Articles de yvesh

Terres et datations, créations évolutives
Terres et datations, créations évolutives
Pour compléter cet article et voir ce qui pourrait éventuellement rapprocher toutes les théories sur la genèse de notre Terre (après sa création à partir d'une nébuleuse de gaz planétaire - théorie incomplète déjà, on l'a vu récemment par la découverte d'objets astronomiques planétaires ne pouvant provenir de telles nébuleuses)
Tout d'abord, voyons ce que dit la science sur l'évolution de la Terre après un refroidissement suffisant pour que de la matière solide se forme. Les découvertes semblent nous révéler une véritable succession de Terres différentes et ces successions et renouvellements du sols terrestres sont autant d'occasions (loupées précédemment à cause du climat ?) de déclencher la diversification de la vie telle qu'elle est apparue (à priori) vers 555 millions d'années avant maintenant. Histoire très complexe est très imparfaitement comprise encore de nos jours, et pour cause :
• La "vie" apparaît vers - 3,8 milliards d'années : de simples cellules d'organismes procaryotiques, les bactéries. Leurs descendantes sont toujours parmis nous... et on peut dire qu'elles sont vraiment les plus vieilles habitantes de notre planète ! De cette époque jusqu'à - 2 milliards d'années... il n'y a pas de trace d'évolution. Puis apparaît la cellule eucaryote avec un noyau.
- Le Vaalbara était un supercontinent qui a commencé à se former il y a 3,6 Ga et a existé de 3,1 Ga à 2,5 Ga, précédant le continent Ur, duquel par la suite s'est formé le supercontinent Rodinia, puis les continents Laurasia et Gondwana.
Vaalbara est la contraction de Kaapvaal et de Pilbara, deux cratons identifiés comme ayant appartenu à ce continent. Leur appartenance à une même structure géologique a pu être établie grâce aux quatre impacts météoritiques qu'ils ont subis entre 3,2 et 3,5 Ga.
- La Laurentia ou Laurentie est un paléocontinent, formant la base de l'Amérique du Nord et du Groenland, aussi connu sous le nom de craton nord-américain. Le bouclier Canadien en est la partie la plus ancienne (datant de la période archéene, entre - 4 milliards et - 2.500 millions d'années). Son nom provient du fleuve Saint-Laurent.
- Ur est le nom d'un ancien continent supposé s'être formé, il y a environ trois milliards d'années pendant l'Archéen, succédant à un autre supercontinent, le Vaalbara.
Ur englobait ce qui est devenu actuellement une partie de l'Afrique australe, de Madagascar, de l'est de l'Inde et de l'extrême ouest de l'Australie, Ur aurait survécu quasi-intact pendant près de 2 milliards 800 millions d'années, avant d'être déchiré par le morcellement du Gondwana au Jurassique.
Il aurait été associé à d'autres supercontinents qui se seraient succédés jusqu'au dernier, la Pangée.
On pense qu'Ur était à sa formation l'unique continent de son époque, bien que plus petit que l'Australie. Il a probablement été formé à la suite de la collision successive de plusieurs arcs insulaires d'origine volcanique.
• Il y a 2,1 milliard d'années des premières formes de vie complexes (multicellulaires) semblent s'être développées : ce sont les résultats d'une découverte réalisée au Gabon, à Franceville, publiée en juillet 2010. Ci-contre les formes de vie fossilisées dans les argiles Gabonais.
- La Rodinia (littéralement « terre mère ») est le nom d'un supercontinent qui a fini de se former puis s'est fragmenté durant le Néoprotérozoïque.
Ce supercontinent, qui contient la plupart ou toutes les masses continentales de cette époque, s'est formé il y a environ 1 milliard 100 millions d'années à partir d'Ur et était entouré d'un océan appelé Mirovia. Les mouvements continentaux avant sa formation sont mal connus. Il y a 750 millions d'années, il se scinde en huit continents et leur dérive provoquera sa dislocation puis un ré-assemblage en un nouveau super-continent : la Pangée, en passant éventuellement par une autre brève phase de super-continent (Pannotia).
La rupture de ce continent serait à l'origine de la période glaciaire du Cryogénien et de la rapide évolution de la vie à l'Édiacarien et au Cambrien.
- La Pannotia ou Pannotie est un ancien supercontinent qui aurait existé à la fin du précambrien, de -600 à -540 millions d'années (Ma) environ et au début du Cambrien. Les terres émergées de Laurentia, Baltica, Sibéria et la grosse masse de Gondwana en seraient les fragments.
• La faune marine de l'Édiacarien, vieille de 600 Ma, serait une preuve de l'existence de ce supercontinent. On a retrouvé des fossiles de cette faune dans des régions actuellement très éloignées les unes des autres (Australie, Namibie, etc). Ces animaux ne pouvaient pas parcourir de grandes distances, ils devaient vivre sur les marges continentales d'un seul continent. Les fragments issus de Pannotia formèrent plus tard la Pangée.
- Le Gondwana est un supercontinent formé à la toute fin du Néoprotérozoïque (– 600 millions d'années) et qui a commencé à se fracturer au Jurassique (– 160 millions d'années). On distingue le Gondwana du Paléozoïque (appelé aussi Protogondwana) et celui du Mésozoïque. Entre les deux, le Gondwana a fait partie du supercontinent Pangée.
• Les premiers restes de plantes et d'animaux terrestres remontent à environ - 410 millions d'années. Pour les plantes on fait dans la simplicité (pas de racine) et on reste proche de l'eau. Pour les animaux... acariens, insectes et ancêtres des scorpions sont les maîtres sur terre...
Vers - 250 millions d'années, une baisse du niveau des eaux et une énorme explosion volcanique vont provoquer une extinction en masse de nombreuses espèces. Les océans se vident, et seuls quelques reptiles mammaliens survivent...
C'est à partir des reptiles qu'émerge la branche des mammifères, vers - 200 millions d'années. Les caractéristiques principales sont le sang chaud et les poils... Voilà enfin le temps des dinosaures... qui vont dominer la Terre jusqu'à - 65 millions d'années... Ils occupent le terrain avec les crocodiles, les serpents et les lézards... Mais une intense activité volcanique et une météorite qui heurte la Terre vont avoir raison des dinosaures géants et d'un grand nombres d'espèces...
Profitant de ce vide écologique, les mammifères vont prendre possession du terrain en 10 millions d'années... C'est vers - 55 millions d'années que nous allons retrouver les premières traces de primates... et les premiers hominidés ne datent que de - 6 millions d'années...A noter, la récente découverte de Toumaï repousse les premiers hominidés à - 7 millions d'années !
Sibéria est un craton qui se situe au cœur de l'actuelle Sibérie. Il s'agit d'un craton très ancien, qui était indépendant au Cambrien avant d'entrer en collision avec le Kazakhstania durant le Carbonifère.
