Articles de yvesh

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Apollo 11 et ses mystères, 1ère rencontre ovni des missions Apollo

Par Le 08/01/2013

Apollo 11 et ses mystères, 1ère rencontre ovni des missions Apollo

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Cet extrait d'un documentaire de Tom Whitter pour Science Channel assez ancien, sauvegarde de cassette VHS achetée, nous parle des nombreux secrets liés à la célèbre mission Apollo qui ont été cachés assez longtemps. Le documentaire s'appuie sur des images réelles et les témoignages officiels donc de l'astronaute Buzz Aldrin et d'ingénieurs de la NASA. Nous avons droit au film officiel d'un OVNI similaire à celui d'Apollo 11 et filmé lors d'une autre mission Apollo (photo capturée en haut). Vous remarquerez en examinant la photo (agrandir) et la vidéo qu'il semble bien y avoir des structures artificielles dans l'ombre sur ce ou ces étranges objets. Bien sous-titré en français. :

Archives SFH 01-2013

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Des Comètes, des Astéroïdes et une Fleur pour Curiosity ?

Par Le 07/01/2013

Des Comètes, des Astéroïdes et une Fleur pour Curiosity ?

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Cette année 2013 est placée selon certains astronomes comme étant comme " l'année des comètes ", avec notamment deux parmis elles qui devraient être visibles à l'oeil nu, ce qui promet un beau spectacle si la météo est clémente, en mars et novembre 2013. PANSTARRS devrait atteindre son point le plus brillant entre le 8 et le 12 mars 2013, d'après le spécialiste américain des comètes Gary Kronk. Mais c'est encore la comète ISON (International Scientific Optical Network) qui devrait remporter le plus de succès auprès du grand public. D'après certains calculs, ISON pourrait être visible à l'oeil nu juste après la tombée de la nuit à la fin du mois de novembre 2013, un phénomène très rare qui devrait se prolonger pendant plusieurs mois. ISON est d'autant plus rare que son dernier passage aux abords de notre planète remonte à au moins 10 millions d'années, indique Mark Bailey. «C'est une 'nouvelle comète' provenant de la région du système solaire que nous appelons le nuage d'Oort », s'étendant bien au-delà de l'orbite des planètes et qui marquerait la frontière du système solaire. Voici la liste des très nombreuses comètes qui vont s'approcher de notre soleil cette année (hors nouvelles découvertes probables, comme chaque année)... elles viennent donc en nombre fêter son point culminant d'activité de son cycle prévu cette année ! Légende : Date périhélie, Nom comète, Magnitude (plus c'est proche du zéro, plus c'est lumineux), distance au Soleil et période (de retour en année) --- si inconnue :

8/ 1/2013 C/2011 F1 LINEAR 9.8 272.136 ---

16/ 1/2013 P/2012 T7 Vorobjov 20.1 587.001 12.53
25/ 1/2013 259P Garradd 20.3 268.930 4.51
28/ 1/2013 246P NEAT 17.9 430.806 8.08
31/ 1/2013 111P Helin-Roman-Crockett 18.7 554.149 8.49
 2/ 2/2013 P/2000 R2 LINEAR 21.5 218.089 6.13
 4/ 2/2013 C/2012 C1 McNaught 17.9 723.749 ---
 8/ 2/2013 133P Elst-Pizarro 20.3 396.430 5.62
 8/ 2/2013 P/2012 US27 Siding Spring 17.7 272.391 11.79
16/ 2/2013 125P Spacewatch 17.1 228.210 5.53
22/ 2/2013 120P Mueller 19.0 408.257 8.39
23/ 2/2013 274P Tombaugh-Tenagra 18.1 365.297 9.11
24/ 2/2013 C/2012 T5 Bressi 7.9 48.289 ---
25/ 2/2013 P/2007 T2 Kowalski 18.0 103.941 5.43
27/ 2/2013 272P NEAT 18.9 361.533 9.36
 1/ 3/2013 91P Russell 15.9 391.468 7.70
10/ 3/2013 C/2011 L4 PANSTARRS 0.5 45.117 ---
17/ 3/2013 256P LINEAR 17.7 402.402 9.95
24/ 3/2013 197P LINEAR 17.0 158.800 4.85
24/ 3/2013 C/2012 F6 Lemmon 9.5 109.407 ---
 3/ 4/2013 C/2012 X2 PANSTARRS 19.0 708.398 92.53
10/ 4/2013 63P Wild 15.3 291.791 13.20
10/ 4/2013 P/2012 F2 PANSTARRS 18.7 433.419 15.92
19/ 4/2013 P/2012 T2 PANSTARRS 20.6 720.595 13.76
 7/ 5/2013 76P West-Kohoutek-Ikemura 16.1 239.391 6.47
 9/ 5/2013 C/2012 L2 LINEAR 13.5 225.678 ---
10/ 5/2013 P/2012 TK8 Tenagra 21.0 462.192 8.56
13/ 5/2013 114P Wiseman-Skiff 16.4 235.591 6.67
20/ 5/2013 C/2010 S1 LINEAR 15.1 882.601 ---
21/ 5/2013 C/2012 K6 McNaught 15.7 501.604 ---
23/ 5/2013 175P Hergenrother 18.1 291.165 6.35
23/ 5/2013 P/2010 A2 LINEAR 20.8 299.773 3.47
 4/ 6/2013 257P Catalina 16.4 318.499 7.27
 5/ 6/2013 P/2005 YQ127 LINEAR 19.1 286.204 7.58
27/ 6/2013 C/2012 S4 PANSTARRS 18.1 650.562 ---
 5/ 7/2013 271P van Houten-Lemmon 20.7 635.751 18.43
 6/ 7/2013 26P Grigg-Skjellerup 13.8 162.463 5.24
 8/ 7/2013 270P Gehrels 16.8 538.737 17.86
 9/ 7/2013 46P Wirtanen 10.8 157.397 5.43
21/ 7/2013 C/2012 V1 PANSTARRS 15.8 312.525 ---
23/ 7/2013 84P Giclas 16.4 275.203 6.94
23/ 7/2013 178P Hug-Bell 18.2 289.289 7.03
23/ 7/2013 P/2012 B1 PANSTARRS 17.9 572.263 16.53
23/ 7/2013 P/2012 B1 PANSTARRS 17.9 572.261 16.53
28/ 7/2013 184P Lovas 15.1 208.545 6.61
 2/ 8/2013 P/2006 K2 McNaught 18.4 313.807 7.12
 5/ 8/2013 98P Takamizawa 13.7 250.341 7.43
16/ 8/2013 C/2012 V2 LINEAR 12.4 217.610 ---
31/ 8/2013 266P Christensen 18.6 348.169 6.63
31/ 8/2013 C/2012 S3 PANSTARRS 14.7 345.302 ---
 1/ 9/2013 102P Shoemaker 12.6 294.476 7.22
15/ 9/2013 121P Shoemaker-Holt 21.1 561.133 9.98
24/11/2013 P/2005 L1 McNaught 17.4 472.592 7.96
28/11/2013 C/2012 S1 ISON -4.8 12.572 ---
29/11/2013 C/2012 A1 PANSTARRS 19.0 1137.617 ---
12/12/2013 154P Brewington 9.1 240.558 10.79
16/12/2013 P/2003 S1 NEAT 16.9 387.647 9.71
19/12/2013 87P Bus 17.5 314.560 6.38
25/12/2013 C/2011 J2 LINEAR 13.8 515.176 ---

