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Le plus ancien fossile de primate bouleverse les données
Le plus ancien fossile de primate bouleverse les données
L'analyse détaillée d'un fossile découvert en Chine (!) il y a 10 ans révèle qu'il s'agit du plus ancien primate connu à ce jour : un minuscule mammifère vieux de 55 millions d'années, et baptisé Archicebus Achilles.
Rien, sans doute, ne destinait ce squelette à remporter la palme du plus ancien fossile de primate. Il y a une dizaine d'années, un amateur de poissons fossiles découvre cet étrange spécimen dans une carrière de la province du Hubei, en Chine. Intrigué, il le montre à Xijun Ni de l’Académie des Sciences de Pékin, venu effectuer des fouilles dans la région. Le chercheur identifie immédiatement le fossile comme celui d'un primate. Dix ans plus tard, des analyses poussées permettent enfin d'en savoir un peu plus sur ce lointain cousin des êtres humains, baptisé Archicebus achilles. Les résultats, publiés dans la revue Nature du 6 juin 2013, montrent que cet animal vivait il y a 55 millions d’années, soit 7 millions de plus que les plus anciens primates connus à ce jour (y compris en Afrique !).
De radiographie en radiographie
Ce fossile est exceptionnellement bien conservé. Il est complet, mais il est aussi très fragile. Enchevêtré dans de la roche de calcaire marneux, il est séparé sur deux plaques. « Étant donné sa petite taille, il était trop risqué de dégager le squelette manuellement », explique Paul Tafforeau l’un des auteurs de l’étude.
Paul Tafforeau
Xijun Ni et son équipe ont d'abord essayé d’utiliser des techniques d’imagerie traditionnelles, par absorption de rayons X, pour analyser l’objet sans l’abimer. Néanmoins, les résultats n'étaient pas satisfaisants, « le fossile était trop plat pour être scanné, précise le chercheur. C'est alors qu'ils se sont tournés vers nous, au synchrotron de Grenoble (ESRF) ».
Paul Tafforeau est paléoanthropologue de formation. En travaillant à l'ESRF, il a développé des méthodes pour adapter la technologie du synchrotron à l'observation des fossiles. Chargé d’examiner les plaques de Xijun Ni, il a utilisé « l'imagerie en contraste de phase à rayonnement synchrotron ». Un procédé totalement non invasif qui dévoile d’infimes détails. Les simulations 3D sont réalisées à partir des clichés obtenus.
Diurne et minuscule
Grâce à ces vues en trois dimensions du squelette, il est possible de déterminer l’allure que devait avoir Archicebus achilles. Avec un tronc d’environ 71 mm et un crâne de près de 25 mm de long pour 17 mm de large, sa taille devait avoisiner les 13 cm. En se basant sur les équations reliant la masse corporelle à la surface des molaires pour les primates actuels, les chercheurs estiment son poids entre 20 et 30 grammes. Il serait donc aussi petit que le lémurien microcèbe pygmé de Madagascar !
Ses petites dents pointues montre qu’il était probablement insectivore. Plus surprenant, la forme large des cavités orbitales du squelette indique que l’animal menait ses activités le jour alors que la vie des primates primitifs était supposée nocturne.
« C’est un fossile intéressant, qui montre des choses inattendues, souligne Marc Godinot responsable du laboratoire d’évolution des primates à l’École pratique des hautes études (EPHE). C’est une surprise de découvrir une si petite espèce spécialisée aux sauts, à une époque si précoce. » Certaines particularités de l’ossature suggèrent en effet qu'Archicebus sautait sur ses quatre membres pour se déplacer. « Un nouveau squelette, un nouveau primate et un nouveau mode de locomotion : autant d'éléments qui prouvent une évolution rapide. »
Simiiformes ou tarsiiformes
Pour chaque nouvelle espèce fossilisée découverte se pose la même question : où la placer sur l’arbre phylogénétique ? Pour les scientifiques chargés de l’étude, ce primate possède « une mosaïque de caractéristiques des haplorhiniens », la famille dont descendent les singes et les hommes. Cependant, il détient également des traits spécifiques aux deux sous-familles de ce groupe. Au niveau du pied, la forme de l’os calcanéen et les proportions du métatarse rappellent les simiiformes (lignée de l’homme) alors que le crâne ou la dentition indiquerait plutôt une appartenance aux tarsiiformes (lignée des tarsiers). Finalement, la comparaison de caractères morphologiques et de données moléculaires classe Archicebus achilles au tout début de la branche des tarsiiformes.
