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Haarp crée le plus long nuage de plasma artificiel

Par Le 02/03/2013

Haarp crée le plus long nuage de plasma artificiel

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Intéressante nouvelle qui complète et confirme donc une partie de cet article : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/rechauffement-ou-guerre-meteorologique.html

En projetant de puissantes ondes radio vers l'ionosphère, le programme Haarp permet d'étudier cette zone très mal connue de l'atmosphère et même d'en tirer parti pour diverses applications. L’une d’elles est la création de nuages de plasma artificiels utilisables pour les télécommunications ou la détection par radar. Avec une stabilité obtenue durant plus d'une heure, Haarp vient de battre son record de durée.

Haarp (High Frequency Active Auroral Research Program) a fait et fera encore couler beaucoup d’encre. Certains y voient plus qu’un simple programme de recherche scientifique (et tout de même en partie militaire) américain portant sur l’ionosphère. Pour eux, il ne s’agit pas d’un projet destiné à mieux comprendre comment les orages magnétiques affectent les communications radio mondiales, les systèmes de navigation par satellite ainsi que les réseaux de transport d'électricité sur de longues distances, que ce soit pour des usages civils ou militaires.

On n’a jamais pu démontrer cette affirmation, même si l’on sait bien qu'Haarp est en partie financé par la fameuse Defense Advanced Research Projects Agency (Darpa), bien connue entre autres pour les travaux en robotique qu’elle soutient.

plasma

Des images dans le visible d'un nuage de plasma artificiel créé à l'aide d'un faisceau de hautes fréquences avec Haarp au-dessus de l'Alaska. Cela s'est passé le 12 novembre 2012, entre 2 h 26 mn 16 s et 2 h 26 mn 43 s TU. © Elizabeth Kendall, SRI International

Les motivations scientifiques derrière Haarp sont simples à comprendre, lorsque l'on sait que l'état de l'ionosphère est en constante évolution sur des périodes de quelques minutes, heures ou jours, voire des saisons et des années. Or, les mesures pour tenter de mieux comprendre ce qui s'y passe sont notoirement difficiles.

Des miroirs en plasma pour réfléchir les ondes radio

Les ballons ne peuvent pas atteindre l'ionosphère parce que l'air y est trop ténu, et les satellites en orbite ne peuvent s'y installer parce que l'atmosphère y est encore trop dense. Par conséquent, la plupart des expériences sur l'ionosphère ne fournissent que des bribes d'informations. La perturber directement avec des faisceaux d'ondes radio adéquats et étudier ses réponses est un moyen de contourner ces obstacles.

Il est certain qu’avec Haarp, on cherche aussi à faire des sortes de nuages de plasma artificiels qui peuvent servir de miroir pour des ondes radar ou des télécommunications à haute fréquence.

Les membres d’Haarp viennent d’annoncer qu’ils avaient battu plusieurs records avec les nuages de plasma qu’ils essayent de créer vers 170 km d’altitude. Il y a d’abord le record de la durée de vie pour ces bulles de plasma. Les précédentes se dissipaient en dix minutes environ, alors qu’actuellement, elles peuvent rester stables pendant une heure. De plus, la densité d’électrons libres est aussi passée de 4 x 105 à 9 x 105 électrons par cm3.

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Une vue de Haarp avec ses 180 antennes. La gamme des hautes fréquences que peut émettre cette installation s'étend de 2,75 à 10 MHz. © High Frequency Active Auroral Research Program

Source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/meteorologie-1/d/haarp-crace-le-plus-long-nuage-de-plasma-artificiel_44876/#xtor=RSS-8

Yves Herbo : en faisant une recherche rapide, on tombe sur beaucoup d'observations d'OVNI ce jour-là (12-11-2012), notamment en France, Russie, Japon, au Mexique et en Californie, mais les plus interessantes sont au Texas (peu de rapport à priori mais il s'agit d'une opération miliaro-scientifique, et les bases du Texas sont réputées pour être en lien avec Haarp) : nous voyons des images très intéressantes dans ce journal télévisé texan qui en parle, et montre d'autres vidéos. Non seulement on y voit un objet tout à fait en forme de nuage de plama, mais il semble bien (et les analyses prouvent qu'il n'y a pas de trucages ici) qu'un objet intelligent utilise bel et bien cette technologie des plasmas nommée MHD ou quelque chose de proche... :

MAJ 02-03-2013 : Un lecteur attentif que je remercie m'a envoyé les coordonnées du rapport officiel de Luc Mampaey du GRIP sur HAARP :

http://grip.org/fr/node/15

Un autre lien en relation mais à relativiser sans preuves formelles, plus ancien mais qui parle d'une étude sur le séisme catastrophique de mars 2011 au Japon et d'une énergie décelée 3 jours avant : http://www.alterinfo.net/Une-nouvelle-etude-indique-un-lien-possible-entre-HAARP-et-le-seisme-au-Japon_a59824.html

Yves Herbo SFH 02/03-2013

Dans Sciences
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Terres et datations, créations évolutives

Par Le 01/03/2013

Terres et datations, créations évolutives

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Pour compléter cet article et voir ce qui pourrait éventuellement rapprocher toutes les théories sur la genèse de notre Terre (après sa création à partir d'une nébuleuse de gaz planétaire - théorie incomplète déjà, on l'a vu récemment par la découverte d'objets astronomiques planétaires ne pouvant provenir de telles nébuleuses)

Tout d'abord, voyons ce que dit la science sur l'évolution de la Terre après un refroidissement suffisant pour que de la matière solide se forme. Les découvertes semblent nous révéler une véritable succession de Terres différentes et ces successions et renouvellements du sols terrestres sont autant d'occasions (loupées précédemment à cause du climat ?) de déclencher la diversification de la vie telle qu'elle est apparue (à priori) vers 555 millions d'années avant maintenant. Histoire très complexe est très imparfaitement comprise encore de nos jours, et pour cause : 

• La "vie" apparaît vers - 3,8 milliards d'années : de simples cellules d'organismes procaryotiques, les bactéries. Leurs descendantes sont toujours parmis nous... et on peut dire qu'elles sont vraiment les plus vieilles habitantes de notre planète ! De cette époque jusqu'à - 2 milliards d'années... il n'y a pas de trace d'évolution. Puis apparaît la cellule eucaryote avec un noyau.