Mais nous avons aussi droit à au moins deux astéroïdes qui vont venir frôler la Terre. Dès le 09 janvier 2013, c'est l'astéroïde 99942 Apophis, baptisé du nom d'une divinité égyptienne du mal et des ténèbres, qui viendra nous saluer. Avec quelque 270 mètres de diamètre et une masse capable de dégager autant d'énergie que 25'000 bombardements atomiques d'Hiroshima s'il heurtait la Terre, ce rocher cosmique porte bien son surnom.

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Un astéroïde sous haute surveillance

En 2004, lorsqu'il a été repéré pour la première fois, Apophis avait donné des sueurs froides aux spécialistes qui scrutent le ciel à la recherche de ces menaces surgissant du fin fond de l'espace. Les premiers calculs indiquaient une probabilité de 2,7% pour qu'il percute la Terre de plein fouet en 2029...Tout risque de catastrophe a depuis été écarté par des calculs plus précis. Mais « il y a encore un minuscule risque d'impact » le 13 avril 2036, moins d'une chance sur 250'000, selon la Nasa.

La principale inconnue demeure «l'Effet Yarkovsky», un phénomène découvert par un ingénieur russe au début du XXe siècle. Lorsqu'un corps céleste en rotation s'approche du Soleil, il s'échauffe d'un côté avant de se refroidir lorsqu'il a tourné sur lui-même. Or ces changements de température peuvent provoquer dans certaines circonstances un léger mouvement de l'astéroïde et dévier sa trajectoire, donc peut-être vers la Terre...Les radars de la Nasa seront donc braqués sur Apophis lorsqu'il passera le 9 janvier à environ 14,5 millions de kilomètres. A l'aide de ces observations, les experts pensent pouvoir réduire encore la marge d'erreur de leurs calculs, et pourquoi pas exclure définitivement tout risque d'impact.

L'astéroïde 2012 DA14 est plus petit qu'Apophis (57 mètres de diamètre - donc 171m de circonférence) mais il va passer bien plus près de nous le 15 février 2013 : 34.500 km d'altitude, ce qui signifie qu'il va traverser l'orbite des satellites géostationnaires. « Il s'agira du plus proche survol d'astéroïde qui ait été prédit », explique Mark Bailey, directeur de l'Observatoire d'Armagh, en Irlande du Nord. « Il va passer tellement près que même les astronomes amateurs pourront l'observer, peut-être même avec de simples jumelles », précise-t-il.

Une Fleur pour Curiosity ?

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A NASA spokesman has said it appears to be part of the rock.
CREDIT: NASA/JPL-Caltech/Malin Space Science Systems

De nouvelles photos de Mars du Rover Curiosity de la NASA ont suscité un buzz lors de la discussion sur une formation étrange que certains ont appelé une «fleur» intégrée dans une roche martienne. Le rover a également trouvé une formation rocheuse en forme de serpent qui serpente à travers la surface de la planète rouge.

La photo de la "fleur" de Mars a été prise le 19 décembre 2012 par le Mars Hand Lends Imager à l'extrémité du bras robotisé de Curiosity. En bas à gauche de l'image se trouve une étrange formation apparemment transparente que certains utilisateurs du forum Internet sur le site Web ont clamé que cela ressemblait beaucoup à une fleur, d'après photoblog NBCNews.com.

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La NASA a posté une première version non traitée de la photo sur le site de la mission du rover Curiosity supervisé par le Laboratoire de l'agence Jet Propulsion à Pasadena, Californie. Les Internautes du forum sur le site Above Top Secret ont baptisé l'objet d'une fleur, d'après NBCNews.com Alan Boyle.

Curiosity avait vu des morceaux de plastique transparents (des pièces du robot lui-même) sur la surface de Mars avant, mais les responsables de la NASA ont dit que ça ne semble pas être le cas cette fois. Le porte-parole Guy Webster de JPL sur NBCNews.com dit que l'objet " semble faire partie de la roche, et non pas des débris de l'engin spatial."

Le vendredi (le 4 janvier 2013), la NASA a également dévoilé un nouveau panorama de l'emplacement actuel de Curiosity sur Mars, une dépression peu profonde appelée YellowknifeBay à l'intérieur du vaste cratère Gale. L'image est une mosaïque de photos qui est dominée par une nervure, comme un serpent de roche qui serpente à travers son centre.