Un individu datant de l’Eocène, il y a entre 55,8 et 54,8 millions d’années, si proche de ces deux familles, incite à penser que ces deux groupes se sont séparés plus tôt que ce qui était imaginé. Plus encore, c’est la distinction des haplorhiniens avec les ancêtres des lémuriens qui pourrait être antérieure. Marc Godinot invite cependant à ne pas se précipiter vers ces conclusions, « c’est un fossile très difficile à étudier. J’attends avec impatience une monographie détaillée de la façon dont ils ont procédé. »
S’il n’est pas encore temps pour des constats définitifs, il est sûr qu’Archicebus achilles pose déjà de nombreuses questions qui doivent être approfondies. Sa localisation géographique par exemple, car comme le précise Paul Tafforeau « beaucoup attribuaient l’origine des primates à l’Afrique et non à la Chine. » Une découverte qui devrait engendrer de nouvelles hypothèses de recherche.
Ida, un prédécesseur médiatisé
Archicebus achilles vient de détrôner Darwinius massillae, qui était jusque-là l’un des plus vieux fossiles de primate. Plus connu sous le nom d’Ida, la campagne de communication autour de ce fossile, en partie reconstitué, a défrayé la chronique. Découvert en 1983 à Messel en Allemagne, Ida appartient à la branche des lémuriformes. Il est donc un ancêtre des lémuriens. Pourtant en 2009, une équipe internationale de chercheurs le présente comme le chaînon manquant ! Un échauffement médiatique qui ira jusqu’à la diffusion aux États-Unis d’un documentaire intitulé « le chaînon ».
Pour en savoir plus : Controverse autour d’Ida
SFH-06-2013

Un avion d’Air China percute un objet non-identifié
Un avion d’Air China percute un objet non-identifié
C’est à une altitude de 8000 mètres que le B757-200 d’Air China a percuté un objet non-identifié qui a déformé le nez de l’avion.
La collision est intervenue juste après le décollage du vol CA4307 de Chengdou à destination de Canton le 04-06-2013. L’avion était déjà à une altitude de 8000 mètres. Les pilotes ont entendu le bruit du choc mais n’ont pas aperçu l’objet qu’ils ont heurté. Ne voulant pas prendre de risque, ils ont fait demi-tour pour se reposer à l’aéroport Shuangliu de Chengdu.
Au sol, pilotes et agents de maintenance ont constaté les dégâts, une grosse malformation dans le nez du B757-200. Ici les photos qu’ils ont postées sur Internet.
La compagnie nationale chinoise Air China n’a pas communiqué sur cet incident. En fait, elle n’est pas en mesure d’identifier l’objet qui a percuté son B757-200. L’hypothèse d’une collision avec un oiseau est exclue. D’une part, rares sont les espèces aviaires qui volent à cette altitude de 8000 mètres, et aucun oiseau ne pèse un poids suffisant pour enfoncer à ce point le nez de l’avion. D’autre part, aucune trace de sang ou de plume n’a été retrouvée sur le point d’impact.
Comme le suggèrent avec humour des internautes chinois, « une collision avec Iron Man » ?
