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Activation d'une plaque tectonique au large du Portugal
Activation d'une plaque tectonique au large du Portugal
Une nouvelle zone de subduction se formant au large de la côte du Portugal annonce le début d'un cycle qui verra l'Europe continentale se rapprocher de l'Amérique.
Publié dans Geology, la nouvelle recherche menée par des géologues de l'Université de Monash a détecté la première preuve qu'une marge passive dans l'océan Atlantique devient active. Un début de zones de subduction près de Iberia, sont des endroits où une des plaques tectoniques qui couvrent la surface de la terre plonge sous une autre plaque dans le manteau soit la couche juste en dessous de la croûte.
Le Dr João Duarte, de l' École des sciences de la terre, a déclaré à l'équipe avoir cartographié le plancher océanique et a trouvé qu'il commençait à se fracturer, indiquant une activité tectonique autour de la bordure de la plaque sud ouest de l'Iberia apparemment passive.
" Ce que nous avons détecté, c'est les débuts d'une marge active - c'est comme une zone de subduction embryonnaire " a déclaré le Dr Duarte.
" L'Activité de tremblement de terre important, y compris le tremblement de terre de 1755 qui a dévasté Lisbonne, a indiqué qu'il pourrait y avoir des mouvements des plaques tectoniques convergeant dans la région. Pour la première fois, nous avons été en mesure de fournir non seulement les preuves que c'est effectivement le cas, mais également un mécanisme d'entraînement cohérent."
La subduction naissante dans la zone ibérique pourrait marquer le début d'une nouvelle phase du Cycle de Wilson - où les mouvements des plaques brisent des supercontinents, comme la Pangaea, ouvrant les océans, stabilisent et ensuite se forment de nouvelles zones de subduction qui ferment les océans et rassemblent les continents dispersés en arrière..
Cette rupture et la reformation des supercontinents est arrivé au moins trois fois, au cours de plus de 4 milliards d'années, sur la terre. La subduction ibérique va tirer progressivement l'Iberia vers les États-Unis dans environ 220 millions d'années.
Les résultats fournissent une occasion unique d'observer une marge passive devenir active - un processus qui prendra environ 20 millions d'années. Même à cette phase précoce, l'endroit produira des données cruciales pour affiner les modèles géodynamiques.
" La compréhension de ces processus fournira certainement de nouveaux aperçus sur la façon dont les zones de subduction se seraient créés dans le passé et comment les océans ont commencé à se fermer " a déclaré le Dr Duarte. Il ajoute : " les continents de la Terre pourraient ressembler beaucoup à la Pangée dans un avenir lointain, se référant à un supercontinent qui existait il y a environ 200 millions d'années. "
Une ligne de faille en Algérie montre où la plaque africaine et la plaque eurasienne se heurtent et s'enfoncent.
La zone de subduction nouvellement découverte est située dans l'océan Atlantique à environ 120 miles (193 km) au large de la côte sud-ouest du Portugal.
Elle est composée de six segments différents qui couvrent une distance totale de l'ordre de 186 miles (300 km). la zone de subduction est en fait une nouvelle fissure dans la plaque eurasienne -. une des douzaine de plaques tectoniques qui forment la croûte terrestre. La plaque eurasienne contient toute l'Europe et la plupart de l'Asie. « Dans ce cas, la plaque Eurasie se cassera en deux, a déclaré Duarte à National Geographic.