- Baltica est le nom d'un paléocontinent, ancien bouclier, aussi appelé Fenno-sarmatia. Il comprend l'actuelle Scandinavie, Pays baltes et côte méridionale de la Mer Baltique (nord-est de la Pologne...) , nord-ouest de la Russie (avec Moscou), la Biélorussie et le nord de l'Ukraine.
D'origine archéenne (notamment des roches trouvées en Finlande), Baltica est définie en tant que continent lorsqu'elle se sépare du supercontinent Pannotia à la fin du Protérozoïque. À la fin de l'Ordovicien, le terrane d'Avalonia entre en collision avec Baltica. Baltica et Avalonia entrent en collision avec Laurentia au Silurien pour former le continent Laurussia, lors de l'orogenèse calédonienne.
Ga = milliard d'année.
- La Laurussia, continent des vieux grès rouges ou Euramérique, était un supercontinent qui s'est formé au Silurien à la suite de la collision de Laurentia, de Baltica et d'Avalonia (orogenèse calédonienne). Il comprenait les actuelles Amérique du Nord et Europe du Nord et de l'Est.
Après sa formation, la poussée du Gondwana au sud qui élève les montagnes Hercyniennes à la fin du Dévonien fracture la Laurussia le long de la chaîne calédonienne, et la partie est du continent glisse vers le nord dans un processus de faille coulissante. Ces failles sont aujourd'hui visibles en Écosse (le Great Glen, dans lequel se trouve le Loch Ness), ou encore à Terre-Neuve. Ce phénomène de glissement s'arrête au Carbonifère. La collision avec la Sibérie-Kazakhstania à l'Est (au Permien) parachève la formation de la Pangée.
Au Crétacé, la Laurussia, alors partie intégrante de la Laurasia, se fracture lors de l'ouverture de l'Atlantique, suivant plus ou moins le système de faille qui l'avait affaiblie au Dévonien.
La Laurussia tire son nom de « continent des vieux grès rouges » des grès de couleur rouge, dus a la forte présence d'oxyde de fer, dans les strates du Dévonien en Amérique du Nord et dans le nord de l'Europe, ce qui indique qu'une grande partie du continent était émergée.
- La Pangée (« tout »)(« terre ») (littéralement : « toutes les terres ») est un supercontinent. Son nom lui a été donné par le météorologue et astronome allemand de l’université de Marburg, Alfred Wegener. Dans son ouvrage intitulé La Genèse des continents et des océans et publié en 1915, il décrit la Pangée comme rassemblant la quasi-totalité des terres émergées, qui a existé de la fin du Carbonifère au début du Jurassique.
Il aura fallu plus de 200 Ma pour rassembler tous les morceaux de la Pangée, soit de l'Ordovicien au Permien. Il en faudra 200 autres, soit de la fin du Trias à aujourd'hui, pour disperser les morceaux de la Pangée, une dispersion qui se poursuit toujours. Puisque ces événements sont les plus près de nous, en temps, nous avons des détails plus précis, surtout qu'en plus, cette fois, nous connaissons les planchers océaniques. Au Trias et au début du Jurassique, les principaux mouvements se sont faits du côté de la Téthys, un océan à l'est de la Pangée.
Ici plein de cartes montrant l'évolution du globe de -750 millions d'années à aujourd'hui : http://www.uwgb.edu/dutchs/platetec/plhist94.htm
Bon, arrivé à ce point, nous constatons que la dérive des continents ne date pas d'hier, ni même d'avant-hier, et que des continents sont apparus, ont disparu, des continents enjambent ou contiennent d'anciens continents ou mers et que des croûtes océaniques font de même... un vrai mille feuilles par endroits donc ! On le constate d'ailleurs à plusieurs endroits de la planète: ce sont des endroits où la croûte terrestre est beaucoup plus épaisse qu'ailleurs. Pour en arriver à cette constatation, nous avons une théorie qui fonctionne bien à partir de 4 milliards d'années donc jusqu'à nos jours (les datations des périodes pouvant être "élastiques" et affinées dans le futur), mais qui ne fonctionne pas avant (pas de plaques avant mais probablement un océan de magma ?) : c'est la théorie des plaques tectoniques, qui peut être complétée ou pas par celle de la théorie des plaques hydrauliques. Dans la mesure où je ne suis ni évolutionniste ni créationniste mais plutôt simple "adaptationniste" compilateur, je vais faire le point sur ce qui pourrait réunir ou éloigner, confirmer ou infirmer certains arguments, et uniquement à partir de faits constatés par diverses sources. J'ai compris assez rapidement que l'un des principaux problèmes rencontré par la science est la datation des choses par rapport à notre époque. Malgré tous les efforts encore produits à l'heure actuelle par les techniciens pour affiner ou trouver de bonnes méthodes de datations sûres, force est de constater que nos différenciations d'états de la matière, sur lesquelles s'appuient grand nombres d'entre elles, ne sont pas assez efficaces ou ne concerne qu'une petite partie de la matière en question. Or, on sait que chaque année, ce sont bien des tonnes de poussières cosmiques vieilles de milliards d'années qui tombent sur notre planète, venant polluer de ses isotopes très vieux même des surfaces jeunes... un premier calibrage pour éliminer cette première pollution venant de l'extérieur, mais qui est constante, et dure depuis toujours est donc à faire... à moins que cette certaine constante puisse servir bien sûr. Voyons donc comment se date la roche... : tout se trouve ici (pour le carbone 14, une nouvelle calibration existe depuis cet article) :
http://www.mineral-hub.net/datation-absolue-roches-fossiles-mineraux.html
Voici des exercices réels de datations au carbone 14 pour ceux que cela intéressent d'approfondir (j'ai laissé les corrections !) : activites-datation-absolue.pdf
Depuis le XIXe siècle, la question de l'âge de la Terre est un sujet de controverse passionnée. En 1921, Henry N. Russell suppose qu'une large portion de la croûte terrestre peut être traitée comme un réservoir unique et datée grâce au rapport entre parents radioactifs (uranium et thorium) et descendants stables (plomb) en supposant que la roche ne contient pas de plomb lors de sa formation. Il calcule un âge de la Terre compris entre 1 et 8 milliards d'années. Un comité sur l'âge de la Terre formé en 1931 conclut à la supériorité de la nouvelle méthode de datation de la Terre sur les anciennes. Suite à l’étude par Alfred O. Nier des isotopes du plomb (1938) puis au modèle proposé par Arthur Holmes et Friedrich Houtermans (1946), les travaux sur l'âge de la Terre aboutissent dans les années 1950 lorsque les chercheurs disposent de tous les outils nécessaires : la connaissance de la chaîne de désintégration des isotopes naturels de longue demi-vie (de l'ordre du milliard d'années) ainsi que les bons instruments de mesure. Comme la roche primordiale a été entièrement détruite par les mouvements de l'écorce terrestre et les processus sédimentaires, les tentatives de mesure directe de l'âge de la Terre sont vouées à l'échec. En 1956, Clair Patterson utilise la méthode uranium/plomb pour dater une météorite en supposant qu'elle vient d'une planète formée à peu près en même temps que la Terre et estime l'âge de la Terre à 4,55 milliards d'années à 70 millions d'années près.