Sources : http://www.air-journal.fr/2013-06-07-un-avion-dair-china-percute-un-objet-non-identifie-575624.html + http://www.chinanavis.com/an-air-china-plane-was-hit-by-unknown-object-and-forced-to-return-154953
Yves Herbo-SFH-07-06-2013 : un OVNI invisible, ou qui va trop vite pour être vu ? Hypothèses lancées (par moi) : un nuage dense avec une partie gelée (glace) qu'aurait percuté l'avion (des chutes de blocs de glace sont recensées un peu partout dans le monde ). Une météorite : peu probable car elle aurait laissé des traces de minéraux et de chaleur sur l'avion, et aurait été très visible aussi à priori. Un drône ou avion furtif : peu probable : la collision aurait laissé des traces de peintures ou de matériaux humains, ce qui n'est pas le cas. Un missile n'ayant pas explosé et ayant juste ricoché sur le nez de l'avion : pas impossible mais idem, il devrait y avoir des traces de peintures/métal aussi du missile sur l'avion (seules des analyses par des experts pourront le dire, mais ça m'étonnerait que nous y ayons accès). Une particule cosmique exotique ou d'anti-matière rencontrée par malchance ? Par ces périodes de forte activité solaire, il n'est pas totalement impossible d'éliminer ce genre de possibilité, d'autant plus que nous avons maintenant des preuves assez solides de l'interactivité particules/orages/électricité dans l'atmosphère (voir les Farfadets comme exemple de danger potentiel pour un avion) et aussi de l'existence de phénomènes liés à l'anti-matière lors de puissants orages. Mais il ne semble pas y avoir eu d'orage et la météo n'est pas mentionnée du tout comme un facteur spécial. Reste l'oiseau géant, qui resterait à prouver au-dessus de la Chine (pas de Condor à ma connaissance) mais difficile à envisager car effectivement, aucune trace de plumes, sang ou autre... reste l'engin extra-terrestre ou inter-dimensionnel en effet, qui aurait filé extrêmement vite (invisible à l'oeil nu) et aurait ricoché sur le nez de l'appareil (volontairement ou pas !) comme une balle : le manque de trace prouverait simplement que l'engin était équipé d'un bouclier électronique et que c'est seulement le bouclier de l'engin qui aurait occasionné ces dégâts (ou encore tout simplement, l'engin n'est que "semi-matériel", décalé dans le spectre ondulatoire par rapport à la matière terrestre). Pour les assurances, le plus facile à vérifier en fait sera de voir si l'avion n'a pas percuté un hangar...

La téléportation quantique démontrée entre les systèmes atomiques
La téléportation quantique démontrée entre les systèmes atomiques
Après les confirmations des téléportations réussies en Chine et au Japon, voilà une publication qui est très importante. L'humanité a fait des découvertes extraordinaires récemment (depuis 2000 en fait) qui pourraient bien bouleverser toute sa civilisation... pas seulement dans le domaine de la téléportation, mais aussi dans le domaine de l'intelligence artificielle et des ordinateurs quantiques, ainsi qu'une conjonction d'éléments portant sur la probabilité de l'existence de "bulles" ou systèmes parallèles (voir en bas de cet article) faisant partie de notre univers ou pas... si les modifications climatiques (naturelles et humaines, volontaires ou pas) lui en laissent le temps bien sûr...
Les chercheurs ont été en mesure de téléporter de l'information de la lumière (photon) vers la lumière (photon) à un niveau quantique depuis plusieurs années. En 2006, des chercheurs de l'Institut Niels Bohr ont réussi à téléporter entre la lumière et les atomes de gaz. Maintenant, le groupe de recherche a réussi à téléporter de l'information entre deux nuages d'atomes de gaz et réaliser la téléportation, et pas seulement une ou quelques fois, mais avec succès à chaque fois. Les résultats sont publiés dans la revue scientifique Nature Physics.
« C'est une étape très importante pour la recherche sur l'information quantique d'avoir atteint ces résultats stables et que toutes les tentatives ont réussi », dit Eugene Polzik, professeur et directeur du centre de recherche Quantop à l'Institut Niels Bohr de l'Université de Copenhague.
