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OVNI-UFO : quelques archives vidéos 2
OVNI-UFO : quelques archives vidéos 2
Quelques vidéos sauvegardées, toutes les infos sont dans les vidéos, à vous de juger éventuellement mais il est évident qu'il s'y trouvent des "faux" et des "vrais" non truqués... Même si le MUFON aux USA répertorie un bon nombre d'observations d'ovnis aux Etats-Unis et dans le monde, il manque bien un organisme répertoriant les vidéos avec un simple "élucidé" et un "non élucidé", consultable bien sûr et avec toutes les vidéos concernées. Cela permettrait d'éliminer tous les faux et élucidés et d'éviter de les remettre sans arrêt sur la toile... une idée comme ça à gratter... :
D'autres archives toujours en tri...
Yves Herbo-SFH-09-2013
Exobiologie : une météorite révèle des molécules organiques inédites
Exobiologie : une météorite révèle des molécules organiques inédites
Le 22 avril 2012, non loin de Sutter’s Mill, un site associé à la ruée vers l'or en Californie, un corps céleste dont la masse est estimée à plusieurs dizaines de tonnes s'est désintégré dans l'atmosphère. Les fragments découverts au sol sont ceux d'une météorite faisant partie des chondrites carbonées. Leur analyse vient de révéler des molécules organiques jamais vues dans les autres météorites. La chimie prébiotique à l'origine de la vie sur Terre a donc pu commencer avec un éventail de molécules plus riche que ce que l'on pensait.
Les météorites sont la mémoire de l’histoire du Système solaire la plus facilement accessible à l’humanité. On est encore loin de pouvoir visiter à volonté des comètes et des astéroïdes. C’est pourquoi chaque météorite qui tombe sur Terre est potentiellement la source d’une nouvelle découverte sur la formation des planètes et l’évolution du Système solaire, il y a environ 4,5 milliards d’années.
On voit ici des fragments de la météorite trouvée près de Sutter's Mill, en Californie. C'est une chondrite carbonée, dont les premières analyses ont montré qu'elle devait provenir de la surface d'un corps céleste probablement de nature intermédiaire entre astéroïde et comète. On vient d'y découvrir des molécules organiques inédites. Voilà de quoi éclairer, peut-être, les origines de la vie. © Arizona State University
En fait, ce sont surtout les météorites appelées chondrites carbonées qui intéressent les cosmochimistes et les spécialistes de cosmogonie pour comprendre la genèse des planètes. L’une des plus célèbres est la fameuse météorite d’Allende que l’on a qualifiée de pierre de Rosette de la planétologie. Mais on peut aussi citer la météorite du lac Tagish ou celle de Murchison.
La quête des molécules organiques dans les chondrites
La météorite qui se désagrégea en entrant dans l'atmosphère terrestre vers 7 h 51 (heure du Pacifique) le 22 avril 2012 non loin de Sutter’s Mill en Californie, fait elle aussi partie des chondrites carbonée. Ses fragments font donc l’objet d’une attention toute particulière et ils commencent à livrer leurs secrets.
Ce qui intéressait les chercheurs de l’Arizona State University (ASU) qui viennent de publier le résultat de leurs travaux sur la météorite de Sutter's Mill, ce sont les molécules organiques. On pense depuis longtemps qu’un scénario possible pour expliquer l’apparition de la vie sur Terre passe par un apport extraterrestre de ces molécules dans les jeunes océans de notre planète. Des acides aminés et des molécules entrant dans la fabrication de l’ARN se seraient formés dans l’espace avant d’ensemencer la Terre, grâce aux comètes et aux météorites.
Des polyéthers jamais vus dans une météorite
La chute de la météorite de Sutter's Mill a été suivie au radar, de sorte qu’il a été possible de rapidement en trouver des fragments et donc de limiter les risques de contamination par des molécules terrestres. Les chercheurs ont pris certains de ces fragments et les ont placés dans des conditions rappelant celles de la Terre primitive, plus précisément celles d’un hydrothermalisme comme on devait en trouver à proximité de volcans ou du point d’impact d’un astéroïde.
