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Des cristaux extra-terrestres trouvés sur le site de la Tunguska ?
Des cristaux extra-terrestres trouvés sur le site de la Tunguska ?
Suite des articles sur l'événement de Tunguska en 1908 : Part 1, Part 2 ,Part 3, Part 4, Part 5 + http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/astronomie-espace/evenements-de-la-toungouska-1908-du-nouveau.html
Un rappel intéressant des phénomènes qui ont suivi l'énorme explosion qui s'est donc produite ce 30 juin 1908 vers 7h15 du matin, par OVNIS-Direct :
" L'objet est tombé à 60 km de la petite ville de Vanavara et l'onde de choc est comparable à 1 000 bombes d'Hiroshima. Il aurait fallu produire 10 à 20 mégatonnes de TNT pour réaliser un tel effet. Des perturbations auraient été observées à plus de 1500 km du lieu d'impact, des couchers de soleil inhabituels très colorés et une luminosité exceptionnelle en pleine nuit ont été signalés dans de nombreux pays ainsi qu'en Europe de l'Ouest, en Scandinavie et en Russie.
Des milliers de tonnes de poussières auraient créé un énorme nuage qui assombrit le ciel de Californie quinze jours plus tard.
Les habitants de ces régions lointaines du crash pensaient que le ciel s'était embrasé. Des baromètres sensibles en Angleterre détectèrent l'onde de choc atmosphérique.
Il n'y aurait eu, selon les autorités russes, aucune victime même si on sait qu'à cette époque le bloc impérial passa l'évènement sous silence et qu'aucune allusion n'avait été faite dans la presse internationale. On peut donc supposer qu'il y avait eu des morts suite à cet étrange événement. Les arbres furent brûlés sur un rayon de 10 km et déracinés par l'onde de choc sur 100 km.
Suite à l'explosion, le séismographe de l'Observatoire d'Irkoutsk enregistra un séisme de magnitude 5 qui dura 51 minutes.
D'inhabituelles perturbations dans le champ magnétique terrestre et des tempêtes magnétiques semblables à celles produites lors de tests nucléaires dans l'atmosphère avaient été rapportées. (YH : tests qui n'auraient pu être comparés ou connus en 1908 à priori...)
La tempête magnétique aurait été si intense que les boussoles de l'Observatoire d'Irkoutsk furent inutilisables à 977 Km de l'épicentre. (...)
Les expéditions modernes n'ont à ce jour récolté aucun fragment de la météorite mis à part de petites sphérules de silicates et de métal dont certaines renferment des gaz. On sait que la formation de telles structures n'est possible qu'à de très hautes températures.
Des expéditions organisées en 1928 et 1939 ne donnèrent aucun résultat de météorites. Mais notons que la croissance des végétaux dans cette région serait de l'ordre de 5 à 10 fois plus rapide que la normale d'après les chercheurs soviétiques. Des mutations seraient même apparues sur des espèces d'insectes.
Mais des chercheurs européens contestent fermement cela. Il y a donc un doute sur ces mutations qui ne pourraient être dues qu'à une augmentation de la radioactivité. Les témoins sibériens ont parlé d'un gigantesque nuage de fumée après l'explosion, ce qui fait penser au champignon provoqué par les armes nucléaires.
L'écrivain Russe Alexandre Kazantsev émit la première hypothèse concernant un vaisseau spatial en perdition qui aurait été vaporisé en vol (thèse aussi défendue par Matest Agrest).
Selon lui, étant donné que le vaisseau était équipé d'un moteur à propulsion nucléaire, on aurait l'explication des arbres encore debout à l'épicentre et couchés autour ainsi que le nuage en forme de champignon.
De plus, des cas de maladies de peau dans la région concernée par l'explosion ont été répertoriés ainsi qu'une poussée de la végétation anormale comme il a été mentionné précédemment. On a tous les effets similaires à la bombe d'Hiroshima.
Notons qu'un certain professeur Weber faisait état d'une forte perturbation géomagnétique observée dans un laboratoire de l'université de Kiel en Allemagne.
