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Regions ciel origine signal wow 1

Le signal spatial non identifié WOW ! localisé ?

Par Le 26/11/2020

Le signal spatial non identifié "WOW" localisé un proximité d'un soleil jumeau ?

 

Regions ciel origine signal wow 1

Les deux régions du ciel desquelles peut provenir le signal Wow ! région de l'espace dans la constellation du Sagittaire - Crédits : Pan-STARRS/DR1

 

J'en avait parlé un peu vers le milieu de cet ancien article ci-dessous, le signal "WOW!", capté le 15 août 1977 par le grand radio télescope de l'Université de l'Ohio (Big ear), refait parler de lui aujourd'hui :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/astronomie-espace/mysterieux-sursauts-radios-intergalactiques-observes-a-parkes.html

L'astronome amateur Antonio Paris avait annoncé en 2017 qu'il avait probablement résolu l'énigme du fameux signal « Wow! » capté en 1977 par l'un des radiotélescopes du programme Seti, en l'attribuant au nuage d'hydrogène de grande taille entourant la chevelure d'une comète dont on ignorait l'existence à l'époque et qui a été détectée seulement dans les années 2000 : 266/P Christensen. Mais depuis, ses recherches ont été annulées, car il a été prouvé que cette comète ne se trouvait pas du tout à cet endroit en 1977, et que, de toute façon, un nuage d'hydrogène galactique ne pouvait correspondre à une telle détection.

C'est un autre astronome amateur, Alberto Caballero, qui a longuement analysé la base de données publique extrêmement détaillée du satellite Gaïa, spécialisé dans l'étude de notre galaxie, qui affirme avoir localisé l'origine de ce mystérieux signal radio, pouvant être interprété comme artificiel, donc provenant d'une civilisation extraterrestre utilisant, comme nous, des ondes radios pour communiquer.

 

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© Big Ear Radio Observatory and North American Astrophysical Observatory

 

Parmi les milliers d'étoiles recensées dans la région par cette base de données de Gaia et les quelques dizaines jugées potentiellement intéressantes, une seule a été retenue. L'étoile 2MASS 19281982-2640123 est une sorte de sosie de notre Soleil. Elle présente la même température, le même rayon et la même luminosité que notre étoile. La source du signal « Wow ! » pourrait se situer dans ses environs, une exoplanète qu'elle hébergerait. Et ce type d'étoile, tout comme le nôtre, n'émet pas de signaux étranges comme ceux détectés régulièrement, et plutôt attribués à des magnétars actuellement...

Notons tout de suite que ce soleil similaire au nôtre est très loin, situé à 1.800 années-lumière de la Terre. Bien sûr, ces nouvelles données vont être examinées et recalculées, discutées par la communauté scientifique. Rien de certain pour l'instant, mais cela relance le mystère et l'intérêt de la science sur ce signal unique.

Lire la suite ci-dessous :

bulgarian-archaeologists-say-that-have-uncovered-the-oldest-prehistoric-town-found-to-date-in-europe.jpg

Découverte de plus ancienne cité préhistorique en Europe à ce jour, en Bulgarie

Par Le 24/11/2020

Découverte de la plus ancienne cité préhistorique en Europe à ce jour, en Bulgarie

 

2012, MAJ 04-2015, MAJ 11-2020

 

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Les archéologues bulgares confirment la découverte de la plus ancienne cité préhistorique connue à ce jour, près de la ville moderne de Prodavia, dans le nord-ouest de la Bulgarie. Cette cité entourée de parois fortifiées a probablement été un centre important pour la production de sel, denrée très importante à l'époque. L'époque ? On parle là d'une cité érigée, creusée dans la roche entre 6700 et 6200 ans avant maintenant ! 1500 ans avant les balbutiements de la première Grèce antique...

Sa découverte, à cet endroit, explique peut-être le fabuleux trésor en or découvert pas très loin, il y a 40 ans : le plus ancien trésor en or au monde jamais trouvé jusqu'à présent... Les archéologues ont estimé que la petite ville avait pu contenir environ 350 personnes, et que les habitants faisaient bouillir de l'eau à partir d'une source locale et l'utilisaient pour fabriquer des briques de sel. Ces briques étaient probablement échangées contre d'autres denrées non locales (ou complétaient une organisation plus globale concernant plusieurs cités ou tribus (des chasseurs, des mineurs, des pêcheurs, des cueilleurs, des éleveurs, etc...) et servaient surtout à conserver la viande, d'où l'importance du lieu. Un autre trésor découvert d'ailleurs en 2012https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/un-tresor-archeologique-de-bijoux-en-or-de-2300-ans-decouvert-en-bulgarie.html