Les expériences sont conduites dans les laboratoires du groupe de recherche dans le sous-sol de l'Institut Niels Bohr. Il y a deux récipients en verre contenant chacun un nuage de milliards d'atomes de gaz de césium.
Les deux récipients en verre ne sont pas reliés l'un à l'autre, mais les informations sont téléportées du nuage de verre vers l'autre au moyen d'une lumière laser. La lumière est envoyée dans le premier récipient en verre et puis cet étrange phénomène quantique a lieu, la lumière et le gaz s'enchevêtrent. Le fait que ce sont des structures intriquées qui ont établi un lien quantique - ils sont synchronisés.
Les récipients en verre sont placés dans une chambre avec un champ magnétique et, quand la lumière laser (avec une longueur d'onde spécifique) tire sur les atomes de gaz, les électrons les plus externes des atomes réagissent en forme d'aiguilles-magnétiques en pointant dans la même direction. L'orientation peut être vers le haut ou vers le bas, et c'est cette orientation qui constitue l'information quantique, de la même manière que l'information d'un ordinateur ordinaire est constituée des nombres 0 et 1 (code binaire).
Le gaz émet maintenant des photons (particules de lumière) contenant l'information quantique. La lumière est envoyée sur l'autre conteneur de gaz et l'information quantique est maintenant en lecture à partir de la lumière et enregistrée par un détecteur. Le signal du détecteur est renvoyé au premier réservoir et la direction des électrons des atomes est ajustée par rapport au signal. Ceci termine la téléportation du second au premier récipient.
Une nouvelle méthode
Il y a deux récipients en verre contenant chacun un nuage de milliards d'atomes de gaz de césium. Les récipients en verre sont placés dans une chambre avec un champ magnétique. Les deux récipients en verre ne sont pas reliés les uns aux autres, mais les informations sont téléportées de l'une à l'autre au moyen d'expériences sur les photons. Les lasers sont effectués à la température ambiante et les atomes de gaz se déplacent donc à une vitesse de 200 mètres par seconde dans le récipient en verre, de sorte qu'ils vont constamment cogner dans le mur de verre et perdent ainsi l'information avec laquelle ils ont simplement été codés. Mais le groupe de recherche a développé une solution pour cela.
« Nous utilisons un revêtement d'une sorte de paraffine à l'intérieur du verre qui contient et il provoque que les atomes de gaz ne peuvent pas perdre leur codage, même si ils se cognent dans le mur de verre », explique le professeur Eugene Polzik. Cela sonne comme une solution facile, mais en réalité c'était compliqué de développer la méthode. Un autre élément de l'expérience était de développer le détecteur qui enregistre les photons. Ici, les chercheurs ont développé un détecteur particulièrement sensible qui est très efficace pour détecter les photons. Les expériences fonctionnent donc à chaque fois.
Mais c'est une chose que d'effectuer des tests dans un laboratoire et une autre de l'appliquer dans la société plus largement ! Dans l'expérience, la gamme de la téléportation est de ½ mètre, à peine impressionnant dans un monde où l'information doit être transportée dans le monde entier en un rien de temps.
" La gamme de ½ mètre est entièrement due à la taille du laboratoire ", explique Eugene Polzik avec un grand sourire et continue : « Nous pourrions augmenter la portée si nous avions l'espace et, en principe, on pourrait téléporter l'information, par exemple, à un satellite. Les résultats stables sont une étape importante vers le réseau de communication quantique de l'avenir "...