Le phénomène dura pendant les trois jours qui précédèrent l'intrusion de la météorite de Toungouska et prit fin dans l'heure même où le bolide explosa au-dessus du plateau central sibérien.
À la mine de Stepanovsky (non loin de la ville d'Yuzhno-Eniseisk), un séisme advint trente minutes avant la chute de la météorite.
Un témoin de l'événement, posté près d'un petit lac, sentit le sol trembler sous ses pieds.
En 1994, Alexandre Rempel, chercheur de Vladivostock qui a enquêté sur l'affaire de la Toungouska et les ovnis, disparaît. On n'aurait plus de traces de ces dossiers et archives relatifs à ces sujets. Mystérieux non ?
Des spécialistes d'une revue scientifique russe estimaient en 1984 que la zone de Toungouska, s'avérait être une " zone géomagnétique à part sur la planète ". Elle était qualifiée " d'anomalie magnétique de la Sibérie orientale ".
D'autre part, on a l'hypothèse de Yuri Lavbin, chef de l'expédition de 2004 travaillant depuis 12 ans sur le mystère de Toungouska, qui prétend qu'une comète qui se dirigeait vers la terre s'était désintégrée volontairement dans sa course avant l'impact au sol par une " mystérieuse machine volante " qui aurait fait les frais de l'opération.
Il déclara même : " nous avons été sauvés par une civilisation supérieure ".
Lavbin est rejoint par l'enquêteur russe Valery Uvarov, chef de département des sciences, des techniques et des recherches sur les Ovnis basé à St Petersbourg, qui dit que la gigantesque météorite n'a pas percuté la terre, car elle a été détruite en haute altitude, non par son entrée dans notre atmosphère, mais parce qu'elle a été interceptée par une technologie ET qui aurait généré de l'énergie électromagnétique et produite d'immenses " boules de lumières ". Un missile aurait détruit une météorite qui se dirigeait sur terre.
Quant au missile, il aurait eu pour origine une installation secrète à plusieurs centaines de kilomètres au nord de Toungouska et dont on ne connaîtrait l'origine.
Il dit que deux mois avant l'explosion de Toungouska, les animaux auraient quitté la région vu que l'installation s'était mise en marche pour traiter l'astéroïde. Les niveaux de radiations auraient en même temps augmenté.
Ces informations concernant Valery Uvarov proviennent en partie d'une interview du rédacteur en chef de " UFO Magazine ". Cela a été retranscrit par le magazine Australien Nexus en juillet 2003 et finalement, la version francophone, dans Nexus édition française à l'automne 2003.
Est-ce que Valery Uvarov pense vraiment ce qu'il affirme, ou n'est-il que le pion d'une gigantesque campagne de désinformation de la part des Russes ? "
Lavbin
L'ufologue de Krasnoyarsk, Yuri Lavbin et son équipe trouvent en 2004, sur le site de l'écrasement de la météorite de Tunguska, près de la rivière Podkamennaya de Tunguska, quelques rares fragments des plus rare des minéraux, qui ne sont pas trouvés dans la nature. Un des débris se compose d'un alliage rare résistant à des températures jusqu'à 3000 degrés Celsius et qui n'a pas peur de l'impact d'acides concentrés. Vous ne pouvez l'obtenir que dans un laboratoire, et ce processus est très coûteux.
Ont également été découverts d'autres minéraux trop artificiels et trop légèrement inférieurs à la solidité du diamant. Mais notre monde n'a jamais produit de tels minéraux de si grande taille. Des minéraux recouverts de motifs fantaisistes ou géométriques, comme de très anciennes inscriptions.