Les scientifiques ont longtemps soupçonné qu'une nouvelle zone de subduction se formait près de la bordure ouest de la plaque eurasienne, au large des côtes du Portugal. Cette région a longtemps été le siège d'une activité sismique importante, y compris un séisme de 8,7 de magnitude en 1755 qui a dévasté Lisbonne (avec un gros tsunami lié). Ce genre de mouvement tectonique est également à l'œuvre sur la «ceinture de feu» du Pacifique, située aux confins du Pacifique, une plaque et d'autres plaques tectoniques majeures. The Ring of Fire obtient son nom parce qu'il est composé de plus de 75 pour cent des volcans actifs et dormants du monde. C'est aussi le site du tremblement de terre du Tohoku en 2011, et il était à l'emplacement sous-marin du mouvement des plaques qui a provoqué le tsunami dévastateur. Au cours des 20 dernières années, plusieurs équipes scientifiques de différents pays ont lancé des campagnes de recherche pour cartographier le fond marin autour de la région pour rechercher la preuve qu'une nouvelle zone de subduction se formait. Dans le cadre de son projet de recherche alors à l'Université de Lisbonne, Duarte a rassemblé les données de tous les différents projets de cartographie et les a combinées pour créer une nouvelle carte tectonique du fond marin au large des côtes du Portugal. La carte mise à jour a fourni la première preuve concluante que le plancher océanique au large la côte d'Iberia est en effet en train de se fracturer, et qu'une nouvelle zone de subduction commence à se former.
Les témoignages recueillis par l'équipe de Duarte indiquent que la plaque Eurasie pourrait éventuellement se diviser en sections océaniques et continentales séparées. Dans ce cas, la partie océanique, qui est faite de roches plus denses va plonger en-dessous de la section continentale. Cela entraînera l'océan Atlantique à se rétrécir et à l'Amérique du Nord et Iberia de se rapprocher. D'autres études ont indiqué que l'activité géologique dans la région pourrait également réunir l'Afrique et Iberia ensemble, provoquant la disparition de la mer Méditerranée. " Finalement l'Amérique du Nord et Iberia seront à nouveau ensemble, et la collision donnera l'origine de nouvelles chaînes de montagnes comme l'Himalaya, " dit Duarte. Pour l'instant, les scientifiques vont continuer à étudier la zone de subduction naissante, car elle pourrait aider à répondre à un mystère de longue durée : Comment les océans, surtout ceux qui, comme l'Atlantique ont des marges "passives" qui sont exempts de fractures, commencent à se refermer ? Pour la première fois, nous assistons à une marge [passive] de l'Atlantique devenir comme une du Pacifique, « pour laquelle les zones de subduction sont communes, a dit Duarte dans une conversation avec National Geographic. Son équipe planifie de continuer à recueillir des données sur la croûte et le fond marin dans la région pour étudier plus en avant la zone de subduction. Ils développent également des logiciels et des modèles physiques du processus de subduction et des mouvements des plaques. " La compréhension de ces processus va certainement apporter de nouveaux éclairages sur la façon dont les zones de subduction ont peut-être débuté dans le passé et comment les océans commencent à se fermer », a déclaré Duarte. - Daily Mail
Yves Herbo-SFH-08-2013
OVNIs : Emission Matin OVNI du 06 aout 2013
OVNIs : Emission Matin OVNI du 06 aout 2013
L'émission JT Matin OVNI du 06 août 2013 vous est présentée par Gilles T.
Dans cette nouvelle édition, il est question de l'Actualité ovni récente dans le monde.
http://odhtv-replay.kazeo.com/
Yves Herbo-SFH-08-2013
Découverte d'une culture inconnue à Panama
Découverte d'une culture inconnue à Panama
Une maquette de char antique en Amerique centrale ?
Les fouilles dans un cimetière vieux de plus de mille ans ont mis au jour les tombes de puissants guerriers parés d’or. Cette découverte, l’une des plus fructueuses réalisées en Amérique depuis plusieurs décennies, offre un aperçu d’une culture méconnue.
Dans un champ d’herbes hautes brûlées par le soleil, au centre du Panama, l’or semblait jaillir du sol ; l’archéologue Julia Mayo avait attendu ce moment si longtemps… Mais, ce jour-là, elle était complètement bouleversée.
