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Un gros impact d'astéroide au Canada il y a des millions d'années ?

Par Le 10/11/2013

Un gros impact d'astéroïde au Canada il y a des millions d'années ?

 

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Ce rapport qui a tout de même tardé à apparaître (découverte en 2001) laisse en plus un goût d'inachevé et d'une mise en suspension assez décevante pour des raisons financières (comme souvent). Je ne peux m'empêcher de faire un certain rapprochement entre cette découverte et ses développements et celle, plus récente, de la ou des anomalies dans la Mer Baltique. En effet, même si les dimensions sont évidemment d'une autre nature et que ce cratère, nommé maintenant le Cratère Corossol, laisse moins de choix que l'anomalie de la Baltique quant à ses possibilités d'existence, on avance pareillement par hypothèses (ici cratère de volcan ou cheminées, gros banc de sel ou impact météoritique) et on étudie la géologie locale, puis on finit par prélever des échantillons. Un échantillon remonté présente des anomalies de fusion minérales à 1600°C environ et on pense que la thèse de la météorite tient suffisamment la route pour publier dans deux revues scientifique sérieuses et envisager un carottage local. Dans la Mer Baltique, tout pareillement, un plus grand nombre d'hypothèses ont été émises (dues à la nature et forme de l'anomalie de 60 mètres de diamètre, sa profondeur) et des prélèvements d'échantillons ont été effectués. Et les analyses ont également confirmé une fusion de minerais de certaines roches à des températures de 1300°C !! Étonnante ressemblance de cas pourtant très différents de par leurs natures et aussi une grande différence de traitement scientifique... pour un intérêt scientifique pourtant tout aussi égal pour un honnête scientifique... Yves Herbo

meteorite-sept-iles.pngImage du cratère situé au large de la baie de Sept-Îles, obtenue par sondages à haute résolution.
Sa profondeur maximale atteint 250 mètres, son diamètre de 4 kilomètres, ce qui témoigne de la force de l'impact.

" Une météorite de 4,1 km de diamètre s'est écrasée tout près de Sept-Îles... il y a plusieurs millions d'années. C'est l'explication la plus vraisemblable à laquelle arrive un groupe de chercheurs dirigé par Patrick Lajeunesse, professeur du Département de géographie et chercheur au Centre d'études nordiques, qui a étudié une anomalie sous-marine découverte il y a 12 ans, en face de cette ville de la Côte-Nord du Canada.

En 2001, lors d'une opération de cartographie de l'habitat du homard, des employés du Service hydrographique du Canada ont repéré, au large de la baie de Sept-Îles, à 40 mètres de profondeur, une étrange structure de forme circulaire. "L'hypothèse d'un cratère d'impact météoritique avait été avancée, mais ce secteur a une géologie complexe. Il pouvait aussi s'agir de cheminées de volcan ou de remontées de sel", signale Patrick Lajeunesse. Pour en avoir le cœur net, son équipe a effectué des sondages à haute résolution dans ce secteur en 2005, 2006 et 2010. Les résultats, qui seront publiés dans la revue scientifique Meteoritics and Planetary Science, plaident en faveur de la chute d'une météorite.

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Le cratère qui a résulté de cette collision est plus grand que celui du Nouveau-Québec (3,4 km). Sa forme est celle d'un cercle presque parfait au centre duquel se trouve un noyau surélevé. Il s'agit de matériaux qui ont été déplacés vers le haut à la suite de l'impact, comme lorsqu'une goutte d'eau tombe dans un liquide, explique le professeur Lajeunesse. De plus, le cratère présente une série de trois anneaux concentriques. "Sa morphologie et sa géométrie sont semblables à celles des cratères d'impact météoritique", résume-t-il.

On ignore encore à quel moment l'écrasement de cette météorite est survenu. "Nous savons que l'événement s'est produit il y a au moins 2,6 millions d'années, mais il pourrait remonter à aussi loin que 470 millions d'années. La météorite est sans doute tombée sur la terre ferme alors que le niveau marin était plus bas qu'aujourd'hui", avance le professeur Lajeunesse.

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Un échantillon de roche recueilli à la surface du cratère a révélé la présence de minéraux produits par fusion à des températures dépassant 1600 degrés Celsius. "C'est le genre de température que peut produire l'écrasement d'une météorite", précise le chercheur. Toutefois, on ne peut écarter la possibilité que ce fragment provienne d'ailleurs et qu'il ait été transporté sur le site par les glaciers, reconnaît-il. "Pour apporter une preuve irréfutable à la thèse du météorite, il faudrait forer le cratère et trouver des traces de fusion dans les échantillons prélevés. Des travaux de terrain de cette nature sont toutefois très coûteux. Avant de nous attaquer à pareil projet, nous devions faire la démonstration que l'hypothèse du cratère météoritique tenait la route."

La découverte de cratères météoritiques et la datation de ces structures revêtent un grand intérêt pour les scientifiques parce qu'elles permettent d'expliquer des fluctuations dans les climats du passé. "Un météorite comme celui qui a formé le cratère près de Sept-Îles met en suspension d'énormes quantités de poussières qui peuvent perturber, pendant des années, les conditions climatiques à l'échelle continentale."

