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Chili : 4 momies découvertes dans une mine de cuivre
Chili : 4 momies découvertes dans une mine de cuivre
La mine de cuivre de Quebrada Blanca, Chili
Les restes de quatre humains momifiés vêtus de couleurs vives et enterrés dans des tombes formelles ont été découverts lors des travaux d'agrandissement de la mine de cuivre Quebrada Blanca, région de Tarapaca, dans le nord du Chili, ont annoncé le vendredi 21-08-2020 les exploitants de la mine.
La société Teck Resources a déclaré que les momies, portant des coiffes et des sandales sophistiquées, avaient été parfaitement préservées dans le climat aride. Des tests sont actuellement en cours sur eux pour déterminer leur âge précis, qui pourrait remonter à environ 1 100 et 400 avant JC d'après les estimations.
« En raison des conditions salines du sol, du manque de précipitations et d'une humidité relativement faible, les restes sont momifiés dans des tenues complètes et avec un certain nombre d'outils indiquant leur mode de vie », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Crédit : NASA, TAGEO
La société a signalé la découverte au gouvernement chilien, qui déterminera comment préserver les artefacts, décrits par l'archéologue Mauricio Uribe comme « l'une des découvertes les plus remarquables de ces dernières années dans la région de Norte Grande ».
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Allier, France : Anomalies dans le Chatelperronien
Allier, France : Anomalies dans le Chatelperronien
Chatelperron - La Grottes des fées (wikipédia-CC BY-SA 4.0)
Le site préhistorique de la Grotte des fées, à Châtelperron (Allier), a t-il livré tous ses mystères ? Le Chatelperronien, c'est une dénomination archéologique désignant une culture préhistorique qui a été découverte et décrite pour la première fois à Chatelperron, dans le département français de l'Allier, en Région Auvergne. C'est aussi bien sûr une période, assez courte si on la compare à celle qui la précède et qui lui est reliée en partie, le Moustérien et ses diverses adaptations locales établies par les néandertaliens entre au moins 350 000 et 32 000 ans avant le présent (BP) environ. (jusqu'à plus récemment selon certaines datations en cours de confirmation). Toutes ces dates sont bien sûr en fonction des découvertes et analyses (et dates de ces analyses si on parle calibration du c14 par exemple et bonnes datations), et le Chatelperronien est actuellement situé entre 47 000 et 42 000 ans environ avant le présent.
La découverte du site est, comme souvent en archéologie, le fruit du hasard. Vers 1845, les travaux de construction de la voie ferrée reliant le bassin minier de Montcombroux à Dompierre-sur-Besbre écornèrent le promontoire de la Grotte des Fées. Les ouvriers mirent au jour trois petites cavités dont l'une, effondrée, allait révéler un gisement préhistorique d'intérêt mondial.
Albert Poirrier, alors ingénieur de la Compagnie des mines de Bert, réalisa les premières fouilles et constitua une importante collection d'ossements fossiles. La découverte fit grand bruit et, à partir de 1867, Guillaume Bailleau, médecin à Pierrefitte-sur-Loire et archéologue éclairé, poursuivit les recherches sur le site. On lui doit l'exploration du secteur des grottes occupé par les hommes du Paléolithique, entre 60.000 ans et 35.000 ans environ avant le présent.
Le site a révélé les témoignages de plusieurs occupations qui se sont succédé à la charnière de deux périodes fondamentales dans l'histoire de l'humanité, le Paléolithique moyen (essentiellement une ère néandertalienne en Europe) et le Paléolithique supérieur (l'arrivée de l'homme de Cro-Magnon et son installation).