Actuellement, l'âge de la Terre est estimé à 4 milliards 550 millions d'années, soit début de l'Hadéen. Les roches les plus anciennes connues ont un âge d'environ 4 milliards années ; rares sont celles dont l'âge dépasse 3 milliards années. Les plus anciens fossiles témoignent de l'existence d'organismes il y a 3,9 milliards d'années.
Nous allons voir que certains faits contredisent plusieurs assertions admises par la science, à commencer par les contradictions relevées par les géologues eux-mêmes sur des datations effectuées aux mêmes endroits avec des procédés identiques, mais à des périodes différentes. Autre exemple flagrant : la datation des terres émergeant de l'eau comme les nouvelles îles volcaniques. On nous explique entre autres que tout ce temps passé explique tout un processus : l’érosion des nouvelles roches forme du sable et de la terre, et que la formation de plages par la mer prend des centaines de milliers d’années par exemple. C’est pourquoi, on ne s’attend pas à voir des plages ou des sols apparaître sur une Terre qui n’est âgée que de cinq ans... en principe...
Cette île de Surtsey a 50 ans d'existence tout juste en 2013
En 1963, au large de la côte islandaise, à plus de 130 mètres au-dessous de la surface de l’océan, une roche volcanique en ébullition commença à s’infiltrer dans l’eau froide de l’océan. En 1967, environ 800 m² de nouvelle roche brûlante avait formé une île toute neuve, là où il n’y avait autrefois que l’océan. Cette nouvelle île fut appelée Surtsey. L’été suivant, des scientifiques sont arrivés sur l’île pour l’étudier de plus près. Ils découvrirent que la mer avait provoqué l’érosion d’une falaise basaltique sur la plage, sur plus de 100 m vers l’intérieur de l’île en moins de cinq ans. Plusieurs parties de l’île avaient déjà des plages en terrasses de près de 100 m de large. Sur la côte nord de l’île, du sable nouvellement formé avait érigé une dune de sable, qui s’étendait à presque 330 m au-delà de l’île d’origine. Que ce serait-il passé si les géologues n’avaient pas connu l’histoire de Surtsey ? Ils auraient supposé que l’île était âgée de milliers, sinon de centaines de milliers d’années.
La théorie des plaques tectoniques :
Modèles simples avec schémas et explications : http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s1/tectonique.pl.html
Théorie plaques tectoniques : cette carte ne montre pas les problèmes de convergences avec la théorie dans plusieurs endroits du monde, mais indique la "frontière arbitraire" qui est celle de l'incertitude aussi...
Ar - - Arabia Au - - Australia Bk - - Baikal Block Br - - Brooks Range Co - - Cordilleran Accreted Terranes Ea - - East Antarctica Eg - - East Gondwanaland Fl - - Florida and SE USA Gon - - Gondwanaland Gr - - Greenland In - - India Ir - - Iran It - - Italy, including numerous small plates that now make up the Balkans. Ko - - Kolyma Block, present northeastern Siberia La - - Laurentia Mz - - Mozambique Belt: eastern and southern Africa |
Nc - - North China Ni - - Niger Block: eastern Brazil plus north-central Africa. Rp - - Rio De La Plata Craton: northern Argentina. Sa - - South America: Guyana Craton, consisting of northern and western Brazil and adjacent areas. Sb - - Siberian Craton Sb - - Spitzbergen. Part of Laurentia Sc - - Scotland. Part of Laurentia Sc - - South China Se - - Southeast Asia Sp - - Spain Tu - - Turkey Wa - - Western Arabia: Egypt and Arabia adjacent to the Red Sea. Waf - - West African Craton Wg - - West Gondwanaland |
- 750 millions d'années
La théorie des plaques hydrauliques : Cette théorie a été émise par un créationniste réputé, diplômé du MIT, le Dr. Walter Brown, mais il est admis par des scientifiques sans "tendances" appuyés qu'elle a l'avantage d'expliquer certaines choses que la théorie classique ne démontre pas tout en ne la "détruisant" pas du tout, puisque la principale divergence est surtout une question de datations et de rapidité ou non des événements. Autrement dit, les deux théories sont d'accord sur le résultat que nous voyons de nos jours, y compris sur l'existence de ces plaques, ce sont surtout les dates d'événements et les énergies en jeu qui diffèrent. Tout ce que nous avons vu au-dessus est donc bien applicable à la théorie des plaques tectoniques et aussi à celle des plaques hydrauliques, et il n'est pas nécessaire d'ailleurs non plus que les événements hydrauliques se soient passés il y a 4000 ans comme pensent l'avoir compris certains érudits en lisant la Bible (d'ailleurs ces mêmes érudits auraient dû voir qu'on parle aussi d'un Adam et autres personnages cités pour être âgés de milliers d'années... il est donc évident que les années de la Bible ne sont pas des années humaines. Point. On peut donc dire que la Bible parle également de millions, voir de milliards d'années humaines à priori... et de quelques milliers divins.). Je renvoie donc ici les évolutionnistes et les créationnistes dos à dos : ils parlent de la même chose et ergotent sur des détails pas si importants car ils n'ont pas la même échelle de temps à la base...
La théorie Hydroplaques : un aperçu
Comment évaluer les théories
Pour expliquer scientifiquement un événement non observé qui ne peut pas être répété, nous devons d'abord assumer les conditions existantes avant cet événement. A partir de ces conditions supposées de départ, nous avons ensuite tenté de déterminer ce qui devrait arriver selon les lois de la physique. Trois critères devraient être utilisés pour évaluer l'explication proposée.
Critère 1:. Processus
Si nous pouvons expliquer toutes les observations pertinentes mieux que toute autre explication proposée, la confiance dans nos explications est en augmentation. Toutefois, si ces conditions de départ et le fonctionnement des lois de la physique (ou processus connus) auraient produit des résultats qui ne sont pas prouvés, alors la confiance en notre explication diminue.
Par exemple, une question fréquente et intrigante est: « Quelle est la cause de l'extinction des dinosaures ? " (Nous n'aborderons pas cette question maintenant, mais l'utilisons pour montrer comment évaluer les théories scientifiques qui tentent d'expliquer les événements non observés et irremplaçable.) Certains théories extinction des dinosaures assument d'importants changements climatiques. Alors que de nombreux types de variations climatiques pourraient tuer tous les dinosaures, nous devons aussi (par critère 1) jeter un coup d'oeil à d'autres conséquences de grands changements climatiques. Les plantes à fleurs et de nombreux petits animaux sont plus vulnérables aux changements climatiques que de grands dinosaures. Parce que la plupart des plantes et des animaux n'ont pas disparu avec les dinosaures, les théories sur "le changement climatique" pour justifier l'extinction des dinosaures sont affaiblies.
