Articles de yvesh

Un transistor biologique pour contrôler les cellules vivantes
Un transistor biologique pour contrôler les cellules vivantes
Des chercheurs de l’université de Stanford ont développé un transistor — un mini-ordinateur en quelque sorte — qu’il est possible d’injecter dans une cellule. La particularité de celui-ci est d’être organique.
Appelé un « transcriptor », ce micro dispositif fonctionne comme un transistor classique, mais en lieu et place de composants électroniques, on retrouve des molécules organiques. La pièce principale du transcriptor est une partie d’une molécule d’ADN. La deuxième molécule dont il s'agit est l’ARN (Acide ribonucléique), elle est en quelque sorte un « messager » qui peut transmettre une information et synthétise des protéines nécessaires au fonctionnement des cellules.
Pour faire simple, en contrôlant ces molécules, on peut alors contrôler les cellules dans lesquelles elles sont implantées. C’est précisément là que cette découverte devient très intéressante. Imaginez un instant un tel dispositif introduit dans une cellule cancéreuse, à laquelle il peut être ordonné de stopper son développement, ou dans une cellule végétale afin de s’en servir comme d’un « détecteur » environnemental.
Les applications paraissent aujourd’hui nombreuses et ouvrent de nouvelles perspectives dans les domaines de la médecine et de la protection de l’environnement. Un certain cynisme pourrait également nous pousser à nous poser des questions sur le contrôle de cellules humaines et des dérives auxquelles il pourrait mener.
Les scientifiques à l’origine de cette découverte ont publié certains plans sous licence publique. Ils espèrent que d’autres chercheurs reprendront le flambeau afin d’accélérer le développement d’applications.
Sur le plan technique, la transcriptase réalise une similitude fondamentale entre le transistor biologique et son cousin semi-conducteurs : amplification du signal.
Avec transcriptor, un très petit changement dans l'expression d'une intégrase peut créer un changement très important dans l'expression de deux gènes différents.
Pour comprendre l'importance de l'amplification, il faut considérer que le transistor a d'abord été conçu comme un moyen de remplacer les tubes à vide coûteux, inefficaces et peu fiables dans l'amplification de signaux téléphoniques pour les appels téléphoniques transcontinentaux. Les signaux électriques qui circulent le long des fils s'affaiblissent plus ils voyagent, mais si vous mettez un amplificateur de temps en temps le long du chemin, vous pouvez relayer le signal sur une grande distance. Il en irait ainsi dans les systèmes biologiques comme des signaux se transmettent au sein d'un groupe de cellules.
" Il s'agit d'un concept similaire aux transistors », a déclaré Pakpoom Subsoontorn, candidat au doctorat en bio-ingénierie et co-auteur de l'étude qui a développé des modèles théoriques pour prédire le comportement des portes BIL. " Les ondes radio relativement faibles voyageant dans l'air peuvent être amplifiées en son."
Dans l'électronique, un transistor commande le flux d'électrons le long d'un circuit. De même, dans les produits biologiques, une transcriptase contrôle le débit d'une protéine spécifique, l'ARN polymérase, qui se déplace le long d'un brin d'ADN.
« Nous avons réaffecté un groupe de protéines naturelles, appelées intégrases, pour réaliser la commande numérique sur l'écoulement de l'ARN polymérase sur l'ADN long, qui à son tour nous a permis de concevoir une logique d'amplification génétique», a déclaré Endy.
Pour utiliser transcriptor, l'équipe a créé ce qu'on appelle en génie électrique des portes logiques qui peuvent découler des réponses vrai-faux à pratiquement n'importe quelle question biochimique qui pourrait être posée dans une cellule.
Ils se réfèrent à leurs portes logiques transcriptases de base comme une « logique booléenne intégrase », ou « portes BIL " pour faire court.
Un Transcripteur à base de portes seules ne constitue pas un ordinateur, mais c'est le troisième et dernier volet d'un ordinateur biologique qui pourrait fonctionner dans les cellules vivantes individuelles.
En dépit de leurs différences extérieures, tous les ordinateurs modernes, de l'ENIAC à l'Apple, partagent trois fonctions de base : stockage, la transmission et l'exécution d'opérations logiques sur l'information.
Endy Drew
Domaine public de la biotechnologie
Pour ramener la naissance de l'ordinateur biologique à une réalité beaucoup plus rapide et proche, Endy et son équipe ont apporté l'intégralité des portes BIL dans le domaine public afin que d'autres puissent immédiatement exploiter et améliorer les outils.
" La plupart des biotechnologies n'ont pas encore été imaginées, et encore moins fabriquées dans la réalité. En partageant librement d'importants outils de base, tout le monde peut mieux travailler ensemble », a déclaré Bonnet.
La recherche a été financée par la National Science Foundation et la Fondation Townshend Lamarre.
Les articles et publications du Département de génie biologique de Stanford, qui a également soutenu le travail, sont disponibles sur http://bioengineering.stanford.edu . Le service est exploité conjointement par l' École d'ingénierie et de l' École de médecine.
Source: Stanford School of Medicine - Traduction Yves Herbo SFH-04-2013

Les pétroglyphes de Kangjiashimenji, bas-reliefs du Xinjiang, Chine
Les pétroglyphes de Kangjiashimenji, bas-reliefs du Xinjiang, Chine
L'étude des pétroglyphes de Kangjiashimenji, bas-reliefs du Xinjiang, au nord-ouest de la Chine, est passionnante. Cette œuvre d'art fait partie des représentations copulatoires les plus primitives –et les plus crues– au monde.