L'homme de Néanderthal est assez proche de nous. Cro-magnons et néandertaliens ont cohabité sur les mêmes tertitoires. © Crédit photo : PIXABAY
YH : Nous avons donc sur place une culture néandertalienne installée il y a au moins 60 000 ans BP, qui, à priori s'adapte localement sur la durée (donc au moins semi-sédentaire et grandit, améliore ses techniques et envoie logiquement d'autres explorateurs/migrateurs ailleurs aussi) et se transforme en "chatelperronien" aux alentours de -47 000 ans BP (tout en sachant que néandertalien est déjà en contact très probable avec "Cro-Magnon-Homo Sapiens" depuis des millénaires via le Proche-Orient, et bien avant l'entrée en masse des premiers hommes modernes en Europe), alors que notre science actuelle vient de reconnaître la présence du plus ancien Cromagnonien vers - 45 000 ans BP en Europe (Bulgarie) : https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/paleontologie-ce-sont-plus-anciennes-traces-connues-presence-homo-sapiens-europe-11003/
La question fait toujours débat sur l'évolution des techniques de la pierre présentée par les néandertaliens du chatelperronien (Le Châtelperronien étant distinct du Moustérien à ce niveau), à l'approche (et connaissances ?) des techniques des cromagnoniens de l'Aurignacien : ces derniers ayant possiblement apporté ces modifications aux cultures néandertaliennes ou l'inverse localement. Dans la mesure où l'on estime que le cromagnonien a procédé à plusieurs migrations, dont l'une des principales avait commencé vers - 70 000 ans environ (l'amenant en Australie il y a - 65 000 ans), il n'est pas impossible que des groupes d'hommes modernes soient parvenus et soient restés bien plus tôt en Europe (moins loin que l'Australie !) qu'encore découvert, l'avenir le dira. Mais on peut supposer que l'Homme de Cro-Magnon a bien accompagné puis remplacé l'Homme de Chatelperron sur place, vers - 42 000 ans, laissant des traces de l'Aurignacien mêlées à celles des néandertaliens, comme il a été découvert... Des squelettes néandertaliens y ont été découverts seulement, avec une large couche moustérienne et une couche chatelperronienne mêlée d'une couche aurignacienne. Il est possible que les Aurignaciens n'y soient pas allés souvent (la chasse ?), les carnaciers semblant avoir déjà repris le contrôle des lieux lors de la période gravétienne.
Reconstitution Chatelperronien au Préhistorama de Chatelperron (voir lien en bas)
Le Châtelperronien témoigne d'une mutation radicale des outillages en pierre et des productions symboliques. Reconnus dans le centre-ouest de la France et le nord de l'Espagne entre 47.000 et 42.000 ans avant le présent, les groupes humains qui s'y rattachent - vraisemblablement des néandertaliens - s'individualisent par l'emploi de lames en silex pour fabriquer des armes de chasse (les célèbres pointes de Châtelperron) et l'utilisation de matières dures animales (dents, etc.) pour confectionner des éléments de parure corporelle (perles, pendeloques, etc.).
Par ce statut de gisement éponyme, le site de Châtelperron bénéficie d'une renommée mondiale et mobilise, aujourd'hui encore, de nombreuses équipes internationales. Il doit également sa réputation à la reconnaissance de vestiges d'occupations plus anciennes, attribuées au Moustérien, et plus récentes qui sont l'oeuvre de l'Homme Moderne (Aurignacien ancien).
Le site de Chatelperron, non fouillé depuis les années 1960, vient de faire l'objet d'une étude non invasive (LiDAR) afin d'étudier la géologie et topographie des lieux et de découvrir éventuellement de nouvelles grottes encore inconnues.
« Implanté sur un substrat calcaire, ce site est un véritable gruyère. Il y a donc peut-être d’autres grottes à découvrir.... » affirme Raphaël Angevin, Conservateur du patrimoine au service régional de l’archéologie de Clermont-Ferrand, qui fait partie d’une équipe d’experts - historien, ingénieur et géophysicien - qui s’est déplacée durant trois jours à Châtelperron pour effectuer, au sol, des relevés topographiques et utiliser un avion équipé d'un LiDAR.
« Ce nouveau projet de recherches vise à mieux comprendre l'évolution géologique du site et de son environnement, par le recours à des technologies novatrices non invasives » a ajouté Raphaël Angevin lors de sa conférence de 2019 à Dompierre sur Besbre sur le sujet.
Une présentation des résultats de la campagne 2019-2020 a été publiée, montrant une image LiDAR générale et annonçant la découverte d'anomalies au niveau de la topographie des lieux.
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Théorie et Expérimentation: plusieurs réalités objectives ?
Théorie et Expérimentation: plusieurs réalités objectives ?
Une nouvelle étude associée à une expérimentation a été publiée récemment dans Nature Physics, proposant un autre théorème que celui de Bell, à l'aide d'une expérimentation physique du paradoxe de l’ami de Wigner avec un scénario introduit par Brukner. La question principale posée est : La théorie quantique s'applique-t-elle à toutes les échelles, y compris celle des observateurs ?