Critère 2:. Parcimonie (parcimonie signifie ici ". L'utilisation de quelques hypothèses") Si quelques hypothèses permettent d'expliquer beaucoup de choses, alors la confiance dans l'explication sera grande. A l'inverse, si de nombreuses hypothèses sont utilisées pour expliquer quelques observations, ou si nous devons continuellement ajouter de nouvelles hypothèses ou modifier notre théorie proposée, de nouvelles observations sont faites, alors nous devrions avoir peu confiance en notre explication.
Par exemple, certains disent qu'un gros astéroïde ou une comète a frappé la terre et tué tous les dinosaures. Soi-disant, l'astéroïde ou une comète, contenant de l'iridium, un élément rare, a lancé un nuage de poussière qui a bloqué la lumière du soleil à travers le monde pour plusieurs années, réduit la photosynthèse sur terre, et étouffé la chaîne alimentaire des dinosaures. La prise en charge de cette théorie provient de couches d'argile, contenant de l'iridium, en Europe, en Nouvelle-Zélande et ailleurs. Les couches riches en Iridium contiennent parfois des fossiles de dinosaures, qui reposant sur des hypothèses évolutionnistes, sont d'environ 65 millions d'années.
Un astéroïde ou une comète frappant la terre pourrait expliquer l'extinction des dinosaures dans le monde entier et quelques couches d'iridium contenant des fossiles de dinosaures. Cette seule condition de départ (l'impact d'un gros astéroïde ou d'une comète) explique deux observations importantes : l'extinction de dinosaures et des couches d'iridium. C'est une bonne chose.
Mais il y a certaines hypothèses cachées. Alors que la plupart des météorites contiennent de l'iridium, il n'a pas été détecté dans les astéroïdes ou des comètes. Ainsi, les partisans de la théorie de l'impact doivent supposer que les astéroïdes ou les comètes ont de grandes quantités d'iridium (ou que les météorites provenaient de comètes ou d'astéroïdes). D'autres couches riches en iridium ont été découverts depuis, trop au-dessus ou trop en dessous de la couche que l'on pensait être celle de l'extinction des dinosaures. D'autres études ont trouvé peu de couches riches en iridium près de cratères d'impact connus. (Les scientifiques ont récemment découvert que les particules aéroportées expulsées par les volcans contiennent considérablement d'iridium et d'autres éléments chimiques rares que l'on trouve dans les couches riches en iridium.) 31
En outre, de nombreuses plantes marines ont besoin de lumière du jour. 32 Comment pourraient-elles avoir survécu à un nuage de poussière mondial qui a tué les dinosaures ? Chaque problème peut être résolu en ajoutant de nouvelles hypothèses. Cependant, par le critère 2, cela diminue notre confiance dans la théorie.
Critère 3: Prédiction : Une théorie légitime nous permet de prédire des choses inhabituelles que nous devrions bientôt voir si nous regardons dans les bons endroits et de faire les bonnes mesures.. Des prédictions vérifiées permettra d'accroître considérablement notre confiance en une explication. Prévisions publiées sont le critère le plus important de toute théorie scientifique. Nos théories tectoniques actuelles ne pourront être contrôlées que dans un millier d'années.
Quelles prédictions peuvent être faites sur la base des théories de «variations climatiques» et de l'«impact» ? Peu, sinon aucune n'ont été rendues publics. Cette n'inspire pas confiance dans ces explications.
Cependant, la théorie de l'impact peut produire des prévisions. Par exemple, un cratère d'impact très important doit être trouvé dont l'âge correspond à l'heure de l'extinction des dinosaures. Les fossiles de nombreuses formes de vie doivent être concentrées près du cratère ou, du moins, dans l'hémisphère contenant du cratère. Cependant, les fossiles de dinosaures sont uniformément réparties dans le monde entier, 33 un point intéressant se rappeler.
Depuis plusieurs années, aucun cratère approprié n'a pu être trouvé. 34 Enfin, en 1990, un site d'impact a été proposé sur la Péninsule Mexicaine du Yucatán, centré près du village de Chicxulub (Chick-shoo-loob). Les évolutionnistes ont initialement daté le site comme étant de 40-50 millions d'années avant que les dinosaures se soient éteints. Aucune forme de cratère n'était visible, mais un cratère a été réclamé enterré sur base de motifs circulaires légèrement magnétiques et gravitationnels, beaucoup d'imagination et le désir d'expliquer les extinctions de dinosaures. L'impact préconisé alors redatait la région et, en effet, il était prévu que le forage dans et autour de Chicxulub révélerait une couche d'iridium et un cratère d'impact enterré. Plus tard, les projets de forage n'ont rien trouvé. 35
D'autres théories sur l'extinction des dinosaures ont encore plus de problèmes. Notre objectif dans cette section n'est pas de régler cette question, mais de montrer comment un raisonnement scientifique doit être appliqué à des événements non observés, non reproductibles. Par ailleurs, une autre théorie sur l'extinction des dinosaures deviendra vite évident - une théorie impliquant un déluge global et des conditions difficiles après. [Pour en savoir plus sur les dinosaures, voir «Qu'en est-il des dinosaures» à la page 429 .
Les explications scientifiques ne sont jamais certaines ou définitives, et le mot galvaudé de «prouver» n'est jamais justifié sauf peut-être en mathématiques ou en tribunal de droit. La science est encore moins certaine lorsqu'il s'agit de choses antiques, des événements non reproductibles, parce que les autres conditions de démarrage pourraient fonctionner tout aussi bien ou mieux que les conditions proposées de départ. Peut-être que nous avons négligé une conséquence physique ou ont mal été appliquées les lois de la physique. Certes, on ne peut jamais envisager toutes les possibilités ou avoir toutes les données.
Donc, pour essayer de comprendre scientifiquement le non observables, des événements non reproductibles, il faut considérer de nombreux ensembles de conditions initiales, évaluer leurs conséquences sur la base des lois physiques, et voir ensuite dans quelle mesure ces conséquences répondent aux trois critères susmentionnés. Les Documents anciens, tels que le récit de Moïse dans la Bible ou des légendes, ne donnent pas un soutien scientifique pour la vérité ou la fausseté d'un événement ancien. Ces relevés peuvent fournir un important soutien historique aux personnes ayant confiance dans un dossier, en particulier antique. Ceci, cependant, n'est pas de la science. Ici, nous allons nous concentrer sur la science.
Les hypothèses de départ, comme expliquées ci-dessus, sont toujours nécessaires pour expliquer les événements anciens, non reproductibles. La théorie hydroplaque a une hypothèse de départ principal. Tout le reste découle de cette hypothèse et des lois de la physique. Les Théories des événements passés ont toujours quelques conditions initiales. Habituellement, elles ne sont pas mentionnées.
