Articles de yvesh

photo-asuka1.jpg

Une ancienne civilisation mégalithique a aussi laissé des traces au Japon

Par Le 19/10/2013

Une ancienne civilisation mégalithique a aussi laissé des traces au Japon

 

photo-asuka1.jpg

 

" De nouvelles photos et vidéo de SAYGO TAKAMORI (membre permanent du LIA), sur les mystérieux mégalithes du Japon. Tout le matériel est filmé dans le parc Asuka. Personnellement pour moi, il était étonnant de savoir que dans ces régions, en plus des pyramides de l'île sous-marine de Yonaguni, il y a d'autres blocs monolithiques. Eh bien, il est le temps de combler les lacunes avec vous.

 

 

Un des buts de ce voyage était la découverte des traces d'une ancienne civilisation très développée dans le Japon contemporain.

Ces objets existent, ils sont concentrés dans la région du Kansai, à 60 km de g.Kioto.v., au lieu-dit Asuka :

ovni-japon-2011-centrale-de-fukushima.jpg

Fukushima : le Japon lance un nouvel appel à l'aide internationale

Par Le 18/10/2013

Démantèlement de la centrale de Fukushima : le Japon lance un nouvel appel à l'aide internationale

ovni-japon-2011-centrale-de-fukushima.jpg

Après avoir été critiquée par son isolement, le Japon s'ouvre enfin à l'aide internationale pour sécuriser une centrale de Fukushima hors de contrôle. Un deuxième appel à contributions va être lancé dans les prochaines semaines.

Tepco et le Japon appellent (enfin) à l'aide. Le gouvernement japonais s'apprête à lancer un deuxième appel à propositions international pour tenter de sécuriser la centrale de Fukushima accidentée. Après un premier appel visant à traiter les problèmes d'eau contaminée, auquel ont répondu de nombreux pays (dont la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne), il s'agit cette fois-ci de faire appel aux acteurs du monde entier pour retirer le combustible fondu de trois réacteurs. "L'enjeu est de trouver des techniques de récupération du combustible fondu autres que celle qui est actuellement envisagée avec une grue dans les réacteurs remplis d'eau", a précisé un responsable gouvernemental à l'AFP.

LE SAVOIR-FAIRE FRANÇAIS EXPLOITÉ ?

Une structure a été créée en août pour piloter le démantèlement de quatre des six réacteurs de la centrale de Fukushima, touchée par un tsunami le 11 mars 2011. L'Irid, c'est son nom, est chargée de mettre en place les moyens techniques nécessaires aux opérations de démantèlement. Jusqu'ici, ce groupe de travail n'était composé que d’institutions et d'entreprises japonaises (17 intervenants au total) mais il s'est engagé à accueillir des acteurs étrangers. La sélection de ces nouveaux partenaires est en cours. Areva et d'autres entreprises françaises pourraient participer aux opérations de démantèlement : le groupe, qui avait fourni en mai 2011 la première unité de décontamination d'eau sur le site de Fukushima, a déclaré à plusieurs reprises disposer de savoir-faire potentiellement utiles.

DE NOMBREUX CANDIDATS

Le démantèlement de la centrale de Fukushima s'annonce long et fastidieux, mais aussi riche d'enseignements pour les acteurs du démantèlement des centrales nucléaires. Raison pour laquelle les groupes internationaux se bousculent pour y participer. (YH : notons que, étant donné l'urgence de la situation, la date limite de l'appel d'offre est au 23 octobre 2013 ! - une date à laquelle peu d'intervenants étrangers sont capables de répondre si rapidement... - en effet, certains réservoirs concernés sont parvenus à leur date limite d'utilisation selon des travailleurs locaux, et il y a une crainte d'affaissement et déversement subit d'eaux très contaminées, surtout si un gros séisme survenait avant les travaux. La catastrophe a déjà été frôlée lors des passages de typhons, il ne faudrait peut-être pas tenter le diable...)

(Source(s): bob toutelaverite / YouTube / usinenouvelle / Par Sylvain Arnulf / Relayé par MetaTV-RDPRS)

Bob vous dit TOUTE LA VERITE sur FUKUSHIMA avec Jean-Pierre Petit :

L'énergie a un prix, celui de nos vie .. êtes vous pret à le payer ? Réécouter en exclusivité l'interview radio de Jean-Pierre Petit, Astrophysicien, ancien chercheur au CNRS, un des pionniers en recherche expérimentale sur la magnétohydrodynamique.

Pour les courageux qui n'ont pas peur de la radio, voici une très longue (3 H 40 !) et très intéressante intervention de Jean-Pierre Petit sur les événements mondiaux actuels, sur la radio Ici et Maintenant (95.2) en août 2013. Ses détracteurs ont beau dire ce qu'ils veulent, il est toujours très instructif et enrichissant d'écouter les avis de Jean-Pierre Petit qui, lui au moins, a prit le temps de s'informer et d'apprendre sur le nucléaire (qui n'est pas sa spécialité) et son matériau physique avant d'affirmer quoi que ce soit. Tous ceux qui suivent de prêt ou de loin ce grand ingénieur français trop méconnu savent très bien qu'il n'est pas homme à surgir au moindre incident mais bien un homme de réflexion qui étudie les choses avant d'affirmer des résultats - c'est un scientifique, et c'est ce qu'il a fait toute sa vie. Une personnalité à écouter donc et qui vous amène à la réflexion et à envisager éventuellement des recoins de la géopolitique que vous n'imaginiez pas... :

http://icietmaintenant.com/

" Un an et demi après la catastrophe nucléaire de Fukushima, plus de 260 000 enfants résident encore dans des zones fortement contaminées.