http://www.rdmag.com/news/2013/06/quantum-teleportation-demonstrated-between-atomic-systems
Nicolas Gisin, physicien théoricien : Explication du monde à très petite échelle, monde peuplé d’atomes et de photons, la physique quantique n’est pas avare de propriétés singulières. La «non-localité» n’est pas une abstraction gratuite ou un jeu de l’esprit, elle a des applications bien concrètes en cryptographie, pour la protection des données financières et médicales, et a permis la démonstration d’une « téléportation quantique. » :
Conférence de 2018 donnée par Roland LEHOUCQ à l'Institut d'Astrophysique de Paris : La physique de Star Wars :
Star Trek - The Science of Star Trek vo - 01/18/1995 - 1/8
autre donnée : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/technologie-1/d/record-de-distance-pour-le-transfert-de-cle-quantique-de-codage-144-km_12009/
Yves Herbo-SFH-06-2013

Des farfadets photographiés pendant des aurores boréales
Des farfadets photographiés pendant des aurores boréales !
Deux photographes américains passionnés par les phénomènes météorologiques ont enregistré à quelques jours d'intervalle des farfadets (surnommés également sylphes rouges ou sprites en anglais). Ils ont eu la chance de voir ces insaisissables phénomènes lumineux transitoires sur fond d'aurores boréales.
En cette période de forte activité solaire (notre étoile est très proche du maximum de son cycle), les éruptions accompagnées d'éjection de masse coronale sont assez fréquentes. Transportées par le vent solaire, les particules énergétiques échappées de notre étoile viennent s'engouffrer dans les lignes du champ magnétique terrestre. Leur rencontre avec les atomes d'oxygène et d'azote présents dans la haute atmosphère se solde par l'apparition de superbes aurores, des draperies lumineuses qui dansent dans le ciel étoilé.
C'est au niveau des régions polaires terrestres que le spectacle est le plus beau, et l'on peut donc assister à des aurores boréales ou des aurores australes. Signalons pour être complet que la Terre n'est pas la seule planète à bénéficier d'aurores polaires puisqu'on en observe également sur Jupiter, Saturne ou encore Uranus.
Pour beaucoup d'astrophotographes américains, ce sont les dernières nuits pour espérer enregistrer l'image d'une belle aurore boréale avant l'approche du solstice d'été le 21 juin prochain. Mais ils ne sont pas les seuls à lever les yeux vers le ciel nocturne : les chasseurs d'orages et d'éclairs surveillent les caprices de la météo. Ces derniers ont été particulièrement nombreux et spectaculaires en cette année 2013, marquée par une tornade dévastatrice sur la ville de Moore, et d'inquiétantes prévisions de la NOAA concernant la saison cyclonique.
Le 31 mai, depuis l'Iowa, Mike Hollingshead réalisait une superbe photographie. Alors qu'une aurore boréale verte colore la petite partie de ciel dégagé, elle est accompagnée de farfadets sans doute associés aux puissants orages qui se déroulent au loin. © Mike Hollingshead, www.extremeinstability.com
Deux images exceptionnelles de farfadets d’aurore boréale
Passionnés par l'activité électrique atmosphérique, Walter Lyons et Mike Hollingshead font partie de ceux qui traquent les phénomènes météorologiques extrêmes. Le premier est membre du FMA Research, un réseau de bénévoles qui utilisent des caméras vidéo pour tenter d'enregistrer les phénomènes lumineux électriques qui se produisent dans l'atmosphère. Il y a quelques jours l'appareil de Walter Lyons a saisi un farfadet.
Bien qu'ils soient décrits depuis plus d'un siècle, les farfadets sont très rarement photographiés car ils ne durent que quelques millisecondes. La première image de farfadet fut réalisée accidentellement en 1989, depuis une navette spatiale, puis au sol en 1994. Leur nature est encore l'objet de débats entre chercheurs, mais la plupart s'accordent sur l'idée que les farfadets sont de fortes décharges électriques (associées à de puissants éclairs) qui ionisent brièvement l'air entre 50 et 90 km d'altitude.
La nuit où Walter Lyons a filmé un farfadet rouge depuis son site d'observation dans le Dakota du Sud (États-Unis), le ciel était coupé en deux (image ci-dessus). Alors que des nuages d'orage s'amoncelaient sur l'horizon, le ciel était dégagé plus haut, laissant voir les étoiles et surtout les draperies d'une aurore boréale.