Hypothèse : L'eau souterraine
Près de la moitié de l'eau aujourd'hui dans les océans était autrefois dans des chambres interconnectées à environ 10 miles (16 km) sous la surface de la terre entière. En des milliers d'endroits, le plafond de la chambre s'est affaissé et pressé contre le sol de la chambre. Ces vastes contacts solides seront appelés piliers. L'épaisseur moyenne de l'eau souterraine était d'au moins 3/4 mile (5 km). Au-dessus de l'eau souterraine était une croûte de granit ; sous l'eau était le manteau terrestre.
L'Europe, l'Asie, l'Afrique et les Amériques étaient généralement dans les positions indiquées dans la Figure 52 à la page 115, mais ont été unis à travers ce qui est maintenant l'océan Atlantique. Sur la croûte preflood étaient des mers profondes et peu profondes, et les montagnes, généralement plus petites que celles d'aujourd'hui, mais quelques-unes de peut-être 5000 pieds de haut.
Figure 53: granite et basalte. Le Granite, la principale roche continentale, a une couleur grisâtre à rose. Les éclats secondaires de quartz, qui ont un éclat vitreux, occupent environ 27% du volume du granit. Le Basalte, la roche la plus commune aujourd'hui au fond des océans, est solidifié en fine roche de lave sombre. La théorie de l'hydroplaque suppose que, avant le "déluge", le granit était au-dessus de l'eau souterraine et le manteau était en dessous. Comme vous le verrez, pendant et après le "déluge" ou inondation, le basalte fondu s'est déversé sur le sol des chambres, donc la plupart des planchers océaniques sont aujourd'hui pavés logiquement de basalte.

Un nouveau temple très ancien au Pérou
Un nouveau temple très ancien au Pérou
Reuters
Les scientifiques ont mis au jour un temple jusque-là inconnu sur le célèbre site archéologique d'El Paraiso, situé à San Martin de Porres dans la vallée de la rivière Chillon, non loin de la capitale du Pérou, Lima.
Il s'agit d'une structure de pierre qui pourrait avoir jusqu'à 5.000 ans... Si l'ancienneté du le temple est confirmée, il pourrait faire parti des structures les plus anciennes au monde !
Il serait plus âgé encore que les ruines d'El Paraiso, vieilles de 4000 ans, qui l'entourent, Mais Caral, distante de 200 kilomètres, est estimée aussi à 5000 ans.
Le temple, qui dispose de murs enduits d'argile jaune avec des traces de peinture rouge, a été trouvé dans l'aile ouest de l'imposante pyramide d'El Paraiso.
Rafeal Varon, ministre adjoint péruvien de la Culture a expliqué que la découverte "confirme que la région autour de Lima était une priorité pour les civilisations du territoire andin, ce qui renforce encore son importance religieuse, économique et politique depuis des temps immémoriaux." Un archéologue français, Frédéric Engel, a été le premier à faire des fouilles dans cette zone en 1965, précise le ministère de la Culture.
Les ruines d'El Paraiso sont datées de 2000 à 1400 avant JC, selon l'Université d'Indiana, et semblent avoir été essentiellement utilisées à des fins cérémonielles, plutôt que comme un espace de vie. Le site archéologique d'El Paraiso est un des plus productifs du Pérou.
Le temple du feu, tel que le nomment les archéologues, se trouve dans une aile de la pyramide principale du complexe archéologique El Paraiso, et contient un four dont les flammes «auraient servi à brûler des offrandes, la fumée aidant à relier les prêtres et les dieux», selon le directeur de l'équipe de recherches Marco Guillen.
Sources : AFP + http://www.abc.net.au/news/2013-02-13/peru-archaeologists-find-5000yo-temple/4516636 + http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/02/13/002-temple-perou-el-paraiso.shtml + http://decouvertes-archeologiques.blogspot.fr/
Yves Herbo SFH 02-2013

Incroyable : techniques cinématographiques au paléolithique
Incroyable : techniques cinématographiques au paléolithique
le visage de Bernifal
En vidéo : l’art rupestre paléolithique était-il aussi du cinéma ?
Les dessins animés ne dateraient pas d’hier, d’après les travaux de Marc Azéma. Près de 41 % des représentations pariétales peintes dans des grottes ornées, comme Lascaux ou Chauvet, exposeraient des mouvements. Plus surprenant : les techniques employées pour donner vie aux œuvres rupestres (images successives, surimposition) sont encore employées en cinématographie et dans la bande dessinée.
Les grottes de Chauvet et de Lascaux, pour ne citer qu’elles, renferment de nombreuses œuvres du Paléolithique. Elles représentent pour la plupart des animaux (principalement des grands mammifères), le reste étant composé de signes (c’est-à-dire de motifs abstraits) et rarement d’Hommes (une exception est visible dans la scène du puits de Lascaux). Ces représentations ont toujours vues comme des images fixes, mais cette approche pourrait avoir été inappropriée dans bien des cas.
La réussite esthétique de certains dessins, comme ces chevaux de la Grotte Chauvet, prouve que l'on avait affaire souvent à des artistes consommés.
© Cliché J. Clottes.

Un ancien continent préhistorique enfoui sous l'Océan Indien
Un ancien continent préhistorique enfoui sous l'Océan Indien
The Seychelles, above, might sit atop an ancient "microcontinent" that was once wedged between India and Madagascar.
Photo by Alberto Pizzoli/AFP/Getty Images
Sous les eaux de l'Océan Indien, sous l'Ile de la Réunion et l'Ile Maurice, se trouverait un microcontinent préhistorique immergé. Baptisé Mauritia, ce microcontinent se serait détaché de l'actuelle Ile de Madagascar il y a environ 60 millions d'années. Selon la revue britannique Nature Geoscience qui rapporte la découverte scientifique, ce fragment de continent préhistorique aurait ensuite été submergé par les eaux et recouvert par de grandes quantités de lave issues des entrailles de la Terre.
C'est en étudiant le sable de plages de l'Ile Maurice que les chercheurs ont découvert des fragments d'un type de roche typique d'anciennes croutes continentales: des zircones (cristaux de silicates de zirconium). Or ces zircones sont bien plus anciennes que les plus anciennes roches de l'Ile Maurice, datant d'environ 8,9 millions d'années. Selon les explications de Bjørn Jamtveit, géologue de l'Université d'Oslo, ces vieux fragments de roche seraient remontés à la surface de la Terre depuis un ancien continent qui se serait retrouvé géologiquement sous l'Ile Maurice. C'est le volcanisme de la région qui aurait été le vecteur de la remonté des roches depuis les profondeurs du manteau terrestre, puis l'érosion aurait fini le travail, éparpillant des cristaux de zircones dans le sable de l'Ile Maurice.
Pour appuyer cette hypothèse, les mesures effectuées de l'épaisseur de la croute du fond marin de cette région présentent des valeurs anormalement élevées. Habituellement comprise entre 5 et 10 kilomètres, les mesures indiquent une épaisseur de 25 à 30 km. La présence d'une croute continentale, qui se serait retrouvée sous l'océan, permettrait d'expliquer cette anomalie.