Bien que les parents de la ville de Fukushima s'efforcent de protéger leurs enfants du mieux qu’ils peuvent, notamment via le port de masques ou la consommation de produits alimentaires contrôlés, leurs mesures de protection ne suffisent pas pour éviter l'exposition des enfants aux radiations. Nous exigeons du gouvernement, dans le cadre des décisions politiques de protection, de réaliser et faciliter l'évacuation collective des enfants afin de leur permettre de vivre dans un environnement sain et sécuritaire.

Le 11 Septembre 2012, le premier cas de cancer de la thyroïde sur un enfant a été découvert après avoir examinés 38.000 thyroïdes d’enfants de Fukushima.

Normalement, le risque d'avoir un cancer de la thyroïde à cet âge est de l’ordre d’un cas pour 1 million d'enfants (Syunichi Yamashita, 2009, P 536 L1 ~ 2).
De plus, cette enquête récente a permis de révéler que 43% des 42.000 enfants examinés ont une croissance thyroïdienne anormale. Ce chiffre est alarmant en comparaison aux études menées par Syunichi Yamashita (le conseiller en gestion des risques de rayonnement de Fukushima) avec 0,8% à Nagasaki en 2000, et 0,5% pour Tchernobyl cinq à dix ans après la catastrophe nucléaire. Il est clair que quelque chose d'anormal est en train de se produire dans le corps des enfants de Fukushima.

Si ces anomalies observées continuent sans solution, Fukushima va devenir un autre cas après la Biélorussie et l'Ukraine, où à peine 20% des enfants sont en bonne santé. Il n’est pas là question de mesures politiques, mais bien de droits humains fondamentaux.

Ces enfants en danger doivent-ils être épargnés où sacrifiés ? la question est posée.

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Evacuation_collective_des_enfants_de_FUKUSHIMA/

Cette pétition est arrivée à son terme et  a été transmise sans résultat, des familles ont porté plainte pour demander l'évacuation de certains enfants, refusé par la justice :

http://leblogdejeudi.fr/14-enfants-de-fukushima-demandent-leur-evacuation-la-haute-cour-de-sendai-refuse/

Dernières infos très inquiétantes : du strontium aurait atteint la nappe phréatique : http://lesmoutonsenrages.fr/2013/10/18/niveau-de-radioactivite-multiplie-par-6500-en-24-heures-a-fukushima/

Yves Herbo-SFH-10-2013

fragment-of-chelyabinsk-meteorite2.jpg

Météorite de Tcheliabinsk, 5 fragments repêchés

Par Le 18/10/2013

Météorite de Tcheliabinsk, 5 fragments repêchés, en route pour un énorme morceau englouti sous la vase - MAJ 3

fragment-of-chelyabinsk-meteorite2.jpg

Ekaterinbourg le 26 Septembre 2013 (RIA Novosti) - Des plongeurs ont récupéré d'un lac de montagne en Oural cinq roches considérées comme des fragments de la météorite qui avait explosé en Février près de la ville russe de Tcheliabinsk, a déclaré jeudi un ministère de l'environnement local.

" Les fragments, allant de 10 à 30 centimètres de diamètre, seront désormais remis à des scientifiques pour un examen approfondi," a déclaré le Ministère de la Sécurité de l'Environnement et Radiations de la Région de Tcheliabinsk dans un communiqué en ligne. (Chelyabinsk Region’s Radiation and Environmental Safety Ministry).

fragment-of-chelyabinsk-meteorite.jpg

La totalité de la météorite est estimée avoir pesé 10.000 tonnes. Des plongeurs ont travaillé pour repêcher un gros morceau - estimé peser plusieurs centaines de kilos - enseveli sous une couche de huit pieds (2,5 mètres) de vase au fond du lac Chebarkul.

Actuellement, le limon est pompé sur le lit du lac pour libérer cette pièce et peut-être en trouver d'autres. La responsable du ministère de l'environnement, Alexander Galichin, a dit qu'il croit que la grande partie sera récupérée au plus tard le 4 Octobre 2013.

La météorite a explosé le 15 Février 2013, laissant environ 1.500 personnes blessées, principalement en raison de verre brisé par l'onde de choc. Les scientifiques ont déclaré que la roche spatiale était une chondrite typique, une pierre météorite non métallique. (YH : hum ! autre version : " Selon les premières analyses, cette météorite est du type chondrite ordinaire et contient entre 10 et 30 % de fer), le fer étant bien du métal... il faut être plus précis dans les termes...)

Source : http://en.ria.ru/science/20130926/183754123/Probable-Fragments-of-Chelyabinsk-Meteorite-Lifted-From-Lake.html

Pour plusieurs témoins de l'évènement, appuyés par des preuves matérialisées par des photos ou vidéos, la météorite de février 2013 cache une autre réalité derrière elle : l'intervention d'ovni (ou d'armes) sur cette météorite et sa destruction (donc volontaire) au-dessus d'une ville russe très peuplée... ces affirmations amenant évidemment de multiples questions de motivations éventuelles et autres. Cette météorite a éxplosée a une hauteur estimée de 20 kilomètres d’altitude. Le phénomène a libéré une énergie estimée par le JPL à 440 kilotonnes de TNT (environ 30 fois la puissance de la bombe de Hiroshima, ou environ 30 fois moins que l'événement de la Toungouska). Sa vitesse a été estimée à 20 km/s. Son angle d'entrée dans l'atmosphère était proche de l’horizontale (environ 20°) et il a traversé celle-ci d’est en ouest durant 32,5 secondes en parcourant plusieurs milliers de kilomètres avant d'exploser subitement.

chelyabinsk-ufohitmeteor.jpg

chelyabinsk-ufohitmeteor1.jpgchelyabinsk-ufohitmeteor2.jpg

" Au début, nous pensions également que la météorite Chelyabinsk était juste une météorite ordinaire, un corps cosmique », a déclaré Alexander Komanev, coordinateur de la communauté ufologique russe d'Ekaterinbourg.