- Le Vaalbara était un supercontinent qui a commencé à se former il y a 3,6 Ga et a existé de 3,1 Ga à 2,5 Ga, précédant le continent Ur, duquel par la suite s'est formé le supercontinent Rodinia, puis les continents Laurasia et Gondwana.

Vaalbara est la contraction de Kaapvaal et de Pilbara, deux cratons identifiés comme ayant appartenu à ce continent. Leur appartenance à une même structure géologique a pu être établie grâce aux quatre impacts météoritiques qu'ils ont subis entre 3,2 et 3,5 Ga.

- La Laurentia ou Laurentie est un paléocontinent, formant la base de l'Amérique du Nord et du Groenland, aussi connu sous le nom de craton nord-américain. Le bouclier Canadien en est la partie la plus ancienne (datant de la période archéene, entre - 4 milliards  et - 2.500 millions d'années). Son nom provient du fleuve Saint-Laurent.

- Ur est le nom d'un ancien continent supposé s'être formé, il y a environ trois milliards d'années pendant l'Archéen, succédant à un autre supercontinent, le Vaalbara.

Ur englobait ce qui est devenu actuellement une partie de l'Afrique australe, de Madagascar, de l'est de l'Inde et de l'extrême ouest de l'Australie, Ur aurait survécu quasi-intact pendant près de 2 milliards 800 millions d'années, avant d'être déchiré par le morcellement du Gondwana au Jurassique.
Il aurait été associé à d'autres supercontinents qui se seraient succédés jusqu'au dernier, la Pangée.

On pense qu'Ur était à sa formation l'unique continent de son époque, bien que plus petit que l'Australie. Il a probablement été formé à la suite de la collision successive de plusieurs arcs insulaires d'origine volcanique.

Premiere trace d'organisme multicellulaire au Gabon, datés de - 2,1 milliard d'années• Il y a 2,1 milliard d'années des premières formes de vie complexes (multicellulaires) semblent s'être développées : ce sont les résultats d'une découverte réalisée au Gabon, à Franceville, publiée en juillet 2010. Ci-contre les formes de vie fossilisées dans les argiles Gabonais.

- La Rodinia (littéralement « terre mère ») est le nom d'un supercontinent qui a fini de se former puis s'est fragmenté durant le Néoprotérozoïque.

Ce supercontinent, qui contient la plupart ou toutes les masses continentales de cette époque, s'est formé il y a environ 1 milliard 100 millions d'années à partir d'Ur et était entouré d'un océan appelé Mirovia. Les mouvements continentaux avant sa formation sont mal connus. Il y a 750 millions d'années, il se scinde en huit continents et leur dérive provoquera sa dislocation puis un ré-assemblage en un nouveau super-continent : la Pangée, en passant éventuellement par une autre brève phase de super-continent (Pannotia).

La rupture de ce continent serait à l'origine de la période glaciaire du Cryogénien et de la rapide évolution de la vie à l'Édiacarien et au Cambrien.

- La Pannotia ou Pannotie est un ancien supercontinent qui aurait existé à la fin du précambrien, de -600 à -540 millions d'années (Ma) environ et au début du Cambrien. Les terres émergées de LaurentiaBalticaSibéria et la grosse masse de Gondwana en seraient les fragments.

• La faune marine de l'Édiacarien, vieille de 600 Ma, serait une preuve de l'existence de ce supercontinent. On a retrouvé des fossiles de cette faune dans des régions actuellement très éloignées les unes des autres (Australie, Namibie, etc). Ces animaux ne pouvaient pas parcourir de grandes distances, ils devaient vivre sur les marges continentales d'un seul continent. Les fragments issus de Pannotia formèrent plus tard la Pangée.

- Le Gondwana est un supercontinent formé à la toute fin du Néoprotérozoïque (– 600 millions d'années) et qui a commencé à se fracturer au Jurassique (– 160 millions d'années). On distingue le Gondwana du Paléozoïque (appelé aussi Protogondwana) et celui du Mésozoïque. Entre les deux, le Gondwana a fait partie du supercontinent Pangée.

• Les premiers restes de plantes et d'animaux terrestres remontent à environ - 410 millions d'années. Pour les plantes on fait dans la simplicité (pas de racine) et on reste proche de l'eau. Pour les animaux... acariens, insectes et ancêtres des scorpions sont les maîtres sur terre...

Vers - 250 millions d'années, une baisse du niveau des eaux et une énorme explosion volcanique vont provoquer une extinction en masse de nombreuses espèces. Les océans se vident, et seuls quelques reptiles mammaliens survivent...

C'est à partir des reptiles qu'émerge la branche des mammifères, vers - 200 millions d'années. Les caractéristiques principales sont le sang chaud et les poils... Voilà enfin le temps des dinosaures... qui vont dominer la Terre jusqu'à - 65 millions d'années... Ils occupent le terrain avec les crocodiles, les serpents et les lézards... Mais une intense activité volcanique et une météorite qui heurte la Terre vont avoir raison des dinosaures géants et d'un grand nombres d'espèces...

Profitant de ce vide écologique, les mammifères vont prendre possession du terrain en 10 millions d'années... C'est vers - 55 millions d'années que nous allons retrouver les premières traces de primates... et les premiers hominidés ne datent que de - 6 millions d'années...A noter, la récente découverte de Toumaï repousse les premiers hominidés à - 7 millions d'années !