De plus, les zircones seraient compatibles avec la croute continentale située au niveau de l'Ile de Madagascar dont elles pourraient être issues. C'est le même processus géologique ayant permis l'émergence du continent indien qui aurait détaché le microcontinent Mauritia de Madagascar, puis l'aurait fait couler en l'étirant et le désagrégeant.
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=11406
IMAGE: Map of Ancient Rodinia (Trond Torsvik)
VO : William Blake saw the universe in a grain of sand. A team of geologists saw a continent.
In a paper published online Monday in Nature Geoscience, an international research team reports that it has found evidence of a lost "microcontinent" in the Indian Ocean, northeast of Madagascar. The scientists analyzed sands they found on the beaches of the island nation of Mauritius and found traces of an ancient mineral called zircon. That's noteworthy because Mauritius is a relatively young, volcanic island, while zircon is typically found in much older, continental crust.
The researchers propose that the minerals came from a long-submerged landmass that was once wedged between India and Madagascar in a prehistoric supercontinent known as Rodinia. The theory is that, as India and Madagascar began to drift apart some 85 million years ago, the landmass broke apart and sank, Atlantis-style. The scientists have dubbed their lost microcontinent "Mauritia."
As ScienceNow's Tim Wogan explains, the first clue was a stronger-than-expected gravitational field around islands like Mauritius, the Seychelles, and the Maldives, which could indicate unusually thick crust. Andreas Munster of Germany's University of Munster told ScienceNow that the zircon "could be a smoking gun" that helps to prove the lost-continent theory. But Jerome Dyment of the Paris Institute of Earth Physics told National Geographic he's not convinced. The traces of ancient zircon in the Mauritius sand could have come from a ship's ballast or modern construction materials, he argued.
But if the researchers are right, Mauritia may turn out not to be the only ancient continental fragment lurking deep beneath the sea. Oxford geologist Conall Mac Niocaill told the magazine there are several other places on earth whose gravitational field might suggest the presence of submerged continental crust.
Yves Herbo : Selon ces chercheurs donc, ces minéraux prouvent qu'une assez grande masse de terres émergées a existé entre l'Inde et Madagascar, pendant une longue période (l'ancien continent Gondwana ou Rodinia est cité), et que cette parcelle de terres s'est retrouvée immergée au fil du temps, puis recouverte par l'action tectonique et la création continuelle du plancher océanique. C'est le processus démarré par la séparation de l'Inde et de Madagascar qui aurait fait s'écarter et s' enfoncer ce continent. Tim Wogan explique qu'une anomalie gravitationelle constatée autour des îles Maurice, Sychelles et Maldives pourrait indiquer une anormale épaisseur de la croûte. Le français Jerome Dyment, spécialiste de l'Institut de Physique du Globe de Paris, a fait savoir qu'il n'était pas convaincu et que les traces d'ancien zircon sur les plages des îles Maurice pourraient provenir de matériaux de ballast de navires ou de constructions modernes. Le géologiste d'Oxford Conall Mac Niocaill insiste lui sur le fait qu'il y a de nombreux autres endroits sur la Terre où des anomalies gravitationnelles pourraient suggérer la présence de croûte continentale submergée...
Pour d'autres chercheurs ce sont juste les premières preuves de l'existence de la Terre de Lémurie, qui serait réapparue des eaux plusieurs fois lors de leur abaissement dû aux glaciations et au volcanisme, avant d'être engloutie à chaque fois et de plus en plus jusqu'à nos jours. : http://www.abc.net.au/pm/content/2013/s3697953.htm
Yves Herbo SFH 02-2013

OVNIs : actualités ODH TV - brouillage sur les débris spatiaux
OVNIs : actualités ODH TV - brouillage sur les débris spatiaux
Soirée de l'Ufologie du 15 février 2013 à Rouen avec Marc Gray :
Edition du magazine ATOME du 25 février 2013 :
Brouillage sur les débris spatiaux :
La NASA retire plusieurs photos de "débris spatiaux" prises par l'ISS ou d'autres missions d'une page spéciale... pour en remettre certaines sur d'autres pages consacrées. Un traçage devient plus difficile et des photos-liens disparaissent ou deviennent obsolètes, les références (wipipedia, etc) sont aussi toutes faussées sans mise à jour (ou sans personne pour le faire)... une bonne manière de brouiller les pistes diront certains. Voici une partie des images transférées sur le site de la NASA (voir les liens en dessous), ces objets sont considérés comme des débris de satellites humains ou des roches spatiales en orbite autour de notre planète, de quelques centimètres pour la plupart. J'en avais déjà parlé ici, mais cette petite vidéo montre d'autres images et est plus explicite... je ne sais pas ce qu'est ce débris, mais il ressemble beaucoup à une sorte de navette spatiale en perdition : on devine nettement des ailes :
C'est un constat que nous faisons depuis pas mal de temps, et ce phénomène s'accélère, de nombreuses photos et vidéos d'ovnis disparaissent sans raison. Vidéo supprimée par l'utilisateur, vidéo supprimé pour cause de droits, compte utilisateur supprimé... vous avez tous pu constater ces messages sur les vidéos les plus impressionnantes, et nous même ici avons maintes fois souffert de ce problème. Voici une série de photos provenant de l'ISS qui sont en train de disparaître de tous les sites. Surprenant non ? alors, enregistrez là, sauvegardez là, mettez la sur facebook, google +, partout, car c'est du lourd, et notamment l'image finale semble plus tirée de stargate que de la NASA. On nous cacherait des choses ?
Photos retracées sur ce site: http://eol.jsc.nasa.gov/
La levée de bouclier a fonctionné. Le site Slate.fr, nous donne l'info suivante :
Mais après que la disparition des photos a été signalée par des sites d'information comme The Examiner ou io9, plusieurs lecteurs curieux ont découvert que les photos ont en fait simplement changé d'emplacement sur le site de la Nasa. Selon io9, la Nasa identifie ces clichés comme des images de «débris spatiaux». la Nasa répertoriait 19.000 objets de plus de 10 cm, 500.000 déchets entre 1 et 10 cm, et des dizaines de millions de débris de moins d'1 cm en 2009, comme l'écrivait Cécile Dehesdin ici-même dans un article consacré à la difficile tâche de nettoyer l'espace.
les sites, opportunément apparus d'un coup les voici:
http://eol.jsc.nasa.gov/sseop/images/...
http://eol.jsc.nasa.gov/sseop/images/...
http://eol.jsc.nasa.gov/sseop/images/...
mmmmmm.... je me trompe ou il en manque. Peut être qu'ils ont remis uniquement ceux qui sont effectivement des débris, mais les autres ?