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L'étude qui paraît dans Meteoritics and Planetary Science est signée par Patrick Lajeunesse (Géographie) et Jacques Locat (Géologie et génie géologique), de l'Université Laval, Guillaume St-Onge, de l'UQAR, Mathieu J. Duchesne, de la Commission géologique du Canada, Michael Higgins, de l'UQAC, Richard Sanfaçon, du Service hydrographique du Canada, et Joseph Ortiz, de l'Université Kent State. "

Source : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=12192

« Il y a des espèces de gouttes qui indiquent clairement la fusion d'un minéral, a expliqué Guillaume St-Onge de l'Institut des sciences de la mer à Rimouski. Ça prend des températures extrêmement élevées pour créer ce genre de fusion. On ne retrouve pas ces températures dans la formation de roche sédimentaire normale.»

Le cratère est bien conservé, et bien qu'il soit situé sous l'eau, il est relativement accessible. La découverte intéresse les scientifiques de partout dans le monde.« Ils sont très intéressés puisqu'ils le trouvent petit en taille pour avoir des anneaux concentriques et un dôme surélevé au centre, a ajouté Guillaume St-Onge. Ça laisse présager de belles collaborations futures. Ces collaborations seront importantes pour aller forer directement dans la structure. »

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En effet, le prélèvement d'autres échantillons de roches au cours des prochaines années permettra de dater de façon précise la formation du cratère.

Mais déjà, les premières analyses permettent de rejeter une hypothèse avancée récemment par des scientifiques américains. Ils avaient associé ce cratère à une baisse importante des températures survenue il y a 12 000 ans qui a entraîné la disparition des grands mammifères d'Amérique du Nord.

Le cratère du Corossol cache donc encore beaucoup de secrets. Mais ses caractéristiques particulières et l'intérêt qu'il suscite auprès des scientifiques permettront sûrement de pousser davantage la recherche et de faire un lien entre la chute de la météorite et des changements climatiques passés. "

Source : http://www.journaldemontreal.com/2013/10/26/le-secret-revele-une-meteorite-ecrasee-en-cause

" Il manque encore toutefois un morceau important à ce casse-tête : un morceau de météorite. M. Lajeunesse et son équipe n’ont pas pu en trouver parce que leur équipement ne leur permettait pas de forer à plus de 9 mètres sous le fond marin. Or, il y a environ 50 mètres de sédiments qui se sont accumulés au fond du cratère depuis sa formation. Avant d’avoir trouvé cette preuve directe, dit le géologue, il faudra parler d’un cratère météoritique au conditionnel, même s’il y a peu de chance pour qu’il ait une autre origine. "

Yves Herbo-SFH-11-2013

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Série inédite Top Boy Saison 2

Par Le 09/11/2013

Série inédite Top Boy Saison 2 - MAJ Ep. 2

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Dailymotion a accepté ce site comme partenaire pour diffusion de certaines vidéos protégées par droits d'auteurs ou distributeurs qui eux-mêmes sont partenaires et donc en toute légalité. Il n'y a aucune rémunération pour le site en dehors du choix des visiteurs de cliquer ou non sur d'éventuelles publicités selon leur libre arbitre, leur simple affichage ne rapportant évidemment rien (comme tout ce qui se trouve sur mes blogs). Attention, il ne s'agit que de syndication, c'est-à-dire que cela ne rapporte même pas le coût de l'électricité pendant que j'écrits ça... c'est bien sûr surtout pour le partage.

J'ai donc accès à toute une bibliothèque de divers documentaires, films, musiques et news en tout genre, mise à jour tous les jours avec de nouvelles vidéos sur tous les sujets... l'immense majorité est évidemment en VO mais il y a une bonne production française et cette catégorie Séries Télévisées va pouvoir s'étoffer de programmes pour tous (et élargir j'espère le public de ce site). Beaucoup de programmes éducatifs et pour jeunes aussi, et comme je sais pertinemment qu'il reste une part d'enfant au fond de tout le monde jusqu'à la fin de sa vie, voici :

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« Top Boy », la série britannique diffusée sur Channel 4, écrite par Ronan Bennett (Public Ennemies), suit les aventures de jeunes dealers d’un quartier défavorisé de l'est londonien cherchant à étendre leur territoire. Entre barres d’immeubles, guerre de gangs, règlements de compte et la hantise de la police, la série montre la réalité telle qu'elle est perçue par les jeunes de ces quartiers. Souvent comparée à la série culte « The Wire », « Top Boy » a déjà remporté de nombreux prix et n’a encore jamais été diffusée en France. A voir absolument.

Acteurs : Ashley Walters, Kano, Sharon Duncan Brewster, Geoff Bell, Kane Robinson

Productions : Yann Demange (2011) et Jonathan van Tulleken (2013), Musique par Brian Eno

Saison 1 : 4 épisodes - Saison 2 : 4 épisodes - épisodes de 33 minutes en moyenne.

Les débuts : Dushane (Ashley Walters) et son pote Sully (Kane Robinson), petits trafiquants de la cité de Summerhouse, se retrouvent avec sur les bras le cadavre de Kamale, un rival qui avait piqué leur réserve de came...

