Articles de yvesh
Concours SerieViewer : Girls saison 2 - 10 coffrets DVD à gagner
Concours SerieViewer : Girls saison 2 - 10 coffrets DVD à gagner
SérieViewer organise un concours (déclaration à la CNIL n° 1494790) à l’occasion de la sortie de Girls saison 2 Intégrale le 4 septembre 2013. Du 6 au 16 septembre 2013.
Coffret DVD :
Nombre de disques : 2
Durée approx. : 276 min
Langues : Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1)
Sous-Titre : Anglais (mal entendants), Danois, Espagnol, Finlandais, Français, Hongrois, Néerlandais, Norvégien,
Date de sortie : 04 Septembre 2013
http://www.serieviewer.com/concours/girls-saison2.html
TEST DVD de la Saison 2 de Girls par SerieViewer
Yves Herbo-SFH-SV-09-2013
Le Visiteur du Futur Saison 3
Le Visiteur du Futur Saison 3 - MAJ Ep. 8 à 10 FIN Saison 3 + Bonus
Saison 1 : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/series-televisees/le-visiteur-du-futur-saison-1.html
Saison 2 : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/series-televisees/le-visiteur-du-futur-saison-2.html
Le Visiteur du Futur est une web-série fantastique créée, écrite et réalisée par François Descraques. Le premier épisode a été diffusé le 27 avril 2009 sur Dailymotion.
Le visiteur du futur raconte l'histoire d'un visiteur de l'an 2550 qui tente de sauver l'humanité en empêchant certains actes de se produire dans le passé. Pour cela, il fait équipe avec Raph malgré lui...
Avant d'être diffusée à la télévision il s'agissait d'une série uniquement disponible sur internet. Si le format des épisodes était au départ de 2 minutes, il a évolué au cours des saisons allant parfois jusqu'à 20 minutes.
Avec Florent Dorin, Raphael Descraques, Slimane-Baptiste Berhoun, Mathieu Poggi, Justine Le Pottier
Les épisodes varient (pour l'instant) de 2 à 28 minutes. 22 épisodes pour la saison 1, 15 pour la saison 2, 10 pour la saison 3 et la saison 4 est en cours de production avec 10 épisodes de 13 minutes environ qui seront diffusés début 2014..
SFH ajoutera 3 épisodes tous les deux-trois jours sauf imprévu. Avec pour commencer des bonus :
Le Visiteur du Futur : Les Missionnaires -Trailer (Feat. S. Astier)
Le Visiteur du Futur - Sur le tournage de la saison 3 #1
Le Visiteur du Futur - Sur le tournage de la saison 3 #2
Le Visiteur du Futur - 3x01
Le Visiteur du Futur - 3x08
Le Visiteur du Futur - 3x09
Le Visiteur du Futur - 3x10
Voilà quelques bonus de la série en attendant la saison 4 prévue pour janvier 2014 :
Le Visiteur du Futur - Making Of 1
Le Visiteur du Futur - Making Of 2
Le Visiteur du Futur - Making Of 3
Le Visiteur du Futur - Making Of 4
Le Visiteur du Futur - Making Of 5
Le visiteur du futur - Les questions du public
SFH-08 et 09-2013
Découverte du plus grand volcan de la Terre dans l'Océan Pacifique
Découverte du plus grand volcan de la Terre dans l'Océan Pacifique
Le Massif Tamu comparé au plus grand volcan du système solaire recensé à ce jour sur Mars (en marron)
C'est une nouvelle très intéressante annoncée avec les publications scientifiques de Nature Géoscience par William Sager, de l’université américaine Texas A&M. Complètement passé inaperçu jusqu'à présent, principalement et précisément à cause de son énorme taille, ce volcan gît sur la plaque Pacifique au large du Japon. Le Massif Tamu était jusqu'à présent recensé comme étant un plateau volcanique ayant son origine dans une probable ancienne chaîne de volcans, comme la plupart des grandes structures volcaniques trouvées sur notre planète. En fait, il n'en est rien : tous les sondages et analyses semblent bien confirmer qu'il s'agit d'un seul et unique volcan, dont la taille est équivalente à celle des Iles Britanniques dans leur ensemble ! Rassurons tout de suite les japonais, qui n'ont vraiment pas besoin de dangers supplémentaires, cet énorme volcan (450 km sur 650 km) se situe à environ 1.500 km de ses côtes est, a une taille de 310.000 km2 est apparemment éteint et il est très ancien : des analyses radiométriques ont confirmé son âge : 144,6 ± 0,8 millions d’années.