Déterminée à exhumer de nouveaux vestiges de la culture ancienne qu’elle étudiait depuis son doctorat, Julia Mayo avait réalisé, en 2005, avec son équipe, ses premiers relevés géophysiques sur un site appelé El Cano. Ces derniers lui avaient permis d’identifier un cercle de sépultures tombées depuis longtemps dans l’oubli.
En 2010, l’équipe y a creusé une fosse de près de 5 m et découvert la dépouille d’un chef de guerre couvert d’or – deux plastrons bosselés, quatre brassards, un bracelet de clochettes, une ceinture de perles creuses en or aussi grosses que des olives, plus de 2 000 minuscules sphères disposées comme si elles étaient jadis cousues sur une écharpe cérémonielle et des centaines de perles tubulaires dessinant un motif en zigzag sur l’un des mollets du dignitaire.
À elles seule, cette trouvaille aurait pu être celle de toute une vie, mais ce n’était qu’un début. Julia Mayo venait de tomber sur un vrai filon. L’équipe est revenue l’an dernier pendant la saison sèche et a mis au jour une deuxième sépulture, aussi riche que la première.
Arborant deux disques en or sur la poitrine, deux sur le dos, quatre brassards et une émeraude translucide, le défunt était assurément un autre chef important. Près de lui gisait un bébé, paré d’or de la même façon – probablement son fils.
Cette vue d’artiste représentant un chef s’est inspirée d’ornements retrouvés dans une tombe et d’écrits laissés par des conquérants espagnols. © John Jude Palencar
Les deux corps reposaient sur une couche de squelettes humains entremêlés, sans doute des esclaves ou des captifs de guerre sacrifiés. Des tests au carbone 14 ont permis de dater les sépultures d’environ 900 APRES J.-C. – époque où la civilisation maya, à quelque 1 290 km au nord-ouest, commençait à péricliter.
Julia avait à peine eu le temps de classer ses nouvelles découvertes que son équipe mettait au jour d’autres objets en or. Miroitant depuis la paroi de la fosse, ces derniers marquaient les extrémités de quatre autres tombes.
Examinant le site, elle n’en croyait pas ses yeux. « J’étais à la fois fascinée et inquiète, se souvient-elle. Les pluies avaient déjà commencé et une course contre la montre était engagée pour récupérer l’ensemble du trésor avant que la rivière voisine n’inonde le site. »
Par ailleurs, elle savait que des pillards ne manqueraient pas d’affluer si la nouvelle des découvertes parvenait à leurs oreilles.
Des pendentifs en forme d’animaux paraient le défunt. Provenant du site voisin de Sitio Conte, le pendentif d’un chef, en or et orné d’une émeraude, représente une créature imaginaire. © David Coventry (YH : on ne peut s'empêcher de s'étonner sur l'apparent mécanisme et roues dentées situés à l'arrière de la "créature imaginaire" - une affirmation d'ailleurs pas très scientifique si on y réfléchit un peu..., ainsi que de l'apparence bien circulaire et en forme de roues des pattes arrières de "l'animal" : pourrait-on imaginer la maquette d'une sorte de véhicule si on repose l'animal su son "arrière train" et donc quatre "roues" ? - cette figurine me fait penser à un char antique, en fait...)
Ce n’était pas la première mine d’or archéologique découverte au Panama. À moins de 3 km de l’endroit où Julia travaille, les fouilles de Sitio Conte – du nom des propriétaires du site – ont révélé l’une des plus spectaculaires collections d’objets ouvragés du continent américain.
Ce filon a été mis au jour au début des années 1900, quand une rivière enflée par les pluies coupa à travers un pré où broutait du bétail. Plastrons en or, pendentifs et autres objets précieux jaillissaient pêle-mêle des tombes, avant de dévaler en cascade au bord de la rivière.
Attirées par la nouvelle de la découverte de cet ancien cimetière, des équipes de Harvard, puis de l’université de Pennsylvanie, firent l’une après l’autre le voyage de New York à Panama, gagnant Sitio Conte à cheval, en char à bœufs et en pirogue.