" Il s'agit d'une expérience de réflexion abordant le problème de la mesure quantique - la difficulté de concilier l'évolution (unitaire, déterministe) de systèmes isolés et la mise à jour d'état (non unitaire, probabiliste) après une mesure. Ici, en s'appuyant sur un scénario avec deux amis séparés mais intriqués introduit par Brukner, nous prouvons que si l'évolution quantique est contrôlable à l'échelle d'un observateur, alors celle du 'Non-Superdeterminisme', 'Localité' ou 'Absoluité des événements observés (AOE)' - que tout événement observé existe absolument et non relativement - doit être faux. Nous montrons que bien que la violation des inégalités de type Bell dans de tels scénarios ne soit pas en général suffisante pour démontrer la contradiction entre ces trois hypothèses, de nouvelles inégalités peuvent être dérivées, de manière indépendante de la théorie, qui sont violées par les corrélations quantiques. Ceci est démontré dans une expérience de démonstration de principe où le chemin d’un photon est considéré comme un observateur. Nous discutons comment ce nouveau théorème impose des contraintes strictement plus fortes sur la réalité physique que le théorème de Bell."
La Mécanique quantique: Si les ressorts de cette discipline encore jeune (à peine un siècle) questionnent profondément les rares esprits qui s'adonnent à son étude, l'on sait néanmoins que la physique quantique décrit avec une précision confondante les comportements les plus contre-intuitifs des atomes et des particules, posant souvent plus de questions qu'elle n'en résout.
Pour les chercheurs travaillant dans le champs de la physique relativiste, le monde possède deux qualités importantes. Il est à la fois :
réaliste, c'est-à-dire que la réalité est objective et ne dépend pas d'une mesure ou d'un observateur ;
déterministe, c'est-à-dire que la réalité n'est pas aléatoire mais le fruit d'un ensemble de variables produisant des résultats systématiques et prédictibles (pourvu que l'on dispose de toutes les informations nécessaires à sa compréhension).
Or, la physique quantique nous apprend qu'il en va bien autrement en deçà d'une certaine échelle, dans le monde exotique des atomes et des particules, voire des molécules. Imaginons qu'une particule, un peu comme un interrupteur, admette deux états possibles, que nous baptiserons 1 et 0 pour un maximum de simplicité. Si l'on en croit l'interprétation de Copenhague (le consensus actuel), tandis qu'un interrupteur ne peut être que dans un seul état à la fois (allumé ou éteint), la particule, elle, se trouve dans ce que l'on appelle une superposition d'états, c'est-à-dire à la fois 1 et 0. Cette superposition ne disparaît que lorsqu'un observateur décide de mesurer son état, causant ainsi un effondrement de la fonction d'onde. Cette première idée contredit la possibilité d'une réalité unique et objective pour notre particule, mais les choses ne s'arrêtent pas là.
En effet, toujours d'après la théorie quantique, la particule ne suit pas une logique déterministe mais probabiliste. On ne peut donc pas prédire l'état dans lequel elle sera, mais seulement calculer la probabilité d'obtenir un état ou un autre. Dans notre cas, et toujours par souci de simplicité, nous dirons que notre particule a une chance sur deux d'être dans l'état 1 ou 0.
Les scientifiques ignorent encore à ce jour par quel mécanisme la particule passe d'une superposition d'états à un état fixe. Certains ont suggéré que la fonction d'onde s'effondre au moment où la mesure est faite, d'autres encore que l'intervention d'un observateur conscient est nécessaire -- cette dernière notion a amené certains à tordre la physique quantique pour lui faire dire que nous pouvions modifier la fabrique de la réalité par la simple force de notre esprit, ce qui, pour autant que nous sachions, est complètement erroné. Aujourd'hui, les chercheurs travaillant avec des systèmes quantiques complexes savent qu'un simple coup de vent peut causer l'effondrement du fragile château de carte qu'est la superposition quantique, fragile à l'interaction avec les particules présentes dans l'air. La question de ce qui fait la valeur d'une mesure ou d'un observateur demeure donc encore en suspens. Néanmoins, cette nouvelle expérience parvient aujourd'hui à apporter de nouveaux éléments de réponse, permettant d'affiner les impératifs et contraintes concernant cette question primordiale.