Le petit corps céleste qui s'est désintégré dans le ciel californien le 22 avril 2012 au matin. Ses fragments, qui ne totalisent que 1 kg, ont été retrouvés près de Sutter’s Mill, d'où le nom de la météorite. © Lisa Warren
En utilisant notamment la chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (en anglais Gas chromatography-mass spectrometry, ou GC-MS), afin d'identifier et de quantifier précisément de nombreuses substances, les cosmochimistes ont été surpris. Ils ont découvert des molécules organiques inédites, en particulier des polyéthers, encore jamais observés dans une chondrite carbonée.
Une bonne nouvelle pour l’exobiologie, qui signifie que la variété et la complexité des molécules organiques apportées par les comètes et les météorites doivent être bien plus importantes que ce que l’on pensait. Cela permet donc d’envisager de nouveaux scénarios pour de la chimie prébiotique ayant amené à l’apparition de la vie.
Source : http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronomie-meteorite-sutters-mill-or-exobiologie-48883/#xtor=RSS-8
Pour aller plus loin :
Yves Herbo-SFH-09-2013
OVNIs : observations en Chine et traitement de l'info
OVNIs : observations en Chine et traitement de l'info
Fei Fei – Les OVNI en Chine – 1987
(Source : Journal La Chine en Construction, Mars 1987, p.59-61)
En Chine aussi, le problème des OVNI passionne le public. Et l’on se pose à leur sujet les mêmes questions qu’ailleurs. Qu’en est-il vraiment ? Que penser des témoignages oculaires et photographiques ? Qu’en pensent les milieux scientifiques ?
« Flamme volante », le plus ancien dessin montrant une scène d’observation d’OVNI
Par trois fois en 1986, on a constaté des phénomènes d’OVNI, familièrement appelés « soucoupes volantes », dans différentes régions du monde, dont une fois en Chine.
Le 18 avril 1986, à 19h57, l’équipage d’un avion de passagers de la CAAC, le MD 80-2102, assurant la liaison entre Hongkong et Shanghaï a vu, au-dessus et en avant de l’appareil, un énorme objet brillant. C’était à proximité de la ville de Shangrao, dans le sud de la province du Jiangxi. L’engin montait et descendait, avançait puis reculait avec de brusques accélérations; il a suivi l’avion pendant quelque temps. Six minutes plus tard, l’équipage d’un autre appareil, le MD 80-2103, venant de Guangzhou était témoin du même phénomène de poursuite qui aurait duré dix minutes.
De 1978 à nos jours, plus de 2000 rapports font état de ce genre de phénomènes observés en Chine ; des aviateurs, des scientifiques, des poètes ou tout simplement des gens de la rue, chaque fois on compte une dizaine à des milliers de témoins. Parfois, certains ont pris des photos.
Par exemple, le 20 décembre 1981, vers 20h, Lei Benyue et une vingtaine d’autres personnes, dans le district de Qujiang au Yunnan ont vu dans le ciel un objet étrange, en-dessous duquel émanait deux rayons qui se croisaient à 120°. L’engin se trouvait à environ 3 à 4000 m d’altitude, et au cours de l’observation, par trois fois a émis des rayons rouge-orangé. A la première émission, le sommet de l’engin s’est enflé à plusieurs reprises. Les durées d’émission n’étaient pas égales, la plus longue a été de 8s. Finalement, l’objet a commencé à descendre, à se déplacer latéralement, puis progressivement, il a disparu. Le photographe Lei Benyue a pris quatre clichés sur lesquels on voit que l’objet a la forme d’un gourdin.
Deux photos prises par Liu Kuanxin, le 24 juillet 1981 à 22h35 dans la gorge de Longyangxia, au Qinghai.