Sibéria est un craton qui se situe au cœur de l'actuelle Sibérie. Il s'agit d'un craton très ancien, qui était indépendant au Cambrien avant d'entrer en collision avec le Kazakhstania durant le Carbonifère.

- Baltica est le nom d'un paléocontinent, ancien bouclier, aussi appelé Fenno-sarmatia. Il comprend l'actuelle Scandinavie, Pays baltes et côte méridionale de la Mer Baltique (nord-est de la Pologne...) , nord-ouest de la Russie (avec Moscou), la Biélorussie et le nord de l'Ukraine.

D'origine archéenne (notamment des roches trouvées en Finlande), Baltica est définie en tant que continent lorsqu'elle se sépare du supercontinent Pannotia à la fin du Protérozoïque. À la fin de l'Ordovicien, le terrane d'Avalonia entre en collision avec Baltica. Baltica et Avalonia entrent en collision avec Laurentia au Silurien pour former le continent Laurussia, lors de l'orogenèse calédonienne.

Ga = milliard d'année.

- La Laurussiacontinent des vieux grès rouges ou Euramérique, était un supercontinent qui s'est formé au Silurien à la suite de la collision de Laurentia, de Baltica et d'Avalonia (orogenèse calédonienne). Il comprenait les actuelles Amérique du Nord et Europe du Nord et de l'Est.

Après sa formation, la poussée du Gondwana au sud qui élève les montagnes Hercyniennes à la fin du Dévonien fracture la Laurussia le long de la chaîne calédonienne, et la partie est du continent glisse vers le nord dans un processus de faille coulissante. Ces failles sont aujourd'hui visibles en Écosse (le Great Glen, dans lequel se trouve le Loch Ness), ou encore à Terre-Neuve. Ce phénomène de glissement s'arrête au Carbonifère. La collision avec la Sibérie-Kazakhstania à l'Est (au Permien) parachève la formation de la Pangée.

Au Crétacé, la Laurussia, alors partie intégrante de la Laurasia, se fracture lors de l'ouverture de l'Atlantique, suivant plus ou moins le système de faille qui l'avait affaiblie au Dévonien.

La Laurussia tire son nom de « continent des vieux grès rouges » des grès de couleur rouge, dus a la forte présence d'oxyde de fer, dans les strates du Dévonien en Amérique du Nord et dans le nord de l'Europe, ce qui indique qu'une grande partie du continent était émergée.

- La Pangée (« tout »)(« terre ») (littéralement : « toutes les terres ») est un supercontinent. Son nom lui a été donné par le météorologue et astronome allemand de l’université de Marburg, Alfred Wegener. Dans son ouvrage intitulé La Genèse des continents et des océans et publié en 1915, il décrit la Pangée comme rassemblant la quasi-totalité des terres émergées, qui a existé de la fin du Carbonifère au début du Jurassique.

Il aura fallu plus de 200 Ma pour rassembler tous les morceaux de la Pangée, soit de l'Ordovicien au Permien. Il en faudra 200 autres, soit de la fin du Trias à aujourd'hui, pour disperser les morceaux de la Pangée, une dispersion qui se poursuit toujours. Puisque ces événements sont les plus près de nous, en temps, nous avons des détails plus précis, surtout qu'en plus, cette fois, nous connaissons les planchers océaniques. Au Trias et au début du Jurassique, les principaux mouvements se sont faits du côté de la Téthys, un océan à l'est de la Pangée.

Ici plein de cartes montrant l'évolution du globe de -750 millions d'années à aujourd'hui : http://www.uwgb.edu/dutchs/platetec/plhist94.htm

Bon, arrivé à ce point, nous constatons que la dérive des continents ne date pas d'hier, ni même d'avant-hier, et que des continents sont apparus, ont disparu, des continents enjambent ou contiennent d'anciens continents ou mers et que des croûtes océaniques font de même... un vrai mille feuilles par endroits donc ! On le constate d'ailleurs à plusieurs endroits de la planète: ce sont des endroits où la croûte terrestre est beaucoup plus épaisse qu'ailleurs. Pour en arriver à cette constatation, nous avons une théorie qui fonctionne bien à partir de 4 milliards d'années donc jusqu'à nos jours (les datations des périodes pouvant être "élastiques" et affinées dans le futur), mais qui ne fonctionne pas avant (pas de plaques avant mais probablement un océan de magma ?) : c'est la théorie des plaques tectoniques, qui peut être complétée ou pas par celle de la théorie des plaques hydrauliques. Dans la mesure où je ne suis ni évolutionniste ni créationniste mais plutôt simple "adaptationniste" compilateur, je vais faire le point sur ce qui pourrait réunir ou éloigner, confirmer ou infirmer certains arguments, et uniquement à partir de faits constatés par diverses sources. J'ai compris assez rapidement que l'un des principaux problèmes rencontré par la science est la datation des choses par rapport à notre époque. Malgré tous les efforts encore produits à l'heure actuelle par les techniciens pour affiner ou trouver de bonnes méthodes de datations sûres, force est de constater que nos différenciations d'états de la matière, sur lesquelles s'appuient grand nombres d'entre elles, ne sont pas assez efficaces ou ne concerne qu'une petite partie de la matière en question. Or, on sait que chaque année, ce sont bien des tonnes de poussières cosmiques vieilles de milliards d'années qui tombent sur notre planète, venant polluer de ses isotopes très vieux même des surfaces jeunes... un premier calibrage pour éliminer cette première pollution venant de l'extérieur, mais qui est constante, et dure depuis toujours est donc à faire... à moins que cette certaine constante puisse servir bien sûr. Voyons donc comment se date la roche... : tout se trouve ici (pour le carbone 14, une nouvelle calibration existe depuis cet article) : 

http://www.mineral-hub.net/datation-absolue-roches-fossiles-mineraux.html

Voici des exercices réels de datations au carbone 14 pour ceux que cela intéressent d'approfondir (j'ai laissé les corrections !) :  activites-datation-absolue.pdf