La notion d'intrication quantique. Nous savons d'ores et déjà que lorsque nous mesurons l'état d'une particule quantique, nous avons 50 % de chance de trouver 1 ou 0. Mais les particules intriquées, elles, partagent une relation particulière. Liées l'une à l'autre (suite à une manipulation volontaire ou, plus rarement, accidentellement), elles forment un tout inséparable où l'état de l'une est dépendant de celui de l'autre. Plus simplement, les deux particules se trouvent chacune dans une superposition d'états (1 et 0) jusqu'à que l'une d'entre elles soit mesurée. Cette mesure cause un effondrement de la fonction d'onde simultané pour la paire, et chacune se fixe alors dans un état opposé, et ce, peu importe la distance qui les sépare :
Cela signifie qu'en théorie, si vous placez une particule sur la Lune et sa jumelle sur Terre, la mesure de la particule terrienne (donnant par exemple l'état 1) provoquerait l'effondrement de la fonction d'onde de sa jumelle lunaire (qui acquerrait alors l'état 0) au même instant. Ceux qui se souviennent encore de leurs cours de physique protesteront alors en affirmant que cela est impossible car rien, même l'information, ne voyage plus vite que la lumière (qui met 1,3 seconde à nous parvenir de la Lune). Einstein n'était d'ailleurs pas le plus grand adepte de cette notion, qu'il surnommait la dérangeante (ou effrayante) action à distance.
Dans les années 1960, le physicien John Bell décide d'en apprendre plus sur cette communication manifestement instantanée entre les particules intriquées. Il part ainsi de deux principes initiaux, afin de respecter la vision classique du monde :
- principe de localité : les particules ne peuvent pas s'influencer mutuellement plus vite que la lumière ;
- réalisme : les particules suivent un fonctionnement déterministe (et non probabiliste) que nous peinons simplement à prédire à cause de variables cachées.
Sur la base de ces deux postulats, Bell calcule l'ensemble des états possibles pour la mesure d'une paire de particules intriquées dans un contexte complexe et obtient ainsi un seuil de corrélation théorique. Depuis, de nombreux « tests de Bell » ont été effectués dont les résultats ont infailliblement violé le seuil théorique calculé par Bell. Selon lui, une seule conclusion pouvait être tirée de ce constat : l'un de ses postulats de départ était faux. Mais lequel ?
Ici, nous pouvons parler de la Théorie de l'ordre implicite du physicien américain David Bohm, reprise par d'autres ensuite :
Etudes et expérimentation: preuve de bactéries dans l'espace
Etudes et expérimentation : Des bactéries vivant dans l'espace prouvées
ISS - International Space Station. Credit: JAXA/NASA
La bactérie Deinococcus radiodurans est hyper résistante, faisant partie des extrêmophiles : elle peut survivre au froid, à la déshydratation, à l'acide, aux UV et aux rayonnements ionisants. De plus, une nouvelle étude vient de révéler qu'elle pouvait parfaitement s'acclimater à l'environnement extrême de l'espace, pour une longue durée.
La mission japonaise Tanpopo (pour « pissenlit » en français) visait à vérifier cette hypothèse. Une colonie de bactéries séchées a été placée entre des panneaux d'exposition, dans un module fixé à l'extérieur de la Station spatiale internationale, qui orbite à 400 kilomètres autour de la Terre.
Japanese astronaut Mr. Yugi set up the exposure experiment module ExHAM on the International Space Station. L'astronaute Yugi montre le mudule d'expérimentation de la cabine de l'ISS. Credit: JAXA/NASA
Au bout de trois ans, rapporte l'étude parue dans « Frontiers in Microbiology », les bactéries à la surface étaient mortes, mais cela a créé une couche protectrice pour les bactéries en-dessous, assurant la survie de la colonie. Ces résultats ont permis aux chercheurs d'extrapoler qu'une colonie d'un millimètre de diamètre pourrait potentiellement survivre jusqu'à 8 ans dans des conditions spatiales.
Alors que les rayons cosmiques qui traversent l'espace sont assez puissants pour causer des dommages génétiques, la bactérie Deinococcus a pour particularité de pouvoir réparer son ADN en seulement quelques heures.