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Image prise le 20 décembre 2012. 
Crédit: NASA / JPL-Caltech

Les scientifiques de la NASA l'ont surnommé le « Snake River ." Il y a une fine ligne courbe de roches sombres qui s'élève au-dessus des plaines de roches dans ses environs, ce qui en fait une cible intéressante pour les instruments de Curiosity, disent les responsables du JPL.

« C'est une pièce du puzzle, " a déclaré dans un communiqué John Grotzinger, chef de projet scientifique de la mission du rover de l'Institut de technologie de Californie à Pasadena, " Il y a une relation transversale de la roche environnante et cela semble avoir été formé après le dépôt de la couche qu'il traverse."

Les 2,5 milliards de dollars du rover martien Curiosity ont atterri le 5 août 2012 pour commencer une mission de deux ans d'enseignement basique pour déterminer si la planète pourrait avoir été une fois habitable par la vie microbienne primitive. Il est en train de se déplacer vers une montagne de 3-miles de hauteur (5 kilomètres) s'élevant du centre de son site d'atterrissage Gale Crater.

Curiosity est programmé pour un point appelé Glenelg à la base du pic de Mars, que les scientifiques ont nommé MountSharp. Mais d'abord, les scientifiques de la mission sont à la recherche sur les images de curiosité YellowknifeBay du choix d'une cible de roche pour que le rover puisse pratiquerson forage d'un premier site. Ce critère de forage est prévu pour bientôt, disent les responsables du JPL. " La région du rover est semble-t-il bonne pour notre objectif de premier forage," dit le chef de projet Richard Cook.

Mais Curiosity a aussi trouvé ce qui ressemble à de minuscules pustules éclatées à certains endroits, ou comme des petits volcans (de boue possiblement) :

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Sources : http://www.tdg.ch/savoirs/sciences/2013-deux-cometes-deux-asteroides-passeront-terre/story/23805839 + NASA - JPL - + http://www.space.com/19143-mars-flower-curiosity-rover-photos.html + http://www.universcience.fr/fr/science-actualites/actualite-as/wl/1248135994481/curiosity-lentement-mais-surement/ + http://themeridianijournal.com/2013/01/more-bubbles-from-curiosity-a-lot-of-them/

http://www.space.com/19051-mars-rover-curiosity-uses-holiday-to-explore-yellowknife-bay-video.html

Yves Herbo Traductions SFH 01-2013

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Homo Erectus plus sophistiqué que prévu

Par Le 07/01/2013

Homo Erectus plus sophistiqué que prévu

 

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Homo erectus fossil from Zhoukoudian caves.
CREDIT: Copyright Russell L. Ciochon, Univ. of Iowa

 

L'Homme de Pékin, un ancêtre de l'homme qui a vécu en Chine il y a environ 200.000 à 750.000 ans, était un travailleur du bois, à l'aide du feu, hominidé qui chassait à la lance et, mystérieusement, se plaisait à percer des trous dans les objets pour des raisons inconnues.

Et, oui, ces hominidés, une forme d' Homo erectus, semblent avoir été très méticuleux au sujet de leurs vêtements, en utilisant des outils de pierre pour adoucir et taner les peaux d'animaux. Les nouvelles découvertes brossent un tableau d'un ancêtre de l'homme qui était plus sophistiqué qu'on ne le pensait.

L'Homme de Pékin a été découvert en 1923 dans une grotte près du village de Zhoukoudian, près de Beijing (appelée à l'époque Pékin). En 1941, au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, les fossiles de l'Homme de Pékin ont disparu, privant les scientifiques de précieuses informations.

Récemment, des chercheurs se sont lancés dans une nouvelle fouille de la grotte à la recherche d'artefacts et réponses sur la façon dont l'homme de Pékin a vécu. Tout aussi important, ils se sont engagés dans le travail avec un nouveau laboratoire qui comprend l'aide de puissants microscopes pour regarder des objets faits par l'homme de Pékin afin de déterminer comment ils ont été utilisés, un processus appelé par les archéologues "utulisation-usure" (use-wear) analyse.

Le 15 décembre 2012, quatre de ces scientifiques se sont réunis au Musée royal de l'Ontario pour faire le point sur leurs découvertes les plus récentes. Trois des scientifiques, Xing Gao, Yue Zhang et Zhang Shuangquan sont avec l'Académie chinoise des sciences  de l'Institut de paléontologie des vertébrés et de paléoanthropologie. Le quatrième, Chen Shen, est un conservateur du musée de Toronto et un membre spécial de l'académie.

Parmi les découvertes archéologiques est un «plancher activité" de 300.000 ans (comme les scientifiques l'appellent) contenant ce qui peut être un foyer et cheminée, semblable à un salon préhistorique. L'analyse est en cours et Yue Zhang a noté que les scanners 3D sont utilisés pour le mapper. Si les résultats se maintiennent, il peut prouver une fois pour toutes que l'homme de Pékin a réussi à maîtriser le feu, une compétence importante étant donné le temps froid à des moments dans le nord de la Chine.

Découverte d'une lance

L'analyse de l'utilisation et de l'usure des outils de l'Homme de Pékin a donné lieu à plusieurs découvertes intéressantes. Chen Shen a dit que l'analyse de la base des outils de pierre de l'Homme de Pékin révèlent que les hominidés attachaient probablement des pointes en pierre à des bâtons pour créer une sorte de lance. Il s'agit d'une importante étape dans le développement humain car il s'agit de mettre deux matériaux, la pointe de pierre et le bâton, pour former un outil composite.

Les scientifiques tentent toujours de déterminer les détails. Par exemple, Shen a dit qu'il est possible que l'homme de Pékin faisait des lances avec des bâtons courts. Bien que pas aussi utile pour la chasse, le bâton court agirait comme une  " extension de l'outil," et " vous pouvez le tenir pendant que vous êtes au creusage ou la gravure," a déclaré Shen dans une interview accordée à LiveScience. Les chercheurs tentent également de déterminer si l'Homme de Pékin a utilisé une forme de matière organique collante pour aider dans le processus d'emmanchement d'une lance.