Mais dans au moins trois films sur la "roche de l'espace", vous pouvez voir comment un objet rattrape la météorite», a-t-il dit. Cet objet minuscule de forme oblongue vole vers elle - et la météorite explose et tombe.

Il a souligné : « Un tel nombre de vidéos, filmées à partir de différents angles, nous amène à croire que quelque chose a fait exploser la météorite ... »

Il a affirmé que dans les semaines précédant la météorite, il y a eu une recrudescence des observations d'OVNI dans l'Oural, suivie par plus rien du tout
depuis l'incident... "

chelyabinsk-ufohitmeteor3.jpg

YH : ma question personnelle, mais je n'ai pas encore trouvé de données sur ce sujet, bien qu'elles doivent exister : où la méréorite se serait crachée (intacte donc) si elle n'avait pas explosé ou été détruite (selon les versions) ? Voici une idée de sa trajectoire (est-ouest donc, à l'inverse de la plupart des corps tombant sur la Terre) :

trajectory-of-chelyabinsk-meteoroid-en.png

MAJ 07-10-2013 : Bon, j'attendais d'avoir un peu des nouvelles de ce repêchage et d'analyses de la météorite en question, mais je ne m'attendais évidemment pas à tomber (vraiment par hasard) sur cet article tout en russe en cherchant des données russes sur la comète Ision... comme quoi... Attention, il est bien sûr nécessaire de prendre cet article à travers un premier filtre modérateur penchant plus vers de la fiction et de la récupération religieuse, et une idée de scénario comme une autre, mais sans plus, surtout sans déclarations officielles sur les analyses ! Mais ma curiosité ayant été éveillée par ce hasard, vous m'excuserez pour les probables erreurs de traduction du grec vers le français... (et oui, on cherche des news russes et on tombe sur des news grecques parfois - les miracles des moteurs de recherche !). La création d'une nouvelle secte en direct, au premier abord... :

medaillegraveecommemor.jpg

La médaille de commémoration gravée pour l'événement, avec les coordonnées indiquées - © Φωτογραφία

" Le météore de Chelyabinsk contient le message de Dieu. "

Plus de 100 kilos de pièces de la météorite ont été remontées par les plongeurs du fond du lac Tsemparkoul dans la région de Chelyabinsk, en Février de cette année, a chuté ce voyageur de l'espace. L'âge du corps spatial a été spécifiquement estimé à 4,5 milliards d'années.

Mais ce n'est pas seulement les scientifiques qui s'intéressent à la «biographie» de la météorite. Certaines personnes sont sûres qu'elle contient le message de Dieu à l'humanité moderne.
Ce qui s'est passé le 15 Février 2013 sur Chelyabinsk n'était pas un incident de hasard. Il y a dix ans, près de Chelyabinsk, les archéologues ont découvert la plus ancienne colonie de Arkaim. Le Seigneur vient d'envoyer ici délibérément un « dossier d'information » de mise à jour, que les gens attendaient depuis de nombreux siècles, pour s'assurer la fidélité du chef de la nouvelle " Eglise de la météorite de Chelyabinsk " Andrei Braves (Αντρέι Μπρέιβα) :

fragment-of-chelyabinsk-meteorite3.jpg

© Φωτογραφία: Μιλένα Φάουστοβα / «Η Φωνή της Ρωσίας»

" Le monde moderne a beaucoup changé et a besoin d'une réforme. La connaissance spirituelle qui existait précédemment a été épuisée. Dans la météorite est la nouvelle connaissance scientifique cryptée et un ensemble de normes éthiques et juridiques, ce qui permettra aux gens de mieux vivre. La chose principale est que, désormais, la connaissance spirituelle et scientifique doit être uniforme.

Selon Andrei Braves, un mois avant l'explosion sur Chelyabinsk et la chute de la météorite au lac Tsemparkoul, lui et quelques autres personnes sentaient l'approche de l'expression divine :

Toute ma vie je me préparais pour cela, je travaillais avec des activités spirituelles et pour avoir des capacités psychiques. Dans le monde entier, il y a 12 personnes qui peuvent comprendre, déchiffrer et expliquer les données contenues dans la météorite. Je suis l'un d'entre eux. Avant que tombe sur terre le météore, j'étais malade depuis longtemps. Mais lorsque la météorite est tombée, j'ai commençé à me sentir beaucoup mieux. Puis j'ai réalisé que ma quête spirituelle était terminée et que j'avais trouvé ce que je cherchais.

Actuellement, le nombre des partisans de l '"Eglise de la météorite Chelyabinsk " ne sont pas plus de deux cents personnes. Mais bientôt, ils avaient l'intention de construire un temple, continue Andres. Notre principale exigence envers les autorités est la récupération minutieuse de la météorite et son transport entre les mains de notre «église». Nous voulons construire un temple pour sa garde. L'église doit incarner le temps d'arrêt de la chute d'une météorite sur la Terre.

Les travaux sur la levée des fragments de la météorite du lac Tsemparkoul ont lieu depuis le 10 Septembre 2013. Nous supposons qu'elle y a laissé tomber le plus gros morceau, pesant cinq cents kilos. Andrei Braves surveille attentivement l'entreprise. Toujours avec quelques grains de poussière de la météorite dans la poche, et lorsque des plongeurs ont soulevé quelques petits fragments, Andrei se précipita au toucher.