En octobre 2013 est diffusé en direct un débat animé par l'auteur et présentateur Leonid Feldman (Center for Russia, Krasnoyarsk) entre Yuri Lavbin - President of the Foundation "Tunguska Space Phenomenon", Aleksandr Andreev - Géologue réputé et Ivan Olgin - un natif tungusyatnik et connaisseur de la culture locale. En VO malheureusement non sous-titrée (en russe Google), mais on remarque que le géologue récupère plusieurs fragments cités par Olgin ou Lavbin et est très intéressé, il confirme au visuel que ces pierres ont subi de très fortes températures :
" Il parle d’une expérience qui a été faite sur les cristaux : les scientifiques ont essayé de refaire les même dessins sur les pierres que ceux qui s’y trouvaient au départ avec un laser sophistiqué. Quelle ne fut pas leur surprise de réaliser que le laser (qui habituellement découpe en morceaux les objets en métal) ne put faire que de faibles rayures à peine visibles. Les pierres portent un système de lignes et de cercles différents. "
Autres Liens : http://macedoniaonline.eu/content/view/6868/56 + http://www.mysteredumonde.com
Yves Herbo-SFH-11-2013
Des éclaircissements sur une période de 6000 ans en Alsace
Des éclaircissements sur une période de 6000 ans en Alsace
Archéologie : Obernai lève le voile sur 6.000 ans d’histoire en Alsace
Dans le cadre de fouilles préventives menées à Obernai, l’Inrap a exhumé de nouveaux trésors archéologiques. Le site a fourni des informations qui devraient faire date sur l’évolution culturelle et différents mouvements de populations qui ont eu lieu en Alsace durant près de 6.000 ans. Un crâne déformé témoigne par exemple de la présence de Huns dans la région à l’époque mérovingienne.
Crâne volontairement déformé mis au jour dans une nécropole du Bas-Empire à Obernai (Bas-Rhin), en 2013. Au Ve siècle de notre ère, cette pratique est d'abord associée aux Huns. La déformation intentionnelle intervient dès le plus jeune âge, et nécessite l'utilisation de planchettes ou de liens qui compriment la tête. © Denis Gliksman, Inrap
Dans le cadre de l’aménagement d’un parc d’activités économiques à vocation industrielle par la communauté de communes du pays de Sainte-Odile, l’Inrap vient d’achever, sur prescription de l’État (Drac Alsace), une importante fouille à Obernai. Sur plus de 7,5 hectares se succèdent des sociétés néolithique, gauloise, gallo-romaine, mérovingienne. La fouille archéologique de ce site apporte de nouveaux éclairages sur l’évolution culturelle et les mouvements de population sur près de six millénaires, mais aussi sur l’organisation territoriale de l’Alsace.
Dans le sud-est de l’emprise de la fouille, les archéologues ont mis au jour un ensemble funéraire comptant une vingtaine d’inhumations. Elles datent, pour les plus anciennes, de 4.900 à 4.750 ans avant notre ère (presque 7000 ans donc pour la plus ancienne). Un autre secteur a livré une quinzaine d’autres sépultures néolithiques. La plupart des défunts arborent des colliers et des bracelets composés de petites perles de calcaire ou de nacre. L’un d’eux porte deux anneaux-disques en pierre.
Une nécropole du Néolithique vieille de 6.900 ans à Obernai
L’outillage en silex et la céramique abondent. Des céramiques décorées permettent d’attribuer cette occupation à la fin de la culture Grossgartach, première grande entité du Néolithique moyen, vers 4.750 avant notre ère. À cette époque, les vastes nécropoles « danubiennes » disparaissent au profit de petits ensembles sépulcraux. Cette période transitoire est peu documentée en Alsace ; la nécropole d’Obernai en est désormais une référence.
Dépôt de deux enfants et de plusieurs chiens au fond d'un silo, entre 450 et 350 avant notre ère. Ces restes ont été découverts à Obernai (Bas-Rhin) en 2013. © Nicolas Loew, Inrap
Dans le nord du site se trouvent les vestiges d’une ferme gauloise. Elle se compose d’abord d’un enclos de 8.000 m2, au plan peu commun, avec deux portes aménagées dans les angles. L’une d’elles était surmontée d’un porche monumental. L’intérieur de l’enclos livre des traces de bâtiments, de fosses de stockage et beaucoup de mobilier qui permet d’attribuer l’occupation à la Tène finale (150 à 130 avant notre ère). Ce mobilier (fibules, parure en verre, céramique, amphores, monnaies, etc.) marque l’importance de l’exploitation et la richesse du propriétaire.