En quatre saisons de fouille, les équipes ont ouvert plus de quatre-vingt-dix tombes, dont un grand nombre renfermaient plusieurs corps parés d’or, ainsi que des objets réalisés par des artisans prodigieusement doués : céramiques aux motifs complexes, os de baleine, sculptés et rehaussés d’or, colliers de dents de requin, ornements en agate et serpentine polies.
Carte de localisation du site archéologique d’El Cano au Panama. © Illustration du NGM
En 1937, Samuel Lothrop, un archéologue de Harvard, avait identifié le peuple de Sitio Conte comme l’une des populations indigènes rencontrées par les Espagnols, lorsque ces derniers avaient envahi le Panama, au début du XVIe siècle.
Au fur et à mesure de leur progression à travers le pays, les conquistadors tenaient des chroniques détaillées de leur expédition. À Sitio Conte, ils croisèrent de petites communautés belliqueuses qui rivalisent entre elles. Et dont les chefs se paraient d’or durant les combats pour afficher leur rang.
La culture de Sitio Conte est en fait beaucoup plus ancienne que ne le croyait Lothrop. Les spécialistes pensent aujourd’hui que les tombes de ces chefs guerriers datent d’une période approximativement comprise entre le VIIIe et le Xe siècle.
Si les objets ouvragés semblaient correspondre aux descriptions laissées par les conquistadors, ceci était dû au fait que certains aspects de la culture étaient restés inchangés jusqu’au début du XVIe siècle.
En avril 1940, estimant avoir trouvé assez d’objets précieux pour leurs musées, les archéologues du site de Sitio Conte étaient rentrés aux Etats-Unis. D’autres avaient continué à fouiller le sous-sol des verts pâturages du Panama, mais sans y réaliser de découvertes notables.
Dans l’ensemble, cette partie de l’Amérique centrale est dépourvue des attraits qui ont attiré des générations de scientifiques vers le pays maya, plus au nord – ni architecture notable, ni dynastiques historiques, ni traces de réalisations intellectuelles comme un calendrier.
Un alignement de monolithes se dresse à quelques centaines de mètres de la rivière qui coule le long du cimetière de Sitio Conte, en travers du champ d’El Cano. En 1925, les pierres attirèrent là un aventurier américain, Hyatt Verrill.
Ce dernier réalisa plusieurs excavations rudimentaires aux abords immédiats du site, exhumant trois squelettes d’hommes du peuple. D’autres fouilles menées, dans les années 1970 et 1980, révélèrent plusieurs tombes de petite taille, mais pas de trésor.
Malgré ces résultats peu prometteurs, Julia Mayo restait optimiste. Chercheuse associée au Smithsonian Tropical Research Institue à Panama, elle avait étudié le rapport de Lothtrop sur Sitio Conte.
Elle savait qu’il avait trouvé à la fois des monolithes et des tombes et pensait qu’il pouvait y avoir un lien entre les deux types de trouvailles. Si elle voyait juste, d’autres sépultures de chefs guerriers de la même culture ne demandaient qu’à être découvertes dans le sous-sol d’El Cano. Il suffisait juste savoir où chercher.
Son premier relevé lui permit de détecter les traces d’un cercle légèrement surélevé d’environ 80 m de diamètre. Espérant qu’il s’agissait de l’enceinte d’un cimetière, elle commença à creuser en plein milieu… et décrocha le gros lot !
Photograph by David Coventry - Ornaments excavated from the site include a human-headed pendant about five inches tall. - Artifact courtesy National Heritage Office (DNPH), National Institute of Culture (INAC), Panama; Photographed at Smithsonian Tropical Research Institute - www.davidcoventry.com
Les objets ouvragés qu’elle mit alors au jour confirmèrent que les descriptions de la région faites par les Espagnols étaient généralement fiables et que Sitio Conte n’était pas une exception dans un désert archéologique.