Les dispositifs montrent constamment qu'il y a quelques bosses à l'endroit où renflouer le météore. En outre, l'extraction d'un grand fragment du visiteur céleste est compliquée par la présence d'une grande couche de boue que les plongeurs tenteront de pénétrer d'ici un mois. "

greek.ruvr.ru - via Giannis Ragkousis

MAJ 13-10-2013 : " La météorite qui est tombée en février dernier dans la région russe de Tcheliabinsk est aussi vieille que le Système solaire ", a annoncé vendredi l'académicien Mikhaïl Marov, de l'Institut de géochimie et de chimie analytique Vernadski de Moscou.

meteoritecoupe.jpgUne coupe de 40 microns d'épaisseur de la météorite en lumière polarisée

" La météorite de Tcheliabinsk est âgée de 4,56 milliards d'années, elle a presque le même âge que le Système solaire. Cela signifie que nous avons entre nos mains un fragment de la "matière de création"," a déclaré M.Marov lors d'une conférence à l'Institut russe des études spatiales. Les scientifiques ont déterminé l'âge de la météorite au moyen d'une analyse isotopique. Ces études ont permis aux chercheurs de mieux comprendre l'histoire et l'évolution du Système solaire, selon M.Marov.

La masse initiale de la météorite de Tcheliabinsk était de 10.000 tonnes pour une taille de 17 mètres. La météorite s'est désintégrée le 15 février 2013 au-dessus de l'Oural méridional et du nord du Kazakhstan. Selon les chercheurs, il s'agit d'une chondrite ordinaire (une météorite pierreuse) qui s'est détachée d'un astéroïde. Les chondrites sont considérées comme les premiers éléments à partir desquels sont formées les planètes.

L'explosion de la météorite a fait plus de 1.500 blessés et a produit des dégâts dans les régions russes de Tioumen, de Kourgan, d'Ekaterinbourg et de Tcheliabinsk. D'après la chaîne de télévision BBC, la puissance de l'explosion a atteint 460 kilotonnes d'équivalent TNT, les ondes de choc dégagées par la chute de la météorite ont fait deux fois le tour de la Terre. La météorite s'est désintégrée en plusieurs fragments, dont un est tombé dans le lac de Tchebarkoul, laissant dans la glace un trou de près de 8 m de diamètre. En septembre, cinq fragments de la météorite ont été remontés du fond du lac de Tchebarkoul. " Source : RIA Novosti

MAJ 18-10-2013 : C'est enfin le 16 octobre 2013 que les plongeurs ont réussi à dégager et remonter le plus gros fragment repéré sous la vase, et pas qu'un petit morceau : sa masse a été estimée à 570 kilos et c'est le plus gros fragment trouvé à ce jour. Le bloc rocheux s'est cassé en trois au moment de sa pesée. Il n'empêche qu'il fait partie des 10 plus gros fragments de chrondite rocheuse trouvés à ce jour dans le monde. Notons que les chrondites rocheuses sont assez fragiles en structure, ce qui pourrait expliquer son explosion et désintégration en assez haute altitude (heureusement d'ailleurs).

meteoritegrosfragment1.jpg

12 autres fragments ont été remontés de la zone concernée, d'une masse de quelques grammes à 11 kilogrammes. Ces échantillons vont être récupéré et analysés par les spécialistes comme tous les autres. En remerciement de l'aide fournie par les scientifiques français qui ont analysé les premiers fragments, le Muséum National d'Histoire Naturelle à Paris s'est vu offrir plusieurs fragments récupérés. La totalité des fragments récupérés en huit mois de campagne et recherches  monte tout de même à plus d'une tonne.

meteoritegrosfragment2.jpg

Les premières analyses confirment qu'il s'agit bien d'une chrondite rocheuse, le type de rocher assez commun scientifiquement, et qui date des débuts du système solaire. Par contre, il proviendrait probablement d'un astéroïde qui a dû être très choqué et chauffé, ce qui le rend moins intéressant pour la science. Ce type de météorite tomberait en moyenne une fois par siècle selon les spécialistes et ce serait la première fois que de tels dégâts seraient enregistrés officiellement à leur sujet.

meteoritegrosfragment.jpg

Yves Herbo Traductions-SFH-09 et 10-2013

Dans Sciences
energiehumaine-mini.jpg

L'énergie Vitale, un début de preuve ?

Par Le 17/10/2013

L'énergie Vitale, un début de preuve ?

energiehumaine-mini.jpg

Pour faire suite à cette (petite) série d'articles consacrés au sujet (http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/experience-de-mort-imminente-des-experts-exposent-une-nouvelle-theorie.html + http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/physique-quantique-coma-et-experiences-de-mort-imminente.html - http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/matiere-energie-information-et-la-physique-des-civilisations-extraterrestres-1.html  -  http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/du-nouveau-sur-l-experience-de-mort-imminente.html - http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/deux-scientifiques-disent-prouver-l-existence-de-l-ame-humaine-quantique.html - http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/un-transistor-biologique-pour-controler-les-cellules-vivantes.html), en particulier les deux derniers, voici un développement apporté par le docteur Konstantin Korotkov :

L'énergie vitale, un début de preuve ?

Cette vidéo de 50 minutes 16 fait partie d'une série de documentaires intitulée « le pouvoir de l'esprit ». À la morgue de Saint-Pétersbourg, le docteur Konstantin Korotkov a fait une découverte étonnante. Il existerait une énergie mystérieuse qui émanerait du corps humain et cela même après sa mort.

Il aurait réussi à prouver ce résultat en utilisant un procédé scientifique découvert en 1939 par un technicien russe nommé Semyon Kirlian. Ce procédé, la photographie de Kirlian, consiste à prendre une photographie sur une plaque électronique qui émet un champ électrique à haute fréquence.

Ici, le docteur Korotkov place les doigts d'une main d'un cadavre sur une plaque électronique, sur laquelle a été placée une feuille de papier photographique. Il fait ensuite passé du courant électrique et cette interaction parvient à créer une image sur le papier.

