Articles de yvesh

Anomalie de gravité sous l'Afrique provoquée par le noyau liquide au centre de la Terre
Anomalie de gravité sous l'Afrique provoquée par le noyau liquide au centre de la Terre
Une équipe franco-allemande montre la signature des mouvements du noyau liquide de la Terre dans les données gravimétriques et magnétiques, obtenues grâce aux missions spatiales GRACE et CHAMP. C'est la première fois qu'une anomalie de gravité est expliquée par des mouvements dans le noyau liquide. Un nouveau moyen d'étudier la dynamo terrestre se dessine. Une étude parue en ligne dans la revue PNAS du 11 octobre 2012.
L'enveloppe la plus externe du noyau terrestre est composée de métal en fusion riche en fer. Les mouvements de ce métal conducteur sont à l'origine du champ magnétique terrestre. Jusqu'à présent, la dynamique du noyau fluide ne pouvait être appréhendée qu'à travers des observations des variations du champ magnétique terrestre. Or de la même façon que les grands courants océaniques se traduisent par des déplacements de masse (donc de poids), les mouvements dans le noyau liquide doivent également induire des redistributions de masse au sein du système Terre, qui s'accompagneraient de variations temporelles du champ de pesanteur terrestre très faibles mais détectables. C'est le défi que viennent de lever les auteurs de l'article.
Depuis le lancement de la mission en 2002, les variations temporelles du champ de pesanteur sont mesurées tous les mois à l'échelle globale. Même si elles sont dominées par l'effet des mouvements de masse associés au cycle de l'eau entre atmosphère, océans, calottes polaires et hydrosphère continentale, ces observations, combinées avec les données magnétiques, ouvrent de nouvelles possibilités pour l'étude des phénomènes du noyau aux échelles de temps décennale à subdécennale (10 ans ou supérieur).
Mode de variabilité commun mis en évidence entre l'accélération magnétique et la pesanteur. Les courbes de gauche représentent la variabilité temporelle dimensionnée de chaque champ (en rouge, l'accélération magnétique et en bleu, la pesanteur), les cartes de droite représentent le motif spatial adimensionné associé.
© Mandea et al. PNAS 2012
A partir d'une analyse de huit ans de données du satellite pour le champ magnétique et des géoïdes GRACE construits par le CNES/GRGS pour le champ de pesanteur, ainsi que de sorties de modèles océanique et hydrologique, l'équipe de scientifiques a mis en évidence une variabilité commune aux échelles de temps inter-annuelles entre l'accélération du champ magnétique terrestre et la pesanteur dans une zone centrée sur l'Afrique, s'étendant de l'océan Atlantique à l'océan Indien.
La région où ce signal est détecté présente des caractéristiques très particulières :
une diminution extrêmement importante de l'intensité du champ magnétique du noyau est observée à cet endroit depuis plusieurs décennies, les modèles de flux construits à partir des données CHAMP montrent que cette zone est associée à des mouvements importants à la surface du noyau.L'amplitude de la variabilité commune détectée est cohérente avec des estimations théoriques antérieures, elle est donc compatible avec une origine liée au noyau. Des variations dans les couches superficielles du noyau pourraient être mises en jeu, mais à ce jour aucune explication satisfaisante ne peut encore être proposée et le modèle physique complet rendant compte de ces observations reste à construire.
Néanmoins, ces résultats et leurs implications géodynamiques importantes soulignent le très grand intérêt des missions satellitaires d'observation des champs de potentiels terrestres, présentes et futures, pour la modélisation et la compréhension du coeur de notre planète.
