Articles de yvesh
Pologne : Non ils n'ont pas fuit le froid il y a 27500 ans
Pologne : Non, ils n'ont pas fuit le froid il y a 27500 ans, ni il y a 20000 ans
Contrairement aux affirmations de beaucoup de spécialistes (sans aucune preuve concrète d'ailleurs, mais juste une logique moderne), les hommes de l'âge de pierre ou tout au moins une partie, n'ont pas obligatoirement fuit les grands froids de l'âge de glace... et la glace ne les dérangeaient pas non plus au point imaginé par les scientifiques. L'impossibilité de traverser les glaces couvrant le nord de l'Amérique par exemple (sauf par un éventuel couloir dénué de glaces) à leur entrée via la Béringie pourrait bien n'être pas si réaliste que ça...
Les anciens chasseurs sont restés dans la partie la plus froide de l'Europe du Nord plutôt que de migrer pour échapper aux conditions hivernales glaciales, ont découvert les archéologues de l'Université d'Exeter.
Des preuves provenant d'os de renards arctiques montrent que des communautés vivant il y a environ 27 500 ans tuaient de petites proies dans les plaines inhospitalières de l'Europe du Nord pendant les mois d'hiver de la dernière période glaciaire.
Les chercheurs n'ont trouvé aucune trace d'habitations, suggérant que les gens ne restaient que peu de temps ou vivaient dans des tentes dans la zone fouillée, Kraków Spadzista, dans le sud de la Pologne, l'un des plus grands sites du Paléolithique supérieur d'Europe centrale. Jusqu'à présent, il n'était pas clair si les gens se retiraient ailleurs chaque hiver pour éviter le froid intense.
Le renard roux de l'arctique n'a pas disparu de nos jours... pour l'instant malheureusement...
Le Dr Alexander Pryor, de l'Université d'Exeter, qui a dirigé l'étude, a déclaré: " Nos recherches montrent que les climats froids et rigoureux de l'hiver de la dernière période glaciaire ne constituaient pas un obstacle à l'activité humaine dans la région. Les chasseurs ont fait des choix très précis quant à l'endroit et quand tuer leur proie. "
Il y a environ 27 500 ans, les habitants de Cracovie Spadzista ont tué et massacré un grand nombre de mammouths laineux et de renards arctiques sur le site. Pour la première fois, l'équipe de recherche a pu reconstituer les détails de la façon dont les renards se déplaçaient dans le paysage avant leur mort, et également à quelle période de l'année ils sont morts, en analysant la chimie interne et les structures de croissance de l'émail dentaire et les racines.
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Arkaim et mystères archéologiques russes en Oural
Arkaim et mystères archéologiques russes en Oural
La Russie est un vaste territoire où les mystères sont nombreux. L’un des endroits les plus énigmatiques demeure sans doute la vallée d’Arkaim, qui a accueilli voilà plus de 4000 ans un peuple étrange dont la technologie et les connaissances étaient bien supérieures aux autres peuples de l’époque. Retour sur les secrets des anciens habitants d’Arkaim…
Le plus fascinant ne se voit que du ciel !
« Mais la cité de la vallée d’Arkaim n’est pas seulement une ville de 40 siècles idéalement construite… le plus fascinant ne se voit que du ciel ! »
Une cité contemporaine de Babylone
Située dans l’Oural près de la ville de Chelyabinsk, l’antique cité d’Arkaim a été découverte en 1987 et a été officiellement datée de 40 siècles ! Cette zone de la Russie devait subir des travaux dans les années 90 pour construire un barrage et ainsi abriter un immense réservoir d’eau afin de faciliter l’irrigation de la région. Mais devant les multiples mystères de la cité ancienne, les travaux ont été annulés afin de permettre aux archéologues d’effectuer des fouilles en profondeur. Initialement prévu pour une durée de 12 mois, le report des travaux a finalement été définitif, ce qui montre l’importance de cette découverte. Les archéologues eux-mêmes n’en reviennent pas, comme l’explique Gennady Zdanovich, un des responsables de la première expédition dans la vallée d’Arkaim : « C’était absolument irréel ; le projet de construction du bassin d’eau et du barrage, un projet de plusieurs millions de dollars, a été complètement avorté. Cela prouve sans conteste l’importance scientifique du site pour les responsables politiques ! ». Loin d’avoir encore livré tous ses secrets, Arkaim est le théâtre de nouvelles fouilles tout au long de cette année ; le président Poutine s’est même déplacé en personne pour visiter les ruines de l’ancienne ville que l’on estime contemporaine de Babylone et des premières cités égyptiennes ! La question qui taraude la communauté des historiens et archéologues est fascinante : quelle est donc la civilisation qui construisit Arkaim ?