Le 24 juillet 1981, une équipe composée de Chinois et d’Allemands de l’Ouest se trouvait au bourg de Dachaidan sur le plateau du Qinhghai dans le nord-ouest de la Chine. Alors qu’ils faisaient des relevés météorologiques, ils ont observé à 22h23 un objet lumineux en forme de cylindre, d’une quinzaine de mètres de longueur. Chaque extrémité émettait un très fort faisceau lumineux dont les rayons atteignaient environ deux cents mètres. L’objet, enveloppé de lumière, est resté visible une quinzaine de minutes. Le soir même du jour, beaucoup de gens de la région ont observé le même phénomène et ont écrit des rapports fort précieux pour l’étude des OVNI.
Un aviateur de l’armée de l’air, lors d’un vol d’exercice, a lui aussi observé un OVNI. Le 18 juin 1982, à 22h 6 mn 50° à droite, un objet lumineux qui ressemblait à la lune. L’avion était perturbé par cette présence. Au bout de quarante secondes environ, cet objet sphérique est venu dans sa direction à une grande vitesse, et entouré qu’il était d’un fort halo lumineux, on pouvait distinguer très clairement trois couleurs différentes de ses rayons : orangé, vert clair et blanc laiteux. A 22h36, Liu Shihui, après un atterrissage sans accident a encore vu l’objet dont la silhouette s’obscurcissait. Dans la région, quatre autres aviateurs et plus de deux cents autres personnes sur la terre ont été témoins de cet OVNI.
On a donc observé des OVNI partout, sur le territoire de la Chine, y compris à Taiwan, et l’on attache une attention toujours plus grande à l’étude de ces phénomènes. En décembre 1978, le représentant de la Chine à l’ONU, a voté en faveur des études sur ces OVNI ; des journaux et revues chinois rendent compte de l’état des recherches à leur sujet, partout dans le monde. Tout cela trouve un certain écho parmi la population. En septembre 1979, à Wuhan, on a établi le premier Bureau national de liaison pour les passionnés d’OVNI. En mai 1980, cet organisme populaire principalement formé de scientifiques et de techniciens s’est transformé en Association de recherche sur les OVNI. De quatre cents au départ le nombre de ses adhérents est passé à deux mille : il compte maintenant des branches provinciales et des postes d’observation. Par trois fois, l’Association a tenu des colloques nationaux. Entre ces discussions théoriques, elle organise encore des expositions de photos sur les OVNI et des activités d’information. Si on lui en fait la demande, elle peut également donner des conférences sur tout ce qui touche aux OVNI. Elle est en lien avec des sommités du monde de la science qui s’intéresse à ces phénomènes : l’astronome américain Allen Hynek, l’astrophysicien français Pierre Guérin et le japonais Hiroshi Minamiyama, expert en OVNI.
En Chine, la première revue spécialisée « Recherche sur les soucoupes volantes » est sortie en 1981. Sa tâche principale est de collecter les documents, anciens ou contemporains, concernant les OVNIs, rassembler les photos, publier les résultats des recherches récentes obtenus tant en Chine qu’à l’étranger et faire état des thèses scientifiques. Cette revue, qui est tirée à 400 000 exemplaires, se livre à des échanges avec une revue française, Lumières dans la nuit, et deux autres, germaniques, Journal für UFO-Forschung et Mysteria.
En coopération avec les studios de Kumming, l’Association a tourné un film : Les soucoupes volantes en Chine, qui a été projeté partout dans le pays ainsi qu’au cours de l’Exposition internationale des sciences et techniques qui s’est tenue au Japon, à Tsukuba.
La recherche sur les OVNI n’a pas encore une histoire bien longue en Chine, mais elle a déjà ses experts comme Sun Shili, auteur de « Astronautique », Grande Encyclopédie chinoise, et président de l’Association de recherche sur les OVNI, Zhu Fushu, rédacteur en chef adjoint de la revue Recherches sur les soucoupes volantes. Liang Ronglin, professeur de la section de physique de l’Université Jinan à Guangzhou et Lu Yinzhong, président de l’Association de recherche sur les OVNI de Taiwan.