Les pudibonds ne devraient pas faire de l'archéologie. Avec la patine de l'antiquité, un phallus d'ivoire, une Vénus callipyge ou une vulve peinte sur la paroi d'une grotte peuvent devenir des trésors inestimables, comme autant de traces muettes d'un passé millénaire, mais projetez-les dans le monde contemporain, et vous y verrez des godemichés, Playboy ou Georgia O’Keefe. Pour autant, la plupart du temps, l'art érotique préhistorique est abstrait et désincarné. Pas d'images explicites, pas d'orgies d'anciens se mettant la tête à l'envers juste pour le plaisir, ou pour célébrer la fertilité.
Sauf dans un site archéologique, aussi mystérieux qu'ignoré. Dans la région reculée du Xinjiang, au nord-ouest de la Chine, les pétroglyphes de Kangjiashimenji sont des bas-reliefs, gravés sur un imposant affleurement de basalte rouge (sur ce site, vous pouvez voir des photos). Et cette œuvre d'art fait partie des représentations copulatoires les plus primitives –et les plus crues– au monde.
Les pétroglyphes ont été découverts à la fin des années 1980 par un archéologue chinois, Wang Binghua, et Jeannine Davis-Kimball, spécialiste des tribus eurasiennes nomades, a été la première occidentale à pouvoir les examiner. Elle a depuis cité les gravures dans de nombreux articles universitaires, mais elles demeurent mal connues. Sur Google, selon l'orthographe, vous n'obtiendrez que quelques résultats. Ces pétroglyphes méritent qu'on leur accorde davantage d'attention.
Des femmes, des hommes ithyphalliques et des hermaphrodites
A l'évidence, la centaine de personnages présents évoque un (voire plusieurs) rite de fertilité. Certaines effigies font plus de deux mètres cinquante, d'autres, quelques centimètres, mais toutes ont la même pose rituelle: les bras tendus et les coudes pliés. La main droite dirigée vers le haut et la gauche vers le bas, peut-être pour indiquer le ciel et la terre.
Selon les rares spécialistes à avoir étudié les pétroglyphes, les personnages en forme de grand sablier symbolisent des femmes. Leurs poitrines sont triangulaires et stylisées, leurs hanches et leurs jambes bien galbées et leurs têtes ornées de coiffes coniques, avec de fines décorations. Les personnages masculins sont des triangles plus petits, avec des jambes filiformes et des têtes nues.
Dans le vocabulaire archéologique, ithyphallique signifie «pénis en érection» et quasiment tous les hommes en sont dotés. Un tiers des personnages sont visiblement hermaphrodites. Ils combinent des éléments masculins et féminins: ils sont ithyphalliques, mais portent des coiffures féminines, des décorations sur le torses, et parfois des masques. Il s'agit peut-être de chamans. Le tableau se divise en quatre scènes, très détaillées, qui se lisent de haut en bas [Cliquez sur les images pour les voir en plus grand] :

OVNIs : UFO-Science à la radio
OVNIs : UFO-Science à la radio
L’association UFO-Science était invitée à l’émission de radio “Bob vous dit toute la vérité” sur ADO FM le 21 mars 2013, sur le thème de la Science et des Ovnis.
Rendez-vous sur la page dédiée pour l’écouter.
Après un bref retour sur l’intérêt des réseaux de diffraction, Mathieu Ader est intervenu sur les thèmes de la détection acoustique et des interventions sur le terrain. Dans quel but ? Vous le saurez en écoutant l’émission.
Source : http://www.ufo-science.com/wpf/?page_id=5310
Vous pouvez découvrir toutes les publications officielles scientifiques de UFO-Science ici : http://www.mhdprospects.com/documents/
Un petit rappel des objectifs de cette association :
UFO-SCIENCE engagera toute action susceptible de lui permettre de mener à bien la mission qu’elle s’est assignée, à savoir l’instruction scientifique et rationnelle du dossier OVNI et des problèmes afférents, conformément à son éthique, à son principe de transparence et dans le respect de la loi. Elle se dotera d’un laboratoire de recherche pluridisciplinaire. Celles-ci seront conduites par une direction scientifique constituée par des docteurs ès sciences.
Les travaux de recherche seront menés dans un climat de totale transparence. Les adhérents et non-adhérents seront tenus au courant en continu des activités de l’équipe de recherche, dont ils sponsoriseront les actions, par l’intermédiaire de ce site Internet. Les projets de recherche seront décrits dans le site. On recherchera sur ce plan des collaborations à échelle internationale avec des structures analogues ou tout laboratoire spécialisé.
UFO-SCIENCE tient à préciser que sa démarche ne se réfère à aucun système politique ou organisation scientifique, aucune idéologie, église, confession, croyance, philosophie ou secte.
Les activités d’UFO-SCIENCE consisteront sans exhaustivité à :
- Créer un laboratoire de recherche dans un local ou des locaux afin de pouvoir réaliser les expériences
- Communiquer les résultats des recherches sur le site Internet, qui promeut part ailleurs le mouvement et ses objectifs.
- Mettre en relation les personnes susceptibles de participer à des actions en accord avec les objectifs de l’association.
- Établir un contact avec d’autres groupes, laboratoires de recherche ou associations analogues, dans le but d’étendre cette action à une échelle internationale.
