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Dans OVNI/UFO
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Des scientifiques alertent les gouvernements sur l'arrivée d'extra-terrestres !

Par Le 24/10/2012

Des scientifiques alertent les gouvernements sur l'arrivée d'extra-terrestres !

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Royal Society of London for the Improvement of Natural Knowledge

Un groupe de scientifiques de la Royal Society demande aux gouvernements de se préparer à l'arrivée des extraterrestres.

Tous ceux qui s'intéressent un tant soit peu aux fondements religieux de l'Humanité, qui pèsent bien sûr énormément sur la réelle situation matérielle des êtres humains étant donné les clivages désastreux et guerriers actuels qui pèsent sur tout un chacun via l'économie et la géopolitique, engendrés par ces fondements, il y a bien évidemment, en cette année 2012 chargée en messages, prophéties et liens mythologiques anciens, une augmentation des "signes" et des déclarations (justifiées ou non d'ailleurs !) est évidente. Je n'ai pas encore parlé des alertes à "Nibiru" ou autre qui surgissent dans certains réseaux car ils ne prouvent en rien techniquement une telle réalité... mais la vigilance s'impose tout de même : tout prouve que les mammouths ont bien été surpris en train de brouter de l'herbe il y a quelques milliers d'années avant d'être congelés sur place rapidement... s'il y a une réalité scientifique d'établie, c'est bien celle-là...

Cette vidéo est aussi une des réalités "évitées" par les grands médias : inutile de trop en parler sans preuves formelles... l'ignorance est mieux que l'éventuelle peur... mais on ne vous demande pas votre avis non plus... (en VO) :

Bon, vous trouverez sur ce site de nombreuses vidéos et liens de rapportant aux diverses prophécies, théories, mythes et études scientifiques se rapportant à la "Fin de ce Cycle" et au renouveau de l'humanité (et de ceux qui veulent l'empêcher bien sûr) : http://hummingbird027.wordpress.com/

SFH 10-2012

Dans Sciences
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Gros progrès en cybernétique : bientôt les androïdes ?

Par Le 24/10/2012

Gros progrès en cybernétique : bientôt les androïdes ?

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© Wiley-VCH Verlag GmbH & Co.KGaA. Reproduced with permission. Cette image est disponible à la photothèque du CNRS, phototheque@cnrs-bellevue.fr
Gauche et droite : Principe de la contraction et de l’extension d’une chaîne polymère télescopique fondée sur l’association supramoléculaire de milliers de nano-machines. Centre : Modèle moléculaire de trois nano-machines liées entre elles au sein de la chaîne polymère.

Pour la première fois, un assemblage de milliers de nano-machines capables de produire un mouvement de contraction coordonné s’étendant jusqu’à une dizaine de micromètres, à l’instar des mouvements des fibres musculaires, a été réalisé par une équipe de l’Institut Charles Sadron du CNRS. Ces travaux novateurs menés par Nicolas Giuseppone, professeur à l’Université de Strasbourg, et impliquant des chercheurs du Laboratoire de matière et systèmes complexes (CNRS/Université Paris Diderot), valident expérimentalement une approche biomimétique conceptualisée depuis plusieurs années dans le domaine des nanosciences. Ils permettent d’envisager de très nombreuses applications en robotique, en nanotechnologie pour le stockage d’information, dans le domaine médical comme la réalisation de muscles artificiels ou pour concevoir d’autres matériaux incorporant des nano-machines (dotés de nouvelles propriétés mécaniques). Ces travaux viennent de paraître sur le site de la revue Angewandte Chemie International Edition.

La nature fabrique de nombreuses machines dites « moléculaires ». Assemblages de protéines très complexes, elles sont à l’origine de fonctions essentielles du vivant comme le transport d’ions, la synthèse de l’ATP (molécule énergétique) ou la division cellulaire. Nos muscles sont ainsi contrôlés par le mouvement coordonné de ces milliers de nano-machines protéiques qui ne fonctionnent individuellement que sur des distances de l’ordre du nanomètre. Mais en s’associant par milliers, elles amplifient le même mouvement télescopique jusqu’à atteindre notre échelle et ce, de manière parfaitement coordonnée. Même si des progrès fulgurants ont été accomplis ces dernières années par les chimistes de synthèse pour la fabrication de nano-machines artificielles (dont les propriétés mécaniques intéressent de plus en plus chercheurs et industriels), restait le problème de la coordination de plusieurs de ces machines dans l’espace et dans le temps.