Technologie, astronomie, ésotérisme…
Car l’architecture de la cité est saisissante de modernité, et ne ressemble guère aux villages bâtis il y a 4000 ans. Les archéologues ont pu constater que toutes les maisons étaient équipées pour résister aux intempéries et aux tempêtes, mais aussi au feu, les murs étant imprégnés d’une substance ignifugée… Ils assurent même que ces habitations présentent toutes les « commodités modernes » : stockage de la nourriture reliée à un système d’aération, eau potable avec puit souterrain pour chaque maison, fours et ustensiles de cuisine évolués, réseau d’égouts très efficace… Une liste incroyable qui prouve le savoir-faire de l’ancienne civilisation ayant vécu dans cette région de l’Oural. Mais Arkaim n’est pas seulement une ville de 40 siècles idéalement construite, et le plus fascinant ne se voit que du ciel ! En effet, Arkaim a été bâti à la fois pour être une cité, mais aussi pour faire office de temple, et d’observatoire astronomique ! L’architecture choisie par les bâtisseurs inconnus est intrigante, puisqu’elle consiste à former d’énormes cercles concentriques. « Un vol en hélicoptère au-dessus d’Arkaim procure une sensation incroyable. Les énormes cercles concentriques disséminés dans la vallée sont clairement visibles. » confirme le scientifique russe Vadim Chernobrovy, avant de s’interroger sur les mobiles de l’ancien peuple. « La ville et ses alentours sont uniformément englobés dans ces cercles. Nous ne savons toujours pas quelles étaient leurs fonctions, à savoir s’ils étaient fabriqués dans un but défensif, scientifique, éducatif ou rituel. Certains chercheurs estiment même que ces cercles étaient utilisés comme plate-forme d’atterrissage d’un ancien aéroport spatial… ».
Des rituels qui restent à déchiffrer
Les scientifiques ont en outre fait une dernière découverte surprenante : dans cette architecture pensée autour de la géométrie du cercle, il existe une exception : la place centrale de l’ancienne cité d’Arkaim, construite… sous la forme d’un carré. Des traces de feu et de combustion à des endroits précis du site laissent supposer que c’est sur cette place centrale que se déroulaient un certain nombre de rituels. Le mystérieux peuple d’Arkaim faisait-il des offrandes aux dieux en fonction de certains alignements astronomiques ? Les archéologues déterrent chaque jour de nouveaux indices qui les aideront à mieux appréhender le véritable mode de vie de cette civilisation pour le moment inconnue. Dans le même temps, plusieurs ufologues se sont rendus sur place pour tenter de dénicher des indices d’une ancienne présence extraterrestre. Et il est vrai que la zone présente de curieux phénomènes géophysiques : fluctuations de température et d’électricité, variation du champ magnétique à l’intérieur des cercles, conductivité du sol… autant de pistes de recherche pour tenter de percer dans l’année les fascinants secrets d’Arkaim et de son peuple aux connaissances avancées…
Documentation
http://www.ancientx.com
http://english.pravda.ru
Arkaim: une zone “anormale” en Russie
Synopsis : Il y a quatre mille ans, les habitants d’Arkaim ont subitement quitte leur ville (situee dans le sud de la region de Tcheliabinsk, en Russie) avant de la bruler entierement. La cite a une structure circulaire originale, coordonnee avec le mouvement des etoiles. Beaucoup croient de nos jours aux caracteristiques mystiques du secteur et le relient avec les legendes de la Siberie antique et des Monts Oural.