Tous ces experts s’intéressent bien sûr aux études récentes sur les OVNI, mais ils en recherchent aussi les traces dans l’histoire ancienne.
Des légendes vieilles de 3 ou 4000 ans, rapportent des histoires de « Dragon rouge », de « Chapeau volant », de « Roue », etc, qui semblent se rapporter à des phénomènes de même genre que les OVNI. Il est difficile de trancher entre la part d’imagination et celle d’observations authentiques, mais Shen Kuo (1031-1095), un scientifique de l’époque des Song, décrit dans ses Notes au Jardin du Ruisseau des Songes des événements tout à fait semblables à ceux des rapports actuels sur les OVNI. Il rapporte qu’un de ses amis a un jour soudain vu sur un lac, une perle « moitié grande comme une natte, qui a ouvert sa carapace : au milieu d’un flot de lumière une boule grosse comme un poing a émis une violente lumière, insupportable aux yeux et qui éclairait assez pour montrer la silhouette d’un bois à 5 km de là; le ciel était comme un lever de soleil rougeoyant, comme un feu de prairie. L’apparition a bougé comme quelque chose qui vole ou flotte, puis elle a disparu doucement, comme un coucher de soleil. »
Tout comme pour ses observations de phénomènes célestes, Shen Kuo, qui était responsable du palais d’astronomie, a soigneusement noté la date, le lieu, les personnages et les moindres détails de cet événement qui peut donc être pris au sérieux.
Outre ces traces écrites de récits, nous avons encore des dessins qui nous rapportent des images des phénomènes observés. Par exemple, Wu Youru, un peintre de la fin du XIXe siècle, sous les Qing donc, a laissé un dessin, Flamme volante, en souvenir d’une observation faite réellement par les habitants de Nanjing. Une légende calligraphiée accompagne la scène par ailleurs très expressive.
« Le 28 septembre 1891, à 8 heures du soir, du côté sud de la ville de Jinling (Nanjing), on a vu soudain venir de l’Occident un disque de feu, de forme ovoïde, rougeoyant mais sans éclat ; il flottait dans l’air et se déplaçait lentement… Plusieurs centaines de personnes, tête levée et dressée sur la pointe de leurs pieds ont pu voir ce spectacle qui a duré environ le temps d’un repas, puis s’est progressivement estompé. Certains disaient que c’était une étoile filante, mais l’étoile filante passe si rapidement qu’on a à peine le temps de la voir, alors que là, le processus d’apparition et de disparition, de rapprochement et d’éloignement a été si lent qu’il est peu probable qu’il s’agisse d’une étoile filante. » Le dessin est le plus ancien de Chine à évoquer ces phénomènes d’OVNI.
Tous ces documents écrits ou dessinés sont longtemps demeurés suspects aux yeux des scientifiques, c’est pourquoi jusqu’alors on n’y avait guère prêté attention.
Sun Shili, responsable de l’Association de recherche sur les OVNI constate pour sa part que ces phénomènes ont été fréquents en Chine, ces dernières années, ce qui n’est pas sans poser des problèmes de défense ou aux transports aériens. Faire des recherches sur les OVNI s’impose donc comme une tâche tout à fait utile. Le IIIe Congrès de l’Association, en août de l’année dernière, a permis de renforcer les organes de direction. On y a également lu en public 16 thèses. Pour ce qui est de la recherche théorique, certains ont avancé de nouvelles idées sur ces objets volants qui ne manquent pas d’intérêt et qui seront soumis à vérification.
Un OVNI, photos d’observation à Taïwan le 1er août 1973.
A l’heure actuelle, il y a deux types d’opinions différentes sur ce phénomène bizarre des OVNI : les unes y voient un réel phénomène naturel, lié par exemple à l’astronomie, à la météorologie ou à l’électricité statique terrestre. Malgré tout, cela reste inexplicable et demandera de longues recherches avant d’être tout à fait élucidé. Et puis, il y avait aussi ceux qui pensent qu’il s’agit d’êtres venus de l’espace. D’autres, par contre, nient tout à fait l’existence même de ces OVNI, disant qu’il s’agit d’illusions d’individus, d’une dénaturation par les témoins oculaires de phénomènes naturels; certains estiment même que le débat sur les soucoupes volantes n’a rien de scientifique.