C’est désormais chose faite puisque, pour la première fois, l’équipe de Nicolas Giuseppone a réussi à synthétiser de longues chaînes polymères incorporant par liaisons supramoléculaires (1) des milliers de nano-machines capables de produire chacune des mouvements télescopiques linéaires d’un nanomètre. Sous l’influence du pH, leurs mouvements simultanés permettent à l’ensemble de la chaîne polymère de se contracter ou de s’étendre sur une dizaine de micromètres, amplifiant ainsi le mouvement par un facteur 10 000, selon les mêmes principes que ceux utilisés par les tissus musculaires. Les mesures précises de cette prouesse expérimentale ont été effectuées en collaboration avec l’équipe d’Eric Buhler, physicien spécialiste de la diffusion du rayonnement au laboratoire Matière et Systèmes Complexes (CNRS/Université Paris Diderot).

Ces résultats obtenus par une approche biomimétique permettent d’envisager de très nombreuses applications pour la réalisation de muscles artificiels, de micro-robots ou pour la conception de nouveaux matériaux incorporant des nano-machines dotées de nouvelles propriétés mécaniques multi-échelles.

Notes :  (1) Une liaison supramoléculaire est une interaction entre différentes molécules qui ne repose pas sur la liaison chimique traditionnelle dite « covalente » mais sur d’autres types d’interactions dites « faibles », constituant ainsi des édifices moléculaires complexes.

Références :  Muscle-like Supramolecular Polymers – Integrated Motion from Thousands of Molecular Machines, G. Du, E. Moulin, N. Jouault, E. Buhler, N. Giuseppone, Angew. Chem. Int. Ed. En ligne le 18/10/2012 (DOI: 10.1002/ange.201206571).

Source : CNRS + http://www.science.gouv.fr/fr/actualites/bdd/res/4759/un-assemblage-de-nano-machines-pour-mimer-le-muscle/
Lorsque j'ai écris mon deuxième roman de science-fiction (pratiquement en même temps que le premier - je mettrais 3-4 ans à les assembler), " J'étais un androïde " (paru aux éditions Baudelaire puis LULU.com), j'avais 10 ans et c'était environ 1 ans après avoir été survolé de près par une grosse sphère blanche très étrange et silencieuse... Autant mon premier roman (paru chez Edilivre) était beaucoup plus dans le domaine du spirituel-politico-anticipation, autant mon deuxième me semblait plus facile d'abord et "classique" : un simple roman de SF comptant une histoire humaine dans le futur. Des gens comme Asimov avaient déjà bien anticipés les possibilités de la robotique, bien que le principe de l'androïde (qui se différencie du robot classique par une apparence parfaitement humaine) était moins exploitée, surtout dans les médias visuels. Mais cette histoire d'une civilisation humaine ayant fini par être dominée et dirigée par l'intelligence artificielle et en entraînant sa destruction, à la vue de tous ces progrès considérés comme impossibles quand j'ai écris ce roman, m'incite de plus en plus à penser qu'il s'agit d'une sorte de message ou d'avertissement, un peu comme si une nouvelle fenêtre de possibilités futures était apparue il y a presque quarante ans, que je l'ai perçue et communiquée comme j'ai pu à l'époque... je pense que ces nouvelles possibilités futures créées il y a 40 ans (probablement par les premiers travaux réussis sur le sujet dans les labos militaires) sont en train d'accroître leurs probabilités, et que ces probabilités sont très dangereuses pour l'Humanité si elle se laisse aveugler par le seul intérêt matériel et commercial...
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Yves Herbo
SFH 10-2012
Dans OVNI/UFO
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Un phénomène non identifié la nuit dernière dans le ciel de l'Est de la France

Par Le 23/10/2012

Un phénomène non identifié la nuit dernière dans le ciel de l'Est de la France

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Vers 20 heures, le 21-10-2012, un couple de sexagénaires qui arrivait en voiture dans la localité de Fresnes-en-Woëvre, dans le département Meuse en région Lorraine, France ont été témoin dans la nuit de dimanche à lundi d'un étrange phénomène selon l'Est Républicain."

« C’était comme une poire très allongée se terminant par un long filament blanc jaune », décrit un témoin sur le site de l'Est Républicain. De nombreux habitants de Lorraine, de Franche-Comté ou d'Alsace disent avoir aperçu, dans la nuit de dimanche à lundi, un étrange phénomène dans le ciel, « une forme lumineuse aux reflets vert bleu » passée « très très rapidement ».