Une autre question est de savoir comment cela correspond, chronologiquement, avec d'autres récentes découvertes préhistoriques. Le mois dernier, les scientifiques travaillant en Afrique du Sud ont rapporté dans la revue Science que l'autre hominidé appelé Homo heidelbergensis faisait des lances il y a 500 000 ans (dans son cas susceptibles de chasser les animaux). Cela laisse aux chercheurs la question de savoir si Homme de Pékin, un hominidé différent, a commencé à faire des lances à peu près au même moment.

Plus de mystères

L'équipe a également trouvé des preuves par l'analyse de l'utilisation d'usure que l'Homme de Pékin a pratiqué le travail du bois (qui ne se conserve pas dans la grotte) avec leurs outils de pierre, peut-être pour faire des outils en bois.

Peut-être le plus étrange conclusion a été la preuve de « forages ». Shen a expliqué qu'ils ne savent pas comment les hominidés ont percé, ni pourquoi, mais ils l'ont certainement fait avec leurs outils de pierre. Il n'existe aucune preuve pour l'instant que l'Homme de Pékin ait fait des ornements ou ce que nous pourrions considérer de l'art.

Enfin, l'analyse montre que l'Homme de Pékin avait un intérêt pour les vêtements. "Une certaine proportion des outils ont été utilisés pour le travail et le grattage des peaux,« Shen dit dans l'interview ..

« S'ils écrasent les peaux, s'ils adoucissent les peaux, ils peuvent utiliser les peaux pour des vêtements, quelque chose comme des hominidés sophistiqués oserait se réaliser ".

http://www.livescience.com/25887-peking-man-hominid-fashion.html

Les fossiles connus ayant un rapport aux débuts de l'homme moderne communément appelé l'Homme de Pékin pourraient être de 200.000 années plus anciens qu'on ne le pensait, selon une nouvelle étude.

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(Locutus Borg (Own work) [Public domain], via Wikimedia Commons) Erectus-Espagne

La nouvelle date pourrait changer le calendrier et le nombre de migrations de l'espèce Homo erectus de l'Afrique et en Asie. Il suggère également que l'Homme de Pékin a enduré les climats glaciaires.

Des études antérieures estimaient que les fossiles  H. erectus découverts il y a près d'un siècle en Chine dataient d'environ 500.000 ans. Les auteurs de la nouvelle étude ont cherché à redater des fossiles en utilisant une méthode relativement nouvelle : la mesure de la décroissance radioactive des isotopes de l'aluminium et du béryllium dans les grains de quartz de la couche de terrain... Avec cette méthode, ils ont épinglé la date plus proche de 780.000 années qu'auparavant.

Comprendre l'histoire de H. erectus est d'un intérêt pour les scientifiques car les populations des espèces qui ont vécu en Afrique sont " impliquées dans l'ascendance de l'homme moderne  ", a déclaré le paléoanthropologue Russell L. Ciochon de l'Université de l'Iowa à Iowa City, qui n'était pas impliqué dans la nouvelle étude .

Les fossiles trouvés

Homo erectus était un type d'hominidé, le groupe auquel les premiers humains modernes appartiennent. H. erectus marchait debout, avait un crâne épais avec un cerveau un peu plus petit que le nôtre et des outils de pierre. Les premiers fossiles de cette espèce ont été trouvés sur Java, en Indonésie, en 1892 par Eugène Dubois.

Près de 30 ans plus tard, plusieurs fossiles H. erectus ont été trouvés à des milliers de miles lors des fouilles de la grotte Zhoukoudian juste à l'extérieur de Pékin.

Cette grotte s'est avérée être «l 'un des sites paléolithiques les plus importants dans le monde », écrivent les auteurs de la nouvelle étude. Après que le premier fossile ait été trouvé, les anthropologues ont finalement déterré des crânes et des os représentant au moins 40 personnes H. erectus, des fossiles de mammifères et d'autres dizaines de milliers d'artefacts de pierre.

Les dernières recherches sur les fossiles, financé par la Fondation nationale des sciences naturelles de la Chine et de la Fondation Wenner-Gren, est détaillé dans le numéro du 12 Mars 2012 de la revue Nature. Guanjun Shen à Nanjing Normal University, en Chine, a dirigé l'étude.

Habitants glaciaires

Repousser la date des fossiles du Zhoukoudian les met dans une gamme plus étroite de fossiles trouvés dans les bassins ouverts et les plaines autour de la grotte qui ont à l'origine dût être beaucoup plus vieux que les fossiles Zhoukoudian. Cela montre aussi que H. erectus a vécu dans la région pendant les périodes glaciaires, ainsi que pendant les périodes interglaciaires.

De nombreux scientifiques pensaient que les espèces allaient vers le nord avec les interglaciaires et au sud avec les glaciaires, dit Ciochon. Cependant, cette nouvelle date montre qu'ils restaient autour pendant des périodes plus froides. Ces cycles glaciaires n'impliquaient pas les monticules de neige et de glace que l'on pourrait penser, mais c'est plutôt " juste un grand froid mais une période sèche ", a dit Ciochon à LiveScience.

La nouvelle date donne aussi quelques renseignements sur comment et quand les H. erectus sont arrivés à la zone en premier lieu.

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Deux migrations

Le genre Homo, qui comprend les humains modernes, est né en Afrique avec l'Homo Habilis il y a environ 2,5 millions d'années. H. Erectus a probablement dérivé d'une première version de H. Habilis il y a environ 2 millions d'années, pensent les anthropologues.

Une partie de la population Homo Erectus a ensuite quitté l'Afrique et s'est propagée à travers le Vieux Monde (la population laissée en Afrique a probablement conduit à Homo Heidelbergensis, à partir de laquelle le premier Homo sapiens est probablement dérivé, dit Ciochon). D'autres sites de H. Erectus montrent que la migration avait atteint Dmanissi, en Géorgie (en Asie), il y a environ 1,75 millions d'années et Java d'environ 1,6 millions d'années.