Sciences, Fictions, Histoires diffusera 1 épisode tous les 2-3 jours

Saison 2 Episode 1 :


Saison 2 Episode 2 :

Yves Herbo-SFH-novembre 2013

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Histoire cachée : Le Stonehenge actuel est un faux

Par Le 09/11/2013

Histoire cachée : Le Stonehenge actuel est un faux

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" Tout le monde connait le mythique site mégalithique de Stonehenge (dont le nom signifie « les pierres suspendues »), situé à quelques kilomètres au nord de Salisbury en Angleterre, mais ce que tout le monde ne sait pas, c’est que le site actuel ne ressemble pas à ce qu’il était avant 1900. Agé de plus de 4000 ans, ce site historique a été totalement restauré depuis les années 1901 à 1964, et ceci en toute discrétion, puisque ces travaux n’apparaissent nul part dans les manuels !

stonehenge-1877.jpgJuillet 1877

" Comme le dit si bien Hélios : « Tous ceux qui s’escriment aujourd’hui à vouloir décoder le rôle ésotérique de ce monument selon son apparence actuelle peuvent aller se rhabiller » Le veilleur

Comment ils ont reconstruit Stonehenge

« Pendant des dizaines d’années les guides officiels de Stonehenge regorgeaient de faits et d’illustrations fascinants et de théories entourant le monument préhistorique le plus important du monde. Ce que les belles brochures ne mentionnent pas, cependant, c’est la reconstruction systématique du cercle de pierre âgé de 4000 ans tout au long du 20ème siècle. On est resté très évasif concernant sa restauration et une majorité de gens qui prévoient de visiter le monument n’imaginent pas qu’on leur cache l’histoire réelle. »

stonehenge-1901a.jpgTravaux de 1901

" Voici l’un des sombres secrets de l’histoire que n’abordent pas les archéologues : celui de l’époque où des entreprises du bâtiment ont recréé le plus ancien monument de Grande-Bretagne d’une manière qui pour eux devait être la plus ressemblante.

De 1901 à 1964, la plus grande partie du cercle de pierres a été restaurée par une série de rénovations qui l’ont laissé, aux dires d’un archéologue, comme le produit de l’industrie du patrimoine du 20ème siècle. Mais cette information est particulièrement absente des guides et info-phones dont se servent les touristes sur le site. Suite à des nouvelles selon lesquelles le cercle de pierres proche d’Avebury a été presque totalement reconstruit dans les années 1920, la révélation concernant Stonehenge a mis les archéologues dans l’embarras.

English Heritage (organisme britannique chargé de la gestion du patrimoine, NdT), le gardien du monument, est en train de réécrire en quelques mots le guide officiel, qui ne tenait pas compte de la récente histoire du site. Dave Batchelor, archéologue de English Heritage, a dit qu’il réécrirait personnellement le guide officiel.

« L’affaire est passée à la trappe dans les années soixante » a-t-il admis. « Mais les temps ont changé et nous pensons maintenant que c’est un élément important de l’histoire de Stonehenge qui doit être révélé ».

L’archiviste de l’université de Cambridge et auteur éminent sur Stonehenge, Christopher Chippindale, a admis :

« Il n’y a pas grand-chose que nous voyons à Stonehenge qui n’ait été changé d’une manière ou d’une autre ».
Et l’étudiant en recherche historique, Brian Edwards, qui a révélé récemment que le monument avait été totalement reconstruit, a découvert des photos rares de la restauration de Stonehenge. Il a dit :

« C’est tout à fait comme si Stonehenge avait subi un nettoyage historique. Les gens ont été maintenus pendant trop longtemps ignorants des travaux de restauration du site. Je suis stupéfait du peu de gens au courant de la chose. Je trouve merveilleux que le guide s’apprête à raconter bientôt toute l’histoire ».

" Chaque année un million de visiteurs sont impressionnés quand le monument les fait remonter dans le temps à un autre âge et émerveillés par la technologie primitive et la force musculaire qui a servi à transporter les énormes monolithes et à les ériger sur la plaine de Salisbury. Ils en suffoquent quand on leur parle de ce site étrangement spirituel… Le premier ordinateur de l’humanité, ses pierres levées et ses linteaux précis, se dressant magiquement et mystérieusement avec leurs cieux au-dessus et leurs solstices solaires.

stone-henge-salisbury-1918.jpgPhoto de Stonehenge après la 1ère guerre mondiale

Mais aujourd’hui, comme pour prévenir une grande controverse archéologique – et à la suite de l’intérêt manifesté par le chercheur historique Brian Edwards et un journal local, les brochures vont être réécrites, et incluront les « années oubliées ». Les années où des équipes de terrassiers s’installaient à bord des plus immenses grues de l’empire britannique pour remettre les pierres à la verticale, redresser les trilithons (ensemble de 3 pierres, deux verticales et la 3ème horizontale au-dessus, NdT) penchés, remettre en place des linteaux tombés qui siégeaient autrefois au sommet des énormes pierres en sarsen (type de grès trouvé abondamment en Grande-Bretagne, NdT). Comme le dit M. Edward – l’enfant terrible de l’archéologie britannique, suite aux révélations que les environs d’Avebury ont été reconstruits dans les années 20 et 30 par Alexandre Keiller, roi de la marmelade (usine dont il avait hérité, NdT) :

« Ce que nous voyons est un paysage du 20ème siècle, qui est une réminiscence de ce à quoi POUVAIT ressembler Stonehenge il y a des milliers d’années. Le site a été créé par l’industrie du patrimoine et N’EST PAS une création des peuples préhistoriques. Ce que nous voyons a moins de 50 ans ».
Dans le domaine archéologique, la réécriture du guide est de la dynamite. English Heritage gère Stonehenge au nom de la nation et un membre de cet organisme a révélé :