D’autres extraits : - Arkaim est parfois nommee: “ ville de la Svastika ” ou ” ville du Mandala ” (a cause de son plan), ou encore ” capital antique de la civilisation aryenne, decrite dans l’Avesta et les Vedas”
- Arkaim (observation de 18 phenomenes astronomiques en utilisant 30 elements, precision de 1 arc-minute) est parfois comparee a une version plus precise de Stonehenge (observation de 15 phenomenes astronomiques en utilisant 22 elements, precision de 10 arcminutes a un degre)
- Les medias ont signale que des visiteurs de la vallee d’Arkaim ont pu voir des lumieres etranges se deplacer dans le ciel la nuit (et qui ne suivaient pas la trajectoire normale des satellites), des flashes lumineux, des amas de brouillard, etc.
- Selon certains temoins, il est possible de ressentir une tension psychique irraisonnee dans le secteur, ou encore un changement du rythme cardiaque, de la tension arterielle, de la temperature corporelle.
- La temperature atmospherique autour d’Arkaim peut s’elever et tomber de 5 degres en moins de 5 minutes.
- Les arbres dans les forets voisines souffrent de maladies, et leurs troncs sont anormalement tordus – signes caracteristiques pour certains de zones geo-pathogenes ayant un impact defavorable sur les plantes, les animaux, et les humains.
- " J’ai rencontré une femme russe qui a côtoyé une vielle dame (92ans à l’époque) qui travaillait comme archéologue. Elle avait encore les papiers signés de son nom, de documents du kgb interdisant formellement de parler, même à leur familles des découvertes d’alors. Elle aurai vu de ses yeux des statuettes et des “livres” très bien conservés, écrite par une civilisation inconnue.
Sinon il y a aussi l’île de Solovski, où l’on a découvert des pyramides “en forme de gouttes”. Dans les années 1990, deux chercheurs, trouve des entrées, de long couloirs fait par l’homme. Les fouilles sont très difficiles car la forêt est très dense à cet endroit et le sol évolu beaucoup, notamment à cause des racines. "
- En complement : le site archeologique d’Arkaim et la region de Tcheliabinsk en Russie (articles Wikipedia). A noter qu’un grave accident nucleaire s’est produit pres de Tcheliabinsk en 1957, dans le Complexe nucleaire Mayak.
source originale de l’article (en Russe)
Svastika, Mandala, Avesta, Vedas (articles Wikipedia)
Sous-unite du degre: l’arcminute (article Wikipedia)
articles sur les zones geo-pathogenes: “Détection des ondes nocives, géobiologie et médecine de l’habitat“,
Arkaïm (en russe : Аркаим) est un site archéologique situé dans la steppe au sud de l'Oural, 8,2 km au nord-nord-ouest d'Amourski, et à 2,3 km au sud-sud-est d'Alexandronvski, deux villages de l'oblast de Tcheliabinsk, Russie, juste au nord de la frontière du Kazakhstan.
Le site est généralement daté du XVIIe siècle av. J.-C.. D'autres datations, remontant jusqu'au XXe siècle av. J.-C., ont été proposées. Il s'agissait d'une implantation de la culture Sintachta.
Bien que le site ait été incendié et abandonné, beaucoup de détails sont visibles et bien conservés. Arkaïm est similaire dans la forme mais bien mieux préservé que sa voisine Sintachta (en), où le premier char a été déterré. Le site était protégé par deux parois circulaires. Il y avait une place centrale, entourée de deux cercles de logements séparés par une rue. Le site couvre environ 20 000 m2. Le diamètre du mur d'enceinte était de 160 m. Il a été construit à partir de la terre tassée dans des cadres en bois, et renforcé par des briques d'argile non brûlées, avec une épaisseur de 4-5 m. et une hauteur de 5,5 m. L'ensemble des lieux est entouré d'un fossé de 2 m de profondeur.