- Dans une optique de modélisation de déplacement intra-atmosphérique et dans l’hypothèse où le phénomène OVNI correspondrait, du moins partiellement, aux évolutions de véhicules matériels, les études de MHD (magnétohydrodynamique) relatives à ce thème et débutées en 1975 seront reprises. Des simulations hydrauliques seront entreprises immédiatement. Dès que possible, une soufflerie à rafale chaude (écoulement d’argon à 10 000 °C, sous un bar en “tube à choc”) sera construite pour réaliser des expériences d’annihilation d’onde de choc, en régime d’évolution supersonique simulé sur maquette.
- Des disques à effet Coanda (dont le principe de sustentation aérodynamique est analogue à celui des aérodynes MHD) seront testés à l’aide d’air comprimé sous 10 bars. Leur sustentation et leur écoulement gazeux induit, près de la coque et dans l’air ambiant, pourront enfin être filmés et diffusés. Ces appareils étant par nature instables, on envisagera la création d’un dispositif embarqué de contrôle automatique de l’assiette, effectué par des micro-volets asservis par logiciel.
- De manière générale, tout type de système de propulsion innovant de nature purement aérodynamique, électrique, électromagnétique… pourra être étudié dans le cadre de la modélisation ou de l’expérimentation de véhicules conventionnels et non-conventionnels, de même que les types de source d’énergie envisagés en lien avec ces systèmes.
- Le laboratoire s’efforcera de se doter de moyens d’analyses de traces biologiques sur les végétaux en s’inspirant des travaux du docteur Michel Bounias (cas de Trans-en-Provence, 1981). Des simulations de ces effets en soumettant des végétaux témoins à des micro-ondes pulsées, modulées en basse-fréquence, seront tentées, de même que des recherches similaires concernant l’action de micro-ondes sur des tiges de blé, dans le cadre d’une modélisation d’un phénomène de type “crop-circle”.
- Il faudra également inciter les fabricants de téléphones mobiles à équiper leurs produits de bonnettes à réseau de diffraction optique, permettant d’obtenir des spectres lumineux d’OVNI. Même chose pour les appareils photo numériques. En parallèle, UFO-SCIENCE se dotera de moyens d’analyse de spectres obtenus. En liaison avec un ou des laboratoires d’optique, un logiciel d’analyse automatique de spectres sera conçu, se présentant sous la forme d’images produites par des appareils numériques. Toujours dans une optique de transparence, ce logiciel sera gratuitement mis à la disposition des Internautes, qui pourront ainsi, en utilisant une base de donnée spectrale, identifier les composants chimiques d’une source photographiée.
Ces études sont décrites au fur et à mesure de leur état d’avancement dans les pages accessibles par le menu Recherches.
Relayé par Yves Herbo - SFH-03-2013

OVNIS : Alerte sur la Réunion
OVNIS : Alerte sur la Réunion
Reunion-25-8-2005-JIR
L'île de la Réunion, de souveraineté française et située dans l'Océan Indien n'est pas vierge en matière d'observations d'Ovnis, et même de visites d'entités dans le passé, mais l'année 2013 semble déjà très mouvementée de ce côté, avec plusieurs témoignages. La situation est suffisamment sérieuse pour que la presse s'empare de l'affaire, ainsi que les réseaux sociaux :
" Ces derniers temps à l’Ile de La Réunion on dirait que les apparitions se multiplient… Voyez-vous de quoi nous parlons ? Des Ovnis, des capsules, des fusées seraient en visitent sur notre île ! Les touristes de l’espace apprécient t’ils notre plaine des sables ? Frôlons-nous l’invasion extra-terrestres ?
En effet plus de 3 apparitions ont été répertoriées durant ces derniers mois. Les médias ont largement relayé l’affaire la semaine dernière. Sur les réseaux sociaux tel que Facebook ou Twitter, les commentaires vont bon train. Alors pour bien comprendre de quoi on parle, petit flash back :
Tout a commencé avec le Tweet de @debosselage le 18/03 largement relayé sur ce réseau.
Puis l’information, après avoir été partagé par de nombreux utilisateurs de Twitter, a été relayée par Zinfos974, la radio Réunion 1ère, des blogueurs, Réunion Multimédia et même l’IRT. On peut parler de « buzz de la semaine ». Les petits hommes verts ont t’ils confondus la Plaine des Sables avec la planète Mars ? Bien entendu, dans ce genre d’affaire le scepticisme est de mise, toutefois et aussi surprenant que cela puisse l’être, ce témoignage n’est apparemment pas un cas isolé …
Après quelques recherches sur Internet et grâce aux utilisateurs des réseaux sociaux, nous avons découvert un blog alimenté par trois passionnés d’ufologie à La Réunion: « Ovni974.overblog.com » en parallèle d’une page Facebook « Découverte d’un OVNI à La Réunion ».
Ce blog relate une observation d’objet volant non identifié le 2 mars dernier, soit 16 jours avant celle de @debosselage974. Il semblerais donc que d’autres personnes ont été également était témoins de ce mystérieux objet volant.
Sur la publication du 4 mars nous pouvons lire le témoignage d’un couple de dionysiens en camping à la Plaine des Sables et ayant aperçu: « une sorte de vaisseau volant, allongé, de forme cylindrique rasant lentement la Plaine des Sables en direction de la mer… »
Un peu plus loin, ce sont deux personnes différentes qui témoignent d’une étrange apparition. Les deux témoignages se concordent et mettent en évidence la forme cylindrique de l’objet volant et la lumière émanant d’un objet volant. Par ailleurs, divers témoignages de même nature ont été récemment entendus sur la radio NRJ Réunion.