La plupart des plateaux océaniques sont des volcans basaltiques massifs. Cependant, la structure de ces volcans, et comment ils explosent et évoluent, n'est pas claire, car ils sont éloignés et submergés sous les océans. Ici, nous utilisons les profils sismiques multicanaux et des échantillons de roche prélevés à partir des sites principaux du Ocean Drilling Program, le programme de forage océanique intégré pour analyser la structure du Massif Tamu, le plus ancien et le plus grand édifice du Shatsky Rise, plateau volcanique dans l'océan Pacifique nord-ouest.
" Nous démontrons que le Massif Tamu est un seul, immense volcan, construit à partir de coulées de laves massives qui ont émané du centre du volcan pour former un vaste bouclier - comme le montre sa forme. Le volcan a anormalement de faibles pentes, probablement en raison des taux élevés d'effusion de laves fluides lors de l'éruption. Nous suggérons que le Massif Tamu pourrait être le plus grand volcan unique sur Terre et qu'il est comparable en taille au plus grand volcan du système solaire, le Mont Olympus sur Mars (qui fait environ 500.000 km2). Nos données documentent une classe de volcans océaniques qui se distingue par sa taille et sa morphologie par rapport à des milliers de monts sous-marins trouvés dans tous les océans. ".
Ces données sont issues de forages et profils sismiques du site effectués depuis le navire Joides Resolution et ont déterminée, outre leur âge, que tous ces prélèvements à divers endroits ont une même identité chimique et origine : le refroidissement d'un magma qui s'est écoulé du centre de la structure. Il s'agit bien d'un seul et unique volcan.
L'autre grosse différence avec les volcans habituellement visibles tant sous les océans que sur terre et sa très faible déclivité. En effet, alors que toutes les pentes des volcans sous-marins recensés ont des parois plus abruptes, d'une déclivité supérieure à 5°, notre gros volcan n'a que de faibles déclivités, entre 1 et 1,5°. Les analyses semblent démontrer en outre que les racines de ce gros volcan partent de plus de 30 kilomètres de profondeur. Les scientifiques pensent actuellement que cela serait expliqué par un important taux d'effusion du magma associé à une forte fluidité de ce dernier : son manque de viscosité et flux puissant se serait étalé beaucoup plus que tous les autres. Mais d'autres chiffres indiquent que ce volcan a dû se créer à l'origine à l'intersection de trois plaques tectoniques, dont la Plaque Pacifique sur laquelle il se trouve maintenant. Et sa création a dû être relativement rapide (géologiquement) : moins d'un million d'année pour sa taille "adulte"...
D'autres analyses sont en cours pour affiner les datations et situations.
Source : http://www.nature.com/ngeo/journal/vaop/ncurrent/full/ngeo1934.html
Yves Herbo Traductions-SFH-09-2013
Une nouvelle découverte aide à tracer la Carte de 250 millions d'années de voyage de la Terre à travers la Voie Lactée
Une nouvelle découverte aide à tracer la Carte de 250 millions d'années de voyage de la Terre à travers la Voie Lactée
Une nouvelle découverte sur le fait que les particules qui parviennent continuellement dans le système solaire depuis l'espace interstellaire ont probablement changé de direction au cours des 40 dernières années, aide les scientifiques à tracer la carte de notre emplacement au sein de la Voie Lactée, notre galaxie. La découverte est cruciale pour la compréhension de notre place dans le cosmos à travers la vaste étendue des temps d'où nous venons, où nous sommes actuellement situés, et où nous allons dans notre voyage à travers la galaxie. De nouvelles données émises par le satellite IBEX prouvant que les atomes neutres interstellaires coulent dans le système solaire à partir d'une direction différente de celle observée précédemment. Le débit des atomes interstellaires au-delà de la Terre démontre que le nuage interstellaire environnant le système solaire dépasse le soleil à 23 kilomètres par seconde (50.000 miles par heure).