« Des forces obscures étaient à l'oeuvre dans les années 70, quand on a pris la décision de ne pas tenir compte des informations concernant les restaurations. Cela va changer maintenant. »

Restauration et Reconstruction

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Travaux de 1964

La première restauration de Stonehenge fut lancée il y a plus de 100 ans. Et en 1901, pendant que les maçons partaient travailler, la rubrique du courrier des lecteurs du Times était pleine de lettres bucoliques de réclamations. Mais la première étape de « restauration » était néanmoins en route et le gourou de l’époque, John Ruskin, fit tomber une sentence qui devait lui survivre…

« La restauration est un mensonge », tempêta-t-il. La rénovation de Stonehenge montait malgré tout en puissance et d’autres travaux furent entrepris en 1919, 1920, 1958, 1959 et 1964. Christopher Chippindale, conservateur du musée d’archéologie et d’anthropologie de l’université de Cambridge et auteur de Stonehenge accompli, avoue :

« Presque toutes les pierres ont été déplacées d’une manière ou d’une autre et reposent sur du béton ».
Une pierre a été redressée et bétonnée en 1901, six autres en 1919 et 1920, trois de plus en 1959 et quatre en 1964. Il y a eu aussi l’excavation de la pierre Altar et le Trilithon a été ré-érigé en 1958. Le guide « Stonehenge et les monuments voisins » et l’audioguide du site omettent de mentionner toutes les reconstructions faites au 20ème siècle. Il n’y a qu’à la page 18 que figure une discrète référence… « Un certain nombre de pierres penchées et tombées ont été redressées et ré-érigées ». Mais même le guide officiel ne contient aucun indice sur une restauration à grande échelle, en estimant qu’elle ne méritait aucune insertion.

stonehenge1964b.jpgToujours en 1964

Pourquoi le tableau de John Constable de 1835 sur Stonehenge aux pages 18 et 19 semble tellement différent de la photo impeccable d’aujourd’hui à la page 29 ? LA RAISON : de nombreux travaux de restauration ont été réalisés entre les deux photos. Et pendant les longs étés chauds il serait possible – si on peut s’approcher des pierres – de voir en grattant le gazon se révéler les socles de béton sur lesquels la majorité des pierres sont aujourd’hui posées. Indice révélateur mortel, mais il est difficile aujourd’hui de le repérer car les abords de Stonehenge sont interdits.

stonehenge1954c.jpg1964

On se demande comment un événement aussi énorme que la résurrection d’un monument terrestre tel que Stonehenge soit passée inaperçue. Il est rare aujourd’hui de tomber sur une quelconque mention de la reconstruction du monument historique. Les gens aiment avoir des indications claires qui sont suivies, comme celles d’un casino en ligne où il n’y a aucune place pour des malentendus. Si la reconstruction de Stonehenge devenait claire pour le public, cela ne ferait qu’ajouter à sa valeur historique.

Les photos montrent clairement la progression de la reconstruction. Certaines ont été découvertes par M. Chippendale et ont servi pour une édition révisée de son livre. Beaucoup ont été perdues. D’autres ont été trouvées par M. Edwards qui a exhumé des guides datant de l’époque où Stonehenge n’avait pas honte de son passé et il a exposé des photos et des récits de la restauration.

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1964

« La nouvelle est sensationnelle », a dit Edwards, membre de l’université de West England. « Une fois compris la somme de travail réalisé, j’ai été étonné de découvrir que presque personne d’extérieur n’était au courant des reconstructions de ces 100 dernières années. J’ai toujours pensé que si des gens prenaient la peine de visiter Stonehenge, d’ici ou de l’étranger, alors le moins qu’ils puissent espérer est une histoire véridique ».

Source : earth-heal.com + http://actuwiki.fr/actu/38646/ – Traduction : bistrot bar blog

stonehenge-2013.jpgStonehenge 2013...

Cette évidence énorme qui est révélée par ces honnêtes chercheurs démontre juste le haut de l'iceberg de la réalité qui est continuellement modifiée par les administrations et institutions de chaque époque. Attention, je ne dis pas que les archéologues de ces époques ont pensé à mal faire (notre science, nos administrations et entrepreneurs font la même chose en ce moment !), mais il y a une évidence (qui saute pourtant aux yeux si on réfléchit à l'Histoire humaine), c'est que plus une oeuvre (d'architecture, artistique ou utilitaire) est ancienne, plus il y a de probabilités qu'elle ait été réutilisée (donc mal datée), réusinée ou réparée, reconstituée... voyez ce qu'on a tenté de reconstituer avec Stonehenge en 100 ans... et rappelez-vous que l'endroit date de 4000 à 5000 ans (mal datés probablement) et que l'humain a toujours été présent depuis... 

 

Yves Herbo-SFH-09-11-2013

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Concours SerieViewer : Star Wars : The Clone Wars Saison 5 - 5 DVD et 5 Blu-Ray à gagner

Par Le 09/11/2013

Concours SerieViewer : Star Wars : The Clone Wars Saison 5 - 5 DVD et 5 Blu-Ray à gagner

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Star Wars : The Clone Wars saison 5 - 5 coffrets DVD à gagner. Serieviewer organise un concours (déclaration à la CNIL n° 1494790) à l’occasion de la sortie de la saison 5 de Star Wars : The Clone Wars. Du 30 octobre au 13 novembre 2013.
Nombre de disques : 4
Durée approx. : 447mn
Langues : Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1)
Sous-Titre : Français
Date de sortie : 16 Octobre 2013

Test DVD

Résumé

Les conflits de la galaxie atteignent un niveau de danger critique au fur et à mesure que l'ombre du Côté Obscur se profile. La rébellion voit le jour avec les combattants de la liberté qui luttent pour la justice sur Onderon, la planète tenue par les séparatistes. Les pouvoirs naissants d'un groupe de Jedis sont testés par les pirates. À la recherche de vengeance, le cruel Dark Maul s'oppose à Obi-Wan Kenobi. La loyauté d'Ahsoka Tano est mise à l'épreuve lorsqu'elle doit prouver son innocence pour un crime qu'elle n'a pas commis.