Beaucoup de commentaires sur les réseaux sociaux évoquaient un hélicoptère du PGHM en intervention à la recherche d’un groupe d’enfants et des accompagnateurs à la Plaine des Sables, le jour même. D’autres, expert en photographie, expliquaient la mystérieuse photo par des reflets et tâches sur l’objectif de l’appareil. Enfin, certains affirmaient sérieusement qu’il s’agissait d’un laser de discothèque du Sud de notre île où, avec plus d’humour, l’intervention de Tony Stark en tant qu’Iron Man à la Réunion.
Le plus étrange c’est que le site http://ovnis-direct.com, observateur d’Ovni depuis 2009, a procédé à une analyse de la photographie par un expert et « … pense que rien n’a été ajouté artificiellement et franchement et il s’agirait donc d’une photographie authentique … ».
Afin d’éclaircir ce mystère nous avons contacté les auteurs du blog. Fred nous confirme la véracité de ses informations et met l’accent sur le « Fort pouvoir attractif du ciel Réunionnais ».
Nous ne remettrons pas en question l’objectivité de ce témoignage, mais nous parlons à des passionnés (Fred si tu nous lis . Il est donc nécessaire de regrouper les informations et de les vérifier.
Nous avons contacté d’autres sources très officielles et attendons leur retour.
Alors, se passe-t-il quelque chose au-dessus de nos têtes ? Nous dit-on tout ? Hallucination collective ? Panurgisme ? Publicité pour un film ? Ou véritable phénomène inexpliqué ?
C’est une affaire à suivre !
PS : un site de vente de lunettes aurait tenté de revendiquer l’événement par une réunion de lancement de produits via une technique optique mais une revendication après-coup et sans autre preuve que la photo même de l'internaute (sans son avis apparemment) et sans témoins, me semble délicate à valider pour l'instant.
La réunion et ses observations - 1925 - 2005
- 1 : St Denis 1925 - 2 : Plaine des Caffres 31/07/1968 - 3 : La Montagne (St Denis) 30/12/1970
- 4 : Petite Ile 10/02/1975 - 5 : Petite Ile 14/02/1975 - 6 : Ste Clotilde (St Denis) les 14/02/1975 et 26/02/1975
- 7 : St Denis 27/03/1976 et 8/10/1981- 8 : Etang Salé 01/04/1976 - 9 : St Louis 01/04/1976
- 10 : St Gilles les Hauts 21/01/1977 - 11 : St Benoît les 16/02/1975 et 24/01/1977 - 12 : Aéroport de Gillot 19/02/1977
- 13 : St Gilles 07/09/1978 - 14 : St Denis 16/06/1982 - 15 : L'Hermitage 11/1984
- 16 : Plaine des Sables 06/08/1985 - 17 : Pas de Bellecombe 13/09/1985 - 18 : La Bretagne (St Denis) 06/1986
- 19 : La Bretagne (St Denis) 14/07/1986 - 20 : Manapany 17/03/1994 - 21 : Route du Littoral 8/05/2000
- 22 : St Paul 21/06/2001 - 23 : St Joseph 25/08/2005 - 24 St André 15/08/1997
A lire sur la Réunion : http://baseovnifrance.free.fr/dosgen.php?typlist=5
Yves Herbo SFH-03-2013

Tsunamis et déluges, Genèse et Histoire réconciliées ?
Tsunamis et déluges, Genèse et Histoire réconciliées ?
Un résumé et des données regroupées intéressantes qui recoupent et complètent les articles sur le sujet déjà présents sur ce site :
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/sur-les-traces-du-tsunami-perdu.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/ile-de-paques-et-tsunami.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/un-tsunami-dans-le-lac-leman.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-arche-du-deluge.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/terres-et-datations-creations-evolutives.html
Voici une assez longue étude tentant de réconcilier l'Histoire de nos Sciences archéologiques et celle de L'ADN, et celles de la Genèse biblique... tentative assez ancienne mais qui a le mérite d'exister et de rapprocher d'autres données existantes, non démenties à ce jour, même si des découvertes plus récentes affirment une ancienneté plus grande de l'Homme Moderne telle que décrite ici il y a 10 ans. Des interrogations et données supplémentaires toujours bienvenues, et nous laissons à l'auteur la responsabilité de ses affirmations et raisonnements qui ne font pas l'unanimité, comme la plupart des choses d'ailleurs...
MER DU NORD
Le 28 septembre 2001, il avait été signalé que les archéologues en Ecosse avaient découvert des preuves d'une vague massive de tsunami qui a balayé la Mer du Nord vers 5 800 AV JC. Ce raz de marée, disent-ils, a tué des milliers de gens et provoqué des destructions massives sur les côtes septentrionales de l'Europe. Cet évènement, pensent-ils, a séparé les îles britanniques du reste de l'Europe.
L'événement de la Mer du Nord est à la même date que la percée du Bosphore et les inondations de la mer Noire. Dans notre reconstruction des dates de la Genèse (voir ci-dessous), ces deux bouleversements correspondent au moment de la destruction de la Tour de Babel et au départ d'Ur des Chaldéens de la famille d'Abraham.