Ferme gauloise vieille voilà 2.160 ans
L’occupation gauloise se développe également hors de ce grand enclos, par delà ses fossés. Dans le sud, les archéologues ont mis au jour un petit enclos contemporain aux fonctions encore indéterminées. À une cinquantaine de mètres à l’est se trouve un ensemble de structures d’habitat (des bâtiments excavés et des fosses de stockage).
Ensemble balnéaire romain, Obernai (Bas-Rhin), 2013. Au premier plan apparaît une structure de chauffe, reconnaissable à sa forme et à la terre rubéfiée. © Clément Feliu, Inrap
La découverte de fragments de crânes humains, d’armes et de quelques sépultures d’enfants et d’animaux, sur l’ensemble du site, laisse supposer un contexte culturel, peut-être même la présence d’un sanctuaire. Une fosse, en particulier, a livré des umbos de bouclier (les parties centrales) portant des traces de coups. Ces données et la situation de cet établissement à la frontière des peuples médiomatrique et rauraque font de ce site un des plus importants pour la période en Alsace.
Rouelle en bronze de l'époque gauloise, entre 150 et 30 avant notre ère, Obernai (Bas-Rhin), 2013. © Denis Gliksman, Inrap
Les peuples de l’est, 1.650 ans en arrière
Archéologues et anthropologues ont étudié une nécropole mérovingienne, de 18 sépultures, orientées ouest-est, comme l’impose le rituel de l’époque. Quatre tombes contiennent des objets, dont trois des boucles d’oreilles en argent. La défunte la plus richement ornée porte deux petites épingles en or maintenant un vêtement ou un voile sur sa poitrine. Deux pendants, appelés « châtelaines », étaient reliés à sa ceinture. Divers objets y sont attachés : un miroir en argent, analogue à ceux utilisés par les populations alano-sarmates (Caucase), plusieurs grandes perles de verre coloré et d’ambre, un nécessaire de toilette (une pince et un cure-oreille). Cette femme dispose notamment d’un peigne triangulaire en bois de cerf, orné de motifs géométriques, et de têtes de chevaux aux extrémités.
Outre le mobilier funéraire, l’origine orientale des individus est attestée par la présence d’un crâne volontairement déformé. Durant l’époque mérovingienne, cette pratique est d’abord associée aux Huns, célèbre groupe ethnique d’Asie centrale. La déformation intentionnelle nécessite l’utilisation de planchettes ou de liens qui compriment la tête dès le plus jeune âge. Cette pratique permet à une élite de se distinguer et d’affirmer son champ social. (YH : ceux qui y survivaient développeraient une intelligence supérieure, voir des pouvoirs suivant les chamans, atteignaient surtout une élite respectée - mes déductions actuelles m'anènent à penser que cette élite aux crânes déformés - pas tous de la même manière - ETAIENT les magiciens ou sorciers mentionnés dans toutes les légendes (le fameux chapeau pointu cachant le crane déformé)).
De telles sépultures, habituellement isolées, ont été découvertes en Gaule du Nord, en Germanie et en Europe orientale. Elles comprennent souvent un mobilier très riche. Elles seraient donc des sépultures de hauts dignitaires d’origine orientale, incorporés dans l’armée romaine au temps de « grandes migrations », et de leur famille. La nécropole d’Obernai est l’un des rares ensembles importants découverts en France. Elle témoigne pour la première fois de l’installation prolongée d’une communauté orientale en Alsace à la fin de l’Empire romain.
Yves Herbo-SFH-11-2013
Les Indiens d’Amérique seraient en partie originaires d’Europe
Les Indiens d’Amérique seraient en partie originaires d’Europe
Qui étaient les premiers êtres humains à conquérir l’Amérique ? Si l’on admet depuis longtemps qu’ils sont issus de populations ayant vécu en Extrême-Orient, ils seraient le fruit d’une union avec un autre groupe d’humain, venu d’Europe. C’est du moins ce que révèle un génome vieux de 24.000 ans.
L’une des particularités de notre espèce est qu’elle a colonisé le monde entier, à l’exception des terres (ou plutôt des glaces) trop inhospitalières de l’Antarctique (et encore, nous n'en savons rien par manque d'études locales !). Si les Hommes sont nés en Afrique, ils n’y sont pas tous restés. Certains ont migré, à la découverte de mondes nouveaux, et sont devenus des pionniers, ou ont parfois rencontré des populations humaines déjà présentes avant eux, avec lesquelles ils se sont mélangés.