Le trailer VO sous-titré FR de la saison 5 :


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Lien pour tenter de gagner un DVD :

http://www.serieviewer.com/concours/Star-Wars:The-Clone-Wars-saison-5

Star Wars : The Clone Wars saison 5 - 5 coffrets Blu-ray à gagner. SérieViewer organise un concours (déclaration à la CNIL n° 1494790) à l’occasion de la sortie de Star Wars : The Clone Wars. Du 30 octobre au 13 novembre 2013.
Nombre de disques : 2
Durée approx. : 447
Langues : Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1)
Sous-Titre : Français
Date de sortie : 27 Octobre 2013

sw-clonewars-concoursbluraysv.jpgLien pour tenter de gagner un Bluray :

http://www.serieviewer.com/concours/Star-Wars:The-Clone-Wars-saison-5-Bluray

Yves Herbo-SFH-SV-11-2013

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Hueyatlaco - Anatomie d'une anomalie

Par Le 08/11/2013

Hueyatlaco, Mexique - Anatomie d'une anomalie

 

Hueyatlaco mexique

Les évidences : des ossements d'animaux (dont certains disparus depuis longtemps) trouvés avec des outils de pierre

 

Suite de cet article (MAJ 10-2018) : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/le-mystere-mexicain-est-aussi-a-hueyatlaco.html

 

Le dilemme Hueyatlaco

Des gisements contenant des artefacts humains à Valsequillo, au Mexique, ont été datés à environ 250.000 ans avant le présent par la méthode des traces de fission fission-trace-dating») de la matière volcanique et d'uranium des os d'un bassin de chameau.

Le dilemme posé par ces dates est clairement indiqué dans la citation suivante, tirée des conclusions de l'article soumis.

" La preuve présentée ici indique toujours que le site Hueyatlaco a environ 250.000 ans.

Nous qui avons travaillé sur les aspects géologiques de la région de Valsequillo sommes douloureusement conscients qu'un si grand âge pose un dilemme archéologique.

Si les datations géologiques sont correctes, des outils de pierre sophistiqués ont été utilisés à Valsequillo longtemps avant les outils analogues qui sont cependant censés avoir été développés en Europe et en Asie ".

Ainsi, notre collègue, Cynthia Irwin-Williams, a critiqué les méthodes de datation que nous avons utilisées, et elle veut que nous insistions sur le fait que l'âge de 250.000 ans est pratiquement impossible ".

( Steen -McIntyre, en Virginie, et al ; . " Preuves géologiques d'âge des dépôts à Hueyatlaco site archéologique, Valsequillo, au Mexique, " Quaternary Research, 16:1, 1981)

Commentaire

L'impasse dessus n'est pas sans rappeler l'insistance de Lord Kelvin disant que la terre a seulement environ 100.000 ans sur la base de ses calculs de capacités productrices d'énergie du soleil.

Les géologues pensaient autrement, qu'il nécessitait environ un milliard d'années pour que la nature sculpte la terre telle qu'ils l'ont vue. Kelvin n'a pas été reconnu sur l'énergie nucléaire, et les géologues ont eu le dernier mot !

Ref : De Science Frontiers #21, MAY-JUN 1982. © 1982-2000 William R. Corliss

 

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I. INTRODUCTION

Depuis la publication de Thomas Kuhn "La Structure des révolutions scientifiques" (1970), un grand nombre de personnes dans le domaine des sciences et ailleurs ont utilisé sa distinction entre les paradigmes de la science normale et les anomalies à la fois dans la science normale et les révolutions scientifiques pour expliquer l'évolution de la science contemporaine.

Tous les appels de Kuhn n'ont pas été tout aussi éclairants.

Il a parfois semblé que ceux qui sont sur les franges de la science établie crient au « détour de paradigme » pour expliquer pourquoi leur travail ne retient pas l'attention alors qu'en fait, c'est le travail lui-même qui est à blâmer. Vraisemblablement, certains éléments de preuves qui entrent en conflits avec les opinions reçues sont ignorées pour une bonne raison, et d'autres sans une bonne raison. Quand une anomalie apparente est rejetée sans raison valable, alors les scientifiques en question se comportent mal.

Mais se sont-ils comportés en " non scientifiques " ?

Dans cette étude, nous examinons en détail un cas particulier d'un ensemble de preuves anormales reçues et visibles. Dans ce cas, le point de vue reçu est une théorie sur les origines de l'homme dans les Amériques, et l'anomalie est un site du Mexique, dont l'âge est apparemment en conflit avec cette théorie reçue.