Dans les listes des Rois de Babylone, il y a 3600 ans, ou un cycle de Saros, après le déluge - un cycle "orbital" Nibiru. «Nibiru», la "Planète-Prophète" est l'ancien nom de Mercure ("Nebo Ur") dans l'empire néo-babylonien, appelé "Adad" en Assyrie. L'épopée Gilgamesh a décrit comment Adad a agressé la terre pendant le Déluge. Sur un cycle de 3600 année entre les approches étroites avec la Terre, Nibiru / Adad / Mercure aurait fait une autre rencontre désastreuse autour de 5900 av. JC. Ainsi, les dates de la calamité mer du Nord et l'inondation de la mer Noire et la chronologie révisée de la destruction de la Tour de Babel se produisent toutes en même temps, quand l'errant Nibiru / Mercure revient menacer la Terre. Si tous ces évènements se sont produits à la fois, l'implication est que la Terre a subi une dévastation planétaire à partir d'une source extra-terrestre, à savoir la planète Mercure, vers les 5900 AV JC.
YH : Mercure a en effet l'excentricité orbitale la plus élevée des planètes du Système solaire, avec pour valeur environ 0,21. Cela implique que sa distance au Soleil varie de 46 à 70 millions de kilomètres au cours de sa révolution. Le diagramme de gauche illustre les effets de l'excentricité, en montrant l'orbite de Mercure superposée à une orbite circulaire ayant le même demi-grand axe. Cette variation de distance par rapport au Soleil fait que la surface de Mercure est soumise à une force de marée exercée par le Soleil qui est environ 17 fois plus forte que celle de la Lune sur Terre. Combiné avec sa résonance de 3:2 de la rotation de la planète autour de son axe, cela entraîne également des variations complexes de la température de surface.
L'excentricité de l'orbite de Mercure varie de manière chaotique de 0 (orbite circulaire) à une valeur très importante de plus de 0,45 sur plusieurs millions d'années du fait de l'influence des autres planètes. En 1989, Jacques Laskar, du Bureau des longitudes, démontre que les planètes intérieures du Système solaire avaient toutes des courses chaotiques. Cependant, Mercure est celle dont le mouvement est le plus chaotique. (WIKIPEDIA source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mercure_(plan%C3%A8te)).
Mais notons qu'aucun cycle mercurien (ou vénusien) de 3600 ans n'a été découvert à ce jour. Ce cycle est aussi attribué à la fameuse planète X, toujours recherchée activement de nos jours (mais aussi attribué à une comète géante cyclique, plus plausible pour une influence sur les planètes internes).
DÉLUGE AMAZONIEN
Le 13 Janvier 2001, Science News fait état d'une nouvelle étude sur le fleuve Amazone au Brésil, en démontrant qu'un déluge d'eau s'est déversé du bassin de l'Amazone dans l'océan Atlantique précisément au moment du Naufrage de l'Atlantide de Platon, à la même date que nous avons déterminé qui était le Déluge de Noé dans la Genèse lorsque le cycle sabbatique est utilisé (ce sera expliqué ci-dessous).
Le scientifique britannique Mark A. Maslin et son collègue Stephen J. Burns de l'Université de Berne en Suisse ont présenté leurs découvertes dans la revue SCIENCE [22 décembre 2000].
Avant que l'Amazone jaillisse il y a entre 11,800-11,700 ans [la date de Platon : 11.600 BP ; les plus récentes : 11.549 BP], il ne s’était déchargé que d’à peine la moitié de son écoulement vers l’Océan Atlantique, en partie retenu pendant mille années avant cette inondation. Puis, « pendant un siècle ou plus, » il y a eut un doublement de l'écoulement, prouvé par ce qu'ils ont trouvé dans un noyau de sédiment, montrant « un pic transitoire rapide substantiel » dans les données. Ce « pic important » a coïncidé avec la fonte soudaine de la couche de glace andine, mais il en faudrait bien davantage car tout ne peut être expliqué par la seule fonte : Une augmentation soudaine et brutale de la pluie s'est produite en même temps, ont-ils conclu.
LES CYCLES CLIMATIQUES EN AFRIQUE REVISENT LA GENESE
Lawrence H. Robbins de l'Université du Michigan et son équipe ont documenté des techniques de pêche utilisées en Afrique dès vers 20.000 avant maintenant.
Les changements climatiques sur le continent africain montrent que des conditions humides ont prévalu de 22.500 à 19 200 avant maintenant, correspondant à notre estimation «humidité» basée sur la Genèse révisé de 23 140 à 17 740 BP. Ils ont alors une période "sèche" allant de 19 200 à 17 500 BP ; nous datons cela comme 17 740 à 16 948 BP.
Ces chiffres ne semblent pas les mêmes à première vue, mais les dates aux C-14 à cette distance dans le passé ont une marge d'erreur de 1000 ans. Tracer l'ensemble des données révèle la réelle similitude des résultats qui sont les suivants :
_____________________________________________________________________________
1000yrs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
BP 23 22 21 20 19 18 17 16 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 NOW
-------------------------------------------------- ---------------------------
U. MI: .. wwwwwwwfww ....DwSwwwwwwwwwwwwwwww w
Events : wet fishing Piège à pêche(Shelter) déglaciation ffff
GENESIS:
(7 ans : EwwwwwwwwwwwwD wwwwwwwwwwwwwwwwF Bw wD
cycles): Eden Sec Flood Babel sécheresse de Joseph
_____________________________________________________________________________
Comme vous pouvez le voir sur la comparaison ci-dessus, les différences sont bien au sein de la marge d'erreur pour les C-14 et les données ne sont pas réellement en conflits, même sans tenir compte des erreurs du C-14.