Depuis le XIXe siècle, la question de l'âge de la Terre est un sujet de controverse passionnée. En 1921, Henry N. Russell suppose qu'une large portion de la croûte terrestre peut être traitée comme un réservoir unique et datée grâce au rapport entre parents radioactifs (uranium et thorium) et descendants stables (plomb) en supposant que la roche ne contient pas de plomb lors de sa formation. Il calcule un âge de la Terre compris entre 1 et 8 milliards d'années. Un comité sur l'âge de la Terre formé en 1931 conclut à la supériorité de la nouvelle méthode de datation de la Terre sur les anciennes. Suite à l’étude par Alfred O. Nier des isotopes du plomb (1938) puis au modèle proposé par Arthur Holmes et Friedrich Houtermans (1946), les travaux sur l'âge de la Terre aboutissent dans les années 1950 lorsque les chercheurs disposent de tous les outils nécessaires : la connaissance de la chaîne de désintégration des isotopes naturels de longue demi-vie (de l'ordre du milliard d'années) ainsi que les bons instruments de mesure. Comme la roche primordiale a été entièrement détruite par les mouvements de l'écorce terrestre et les processus sédimentaires, les tentatives de mesure directe de l'âge de la Terre sont vouées à l'échec. En 1956, Clair Patterson utilise la méthode uranium/plomb pour dater une météorite en supposant qu'elle vient d'une planète formée à peu près en même temps que la Terre et estime l'âge de la Terre à 4,55 milliards d'années à 70 millions d'années près

Actuellement, l'âge de la Terre est estimé à 4 milliards 550 millions d'années, soit début de l'Hadéen. Les roches les plus anciennes connues ont un âge d'environ 4 milliards années ; rares sont celles dont l'âge dépasse 3 milliards années. Les plus anciens fossiles témoignent de l'existence d'organismes il y a 3,9 milliards d'années.

Nous allons voir que certains faits contredisent plusieurs assertions admises par la science, à commencer par les contradictions relevées par les géologues eux-mêmes sur des datations effectuées aux mêmes endroits avec des procédés identiques, mais à des périodes différentes. Autre exemple flagrant : la datation des terres émergeant de l'eau comme les nouvelles îles volcaniques. On nous explique entre autres que tout ce temps passé explique tout un processus : l’érosion des nouvelles roches forme du sable et de la terre, et que la formation de plages par la mer prend des centaines de milliers d’années par exemple. C’est pourquoi, on ne s’attend pas à voir des plages ou des sols apparaître sur une Terre qui n’est âgée que de cinq ans... en principe...

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Cette île de Surtsey a 50 ans d'existence tout juste en 2013

En 1963, au large de la côte islandaise, à plus de 130 mètres au-dessous de la surface de l’océan, une roche volcanique en ébullition commença à s’infiltrer dans l’eau froide de l’océan. En 1967, environ 800 m² de nouvelle roche brûlante avait formé une île toute neuve, là où il n’y avait autrefois que l’océan. Cette nouvelle île fut appelée Surtsey. L’été suivant, des scientifiques sont arrivés sur l’île pour l’étudier de plus près. Ils découvrirent que la mer avait provoqué l’érosion d’une falaise basaltique sur la plage, sur plus de 100 m vers l’intérieur de l’île en moins de cinq ans. Plusieurs parties de l’île avaient déjà des plages en terrasses de près de 100 m de large. Sur la côte nord de l’île, du sable nouvellement formé avait érigé une dune de sable, qui s’étendait à presque 330 m au-delà de l’île d’origine. Que ce serait-il passé si les géologues n’avaient pas connu l’histoire de Surtsey ? Ils auraient supposé que l’île était âgée de milliers, sinon de centaines de milliers d’années.

La théorie des plaques tectoniques : 

Modèles simples avec schémas et explications : http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s1/tectonique.pl.html

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Théorie plaques tectoniques : cette carte ne montre pas les problèmes de convergences avec la théorie dans plusieurs endroits du monde, mais indique la "frontière arbitraire" qui est celle de l'incertitude aussi...

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Ar - - Arabia
Au - - Australia
Bk - - Baikal Block
Br - - Brooks Range
Co - - Cordilleran Accreted Terranes
Ea - - East Antarctica
Eg - - East Gondwanaland
Fl - - Florida and SE USA
Gon - - Gondwanaland
Gr - - Greenland
In - - India
Ir - - Iran
It - - Italy, including numerous small plates that now make up the Balkans.
Ko - - Kolyma Block, present northeastern Siberia
La - - Laurentia
Mz - - Mozambique Belt: eastern and southern Africa
Nc - - North China
Ni - - Niger Block: eastern Brazil plus north-central Africa.
Rp - - Rio De La Plata Craton: northern Argentina.
Sa - - South America: Guyana Craton, consisting of northern and western Brazil and adjacent areas.
Sb - - Siberian Craton
Sb - - Spitzbergen. Part of Laurentia
Sc - - Scotland. Part of Laurentia
Sc - - South China
Se - - Southeast Asia
Sp - - Spain
Tu - - Turkey
Wa - - Western Arabia: Egypt and Arabia adjacent to the Red Sea.
Waf - - West African Craton
Wg - - West Gondwanaland
 

- 750 millions d'années

La théorie des plaques hydrauliques : Cette théorie a été émise par un créationniste réputé, diplômé du MIT, le Dr. Walter Brown, mais il est admis par des scientifiques sans "tendances" appuyés qu'elle a l'avantage d'expliquer certaines choses que la théorie classique ne démontre pas tout en ne la "détruisant" pas du tout, puisque la principale divergence est surtout une question de datations et de rapidité ou non des événements. Autrement dit, les deux théories sont d'accord sur le résultat que nous voyons de nos jours, y compris sur l'existence de ces plaques, ce sont surtout les dates d'événements et les énergies en jeu qui diffèrent. Tout ce que nous avons vu au-dessus est donc bien applicable à la théorie des plaques tectoniques et aussi à celle des plaques hydrauliques, et il n'est pas nécessaire d'ailleurs non plus que les événements hydrauliques se soient passés il y a 4000 ans comme pensent l'avoir compris certains érudits en lisant la Bible (d'ailleurs ces mêmes érudits auraient dû voir qu'on parle aussi d'un Adam et autres personnages cités pour être âgés de milliers d'années... il est donc évident que les années de la Bible ne sont pas des années humaines. Point. On peut donc dire que la Bible parle également de millions, voir de milliards d'années humaines à priori... et de quelques milliers divins.). Je renvoie donc ici les évolutionnistes et les créationnistes dos à dos : ils parlent de la même chose et ergotent sur des détails pas si importants car ils n'ont pas la même échelle de temps à la base...