Sans essayer de décider si la vue reçue est correcte, ou si la preuve anormale est intéressante à considérer (ce qui est, après tout, une affaire de spécialistes - YH : c'est un point de vue), nous suivrons l'histoire de ce qui s'est passé pour les scientifiques impliqués, et tirerons des conclusions sur ce qui peut et ne peut être attendu de la science en tant qu'une véritable institution humaine.

En particulier, nous soutenons que, dans les périodes d'instabilité dans la science («révolution», si vous voulez), il est dans la nature même de la science de traiter la preuve anormale avec hostilité et suspicion, même quand il y a peu de raisons de soupçonner ça.

II . LE POINT DE VUE REÇU

Le point de vue reçu, accepté par une majorité des anthropologues et des archéologues, c'est que l'humanité n'a pas évolué de façon indépendante dans les Amériques, et doit donc y avoir migré d'ailleurs.

Pour diverses raisons génétiques, il semble que tous les Américains autochtones sont plus étroitement liés les uns aux autres que ne le sont d'autres populations, et sont plus étroitement liés aux peuples de l'Asie que ceux des autres régions du monde. La conclusion raisonnable à tirer de cette preuve est que les premiers Américains ont migré de l'Asie, que ce soit à travers le détroit de Béring ou à travers un pont de terre.

La migration à grande échelle par bateau est peu probable, même si la traversée est étroite à travers un plan d'eau comme le détroit de Béring, donc l'hypothèse du pont terrestre de Bering est la meilleure hypothèse pour une route migratoire.

Cette séquence de déductions implique un nombre limité de possibilités de migration. Une route de terre était entièrement disponible seulement quand il y avait suffisamment de glaciation du niveau de la mer pour qu'elle diminue d'environ cent cinquante pieds (46 mètres), une telle baisse du niveau des mers est nécessaire pour que le pont de terre de Béring (ou, peut-être plus correctement, la masse terrestre maintenant appelée Béringie) puisse apparaître.

D'autre part, si il y avait une telle glaciation, les voies terrestres en Amérique du Nord étaient impraticables, aucune migration ne pourrait avoir lieu (YH : c'est déjà ici une affirmation douteuse : les Lapons, Inuits et autres prouvent le contraire en y vivant en permanence ! - les hommes actuels seraient en effet incapables de migrer, mais les anciens oui, très probablement !). Ces deux contraintes limitent sévèrement le nombre d'opportunités pour la migration à des périodes spécifiques pendant les périodes glaciaires (YH : limites peut-être imaginaires !)

Le meilleur candidat pour une période de la migration est généralement considérée comme une période au cours de la fin du Pléistocène, il y a environ douze mille ans. Bien que des revendications de migrations antérieures sont parfois publiées à force de découvertes archéologiques, l'idée que les humains sont arrivés relativement récemment semble être assez bien établie (YH : et oui, on établi l'idée et la théorie... jusqu'à ce que la réalité rattrape l'idée ^^).

Donc, c'est en toute confiance que ce point de vue a été jugé et que, en 1962, dans un écrit pour Scientific American, William Haag pouvait dire :

" L' occupation de l'homme du Nouveau Monde peut remonter à plusieurs dizaines de milliers d'années, mais personne ne soutient rationnellement qu'il a été ici, même pour seulement 100000 années. "

Il y a un nombre impressionnant de preuves visibles d'une récente migration, et relativement peu de toute présence humaine plus tôt dans les Amériques. Ce qui semblaient être des traces d'occupations antérieures se sont généralement avérées être trompeuses.

David Meltzer (1993) décrit la situation en ces termes :

Au début des années 1950, il y avait déjà des signes d'une présence humaine beaucoup plus tôt en Amérique. Ces traces deviendraient plus larges au fur et à mesure que les années passaient, jusqu'à aujourd'hui où une multitude de sites soi-disant anciens ont fait leur apparition, certains avec des âges réhaussés estimés de 200.000 ans.

Chaque nouveau candidat à une plus haute antiquité apporte avec lui de nouvelles revendications, mais le résultat reste le même. Les sceptiques posent des questions difficiles. Le débat s'ensuit. La demande est acceptée par les uns, rejetée par les autres, tandis que le reste "attend et voit". Jusqu'à présent, au moins, la barrière Clovis reste intacte. Un avant - 11, 500 B.P. de présence humaine en Amérique n'existe pas aujourd'hui. (YH : C'est maintenant faux au 21ème siècle...)

Il y a au moins trois types impressionnants de preuve pour une migration au Pléistocène supérieur (ou un ensemble de migrations) :

preuve de langues amérindiennes

preuve de la dendrochronologie

preuve de l'ADN mitochondrial 1

Tous les trois types de point de preuve mènent à trois vagues de migration, les premiers au Pléistocène supérieur, comme hypothèse. Les plus anciens sites clairement datables sont très loin de ceux des Clovis et de Folsom, et ils sont au plus tôt de 11.500 BP.

Ajoutez à ces éléments de preuve de l'absence de preuves claires de quoi que ce soit plus tôt, et vous avez un argument puissant pour la vision d'une récente migration, ce qui donne de bonnes raisons de se méfier des découvertes qui sont censées être plus âgées. Considérons les types de preuves à leur tour.

Linguistique amérindiennes

Les centaines de milliers de langues qui ont été parlées sur les continents américains forment une variété déconcertante, mais de nombreux linguistes pensent maintenant qu'elles se répartissent en trois familles :

amerind

Na - Dénés

Eskimo - Aléoutes

Les langues amérindiennes montrent le plus de variété, et sont géographiquement les plus répandues, étant parlées des régions du Canada jusqu'à La Terre de Feu. Ces deux faits plaident en faveur de l'ancienneté relative de la langue commune à partir de laquelle ils tirent tous la leur.

