Articles de yvesh
Un système stellaire visible seulement dans l'infrarouge découvert proche du Système Solaire
Un système stellaire visible seulement dans l'infrarouge découvert proche du Système Solaire
L'image principale est celle de Wise J104915.57-531906. Un zoom avec les meilleurs instruments du télescope Gemini est visible en haut à droite. La résolution plus élevée a permis de séparer les images de deux astres, des naines brunes froides. © Nasa, JPL, Gemini Observatory, Aura, NSF
Un astronome du Penn State's Center for Exoplanets and Habitable Worlds vient de faire une étonnante découverte dans les données collectées par Wise, complétées par d’autres observations : le plus proche système binaire découvert à quelques années-lumière du Soleil. Ce sont des naines brunes.
Tout comme Spitzer et Herschel, le Wide-field Infrared Survey Explorer (Wise) a permis de scruter les secrets du cosmos dans l’infrarouge. Sa mission a duré environ 13 mois, prenant fin en 2011. Elle a permis de découvrir, entre autres, le premier astéroïde troyen de l’orbite terrestre, mais aussi des millions de trous noirs supermassifs cachés.
Contrairement aux attentes de certains, Wise n’a pas permis de découvrir Tyché, mais le satellite vient peut-être de nous donner son résultat le plus extraordinaire, si l’on en croit un article déposé sur arxiv par l’astrophysicien Kevin Luhman. L’article concerne un objet catalogué sous la dénomination de Wise J104915.57-531906, et qui apparaissait comme doué d’un mouvement rapide sur la voûte céleste. À tel point qu’il ne devait pas être passé inaperçu dans de précédentes campagnes d’observations du ciel dans l’infrarouge.
Une représentation de la banlieue du Système solaire. L'étoile de Barnard et le système d'Alpha et Proxima du Centaure sont les objets les plus proches connus. Wise J104915.57-531906 s’ajoute à cette liste. © Janella Williams, Penn State University
Nouveau système binaire proche du Système solaire
De fait, le chercheur a bel et bien à nouveau découvert Wise J104915.57-531906 dans les archives correspondant à des observations réalisées de 1978 à 1999 avec le Two Micron All-Sky Survey et le Deep Near Infrared Survey of the Southern Sky. Il suffisait d’extrapoler dans le passé la trajectoire révélée par Wise. Examiné de plus près avec les instruments du télescope Gemini au sommet du Cerro Pachón (Chili), Wise J104915.57-531906 s’est révélé être un système binaire, mais pas n’importe lequel, puisque les températures de ces deux astres sont tellement basses qu’il s’agit de naines brunes.
Rappelons que le terme « naine brune » a été inventé en 1975 par Jill Tarter, une exobiologiste bien connue qui est l'une des figures de proue de Seti. Il désigne un astre trop massif pour être une planète, mais pas assez pour être considéré comme une étoile. Le seuil de masse qui fait passer une géante gazeuse du rang de planète à celui d’étoile « ratée », comme on désigne parfois une naine brune, n’est pas accepté par tous. Il est certain, en revanche, que les naines brunes ne sont pas le lieu de réactions thermonucléaires comme celles du cycle de Bethe-Weizsäcker : tout au plus et très transitoirement celle de fusion du deutérium.
Une vue d'artiste des deux naines brunes de Wise J104915.57-531906. Depuis presque un siècle, on n'avait pas découvert d'objet aussi proche du Système solaire. © Janella Williams, Penn State University
Un laboratoire pour étudier naines brunes et exoplanètes
En général, on considère qu'une naine brune doit avoir une masse supérieure à 13 fois celle de Jupiter (ce qui est la masse minimale au-delà de laquelle un astre peut brûler du deutérium) et inférieure à 0,07 masse solaire, c'est-à-dire celle au-dessus de laquelle les réactions de fusion thermonucléaire habituelles dans les étoiles peuvent s'enclencher durablement.