Référence:
Mioara Mandea, Isabelle Panet, Vincent Lesur, Olivier de Viron, Michel Diament, Jean-Louis Le Mouël, . Proceedings of the National Academy of Sciences (Earth, Atmospheric, and Planetary Sciences) 8 octobre 2012
Bien, si l'on veut se faire une image plus nette de ce qu'il se passe, imaginez une grosse pomme en pierre nommée Terre qui tourne sur elle-même et aussi autour du Soleil (un gros ballon de volley brûlant), une grosse noix nommée Lune tourne aussi autour de la pomme. Cette dernière comporte une petite peau de pierre-terre et en-dessous il y a un énorme océan de magma liquide très profond qui rejoint une graine solide et brûlante au centre. Cet océan de magma est lui-même ballotté par le mouvement incessant de la pomme mais aussi par la graine solide au milieu qui flotte et tourne aussi sur elle-même. D'immenses vagues de magma liquide percutent donc depuis des décennies la croûte sous l'Afrique. On peut donc logiquement penser que la croûte sous l'Afrique est en train de s'affaiblir (de s'amincir ?) sous la pression du très chaud magma et que, tôt ou tard, de fortes remontées magmatiques vont se produire, le rift africain risque de s'accélerer ainsi que le volcanisme-séismes...
Source : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=11002
Yves Herbo SFH-11-2012

OVNIs : Retour sur l'événement du 5 novembre 1990
OVNIs : Retour sur l'événement du 5 novembre 1990
Une image du film de Colmar, où l'on distingue notamment 3 points formant un triangle, à comparer avec le témoignage de Karcher
Le lundi 5 novembre 1990 à 19:00, des milliers de témoins dans toute la France [1] [2] [3] [4] [5] [6] et d'autres pays d'Europe (Londres notamment) observent un immense ensemble de lumières traversant le ciel lentement, d'ouest en est, dans le plus grand silence. Comme dans la vague belge qui vient de se produire, certains témoignages font état de "triangles" volant à très basse altitude, changeant parfois de direction ou disparaissant derrière les collines. Egalement des signalements d'"engins" beaucoup plus grands, faisant plusieurs centaines de mètres de long.
Il est 20:00 lorsque les services de sécurité du CNES sont submergés d'appels en provenance de nombreuses brigades de gendarmerie signalant l'étrange phénomène lumineux qui a traversé une grande partie de la France, 1 h auparavant.
Peu avant 22:30, le SIRPA indique que des pilotes militaires ont effectivement aperçu quelque chose, sans pouvoir le définir et que 4 rapports de gendarmerie émanant d'Angers (Maine-et-Loire), de Tulle (Corrèze) et de l'Aube lui sont déjà parvenus sur ces lumières inexpliquées.
L'affaire fait grand bruit [7] [8]. Les services de contrôle des pistes des aéroports parisiens d'Orly et de Roissy, en région parisienne, indiquent avoir également vu un phénomène lumineux, bien que leurs radars n'aient rien détecté.
Enquête :
Durant plus d'une semaine, le SEPRA reçoit de nombreux appels de témoins demandant des explications à propos d'un immense triangle lumineux qui a traversé le ciel.
Il trouve notamment parmi les témoins, voir ci-dessous :

Des roches du Groenland témoignent du processus de formation de la Terre
Des roches du Groenland témoignent du processus de formation de la Terre
Vue aérienne de la chaîne d'Isua (sud-ouest du Groenland), prise en août 2010 lors de la mission d'échantillonnage
© Hanika Rizo
Des roches vieilles de 3,4 milliards d'années issues de la chaîne montagneuse d'Isua, au sud-ouest du Groenland, viennent d'apporter des informations précieuses sur la structure de la Terre à ses premiers stades d'évolution. Une équipe franco-danoise menée par des chercheurs du Laboratoire "Magmas et volcans" (CNRS / Université Blaise Pascal / IRD), vient de découvrir, dans ces roches témoins du premier milliard d'années de notre planète, un déficit en Néodyme 142, élément chimique clé dans l'étude de la formation terrestre. Ce déficit étaye l'hypothèse selon laquelle, entre 100 et 200 millions d'années après sa formation, la Terre était constituée d'un océan de magma en fusion qui s'est peu à peu refroidi. Réalisés en collaboration avec le Laboratoire de géologie de Lyon (CNRS / Université Lyon 1 / ENS de Lyon) et l'Université de Copenhague, ces travaux ont été publiés le 1er novembre 2012 dans la revue Nature.