Les langues eskimo-aléoutes sont moins nombreuses et plus semblable à une autre. Elles sont également parlées dans une zone plus petite, autour des régions côtières du nord.

Le groupe Na - Déné est intermédiaire dans la variété et l'étendue. Ces langues sont également parlées dans les régions au sud de la plus grande étendue sud des langues eskimo-aléoutes, mais pas si loin au sud que les langues amérindiennes. Par ailleurs, les groupes linguistiques peuvent être organisés afin de voir des similitudes avec des langues de l'Ancien Monde, avec l'Eskimo- Aléoutes êtant plus, et l'amerindien étant moins comme les langues parlées en Asie.

Cet agencement des langues avec les points à trois vagues distinctes de migration, avec les ancêtres des parleurs de l'amérindien qui arrivent en premier. Toutefois, ce classement relatif nous donne peu sur une manière de datation absolue pour les migrations. 2

La dendrochronologie

Dans le Hrdlicka 1920 est noté un caractère que toutes les dents amérindiennes possèdent, qui est également caractéristique des dents de la population du nord de l'Asie.

Sur la base de cette caractéristique, une particulière forme en pelle - comme la forme des incisives, appelés Sinodontie, il a conclu que les Amérindiens étaient répartis en trois groupes génétiquement distincts : Eskimos , Athabaskans et Sud-Américains.

Christy Turner (1986) fait une analyse statistique des dents américaines pour vérifier cette classification. En regardant les autres, les même caractéristiques héréditaires des dents, et en catalogant les similitudes et les différences entre neuf mille Américains préhistoriques différents, il a également conclu que les Amérindiens sont répartis en trois groupes génétiquement distincts, mais il a identifié les trois groupes plus directement avec les trois groupes linguistiques de Greenberg.

En plus de soutenir le point de vue des trois migrations, la preuve dentaire peut nous donner une chronologie absolue. Les caractéristiques dentaires qui sont identifiées dans l'étude de Turner sont génétiquement déterminées, l'environnement ayant peu ou pas d'impact.

De cette façon, les preuves fournies par les dents, comme celles fournies par les groupes sanguins, peut nous donner une image claire des relations génétiques entre les populations. Les mutations se produisent de façon régulière, nous pouvons également dire il y a combien de temps deux populations ont divergé par le nombre de gènes qu'ils partagent et combien ils diffèrent.

Quand un gène s'exprime dans une partie visible et facilement préservée d'un animal, comme une dent, alors nous pouvons utiliser les variations de cette partie pour dater l'histoire génétique de l'animal.

Dans le cas des humains en Amérique du Nord, nous pouvons dire par des distributions des caractéristiques de Sinodontie que la population nord-américaine s'est séparée de la population nord-asiatique il y a environ douze mille ans - ce qui confirme le point de vue de la migration au Pléistocène tardif.

L'horloge ADNmt

Les similitudes dans les caractéristiques anatomiques brutes, et même dans une certaine mesure dans le code génétique qui les inspire, peut parfois survenir en raison de pressions environnementales similaires, même si les deux populations ne sont pas étroitement liées.

Il y a des parties du code génétique, cependant, qui ne sont pas exprimés du tout, ou ne s'expriment que dans des caractéristiques neutres. Dans ces gènes, le taux normal de mutation n'est pas affecté par les pressions environnementales. En particulier, l'ADN mitochondrial ( ADNmt) n'est pas soumis à des forces de mélange de fertilisation, puisque l'ADNmt de toute créature vient de sa mère uniquement.

Donc, étant donné une estimation raisonnable de la rapidité et de la régularité des mutations qui se produisent dans l'ADN mitochondrial, nous pouvons assez précisément dater lorsque les populations ont divergé. Par cette mesure, les Américains se sont divisés des Asiatiques du Nord il y a quelques 20.000 ans.

C'est plus tôt que ce que les autres méthodes nous ont donné pour une première migration, mais peut être expliquée par l'estimation du taux de mutation.

La réaction aux anomalies

Compte tenu de ce nombre impressionnant de preuves, il semble tout à fait raisonnable de penser qu'une migration au Pléistocène supérieur est établie.

Même si il y a des trouvailles occasionnelles qui semblent être datables à beaucoup plus tôt, il est plus raisonnable de penser qu'il doit y avoir quelque chose de faux avec les dates de ces sites que d'accepter le prix d'un renversement d'une théorie bien fondée.

L'incapacité d'expliquer pourquoi un site semble être antérieur à la fin du Pléistocène n'est pas un obstacle à l'acceptation de la théorie de la migration tardive, surtout si l'alternative est d'accepter une migration plus tôt, tout en étant incapable d'expliquer l'évidence linguistique, dentaires et génétiques.

Meltzer ( . , 1993, p 21 ) caractérise la position de l'archéologue de cette façon :

Ce problème est aggravé par de trop nombreuses fausses alarmes. Des dizaines de sites ont été annoncés comme possédant une grande antiquité. Mais en y regardant de plus près, chacun a réussi à vivre jusqu'à la faillite de son ancienneté. Caveat emptor.