Important car, et c'est aussi unique en Europe pour l'instant, cette petite cité est en effet entourée d'une paroi d'énormes et hauts murs défensifs entourant le lieu de production. Les fouilles ont démarré en 2005, avec la découverte des restes de plusieurs maisons à deux étages, d'une série de fosses utilisées pour des rituels, ainsi que les structures d'un pont et de bastions. Une petite nécropole ou cimetière a commencé a être dégagée très récemment et est en train d'être analysée par les archéologues.

Remarquez la disposition particulière des corps enterrés : disposés sur le coté mais leurs têtes soutenues par leur mains jointes, sur une sorte de piédestal, et dirigées vers le ciel ou une direction précise.

Nous ne parlons pas d'une ville comme les ville-état grecs, de la Rome antique ou des villages médiévaux, mais sur ce que les archéologues sont d'accord pour dire qu'elle constituait une ville du cinquième millénaire avant JC, " a déclaré à l'agence de presse AFP Vasil Nikolov, un chercheur de l'Institut national d'archéologie de Bulgarie.L'archéologue Krum Batchvarov de l'institut a dit que la dernière trouvaille était « extrêmement intéressante ». « Les énormes murs autour de la colonie, qui ont été construits très grands et avec de gros blocs de pierre ... sont aussi quelque chose d'inconnu dans les fouilles de sites préhistoriques dans le sud-est de l'Europe jusqu'à  ce jour," a-t-il déclaré à l'AFP.

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Navigation préhistorique, les données actuelles

Par Le 20/11/2020

Navigation préhistorique, les données actuelles

 

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La pirogue monoxyle de Noyen-sur-Seine (Seine-et-Marne), 7190-6450 cal. Avant JC, lors de sa découverte. Longueur (conservée) : 4 m, (estimée) : 5 à 6 m ; largeur : 0,55 m, en pin sylvestre (Pinus sylvestris) (d’après Mordant et al., 2013, fig. 3 A). Une de ses extrémités est dotée d’un replat à surface carbonisée (réceptacle d’un foyer ?). Bulletin de la Société préhistorique française

 

C'est assez peu connu du public en général, mais il existe un bon nombre de données scientifiques et de découvertes, de nos jours, sur une navigation très ancienne, c'est-à-dire au minimum du néolithique. Quand on parle de navigation préhistorique, on y inclut la navigation fluviale, la navigation près des côtes ou banquises et même la navigation en haute mer. Certains chercheurs (voir certains liens en bas) postulent même que l'Homme de Neanderthal, voir Homo Erectus, avaient des connaissances incluant la navigation, je suis assez prudent sur ces raisonnements, mais des découvertes d'outils de pierre très anciens sur des îles non reliées aux continents à ces époques, poussent en effet à ces raisonnements logiques. On ignore aussi en effet comment l'Homme de Florès, par exemple, s'est retrouvé isolé sur une île indonésienne à une lointaine période, d'autant plus que le débat dure toujours sur son origine "Erectus" (provenant donc possiblement d'Asie) ou "Habilis" (ne pouvant provenir que d'Afrique).

J'ai déjà accumulé plusieurs données sur la navigation préhistorique, via des articles et traductions d'études scientifiques ou de presse, vous les trouverez en bas de cette compilation de données, qui ne devrait pas manquer de s'étoffer avec le temps et les découvertes à venir.

C'est aussi l'occasion de s'interroger encore sur les évidentes découvertes très anciennes (par comparaison et certaines études/fouilles locales, notamment par l'archéologue Nuno M. C. Ribeiro sur les îles des Açores. Certaines de ces découvertes les relient indéniablement à ce qu'on trouve tout le long de la façade Atlantique, des îles britanniques au Maroc, mais aussi de l'autre côté, en Amérique du nord, voir plus bas. (voir les données et vidéos ici : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/les-acores-debris-de-l-atlantide-le-docu1-et-bonus-1.html ).

Je rappelle aussi les récentes découvertes, dans les îles britanniques, de probables ports et chantiers maritimes, datés pour l'instant d'une époque intermédiaire locale entre le mésolithique et le néolithique, ceci est bien sûr toujours en discussions et il reste encore de nombreuses études à faire (voir les liens en bas). J'ajouterai comme avis personnel que la navigation a probablement été l'une des plus anciennes inventions du genre Homo, dans la mesure où il suffit d'observer la nature pour voir des objets matériels flotter sur les eaux, avec parfois des poissons inaccessibles autour...