En juillet 1986, le professeur Qian Xuesen, homme de science réputé, a indiqué dans une lettre : « A mon avis, l’OVNI est un phénomène résultant d’une interaction entre terre et atmosphère. Il faut le considérer comme un objet de recherche des sciences de la Terre. » L’opinion de Qian Xuesen lance donc un nouveau défi à ceux qui font des recherches sur ces OVNI et qui mettront tout en oeuvre pour faire au plus tôt toute la lumière sur ce mystère...
(Sources : Journal La Chine en Construction, Mars 1987, p.59-61) via Area51 via News of tomorrow)
Autre liens concordants sur la Chine :
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-dans-la-chine-ancienne.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/vie-extra-terrestre-revelations-en-chine.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/paranormal/chine-inde-bases-souterraines-et-ovnis.html
Yves Herbo-SFH-09-2013
Extremes : Tornade en Roumanie, Trombes sur la Croatie, Typhon sur Fukushima
Extremes : Tornade en Roumanie, Trombes sur la Croatie et Lac Michigan, Typhon sur Fukushima
De violents orages ont affecté la péninsule de l'Istrie en Croatie mercredi 11 et jeudi 12 septembre 2013, notamment le secteur de Rovinj (carte) où plusieurs trombes ont été photographiées et filmées :
Plusieurs trombes ont été photographiées et filmées jeudi 12 septembre 2013 sur le lac Michigan aux Etats-Unis (carte), le spectacle était particulièrement saisissant d'autant que 2 trombes évoluaient simultanément. Ces trombes n'ont pas touché terre et n'ont donc pas occasionné de dégâts. :
Après les inondations en milieu de semaine (notre article), une tornade a été observée en Roumanie vendredi 13 septembre 2013 dans le secteur de Tulcea (carte). De nombreux arbres ont été déracinés à terres et 40 habitations ont été endommagées, dont 4 où le toit a été complètement soulevé et projeté à 50 mètres. Cette tornade n'a, cependant, pas fait de victime (reportage TV).
Un puissant typhon menace Fukushima
Le puissant typhon Man-yi avance vers le Japon obligeant les météorologues à lancer des mises en garde contre les pluies torrentielles, les inondations et les vents forts, d'autant que la tempête risque de balayer lundi 16 septembre 2013 la région de Fukushima.
Ce typhon, le 18e de la saison en Asie, était ce matin dans les eaux du Pacifique au sud du Japon, provoquant des rafales à 126 km/h. Il devrait frapper lundi matin la partie sud de Honshu, principale île du Japon, via la préfecture de Shizuoka et se déplacer ensuite tout droit en direction de Tokyo puis traverser le nord-est, dont la région de Fukushima où se trouve la centrale nucléaire ravagée le 11 mars 2011 et de ce fait très vulnérable.
Avant même d'avoir touché l'archipel, ce typhon a déjà occasionné de violentes précipitations et des vents puissants depuis dimanche matin dans le sud et l'est du pays, sans apparemment provoquer de gros dégâts. Les autorités multiplient les mises en garde.
Le Japon a cette année pour le moment été relativement épargné par les typhons, mais de fortes pluies ont causé de nombreux dommages en août dans l'ouest tandis que l'est a vécu une sécheresse aussi terrible qu'exceptionnelle qui a fait au moins 350 morts (des personnes âgées) et causé des inquiétudes sur les réserves d'eau, notamment pour Tokyo.