Des bactéries pour essaimer la vie
Comme pour les graines de pissenlits qui se dispersent dans l'air, les scientifiques japonais cherchaient à savoir à travers cette expérience si des organismes vivants microscopiques pourraient se propager à travers l'espace, grâce aux comètes par exemple, et ainsi essaimer la vie sur d'autres planètes. Ces travaux fournissent, à ce jour, la meilleure estimation de la survie bactérienne dans l'espace, même s'il faudrait également tester la capacité de ces bactéries à subir un atterrissage sur une planète. « Les résultats suggèrent que le Deinococcus radiodurans pourrait survivre durant un voyage interplanétaire entre la Terre à Mars, qui peut durer plusieurs mois ou plusieurs années », a déclaré à la presse américaine le Dr Yamagishi, auteur principal de l'étude.
Hongrie : Une statuette du 5ème millénaire Av. notre ère
Hongrie : Une statuette du 5ème millénaire Av. notre ère
Les archéologues du musée hongrois Göcsej ont trouvé des fragments d'une idole supposée, une magnifique statue d'argile féminine artistiquement détaillée de la culture Lengyel - une culture archéologique de la période néolithique européenne, centrée sur le Danube moyen en Europe centrale - lors de fouilles liées à la construction de la piste d'essai automobile de Zalaegerszeg. Elle a été nommée « Vénus d’Egerszeg » et, selon le musée, ce sera la pièce la plus impressionnante de l’exposition virtuelle présentant la préhistoire de Zalaegerszeg et du comté de Zala.
Depuis 2017, le personnel du musée surveille en permanence les travaux de terrassement liés à la construction de la piste d'essai. Dans la partie orientale de la zone, au-dessus du ruisseau Nagypáli, des traces d'une grande colonie de la culture Lengyel, formée au 5ème millénaire avant JC, ont été trouvées.
La plus belle trouvaille des trois dernières années, une statue d'argile féminine, a été retrouvée cette année 2020, le 7 juillet. La particularité de l'idole est l'élaboration méticuleuse: jusqu'à présent, seules très peu de statues d'argile finement travaillées ont été déterrées de la période de la culture Lengyel.
Credit: György Varga/MTI
Les archéologues ont dit que de nombreux objets en relation avec des activités de culte avaient été précédemment déterrés dans cette zone :
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Nouvelles datations avec recalibration 2020 de 3 courbes C14
IntCal20 : Nouvelles datations avec recalibration 2020 de 3 courbes du C14
Si le niveau de C-14 dans l'atmosphère avait toujours été constant, la datation au radiocarbone serait simple. Mais ce n'est pas le cas. Les changements dans le cycle du carbone, le rayonnement cosmique, l'utilisation de combustibles fossiles et les essais nucléaires du XXe siècle ont tous causé de grandes variations au fil du temps. Ainsi, toutes les dates au radiocarbone doivent être ajustées (ou étalonnées) pour être transformées en âges calendaires précis.
Sans cet ajustement, les dates pourraient être dépassées de 10 à 15%. Cette semaine, est paru un effort international de sept ans pour recalculer trois courbes d'étalonnage au radiocarbone:
IntCal20 («20» pour signifier cette année) pour les objets de l'hémisphère nord
SHCal20 pour les échantillons de l'hémisphère sud dominé par l'océan
Marine20 pour les échantillons des océans du monde.
Ces courbes mises à jour ont été construites en mesurant une pléthore de matériaux qui enregistrent les niveaux de radiocarbone passés, mais qui peuvent également être datés par d'autres méthodes. Les liens vers les trois publications scientifiques sont en bas de cet article.
Les archives comprennent des anneaux d'arbres provenant d'anciennes grumes conservées dans des zones humides, des stalagmites de grottes, des coraux du plateau continental et des sédiments forés dans les lits des lacs et des océans.
Les anciens arbres de kauri ( Agathis australis ) de Nouvelle-Zélande comme cet exemple ont été utilisés pour aider à construire les courbes d'étalonnage. Cet arbre a environ 40 000 ans et a été retrouvé enterré sous terre. Crédit Nelson Parker
Au total, les nouvelles courbes sont basées sur près de 15 000 mesures au radiocarbone effectuées sur des objets jusqu'à 60 000 ans.
Les progrès de la mesure du radiocarbone à l'aide de la spectrométrie de masse par accélérateur signifient que les courbes mises à jour peuvent utiliser de très petits échantillons, tels que des anneaux d'arbre simples à partir d'une croissance d'un an seulement.