« C'est une espèce qui avaient des jambes », dit Ciochon, se référant aux distances parcourues. " En dehors de l'Homo sapiens, c'est l'espèce d'hominidés la plus répandue."

Certains scientifiques ont proposé que la population de Java a migré de la Chine d'aujourd'hui, mais Ciochon dit que la nouvelle date pour les fossiles Zhoukoudian accrédite l'idée qu'il pourrait y avoir eu plus d'une voie de migration.

" Peut-être qu'il pourrait y avoir eu deux dispersions," a-t-il dit. Une voie aurait pu s'étendre le long de la côte de l'Asie vers Java, et l'autre par l'intérieur de l'Eurasie à Zhoukoudian et les zones environnantes.

Ce qui soutient également l'idée de double migration est le fait que l'Himalaya et une large bande de forêt primaire hostile aux hominidés démentent la possibilité d'une voie de migration directe de Java vers la Chine. Détruire cet argument exigerait probablement de trouver d'autres sites avec des fossiles d'Homo Erectus le long de la route de migration, dit Ciochon.

source : http://www.livescience.com/3379-ancient-peking-man-older-thought.html

Yves Herbo traductions SFH 01/2013

 

Dans Sciences
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La révolte des Machines : une future réalité ?

Par Le 05/01/2013

La révolte des Machines : une future réalité ?

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(c) Orion Pictures

Selon les scientifiques britanniques la révolte des machines, c’est pour bientôt. Un Centre d’étude des risques existentiels (Centre for the Study of Existential Risk) (CSER) a été créé en Grande-Bretagne pour étudier cette question.

Dans ce centre, les chercheurs étudieront la possibilité de création de l’intelligence artificielle, ainsi que les moyens de développement des biotechnologies et sur le réchauffement climatique. Les experts de La Voix de la Russie ont fait leurs prévisions. En un demi-siècle, le monde pourrait devenir méconnaissable : les machines vont pourvoir apprendre à réfléchir sans l’aide de l’homme.

Les philosophes, les astrophysiciens, et les informaticiens, dont le fondateur de Skype Jaan Tallinn, veulent calculer la probabilité que notre civilisation devienne esclave des machines intelligentes. Un tel scénario est imminent. Les militaires se servent depuis longtemps des technologies qui utilisent l’intelligence artificielle, notamment des drones automatiques autonomes, et des systèmes de guidage automatiques des missiles. Après plusieurs décennies, les machines vont pouvoir réfléchir de manière autonome, est persuadé l’expert militaire Igor Korothenko, rédacteur en chef du magazine Natsinalnaïa oborona (Défense nationale).

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« Les systèmes de combat élaborés actuellement en France sont dotés d’intelligence artificielle », dit-il. « Les fonctions de l’homme seront transmises directement au noyau intellectuel des systèmes d’attaque nucléaire. C’est une réalité que la création des systèmes d’armement au cours des 50-60 prochaines années puisse devenir fondée entièrement sur l’intelligence artificielle. Si les machines pont pouvoir prendre la décision finale, ces décisions vont résulter d’algorithmes imprévisibles. C’est pourquoi il est important de séparer clairement les fonctions prises par l’intelligence artificielle et celles que devront prendre les officiers et les généraux ».

Le directeur du Centre des programmes éducatifs du centre Skolkovo Denis Konantchouk constate que les militaires ne sont pas les seuls à développer les technologies de l’intelligence artificielle. Les informaticiens civils et les chercheurs s’en occupent également. Toutes les grandes sociétés du monde essaient d’initier les systèmes de recherche et les traducteurs en ligne à la manière de réfléchir comme l’homme. Ce sera une véritable révolution cognitive, conclut l’expert.

« Ces scénarios existent et ont toutes les conditions préalables pour leur mise en œuvre. Il s’agit notamment du secteur de la traduction. Ces systèmes travaillent actuellement non pas avec le sens des phrases, mais avec la signification des mots. Les grandes entreprises veulent que les systèmes de traduction cernent d’abord le sens général de la phrase et la traduisent ensuite mot à mot. Ce sont les conditions préalables pour la création de l’intelligence artificielle. Cette évolution pourrait se produire vers les années 2020-2030 ».

Les deux experts de La Voix de la Russie espèrent que l’évolution de l’intelligence artificielle sera pacifique. Toutefois, ils n’excluent pas que les machines intelligentes, contrôlées par l’homme puissent se révolter un jour sur le scénario des films Terminator et I Robot.

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Yves Herbo : Cet article revêt par certains côtés un caractère de surprise et de "sonnette d'alarme", et j'en suis un peu surpris car je sais pertinemment d'un autre côté que ça fait belle lurette que tout le monde s'acharne sur les progrès nécessaires en la matière et pour des raisons diverses. Et si Metropolis au début du 20ième siècle n'a pas suffit à la sonner, cette alarme, des auteurs comme Isaac Asimov et la science-fiction s'en sont chargés depuis des décennies. Mais faire le lien entre les messages lancés dans la littérature et même l'art en général et la réalité technique met très longtemps à entrer dans les esprits des "raisonnables", qui font avancer les sciences et techniques... il faut que les messages soient répétés longtemps, de différentes manières et par différents "inventeurs" ou "créateurs" pour qu'ils soient perçus par le plus grand nombre et donc ceux qui peuvent les interpréter le moment venu. J'imagine que c'est peut-être l'une des raisons pour lesquelles j'ai reçu un soir la visite d'une sphère lumineuse silencieuse, vers mes 9 ans. Et que de petit chenapan je me suis transformé assez rapidement en conteur d'histoires pleines d'imagination et me suis mis à écrire, à améliorer naturellement mon écriture et mon orthographe (qui n'est pas parfaite !), grâce à la providence (?) aussi qui a voulue qu'un professeur de français décide subitement, en voyant les textes de ses élèves, de leur faire écrire et dessiner un livre. J'avais déjà écris quelques textes avant mon entrée en 7ième (11 ans donc) mais là j'écrivais très vite tout le livre, une histoire d'une jument qui lisait dans les pensées et allait dans l'espace, mais le professeur (avec raison) n'en conservait que le début et le personnage principal pour laisser toute la classe apprendre à travailler en équipe, le but de la manœuvre... je me souviens qu'à l'époque j'avais un peu mal digéré ce fait mais j'avais fini par me faire une raison ! Nous avions fini tout le texte des Aventures de Bacara avant Noël 70 et nous avions jusqu'à mai pour faire un dessin par élève et le peindre, puis à le refaire en 100 exemplaires ! Le texte a été polycopié en autant d'exemplaires et la télévision régionale IDF de l'ORTF est venue même faire un petit reportage sur notre classe en juin 71... j'apparais  donc à la télévision quelques secondes à la joie de mes parents, ce qui n'empêche pas mon père de dire qu'écrivain n'est pas un métier.