Un rare phénomène atmosphérique
Même scénario le 31 mai dans l'Iowa (un état voisin du Dakota du Sud) pour Mike Hollingshead. Malgré un temps très incertain, les images satellite montrant ce soir-là que la plus grande partie du pays était sous les nuages, cet observateur décida de mettre en place son matériel photo pour tenter quelques images : une aurore boréale ou des éclairs striant le ciel, pourquoi pas ? Mike Hollingshead fut bien inspiré. Sur une de ses photographies (image ci-dessous), alors que les éclairs illuminent l'horizon, une petite bande de ciel échappe aux nuages. Au milieu des étoiles et sur fond d'aurore boréale verte, des sylphes rouges ont laissé leur signature.
Il y a quelques jours, Walter Lyons a été le premier à enregistrer l'image de farfadets sur fond d'aurore boréale depuis le Dakota du Sud. © Walter Lyons,FMA Research, WeatherVideoHD.TV
Walter Lyons et Mike Hollingshead sont sans aucun doute les premiers photographes à immortaliser des farfadets. La probabilité d'enregistrer en même temps ces deux phénomènes d'ionisation atmosphérique est certainement aussi faible que celle de gagner au Powerball, la célèbre loterie américaine...
Source : Jean-Baptiste Feldmann, Futura-Sciences - http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/meteorologie-1/d/fascinant-des-farfadets-photographies-pendant-des-aurores-boreales_46893/#xtor=RSS-8
SFH-06-2013

Vidéo Les OVNIs envahissent l'Europe - Étranges phénomènes
OVNIs : Vidéo Les OVNIs envahissent l'Europe - Étranges phénomènes
Une boule de feu étrange s'élève en Arabie Saoudite
Dans la série de National Geographic Channel " Les OVNIs envahissent l'Europe ", voici l'épisode 7, Étranges phénomènes. Les histoires d'ovnis sont généralement associées aux déserts poussiéreux des États-Unis. Mais le ciel européen possède aussi son lot d'histoires étranges et déroutantes, cette série révèle les faits les plus troublants du vieux continent.
Episode 7 : Les ovnis envahissent l'Europe - Étranges phénomènes :
Gros plan sur des phénomènes inexpliqués intervenus en Europe, depuis des objets volants jusqu'à l'apparition de lumières étranges dans le ciel. Certains dossiers des gouvernements européens révélés.
Yves Herbo-SFH-06-2013

Vidéo Les OVNIs envahissent l'Europe - Les cheveux d'ange
OVNIs : Vidéo Les OVNIs envahissent l'Europe - Les cheveux d'ange
Dans la série de National Geographic Channel " Les OVNIs envahissent l'Europe ", voici l'épisode 6, Les cheveux d'ange. Les histoires d'ovnis sont généralement associées aux déserts poussiéreux des États-Unis. Mais le ciel européen possède aussi son lot d'histoires étranges et déroutantes, cette série révèle les faits les plus troublants du vieux continent.
Episode 6 : Les ovnis envahissent l'Europe - Les cheveux d'ange :
En 1994 au cours d'un vol Nice-Londres, un pilote d'Air France, Jean-Charles Duboc, son copilote et un steward remarquent un objet marron gravitant au-dessus de Paris. L'objet est également détecté par des radars et certains pensent que c'est un ballon météorologique, mais pourrait-il s'agir d'autre chose ?
Au Portugal, une étrange substance, légère comme une toile d'araignée, se répand sur la ville d'Evora, alors qu'un ovni est repéré en train de flotter dans le ciel. Au Danemark, deux incidents inexpliqués mais similaires se produisent en 25 ans d'intervalle.