Chargés d’analyser les divers matériaux exhumés par l’équipe de Julia Mayo, les spécialistes de la Smithsonian Institution ont déjà fait une découverte majeure. Les impuretés naturelles trouvées dans l’or indiquent que le métal a été extrait et façonné dans la région.
Ce constat met définitivement fin au débat sur l’éventuelle importation des trésors du Panama depuis des régions situées plus au sud, où les civilisations auraient été plus anciennes et plus avancées.
Les peuples de la région de Sitio Conte vivaient peut-être dans de simples huttes, mais ils étaient assez riches pour subvenir aux besoins de maîtres artisans et assez raffinés pour apprécier l’art dans ses plus hautes expressions.
Une rivière serpente à travers des champs de canne à sucre, non loin d’El Cano. Peut-être considérées comme sacrées dans un lointain passé, les rives du cours d’eau pourraient abriter bien d’autres sépultures restant à découvrir. © David Coventry
Pendant la saison de fouilles, tout en déjeunant sous la véranda ombragée du petit musée d’El Cano, Julia Mayo et son équipe contemplent les centaines d’hectares de canne à sucre qui s’étendent devant eux.
Julia pense que toutes ces terres présentent un terrain prodigieusement fertile pour l’archéologie. À quelques kilomètres en amont, elle a relevé des traces d’un autre cimetière. Si celui-ci se révèle aussi riche qu’El Cano et Sitio Conte, cette région pourrait être la Vallée des Rois du Panama. Mais en Égypte, la plupart des tombes ont été pillées. Ici, elles devraient réserver encore bien des surprises.
A. R. Williams - http://www.nationalgeographic.fr/4615-el-canon-la-derniere-grande-decouverte-archeologique-dune-culture-amerindienne-meconnue/
Un artéfact très intéressant également, trouvé sur la côte ouest du Mexique :
West Coast Mexico. 300 BC. - 200 AD. Colima Culture, Pre-Columbian. 6.5 cm wide - 4.5 cm tall. Material- Quartzite. Ex. Lynn Langdon collection.
La dalle sculptée placée sur le tombeau de Palenque au Mexique, lourde de plusieurs tonnes mesure environ 3,80 m sur 2,20
Si les conquistadors ont trouvés quelques-uns de ces chars tout en or, inutile de dire qu'ils n'en ont même pas parlé (des chars à roues ne sont pas une surprise pour les espagnols du 16ème siècle !) mais se sont empressés de tout fondre (comme la majorité des choses précieuses qu'ils ont trouvé) pour envoyer des lingots d'or en Espagne...)... d'ailleurs si vous lisez tous les écrits espagnols de l'époque, AUCUN n'est surpris par les énormes constructions découvertes et AUCUN ne mentionne l'inexistence de la roue chez les peuples locaux... on n'en parle pas du tout en fait avant le 19ème siècle... pourquoi ? Parce qu'ils en ont trouvé en fait, mais ont tout fondu comme ils ont fondu tout le métal (y compris le fer et bronze) trouvé sur les temples et objets, et que cette banalité n'a pas été mentionnée, c'est tout... il est très possible que l'usage des chars attelés n'aient été que la prérogative des empereurs ou grands chefs : très peu de chars donc, réservés qu'aux cérémonies. Une autre hypothèse retenue (avec des traces visibles) serait que les peuples anciens amérindiens connaissaient et possédaient quelques éléphants (des gravures retrouvées) et les utilisaient donc... il est vrai que certaines statuettes (y compris celle ci-dessus) semble comporter se qui ressemble à une petite trompe et qu'une présence très ancienne d'éléphants (non prouvée encore hormis des gravures) pourrait aussi expliquer beaucoup de choses question constructions et transports de pierres... quoi qu'il en soit, les archéologues ont probablement jugé un peu trop vite l'absence totale de la roue chez ces peuples (d'autant plus que des jouets et maquettes AVEC roues ont été trouvés !)...