Il y a quatre entrées différentes perçant la paroi extérieure et intérieure avec une entrée principale à l'ouest. Les habitations disposaient d'une surface de 110-180 m². L'anneau extérieur comprend 39 ou 40 logements, avec des ouvertures donnant sur une rue circulaire qui fait le tour des lieux. L'anneau intérieur comprend 27 logements, disposés le long de la paroi interne, avec des portes ouvrant sur la place centrale carrée de 25 par 27 m. La rue centrale est drainée par un canal couvert. Zdanovitch estime qu'environ 1 500 à 2 500 personnes pourraient avoir vécu dans la colonie.
À proximité des murs d'Arkaïm, étaient des terres arables, 130-140 m par 45 m (430 à 460 m par 150 m), irriguées par un réseau de canaux et de fossés. Des vestiges de graines de millet et d'orge ont été trouvés.
La date du XVIIe siècle av. J.-C. suggère que l'établissement de cette colonie était contemporain, ou bien a suivi de peu, la migration indo-aryenne en Asie du Sud et en Mésopotamie (la culture Gandhara figurant dans le nord du Pakistan à partir de 1600 av. J.-C., les dirigeants Indo-Européens Mitanni atteignant l'Anatolie 1500 ans av. J.-C., les deux étant à peu près distantes de 3 000 km de la zone du Sintachta-Petrovka), et que c'était soit les débuts d'une culture iranienne, ou bien encore une branche indo-iranienne inconnue qui n'a pas survécu à son histoire.
Depuis sa découverte, Arkaïm a éveillé l'attention d'une large portion du public et des médias en Russie, y compris des organisations esotériques, New Age et pseudoscientifiques. On a pu dire qu'il s'agissait du plus énigmatique des sites archéologiques sur tout le territoire russe, et, comme pour de nombreuses découvertes archéologiques, un certain nombre d'interprétations contradictoires ont été avancées.
Swastika City
Afin de faire un peu de publicité au site archéologique, les premiers investigateurs ont surnommé Arkaïm « Swastika City », « Mandala City », et « l'ancienne capitale de la civilisation aryenne des origines, comme décrite dans l'Avesta et les Védas ». La description se réfère à la forme en svastika, qui (avec un peu d'imagination) peuvent sembler similaires à la croix gammée, mais avec des bras arrondis (similaire à la lauburu) attaché à un anneau central au lieu d'une croix.
Observatoire
La similitude de la latitude, la date et la taille conduit certains archéoastronomes (Bystrushkin 2003) à comparer Arkaïm avec Stonehenge en Angleterre. Selon leurs déclarations, l'observatoire néolithique de Stonehenge permet l'observation de 15 phénomènes astronomiques à partir de 22 éléments, alors que l'observatoire d'Arkaïm permet l'observation de 18 phénomènes astronomiques à partir de 30 éléments. La précision des mesures de Stonehenge est estimée à 10 arc-minute à un degré, alors qu'à Arkaïm il descend à 1 arc-minute. Une telle précision des observations astronomiques n'a pas été répétée avant la compilation de l'Almageste environ 2 millénaires plus tard. L'interprétation selon laquelle Stonehenge ou Arkaïm auraient servi en tant qu'observatoires n'est pas universellement acceptée.
http://messagesdelanature.ek.la/la-mysterieuse-cite-d-arkaim-p94682
Reconstitution de l'apparence des habitants d'Arkham d'après les squelettes et artéfacts trouvés
Spirales impossibles
En 1991, un groupe de géologue russe s'est rendu dans les hauteurs des monts Oural dans le but de localiser un possible gisement d'or. À défaut d'avoir pu trouver avec précision ce lieu, ils mirent la main sur de nombreuses spirales dont l'origine reste à ce jour indéterminé. Lors de deux autres expéditions (qui eurent lieux dans des endroits différents), les géologues découvrirent une nouvelle fois ce genre de spirales. Afin de dater avec précision l'environnement qui les entouraient, les scientifiques ont procédé a diverses analyses qui permirent de dater la terre de plus de 80 000 ans. Autant vous dire qu'à cette époque, notre civilisation n'était bien entendue pas capable de réaliser ce genre de spirales. De plus, tous les spécialistes s'accordent à dire que les spirales n'étaient pas organiques mais fabriquées. Quelques spirales russes ont pu être transportées en Angleterre pour y subir une analyse plus poussées concernant leurs conceptions.