Complément d'enquête 1994 vol Nice-Londres :
" Dans le même temps Velasco se rend au CCOA de Taverny pour superposer le témoignage avec des données radar. Les pistes de l'avion et de l'écho non identifié sont examinées. Ce dernier a été détecté par le radar d'azimut, mais pas celui d'altitude. Alors que l'avion évoluait à 330 noeuds (200 km/h, puis à 150 km/h puis à 0 km/h), et d'une taille estimée entre 200 et 300 m (inférieure donc aux estimations de l'équipage). Seule l'altitude ne peut être confirmée (non détectée) par le radar, qui a également détecté la "disparition" de l'objet (non détecté au "tour" de 10 s suivant) au bout de 50 s. D'après Vélasco, les investigations menées au CCOA permettent d'exclure l'hypothèse du ballon météorologique. "
COMETA
" Par la suite le rapport est transmis au COMETA : J'ai été entendu pendant près de 1 h 1/2 par le groupe présidé par le général Denis Letty. Après avoir discuté sur l'observation, nous avons conclu que l'objet devait avoir environ 300 m de diamètre, raconte Duboc.
CONTRE ENQUETE
Erick Maillot, comme le rapport d'enquête, note que la trace radar montre un traffic arrivant de la droite de l'appareil, alors que l'objet a été observé à gauche par les 3 témoins. La corrélation radar-visuelle serait donc remise en cause. Il propose que Duboc n'a pas reconnu l'ovni comme étant probablement un avion cargo Guppy. A propos de cette incohérence radar, Duboc propose une hypothèse ad hoc (Une hypothèse ad hoc (dans ce but en latin) est une hypothèse invérifiable (non testable) avancée dans le but d'expliquer une incohérence) : J'ai pris connaissance de l'enregistrement radar du CODA.
Interview
Le cas OVNI, le plus grandiose peut-être raconté par le commandant Jean-Charles Duboc en personne sur la radio CONTACTS CHOCS en compagnie de François Bourbeau, présentateur journaliste de cette formidable radio.
Emission CONTACTS CHOCS du 7 février 2006.
Il y a une particularité très curieuse car la trajectoire de l'ovni nous fait entrer quasiment en collision. La distance minimale sur l'enregistrement est de moins de 1 NM (1 km 852), soit 10 s de vol… Ce genre d'observation est classique en guerre électronique. Les aéronefs militaires modernes sont furtifs, et en même temps capable de synthétiser une image virtuelle d'eux-mêmes en retardant l'écho radar… Si un missile avait été tiré sur cet ovni, qui était au-dessus de Paris, ce serait l'A320 qui aurait vraisemblablement reçu le missile.
http://www.thinesclaude.com/ovni-duboc-jean-charles.php
Complément d'enquête sur les Cheveux d'Ange :
Photographie d'une «pluie de pétales» observée le 13 mai 1924, à Fatima. On note des faisceaux de lumière et des petits objets, formant un cône d'ombre, mais qui n'existent qu'à une certaine distance du sol. C'est la seule photographie, à notre connaissance, d'une chute de cette substance étrange qu'on appelle «cheveux d'ange». © SOBEPS, 1981.
Un exemple d'OVNI lâchant des substances en quantité (autres cas signalés) ? Ici une poursuite d'un objet étrange par la Long Beach Police Department de Californie en 2004 :
Taken by California's Long Beach Police Department's helicopter, this UFO seems to be releasing an unknown substance as it appears to sit there in the sky. Soon after, you will notice the craft start to leave at a very high rate of speed, as the police camera follows. The craft speeds along the top edge of the clouds, until they lose track of it on the camera. The Craft was recorded by the Long Beach Police Department's FLIR camera system.
Beaucoup d'analyses diverses et de substances chimiques diverses, organiques ou non ! Ces filaments sont en tout cas une preuve de l'existence matérielle des objets qui les relâchent puisqu'ils existent et ont été analysés à plusieurs reprises... :
http://www.archives-dossiers-secrets.fr/forum/viewtopic.php?pid=3278
Yves Herbo-SFH-06-2013