Source : http://arepi.net/blog/?p=3222 et YouTube by futurhorizon1
Relayé par SFH 02-2013

Légendes de la dimension quantique : Les aventures de Grana
Légendes de la dimension quantique
1) Les aventures de Grana
Shaman Grana avançait prudemment, l’épée levée, silencieux comme un serpent proche de sa proie. Derrière lui et à sa droite, Saar le magicien contournait l’un des antiques arbres, boursouflé par les champignons et parasites avec lesquels il vivait en symbiose. À sa gauche, Baargi le Nain se faufilait aisément entre les ronces, sa hache en diorite fièrement brandie. Tout derrière,
Soudain, le sol trembla sous leurs pieds et un bruit sourd se fit entendre. Ils s’immobilisèrent et scrutèrent les bois devant eux. À
Saar fit signe à Shaman de ne pas bouger et le dépassa tout en saisissant son bâton de feu. Le Nain avait compris la manœuvre, il saisit sa fronde et ses pierres de lave en avançant aussi. Shaman ramena l’arc qu’il avait dans le dos sur son bras et prit une flèche enduite d’huile dans son carquois.
Le géant avait senti leur approche. Il grogna comme un taureau mais recula vers l’entrée de la grotte, les jambes solides et écartées. Saar s’était vite approché, sa silhouette maigre et allongée ne l’empêchait pas d’être l’un des meilleurs coureurs. Le géant se tourna dans sa direction. Il avait d’énormes yeux noirs, plus grands que la tête d’un homme, qui semblaient jeter des étincelles. Dans le mouvement, il balança sa massue sur le tronc d’un grand arbre, Saar eut juste le temps d’en voir la cime s’écrouler à un mètre de lui. Baargi était arrivé et, avec sa fronde, arrosa le géant et ses environs de ses pierres explosives.
Le grand lourdaud hurla de colère et détourna son attention de Saar, qui en profita pour s’approcher vite d’avantage. Là, à bonne distance, il brandit son bâton et psalmodia son incantation.
Une boule de feu de la taille du géant fonça sur ce dernier, il fut vite enveloppé de flammes, alimentées par les pierres de lave de Baargi. Sur ce, Shaman et Vuadi arrivèrent et une flèche enflammée dans un œil acheva le géant gigotant.
- C’était sûrement le seul gardien, dit-elle aux autres en désignant l’entrée de la grotte, à demi cachée par un gros rocher qu’un géant pouvait déplacer. On n’a pas perdu trop de temps, allons vite chercher cette poudre magique ! Mais attention aux pièges…
Saar prit les devants, armé de son bâton enflammé magiquement pour les circonstances, suivi de Shaman et du Nain, alors que Vuadi fermait la marche avec son collier transformé en orbe lumineux. L’entrée de la grotte était rapidement suivie d’un long boyau étroit en pente douce, ce qui les rassura en ce qui concernait d’éventuels géants, trop gros pour passer par là. Ils avancèrent donc dans le couloir, espérant ne pas tomber tête à tête avec un ennemi supérieur en nombre. Ils se rendirent bientôt compte que les murs irradiaient leur propre lumière, suffisamment pour éteindre le bâton de Saar et l’orbe. Ils débouchèrent dans une magnifique salle, constellée de stalactites très anciennes qui gouttaient pour partie dans un bassin à l’eau mouvante et traversée d’un courant. Des stalagmites formaient comme un demi-mur qui séparait la salle en deux et là, le crâne d’une monstrueuse bête d’antan les regardait en grimaçant, avec des dents d’un mètre de long. Derrière le crâne se trouvait l’entrée d’un autre boyau, beaucoup plus en pente, et des rondins de bois avaient été à moitié enterrés par endroits pour ralentir la pente.
Le Nain, plus lourd avec son armure, passa devant avec satisfaction et se jeta avec entrain dans le boyau, suivi comme ils pouvaient par les autres, plus préoccupés à tenter de ralentir leur course pour éviter la chute que de voir où ils allaient. La galerie semblait s’enfoncer comme un immense tire-bouchon et ils perdirent de vue Baargi, emporté par sa vitesse. Il faut dire que les Nains adoraient les chutes d’eau et avaient l’habitude des mines et galeries. Ils pensaient sauter ainsi de rondin de bois en rondin de bois indéfiniment lorsqu’ils débouchèrent soudainement dans une vaste salle, où ils purent ralentir leur course et s’arrêter. Là, le Nain les attendait à côté d’un objet très étrange, qu’il menaçait de sa hache.
- N’y touche pas, cracha Vuadi en le foudroyant du regard, c’est ce qu’ils m’ont décrit.
Il s’agissait d’une grosse masse carrée, comme un rocher mais entièrement lisse et aucun grain n’accrochait la peau. Les angles étaient parfaits et ils n’avaient jamais rien vu de tel. Même la lame de la plus fine épée forgée n’était pas aussi lisse.
Elle se pencha et appuya sur une aspérité ovale de la chose. Ils firent tous un bond de trois mètres en arrière quand un déclic se fit entendre, puis un bourdonnement provenant du rocher étrange. Le Nain regarda la prêtresse et lui demanda si c’était elle qui avait enfermé un nid d’abeilles dans la pierre : les Nains n’aimaient pas qu’on contrarie la nature. Elle haussa les épaules, leva les yeux en l’air et se dirigea vers le fond de la salle :
- Nous n’avons pas fini notre tâche, par ici la suite…
Une autre galerie s’ouvrait entre deux monolithes gravés de symboles inconnus de bas en haut. Elle s’élargissait rapidement, tout en s’enfonçant en pente douce et ses parois luminescentes irradiaient un ton vert bouteille. Juste après un virage serré apparut un immense tunnel qui s’enfonçait tout droit dans la montagne, au milieu de la route se dressait une excroissance en métal, en forme de U à l’envers qui disparaissait avec elle au fond dans le lointain. Ils s’arrêtèrent, ébahis.
- T’es sûre que c’est par là ? s’étonna Baargi en voyant la piste semblant s’enfoncer sur des kilomètres.
- Tu as vu un autre chemin ? grinça Vuadi en avançant et en précisant : ne frappe pas sur ce rail…
Sur ce, le Nain lui tira la langue, bondit sur le rail en saisissant sa hache en fer et asséna un puissant coup au sommet métallique. Un éclair rouge et un bang sonore éclatèrent et Baargi atterrit, sonné, dans les bras de Shaman qui recula jusqu’à la paroi pour se retenir de tomber sous son poids. La hache était restée sur le rail, comme soudée et irradiait une lueur rouge. Ils allaient s’approcher à nouveau lorsqu’un nouvel éclair jailli et la hache s’envola au-dessus d’eux et rebondit contre la paroi derrière, pour retomber aux pieds de Shaman. Ce qui réanima instantanément le Nain, qui ouvrit de grands yeux avant de sauter des bras de Grana pour chuter sur ses fesses et regarder sa hache. Son fil irradiait encore d’une lueur rouge sang mais elle semblait intacte.