http://www.mysteredumonde.com/videos/mystere-archeologique_299.html
Nanotechnologie millénaires en Oural
Des milliers d'objets métalliques spiralés, ont été découverts dans la partie orientale des montagnes d'Oural, en Russie, près de cours d'eau, entre 3 à 12 mètres de profondeur, dans une couche sédimentaire du Pléistocène supérieur (c'est à dire entre 130 000 et 11 000 ans). Chose incroyable, ces objets sont de tailles variants de 3 cm à 3/1000e de millimètres, et examinés au microscope électronique, présentent une structure parfaite, ne pouvant être façonnée que par des techniques de type Nanotechnologie. Or, ces objets ont été estimés datant entre 20 000 et 318 000 ans. De plus, les plus petits sont en tungstène, dont le point de fusion est de 3410°c.
L'Institut de Moscou a publié un rapport d'expertise n° 18/485 du 29/11/96 qui conclut : “Les données obtenues permettent d'envisager la possibilité d'une technologie d'origine extra-terrestre.”
http://archeo-mystere.skyrock.com/
En Sibérie orientale, un autre mystère : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/le-mysterieux-cratere-patomsky-en-russie.html
En Ossétie du nord : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/ecritures-enigmatiques-le-disque-de-vladikavkaz.html
En Tungunska : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/astronomie-espace/colossales-explosions-en-tunguska-siberie-en-1908-et-2002-part-5.html
En Khakassie : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-enigmes-de-la-khakassie.html
Des similitudes avec "l'Atlantide Scandinave" ? : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/civilisations-anciennes-de-l-age-pre-glaciaire-dans-la-baltique.html
Yves Herbo-SFH-07-2013
Brésil : les géoglyphes amazoniens en danger
Brésil : les géoglyphes amazoniens en danger
Un autre géoglyphe ancien détruit par l'agriculture amazonienne
Les dommages causés au géoglyphe dans une ferme de l'État brésilien d'Acre révèlent les dangers de l'agro-industrie pour le patrimoine amazonien.
J'en avais déjà parlé il y a quelques temps, en espérant de futures découvertes, mais l'addiction de l'humanité à sa vieille drogue de 3000 ans (l'argent) est bien trop forte : l'état brésilien porte beaucoup plus d'importance à son économie qu'à la culture, la mémoire humaine et la simple intelligence, voir la Vie... :
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/retour-sur-les-geoglyphes-amazoniens.html
Pendant des décennies, les chercheurs ont découvert des trésors archéologiques qui prouvent l'existence de civilisations complexes en Amazonie brésilienne avant le colonialisme. Les plus fascinants sont peut-être les plus de 500 géoglyphes anciens révélés dans l'État d'Acre depuis les années 1970.
Mais certains de ces énormes dessins géométriques, gravés ou construits sur le sol, ont été détruits avant même que les scientifiques puissent en apprendre davantage sur les civilisations derrière eux. À la fin de l'année dernière, les employés de la ferme Crixá ont nivelé un géoglyphe de plusieurs centaines de mètres carrés et vieux de plusieurs milliers d'années pour faire place au pâturage du bétail et à une plantation de maïs.
Les dommages n'ont été découverts que récemment lors d'une analyse de routine par le paléontologue Alceu Ranzi, qui a étudié les structures pendant 40 ans.
" C'est un monument historique d'importance pour toute l'humanité ", a déclaré Ranzi, déplorant la perte d'un dessin qu'il avait lui-même découvert en 2001. Ranzi avait décrit le géoglyphe comme " un musée en plein air qui n'entraverait en rien le développement de l'agro-industrie. dans la région ". Il se trompait malheureusement...