De la main de chaque cadavre il prend une photographie par heure pendant une semaine après la mort clinique du sujet. Ainsi, il a obtenu des centaines de clichés qu'il a ensuite stocké dans son ordinateur afin de pouvoir les analyser ultérieurement et s'en servir de preuves.

Grâce à l'analyse de ces clichés, le docteur Korotkov est capable de définir, sans autopsie préalable ni informations sur le patient, la manière dont celui-ci est mort.

Il reconnait une mort naturelle, par une perte de luminosité régulière et équilibrée pendant 36 heures. Il a remarqué qu'une mort violente retarde la désintégration d'énergie avec un changement rapide autour de 72 heures et qu'un suicide provoque une perte d'énergie prolongée qui ne se termine qu'une semaine après la mort.

En approfondissant ses recherches avec l'autopsie de certains sujets, il s'est également rendu compte que le retrait des organes internes par le médecin légiste avait une influence sur les images de Kirlian. Par exemple, il avait remarqué une excroissance lumineuse sur les photographies de Kirlian d'une personne morte d'un empoisonnement du foie. À son grand étonnement, lorsqu'il a ensuite retiré le foie de ce patient et prit une nouvelle photographie, il a pu apercevoir que l'excroissance avait laissé place à un trou dans l'énergie.

Ses découvertes confortent donc l'idée selon laquelle les photographies de Kirlian sont le reflet de quelque chose de bien réel et prouveraient l'existence d'une énergie qui semblerait ne pas mourir en même temps que le corps.

Par le passé et même encore de nos jours, de nombreuses personnes ont affirmés pouvoir manipuler une énergie qui semblerait similaire à celle décrite par le docteur Korotkov.

C'est le cas aujourd'hui encore, d'un groupe de guérisseurs anglais qui sont convaincus de pouvoir mener une sorte de combat électrique avec le corps humain en utilisant leurs mains comme des senseurs relevant des informations sur les champs d'énergie qui entourent leurs patients.

Il y a 5000 ans, des érudits chinois décrivirent également une mystérieuse force vitale qui selon eux circulerait dans chaque être vivant. Ils la nommèrent le chi. Eux aussi prétendirent et leurs disciples prétendent encore, pouvoir « travailler » cette force en utilisant une forme de relaxation appelé qi gong.

Cette pratique consiste à inhaler et expirer lentement en se concentrant sur le point vital qui est situé au centre du corps et en effectuant une série de mouvements fluides très stylisés. Certains maîtres parviendraient même à projeter cette énergie bien au-delà des limites du corps.

C'est la pratique de cet art ancestral qui aurait donné naissance à l'acuponcture que nous connaissons aujourd'hui. Vous l'ignorez peut-être mais le travail de l'acuponcteur est de vérifier l'équilibre de l'énergie chi de son patient. Il y parvient en ayant préalablement pris connaissance de son dossier médical, puis en en palpant le pouls, en examinant l'abdomen, la langue et plusieurs autres parties du corps. C'est ainsi qu'il parvient à être informé sur le corps de son patient dans son intégralité et sur son flux d'énergie chi. Il ne traitera ce dernier que s'il trouve une erreur dans son flux d'énergie et c'est l'endroit où il trouvera cette erreur qui lui indiquera où placer les aiguilles. Traitant ainsi le corps dans sa globalité plutôt qu'un symptôme en particulier. L'un des points forts de l'acuponcture est qu'elle peut traiter une maladie générale sans avoir besoin d'un diagnostic spécifique.

C'est sur la base de cette approche de la maladie, que certains docteurs occidentaux ont commencé à travailler, tel le docteur Julian Jessel Kenyon qui en Angleterre, utilise l'image de Kirlian pour l'aider à poser son diagnostic. Il lui suffit de trois minutes pour relever une empreinte énergique, la visionner et la stocker pour suivre l'évolution du traitement de son patient. Pour lui chaque zone de la photographie de Kirlian correspond à un organe particulier. Ces photographies lui permettent donc de connaître l'organe responsable du problème et même de savoir si le traitement pris par le patient est le plus approprié. Grâce à cette méthode, il affirme avoir obtenu beaucoup plus de résultat clinique en faisant beaucoup moins de mal au patient et affirme qu'elle a beaucoup à apporter à la médecine conventionnelle.

Malgré toutes ces preuves, l'idée d'un système d'énergie invisible reste un concept que la plupart des scientifiques occidentaux ont du mal à accepter. Beaucoup de temps et d'autres preuves seront probablement nécessaires pour parvenir à faire évoluer les mentalités.

http://www.mystere-tv.com/l-energie-vitale-un-debut-de-preuve-v1515.html

energiehumaine-mini.jpgUn scientifique russe photographie l’âme se détachant du corps !

Pour ceux qui s’intéressent à la vie après la mort, ou à une existence spirituelle après la mort, j’ai trouvé cette information qui va très certainement vous intéresser.

En effet, le moment de désincarnation astrale où l’esprit quitte le corps aurait été capturé par le scientifique russe Konstantin Korotkov, qui a photographié une personne au moment de sa mort avec une caméra bioélectrographique.

Eben Alexander: un neuro-chirurgien parle de vie après la mort

energiehumaine.jpgL’image prise en utilisant la méthode Gaz Discharge Vizualisation ou GDV, une technique avancée de photographie Kirlian montre en bleu la force de vie de la personne qui quitte le corps progressivement.

Selon Korotkov, le nombril et la tête sont les parties qui perdent d’abord leur force de vie (ce qui serait l’âme) et l’aine et le cœur sont les derniers endroits où l’esprit qui le corps avant de surfer vers la fantasmagorie de l’infini.

Dans d’autres cas, Korotkov a noté que «l’âme» de personnes qui souffrent d’une mort violente et inattendue manifestent habituellement un état de confusion des paramètres de puissance et retourne dans le corps pedant les jours suivant la mort. Cela pourrait être dû à un surplus d’énergie inutilisé.