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A l'époque, ma soif d'écrire m'a fait perdre plusieurs amis : on ne peut pas tout faire... mais aussi en gagner un peu, et de vrais amis qui m'ont vraiment compris les quelques mois où il fallait quelqu'un... la vie me les a tous fait perdre, mais je sais que je les retrouverai ici ou ailleurs... Des mots se bousculant dans ma tête souvent, après des rêves étranges, j'écrivais assez vite "Quatre éternités pour une Rose Immortelle", (70-74 pour l'assemblage) l'histoire de deux jeunes ado qui se retrouvent embarqués dans une guerre intergalactique, et "Je n'étais qu'un Androïde" (70-74 vers mes 14 ans donc pour l'assemblage), qui conte l'histoire de la rencontre tragique d'androïdes et d'humains. Cette histoire, dans laquelle je sonne donc mon alarme à moi (où "téléchargée" par la sphère lors de mon enfance ?, et oui, c'est une possibilité sérieuse pour moi) sur les dangers de l'Intelligence Artificielle incontrôlée, a été publiée en 2011 par les Editions Baudelaire. Elle a été un peu modernisée question sciences mais le texte est juste celui d'un enfant qui s'est mis subitement à écrire, comme pour "vider" du trop plein d'informations, son cerveau déjà encombré par les soucis de l'enfance, soyez indulgents. J'ai pensé qu'il était peut-être temps de faire connaître l'éventuel message contenu dans ces écrits, et cet article ci-dessus m'en convainc encore plus. D'autres événements au cours de ma vie sont venus corroborer cette impression de "pressions", "d'intrusions" dans ma réalité, y compris sur celle de proches et j'essaierai de publier les autres écrits et les plus récents si la vie m'en offre le loisir, ce qui n'est pas certain du tout. 

SFH via french.ruvr.ru 01-2013

Dans OVNI/UFO
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300 ovnis en une année en Belgique

Par Le 04/01/2013

300 ovnis en une année en Belgique

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Une communication de Ovnis-Direct

Entre août 2011 et juillet 2012, le point de contact ovni ("Ufo-meldpunt") a reçu 326 signalements d'objets volants non identifiés (OVNI) en Belgique, soit une quarantaine de plus qu'un an auparavant.

UFO-meldpunt rassemble les signalements de particuliers sur des phénomènes célestes étranges et tente d'y fournir une explication. Les témoignages provenant du public francophone sont étudiés en collaboration avec le Comité belge d'étude des phénomènes spatiaux.

Depuis le lancement de ce point de contact en 2007, plus de 1100 signalements ont été déposés.

" La hausse s'explique d'une part par le phénomène des lanternes célestes, bien qu'aucun signalement lié à ce type de lampion ne soit parvenu lors de ces jours de fête, probablement en raison des avertissements dans les médias ", explique un porte-parole du point de contact. " D'autre part, les gens ont moins peur de diffuser un signalement. Nous ne recevons toutefois aujourd'hui pas assez d'informations pour certains signalements, notamment une date ou un lieu exacts." Les responsables du point de contact vont donc élargir le formulaire de signalement.

Presque tous les signalements viennent de particuliers mais aussi de l'Institut royal météorologique (IRM) notamment. Neuf des 10 signalements étudiés sont facilement explicables : la plupart des phénomènes célestes étranges sont finalement des lampions, des météores ou des comètes. Une petite minorité ne sont pas expliqués. Chaque année, de mauvais plaisants adressent également des avis au point de contact. " Mais ceux-ci sont rapidement mis de côté car les gens ne répondent pas aux questions posées ou parce que le phénomène ne correspond pas avec l'environnement. "

Source : RTBF via Nagib KARY Ovnis-Direct

SFH 01-2013

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Avancées en séismologie

Par Le 03/01/2013

Avancées en séismologie

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La chaîne montagneuse de l'Himalaya s'étend sur 2.400 km, pour une largeur comprise entre 250 et 400 km. Quatorze sommets culminent à plus de 8.000 m d'altitude. Les neiges éternelles débutent vers 5.000 m. © Hymalayan Trails, Flickr, cc by nc sa 2.0

Deux séismes particulièrement puissants ont touché l’Himalaya en moins de 700 ans. Ils ont laissé des traces géologiques insoupçonnées jusqu’à présent en surface. Cette découverte implique qu’il devrait encore en survenir d’autres à l’avenir… bien plus rapidement qu’on le pensait jusqu’à maintenant.

Les plaques tectoniques sont en mouvement perpétuel, se déplaçant de quelques centimètres par an dans une direction donnée. Les dorsales océaniques ou les rifts trahissent la présence de zones où les plaques s’écartent. En d’autres lieux, elles peuvent subduire ou entrer en collision, donnant alors naissance aux chaînes de montagnes. La chaîne de l’Himalaya est ainsi née de la rencontre entre la plaque indienne, qui remonte vers le nord à la vitesse de 4 à 5 cm par an, et la plaque eurasienne.