Sources : lefigaro.fr avec AFP + http://www.meteo-paris.com/france/previsions.html#international
Yves Herbo-SFH-09-2013
OVNIs : Opération Suricate d'automne le 28 septembre 2013
OVNIs : Opération Suricate d'automne le 28 septembre 2013
Les opérations Suricates consistent en la surveillance du ciel pendant une nuit et ce par le maximum de personnes, l'objectif étant d'établir un recoupement d'observations "insolites" ou de phénomènes atmosphériques rares.
Vous êtes chez vous, seul ou entre amis, les yeux rivés vers le ciel. Sur votre terrasse, jardin, derrière votre fenêtre, etc.
A votre disposition, un numéro de téléphone (voir modalités inscription), un site internet, une page facebook. Dès que vous faites une observation "insolite" le soir de l'opération, il suffit d'envoyer un sms au responsable qui transmettra immédiatement la dite observation à l'ensemble des participants.
Le but: Confirmer par ce biais une observation ovni. Apporter une preuve.
Exemple: Pierre participe à l'opération Suricate et habite à Metz (dpt57). Il est 23h54. Pierre voit dans le ciel une lueur insolite qu'il n'arrive pas à identifier. Cette lueur se dirige vers le Sud-Est.
Dès lors, il contact le responsable des opérations Suricate par sms ou appel téléphonique. Ce dernier transmet le témoignage à l'ensemble des participants inscrits afin que tous soient en "alerte". Cela permet aux participants de préparer leurs appareil photo, caméscope, etc.
Gilles, qui participe aussi à cette opération de surveillance du ciel, est lui à Strasbourg (dpt67), et reçoit donc le sms d'alerte. Il est donc hypothétiquement possible que l'engin vu par Pierre, selon son témoignage, se dirige vers Gilles. Ce dernier, ainsi prévenu, peut donc en un rien de temps se préparer à confirmer ou non l'observation et prendre des photos.
Parallèlement, la dite observation est transféré (toujours en temps réel) à un collègue qui est en charge de vérifier toutes les hypothèses possibles -ISS, satellite, avion, etc.
La prochaine opération suricate aura le lieu le Samedi 28 Septembre 2013 de 20 heures à 5 heures du matin.
Dès à présent, n’hésitez pas à vous inscrire, que cela soit pour participer à cette édition, chez vous, avec des amis, dans un champ, ou au sein d’un Cercle Suricate, comme bon vous semble !
Inscription gratuite : http://www.operation-suricate.fr/?page_id=36
http://www.operation-suricate.fr/
Aussi en préparation, l'opération du 28 juin 2014
Relayé par Yves Herbo-SFH-09-2013
Réchauffement climatique ou pas, les eaux montent plus vite
Réchauffement climatique ou pas, les eaux montent plus vite
L'île Surprise, du récif d'Entrecasteaux, à 230 km au nord de la Nouvelle-Calédonie, où les auteurs étudient le fonctionnement des écosystèmes depuis plus d'une décennie. Sa faible élévation la rend particulièrement sensible à la montée du niveau des océans suite au réchauffement climatique, avec une probabilité forte d'inondation permanente et totale d'ici la fin du siècle. © Jean-Louis Chapuis
La hausse du niveau des mers condamne des dizaines d’îles françaises
D’ici 2100, le niveau des mers va poursuivre sa montée, de 1 à 3 m selon diverses estimations non catastrophistes. Selon de nouveaux travaux, la France aura alors perdu entre 6 et 12 % de ses îles, ainsi que 300 des espèces endémiques que certaines d'entre elles abritent. La Polynésie et la Nouvelle-Calédonie seront les plus touchées.
Les scénarios les plus récents concernant le réchauffement climatique montrent que le niveau de la mer devrait s'élever, d'ici la fin du siècle, entre un et trois mètres. Certains scénarios, qui prévoient une débâcle catastrophique des glaces du Groenland, tablent même sur une élévation atteignant six mètres. Cette hausse aura des conséquences dramatiques sur les populations, la flore et la faune établies sur la bande littorale.