La théorie Hydroplaques : un aperçu

Comment évaluer les théories

Pour expliquer scientifiquement un événement non observé qui ne peut pas être répété, nous devons d'abord assumer les conditions existantes avant cet événement. A partir de ces conditions supposées de départ, nous avons ensuite tenté de déterminer ce qui devrait arriver selon les lois de la physique. Trois critères devraient être utilisés pour évaluer l'explication proposée.

Critère 1:. Processus 

Si nous pouvons expliquer toutes les observations pertinentes mieux que toute autre explication proposée, la confiance dans nos explications est en augmentation. Toutefois, si ces conditions de départ et le fonctionnement des lois de la physique (ou processus connus) auraient produit des résultats qui ne sont pas prouvés, alors la confiance en notre explication diminue.

Par exemple, une question fréquente et intrigante est: « Quelle est la cause de l'extinction des dinosaures ? " (Nous n'aborderons pas cette question maintenant, mais l'utilisons pour montrer comment évaluer les théories scientifiques qui tentent d'expliquer les événements non observés et irremplaçable.) Certains théories extinction des dinosaures assument d'importants changements climatiques. Alors que de nombreux types de variations climatiques pourraient tuer tous les dinosaures, nous devons aussi (par critère 1) jeter un coup d'oeil à d'autres conséquences de grands changements climatiques. Les plantes à fleurs et de nombreux petits animaux sont plus vulnérables aux changements climatiques que de grands dinosaures. Parce que la plupart des plantes et des animaux n'ont pas disparu avec les dinosaures, les théories sur "le changement climatique" pour justifier l'extinction des dinosaures sont affaiblies.

Critère 2:. Parcimonie (parcimonie signifie ici ". L'utilisation de quelques hypothèses") Si quelques hypothèses permettent d'expliquer beaucoup de choses, alors la confiance dans l'explication sera grande. A l'inverse, si de nombreuses hypothèses sont utilisées pour expliquer quelques observations, ou si nous devons continuellement ajouter de nouvelles hypothèses ou modifier notre théorie proposée, de nouvelles observations sont faites, alors nous devrions avoir peu confiance en notre explication.

Par exemple, certains disent qu'un gros astéroïde ou une comète a frappé la terre et tué tous les dinosaures. Soi-disant, l'astéroïde ou une comète, contenant de l'iridium, un élément rare, a lancé un nuage de poussière qui a bloqué la lumière du soleil à travers le monde pour plusieurs années, réduit la photosynthèse sur terre, et étouffé la chaîne alimentaire des dinosaures. La prise en charge de cette théorie provient de couches d'argile, contenant de l'iridium, en Europe, en Nouvelle-Zélande et ailleurs. Les couches riches en Iridium contiennent parfois des fossiles de dinosaures, qui reposant sur des hypothèses évolutionnistes, sont d'environ 65 millions d'années.

Un astéroïde ou une comète frappant la terre pourrait expliquer l'extinction des dinosaures dans le monde entier et quelques couches d'iridium contenant des fossiles de dinosaures. Cette seule condition de départ (l'impact d'un gros astéroïde ou d'une comète) explique deux observations importantes : l'extinction de dinosaures et des couches d'iridium. C'est une bonne chose.

Mais il y a certaines hypothèses cachées. Alors que la plupart des météorites contiennent de l'iridium, il n'a pas été détecté dans les astéroïdes ou des comètes. Ainsi, les partisans de la théorie de l'impact doivent supposer que les astéroïdes ou les comètes ont de grandes quantités d'iridium (ou que les météorites provenaient de comètes ou d'astéroïdes). D'autres couches riches en iridium ont été découverts depuis, trop au-dessus ou trop en dessous de la couche que l'on pensait être celle de l'extinction des dinosaures. D'autres études ont trouvé peu de couches riches en iridium près de cratères d'impact connus. (Les scientifiques ont récemment découvert que les particules aéroportées expulsées par les volcans contiennent considérablement d'iridium et d'autres éléments chimiques rares que l'on trouve dans les couches riches en iridium.) 31

En outre, de nombreuses plantes marines ont besoin de lumière du jour32 Comment pourraient-elles avoir survécu à un nuage de poussière mondial qui a tué les dinosaures ? Chaque problème peut être résolu en ajoutant de nouvelles hypothèses. Cependant, par le critère 2, cela diminue notre confiance dans la théorie.

Critère 3: Prédiction : Une théorie légitime nous permet de prédire des choses inhabituelles que nous devrions bientôt voir si nous regardons dans les bons endroits et de faire les bonnes mesures.. Des prédictions vérifiées permettra d'accroître considérablement notre confiance en une explication. Prévisions publiées sont le critère le plus important de toute théorie scientifique. Nos théories tectoniques actuelles ne pourront être contrôlées que dans un millier d'années.

Quelles prédictions peuvent être faites sur la base des  théories de «variations climatiques» et de l'«impact» ? Peu, sinon aucune n'ont été rendues publics. Cette n'inspire pas confiance dans ces explications.