Il y a 4,58 milliards d'années, la Terre se serait formée par accrétion de matériaux du système solaire. La chaleur produite par ce processus d'accrétion, ainsi que par la décomposition d'éléments radioactifs, aurait provoqué la fonte de ces matériaux. Résultat : entre 100 et 200 millions d'années après sa formation, la Terre aurait été constituée d'un océan de magma en fusion au centre duquel se serait concentré un noyau métallique. Peu à peu, cet océan se serait refroidi. La croûte terrestre se serait alors formée, puis, la dérive des continents se serait déclenchée (YH : par miracle, gravitation...?). Cette cristallisation du magma en fusion se serait accompagnée d'une structuration chimique de la Terre : des couches concentriques aux compositions chimiques distinctes se seraient individualisées. Ce sont les traces de ces inhomogénéités primordiales que les chercheurs ont retrouvé dans les roches d'Isua.
Les scientifiques s'intéressaient à un élément chimique clé: l'isotope 142 du Néodyme, issu de la décomposition d'un isotope radioactif aujourd'hui disparu, le Samarium 146. Son abondance est presque identique dans toutes les roches terrestres. Deux seules exceptions sont connues jusqu'à présent: certaines roches du Canada et du Groenland datant d'au moins 3,7 milliards d'années. Celles-ci présentent dans leur composition, des traces des inhomogénéités primordiales constituées au moment de cette cristallisation de l'océan magmatique.
En 2003, deux groupes de chercheurs français avaient observé, pour la première fois, un excès en Néodyme 142 dans des roches de cette même région. Si certaines couches de la Terre primordiale présentaient cet excès, c'est parce que d'autres couches devaient présenter un déficit. Cependant, pendant 9 ans, jusqu'au résultat obtenu aujourd'hui par l'équipe franco-danoise, ces déficits en Néodyme 142 sont restés hypothétiques. Les chercheurs ont analysé très finement, grâce à une méthode sophistiquée, la spectrométrie de masse à thermo-ionisation, la teneur en Néodyme 142 d'échantillons de roche issues d'Isua. Ils ont ainsi découvert un déficit de 10,6 parties par million en Néodyme 142, ce qui conforte la théorie de "l'océan magmatique".
Vue de la chaîne d'Isua (sud-ouest du Groenland), prise en août 2010 lors de la mission d'échantillonnage
© Hanika Rizo
Ces résultats vont permettre d'améliorer les modèles sur la dynamique interne de la Terre à ses premiers stades d'évolution. En effet en découvrant un déficit en Néodyme 142 dans des roches relativement jeunes, formées près d'un milliard d'années après la cristallisation de l'océan magmatique, les chercheurs ont montré que les inhomogénéités primordiales se sont maintenues plus longtemps que prévu, avant d'être résorbées par le mouvement de convection du manteau terrestre. Afin de disposer de données plus globales, les chercheurs comptent à présent étudier la composition d'autres roches d'âge similaire affleurant par exemple au Canada, en Afrique du Sud ou en Chine.
Référence : The elusive Hadean enriched reservoir revealed by 142Nd deficits in Isua Archean rocks. Hanika Rizo, Maud Boyet, Janne Blichert-Toft, Jonathan O'Neil, Minik Rosing, Jean-Louis Paquette, Nature, 1er novembre 2012.