Les chercheurs du laboratoire Écologie, systématique et évolution (université Paris-Sud) se sont d'abord intéressés aux conséquences de la hausse du niveau de la mer sur les îles françaises. La France possède dans le monde entier 2.050 îles de plus d'un hectare, et donc susceptibles d'abriter des communautés animales et végétales. Les scientifiques ont croisé les profils de relief de 1.269 de ces îles avec les modèles d'élévation du niveau de la mer. Ceci, en tenant compte du fait que cette hausse ne sera pas homogène. La mer n'étant pas plate, certaines régions de l'océan s'élèveront plus que d'autres.
Ainsi, si le niveau de la mer augmente de 1 m seulement en moyenne, la France perdrait 6 % de ses îles, contre 12 % pour une montée des eaux de 3 m. La Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie seraient les régions les plus affectées, puisque deux tiers des îles submergées leur appartiendraient. La France possède des îles dans tous les océans, sous toutes les latitudes et de divers types géologiques et écologiques. De ce fait, les chercheurs pensent que si leurs résultats sont extrapolés aux 180.000 îles du monde entier, la planète pourrait perdre entre 10.000 et 20.000 îles au cours de ce siècle. Ces chiffres ont été rapportés dans la revue Nature Conservation.
La courbe rouge caractérise l’augmentation mesurée par satellite du niveau des mers (en cm en fonction du temps en années). Elle est comparée aux données récoltées par des marégraphes (en orange). Les traits bleus et verts correspondent aux projections établies par le Giec, respectivement dans ses 3e et 4e rapports, sur la base de différents scénarios d’émissions de gaz à effet de serre. Les océans montent bien plus vite que prévu. © Adapté de Rahmstorf et al. 2012, ERL
Près de 300 espèces endémiques pourrait disparaître, au minimum
Les chercheurs se sont ensuite intéressés aux pertes de biodiversité dues à cette hausse du niveau de la mer, notamment dans certains points chauds de biodiversité comme la Méditerranée, les Philippines ou la Nouvelle-Calédonie. En effet, les îles abritent 20 % de la biodiversité mondiale, dont une très grande proportion se compose d'espèces endémiques (uniques).
Les Philippines, l'Indonésie et les Caraïbes sont les zones les plus vulnérables : au moins 300 espèces endémiques, en majorité des végétaux, y sont gravement menacées par l'élévation du niveau des mers. Ce chiffre constitue l'estimation la plus basse, selon l’article paru dans la revue Global Ecology and Biogeography. En effet, les chercheurs n'ont considéré que les espèces dont l'aire de répartition serait totalement immergée à l'horizon 2100. Ils n'ont pas pris en compte les espèces perdant 70, 80 voire 90 % de leur territoire, ni l'addition d'autres facteurs comme l'érosion littorale ou les marées exceptionnelles. Pourtant, ces conditions peuvent rendre inaptes à la survie de nombreuses espèces sur une large bande du littoral. Enfin, les chercheurs n’ont pas tenu compte des événements catastrophiques comme les cyclones.
Ces travaux montrent à quel point l'élévation du niveau de la mer est une nouvelle menace qui pèse sur la biodiversité des écosystèmes insulaires. De ce fait, les politiques de conservation ou de sauvegarde d'espèces en danger doivent aussi intégrer les conséquences de ce processus inexorable.
Sources : CNRS + http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/rechauffement-climatique-hausse-niveau-mers-condamne-dizaines-iles-francaises-48919/#xtor=RSS-8
La calotte glaciaire du Groenland mesure plus de deux kilomètres d'épaisseur. Les couches de glace les plus anciennes datent de 110.000 ans. Le Groenland est largement menacé par le réchauffement climatique. Si tout l'inlandsis se mettait à fondre, cela provoquerait une élévation du niveau de la mer de 7,2 m. © Algkalv, Wikipédia, DP
A lire en relation : http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/climatologie-fonte-glaces-record-groenland-2012-origine-naturelle-47246/
http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/sciences/climat-de-nouveaux-rapports.html
Yves Herbo-SFH-09-2013