Les archéologues ont la mémoire longue - cela fait partie de notre expertise, après tout - il n'est donc pas surprenant que, dans ces circonstances, toutes les nouvelles demandes pour une grande antiquité dans les Amériques sont accueillies avec un scepticisme bordant le cynisme. La réponse n'est peut-être pas louable, mais elle est compréhensible .

La plupart des archéologues qui donnent cette réponse compréhensible sont nettement moins conciliants que Meltzer. En fait, la réponse de Haag citée plus haut, qui rejette les allégations d'extrême antiquité de la présence humaine dans les Amériques comme irrationnelles, est la norme plutôt que l'exception.

Les plus anciens sites qui ont résisté à un examen minutieux, et dont le témoignage est sans ambiguïté aucune, sont les Clovis et Folsom, tous datables d'après -12.000 AV JC, et donc complètement compatibles avec la dernière migration du Pléistocène. (YH : Mais notons qu'en octobre 2018, des outils du style pré-clovis ont été trouvés au Texas, USA... et ont été datés de -15.500 ans ! Différentes preuves trouvées en Alaska et Canada semblent bien aussi prouver une arrivée bien plus tôt des hommes en Amérique du nord... alors que des datations de -25.000 ans, voir plus, se multiplient au Brésil...)

III. L'anomalie

Parfois, une découverte archéologique semble contester ce point de vue reçu.

Le projet archéologique spécifique qui est au centre de ce travail était situé à Hueyatlaco, Valsequillo, qui est à quelques kilomètres au sud de Puebla, au Mexique. La région était devenue très connue parmi les archéologues en raison des formes animales éteintes variées.

La fouille initiale a débuté en 1962. Au cours de la poursuite du processus de fouille cinq sites ont été découverts et des coupes stratigraphiques séquencées (Irwin-Williams 1967a).

hueyatlaco.jpg

L'excavation finale à Hueyatlaco été conclue en 1973.

Le travail de terrain s'est poursuivi tout au long du processus excavational par les membres de l'équipe, y compris le Dr Cynthia Irwin-Williams et Dr. Virginia Steen-McIntyre. 3

Les Consultants ultérieurs associés au projet étaient Ronald Fryxell, BJ Szabo, et CW Naeser dans la poursuite des efforts visant à résoudre la controverse entourant la datation des preuves accumulées au cours du processus d'excavation à Valsequillo, Mexique ( Malde et Steen-McIntyre, 1981).

Il n'y a pas eu d'irrégularités dans les méthodes de l'équipe, et le site a été surveillé pour éviter toute falsification ou la destruction accidentelle de preuve ( Irwin -Williams 1967a ).

Le chercheur principal de ce projet, Cynthia Irwin-Williams (1978), a caractérisé le site archéologique comme un domaine qui contenait un "site d'abattage" et les activités indicatives du dépeçage et d'activités de camping de l' "Ancien Homme "

Les artefacts découverts ont établi clairement qu'ils sont d'origine non locale, allant d'un rude objet unifacial de percussion pour des lances ( pointes de projectile ) fabriqué par un groupe moins sophistiqué, jusqu'à des bifaces de découpe, des grattoirs et des arêtes de coupe, des outils bien faits d'un caractère avancé.

Dans son article publié en 1978, Irwin-Williams affirme que l'abondance de la faune maintenant disparues dans la région Valsequillo a attiré les premiers chasseurs.

Il y avait des endroits dans la zone appropriée pour le camping et à proximité se trouvent des sites appropriés pour l'abattage des arbres et des sites qui étaient appropriées pour l'abattage des animaux en raison de la proximité des petits ruisseaux.

Irwin-Williams reconnaît que les estimations modernes concernant la présence de l'homme dans cette localité ont une gamme de 11.000 ans à plus de 30.000 ans. La controverse a commencé en 1967, avant que les fouilles aient été réalisées. Malgré les efforts approfondis et la compétence des membres de l'équipe archéologiques à Hueyatlaco, Jose L. Lorenzo, Directeur de la Préhistoire à l'Instituto Nacional de Antropología e Historia, a lancé plusieurs allégations concernant l'intégrité du projet à Hueyatlaco, El Horno, et Tecacaxco ( communément appelé Valsequillo). :

Dans Sciences
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Retour sur de l'ADN Extra-Terrestre dans l'Humain

Par Le 07/11/2013

Retour sur de l'ADN Extra-Terrestre dans l'Humain

 

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Voici une suite à ces articles concernant les possibilités et même affirmations concernant des liens entre l'ADN Humain et une génétique extra-terrestre : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/adn-extra-terrestre-sur-terre-et-dans-l-homme.htmlhttp://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/les-geneticiens-sortent-l-adn-de-la-poubelle.html  +  http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/l-adn-sera-t-il-le-support-de-stockage-ultime-de-l-humanite.html

Des astrophysiciens pensent qu'un message extraterrestre est caché dans l'ADN humain

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Deux scientifiques originaires du Kazakhstan ont révélé qu'un message de nature extraterrestre serait inscrit dans l'ADN humain. Le physicien Vladimir I. Shcherbak, d'une université du Kazakhstan, et l'astrobiologiste Maxim A. Makukov, de l'Astrophysical Fesenkov Institut, avancent qu'un message de nature extraterrestre pourrait être caché dans l'ADN humain. Ces chercheurs affirment donc que chacun pourrait porter en lui une preuve de l’existence tant controversée des extraterrestres.

La théorie de l'évolution de Darwin trouve ses limites :

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