Sources : CNRS - http://www.techno-science.net/
SFH 11-2012

Néanderthal savait faire de très belles parures
Néanderthal savait faire de très belles parures
Un enfant néandertalien, une des superbes « reconstructions » réalisées par Élisabeth Daynès, qui travaille avec des paléontologues. L'Homme de Néandertal est une espèce humaine qui a vécu 300.000 ans, en Europe, en Asie et en Afrique. Son nom vient de l'endroit où le premier squelette a été découvert en 1856 : la vallée de Neander, en Allemagne. Vallée se disant thal en vieil allemand, le h est conservé dans le nom latin Homo neanderthalensis et, par certains, dans le nom francisé. © Ph. Plailly/Eurelios
Qui a façonné les superbes parures et les outils finement taillés de la grotte du Renne, à Arcy-sur-Cure, caractéristique de la culture dite châtelperronienne ? Néandertal, comme semblent le montrer les dents associées ? Nos ancêtres, comme pousse à le croire la sophistication de ces créations ? Deux études ont tranché : c’est Néandertal. L’une est toute fraîche et basée sur des datations. L’autre a 1 an et s’appuie sur une analyse statistique. Mais les conclusions diffèrent…
Oui, c’est l’Homme de Néandertal qui a fabriqué les parures et les outils de la grotte du Renne, à Arcy-sur-Cure dans l’Yonne, France. C’est bien à Homo neanderthalensis que l’on doit cet art dit châtelperronien, une culture au sens que lui donnent les paléontologues, c’est-à-dire un ensemble de techniques et de styles pour fabriquer des outils, des parures, des pigments ou des peintures pariétales. C’est le résultat de datations effectuées sur 31 objets de cette grotte (dents humaines et outils en os) et sur un fragment de tibia trouvé à Saint-Cézaire (Charente-Maritime). L’équipe internationale réunie autour de Jean-Jacques Hublin, de l’institut Max Planck (Allemagne), où figurent des chercheurs du CNRS et de l’Inrap, a réalisé une filtration poussée du collagène puis une datation au carbone 14 effectuée à Mannheim, par spectrométrie de masse par accélérateur (SMA).
Restes humains et objets façonnés à la façon châtelperronienne datent tous de -35.380 à -40.970 ans : Néandertal était bien l’artisan habile qui a créé ces jolis objets, détaille la publication dans les Pnas. En 2011, une autre équipe, formée par François Caron, Francesco d'Errico, Pierre Del Moral, Frédéric Santos et João Zilhão, travaillant sur cette même grotte, parvenait à la même conclusion grâce à une étude statistique de la répartition de tous ces restes dans les couches de terrain. La messe est dite.
Des objets découverts dans les couches châtelperroniennes de la grotte du Renne à Arcy-sur-Cure (Yonne). 1-11 : objets de parure ; 12-16 : pigments rouges et noirs avec traces d’abrasion ; 17-23 : outils en os. Image extraite de la publication parue le 29 juin 2011 dans la revue Plos One. © 1-11 Vanhaeren, 12-16 Salomon, 17-23 d’Errico/Vanhaeren

Ouverture du site Meeting OVNI
MEETING OVNI : UN SITE D'INFORMATION
MEETING OVNI est un site d'informations relatives au phénomène ovni sélectionnées pour leur sérieux. Vous avez connaissance d'une observation, d'un articles intéressants, d'une informations que vous voulez voir traitée sur le site communautaire MEETING OVNI
COMMENT CRÉER UN POINT DE RENCONTRE "MEETING OVNI"
MEETING OVNI est un lieu ou les personnes intéressées par les phénomènes aériens non identifiés et l'inexpliqué se réunissent. Chez vous, dans le café du coin, dans votre resto préféré, dans une salle de conférence, vous pouvez créer et organiser un point de rencontre MEETING OVNI. Nous vous apporterons notre aide et vous bénéficierez d'une page sur le site communautaire "MEETING OVNI". Ces rencontres peuvent être régulières ou organisées occasionnellement. Vous baptisez ce point de rencontre MEETING OVNI DE PARIS, pour Paris et de votre ville en fonction de votre lieu de résidence , mais vous pouvez aussi l'appeler sous le nom de votre choix. Rien n'est imposé dans le concept MEETING OVNI, nous mettons seulement à votre disposition un moyen de communication et nos conseils.
COMMENT VOUS EXPRIMER SUR "MEETING OVNI"
MEETING OVNI c'est aussi un site communautaire ou chacun dans son espace peut s'exprimer, publier ses photos, ses articles, ses enquêtes, toutes vos études et analyseS sur le phénomène ovni. Cet espace OVNI se compose d'une page entière, à votre nom, sur le site MEETING OVNI. Dés maintenant, vous pouvez demander par un simple mail, l'ouverture de votre ESPACE OVNI, à réception nous examinerons votre demande et si elle est retenue, nous mettrons en place votre ESPACE OVNI à votre NOM.