Une DÉCOUVERTE Choquante
De nouvelles études géologiques du Dr. Robert Schoch (Anthropologue et géologue, Yale) des monuments égyptiens sont susceptibles de révolutionner notre compréhension de l'histoire ancienne. Son équipe a trouvé des preuves d'une altération sur "les structures de base" dans le maçonnerie antique interne de la Grande Pyramide et de nombreuses autres édifices du début égyptien. Ce qu'il a trouvé est la preuve que de nombreuses structures que nous pouvons maintenant voir en Egypte ont été construites au-dessus d'autres, des structures plus anciennes qui étaient restées exposées aux éléments des milliers d'années avant qu'ils ne soient couverts par les pyramides de l'Ancien Empire.
Cela implique une révision radicale de l'histoire de l'Egypte. Cela signifie une culture avancée égyptienne - celle qui avait primitivement placé ces anciennes structures, qui les avait aligné avec une grande précision sur le "Vrai Nord», et que leur positionnement autour de centaines de miles carrés de désert égyptien pour refléter le signe astrologique d'Orion avait existé des MILLIERS D'ANNÉES AVANT l'Ancien Empire, que les égyptologues datent à ce jour à 2500 avant JC environ.
La première ancienne civilation sumérienne des tablettes écrites [qui ne sont rien d'autre que des comptes de produits agricoles] date de 3300 av. JC. La nouvelle conclusion de Schoch repousse la haute culture de l'Egypte qui remonte au moins à 5000-7000 AV JC - largement plus que Sumer. Cette culture antérieure Egytienne laisse littéralement la soi-disante "ancienne" civilisation de Sumer dans la poussière...
La vraie date de l'Egypte peut-être beaucoup plus loin encore, dit Schoch. Il indique que la civilisation qui exposait ces grands monuments avec tant de précision aurait eu un temps déjà long de développement avant de planifier cet immense complexe de pyramides. De plus, il sent que ses estimations de vieillissement pourrait sous-estimer le temps nécessaire.
Il y a encore une autre raison pour que la datation de cette culture égyptienne soit plus ancienne encore que le suspecte Schoch. Plusieurs chercheurs au cours des cinquante dernières années ont fait valoir que la date de l'Ancien Empire égyptien - à partir duquel les dates de Schoch sont étendues dans le temps - pourrait remonter à des siècles, ou même des millénaires.
Nous-mêmes avons suggéré la date de l'Ancien Empire peut-être trop «Jeune» avec 1500-2000 ans. En 1983, le carbone-14 des études de la Grande-Pyramide de Gizeh a montré qu'elle est 200 à 1200 ans plus âgée que ce qu'on supposait, date de construction au cours de l'Ancien Empire. Cela signifiait qu'elle pourrait avoir été construite dès 3750 av. JC. Mais depuis, des égyptologues ont rejeté la datation aux anneaux d'arbres (car cela pousse les dates déjà défectueuses encore hors de l'alignement !), car la date des cernes ajustées de la Grande Pyramide peut être datée de plus 4000 ans avant JC...
Les ajustements du Dr Schoch des mesures récentes des intempéries à la base de la structure à l'intérieur de la Pyramide - en ajoutant encore au moins 1500 années à son âge - on obtient une plage de dates totale de 8500-6500 avant JC pour l'originale LOCALISATION de la construction de la Grande Pyramide. Donc, cela était apparemment situé dans la civilisation égyptienne mentionnée dans la discussion de Platon sur Atlantis, où l'Egypte est "refondée" 1000 ans après l'engloutissement de l'Atlantide en 9600 av. JC. Nous pouvons maintenant lier l'histoire de Platon de façon solide à l'Egypte, avec une grande partie de son histoire qui se confirme : C'était vraiment une civilisation égyptienne avancée fondée vers 8500 av. JC. Le Climatologue Dr Cesare Emiliani a confirmé en 1973 que la date d'inondation de Platon était bonne.
Emiliani a découvert des preuves en mer de sédiments de fond dus à une globale et soudaine élévation du niveau des mers autour de 325 pieds (100 m) vers 9600 AV JC (+ /-70ans) - Date de Platon pour l'engloutissement de l'Atlantide. Données d'Emiliani qui prouvent que, si l'Atlantide étaient réelle, elle aurait en effet été inondée par la mer en même temps que ce que Platon a déclaré. Platon devait savoir l'histoire authentique ou il a eu une étonnante chance de deviner: pour un siècle, une date exacte sur une période de près de 10.000 ans : 99% parfait.
Non seulement nous avons maintenant une datation d'une Atlantide de plus en plus crédible, mais c'est aussi notre environ 4000 de + avant JC pour dater l'Ancien Empire. À l'été de 1999, les climatologues allemands ont confirmé que l'Egypte et le Moyen-Orient avaient subi une sécheresse soudaine et une grande famine entre 4500-4000 AV JC. Cette date se relie parfaitement avec la nouvelle calibration des dates des cernes d'arbres au carbone-14 de la Grande Pyramide et, par conséquent, la grande famine de l'Ancien Empire, dans les jours de l'homme qui est crédité de la conception de la Pyramide, Imhotep.