Cependant, la théorie de l'impact peut produire des prévisions. Par exemple, un cratère d'impact très important doit être trouvé dont l'âge correspond à l'heure de l'extinction des dinosaures. Les fossiles de nombreuses formes de vie doivent être concentrées près du cratère ou, du moins, dans l'hémisphère contenant du cratère. Cependant, les fossiles de dinosaures sont uniformément réparties dans le monde entier, 33 un point intéressant se rappeler.

Depuis plusieurs années, aucun cratère approprié n'a pu être trouvé. 34 Enfin, en 1990, un site d'impact a été proposé sur la Péninsule Mexicaine du Yucatán, centré près du village de Chicxulub (Chick-shoo-loob). Les évolutionnistes ont initialement daté le site comme étant de 40-50 millions d'années avant que les dinosaures se soient éteintsAucune forme de cratère n'était visible, mais un cratère a été réclamé enterré sur base de motifs circulaires légèrement magnétiques et gravitationnels, beaucoup d'imagination et le désir d'expliquer les extinctions de dinosaures. L'impact préconisé alors redatait la région et, en effet, il était prévu que le forage dans et autour de Chicxulub révélerait une couche d'iridium et un cratère d'impact enterré. Plus tard, les projets de forage n'ont rien trouvé35

D'autres théories sur l'extinction des dinosaures ont encore plus de problèmes. Notre objectif dans cette section n'est pas de régler cette question, mais de montrer comment un raisonnement scientifique doit être appliqué à des événements non observés, non reproductibles. Par ailleurs, une autre théorie sur l'extinction des dinosaures deviendra vite évident - une théorie impliquant un déluge global et des conditions difficiles après. [Pour en savoir plus sur les dinosaures, voir «Qu'en est-il des dinosaures» à la page 429 .

Les explications scientifiques ne sont jamais certaines ou définitives, et le mot galvaudé de «prouver» n'est jamais justifié sauf peut-être en mathématiques ou en tribunal de droit. La science est encore moins certaine lorsqu'il s'agit de choses antiques, des événements non reproductibles, parce que les autres conditions de démarrage pourraient fonctionner tout aussi bien ou mieux que les conditions proposées de départ. Peut-être que nous avons négligé une conséquence physique ou ont mal été appliquées les lois de la physique. Certes, on ne peut jamais envisager toutes les possibilités ou avoir toutes les données.

Donc, pour essayer de comprendre scientifiquement le non observables, des événements non reproductibles, il faut considérer de nombreux ensembles de conditions initiales, évaluer leurs conséquences sur la base des lois physiques, et voir ensuite dans quelle mesure ces conséquences répondent aux trois critères susmentionnés. Les Documents anciens, tels que le récit de Moïse dans la Bible ou des légendes, ne donnent pas un soutien scientifique pour la vérité ou la fausseté d'un événement ancien. Ces relevés peuvent fournir un important soutien historique aux personnes ayant confiance dans un dossier, en particulier antique. Ceci, cependant, n'est pas de la science. Ici, nous allons nous concentrer sur la science.

Les hypothèses de départ, comme expliquées ci-dessus, sont toujours nécessaires pour expliquer les événements anciens, non reproductibles. La théorie hydroplaque a une hypothèse de départ principal. Tout le reste découle de cette hypothèse et des lois de la physique. Les Théories des événements passés ont toujours quelques conditions initiales. Habituellement, elles ne sont pas mentionnées.

Hypothèse : L'eau souterraine

Près de la moitié de l'eau aujourd'hui dans les océans était autrefois dans des chambres interconnectées à environ 10 miles (16 km) sous la surface de la terre entière. En des milliers d'endroits, le plafond de la chambre s'est affaissé et pressé contre le sol de la chambre. Ces vastes contacts solides seront appelés piliers. L'épaisseur moyenne de l'eau souterraine était d'au moins 3/4 mile (5 km). Au-dessus de l'eau souterraine était une croûte de granit ; sous l'eau était le manteau terrestre.

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L'Europe, l'Asie, l'Afrique et les Amériques étaient généralement dans les positions indiquées dans la Figure 52 à la page 115, mais ont été unis à travers ce qui est maintenant l'océan Atlantique. Sur la croûte preflood étaient des mers profondes et peu profondes, et les montagnes, généralement plus petites que celles d'aujourd'hui, mais quelques-unes de peut-être 5000 pieds de haut.

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Figure 53: granite et basalte. Le Granite, la principale roche continentale, a une couleur grisâtre à rose. Les éclats secondaires de quartz, qui ont un éclat vitreux, occupent environ 27% du volume du granit. Le Basalte, la roche la plus commune aujourd'hui au fond des océans, est solidifié en fine roche de lave sombre. La théorie de l'hydroplaque suppose que, avant le "déluge", le granit était au-dessus de l'eau souterraine et le manteau était en dessous. Comme vous le verrez, pendant et après le "déluge" ou inondation, le basalte fondu s'est déversé sur le sol des chambres, donc la plupart des planchers océaniques sont aujourd'hui pavés logiquement de basalte.

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Un nouveau temple très ancien au Pérou

Par Le 28/02/2013

Un nouveau temple très ancien au Pérou

 

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Reuters

Les scientifiques ont mis au jour un temple jusque-là inconnu sur le célèbre site archéologique d'El Paraiso, situé à San Martin de Porres dans la vallée de la rivière Chillon, non loin de la capitale du Pérou, Lima.

Il s'agit d'une structure de pierre qui pourrait avoir jusqu'à 5.000 ans... Si l'ancienneté du le temple est confirmée, il pourrait faire parti des structures les plus anciennes au monde !

Il serait plus âgé encore que les ruines d'El Paraiso, vieilles de 4000 ans, qui l'entourent, Mais Caral, distante de 200 kilomètres, est estimée aussi à 5000 ans.