Une fraction de la poussée engendrée provoquerait depuis des millions d’années un coulissement irrégulier d’une partie de la structure lithosphérique indienne sous la plaque asiatique, entraînant au passage l’apparition d’importantes contraintes et donc l’accumulation d’énergie dans la croûte terrestre. Sa libération est très clairement perceptible par l’Homme, puisqu’elle donne naissance aux tremblements de terre. L’Himalaya fut ainsi touché par d’importants séismes (magnitudes comprises entre 7,8 et 8,5) en 1897, 1905, 1934 et 1950. Problème : aucune rupture de faille n’a été observée en surface, ce qui signifierait que de l’énergie est toujours accumulée sous terre. Un séisme encore plus puissant pourrait donc survenir.

La nature aveugle (c’est-à-dire sans fracture en surface) des séismes himalayens survenus durant le XXe siècle vient dernièrement d’être remise en cause par des chercheurs menés par Paul Tapponnier de l’Observatoire de la Terre de Singapore. Leur étude vient de paraître dans la revue Nature Geoscience. Plusieurs indices l’indiquent, le tremblement de terre de magnitude 8,2 perçu le 15 janvier 1934 aurait provoqué des ruptures géologiques en surface sur plus de 150 km de long ! Malheureusement, cette information ne signifie pas pour autant que plus aucun séisme causé par la libération totale de l’énergie emmagasinée sous terre n’est à craindre dans un avenir proche.

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La plaque tectonique indienne (Indian Plate) serait entrée en collision avec la plaque eurasienne (Eurasian Plate) au Crétacé supérieur, voilà approximativement 70 millions d’années, tandis qu’elle se déplaçait vers le nord. Elle a alors provoqué l’élévation de l’Himalaya (Himalaya Mountains) et des plateaux tibétains, ainsi que l’apparition de grandes failles au Tibet. Elles se sont formées à la suite de la rupture de roches ne supportant plus d’être déformées par les mouvements des plaques. © Nasa

Des mégaséismes plus proches que prévus

L’étude a été menée au Népal, le long de la faille Main Frontal Thrust (MFT) qui marque la limite entre la plaque indienne et la plaque eurasienne. Les résultats reposent sur la mise au jour de couches de sédiments fluviaux déformées et l’existence de dépôts laissés par des glissements de terrain. Les chercheurs ont eu recours à des datations au carbone 14 pour identifier le ou les événements ayant laissé les indices observés derrière eux. Résultat, un tremblement de terre aurait bien eu des répercussions en surface voici moins de 100 ans. Étant donné la région géographique concernée (elle se situe au sud du mont Everest), il ne peut que s’agir de celui de 1934.

Surprise : toutes les preuves géologiques trouvées ne remontent pas à la même époque ! Ainsi, un autre tremblement de terre aurait également provoqué l’apparition de ruptures en surface dans la même région voilà plus de sept siècles, probablement le 7 juin 1255. C’est en effet à cette date qu’un séisme causa la mort du roi népalais Abhaya Malla et de très nombreux dégâts dans la vallée de Katmandou. Deux tremblements de terre particulièrement puissants ont donc eu lieu à 679 ans d’intervalle. Les implications de cette découverte sont importantes. L’énergie accumulée par le frottement entre les deux plaques tectoniques ne se libérerait pas de manière catastrophique à plusieurs millénaires d’intervalle comme nous le pensions jusqu’alors !

Cette précieuse information devrait permettre de mieux prévoir les risques de forts séismes (magnitudes comprises entre 8,0 et 8,5) qui planeraient sur la population, car il ne fait aucun doute qu’il en surviendra à nouveau dans le futur. Le dernier « mégaséisme » ayant eu lieu voici moins de 100 ans, cela signifie-t-il que les népalais peuvent dormir sur leur deux oreilles durant les six siècles à venir ? Malheureusement non, car les risques n’ont pas été estimés pour les régions adjacentes à la faille MFT, aussi bien à l’est qu’à l’ouest.

Source : Par Quentin Mauguit  http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/geologie-1/d/lhimalaya-doit-encore-craindre-de-redoutables-seismes_43704/#xtor=RSS-8

Rupture annoncée de la plaque indo-australienne, place aux séismes !

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Les flèches noires indiquent le sens du déplacement des différentes parties de la plaque indo-australienne (Indo-Australian Plate). Elles ne sont pas toutes parallèles. Les tensions engendrées causeraient une rupture de la plaque dans la région encerclée (Plate breackup region). Les deux séismes du 11 avril 2012 ont d'ailleurs eu lieu (étoiles rouges) dans cette zone. © Keith Koper, University of Utah

La plaque indo-australienne se déchire en deux. Cet événement géologique majeur, qui durera plusieurs millions d’années, nous a été rappelé par deux séismes particulièrement puissants et atypiques le 11 avril 2012. Ne cherchez pas, ils ont eu lieu en mer et n’ont pas causé de tsunami. Pour tout comprendre, un retour sur ces faits s’impose…

Ce 11 avril 2012, deux tremblements de terre exceptionnels (magnitudes de respectivement 8,6 et 8,2) ont été détectés dans le nord-est de l’océan Indien. Aucun dégât conséquent ni tsunami n’a été déploré. Ils cachent pourtant une impressionnante information tant ils sont atypiques. Une explication vient d'être fournie par trois nouvelles publications parues dans la revue Nature.

Voici 75 millions d’années, la plaque indo-australienne, en mouvement vers le nord-est, est en collision avec la plaque eurasienne, donnant naissance à l’Himalaya. Depuis, la partie australienne, au sud, se déplace toujours vers l’avant et subduit actuellement au niveau de la fosse du Pacifique occidental. Par conséquent, des contraintes de flexion seraient apparues au milieu de la plaque, à proximité de l’île indonésienne de Sumatra, il y a environ 10 millions d’années. D’impressionnantes quantités d’énergie se seraient ainsi accumulées. Mais que s’est-il passé ensuite ?