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Dossiers OVNIs du KGB dévoilés
Dossiers OVNIs du KGB dévoilés
Roumanie-14-09-1968
Les documents du KGB sont enfin dévoilés, les objets volants dans le ciel soviétique ont bien existés. Durant des décennies, l’activité ovni dans le ciel de l’Ex-URSS fut censurée. Les rapports d’observations sont désormais disponibles et ils permettent d’avoir une vision générale et non plus tronquée du phénomène ovni.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, Winston Churchill, avec sa causticité habituelle, décrivit l’Union soviétique comme «une devinette enveloppée dans un mystère à l’intérieur d’une énigme». C’est de lui aussi que nous vient l’expression «rideau de fer» (en anglais, iron curtain), manière d’exprimer autrement le côté impénétrable de l’ancien bloc de l’Est. En dépit du fait qu’au cours des années qui suivirent l’effondrement de l’URSS, de nombreuses informations relatives à la culture et à l’histoire soviétiques soient devenues disponibles, la plaisanterie de Churchill demeure valide. Dans le cas de l’activité ovni dans l’ex-Union soviétique, elle semble presque être un euphémisme.
La lecture des dossiers ovnis du KGB prouve clairement que les autorités soviétiques étaient conscientes du phénomène ovni, mais que, conformément à l’esprit de méfiance qui prévalait lors de la Guerre Froide, elles se gardèrent bien de laisser filtrer la moindre information vers l’Occident. Aujourd’hui, les ufologues occidentaux peuvent étudier ces dossiers, ainsi que les nombreuses observations civiles d’ovnis qui se sont multipliées depuis 1991. Résultat : pour la première fois peut-être, les ufologues disposent d’une vision vraiment globale du phénomène ovni.
Si les dossiers du KGB sont rarement illustrés de photographies -à la différence des observations civiles d’ovnis-, ils portent par contre le sceau de l’administration. En ce sens, ils constituent des preuves fiables et démontrent qu’à l’Est comme à l’Ouest, le phénomène ovni fut consigne durant des décennies.
BOULES DE FEU OU OVNIS ?
L’une des observations d’ovnis les plus étonnantes qui soient détaillées dans les dossiers du KGB se produisit le 12 novembre 1985. Hasan Kayoumovitch Rakhimov était de garde dans une installation militaire connue sous le seul nom de «Poste Sept» lorsque, d’après son récit, «une boule jaune et bleue, de la taille d’un ballon de football, apparut soudainement… à environ 30-40 mètres de l’endroit où je me tenais». Rakhimov affirma que l’ovni se trouvait initialement à une altitude de 10-15 mètres au-dessus du sol, mais que cette altitude variait sensiblement, l’engin évoluant au-dessus de la base en faisant des sauts. «Ayant effectué trois ou quatre sauts de 50 à 100 mètres, il se dirigea vers le chenil et disparut», raconte encore Rakhimov.
Les ufologues examinant les dossiers du KGB ont rapproché cette observation du phénomène des boules de feu. Toute- fois, une autre observation ovni qui s’était produite quelque temps plus tôt dans la même région a jeté quelques doutes sur cette théorie.
Deux civils qui étaient sortis pour chasser virent un ovni.«À 20h30, le 3 novembre 1985, se souvient l’un des hommes, je retournai à mon canot automobile et démarrai le moteur. C’est alors que j’aperçus un ovni se déplaçant à grande vitesse du nord vers le sud à une altitude plus haute que celle à laquelle vole un avion. L’ovni était un peu plus large qu’une étoile, et il émanait de lui comme un rayon de projecteur à un angle de 5-10°. Le temps était clair, et l’ovni était nettement visible contre le ciel étoile.
Le rayon de lumière couvrait entre un quart et un cinquième de la distance entre l’objet et le sol. Le rayon ne frappait pas le sol, mais s’éparpillait. Lorsque l’ovni se rapprocha, le moteur du bateau s’arrêta brusquement. Je pensai que les cahots avaient peut-être fait glisser le levier de vitesse en arrière. Je tirai sur la corde du démarreur après avoir vérifié le niveau de carburant et ouvert les gaz. Le moteur démarra immédiatement, mais comme il tournait je vis une lueur émanant de la bobine du système d’allumage. Ayant fonctionné cinq ou sept secondes, le moteur s’arrêta de nouveau. L’ovni stoppa d’un coup net, sans vraiment ralentir; il se trouvait alors juste au-dessus du canot. L’ovni se dirigea vers le sud en direction de Vladivostok, et là nous vîmes un satellite au-dessus de lui. L’ovni et le satellite se déplaçaient à la même vitesse et dans la même direction. Puis le projecteur s’éteint et l’ovni cessa d’être visible. »
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UNE QUEUE DE FLAMMES
Autre épisode détaillé par le KGB, celui qui implique un avion reliant Volgograd à Tbilissi, actuelle capitale de la Géorgie. Le 14 décembre 1987, l’équipage signala un«objet volant selon une trajectoire frontale à la nôtre, ressemblant à un avion dont les feux d’atterrissage seraient allumés et rentrés». L’équipage d’un autre avion fut plus succinct, mentionnant seulement une «queue de flammes» dans le sillage de l’ovni. Un témoin anonyme qui téléphona au contrôleur aérien de l’aéroport local affirma avoir aperçu un objet semblable à un «avion en feu traînant derrière lui une queue de flammes, volant au-dessus du village. Après un éclat de lumière évoquant une explosion -bien que ce ne fut accompagné d’aucun effet sonore-, l’avion disparut.» Le témoin ayant passé l’appel déclara qu’il n’avait pu repérer «ni débris, ni traces d’explosion». Voilà trois témoignages concomitants d’une affaire que d’aucuns tiennent pour un «Roswell soviétique» en puissance. Malheureusement, le dossier ne raconte pas les événements qui suivirent. Bien que la «queue de flammes» suggère un météore se consumant, ou peut-être un satellite ou d’autres débris spatiaux retombant sur la Terre, le fait que deux des témoins en parlent comme d’un avion ajoute au mystère. Il n’y eut pas de procès-verbaux relatifs à la découverte de débris d’accident. Comme bien souvent, les rapports du KGB interpellent cruellement, mais ne délivrent pas de conclusions qui pourraient servir de point de départ à une enquête ultérieure.