Tant bien que mal, les paléoanthropologues arrivent partiellement à reconstruire certains de ces mouvements migratoires, surtout grâce à l’ADN, lorsqu’ils peuvent en récupérer des échantillons. Et Eske Willerslev, chercheur à l’université de Copenhague (Danemark), s’est rendu en 2009 au musée de l’Ermitage, à Saint-Pétersbourg (Russie), pour y récolter un échantillon d’ADN depuis les restes fossilisés d’un enfant mort à Mal’ta, en Sibérie, il y a 24.000 ans. Il s’agit des plus anciennes traces de génome des Hommes modernes. Que peut-on en tirer ?
L’analyse du scientifique et de son équipe révèle des informations probablement importantes pour expliquer la conquête de l’Amérique depuis le détroit de Béring par l’Homme. Dans Nature, ils lèvent le voile sur un mystère qui intriguait les scientifiques depuis longtemps en expliquant que certains des ascendants de ces populations ayant colonisé le Nouveau Monde venaient en fait d’Europe, et pas seulement d’Extrême-Orient.
Le garçon de Mal’ta, un Européen à la croisée des chemins
Jusqu’à présent, les scientifiques étaient un peu dans le flou. L’histoire veut que les premiers Américains, ancêtres des Indiens d’Amérique, aient traversé le détroit de Béring à pied, il y a environ 15.000 ou 16.000 ans, avant de se répandre progressivement sur tout le continent. L’hypothèse la plus plausible considère que cette population pionnière venait de l’Asie de l’est. Mais les analyses génétiques ne semblent pas aussi formelles : s’il existe inéluctablement un lien, les Amérindiens portent également les traces caractéristiques des Européens. Une anomalie que certains scientifiques veulent expliquer en imaginant une migration à travers l’Atlantique depuis le Vieux continent, hypothèse jugée par d’autres comme un peu trop fantasque…
Aujourd'hui, l'Alaska (États-Unis, à droite) et la Tchoukotka (à gauche, Russie) sont aujourd'hui séparés de moins de 100 km. Il y a 15.000 ans, alors que la Terre n'était pas encore sortie d'une ère glaciaire, ces deux régions étaient reliées par la glace. Les populations de l'époque ont pu aller d'un continent à l'autre avant que la mer de Béring ne les sépare. © DrJohnBullas, Flickr, cc by nc nd 2.0
Le garçon de Mal’ta pourrait détenir la clé du problème. Les analyses de son ADN mitochondrial, permettant de retracer la lignée maternelle, montrent qu'il était porteur de ce que les scientifiques appellent l’haplogroupe U, caractéristiques des populations d’Europe, du nord de l’Afrique et d’Asie méridionale. En revanche, on n’en avait jamais retrouvé les traces jusqu’aux rives du lac Baïkal, où l’on pensait que seules des peuplades extrême-orientales avaient pu vivre. L’échantillon était-il contaminé ?
Eske Willerslev l’a cru, et a même mis ses résultats de côté durant une année. Puis il s’est intéressé au chromosome Y de l’enfant de Mal’ta, qui retrace quant à lui la lignée paternelle. À sa grande surprise, les résultats confirment les précédents. Plus fort encore : les scientifiques ont même retrouvé des marqueurs génétiques caractéristiques des populations amérindiennes, déjà présentes avant le débarquement de Christophe Colomb et des conquistadors après lui.
Les premiers Américains n’ont-ils que 15.000 ans ?
Pour les auteurs, le verdict est clair : la lignée de cet enfant s’est mélangée, et à plusieurs reprises, avec une population d’Extrême-Orient, et ce sont leurs descendants qui sont partis conquérir l’Amérique. L’idée est la suivante : des peuples d’Asie orientale seraient remontés vers le Nord, où ils auraient croisé des groupes humains venus d’Europe ou d’Asie occidentale.
C’est une hypothèse qui se tient. Mais il reste à déterminer s’il y a eu un seul ou plusieurs mouvements migratoires de l’Asie vers l’Amérique. La question reste en suspens.