En outre , les scientifiques acquièrent maintenant une connaissance plus approfondie de la nature dynamique des vents interstellaires, ce qui a des implications majeures sur la taille, la structure et la nature de l'héliosphère - la gigantesque bulle formée par notre soleil qui entoure notre système solaire et contribue à nous protéger des rayonnements galactiques dangereux qui veulent pénétrer.
« C'était très surprenant de constater que les changements dans le flux interstellaire apparaissent sur ces échelles de temps courtes parce que les nuages interstellaires sont astronomiquement grand », explique Eberhard Möbius, le scientifique principal de la mission IBEX et co-auteur de l'article dans Science. Möbius ajoute, « Cependant, cette constatation peut nous en apprendre sur la dynamique des bords de ces nuages - alors que les nuages dans le ciel peuvent dériver en longueur lentement, les bords sont souvent assez flous et dynamiques. Ce que nous voyons pourrait être l'expression d'un tel comportement ».
Les dernières mesures d' IBEX de la direction du vent interstellaire diffèrent de celles faites par la sonde Ulysse dans les années 1990. Cette différence a mené l'équipe IBEX à comparer les mesures IBEX aux données recueillies par 11 vaisseaux spatiaux entre 1972 et 2011. Les scientifiques voulaient recueillir autant de preuves de sources aussi nombreuses que possible afin de déterminer si les nouveaux instruments ont simplement fourni des résultats plus précis, ou si la direction du vent elle-même a changé au fil des ans.
Les différentes séries d'observations s'appuyaient sur trois méthodes différentes pour mesurer le vent interstellaire entrant. IBEX et Ulysse ont mesuré directement les atomes d'hélium neutre car ils se déplacaient dans le système solaire interne. Les mesures d'IBEX sont proches de la Terre, alors que les mesures d'Ulysse ont été prises entre 1,3 et 2 fois plus loin du Soleil.
En dernière analyse, la direction du vent obtenue le plus récemment par des données IBEX diffère de la direction obtenue à partir des mesures précédentes, ce qui suggère fortement que le vent lui-même a changé au fil du temps.
" Avant cette étude, nous luttions pour comprendre pourquoi nos mesures actuelles de IBEX différaient de celles du passé ", a dit le co-auteur Nathan Schwadron, chercheur principal pour l'IBEX Science Center Operations à l'UNH. « Nous sommes enfin en mesure de résoudre pourquoi ces mesures fondamentales ont changé avec le temps : nous nous dirigeons à travers un milieu interstellaire changeant ".
Les résultats, basés sur des données couvrant quatre décennies de 11 satellites différents, y compris IBEX, ont été publiés dans la revue Science 5 Septembre 2013.
Montre les plus proches nuages de gaz interstellaires à travers le système solaire, y compris le nuage interstellaire local (LIC) et le G-Cloud, ainsi que les positions des étoiles voisines dans le plan de notre galaxie, la Voie Lactée. La flèche indique le mouvement du soleil par rapport aux étoiles voisines.
Le document, «Des décennie de Modifications du vent interstellaire à travers notre système solaire», comprend des membres de l'équipe IBEX de l'Université de Chicago, le Centre de recherche spatiale de l'Académie polonaise des sciences, le Southwest Research Institute, l'Université du Texas à San Antonio, UNH, Dartmouth College, Arizona Central College, l'Université de Californie à Berkeley, et le Laboratoire Jet Propulsion de la NASA.