Le temple, qui dispose de murs enduits d'argile jaune avec des traces de peinture rouge, a été trouvé dans l'aile ouest de l'imposante pyramide d'El Paraiso.

Rafeal Varon, ministre adjoint péruvien de la Culture a expliqué que la découverte "confirme que la région autour de Lima était une priorité pour les civilisations du territoire andin, ce qui renforce encore son importance religieuse, économique et politique depuis des temps immémoriaux." Un archéologue français, Frédéric Engel, a été le premier à faire des fouilles dans cette zone en 1965, précise le ministère de la Culture.

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Les ruines d'El Paraiso sont datées de 2000 à 1400 avant JC, selon l'Université d'Indiana, et semblent avoir été essentiellement utilisées à des fins cérémonielles, plutôt que comme un espace de vie. Le site archéologique d'El Paraiso est un des plus productifs du Pérou.

Le temple du feu, tel que le nomment les archéologues, se trouve dans une aile de la pyramide principale du complexe archéologique El Paraiso, et contient un four dont les flammes «auraient servi à brûler des offrandes, la fumée aidant à relier les prêtres et les dieux», selon le directeur de l'équipe de recherches Marco Guillen.

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Sources : AFP + http://www.abc.net.au/news/2013-02-13/peru-archaeologists-find-5000yo-temple/4516636 + http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/02/13/002-temple-perou-el-paraiso.shtml + http://decouvertes-archeologiques.blogspot.fr/

Yves Herbo SFH 02-2013

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Incroyable : techniques cinématographiques au paléolithique

Par Le 26/02/2013

Incroyable : techniques cinématographiques au paléolithique

 

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le visage de Bernifal

 

En vidéo : l’art rupestre paléolithique était-il aussi du cinéma ?

Les dessins animés ne dateraient pas d’hier, d’après les travaux de Marc Azéma. Près de 41 % des représentations pariétales peintes dans des grottes ornées, comme Lascaux ou Chauvet, exposeraient des mouvements. Plus surprenant : les techniques employées pour donner vie aux œuvres rupestres (images successives, surimposition) sont encore employées en cinématographie et dans la bande dessinée.

Les grottes de Chauvet et de Lascaux, pour ne citer qu’elles, renferment de nombreuses œuvres du Paléolithique. Elles représentent pour la plupart des animaux (principalement des grands mammifères), le reste étant composé de signes (c’est-à-dire de motifs abstraits) et rarement d’Hommes (une exception est visible dans la scène du puits de Lascaux). Ces représentations ont toujours vues comme des images fixes, mais cette approche pourrait avoir été inappropriée dans bien des cas.

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La réussite esthétique de certains dessins, comme ces chevaux de la Grotte Chauvet, prouve que l'on avait affaire souvent à des artistes consommés. 
© Cliché J. Clottes.

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Un ancien continent préhistorique enfoui sous l'Océan Indien

Par Le 26/02/2013

Un ancien continent préhistorique enfoui sous l'Océan Indien

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The Seychelles, above, might sit atop an ancient "microcontinent" that was once wedged between India and Madagascar.
Photo by Alberto Pizzoli/AFP/Getty Images

Sous les eaux de l'Océan Indien, sous l'Ile de la Réunion et l'Ile Maurice, se trouverait un microcontinent préhistorique immergé. Baptisé Mauritia, ce microcontinent se serait détaché de l'actuelle Ile de Madagascar il y a environ 60 millions d'années. Selon la revue britannique Nature Geoscience qui rapporte la découverte scientifique, ce fragment de continent préhistorique aurait ensuite été submergé par les eaux et recouvert par de grandes quantités de lave issues des entrailles de la Terre.

C'est en étudiant le sable de plages de l'Ile Maurice que les chercheurs ont découvert des fragments d'un type de roche typique d'anciennes croutes continentales: des zircones (cristaux de silicates de zirconium). Or ces zircones sont bien plus anciennes que les plus anciennes roches de l'Ile Maurice, datant d'environ 8,9 millions d'années. Selon les explications de Bjørn Jamtveit, géologue de l'Université d'Oslo, ces vieux fragments de roche seraient remontés à la surface de la Terre depuis un ancien continent qui se serait retrouvé géologiquement sous l'Ile Maurice. C'est le volcanisme de la région qui aurait été le vecteur de la remonté des roches depuis les profondeurs du manteau terrestre, puis l'érosion aurait fini le travail, éparpillant des cristaux de zircones dans le sable de l'Ile Maurice.

Pour appuyer cette hypothèse, les mesures effectuées de l'épaisseur de la croute du fond marin de cette région présentent des valeurs anormalement élevées. Habituellement comprise entre 5 et 10 kilomètres, les mesures indiquent une épaisseur de 25 à 30 km. La présence d'une croute continentale, qui se serait retrouvée sous l'océan, permettrait d'expliquer cette anomalie.

De plus, les zircones seraient compatibles avec la croute continentale située au niveau de l'Ile de Madagascar dont elles pourraient être issues. C'est le même processus géologique ayant permis l'émergence du continent indien qui aurait détaché le microcontinent Mauritia de Madagascar, puis l'aurait fait couler en l'étirant et le désagrégeant.

http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=11406

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IMAGE: Map of Ancient Rodinia (Trond Torsvik)

VO : William Blake saw the universe in a grain of sand. A team of geologists saw a continent.

In a paper published online Monday in Nature Geoscience, an international research team reports that it has found evidence of a lost "microcontinent" in the Indian Ocean, northeast of Madagascar. The scientists analyzed sands they found on the beaches of the island nation of Mauritius and found traces of an ancient mineral called zircon. That's noteworthy because Mauritius is a relatively young, volcanic island, while zircon is typically found in much older, continental crust.

The researchers propose that the minerals came from a long-submerged landmass that was once wedged between India and Madagascar in a prehistoric supercontinent known as Rodinia. The theory is that, as India and Madagascar began to drift apart some 85 million years ago, the landmass broke apart and sank, Atlantis-style. The scientists have dubbed their lost microcontinent "Mauritia."