La découverte de Wise J104915.57-531906 est remarquable à plusieurs titres. Tout d’abord, la détermination de sa distance par la méthode de la parallaxe a montré que ce système binaire était à seulement 6,5 années-lumière du Soleil. Cela place Wise au troisième rang des objets proches du Système solaire, après Alpha du Centaure et l’étoile de Barnard, découverts respectivement en 1839 et 1916 et distants de 4,4 et 6 années-lumière du Soleil. Ensuite, il s’agit des naines brunes les plus proches connues. En raison de leur faible luminosité, d’éventuelles exoplanètes autour des ces objets devraient être faciles à étudier.
Source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/wise-a-decouvert-un-nouveau-systeme-binaire-proche-du-soleil_45193/#xtor=RSS-8
SFH 03-2013
Une plus ancienne branche génétique du chromosome Y découverte
Une plus ancienne branche génétique du chromosome Y découverte
Le chromosome X (à gauche) et le chromosome Y (à droite) détermine le sexe. Photo : Université de l'Arizona
Jusqu'à présent, les recherches généalogiques aidées par ADN faisaient remonter le tout premier "Adam" de l'humanité moderne à entre 60 000 et 140 000 ans avant maintenant mais les dernières découvertes font remonter notre premier "père" à... 340 000 ans pour l'instant, du côté du Cameroun en Afrique...
L'ADN humain n'a pas fini de révéler tous ses secrets. Aux États-Unis, des chercheurs américains ont récemment découvert le chromosome Y le plus ancien au monde pendant ce qui s'avérait être un banal test génétique. Sollicitée par des centaines de clients, l’entreprise Family Tree DNA spécialisée dans la recherche généalogique fut pour la première fois bien embêtée lorsqu'elle fut incapable de déterminer les origines d'Albert Perry, un Afro-américain vivant en Caroline du Sud décédé il y a quelques années.
Et pour cause : son chromosome Y ne ressemblait à aucun chromosome connu jusqu'ici. Or, le chromosome Y de chaque homme mène normalement à un ancêtre masculin commun, surnommé "l'Adam génétique". Ce dernier aurait vécu sur Terre il y a 60 à 140 000 ans. Intriguée par cette incohérence, une équipe de généticiens de l'université de l'Arizona ont poussé plus loin les recherches sur le chromosome de cet Américain.
Des cousins éloignés découverts (?)
Selon leur étude, publiée dans la revue American Journal of Human Genetics (AJHG), il existerait un ancêtre encore plus lointain dont seraient issus le chromosome Y de tous les hommes actuels et le chromosome Y d'Albert Perry. Cet homme aurait vécu en Afrique il y a près de 340 000 ans soit bien avant l'apparition des premiers Homo Sapiens, également appelé "Homme moderne".
" Cette nouvelle fait reculer la date de la découverte de ce chromosome ancestral et montre l'extraordinaire diversité génétique que l'on peut déceler en Afrique, explique à Metro Evelyne Heyer, professeur au Muséum National d’histoire Naturelle en anthropologie génétique ". Mais elle ne remet pas pour autant en cause les précédentes recherches scientifiques : le chromosome Y provient forcément d'un ancêtre commun. "
D'autant que le chromosome Y de cet Américain ne serait pas si unique que cela : les généticiens ont réussi à trouver des similitudes avec des chromosomes Y d'une dizaine d'hommes en provenance d'un même peuple vivant dans un village du Cameroun. Selon eux, Albert Perry et ces hommes auraient hérité leur chromosome Y d’une lignée éteinte depuis. Ces chercheurs comptent bien poursuivre leurs recherches dans toute l'Afrique subsaharienne pour trouver d'autres cousins éloignés.