Konstantin Korotkov : Docteur en sciences techniques. Directeur de l’Institut de recherche de la culture physique de Saint-Pétersbourg. Professeur. Auteur de 7 monographies, 17 brevets, plus de 200 articles et plusieurs ouvrages dont Champs d’énergie humaine et Principes de l’analyse GDV.

 

L'énergie Vitale :

YH : j'ajouterai que les progrès scientifiques et techniques en matière de Robotique et d'Intelligence Artificielle alliés aux nouveaux matériaux et aux expériences quantiques vont très probablement également ouvrir des portes sur la propre conscience humaine et ses réalités physiques... après tout, la conscience existe bien... elle est donc dans notre univers et elle est physique, et comporte donc obligatoirement des données scientifiques qui seront découvertes un jour par notre physique ou une autre...

Yves Herbo-SFH-10-2013

Dans OVNI/UFO
ufo001.jpg

OVNIs : Historique minimal

Par Le 17/10/2013

OVNIs : Historique minimal

 

ufo001.jpg

 

Cet article porte le titre de "Historique Minimal" car cet extrait pris sur le site Astrosurf " Le Défi des OVNI " © LOMBRY, 2000 est un résumé assez objectif et à connaître sur l'historique réel de l'existence du phénomène (que beaucoup de contemporains tentent de réserver à leur seule époque ou générations) sur la durée, et en tout cas bien plus tôt que ce qu'on entend encore et toujours par erreur (non, ce n'est pas en 1947 que la 1ère soucoupe volante a été vue et non, ce n'est même pas la bonne date du terme soucoupe volante...c'est le 25 janvier 1878 : voir ci-dessous). Minimal car c'est le minimal que devrait en dire au moins tous les spécialistes honnêtes ou connaissant le sujet, ou tentant de le connaître. Comme tous les sujets liés aux services spéciaux, aux armées et aux gouvernements, aux consortium de hautes-technologies et fabricants associés, c'est un sujet compliqué et où il faut tenter en permanence de voir les diverses possibilités (multiples selon les cas) et implications, exactement comme si vous deviez suivre un détective habitué aux méandres de la surveillance et du renseignement et du contre-renseignement, voir les diversions pour les cas trop explicites, les vrais-faux affichés et le secret absolu cernés par le mensonge mêlé de vérité.

Sinon, voici un historique beaucoup plus détaillé pour les 16 et 17ème siècles, qui ne correspond pas à un résumé plus facile à retenir donc mais à un développement : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-dans-l-histoire-les-16-et-17ieme-siecles.html

 

ufo000.jpg

" Historique 6

" Les OVNI font partie du décor de l'humanité depuis la préhistoire et l'apparition de l'art pariétal. Mais suffit-il d'interpréter une peinture rupestre ou une statue en fonction de ses émotions pour affirmer qu'il s'agit de la représentation d'êtres extraterrestres ? Bien sûr que non. Et pourtant. Les ufologues idéalistes voient par exemple dans les fameuses peintures des grottes du Sahara ou de Valcamonica en Italie du nord, des figures humaines portant des casques hermétiques hérissés d'antennes. Pour le paléo ethnologue Jean-Loïc Lequellec 7 il s'agirait plutôt de la symbolisation d'un masque "calebasse". Ailleurs, dans les grottes d'Altamira ou en Ardèche les hommes préhistoriques ont dessiné des objets possédant une sorte de "train d'atterrissage". Lequellec ou Anati y voit des symboles initiatiques.

 

sw7.jpg

Un recensement de gravures préhistoriques dans des grottes - symboles ou simples témoignages ?

 

Scientifiquement parlant, de nombreux témoignages ont été recueillis depuis l'Antiquité mais ils ne reposent sur aucune donnée fiable. Les comptes-rendus sont allégoriques, fragmentaires et manquent souvent de crédibilité. Tous les auteurs citent toutefois l'observation d'objets brillants en vol ou sur le sol. Citons les "chars volants" et les "dragons de feu" de la Chine impériale, les "buissons ardents" du Proche-Orient ou le projectile "flamboyant, brûlant d'un feu sans fumée" dans le Drona Parva indien. Plus récemment, nous pouvons lire les descriptions de "chérubins s'élevant de terre, accompagnés de roues" chez le prophète Ezéchiel 8 (-593 ACN) ou la poursuite de l'armée d'Alexandre le Grand (-329 ACN) par deux objets volants. Tite-Live, Pline l'Ancien ou Cicéron rapportent des manifestations d'OVNI tout aussi énigmatiques. D'autres soi-disant preuves sont reproduites sur des fresques médiévales ou de la Renaissance. On y voit des objets dans le ciel, renfermant quelquefois une silhouette. Enfin de nombreux "experts" ont reconnus des "extraterrestres" dans des statuettes japonaises, de l'île de Pâques, du Pérou, d'Egypte ou d'Australie. Tous ces indices n'ont encore une fois qu'une valeur anecdotique et chacun sait qu'une oeuvre d'art, comme un texte sacré, peuvent être interprétés par chacun de plusieurs façons.

Nous reviendrons sur ces thèmes et leurs interprétations en temps utile, mais il déjà aisé de comprendre que beaucoup de ces phénomènes s'expliquent aujourd'hui de façon naturelle. Nous pouvons toutefois citer quelques événements historiques qui ont marqué la mémoire des hommes, au point de figurer dans les comptes-rendus scientifiques.

En 1561 par exemple les habitants de Nuremberg observèrent des objets cylindriques et des sphères en évolution au-dessus de leur ville tandis que le même événement se reproduisit à Bâle en 1566.