- Quand tu auras fini de te prendre pour le Fou du Roi, on pourra y aller, fulmina Vuadi avec un regard qui semblait lancer autant de rayons que la précédente explosion.
Le nain secoua sa tête pour s’éclaircir les idées et répondit en grognant :
- J’aime pas prendre le chemin qu’on a décidé pour moi… ce chemin étrange tout tracé est un piège…
Elle allait répliquer lorsque Shaman intervint en faisant un large geste :
- Taisez-vous ! Ecoutez !
Au loin, une sorte de sifflement sourd provenait du fond du tunnel, alors qu’on avait aussi l’impression d’entendre une immense armée courir dans leur direction… tac-tactac… ou des sabots nombreux se précipiter vers eux. Ils se regroupèrent par instinct et froncèrent les yeux pour distinguer ce qui approchait dans la noirceur du tunnel. Soudain, tout au fond apparut la lueur d’une torche très vive et blanche. Elle se transforma vite en une sorte de boule blanche lumineuse qui grossissait de plus en plus de son approche. Enfin, ils distinguèrent une sorte de monstre sombre, immense serpent qui semblait s’étirer des ténèbres. Des lueurs étranges apparaissaient le long des murs et le suivaient, comme des ombres lumineuses qui se précipitaient à ses côtés…
Ils firent demi-tour d’un même ensemble pour s’enfuir mais ils s’arrêtèrent net. Il n’y avait plus de chemin derrière eux : il avait disparu et une cloison de roches brutes fermait le sous-terrain à quelques mètres de là. Interloqués, ils interrogèrent tous Saar le Magicien du regard mais celui-ci ouvrit de grands yeux et écarta les bras, toujours avare de ses paroles…
Mais pendant ce temps, la chose s’était approchée très vite, son sifflement ne couvrait pas leur voix mais perturbait leurs sens inhabitués. Le serpent glissait sur le chemin de métal et il émettait de la lumière ! Devant lui et sur ses côtés. La légère descente le fit apparaître encore plus monstrueux : il avait deux grands yeux, comme deux grandes pièces d’or illuminées et une torche éblouissante sur son nez effilé, retroussé comme un patin de traineau.
Prêts à tout, ils saisirent tous leurs armes et attendirent, côtes à côtes en s’apprêtant à défendre chèrement leurs vies contre ce serpent monstrueux.
Ils furent déçus en la matière : le monstre ralentit soudainement pour s’arrêter à environ 100 mètres d’eux. Là, ils entendirent comme un ballon de baudruche se dégonfler bruyamment et des objets coulisser. Mais c’est le son nettement reconnaissable d’une foule bavarde et en mouvement qui les fit se rapprocher. Lentement, les armes levées et groupés par deux à gauche du chemin de métal. Plus loin, des marches apparaissaient et donnaient sur un vaste hall éclairé de lumières très douces et tamisées, mais qui laissaient apparaître curieusement tous les détails, y compris dans l’ombre pourtant présente. Là, le monstre s’était éventré lui-même pour laisser sortir une multitude de gens habillés de façon étrange…
Attiré par un banc entièrement en métal, la première chose qui apparaissait à leur gauche, le Nain connaisseur s’en approcha. Un objet étrange avait attiré son attention et il allait s’en saisir lorsqu’une voix lourde et traînante l’interpella. Une créature légèrement plus grande que lui était accourue et gesticulait. Il distingua un homme, ou était-ce une femme ? – aux traits lourds et empâtés surmontés d’une sorte de casque à moitié en tissu et en une matière inconnue, avec de curieux vêtements qui enserraient les jambes comme des tuyaux en bas. Il désignait la petite boite rectangulaire en métal tout léger qui avait attiré Baargi et parlait de façon stridente un langage inconnu tout en titubant quelque peu.
Avant que les autres ne puissent intervenir, le Nain bondit sur l’objet, le saisit de la main gauche tout en se protégeant de son lourd marteau, dressé à moitié. La créature s’arrêta net, les yeux comme des billes, tapa sa tempe de son index et recula maladroitement en maugréant… peu enclin à vérifier la signification de ce geste étrange, le Nain recula aussi, secouant fièrement l’objet qui se mit soudainement à se plaindre ! Non, il faisait de la musique décréta Baargi en reconnaissant le son du gong, voir de la flûte aussi. Il faillit le lâcher quand il prit vie dans le creux de sa main : il vibrait comme une mouche prise dans la poigne et faisait presque le même bruit.
Soudain, leur vue se troubla étrangement. Tout semblait apparaître en double de façon étrange, comme si chaque contour de chaque chose était légèrement décalé par rapport à l’autre, et en relief tout en s’interpénétrant. Saar sembla soudainement réaliser quelque chose et saisit sa bourse, jeta vite quelques pièces de cuivre et d’argent à l’étranger qui écarta stupidement les bras au lieu de les attraper. Pendant que leurs tintements résonnaient sur le sol, il leur désigna l’endroit d’où ils venaient d’un grand geste en s’y précipitant. Ils le rejoignaient à peine que tout sembla vibrer, tant le sol que les murs qu’eux-mêmes et leur vue. Quand tout se dissipa, à peine deux secondes plus tard, ils se retrouvèrent tous avec la bouche grande ouverte, idiots. Leur issue était bien là, telle qu’ils l’avaient laissés, et quand ils se retournèrent ils virent juste une caverne de taille modeste qui avait due être habitée il y a peu, mais déserte.
- Quel étrange rêve nous avons fait là !, s’exclama Shaman, et par quelle magie Saar ?
- Très puissante et qui me dépasse, assura, pour une fois modeste – ou prudent – le magicien.
- C’est plus qu’un rêve et de la magie, renchérit le Nain en montrant sa main.
L’objet qu’il avait saisit avant qu’ils ne se « réveillent » de ce curieux cauchemar en commun était bien là, brillant de sa couleur métallique bleutée. A ce moment, par inadvertance, le Nain caressa une face du rectangle plat de son gros doigt musclé et la face s’illumina subitement. Shaman, toujours prompt et aux aguets, rattrapa au vol l’objet lâché par le Nain de frayeur et le regarda avec de grands yeux ébahis… la tête d’un petit personnage en mouvement était apparue au milieu de la face du rectangle pendant qu’une petite voix fluette se faisait entendre.
Vuadi se précipita alors sur Shaman avec l’un de ses fichus de soie de luciole, lui prit la chose des mains et l’enveloppa fermement dedans, étouffant vite son et lumière.
- C’est un objet divin qu’il faut protéger et cacher. Nous devons le ramener au Temple rejoindre les autres reliques réunies depuis des milliers d’années… et prier. Je pensais trouver un trésor peut-être ici, mais c’est au-delà de mes espérances. Nous avons vécu un mystère et ramené une preuve : même les Géants vont se souvenir de nous pendant des générations, et pas seulement pour avoir réussi à tuer l’un des leurs…
A suivre pour d’autres légendes…
© Yves Herbo 02-2013