Yves Herbo-SFH-08-2013
Yucatan : une rivière sous-marine cachée au fond du cénote Angelina
Yucatan : une rivière sous-marine cachée au fond du cénote Angelina
Dans la mémoire humaine, le Yucatan est assez facilement identifiable comme endroit géographique , historique et même préhistorique et cosmologique : l'empreinte des Mayas liée subtilement récemment avec la fameuse météorite qui aurait déclenché ou accéléré l'extinction des dinosaures. Pareillement, les cénotes du Yutacan sont liés a ces événements géologiques et historiques, puisque les cénotes en question auraient été créés précisément par la chute de la grosse météorite dont on a découvert les traces au large de la péninsule mexicaine, et les Mayas s'en sont servis comme des puits de rituels, y jetant des offrandes et sacrifices. En grande partie composée de calcaires et de sables, cette dernière a vu des pans entiers de sa matière se dissoudre (à cause des vibrations et séismes) ou s'enfoncer dans les fissures crées par l'impact (qui a exacerbé également le volcanisme et la tectonique des plaques déjà importants au Mexique). Les fortes pluies accentuent également le phénomène d'érosion du calcaire et il n'est pas rare de voir des dolines ou des cénotes se créer au Mexique, tant en pleine jungle qu'en pleine ville !
Les cénotes sont des trous d'effondrement en parti rempli par de l'eau douce, notamment si le sol effondré était au-dessus d'une rivière souterraine ou d'une nappe phréatique. Mais selon leur configuration géologique et ancienneté, profondeur, de l'eau de mer peut former la couche la plus profonde. Il y a aussi des trous d'effondrement qui se retrouvent entièrement submergé par les eaux de mer et ils sont surnommés 'trous bleus"...
Mais le fond du cénote Angelina au Yucatan a quelque chose en plus encore par rapport à d'autres : il y a bien une différence de densité entre deux couches d'eaux, mais cette différence entre l'eau douce, l'eau de mer salée et des infiltrations hydrothermales profondes déclenche une réaction chimique qui forme une rivière composée d'une couche d’environ 3 mètres d’eau saturée en hydrogène sulfuré située à 28-31m de profondeur, et qui longe réellement des rives. Un spectacle étonnant car tout corps plongé dans cette couche opaque disparaît littéralement et la présence physique de la rivière donne l'impression d'être à l'extérieur, à l'air libre... alors que nous sommes à une trentaine de mètres de profondeur dans une sorte d'énorme puits circulaire de trente mètre de diamètre rempli d'eau... photos et vidéo étonnantes donc, avec ce fond et ces paysages où la vie pullule (des poissons d'aquarium magnifique y vivent parfois) au milieu de vestiges d'arbres engloutis depuis on ne sait combien de temps et d'une eau qui donne l'illusion d'un brouillard et de fantômes permanents... on se demande presque parfois si un monstre préhistorique ne va pas surgir de cette rivière au fond insondable et emporter l'un des plongeurs...