J'ajoute deux publications concernant la navigation préhistorique : une liste de liens d'articles scientifiques concernant le sujet, établie par l'IdREF, c'est à dire Identifiants et Référentiels pour l'enseignement supérieur et la recherche : https://www.idref.fr/031563082

Et voici un extrait du long article qui y est consacré, car vous ne pensez tout de même pas que vous n'allez rien lire ici, par http://www.ancientportsantiques.com/wp-content/uploads/Documents/ETUDESarchivees/Navires/Documents/BAnavigation-Philippe2018.pdf

Philippe M. (2018) – Un état des connaissances sur la navigation préhistorique en Europe atlantique, Bulletin de la Société préhistorique française, 115, 3, p. 567-597.

 

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Fig. 1 – Physiographie de la marge celto-armoricaine (nord-ouest de l’Europe) durant le Dernier Maximum Glaciaire (d’après Toucanne et al., 2008, fig. 1, modifiée). Carte synthétique réalisée à partir de différentes études citées dans l’article : 1, extension de la calotte anglo-irlandaise ; 2, extension australe du fleuve de glace de la mer d’Irlande ; 3, extension des glaciers alpins ; 4, paléo-fleuve Manche ; 5, banc sableux celtique et paléo-vallées fluviales (en bleu) ; A à E, bassins de drainage sous-marins ; 6, système turbiditique celtique ; 7, système turbiditique armoricain. - Bulletin de la Société préhistorique française

 

Résumé : Que ce soit en mer ou dans les eaux intérieures, l’usage des moyens de transport nautiques par les populations préhistoriques ne se laisse pas aisément approcher. On doit en effet composer avec la grande rareté des principaux témoins : les embarcations sur lesquelles se sont effectuées les navigations. Malgré cette limite posée par la documentation, il est possible de préciser certains aspects chronologiques et fonctionnels à partir des sources indirectes qui nous sont accessibles dans l’enregistrement archéologique et en analysant les témoins directs que constituent les rares épaves, équipements et représentations qui nous sont parvenus. Pour ce qui concerne l’Europe atlantique, sur laquelle est centrée cette étude, nous pouvons aussi préciser quelques données concernant le rythme et les contraintes qui s’y appliquaient sans doute en nous appuyant sur la connaissance des milieux dans lesquels évoluaient les embarcations, et auxquels elles étaient fortement soumises en termes d’adaptation de leur système technique. L’analogie diachronique avec l’histoire plus récente de ces moyens de transport peut aussi nous ouvrir quelques pistes quant aux modalités de déplacement plausibles. Si la revue de tous ces faisceaux d’indices ne permet pas de définir la nature exacte de toutes les embarcations alors utilisées, on peut cependant ouvrir et délimiter le champ des possibles. Il inclut une large variété typologique réalisée à partir de perches, de fûts, de planches et de fagots végétaux, parfois revêtus de peaux tendues, composant différents types d’architectures : radeaux, pirogues, bateaux de peaux, bateaux de planches assemblées. À l’exception du dernier type, qui n’apparaît vraisemblablement que vers la fin de la Préhistoire européenne, ces dispositifs ont pu, pour la plupart, naviguer au même moment et parfois sur les mêmes voies d’eaux, mais probablement pas pour les mêmes usages.