Le Daily Galaxy via Université du New Hampshire
Crédit image: Crédit de P.C. Frisch, de l'Université de Chicago
http://www.dailygalaxy.com/my_weblog/2013/09/new-discovery-helps-map-earths-journey-through-the-milky-way.html#more
Yves Herbo Traductions-SFH-09-2013
Coup de main à 3poings2crochets
Coup de main à 3poings2crochets
Voilà l'occasion de découvrir un groupe français engagé, 3poings2crochets. Ils m'avaient demandé il y a quelques mois de diffuser l'un de leurs clips, ce que j'avais faits avec plaisir, car il n'y a aucune raison de ne pas aider librement et gratuitement un artiste qui ne demande qu'à s'exprimer, et de lui donner la possibilité de leur faire. Je profite donc de la création de leur petit site qui présente leurs premières œuvres pour repartir ici à zéro et vous faire partager les trois premiers épisodes tirés de leurs pensées et dons. Leur style ? Comme l'indique leur site, il s'agit ici de Slam, Hip-hop, Electro, Artisanal, Résistant : de l'info, du politiquement et socialement engagé donc, avec messages :
Episode 1 : Killing Bilderberg
Depuis 1954, chaque année, se réunit dans des palaces, en secret, l'élite mondiale de l'industrie,de la politique, des médias, de la finance, de la Banque mondiale, de l'OTAN, de l'ONU, de la BCE, du FMI, de l'OMC, de la NSA etc... Tous ces hauts responsables retournent ensuite à leurs fonctions avec les directives à mettre en application.
C'est là que se prennent les grandes décisions, sans consultation du 1er concerné : LE PEUPLE.
A côté, le moindre G20 fait pâle figure et déclenche toute une armada journalistique. Mais là, autant de personnalités au même moment, au même endroit et aucune couverture médiatique.
Pourquoi ? LA DEMOCRATIE NE LE MERITE-T-ELLE PAS ?
La crise de la dette est un de ses faits d'armes afin d'imposer SON NOUVEL ORDRE MONDIAL ( = ETAT TOTALITAIRE A L'ECHELLE PLANETAIRE).
"1984" est son idéal.
Il s'agit du GROUPE BILDERBERG
NO PASARAN !!
http://www.myspace.com/3poings2crochets
http://3poings2crochets.bandcamp.com/
Episode 2 : La Cible
Oligarchie financière contre Peuple de la Terre.
Une guerre menée dans le dos des masses populaires.
C'est plus facile quand la cible ne sait pas qu'elle est cible.
La 3ème guerre mondiale, on est en plein dedans :
Oligarchie financière contre Peuple de la Terre.
La hache de guerre dans la main de la finance...
mais on est plus nombreux. On est plus nombreux !
La 3ème guerre mondiale, on est en plein dedans.
Et la 4ème commencera quand leurs effets
d'illusion ne feront plus effet,
quand le peuple affamé n'aura d'autre choix
pour survivre
que celui
de se soulever."
Episode 3 : Fausse Bannière
Rien de tel qu'un évènement bien sanglant, bien spectaculaire pour rallier à soi son peuple sur le chemin de la guerre...
http://3poings2crochets.kazeo.com/
SFH-09-2013
L'Humanité a-t-elle juste retardé un Age Glaciaire ou a vraiment inversé la tendance ?
L'Humanité a-t-elle juste retardé un Age Glaciaire ou a vraiment inversé la tendance ?
Une publication scientifique récente, issue des PNAS, confirme, et avec preuves, que c'est le développement soudain et rapide de l'industrie du charbon (puis pétroles) et ses rejets atmosphériques (suies notamment, donc carbone noir) qui est essentiellement responsable de la fin toute aussi subite du Petit Age Glaciaire, dès 1860. Il faut bien le dire, la fin de ce Petit Age Glaciaire (qui a tout de même duré 500 ans - et qui amorçait éventuellement un vrai Nouvel Age Glaciaire !) est une énigme en soit. Pas son existence (la Terre subit des cycles glaciaires (de plus en plus longs d'ailleurs) entrecoupés de réchauffements appelés Interglaciaires depuis des centaines de millions d'années) mais bien précisément sa petitesse, sa fin subite. Cette période assez longue a fait connaître à tout l'hémisphère nord, et surtout en Europe, des séries de catastrophes climatiques, de mauvaises récoltes et famines. Tous les glaciers européens se sont bien étendus, mais se sont mis subitement à régresser dès 1860. Mais tous les enregistrements et notes de l'époque (les glaciers et climats étaient déjà à l'étude) prouvent qu'il n'y a eut à l'époque aucune modification notable de températures ni des précipitations !
Les glaciers des Alpes européennes ont commencé à se retirer brusquement de leur maximum au milieu du 19e siècle, marquant ce qui semblait être la fin du Petit Age Glaciaire. Les températures alpines et les enregistrements de précipitations suggèrent que les glaciers auraient plutôt du continué à croître jusque vers 1910.