Dans la péninsule du Yucatan au Mexique, le photographe Anatoly Beloshchin immortalise une rivière sous-marine cachée au fond du cenote Angelita
http://www.humanosphere.info/2013/07/incroyable-ils-ont-decouvert-une-riviere-dans-leau/ + http://www.blog.francis-leguen.com/angelita/
Yves Herbo-SFH-08-2013
Articles, Podcasts et News SerieViewer du 20-07 au 26-07-2013
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ARTICLES : (voir les commentaires sur le site pour les MAJ des Projets Nouveaux)
http://www.serieviewer.com/articles/projets/projets-nouveaux-2013-2014-pour-le-groupe-nbc-2682.html par Yves Herbo
http://www.serieviewer.com/articles/tests-dvd/test-dvd-de-nurse-jackie-saison-4-3651 par Yves Herbo
http://www.serieviewer.com/articles/projets/projets-nouveaux-2013-2014-pour-abc-et-filiales-2588.html par Yves Herbo
http://www.serieviewer.com/articles/projets/projets-nouveaux-2013-2014-pour-les-chaines-britanniques-2657.html par Yves Herbo
http://www.serieviewer.com/articles/projets/projets-nouveaux-2013-2014-pour-la-chaine-cw-2861.html par Yves Herbo
http://www.serieviewer.com/articles/tests-dvd/test-dvd-de-sanctuary-saison-4-3647 par Delphine Herbo-Godron
http://www.serieviewer.com/articles/projets/projets-nouveaux-2013-2014-pour-cbs-2617.html par Yves Herbo
http://www.serieviewer.com/articles/tests-dvd/test-dvd-de-hell-on-wheels-saison-2-3642 par Yves Herbo
http://www.serieviewer.com/articles/divers/recherche-liens-news-articles-podcasts-par-semaine-1312.html par Yves Herbo
http://www.serieviewer.com/podcast/les-minipods/minipod-arrow-saison-1-partie-2-3653 avec Nico, Céline, Delphine, Maxx et Yann
Yves Herbo-SFH 07-2013
L'étonnant pilier en fer de Delhi (Inde)
L'étonnant pilier en fer de Delhi (Inde)
Une des nombreuses curiosités archéologiques mondiales se trouve dans la cour de la mosquée du Ktub Minar, à Delhi, capitale de l'Inde. Il s'agit d'une unique colonne de fer de plus de 7 mètres de haut, datée du 4ème siècle après J.C.. Dans un état de conservation exceptionnel malgré son exposition aux éléments naturels, ce pilier est d'un noir bleuté et est aussi lisse que de l'acier.
Ce pilier pèse plus de 6 tonnes et a été érigé par le Râja Kumaragupta de la dynastie des Gupta pendant son règne de 415 à 455 après J.C et à l'origine, tout en haut se trouvait un symbole de Vishnou, qui a été retiré lors de l'islamisation du site. Ce n'est pas le seul pilier métallique découvert en Inde, mais c'est le seul à avoir été exposé aux mêmes conditions climatiques et à y avoir complètement résisté malgré ses 1600 ans. Les seules traces des ans visibles consistent en une fine poussière de rouille quasiment imperceptible qui la recouvre entièrement.
Bien sûr, c'est au niveau de la métallurgie que le mystère est le plus visible en ce qui concerne ce pilier. Encore récemment, plusieurs spécialistes ont soutenu qu'aucune découverte archéologique ne prouvait l'existence de fonderie antique assez puissante pour pouvoir en sortir une pièce métallique de cette taille avant le 19ème siècle. Le problème a été détourné en imaginant (mais sans preuve formelle car il faudrait détériorer le pilier) que le pilier n'avait pas été forgé d'un seul tenant, mais en plusieurs morceaux de fer forgé martelé à chaud et assemblés grâce à la soudure par gorgeage. Notons que cette méthode très efficace (vu les résultats) n'est plus utilisée de nos jours (on préfère l'obsolescence programmée de nos jours plutôt que les choses durent et soient vraiment "rentables" pour le possesseur, provisoire ou non...).
Ce type de fabrication aurait créé, d'après certains métallurgistes, une couche de protection, composée d'oxyde et de scories, formée sur l'ensemble de la surface du métal en liaison avec la forte chaleur associée au martèlement. Mais pour d'autres, cette solidité et résistance serait essentiellement dûe à sa composition, différente du fer moderne. Le métal contiendrait davantage de phosphores et moins de manganèse par exemple. D'autres pensaient que le déplacement du pilier dans une atmosphère relativement sèche et exempte de pollution comme celle de la capitale indienne aurait suffit à protéger le pilier de la rouille.