Sources : http://www.cell.com/AJHG/retrieve/pii/S0002929713000736 + http://www.metrofrance.com/info/il-portait-le-plus-ancien-chromosome-y-du-monde-en-lui/mmck!P9V5Jtc1F4eg/
SFH 03-2013
OVNIs : Des sélections vidéos pour décembre 2012 à février 2013
OVNIs : Des sélections vidéos pour décembre 2012 à février 2013
Décembre 2012 : une sélection des vidéos à mi-mois : visites étranges et drônes se croisent ? J'ai pris quelques captures de l'étrange ovni ressemblant parfois à un gros gyrophare au-dessus de la Suède et j'y vois bien des structures artificielles et non pas une simple lumière tournoyante, on remarque aussi vers la fin de cette séquence d'autres petits points lumineux l'entourant, une idée de ce que c'est ? :
Pour conclure l'année 2012 : une compilation "best of" des nombreuses apparitions de l'année :
Janvier 2013, une sélection des vidéos du mois : visites étranges et drônes se croisent ? :
Février 2013 : Une compilation du mois
http://inteligenciabrasileira.blogspot.com.br/
SFH 03-2013
La vie a pu exister dans le passé sur Mars
La vie a pu exister dans le passé sur Mars
La vie microbienne a pu exister dans le passé sur la planète Mars, selon une analyse des minéraux contenus dans le premier échantillon d’une roche effectuée par des instruments du robot américain Curiosity, a annoncé mardi la Nasa.
« Une question fondamentale à laquelle la mission Curiosity devait répondre était celle de savoir si Mars pourrait avoir été propice à la vie: sur la base de ce que nous savons maintenant, la réponse est affirmative », a déclaré lors d’une conférence de presse, Michael Meyer, le principal scientifique de la mission Curiosity.
Les instruments de Curiosity ont analysé le premier échantillon prélevé à l’intérieur d’une roche sur Mars. Celle-ci se trouvait à la fin d’un ancien réseau de rivières qui aurait pu fournir des ingrédients chimiques et d’autres conditions favorables pour la vie de microbes, ont expliqué ces chercheurs.
La roche contient de l’argile, formée dans de l’eau, des minéraux comme des sulfates et d’autres substances chimiques.
« Les minéraux argileux représentent au moins 20% de la composition de l’échantillon », a précisé David Blake de la Nasa, qui travaille avec l’instrument « CheMi », qui a effectué ces analyses.
De plus, cet ancien environnement humide, à la différence des autres déjà observés sur Mars, n’était pas fortement oxydé, acide ou très salé, ont expliqué ces chercheurs.
« On aurait pu boire cette eau », a lancé John Grotzinger, un autre responsable scientifique de la mission Curiosity, précisant aussi que les instruments du robot ne permettent pas de détecter la vie comme telle. (YH : celui qui avait annoncé une découverte importante en novembre 2012 et obligé de se taire et minimiser après...)
Source: belga.be, NASA
Alors, compétition entre ceux qui affirment avoir trouvé une vie microbienne extra-terrestre dans une météorite et la NASA qui pense avoir trouvé la même chose sur Mars... mais qui n'a pas fait le nécessaire (malgré des milliards d'investissement) pour pouvoir le prouver avec un labo adéquat embarqué... non, on a préféré s'axer sur les recherches minières et de matériaux du côté de la NASA : la recherche de ressources et de produits financiers est plus importante que la Vie en elle-même n'est-ce pas ?... une simple preuve de plus de la dégénérescence de la spiritualité humaine liée à la notion de propriété et pouvoir via l'argent...
Yves Herbo 03-2013
Traces de l'Homme de Neandertal aux Amériques
Traces de l'Homme de Neandertal aux Amériques
Archaic skull from Oleniy Island studied by Marija Gimbutas among other archeologists, showing the position of the mental foramen, the result probably of Neanderthal interbreeding.
Il y a un homme de Neandertal dans les archives des fossiles en Amérique. Et apparemment, un enregistrement de fossiles de Neandertal hybrides.
Aucune publication génétique n'a mis tous les éléments ensembles : la recherche génétique est encore dans le déni de la plupart des choses sur Neandertal. La preuve est dispersée et souvent méconnue, mais, à notre avis, il y a des preuves concluantes et visibles. Prenons l'article suivant :
Frank L'Engle Williams et Gail E. Krovitz, "Ontogenetic Migration of the Mental Foramen in Neanderthals and Modern Humans" Journal of Human Evolution 47/4 (Oct. 2004) 190-219.