« Je circulais entre Strasbourg et Mulhouse sur l'autoroute A35 et j'ai pu observer ce phénomène entre 19 et 20 heures, en Alsace donc. Cela a duré quelques secondes à peine... J'en croyais pas mes yeux ! » raconté par Thomas R.

« J'étais suivi par des amis qui l'ont vu aussi. Nous avons pensé à un feu d'artifice mais la trajectoire sub-horizontale ne colle pas. Nous avons également pensé à une étoile filante, mais c'était plus lent », raconte un autre internaute.

ovni-estfrance-21-10-12.jpg ILLUSTRATION. Vers 20 heures, un couple de sexagénaires qui arrivait en voiture dans la localité de Fresnes-en-Woëvre, dans le département Meuse en région Lorraine ont été témoin dans la nuit de dimanche à lundi d'un étrange phénomène selon l'Est Républicain.

Etoile filante, ovni ? « Ça peut être un morceau de satellite qui est entré dans l’atmosphère », explique Marc Kaschinski de l’Observatoire des Côtes de Meuse, à l'Est Républicain. « Ça peut être aussi une météorite qui est très rapide », poursuit-il.

Ce n'est en tout cas pas la première fois que des phénomènes lumineux inexpliqués sont observés dans le ciel. En août dernier, des habitants de l'Essonne avaient vu des sphères lumineuses survoler leur jardin. L'an dernier, des débris de Soyouz s'étaient transformés en ovnis de Noël au-dessus d'une bonne partie de l'Europe.

Fin juin 2011, des Parisiens nous avaient décrit le passage d'ovnis au-dessus du ciel parisien :

http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoaf2c7r.html

Le 27 juin 2011, vers 23h30, Thomas et Julien, deux colocataires résidant à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), sortent de chez eux. En chemin, les deux compères sont tout à coup éblouis par une mystérieuse apparition dans le ciel. Une boule lumineuse rouge orangée, plus rapide qu'un avion de chasse, aussi silencieuse qu'un planeur, se dirige droit vers eux, à une altitude plutôt basse, puis passe au-dessus de leur tête pour filer à toute allure en direction de la capitale. Le phénomène ne dure que quelques secondes. Thomas et Julien (qui tiennent à conserver l'anonymat) ont à peine le temps de saisir leur téléphone portable que le halo lumineux est déjà loin derrière eux. Qu'à cela ne tienne, Julien, graphiste de profession, ne perd pas une minute et reproduit dans la nuit, un schéma plus ou moins fidèle de l'engin "non identifié". Ce soir là, 11 personnes au total auront été témoins de cette étrangeté dans le ciel parisien. Le Geipan (groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés français), lui, n'a toujours pas trouvé d'explications à un tel phénomène...

Source : LeParisien.fr

Je vous invite à découvrir cette Carte sur laquelle notre ami Guillaume Claret a répertorié les lieux, dates et horaires de certains cas d'observations d’Ovnis sur le territoire français depuis le début de cet été.

Nous constatons bien évidemment une recrudescence des témoignages dans les environs de la région Parisienne.

Merci à Nagib KARY - Ovnis-Direct

SFH 10-2012

Dans Sciences
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Débat scientifique évolutionnistes-anti-évolutionnistes le 28-10-2012

Par Le 23/10/2012

Débat scientifique évolutionnistes-anti-évolutionnistes le 28-10-2012

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J'ai reçu dans mon courrier une information à relayer, ce que je faits donc sans hésiter, d'autant plus que ce débat devrait être très intéressant si les protagonistes respectent sereinement les idées des autres :

" Vous êtes invités à participer à un événement que sa rareté, en France, rend exceptionnel : un débat, envisagé selon des règles strictes et équitables, entre des personnalités scientifiques évolutionnistes et des personnalités scientifiques anti-évolutionnistes.