Le forçage radiatif dû à l'augmentation des dépôts de carbone noir industriels dans la neige peut représenter la raison des retraits brutaux des glaciers des Alpes, qui a commencé vers 1860. Les carottes de glace prélevées sur des glaciers français, italiens et suisses, indiquent que les concentrations de carbone noir ont augmenté brusquement au milieu du 19e siècle et en grande partie continué d'augmenter au 20e siècle, conformément aux augmentations connues pour les émissions de carbone noir de l'industrialisation de l'Europe de l'Ouest.
L'importance des forçages radiatifs superficiels annuels ont augmenté progressivement à 13-17 W ⋅ m-2 entre 1850 et 1880, et à 9-22 W ⋅ m-2 dans les années 1900, avec la fonte des neiges saisonnière (Avril / Mai / Juin) les forçages atteignent plus de 35 W ⋅ m-2 au début des années 1900. Ces forçages radiatifs de saisons de fonte des neiges auraient entraîné une fonte de la neige annuelle supplémentaire de pas moins de 0,9 m équivalent d'eau par saison de fonte. Des simulations de la masse des glaciers se soldent avec des changements de forçage équivalents radiatifs des températures atmosphériques, donnant des estimations prudentes de l'accumulation de bilans de masse négatifs de magnitude de -15 m en équivalent eau en 1900 et -30 m en équivalent eau en 1930, les grandeurs et les délais sont compatibles avec le recul observé. Ces résultats suggèrent une explication physique possible pour la retraite brutale des glaciers dans les Alpes, dès le milieu du 19e siècle, qui est compatible avec la température actuelle et enregistrements des précipitations et des reconstructions. Les conclusions de l’article sont sans doutes : les modèles appliqués et les données d’archives convergent vers le fait que le dépôt de la suie sur les glaciers est un énorme facteur, peut-être le principal, impliqué dans la fin du petit âge glaciaire.
http://www.pnas.org/content/early/2013/08/28/1302570110
Yves Herbo : Bon, cette publication est évidemment la plus neutre possible en ce qui concerne ses implications et conséquences, possibilités. Le développement subit de l'exploitation (à outrance) des ressources fossilifères (houilles, charbon, pétroles, schistes...) aurait donc mis fin à un Age glaciaire modéré plus ou moins pendant 500 ans, mais dont on ne sait pas du coup s'il aurait perduré ainsi, augmenté en puissance avec le temps, devenant un vrai Age de Glace planétaire ou diminué naturellement. Autrement dit, on peut se poser la question : l'Humanité a-t-elle retardé un gros Age de Glace par son intervention polluante, ou a-t-elle totalement inversé la tendance, augmentant en chaleur un interglaciaire normal ? On peut déjà noter que dans les deux cas, l'Histoire de notre planète semble indiquer que nous allons logiquement vers une période glaciaire, tout simplement parce qu'il est prouvé que plus la chaleur monte, plus les glaces fondent, détournant les courants marins chauds, provoquant les libérations de poches de méthane biologique, l'accélération du volcanisme et tectonique à cause du poids libéré par les glaces... et donc finalement un gros Age de glace, dans tous les cas. Même si la planète peut connaître une longue période d'effet de serre (comme Vénus par exemple), on sait que la position de la planète par rapport au Soleil fait que le froid et la glace reviennent toujours plus puissants...
L'être humain tente maintenant, et à tout prix si on suit l'évolution scientifique en la matière (voir les articles parlant de Chemtrails par exemple, ou de microscopiques robots (nanites) atmosphériques à l'étude), de contrôler le climat, de tenter "d'équilibrer" la planète en période interglaciaire... car tout ceci mène inévitablement à la question suivante : l'Humanité a-t-elle le droit de vouloir survivre absolument avec son confort polluant, au risque de transformer la planète en seconde Vénus totalement inhabitable, au lieu de devoir s'enterrer dans des sous-terrains et grottes comme l'ont faits nos ancêtres et de laisser la nature assumer... ?