Le "petit trou du menton" (littéralement «mental foramen») est une caractéristique anatomique très marquée chez les Néandertaliens, une petite fossette dans la mâchoire inférieure du crâne sous les dents, ou de la mandibule. On le trouve de façon sporadique chez l'homme, où il est classé comme archaïque. Parmi les endroits où il a été identifié sont les îles Oleniy et la région de la Baltique, du Nord-Ouest de la Russie, dans Cro-Magnon, comme les types europoïdes et mongoloïdes, avec des tores occitaux «grands et massifs" ou des "bosses d'Anatolie" (Alexander Mongait, 1959; Marija Gimbutas, 1956 ); à Bakhehisarai en Crimée (Alexander Mongait, 1959), le Joman ou Ainu du Japon (Carleton Coon Stevens, 1962), et la «race des géants» continuellement mis au jour dans la côte Ouest, vallée de l'Ohio et sur de nouveaux sites archéologiques, des grottes en Angleterre et des monticules.
Des scientifiques affirment que des fossiles dans une météorite indiquent une vie extraterrestre
Des scientifiques affirment que des fossiles dans une météorite indiquent une vie extraterrestre MAJ 12-3-13
Les scientifiques ont publié un article le 10 Janvier 2013 dans l'édition du Journal de la cosmologie dans laquelle ils affirment qu'une météorite découvert au Sri Lanka contient des preuves de vie extraterrestre.
Le document, intitulé " diatomee-meteorite-srilanka.pdf ", affirme que des diatomées microscopiques fossilisées (algues) ont été détectées dans la météorite, et fournit donc des " preuves solides à l'appui de la théorie de la panspermie cométaire ". Ce média explique que le scientifique en chef, le directeur de l'Université de Buckingham Centre d'Astrobiologie, le professeur Chandra Wickramasinghe, " était le co-développeur de la théorie de la panspermie, qui soutient que la vie existe dans l'univers et se propage par les astéroïdes et les météorites. "
Mais tout le monde n'est pas d'accord avec les conclusions de l'équipe. (évidemment)
L'astronome Phil Plait de Slate Magazine estime que les réclamations faites par les auteurs du document sont imparfaites. Ses premiers points portent sur une partialité possible de la part du chercheur principal du papier. En parlant au sujet de la panspermie, Plait explique: « Wickramasinghe est [un] fervent promoteur de celui-ci. Comprenez, vraiment fervent. Tant et si bien qu'il attribue tout à la vie dans l'espace. Il a dit que la grippe venait de l'espace. Il dit que les SRAS viennent de l'espace. . . Wickramasinghe saute sur tout ce qu'il y a, avec peu ou pas (de lien), et dit que c'est de l'espace, donc je pense qu'il y a une possibilité pour une partialité de sa part. "
Plait a contacté Patrick Kociolek, professeur d'écologie et de biologie évolutive à l'Université du Colorado à Boulder, pour obtenir son point de vue sur les résultats publiés dans le présent document. Kociolek semble partager la critique de Plait de l'étude. De l'avis de Kociolek, " Ce n'est certainement pas un signe " comme étant des diatomées fossilisées. Si cela est vrai, cela créerait un trou assez grand dans l'hypothèse que les diatomées puissent être originaires de la météorite. Plait souligne que " tous les diatomées indiquées dans le document sont des espèces connues sur Terre ". Pour Kociolek : " C'est un cas évident de contamination de l'eau douce."
Sources : http://www.openminds.tv/scientists-claim-meteorite-fossils-indicate-extraterrestrial-life-899/
http://www.bdlive.co.za/national/science/2013/01/16/meteorite-fossil-proof-we-are-not-alone
De Jason McClellan traduit par Yves Herbo SFH 01-2013
MAJ 12-03-2012 : Découverte probable d'une vie extra-terrestre confirmée !
De nouveaux tests ont confirmé et ont éliminé la possibilité d'une contamination terrestre mais, comme toujours, le même type de tests doit être reproduit par d'autres scientifiques pour valider complètement la découverte. Voici le lien de l'article officiel mentionnant la réclamation de la découverte : http://arxiv.org/abs/1303.1845
Yves Herbo SFH-03-2013