L’enregistrement archéologique du vaste domaine des relations de l’homme avec le milieu nautique est assuré par toute une gamme de vestiges mobiliers d’exploitation halieutique (amas coquilliers, nasses, harpons, hameçons) et de vestiges immobiliers (habitats littoraux, systèmes de piégeage d’estran, aménagements portuaires). Ils témoignent d’un investissement précoce des estrans et berges pour l’exploitation de leurs riches ressources naturelles. Cependant, les solutions de navigation qui accompagnaient sans aucun doute cet investissement ont laissé bien peu de traces matérielles. Sur une dizaine de millénaires et plus encore de milliers de kilomètres de côte, de cours d’eau et de lacs, on ne peut identifier que quelques exemples de familles architecturales rassemblant un ensemble de bateaux apparentés par la morphologie, la structure et les organes techniques, ainsi que par une filiation historique (McGrail, 2001 ; Rieth, 2010 et 2016). À l’exception des pirogues monoxyles, chacune de ces familles n’est représentée que par quelques vestiges. De plus, cette connaissance est biaisée, en privilégiant les embarcations récentes et construites en bois, qui se sont mieux conservées que leurs homologues en peaux sur charpente légère s’il en a existé au même moment. Cette rareté est avant tout due à la conservation différentielle. Mais d’autres facteurs agissent en complément : au-delà de la nécessaire conjonction exceptionnelle de conditions favorables pour que des vestiges organiques parviennent jusqu’à nous, les sources ethnologiques et historiques nous enseignent qu’après abandon, les composants de nombreuses embarcations étaient souvent récupérés pour recyclage. Par ailleurs, certaines épaves risquent de ne pas être reconnues en fouille car seules les pirogues monoxyles et les bateaux de planches nous parviennent sous une forme directement identifiable. Les traces à terre sont quant à elles très ténues : les aires d’échouage, qui constituaient vraisemblablement le type de port répandu sur le littoral atlantique durant toute la Préhistoire, ne laissent aucune empreinte matérielle aisément identifiable. En conséquence, il faut en passer essentiellement par des indices indirects pour approcher ce qu’a été l’usage des moyens de transport nautiques par les populations préhistoriques. Cependant, là encore, notre perception est limitée par de nombreux filtres. Ainsi, l’utilisation d’embarcations ne peut se déduire directement du seul fait de l’existence d’une pêche littorale comprenant des espèces pélagiques : sur les sites côtiers mésolithiques de Bretagne et d’Écosse, tous les poissons, crustacés et mollusques recensés dans les amas coquilliers peuvent avoir été prélevés à partir de l’estran (Dupont et al., 2009 ; Bonsall et al., 2013). Il en est de même pour ce qui concerne le domaine des eaux intérieures : la concentration de témoins le long d’un axe nautique relève-t-elle d’un déplacement sur le cours d’eau, ou d’un périple terrestre le long de l’incision fluviatile ? Les indices concernant les navigations maritimes pléistocènes se heurtent, pour leur part, au profond bouleversement eustatique causé par la dernière déglaciation. De rares espaces isostatiques, où l’élévation du niveau de la mer post-glaciaire a été compensée par celle de la masse immergée, offrent des zones de rivage qui remontent au Pléistocène tardif, en Fennoscandinavie et en Amérique du nord (Bjerck et Zangrando, 2016).

Mais le littoral atlantique européen du dernier maximum glaciaire est maintenant sous les eaux, en particulier au nord où le bassin d’écoulement du plus grand fleuve d’Europe : le fleuve Manche, est maintenant couvert par une mer continentale (fig. 1). Ici, des dizaines de milliers de kilomètres de côte et de plaines alluviales sont submergés, depuis le vaste delta du paléo-fleuve qui s’étendait au large entre Bretagne et Cornouaille (Bourillet et al., 2003 ; Toucanne, 2008 ; Toucanne et al., 2008), jusqu’aux grands espaces humides du Doggerland dans le bassin de la mer du Nord (Gaffney et al., 2009). La multiplication récente des recherches sur ces territoires immergés, partout dans le monde, et la preuve apportée par ces travaux de la bonne préservation de certains sites préhistoriques situés à faible profondeur (Bailey, 2013a), constitue un moyen prometteur de contourner cet obstacle, mais n’a pourtant pas encore permis de documenter quelque embarcation que ce soit. Les témoins des premières navigations sont donc à la fois rares et dispersés.

Lire la suite ci-dessous et les liens de données :

Paranthropus robustus1

Evolution rapide chez une espèce humaine éteinte

Par Le 17/11/2020

Evolution rapide chez une espèce humaine éteinte

 

Paranthropus robustus1

Un fossile récemment découvert documente des changements évolutifs rapides chez une espèce humaine éteinte, le Paranthropus robustus.

 

Le crâne fossile suggère que les conditions environnementales ont entraîné des changements rapides.

On pensait que les mâles de l'espèce humaine éteinte Paranthropus robustus étaient nettement plus gros que les femelles - tout comme les différences de taille observées chez les primates modernes tels que les gorilles, les orang-outans et les babouins. Mais une nouvelle découverte de fossiles en Afrique du Sud suggère plutôt que P. robustus a évolué rapidement pendant une période turbulente de changement climatique local il y a environ 2 millions d'années, entraînant des changements anatomiques qui étaient auparavant attribués au sexe.