Il se tiendra le dimanche 28 octobre de 15h à 18h, à la MAISON DE LA CHIMIE (tél : 01 40 62 27 00), au « Petit Amphithéâtre » (220 places), 28 rue Saint Dominique, 75007 Paris (Métros les plus proches : "Invalides", "Musée d'Orsay", "Assemblée Nationale", "Solférino")

Il est conjointement organisé par plusieurs associations (dont l’ASN (Association Sciences de la Nature) et l’UIP (Université Interdisciplinaire de Paris)), et vous pouvez en trouver une présentation détaillée sur ce lien :

http://oumma.com/14459/coran-bible-theorie-de-levolution

Parmi les scientifiques appelés à intervenir dans le cadre de ce débat figurent deux personnalités éminentes de notre association : son président, M. Dominique Tassot, et M. Pierre Rabischong, professeur émérite et doyen honoraire de la Faculté de Médecine de Montpellier.

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C'est à ce titre que nous vous invitons chaleureusement à faire partie de l'assistance, qui sera d'ailleurs autorisée à poser des questions aux divers intervenants, dans le respect des règles explicitées sur place.

L'entrée est gratuite, dans la limite des places disponibles.

Pour assister à ce débat, vous devez signaler votre venue (si vous ne l'avez pas déjà fait) :

- soit en vous inscrivant sur le quota des sièges réservés aux invités du CEP : il vous suffit alors de nous répondre par retour de courrier électronique à cette adresse.

- soit en vous inscrivant en tant que auditeur "ordinaire" par courriel à l’adresse suivante : ledebat@oumma.com, en indiquant votre nom et votre prénom.

Dans l'hypothèse où le quota des places réservées au CEP serait déjà rempli au moment de votre réponse, nous ne manquerions pas de vous aiguiller vers l'inscription "publique".

N'hésitez pas à faire connaître cet événement autour de vous !

Espérant que le caractère tardif de cette annonce ne vous empêchera pas de vous rendre à ce débat si vous êtes intéressés, nous restons à votre disposition, et nous nous réjouissons à l'avance de pouvoir vous y retrouver.

Très cordialement,

Maxime Cenzi
Secrétariat des Colloques du C.E.P.
Mail : cep.colloques@gmail.com
Adresse : C.E.P, 33 Rue Lénine, 94 200 Ivry-sur-Seine
Téléphone : 01 70 25 14 45 (en cas d'absence, merci de laisser un message sur le répondeur)
Site Internet : http://le-cep.org/

http://le-cep.org/conference.html

interview Dominique Tassot

Relayé par Yves Herbo SFH-10-2012

Dans Sciences
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Importantes découvertes en cosmologie

Par Le 19/10/2012

Importantes découvertes en cosmologie

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© NASA, ESA, Harald Ebeling (University of Hawaii at Manoa) & Jean-Paul Kneib (LAM)

Les importantes découvertes scientifiques s'accélèrent dans beaucoup de domaines, et les médias spécialisés font ce qu'ils peuvent pour en informer une majorité de gens, mais il faut bien réaliser que les sciences "n'accrochent" l'intérêt que d'une minorité d'humains sur cette planète, et que les médias généralistes ne leur accordent bien souvent qu'une place très limité dans leurs colonnes multimédias... les découvertes mentionnées ci-dessous en font parties et il est utile d'insister dessus car les conséquences futures de ces confirmations de l'existence d'univers parallèles vont obligatoirement modifier considérablement la structure même de la société humaine, sa psychologie et façon de se situer lui-même dans ces univers...

Les filaments cosmiques représentent la moitié de la masse de l'Univers

Une équipe internationale d'astronomes dirigée par Mathilde Jauzac, du Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (CNRS/Aix-Marseille Université), a réalisé la première étude en trois dimensions d'un filament cosmique de matière sombre. En utilisant des données du télescope spatial Hubble (1), elle a pu découvrir que ce filament, inclus dans la toile cosmique, nourrit l'un des amas de galaxies les plus massifs de l'Univers et s'étend sur plus de 60 millions d'années-lumière. En extrapolant la très grande masse mesurée de ce filament à l'ensemble de la "toile cosmique", cette étude permet d'estimer que ces structures devraient contenir plus de la moitié de la masse totale de notre Univers. Ce résultat est publié en ligne sur MNRAS.

La théorie du Big Bang prédit que les fluctuations de matière aux premiers instants de notre Univers sont responsables de la condensation de la majorité de la matière et que celle-ci se concentre en un enchevêtrement de filaments. Cette hypothèse a été validée par les simulations numériques: elles suggèrent que notre Univers est structuré en une "toile cosmique" de filaments à l'intersection desquels se situent des amas de galaxies très massifs. Ces filaments, très étendus et très diffus, sont principalement constitués de matière sombre (2).