  • Le 20 mai 1646 au-dessus de Londresd’étranges signes sont apparus dans le ciel et des sons indésirables ”. L’événement fut remarqué par “ divers civils honnêtes, sobres et de bon crédit ” écrivit T. Forcet cette année là. Les témoins ont vu des hommes dans le ciel faisant des efforts, s’acharnant et tirant ensembles, l’un d’eux tenant un glaive. Plus tard “ entre Newmarket et Thetford ont vit un pilier de nuages descendre sur la terre, la garde d’épée dirigée vers le bas ”. Le phénomène dura environ une heure et demi.
  • De 1762 à 1870 de nombreuses observations ont été consignées. Quelques unes décrivent des lumières mystérieuses dans le ciel ou des objets arrondis observés de jour. Il est important de relater ces observations car à cette époque il n’existait pas de télégraphe, ni de téléphone ou de radio pour rapidement propager ces nouvelles.
  • De 1870 au tournant du siècle, une série de notifications font état de la présence d’objets en vol. En Angleterre, le Times rapporta l’observation d’une forme elliptique suivie d’une sorte de queue qui s’étendait sur quelque 30” d’arc et qui traversa le limbe de la Lune. La même année l'astronome français Trouvelot de l'Observatoire de Paris observa dans le ciel des objets qui ressemblaient à ceux de Bâle et de Nuremberg et qui " se déplaçaient comme un disque tombant dans l'eau ". Le 1er août 1871, un grand objet circulaire fut observé au-dessus de Marcinelles, en France. Il se déplaçait lentement dans le ciel, apparemment à haute altitude et fut visible environ 15 minutes.
  • C’est le 25 janvier 1878 que pour la première fois on compara un OVNI avec une soucoupe volante. John Martin, fermier habitant près de Denison, Texas, rapporta dans le Daily News avoir observé le mardi matin un objet sombre dans le ciel qui se rapprochait de lui : “ Sa forme particulière et sa vitesse d’approche ont attiré mon attention. L’objet est passé presque au-dessus de moi à une altitude respectable et avait la dimension d’une grande soucoupe. Il ressemblait à un ballon. Il est ensuite parti si rapidement que je l’ai vite perdu de vue dans le ciel ”.
  • Le 22 mars 1880, plusieurs objets brillamment lumineux furent observés à Kattenau en Allemagne. Observé juste avant le lever du Soleil, ils ont été décrits comme venant de l’horizon et se déplaçant d’est en ouest. Cette observation a été publiée dans la magazine Nature 9.
  • En 1885 le magazine français L’Astronomie publia la première photographie d’un OVNI. Elle avait été prise le 12 août 1883 à l’Observatoire de Zacatecas au Mexique par Jose Bonnila. Alors qu’il observait la surface solaire au télescope, il vit plus de 300 objets traverser le disque du Soleil. Equipé de plaques photographiques humides il prit plusieurs photographies du phénomène au 1/100e de seconde. Malgré les bruits les plus divers, il semblerait toutefois que Bonnila ait observé une formation d’oies sauvages. La même année, M. Mavrogordato observa en Turquie de curieux objets évoluant à basse altitude. L'un d'eux ressemblait à un disque dont la taille apparente valait 4 à 5 fois celle de la Lune.

Lire la suite ci-dessous :

actuhp-elnino2.jpg

L'Afrique Australe se réchauffe plus vite qu'ailleurs

Par Le 16/10/2013

L'Afrique Australe se réchauffe plus vite qu'ailleurs

actuhp-elnino2.jpg

Une nouvelle étude parue dans Nature Geoscience affirme que le trou d'ozone de l'Antarctique amplifie considérablement les modifications climatiques en Patagonie et en Australie, mais aussi dans le sud de l’Afrique. Le principal responsable de l'apparition du trou d'ozone dans l'Antarctique (mais des mesures prouvent qu'il en existe un aussi, plus discret, sur l'Arctique) a été identifié comme étant les émissions de CFC par l'être humain.

On nous affirme aussi que ces émissions sont maintenant contrôlées et interdites et que cet énorme trou qui perturbe toute la circulation climatique de l'hémisphère sud (et mondial) devrait retourner à des conditions de 1980 entre 2050 et 2060. Mais si on lit attentivement le dernier rapport de suivi sur le trou d'ozone et les émissions de CFC, on voit aussi que de nombreuses dérogations, exceptions ont été aménagées, que tout le monde n'a pas encore commencé vraiment certaines mesures et des dates de 2015, 2036 sont encore citées pour des applications concrètes de ces décisions qui datent des années 1990... on sait aussi que l'influence des banques a fait que le droit de polluer soit possible, en payant des amendes ou même en vendant à d'autres son pourcentage de droit à polluer (et oui, quand le bénéfice l'emporte sur les amendes et les taxes, tout se revend...y compris la conscience...).

secheresse-afrique.jpg

Ces émissions de CFC sont donc interdites en majorité (sauf certaines dérives chimiques qui ont le droit d'exister encore des dizaines d'années, voir le rapport) depuis 1995 et l'organisme contrôleur a affirmé qu'en 2009, 98% des substances contrôlées (mais elles ne le sont pas toutes...) avaient été éliminées. Et, bien que le record d’extension du trou d'ozone ne date que de 2005 (le plus haut jamais enregistré, voir le rapport), les scientifiques sont optimistes et misent sur l'inversion prochaine du phénomène, jusqu'à une stabilisation à son état d'avant les années 1980... mais pour l'instant, il semble bien que les effets perdurent toujours sans s'éliminer, on constate juste une stabilisation et il ne semble pas que la production naturelle d'ozone soit prête à prendre le relais de façon visible pour l'instant... car nous sommes bien d'accord : le trou doit bien être comblé par de l'ozone, celui qui a été détruit (et l'est toujours en partie donc) par les CFC...

horn-of-africa-famine.jpg

En attendant donc, les conditions climatiques (accompagnées par les émissions en constante augmentation des déchets des énergies fossiles dans l'atmosphère) se détériorent encore plus vite aux abords de ce (ces ? - une zone de la Sibérie subit le même sort) trous d'ozone et le climat se modifie réellement.