En effet, le pilier n'a pas été érigé à Delhi à l'origine. D'après le professeur Balasubramaniam, le pilier se trouvait probablement à Udaygiri ou Vishnupadagri dans le Madhya Pradesh, en Inde centrale, avant de rejoindre son emplacement actuel. Les historiens indiens pensent que, conformément à l'inscription en pāḷi qu'il porte, il était surmonté par un symbole de Vishnou, un chakra probablement, qui fut retiré par les envahisseurs musulmans. Le pilier aurait été ensuite installé à Delhi par Ânand Pâl, le fondateur de la dynastie râjpute des Tomara en 1052.
C'est l'archéologue britannique Alexander Cunningham, qui fait analyser en premier le pilier dans les années 1870 par des métallurgistes qui démontrent que le fer est pur à 99.72%, une qualité obtenue uniquement (jusqu'alors) en Occident au 19ème siècle, mais qui semble donc courante dès le 4ième siècle en Inde donc ! Ce qui n'explique pas non plus d'ailleurs son apparente anti-corrosion.
Il faudra attendre 2002 et les nouvelles analyses de l'Institut indien de Technologie de Kanpur et R. Balasubramaniam pour avoir l'explication, qui révèle tout de même des techniques et connaissances métallurgiques des peuples anciens insoupçonnées... et supérieures aux nôtres dans certains domaines !
Les spécialistes ont découvert qu'une très fine couche d'un composé de fer, d'oxygène et d'hydrogène (δ-FeOOH), appelé "misawite" dans la publication anglaise, protégeait très efficacement le pilier de la rouille. D'après eux, cette couche a pris forme dans les trois années qui suivirent l'érection du pilier et a gagné très lentement en épaisseur pour atteindre de nos jours celle d'un vingtième de millimètre. Dans Current Science, la conclusion est que ce film protecteur s'est formé de façon catalytique grâce à la haute teneur de phosphore dans le fer, jusqu'à 1% au lieu des 0.5% trouvable dans le fer moderne. Et que cela pourrait être volontaire dans la mesure où cela ne peut être que le résultat du travail des artisans indiens de cette période qui pouvaient fabriquer de l'acier en une seule étape en mélangeant le minerai de fer avec du charbon de bois, préservant ainsi une partie du phosphore, qui n'est pas totalement évacué avec les scories impures. Les haut-fourneaux modernes utilisent du coke à la place du charbon de bois, et de la pierre à chaux pour évacuer les impuretés, dont le phosphore, vers les scories...
Affirmant que le pilier est « un témoignage vivant de la compétence des métallurgistes de l'Inde antique », Balasubramaniam ajoute que le travail de son équipe sur la formation du film protecteur qui protège le pilier pourrait conduire à améliorer la résistance à la corrosion à long terme des conteneurs destinés au stockage des déchets nucléaires.
On trouve un pilier comparable à Dhâr dans le Madhya Pradesh, ainsi qu'un autre beaucoup moins connu dans le temple de Mookambika à Kollur, dans la zone forestière des Kodachadri Hills, situé dans les Ghâts occidentaux au Karnataka. On peut leur rapprocher aussi les tirants métalliques que les ingénieurs indiens avaient prévus pour assurer la cohérence de l'édifice lorsqu'ils construisirent au milieu du XIIIe siècle l'énorme temple de Sûrya à Konarak, un bâtiment à la limite de leur capacité technique et qui n'est pas parvenu parfaitement conservé jusqu'à nous. Dans le dernier cas, ces objets métalliques subissent des contraintes météorologiques plus importantes que le pilier de Delhi, car ils sont exposés en permanence à l'air marin du golfe du Bengale, sur les bords duquel est construit le temple.
Chapiteau de Sarnath, dernier vestige du pilier qui n'existe plus
Pilier d’Ashoka de Lauriya Nandangarh
Sources : http://www.mysteresdumonde.fr/categ/science/104-pilier-de-fer-de-delhi.html + http://theswedishparrot.com/les-piliers-dashoka/ + Wikipédia
Yves Herbo-SFH-08-2013