Alors qu'un filament a été identifié pour la première fois en juillet 2012 (3), une équipe internationale, comprenant des chercheurs français du LAM et du Centre de recherche astrophysique de Lyon (CNRS/ENS Lyon/Université Lyon 1), vient à son tour d'analyser un autre filament cosmique, mais cette fois en trois dimensions: une prouesse d'autant plus remarquable que ces filaments sont extrêmement étendus et très diffus, ce qui les rend très difficiles à détecter. Cette innovation a permis de déterminer la densité volumique du filament et de le comparer aux simulations.

Pour cela, l'équipe a combiné des images haute-résolution de l'amas de galaxies MACSJ0717 et du champ voisin provenant du télescope spatial Hubble, avec des images provenant des télescopes au sol Subaru (NAO) et Canada-France-Hawaii (CFHT), puis avec des données spectroscopiques des galaxies de l'amas provenant des observatoires Keck et Gemini.

Cette technique a notamment permis à l'équipe de localiser des milliers de galaxies au sein du filament, et de mesurer le déplacement de la plupart d'entre elles. C'est en combinant les positions et les vitesses de toutes ces galaxies que les astronomes ont pu révéler la forme du filament en trois dimensions, ainsi que son orientation: il s'étend sur près de 60 millions d'années lumière de long derrière MACSJ0717, quasiment aligné avec notre ligne de visée. Il s'agit donc d'une structure exceptionnelle, même aux échelles astronomiques : si la masse mesurée peut-être considérée comme représentative des filaments proches d'amas géants, alors les filaments cosmiques devraient contenir plus de la moitié de la masse de notre Univers, bien plus que ne le prévoyaient les théoriciens.

Le futur télescope spatial, le NASA/ESA/CSA James Webb Space Telescope (4), sera un outil puissant et essentiel pour détecter ces filaments cosmiques, grâce à sa très haute résolution.

Notes:

(1) Le télescope spatial Hubble est un projet de coopération internationale entre l'ESA et la NASA.

(2) La matière sombre, qui représente à peu près les trois quarts du contenu en matière de notre Univers, ne peut être observée directement car elle n'émet pas ni ne réfléchit la lumière. De plus elle peut passer au travers d'autres types de matière, sans friction (on dit qu'elle n'est pas collisionnelle). Cette matière interagit uniquement par gravité et sa présence peut être détectée par ses effets gravitationnels, par exemple ses effets sur la vitesse de rotation des galaxies, ou encore son effet sur la trajectoire des rayons lumineux, en accord avec la théorie de la Relativité Générale.

(3) Nature, J. Dietrich et al. "A filament of dark matter between two clusters of galaxies" le 4 Juillet 2012.

(4) Le télescope spatial James Webb (JWST) sera le successeur du télescope spatial Hubble, dont il est prévu qu'il prenne la relève en 2018. C'est une mission dirigée par la NASA à laquelle participe l'Europe, sous la responsabilité de l'Agence Spatiale Européenne(ESA), et le Canada, à travers l'Agence Spatiale Canadienne (CSA). Le télescope aura une surface collectrice 7 fois plus grande que le HST et sera consacré à l'observation de l'Univers dans le rayonnement infrarouge (de 1 à 27 microns de longueurs d'onde).

Références:

Mathilde Jauzac, Eric Jullo, Jean-Paul Kneib, Harald Ebeling, Alexie Leauthaud, Marceau Limousin, Richard Massey, Johan Richard. Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, octobre 2012

http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=10938

Antimatière et Mondes Parallèles – Les scientifiques ont prouvé l’existence de mondes parallèles

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Une équipe de scientifiques de l’Université d’Oxford aurait prouvé que les mondes parallèles existent.

La théorie de ces mondes est apparue en 1950. Hugh Everett a proposé que chaque nouvel événement dans l’univers, peut-être, provoque sa séparation. Ainsi, le nombre d’univers alternatifs tend vers l’infini. La théorie a été reconnue comme un fantastique et oubliée. Cependant, l’Oxford University a conclu que Everett était sur la bonne voie.

Les calculs montrent que les structures arborescentes en formes des buissons, qui se forment au cours de la désagrégation de l’univers en versions parallèles de lui-même, expliquent les résultats de la nature probabiliste de la mécanique quantique. Les scientifiques affirment qu’il est inévitable que nous vivons dans l’un des nombreux mondes parallèles, mais non pas dans l’unique. Source

Yves Herbo : Cette annonce ci-dessus demande confirmation : pas de noms de scientifiques cités et pas de publications trouvées à Oxford University à priori... une fuite ? En attente d'une publication officielle donc...