D’autre part, une étude tout juste publiée dans Proceeding of Royal Society B pourrait remettre à plat toute l’histoire. Ce travail s’est focalisé sur des fossiles de paresseux géants datés d’il y a 30.000 ans, et semble révéler des marques d’agressions humaines sur les squelettes retrouvés. Des Hommes auraient-ils vécu au Nouveau Monde depuis si longtemps ? Les auteurs le pensent, et suggèrent même une migration directement depuis l’Afrique, dans des temps plus anciens encore, sur des bateaux qui auraient tenté leur chance vers l’ouest, et quelques-uns d’entre eux, portés par les vents et les courants, auraient pu atteindre les côtes du Brésil. Il se pourrait donc qu’il reste encore beaucoup de mystères à révéler.
Source - Par Janlou Chaput - Futura-Sciences
YH : Les découvertes faites il y a des années par une malheureuse archéologues (qui a été dénigrée) au Brésil démontrant une ancienneté de certains artéfacts à + de 20000 ans risquent enfin d'apparaître sous un nouveau jour...
Yves Herbo-SFH-11-2013
Des analyses ADN des Néandertaliens et Denisoviens révèlent une autre espèce inconnue
Des analyses génétiques des Néandertaliens et des Denisoviens révèlent une autre espèce inconnue
L'homme préhistorique s'est entrecroisé de façon effrénée entre Néandertaliens, Denisoviens et une autre espèce inconnue. Cette nouvelle espèce mystérieuse semblerait indiquer un monde proche de celui du "Seigneur des Anneaux" avec différentes créatures (issues de ces croisements). Les analyses du génome du groupe humain de Néandertal, tout comme celles de celui dénommé Denisoviens révèlent que la bonne et longue entente sexuelle semble avoir inclus un autre mystérieux ancêtre de l'homme.
Ces analyses ont été présentées à une réunion de la Royal Society de Londres, et elles comprenaient des «extraits» du mystérieux ADN - ni Homme ni Néandertal, ni Denisovien. Elles suggèrent que le croisement était endémique et plus largement entre les groupes humains vivant en Europe et en Asie 30.000 années plus tôt qu'on ne le pensait, disent les scientifiques.
Les résultats proviennent d'une nouvelle analyse de l'ADN à partir d'une Denisovienne, une hominidé découverte après les analyses d'ossements et de dents trouvés dans une grotte de Sibérie, et publiée dans la revue Nature.
Révélation d'une ancienne population de naines brunes dans la galaxie
Révélation d'une ancienne population de naines brunes dans la galaxie
Une équipe d'astronomes dirigée par David Pinfield de l'Université de Hertfordshire au Royaume-Uni a découvert deux des plus vieilles naines brunes dans la galaxie. Ces objets anciens se déplacent à des vitesses de 60 à 120 miles par seconde (100-200 km/s), beaucoup plus vite que les étoiles normales et d'autres naines brunes, et on pense qu'ils ont été formés lorsque la galaxie était jeune, il y a plus de 10 milliards années. Curieusement, les scientifiques pensent qu'ils pourraient faire partie d'une population vaste et inédite d'objets.
Les naines brunes sont des objets comme des étoiles (ou soleils) mais sont beaucoup moins massives - moins de 7 pour cent de la masse de notre Soleil - et elles ne génèrent pas de chaleur interne grâce à la fusion nucléaire comme des étoiles. Pour cette raison, les naines brunes se refroidissent tout simplement et s'éteignent avec le temps, et de très vieilles naines brunes deviennent en effet très froides - les nouvelles découvertes ont des températures de 480 ° -1100 ° Fahrenheit (250 ° -600 ° Celsius), beaucoup plus froides que les étoiles. En comparaison, le Soleil a une température de surface de 10100 ° F (5600 ° C).