LA SIBERIE ET SES OVNIS
D’après les documents du KGB, entre 1987 et 1988 il y aurait eu un certain nombre d’apparitions ovnis au-dessus de la péninsule du Kamchatka, dans la pointe extrême-orientale de la Sibérie. Le personnel de la base de lancement de missiles de Koura observait régulièrement «les survols d’objets volants non identifiés en forme de boules». Le lieutenant supérieur Vasilevski et le soldat Kolosov, du «Site Trois» d’instrumentation télémétrique, assistèrent à l’apparition d’un ovni qui ressemblait à des«lumières montant lente- ment et passant du rouge au blanc». La durée de ces apparitions, qui furent signalées depuis trois endroits différents de la base, allait de trente secondes à trois minutes. Le phénomène fut également signalé par des officiers stationnés au sommet de la montagne de Lyzyk, près d’une autre base de missiles. Leurs témoignages sont sans doute plus importants car, en tant que militaires relativement haut placés -et dépendant de ce qui était encore un régime rigoureusement totalitaire-, ils mettaient directement en jeu leur crédibilité, bien plus que de simples soldats du rang.
Dans un rapport officiel, le lieutenant supérieur Vasilevski avança que les apparitions d’ovnis « correspondaient aux dates prévues de lancement de missiles lourds », remarquant aussi que «lorsque les lancements étaient ajournés, les objets n’apparaissaient plus». Cette affirmation est toutefois contredite par d’autres observations ; à la mi-décembre 1987, un adjudant et deux soldats virent une boule de lumière orange se déplaçant du nord au sud. Le même genre d’objet, ou très similaire, fut observé à deux autres occasions au cours du même mois et durant l’année qui suivit. Or toutes ces observations sibériennes ne correspondaient plus à des lancements de missiles.
LUMIÈRES ROUGES
L’apparition d’objets anormaux dans le ciel de la Russie et de l’Asie centrale soviétique se poursuivit au cours des dernières années de l’Union soviétique. Le 22 septembre 1989, dans la ville d’Astrakhan (située dans le sud-ouest de la Russie sur les bords de la mer Caspienne), une demi- douzaine de témoins virent un objet rouge et brillant, «en forme de goutte», dans le voisinage de la gare de Koxhevaya. Trois autres témoins décrivirent l’objet comme étant de couleur jaune. Il fut clairement observé, bien que par intervalles, durant une période allant de quarante-cinq à cinquante minutes.
Six jours plus tard, une autre observation eut lieu dans les parages. Cette fois, deux «points lumineux, violets et rouges, de près d’un mètre de diamètre » furent aperçus par plusieurs témoins près de la piste d’atterrissage de la base aérienne locale. Un mois plus tard, un objet semblable à la «goutte rouge» signalée plus tôt fut observé par de très nombreux témoins, aussi bien civils que militaires, tout près de Burkhala dans la région de Yagodinski.
DERNIÈRES OBSERVATIONS
Exactement neuf mois avant que l’Union soviétique elle-même ne cesse d’exister (novembre 1991), un certain nombre d’habitants de la ville d’Aleksandrov, près de Moscou, signalèrent avoir vu de vifs éclairs blancs dans le ciel, au-dessus de leurs maisons. Leurs descriptions de la formation de vol et de l’allure de ces «objets» diffèrent largement; tantôt on les a vus voler à quelques mètres du sol… tantôt à quatre ou cinq kilomètres d’altitude. La plus poignante de ces apparitions se produisit au-dessus de la flamme éternelle de la tombe du Soldat inconnu à Karabavano. L’«objet», quel qu’il ait été, fut décrit comme émanant une pulsation lumineuse qui éclairait l’ensemble du monument.
UN MYSTÈRE QUI SUBSISTE
Malgré ces nombreux témoignages et les autres apparitions d’ovnis consignées dans les dossiers du KGB, l’attitude des autorités soviétiques, à l’instar de leurs homologues britanniques et américains, oscille entre l’insouciance et le dédain. Et une vaste question se pose, cette question qui embarrasse, intrigue et effraie tout à la fois les ufologues depuis maintenant un demi-siècle. L’apparent manque d’intérêt pour les ovnis manifesté par les autorités - et ce quelle que soit leur obédience politique- vient-il du fait qu’elles n’y croient pas, ou faut-il croire qu’elles savent de quoi il retourne… mais qu’elles préfèrent le taire ?
Article source : kebecleak.over-blog.com/ + http://area51blog.wordpress.com/2013/03/21/censure-du-kgb-a-propos-des-ovnis-durss/
Dans les années 90, une série de documentaires appelée "Dossiers OVNI" est sortie et comportait un épisode (11) consacré aux dossiers OVNI du KGB, présenté par le célèbre 007 Roger Moore en personne. La société de production ayant disparue depuis longtemps, cette édition est dans le domaine public :
SFH 03-2013