As ScienceNow's Tim Wogan explains, the first clue was a stronger-than-expected gravitational field around islands like Mauritius, the Seychelles, and the Maldives, which could indicate unusually thick crust. Andreas Munster of Germany's University of Munster told ScienceNow that the zircon "could be a smoking gun" that helps to prove the lost-continent theory. But Jerome Dyment of the Paris Institute of Earth Physics told National Geographic he's not convinced. The traces of ancient zircon in the Mauritius sand could have come from a ship's ballast or modern construction materials, he argued.

But if the researchers are right, Mauritia may turn out not to be the only ancient continental fragment lurking deep beneath the sea. Oxford geologist Conall Mac Niocaill told the magazine there are several other places on earth whose gravitational field might suggest the presence of submerged continental crust.

Yves Herbo : Selon ces chercheurs donc, ces minéraux prouvent qu'une assez grande masse  de terres émergées a existé entre l'Inde et Madagascar, pendant une longue période (l'ancien continent Gondwana ou Rodinia est cité), et que cette parcelle de terres s'est retrouvée immergée au fil du temps, puis recouverte par l'action tectonique et la création continuelle du plancher océanique. C'est le processus démarré par la séparation de l'Inde et de Madagascar qui aurait fait s'écarter et s' enfoncer ce continent. Tim Wogan explique qu'une anomalie gravitationelle constatée autour des îles Maurice, Sychelles et Maldives pourrait indiquer une anormale épaisseur de la croûte. Le français Jerome Dyment, spécialiste de l'Institut de Physique du Globe de Paris, a fait savoir qu'il n'était pas convaincu et que les traces d'ancien zircon sur les plages des îles Maurice pourraient provenir de matériaux de ballast de navires ou de constructions modernes. Le géologiste d'Oxford Conall Mac Niocaill insiste lui sur le fait qu'il y a de nombreux autres endroits sur la Terre où des anomalies gravitationnelles pourraient suggérer la présence de croûte continentale submergée...

Pour d'autres chercheurs ce sont juste les premières preuves de l'existence de la Terre de Lémurie, qui serait réapparue des eaux plusieurs fois lors de leur abaissement dû aux glaciations et au volcanisme, avant d'être engloutie à chaque fois et de plus en plus jusqu'à nos jours. : http://www.abc.net.au/pm/content/2013/s3697953.htm

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http://www.slate.com/blogs/future_tense/2013/02/25/lost_continent_of_mauritia_nature_geoscience_paper_finds_microcontinent.html

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Yves Herbo SFH 02-2013

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OVNIs : actualités ODH TV - brouillage sur les débris spatiaux

Par Le 26/02/2013

OVNIs : actualités ODH TV - brouillage sur les débris spatiaux 

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Soirée de l'Ufologie du 15 février 2013 à Rouen avec Marc Gray :

Edition du magazine ATOME du 25 février 2013 :

ODH-TV Replay

Brouillage sur les débris spatiaux :

La NASA retire plusieurs photos de "débris spatiaux" prises par l'ISS ou d'autres missions d'une page spéciale... pour en remettre certaines sur d'autres pages consacrées. Un traçage devient plus difficile et des photos-liens disparaissent ou deviennent obsolètes, les références (wipipedia, etc) sont aussi toutes faussées sans mise à jour (ou sans personne pour le faire)...  une bonne manière de brouiller les pistes diront certains. Voici une partie des images transférées sur le site de la NASA (voir les liens en dessous), ces objets sont considérés comme des débris de satellites humains ou des roches spatiales en orbite autour de notre planète, de quelques centimètres pour la plupart. J'en avais déjà parlé ici, mais cette petite vidéo montre d'autres images et est plus explicite... je ne sais pas ce qu'est ce débris, mais il ressemble beaucoup à une sorte de navette spatiale en perdition : on devine nettement des ailes :


C'est un constat que nous faisons depuis pas mal de temps, et ce phénomène s'accélère, de nombreuses photos et vidéos d'ovnis disparaissent sans raison. Vidéo supprimée par l'utilisateur, vidéo supprimé pour cause de droits, compte utilisateur supprimé... vous avez tous pu constater ces messages sur les vidéos les plus impressionnantes, et nous même ici avons maintes fois souffert de ce problème. Voici une série de photos provenant de l'ISS qui sont en train de disparaître de tous les sites. Surprenant non ? alors, enregistrez là, sauvegardez là, mettez la sur facebook, google +, partout, car c'est du lourd, et notamment l'image finale semble plus tirée de stargate que de la NASA. On nous cacherait des choses ?

Photos retracées sur ce site: http://eol.jsc.nasa.gov/

La levée de bouclier a fonctionné. Le site Slate.fr, nous donne l'info suivante :
Mais après que la disparition des photos a été signalée par des sites d'information comme The Examiner ou io9, plusieurs lecteurs curieux ont découvert que les photos ont en fait simplement changé d'emplacement sur le site de la Nasa. Selon io9, la Nasa identifie ces clichés comme des images de «débris spatiaux». la Nasa répertoriait 19.000 objets de plus de 10 cm, 500.000 déchets entre 1 et 10 cm, et des dizaines de millions de débris de moins d'1 cm en 2009, comme l'écrivait Cécile Dehesdin ici-même dans un article consacré à la difficile tâche de nettoyer l'espace.

les sites, opportunément apparus d'un coup les voici:
http://eol.jsc.nasa.gov/sseop/images/...
http://eol.jsc.nasa.gov/sseop/images/...
http://eol.jsc.nasa.gov/sseop/images/...

mmmmmm.... je me trompe ou il en manque. Peut être qu'ils ont remis uniquement ceux qui sont effectivement des débris, mais les autres ?

Source http://arepi.net/blog/?p=3222 et YouTube by futurhorizon1

Relayé par SFH 02-2013

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