Des habitants de Sibérie commencent déjà à regretter la disparition de leur toundra :

http://www.parismatch.com/Actu/Environnement-et-sciences/Siberie-changement-climatique-rechauffement-144413

http://www.actualites-news-environnement.com/30098-fonte-rechauffement-climatique.html

Rapport 2012  :  presentation-sao-reglement1005-2009.pdf presentation-sao-reglement1005-2009.pdf

Autres données sur la désertification de l'Afrique Australe : texte-integral-desertification.pdf texte-integral-desertification.pdf

wmo1006fr.pdf wmo1006fr.pdf

presentation-sao-reglement1005-2009-moyen.jpg

Yves Herbo

L’Afrique australe se réchauffe : le trou de l’ozone en cause

afrique-kruger.jpg

En été austral, le parc national Kruger connaît, depuis le début des années 1990, une augmentation abrupte et intense de la température de l'air. © Valérie Hukalo, Flickr, cc by nc sa 2.0

L’appauvrissement de la couche d’ozone modifie le climat austral, en Patagonie et en Australie, mais aussi dans le sud de l’Afrique. La partie australe de ce continent se réchauffe de façon abrupte et intense au démarrage de l’été. Le trou d’ozone amplifiant le centre d’action dépressionnaire de l’Angola, cela apporterait humidité et chaleur.

Dans le sud de l’Afrique, la température moyenne de l’air augmente plus rapidement que dans les autres régions du monde. Le principal facteur mis en cause est l’émission intensive de gaz à effet de serre, mais l’affaire n’est pas aussi linéaire. Si l’on regarde de plus près les variations de la température, il apparaît que le réchauffement atmosphérique connaît un pic annuel. Durant l’été austral, le thermomètre grimpe de plus belle, et ce depuis le début des années 1990. L’appauvrissement de la couche d’ozone en Antarctique en serait le principal coupable, d’après une nouvelle étude parue dans Nature Geoscience.

Plusieurs études ont déjà suggéré que le trou de la couche d’ozone dans l’hémisphère sud était le principal facteur de changement de la circulation atmosphérique dans la troposphère. Au même titre que le climat européen pulse au rythme de la NAO, la variabilité du climat austral est gouvernée par le Southern Annular Mode (SAM). Ce mode d’oscillation caractérise les variations des centres d’action atmosphériques entre les moyennes et les hautes latitudes. Dans sa phase positive, le SAM est associé à de plus hautes pressions que la normale aux moyennes latitudes, et de plus basses pressions aux hautes latitudes (55° S à 70° S).

manatsa-images.jpgDifférence entre les centres d'action atmosphériques avant (figure de gauche) et après (figure de droite) formation du trou de l'ozone. © Desmond Manatsa

Il y a aujourd’hui un consensus autour de l’idée que l’appauvrissement de la couche d’ozone amplifie la phase positive du SAM. En été, l’Afrique australe connaît un changement de température rapide et abrupte. Durant le printemps austral, le trou de la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique est maximal, et provoque un refroidissement de la stratosphère (couche atmosphérique située au-dessus de la troposphère). Ce refroidissement n’est pas anodin, puisque les variations thermiques engendrent des changements dans les vents, qui déplacent les centres d’action, et modifient in fine le climat régional.

SAM amplifie la dépression de l’Angola

En conditions moyennes, il existe un puissant courant-jet autour de l’Antarctique. Il s’agit d’un vent d’ouest étroitement lié à la présence d’anticyclones subtropicaux, et de dépressions polaires. Durant le printemps austral, l’appauvrissement de la couche d’ozone est à son maximum et aurait pour effet de rapprocher le courant-jet du pôle. C’est le renforcement de la phase positive du SAM : les anticyclones subtropicaux se renforcent aux moyennes latitudes, et les centres dépressionnaires s’activent d’autant plus aux pôles. Ce renforcement du SAM joue un rôle sur le climat estival de l’Afrique australe.

Chaque année, au démarrage de l’été austral, il se forme juste au-dessus de l’Angola un système dépressionnaire nommé Angola Low. Il est le centre d’action dominant la température estivale de toute la région sud-africaine. L’étude, menée par l’équipe du chercheur Desmond Manatsa, suggère que l’intensification du trou de la couche d’ozone estival amplifie ce système dépressionnaire, qui transporte de l’air humide et chaud des basses latitudes vers l’Afrique australe.

Disparition du trou de l’ozone à l’horizon 2065 ?

L’équipe a utilisé des réanalyses pour comparer la variabilité du SAM, de la température et de l’appauvrissement de la couche d’ozone. Ils ont découpé leur étude en deux périodes : les périodes 1970-1993 et 1993-2011. L’année 1993 caractérise l’année du renforcement du trou de l’ozone. Ils ont ainsi trouvé une corrélation (avec 90 % de confiance) entre l’augmentation du trou de l’ozone et du système dépressionnaire Angola Low. (YH : et 2005 c'est le maximum)

Le trou de l’ozone, à son maximum, s’étend sur 28.5 millions de km2. Il résulte principalement de l’émission des CFC, dont l’utilisation est aujourd’hui interdite. Si l’on en croit les modèles de prévision climatique, ce trou pourrait complètement se dissiper à l’horizon de 2065. En attendant, il est toujours présent, et domine la variabilité saisonnière du climat.

Par Delphine Bossy, Futura-Sciences

Yves Herbo-SFH-10-2013

  • 247
  • 248
  • 249
  • 250
  • 251
  • 252
  • 253
  • 254