A brown dwarf from the thick disk or halo is shown. Although astronomers observe these objects as they pass near to the solar system, they spend much of their time away from the busiest part of the galaxy, and the Milky Way's disk can be seen in the background. John Pinfield
L'équipe de Pinfield a identifié les nouveaux objets dans les données recueillies en infrarouge par le laboratoire à grand champ WISE, un observatoire satellisé de la NASA qui a numérisé le ciel dans l'infrarouge moyen, de l'orbite, en 2010 et 2011. Les noms des objets sont WISE 0013+0634 et WISE 0833+0052, et ils se trouvent dans les constellations des Poissons et de Hydra, respectivement. Des mesures supplémentaires, confirmant la nature des objets, sont venus de grands télescopes au sol (Magellan, Gémeaux, Vista et UKIRT). Le ciel en infrarouge est plein de sources, y compris des étoiles rouges pâles, des galaxies d'arrière-plan faibles (à de grandes distances de notre Voie Lactée) et du gaz nébuleux et de la poussière. Identifier les naines brunes froides parmi ce mélange désordonné, c'est comme trouver une aiguille dans une botte de foin. Mais l'équipe de Pinfield a développé une nouvelle méthode qui tire profit de la façon dont WISE a scruté le ciel à plusieurs reprises. Cela leur a permis d'identifier des naines brunes froides qui étaient plus faibles que ce que d'autres recherches avaient révélé.
L'équipe de scientifiques a ensuite étudié la lumière infrarouge émise par ces objets, ce qui est inhabituel par rapport aux typiques naines brunes plus lentes. Les signatures spectrales de leur lumière reflètent leurs atmosphères anciennes, qui sont presque entièrement constituées d'hydrogène plutôt que d'avoir des éléments plus lourds et plus abondants observés chez les jeunes étoiles. " Contrairement à d'autres domaines de la vie, les membres les plus anciens de la galaxie se déplacent beaucoup plus vite que sa population plus jeune », a déclaré Pinfield.
Les étoiles près du Soleil - dans le volume dit local - sont constituées de trois populations qui se chevauchent - le disque mince, le disque épais, et le halo. Le disque épais est beaucoup plus ancien que le disque mince, et ses étoiles se déplacent vers le haut et vers le bas à une vitesse supérieure. Tous les composants de ce disque se situent dans le halo qui contient les restes des premières étoiles qui se sont formées dans la galaxie.
Les objets du disque mince dominent le volume local, avec les objets du disque épais et de halo étant beaucoup plus rares. Environ 97 pour cent des étoiles locales sont membres du disque mince, alors que seulement 3 pour cent sont du disque épais ou du halo. Les chiffres de la population des naines brunes suivent probablement ceux des étoiles, ce qui explique pourquoi ces objets rapides des disques épais et du halo commencent seulement à être découvert.
On estime qu'il pourrait avoir jusqu'à 70 milliards de naines brunes dans le disque mince de la galaxie, et le disque épais et le halo occupent des volumes galactiques beaucoup plus importants. Ainsi, même une petite (3 pour cent) population locale signifie un grand nombre d'anciennes naines brunes dans la galaxie. « Ces deux naines brunes peuvent être la pointe d'un iceberg et sont un élément fascinant de l'archéologie astronomique », a déclaré Pinfield . " Nous avons seulement été en mesure de trouver ces objets en recherchant la moindre chose la plus froide possible avec WISE. Et en trouvant plusieurs d'entre elles, nous allons avoir un aperçu de la première époque de l'histoire de la galaxie ".