Une équipe de recherche internationale comprenant des anthropologues de l'Université de Washington à Saint-Louis a rapporté sa découverte dans le système de grottes Drimolen riche en fossiles au nord-ouest de Johannesburg dans la revue Nature Ecology & Evolution le 9 novembre 2020.

 

Drimolen site1

Le site de Drimolen (Photo courtesy David Strait)

 

« C'est le type de phénomène qui peut être difficile à documenter dans les archives fossiles, en particulier en ce qui concerne l'évolution humaine précoce », a déclaré David Strait, professeur d'anthropologie biologique en arts et sciences à l'Université de Washington.

Le fossile remarquablement bien conservé décrit dans l'article a été découvert par une étudiante, Samantha Good, qui a participé à la Drimolen Cave Field School codirigée par Strait.

Les chercheurs savaient déjà que l'apparition de P. robustus en Afrique du Sud coïncidait à peu près avec la disparition de l'australopithèque, un homininé primitif un peu plus primitif (dont l'appartenance au genre Homo est toujours discutée d'ailleurs), et l'émergence dans la région des premiers représentants d'Homo, le genre auquel appartiennent les gens modernes. Cette transition a eu lieu très rapidement, peut-être en quelques dizaines de milliers d'années seulement.

" L'hypothèse de travail a été que le changement climatique a créé un stress dans les populations d'australopithèques conduisant finalement à leur disparition, mais que les conditions environnementales étaient plus favorables pour Homo et Paranthropus, qui pourraient s'être dispersés dans la région depuis ailleurs ", a déclaré Strait. " Nous voyons maintenant que les conditions environnementales étaient probablement aussi stressantes pour Paranthropus, et qu'ils devaient s'adapter pour survivre. "

Le nouveau spécimen découvert à Drimolen, identifié comme DNH 155, est clairement un mâle mais diffère de manière importante des autres P. robustus précédemment découverts sur le site voisin de Swartkrans - où la plupart des fossiles de cette espèce ont été trouvés.

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Submerged prehistoric settlement black sea bulgaria copper age

Mer Noire: un site préhistorique submergé plus ancien de 1000 ans

Par Le 15/11/2020

Mer Noire: un site préhistorique submergé plus ancien de 1000 ans

 

Submerged prehistoric settlement black sea bulgaria copper age

Les matériaux archéologiques découverts en 2020 montrent que la colonie préhistorique submergée près de l'embouchure de la rivière Ropotamo dans le sud-est de la Bulgarie a en fait été installée il y a 6000 ans, durant le Chalcolithique. Photo: archéologue Kalin Dimitrov, via Radio Free Europe

 

Découverte par quelques traces dans les années 1970, cette colonie préhistorique submergée par les eaux de la Mer noire, avait été datée de l'âge du bronze, vers 3000 avant notre ère, mais la découverte et fouille d'une plus ancienne couche la repousse à 4000 avant JC, c'est à dire l'âge du cuivre du chalcolithique, donc ce site a maintenant 6000 ans. Cette nouvelle campagne de fouilles menée en septembre 2020 par une équipe archéologique internationale du projet MAP de la mer Noire et notamment l'archéologue Kalin Dimitrov du Centre Sozopol d'archéologie sous-marine, a également révélé que le niveau de la Mer Noire était plus bas de 5 mètres il y a 5000 ans.

Ce site submergé près de l'embouchure de la rivière Ropotamo dans le sud-est de la Bulgariedans le district de Burgas, avait été daté de l'âge du bronze pendant les campagnes 2017 à 2019, mais la campagne de 2020 a révélé une autre Histoire. « Nos découvertes de cette année sont des matériaux de l'âge du cuivre de la colonie qui, à l'époque de son existence, était entièrement située sur la terre - puisqu'ils ont été trouvés dans une couche caractéristique de l'environnement terrestre », a déclaré  l'archéologue Kalin Dimitrov du Centre Sozopol d'archéologie sous-marine à l'édition bulgare de Radio Free Europe.

Les recherches archéologiques jusqu'à présent indiquent que la colonie préhistorique était habitée en permanence. Après son installation pendant le Chalcolithique il y a 6000 ans, elle était toujours habitée à l'âge du bronze. Et au 6ème siècle après JC, pendant l'âge du fer, la période de la Thrace antique et des colonies grecques antiques sur la côte bulgare actuelle de la mer Noire, le site disposait d'un port maritime.