Par exemple : page YvesHerbo
Toutes ces initiatives sont organisées bénévolement par les animateurs du site MEETING OVNI, un site qui se veut communautaire et à la disposition de tous, sans contrainte et sans que vous ne soyez obligé de payer un quelconque abonnement. Facile, vous nous envoyez votre texte par mail, nous nous occupons du reste. Ainsi rapidement vos travaux sont visibles sur le net et dans le monde entier !
VOUS SOUHAITEZ PROFITER DES AVANTAGES DE MEETING OVNI - VOUS AVEZ DES IDÉES ?
CONTACTEZ NOUS A : info@meeting-ovni.com
Yves Herbo SFH 11-2012

Un tsunami dans le lac Léman
Un tsunami dans le lac Léman
© Ork.ch/Wikimedia Commons
On connaissait l'événement par des récits historiques. Il vient d'être corroboré par des études géologiques : un tsunami a bien eu lieu à Genève en l'an 563. Et les chercheurs soulignent qu'une telle catastrophe pourrait se reproduire.
Une campagne de sondage réalisée au fond du lac Léman par des géologues de l’Institut des sciences de l’environnement de Genève vient de confirmer deux récits datés du Moyen Âge : ceux de Grégoire de Tours et de l’évêque d’Avanches qui rapportent la destruction, en 563, de la cité de Genève et de tous les villages situés autour du lac. Leurs écrits parlent d’une « vague géante » qui se serait formée en amont du lac après l’effondrement d’une montagne dans le Rhône, à quelque 70 km de la ville, à l’endroit où le fleuve se jette dans le lac.
D’après les travaux de géologues parus dans Nature Geoscience du 28 octobre 2012, les sédiments qui conservent la trace de cet événement forment une couche de cinq mètres d’épaisseur et s’étalent sur environ dix kilomètres. Les datations au carbone et les simulations numériques corroborent en tous points le récit : la vague qui aurait submergé Lausanne mesurait treize mètres – et huit mètres en arrivant à Genève, quelque 70 minutes après la rupture rocheuse initiale.
Les études sismiques montrent même que les accidents géologiques dans la région ont été nombreux depuis 10 000 ans et que ce tsunami n’a peut-être pas été le seul. Les chercheurs appellent donc à la vigilance : les rives du lac, très densément peuplées, courent un risque qui serait, d’après eux, largement sous-estimé.
Une inondation violente et subite
« Il parut alors dans les Gaules un grand prodige au fort de l’Écluse, situé sur une montagne au bord du Rhône. Cette montage fit entendre pendant près de soixante jours je ne sais quel mugissement, et enfin elle se sépara d’une autre dont elle était proche, et se précipita dans le fleuve avec les hommes, les églises, les richesses et les maisons qu’elle portait. Les eaux du fleuve sortirent de leur lit et retournèrent en arrière, car cet endroit était des deux côtés serrés par des montagnes, entre lesquelles le torrent coulait par un lit étroit (…). Ensuite de quoi les eaux amoncelées se précipitant de nouveau, surprirent inopinément (…) les habitants du pays situé plus bas le long de la rivière, les noyèrent, renversèrent leurs maisons, emportèrent les chevaux et tout ce qui se trouvait sur la rive, bouleversant et ravageant par une inondation violente et subite jusqu’à la ville de Genève. On dit qu’il s’assembla dans cette ville un tel amas d’eau, qu’elle passa par-dessus les murs ; cela n’est pas difficile à croire, parce que, comme nous l’avons dit, le Rhône en ces endroits coule dans un défilé entre des montagnes, et lorsqu’il est arrêté, ne trouve sur les côtés de passage par où il puisse s’écouler. » Grégoire de Tours (539-594), Histoire des Francs.
Paloma Bertrand - http://www.universcience.fr/fr/science-actualites/actualite-as/wl/1248135358908/un-tsunami-dans-le-lac-leman/
SFH 11-2012