Source : http://www.astronomy.com/news/2013/11/the-galaxys-ancient-brown-dwarf-population-revealed
YH : Pour résumer, cela confirme ce que certains disent depuis longtemps, ce n'est pas parce qu'on ne voit rien qu'il n'y a rien... le pourcentage de chance (ou malchance) qu'une ou plusieurs astres rouges ou sombres du type "Nibiru" (décrit par les sumériens en leur temps) s'est donc élevé considérablement, surtout si l'on y rajoute les probables planètes géantes totalement froides, presque invisibles et sans soleils qui errent dans l'espace (une d'entre elles détectée pas très loin de notre système solaire d'ailleurs récemment)... en ce qui concerne les vitesses de déplacements des différents astres, les choses se compliquent aussi si on parle de vitesse galactique ou de vitesse locale : en effet, l'ensemble des étoiles et systèmes stellaires de la galaxie tournent autour du centre de celle-ci à une vitesse d'environ 220km/seconde (absolument tout dans cette grande bulle tourne à la même vitesse galactique)... mais localement, le Soleil par exemple n'avance que vers une certaine direction (cet "objectif" se déplaçant comme tout dans le même mouvement que le Soleil et paraissant donc immobile comme lui) : la constellation du Cygne, tout près de l'étoile géante Deneb (alpha Cygni) à la vitesse de 19,5 km/s seulement. Ces naines brunes tournent donc aussi à la vitesse de 220km/seconde autour de la galaxie, mais donc aussi à 100 et 200 km/s en local également (ces objets peuvent donc largement rattraper et dépasser des systèmes solaires et étoiles normales, "lentes" comme la nôtre.)... mais Nibiru aurait-elle déjà été trouvée ? :
" La nouvelle jeune naine brune (à moins de 1000ans) est située au-delà de Pluton à environ 63 UA dans la constellation du Sagittaire. Son orbite est excentrique. Elle a été repérée par les rayons X de Chandra en raison des perturbations et anomalies gravitionnelles dans le nuage d'Oort. " source : http://astronomie.skyrock.com/tags/lRKwOj3L8ME-Naine-brune.html
Yves Herbo-SFH-11-2013
Une flotte d'OVNIs sur Victoria, Australie
Une flotte d'OVNIs sur Victoria, Australie
On ne dispose d’aucun information complémentaire pour le moment, mais la vidéo circule pas mal sur la toile.
A vérifier. En tout cas nous avons là une belle armada d’orbs.
Commentaire de la vidéo: Publiée le 17 nov. 2013 (le texte a été ajouté le 18). Incredible UFO Fleet captured over Taylors Hill, Victoria, Australia, at 3.45pm on the 18th of November 2013.
Enquête SFH : Bon, déjà nous avons un petit problème de cohérence de dates (sauf s'il y a eu un bug youTube) puisque la vidéo a été postée le 17/11/2013 et que le texte dit que cela a été filmé le 18/11/2013 à 3h45PM (après-midi donc). Nous pouvons toujours penser que la date et heure de la caméra est fausse aussi puisqu'à 15h45 de l'après-midi, il fait encore jour en Australie ! Ou encore que c'est bien une vidéo prise de jour et en négatif (ce qui semble être le cas) : les OVNIs ne sont donc pas lumineux mais noirs sur le fond du ciel plus clair. Et s'il s'agit de 3h45AM (mauvaise heure sur la caméra), il fait bien nuit et ils sont lumineux, rapides et apparemment désordonnés. De nuit, il peut s'agir d'un grand nombre de lanternes thaïlandaises lâchées en même temps (je n'ai pas encore trouvé un événement semblable en Australie), mais cette dispersion et croisements rapides ne ressemblent pas aux déplacements classiques de lanternes. Des oiseaux migrateurs (vu le nombre) se déplacent de façon très coordonnée et même souvent en vagues géométriques reconnaissables (le fameux vol en V des migrateurs). En décomposant la vidéo image par image, puis en faisant des ralentis, mon cerveau a, semble-t-il, détecté certaines données et formes géométriques peu probable, voir impossible par de simples hasards de positions. Bon, ce n'est peut-être rien d'autre que des associations d'idées ou d'impressions, mais je me demande vraiment si la figure parfaitement symétrique visible et capturée dans cette vidéo peut avoir été faite par des oiseaux ou des lanternes... en tout cas, s'il s'agissait d'un message, l'être humain va avoir du mal à décrypter !
Regardez bien la figure parfaitement sysmétrique entre les deux flèches rouges, et la forme générale prise un dizième de seconde par les orbs
Une autre figure particulière et un regroupement de trois orbs
Attention, pas de conclusions ou autres hâtives, surtout sans autres explications de la part du posteur de cette vidéo ou de chercheurs locaux australiens... à suivre peut-être.
Source : http://archivesmillenairesmondiales.wordpress.com/2013/11/20/ufo-video-plus-de-100-orbs-dans-le-ciel-de-taylors-hill-en-australie/ + YouTube
Yves Herbo-SFH-11-2013