Lors de la première secousse du 11 avril, quatre failles auraient cassé en seulement 2 min 40, un fait exceptionnel (les tremblements de terre résultent en effet souvent d’une seule rupture). Lors du second épisode sismique, 2 heures plus tard, une cinquième faille a lâché. Point troublant, les séismes ont eu lieu au milieu de la plaque et non à sa périphérie. La conclusion est sans appel : la plaque indo-australienne se déchire actuellement en deux morceaux ! Pas de panique, ce phénomène devrait durer plusieurs millions d’années. En revanche, des milliers d’autres séismes sont à prévoir. Ces informations nous ont été fournies par Han Yue de l'University of California à Santa Cruz.

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Une côte indonésienne avant et après le tsunami causé par le séisme de magnitude 9,3 survenu dans l'océan Indien le 26 décembre 2004. Ces dernières années, Sumatra a été touché par des tremblements de terre d'une magnitude supérieure à 7 en 2004, 2005, 2007, 2008, 2009, 2010 et 2012. © disasterscharters.org

Des répliques de séismes dans le monde entier

Cette mécanique a notamment été étudiée par Matthias Delescluse de l’École normale supérieure de Paris, dont le modèle développé par son équipe avait souligné la présence des contraintes mécaniques peu de temps après les séismes de 2012. D’après les simulations, le tremblement de terre du 26 décembre 2004, qui provoqua le tsunami meurtrier (magnitude de 9,3), et celui de 2005 survenu près de l'île de Nias (magnitude de 8,7) pourraient avoir déclenché les événements de 2012. Ils auraient augmenté les tensions accumulées au centre de la plaque.

Les deux séismes majeurs d'avril 2012 n’ont pas eu de conséquence, pour une bonne raison : les morceaux fracturés ont coulissé les uns contre les autres (parfois sur 20 à 30 mètres !). Aucun mouvement n’aurait pu générer des grandes vagues ou même un tsunami. Normalement, ce type de déplacement s’accompagne de petits séismes. Les magnitudes observées sont donc exceptionnelles et pourraient correspondre à un record, surtout pour un phénomène intraplaque.

Fred Pollitz de l’US Geological Survey à Menlo Park s’est intéressé aux événements sismiques observés sur la planète durant les 6 jours qui ont suivi les tremblements. Après un séisme, des secousses secondaires sont fréquemment observées à proximité de l’épicentre principal, mais pas toujours. Des répliques du 11 avril 2012 ont été détectées dans le monde entier. Plus surprenant, les activités sismiques dépassant une magnitude de 5,5 ont même été multipliées par 5 par rapport à la normale. De quoi attiser la curiosité de nombreux chercheurs…

Source : Par Quentin Mauguit http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/geologie-1/d/rupture-annoncace-de-la-plaque-indo-australienne-place-aux-sacismes_41511/

Rappel : Les Pyrénées-Atlantiques secouées par un séisme de magnitude 4,8 puis par de nombreuses répliques

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Un tremblement de terre d'une magnitude de 4,8 a été ressenti dans la nuit de dimanche 30 à lundi 31 décembre 2012 dans les Pyrénées-Atlantiques, n'entraînant que quelques fissures sur des bâtiments. La secousse, "assez importante", a été ressentie sur un axe entre Pau et Gourette, dans la vallée d'Ossau. Le séisme a été enregistré à 0 h 35 au sud-est de Pau, selon le bureau central sismologique français (BCSF) de Strasbourg, qui a situé son épicentre entre Nay et Coarraze. Selon le BCSF, un tremblement de terre est considéré comme "léger" quand sa magnitude est inférieure à 4,9. Une secousse de 3,6 a été enregistrée quelques heures plus tard, à 4 h 24, un peu plus au sud, au nord-ouest d'Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées).

Selon le centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis) de Pau, les pompiers n'ont fait "que trois interventions (...) de reconnaissance sur des bâtiments qui auraient pu présenter des fissures, à Pau, Billère et Gourette" où "des fissures" sans gravité "ont été signalées en façade". Les techniciens des mairies concernées sont en train de faire les vérifications, a-t-on précisé. Selon Sud Ouest, des maisons auraient été évacuées. Les services techniques du village de Coarraze, situé près de l'épicentre, n'ont reçu aucun appel et n'ont procédé à aucune intervention. Le séisme a été toutefois fortement ressenti par la population.

La région, située sur la chaîne des Pyrénées, est sujette régulièrement aux séismes, mais un tremblement de terre de l'ampleur de ce lundi matin n'arrive environ que tous les deux ans, ont indiqué les pompiers. Un des rares tremblements de terre mortels survenus en France métropolitaine s'était déroulé dans ce département, le 13 août 1967 à Arette, faisant un mort et des blessés, et détruisant en grande partie le village.

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Plaine de Nay

Mardi matin, la région de Pau a connu de nouvelles secousses d'une magnitude de 3,1 après de premières manifestations sismiques dans la nuit de dimanche à lundi d'une magnitude de 4,8.

Secousses de bonne année dans la région de Pau. En effet, deux nouveaux tremblements de magnitude 3,1 et 3 ont été ressentis mardi matin 1er janvier 2013 dans les Pyrénées Atlantiques. Ces deux secousses sont manifestement des répliques du séisme de 4,8 intervenu deux jours plus tôt. Plus d'une vingtaine de répliques ont été enregistrées depuis ce séisme principal, toutes n'ayant pas été perçues par la population, selon le BCSF. Ce phénomène de répliques peut "durer quelques jours, voire plus d'une semaine", selon la même source.

Les secousses, de faible importance, ont eu lieu à 7H10 et 7H34 près du village de Nay, selon des données collectées par le BCSF. Dans les Pyrénées-Atlantiques et le département voisin des Hautes-Pyrénées, pompiers et gendarmes ont indiqué n'avoir reçu aucun appel, contrairement à la nuit précédente.

Yves Herbo SFH 01-2013
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