Le géoglyphe de la ferme Crixá, dans la municipalité de Capixaba, n'est pas le premier à succomber aux machines et à l'expansion agricole (aidée par la Chine et au bénéfice de l'Europe qui achète le plus de soja amazonien - surtout la France ^^), qui mettent en péril le patrimoine d'Acre afin de répondre à la demande mondiale croissante de produits de base comme le soja.
Le site avant
Le site après... crédits Google Earth
Il y a quelques années, deux géoglyphes de l'État ont été perdus à cause de la construction de routes: l'un à la BR-317, qui ouvre la municipalité amazonienne de Boca do Acre; et l'autre à la BR-364 dans la municipalité de Brasiléia, une route importante pour l'agro-industrie locale. Dans les deux cas, les géoglyphes n'avaient été découverts que lors des travaux (YH et détruits très vite).
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Progrès sur le décryptage de l'écriture Linaire A Minoen
Progrès sur le décryptage de l'écriture Linaire A Minoen
Une nouvelle recherche met en lumière les signes de fraction du script linéaire A minoen encore non déchiffré.
Le Linéaire A Minoen est encore un script non déchiffré, principalement utilisé sur l'île de Crète de 1700 à 1400 avant notre ère. Une nouvelle étude publiée dans le Journal of Archaeological Science met en lumière l'une des caractéristiques les plus énigmatiques du linéaire A - les valeurs mathématiques précises de son système de fractions numériques (telles que 1/2, 1/4, 1/8 ).
Le Linéaire A est une écriture logo-syllabique utilisée à des fins administratives sur la Crète de l'âge du bronze. Avec le Hiéroglyphe Crétois, c'est l'un des deux systèmes d'écriture créés par la civilisation minoenne.
Sur son modèle, les Mycéniens ont créé plus tard le script linéaire B pour enregistrer leur dialecte du grec ancien.
Aujourd'hui, le corpus linéaire A comprend plus de 7 400 signes sur 1 527 inscriptions (découvertes), dont 90% sont des documents d'argile à caractère administratif, tels que des tablettes, des disques et des nodules.
En ce qui concerne les notations numériques, le linéaire A utilise un système décimal, avec des signes représentant quatre grandeurs: les unités sont écrites avec des traits verticaux, des dizaines avec des traits horizontaux ou des points, des centaines avec des cercles et des milliers avec des cercles entourés de traits.
Le système est cumulatif et additif, et les nombres sont écrits de gauche à droite avec les puissances dans l'ordre décroissant: ainsi, par exemple, 6 352 serait écrit avec six signes '1000', trois '100', cinq '10' et deux '1'.
Le Linéaire A comprend également un ensemble de 17 signes qui représentent des fractions. Ils sont transcrits en majuscules: A, B, D, E, F, H, J, K, L, L2, L3, L4, L6, W, X, Y et Ω.
Pour faire la lumière sur les valeurs de ces fractions, le professeur Silvia Ferrara de l'Université de Bologne et ses collègues se sont concentrés sur un ensemble spécifique de documents linéaires A datant de la période minoenne tardive I (vers 1600-1450 avant notre ère) :
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Mexique : traces de l'homme il y a 30 000 ans à Chiquihuite
Mexique : traces de l'homme il y a 30 000 ans à Chiquihuite
Je reviens sur cette découverte et publication de cet été, avec de nouvelles photos et informations : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-homme-en-amerique-du-nord-entre-3oooo-et-24ooo-ans-nouvelles-preuves.html
Des fouilles minutieuses de la grotte Chiquihuite, située dans une zone montagneuse du nord du Mexique contrôlée par des cartels de la drogue, ont découvert près de 2000 outils en pierre dans une petite section de la grotte située à une haute altitude.
L'analyse archéologique des outils et l'analyse ADN des sédiments dans la grotte ont révélé une nouvelle histoire de la colonisation des Amériques qui retrace maintenant des preuves de premiers Américains il y a 25 000 à 30 000 ans.