En 2017, dans le cadre du projet MAP de la mer Noire, qui a produit un certain nombre de découvertes sensationnelles à partir des navires coulés dans la zone bulgare de la mer Noire, la recherche sur la colonie préhistorique à l'embouchure du fleuve Ropotamo avait été relancée en raison du fait que le site est très bien conservé et n'a pas été endommagé par les constructions modernes.

« À l' époque, nos recherches entre 2018 et 2020 ont montré que sous la couche du port il y avait des restes de constructions de l' âge du bronze, datant de la transition entre le 4 e et le 3 e millénaire avant notre ère, dès le début de l'âge du bronze sur la côte bulgare [de la mer Noire] », explique Dimitrov, qui a été l'archéologue principal dans l'effort de recherche.

L'expédition sous-marine de septembre 2020 a cependant démontré que la colonie remonte à ca. 4 000 ans avant notre ère, et qu'à l'époque c'était entièrement terrestre, hors d'eau, alors que 1000 ans plus tard, à l'âge du bronze donc, les habitants étaient obligés de vivre dans des nouvelles maisons sur pilotis. L'eau est donc montée très rapidement entre - 4000 et - 3000, et encore bien sûr depuis.

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Les Açores, Débris de l'Atlantide ? Le docu1 et bonus 1

Par Le 11/11/2020

Les Açores, Débris de l'Atlantide ? Le documentaire partie 1 et bonus 1

 

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Et bien voilà, la partie 1 du documentaire Les Açores, Débris de l'Atlantide ?, réalisé par Loïc Ochippenti, avec ma participation et celle du Professeur Felix Rodrigues est sortie sur Youtube, donc en free. Une décision en partie due aux promesses faites envers les membres de l'association culturelle Etudes des Civilisations Disparues, mais aussi bien sûr aux conditions sanitaires mondiales actuelles qui fait que les chaînes télévisées spécialisées dans les documentaires ont bloqué leurs budgets et ne diffusent en majorité que des rediffusions, et encore pour un bon moment.

Vous trouverez ci-dessous la vidéo partagée de Youtube de la partie 1 du documentaire, ainsi qu'un appel aux dons émis par l'Association Etudes des Civilisations Disparues (dont je suis membre), afin de nous aider à réaliser la partie 2 et de retourner enquêter dès que la situation sanitaire le permettra.

Mais je vous ai aussi réservé une petite surprise en réalisant moi-même (très vite) un Bonus 1 de presque 35 minutes de la partie 1, que vous trouverez également ici en vidéo partagée de Youtube plus bas. Il s'agit surtout d'un spécial "Cart-Ruts" ou Ornières en français, car nous avons pu en visiter plusieurs sur Terceira, en des lieux différents.

 

Açores-Terceira-YH

Açores, Terceira - © photo de Yves Herbo

 

Cette vidéo vous permettra d'admirer certains paysages des Açores et de Terceira, mais aussi de voir un peu les conditions de tournage du documentaire, d'entendre certaines questions et réponses non obligatoirement incluses dans le reportage (limité en temps) et de nouvelles images inédites du reportage. Et vous verrez à nouveau le professeur Félix Rodrigues et un peu plus Loïc Occhipenti. J'ai filmé "caméra au poing" et donc sans pieds télescopiques, ce qui explique parfois les tremblements d'images (un peu stabilisées par logiciel), surtout lors des zooms. C'était volontaire, pour donner un complément aux images de Loïc un peu plus "vivant" et exploratoire. N'hésitez pas à poser des questions lors de l'avant première du bonus du 11 novembre 2020 à 17h00 ou après sur le site Sciences-Faits-Histoires.com ou encore sur Facebook. Les groupes et pages Etudes des Civilisations Disparues ou Sciences-Faits-Histoires sont là pour ça...

Vous trouverez aussi ci-dessous quelques liens et documents, photos sur des "Voies Romaines" en France, notamment en Meurthe et Moselle, mais aussi sur le Col du Perthus dans les Pyrénées ou de Salerne en Alsace, par exemple, dont certaines parties (dans d'actuelles forêts ou en bord de rivière) ressemblent assez aussi à des cart-ruts ou ornières... un indice de plus sur l'ancienneté de certaines traces aux Açores ? Pour rappel, les ornières de Malte (qui sont dans du calcaire) ont été datées d'il y a environ 5000 ans...

 

Voir les vidéos, lien vers l'appel aux dons et article ci-dessous :

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