Cet article m'a rappelé un autre exemple récent d'analyses et de photos, de faits apparemment écartés ou ignorés par certains sur la situation des glaciers tibétains... pendant que les chinois affirment même que certains glaciers ont regagné en masse (de leur côté), les images du côté Himalaya, plus au sud et au Tibet, montrent un net recul :
Environ 90 % des glaciers dans la région du troisième pôle ont rétréci, une action accélérée par le noir de carbone venant de l'Asie du Sud vers le plateau tibétain, a mis en garde un haut scientifique.
La troisième zone polaire, qui est centrée sur le plateau tibétain, concernant les intérêts de plusieurs régions et pays voisins, qui couvre plus de 5 millions de kilomètres carrés, pour une altitude moyenne de plus de 4 000 mètres.
Cette zone possède le plus grand nombre de glaciers en dehors des régions polaires et exerce une influence directe sur le développement économique et social de certaines des régions les plus peuplées de la planète, y compris la Chine et l'Inde.
Les glaciers sont à la source de plusieurs des plus importants fleuves d'Asie.
Influencé par le réchauffement climatique, ces glaciers ont connu des changements drastiques au cours des dernières années, notamment la diminution et le rétrécissement des glaciers, qui posent des risques géologiques à la population sur et autour du plateau.
Comme l'Antarctique et de l'Arctique, le troisième pôle suscite l'attention accrue de la communauté universitaire internationale, mais les résultats des anciennes études internationales dans ce domaine sont incompatibles, a déclaré Yao Tandong, directeur de l'Institut de recherche sur le plateau tibétain de l'Académie chinoise des sciences.
Le glaciologue, membre du Comité nationale de la Conférence consultative politique du peuple chinois, a expliqué que certaines personnes sont persuadées que les glaciers vont se retirer pour finalement disparaître d'ici 2030, alors que d'autres affirment qu'il n'y aura pas de catastrophe.
Certains avancent même que les glaciers ont au contraire progressé, a-t-il dit.
Pour des collègues de Yao Tandong, il est aujourd'hui possible de brosser un tableau plus complet de la région, en montrant les données quant à l'état des glaciers au cours des 30 dernières années. Une enquête utilisant des cartes topographiques et des images satellites ont révélé la retraite de 82 glaciers, la réduction de 7090 glaciers et le changement de masse de 15 glaciers.
« Les différences systématiques de l'état du glacier ressortent d'une région à région, avec un retrait plus prononcé dans l'Himalaya, la partie sud de la région.
« Certains des glaciers vont très probablement disparaître d'ici 2030 », à souligné M.Yao. En ajoutant que le changement des glaciers sera accéléré, si la planète continue de se réchauffer.
Les conséquences pourraient êtres désastreuses quant à l'approvisionnement en eau au niveau des grands fleuves et aux risques géologiques, tels que l'expansion du lac glacière et les inondations, qui pourraient menacer directement les populations en aval.
Les recherches en cours depuis plus de 30 ans, a également apporté aux scientifiques une nouvelle compréhension de la pollution sur le plateau tibétain, a fait observer Yao Tandong.
« Deux points de sont démarqués dans le passé. Soit n'y avait pas de pollution, ou que celle-ci venait de l'est ».
Mais les dernières recherches montrent actuellement que le noir de carbone émanant de la production industrielle en Asie du Sud est entraîné sur le plateau tibétain par la mousson indienne au printemps et en été.
Pour le scientifique, les polluants sont en provenance de l'ouest et non de l'est.
«L'accumulation de carbone noir sur le plateau va accélérer la fonte des glaciers, apportant également des polluants organiques persistants qui seront déposés dans le sol».
http://fr.chineendirect.com/france/news/1052.html
Autrement dit : les chinois disent que c'est grave, mais que ça vient de l'Inde et des pays au sud et à l'ouest, et pas d'eux... et on remarque aussi que, de toute façon, les chinois ont aussi des problèmes d'inondations, de fontes et des déboires climatiques importants dans leurs régions nord-est... chacun se pollue et pollue ses voisins, c'est normal... ce qui ne fait rien avancer du tout pour la planète, bien sûr...
Le Groenland-fontes glaciers 1992-2002
Yves Herbo-SFH-09-2013