Les résultats, qui ont été publiés dans Nature aujourd'hui (22 juillet 2020), remettent (encore) en question la théorie communément admise selon laquelle les Clovis étaient les premiers habitants humains des Amériques il y a 15000 ans.
Le professeur Eske Willerslev, spécialiste de l'ADN, du St John's College, Université de Cambridge, et directeur du Centre GeoGenetics de la Fondation Lundbeck, Université de Copenhague, a dirigé l'étude avec l'archéologue Dr Ciprian Ardelean, de l'Université de Zacatecas au Mexique.
Le professeur Willerslev a déclaré: " Pendant des décennies, les gens ont débattu passionnément de l'arrivée des premiers humains dans les Amériques. La grotte de Chiquihuite suscitera beaucoup plus de débats car c'est le premier site (YH : non, loin de là ! Voir les liens en bas) qui date l'arrivée des gens sur le continent il y a environ 30 000 ans - 15 000 ans plus tôt qu'on ne le pensait. Ces premiers visiteurs n'occupaient pas la grotte de façon continue, nous pensons que les gens y passaient une partie de l'année en l'utilisant comme abri d'hiver ou d'été, ou comme base pour chasser pendant la migration, jamais comme hôtel fixe. "
Le projet de recherche de 10 ans soulève plus de questions sur les premiers humains qui ont vécu dans les Amériques qu'il n'en résout.
Un outil en pierre trouvé sous la couche du dernier maximum glaciaire (LGM) à la grotte Chiquihuite. Crédits: Dr Ciprian Ardelean
Le Dr Ardelean a déclaré: " Nous ne savons pas qui ils étaient, d'où ils venaient ou où ils sont allés. Ils sont une énigme complète. Nous supposons à tort que les populations autochtones des Amériques sont aujourd'hui les descendants directs des premiers Américains, mais maintenant nous ne pensons pas que ce soit le cas. Au moment où la célèbre population Clovis est entrée en Amérique, les tout premiers Américains avaient disparu des milliers d'années auparavant (YH : ou s'étaient enfoncés dans la jungle amazonienne jusqu'au Brésil, où l'on trouve des traces très anciennes). Il aurait pu y avoir de nombreuses colonisations ratées qui ont été perdues dans le temps et qui n'ont pas laissé de traces génétiques dans la population d'aujourd'hui."
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Egypte : Saqqara, découverte d'une nouvelle cache archéologique majeure
Egypte : Saqqara, découverte d'une nouvelle cache archéologique majeure
Crédit: Égypte. Ministère du tourisme et des antiquités
Une collection de plus de 13 cercueils intacts et scellés a été déterrée à Saqqarah, le premier pas vers une énorme découverte qui sera bientôt annoncée sur place, selon un communiqué du ministère du Tourisme et des Antiquités publié le 06-09-2020. Ils ont été découverts à l'intérieur d'un puits de 11 mètres de profondeur, où trois niches scellées ont également été découvertes. Les cercueils ont 2500 ans et conservent encore certaines couleurs d'origine, a ajouté le communiqué.
Le ministre du Tourisme et des Antiquités, Khaled El-Enany, et Mustafa Waziri, le secrétaire général du Conseil suprême des antiquités, ont inspecté dimanche les travaux de fouille effectués dans le puits et ont constaté que les cercueils étaient empilés les uns sur les autres.
Crédit: Égypte. Ministère du tourisme et des antiquités
Les premières études indiquent que les cercueils sont complètement scellés et n'ont pas été ouverts depuis qu'ils ont été enterrés à l'intérieur du puits, et que d'autres sont susceptibles d'être trouvés au même endroit.
Waziri a déclaré que le nombre exact de cercueils ainsi que l'identité et les titres de leurs propriétaires n'ont pas encore été déterminés, mais ces questions trouveront une réponse au cours des prochains jours à mesure que les travaux de fouille se poursuivent.
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