Découverte d'une planète dans le système stellaire le plus proche de la Terre

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Cette vue d'artiste montre la planète en orbite autour de l'étoile Alpha du Centaure B,
un membre du système d'étoiles triple le plus proche de la Terre.
Alpha du Centaure B est l'objet le plus brillant dans le ciel et l'autre objet éblouissant est Alpha du Centaure A.
Notre propre Soleil est visible en haut à droite.
Le faible signal de la planète a été détecté par le spectrographe HARPS
sur le télescope de 3.6 mètres de l'Observatoire de La Silla de l'ESO au Chili.
Crédit: ESO/L. Calçada/N. Risinger (skysurvey.org)

Des astronomes européens ont découvert une planète dont la masse est proche de celle de la Terre, en orbite autour d'une étoile dans le système Alpha du Centaure - le système le plus proche de la Terre. Il s'agit également de l'exoplanète la plus légère jamais découverte autour d'une étoile comparable au Soleil. La planète a été détectée avec l'instrument HARPS sur le télescope de 3,6 mètres à l'Observatoire de La Silla de l'ESO au Chili. Le résultat est publié dans la revue Nature du 17 octobre 2012.

Alpha Centauri est l'une des étoiles les plus brillantes dans le ciel austral, et est le système stellaire le plus proche de notre système solaire - à seulement 4,3 années-lumière. Il s'agit en fait d'une étoile triple - un système composé de deux étoiles très similaires au Soleil en orbite l'une autour de l'autre, désignées Alpha Cen A et B, et d'une composante rouge plus lointaine et plus faible connue sous le nom de Proxima Centauri. Depuis le 19e siècle, les astronomes supposent que des exoplanètes sont en orbite autour de ces corps, l'endroit le plus proche pouvant héberger la vie au-delà du système solaire, mais les recherches de précision croissante n'avaient rien révélé... jusqu'à présent.

"Nos observations se sont étendues sur plus de quatre ans avec l'instrument HARPS et ont révélé un signal faible, mais réel provenant d'une planète en orbite autour d'Alpha du Centaure B. Cette planète tourne autour de son étoile en 3,2 jours," explique Xavier Dumusque (Observatoire de Genève, Suisse et Centro de Astrofisica da Universidade do Porto, Portugal), premier auteur de l'article. "C'est une découverte extraordinaire et elle a poussé notre technique jusqu'à ses limites !"

Cette équipe européenne a détecté la planète en mesurant la faible variation du mouvement de l'étoile Alpha du Centaure B, créé par l'attraction gravitationnelle de la planète en orbite(2). L'effet est minuscule - il provoque un mouvement de l'étoile d'avant en arrière d'à peine 51 centimètres par seconde ((1,8km/heure), ce qui correspond environ à la vitesse d'un bébé marchant à quatre pattes. C'est la plus haute précision jamais atteinte en utilisant cette méthode.

Alpha du Centaure B est très comparable au Soleil, mais légèrement plus petite et moins brillante. La planète nouvellement découverte, avec une masse un peu plus importante que celle de la Terre (3), est en orbite à une distance d'environ six millions de kilomètres de l'étoile, plus proche donc que Mercure ne l'est du Soleil dans le système solaire. L'orbite de l'autre composante brillante de l'étoile double, Alpha du Centaure A, est des centaines de fois plus éloignées, mais devrait être un objet très brillant dans le ciel de la planète.

La première exoplanète autour d'une étoile comparable au Soleil a été découverte par la même équipe en 1995 et depuis il y a eu plus de 800 découvertes d'exoplanètes confirmées, mais la plupart sont beaucoup plus grosses que la Terre et beaucoup sont aussi grosses que Jupiter (4). Le défi auquel sont aujourd'hui confrontés les astronomes est de détecter et de caractériser une planète de masse comparable à celle de la Terre en orbite dans la zone habitable (5) autour d'une autre étoile. Les premiers pas ont maintenant été faits (6)

Yves Herbo : Il faut bien noter que cette notion de besoin d'eau liquide et de "vie" liée à une zone d'habilité est entièrement anthropomorphe et liée au genre humain, et la vie basée sur le carbone (celle que nous trouvons sur Terre). Une autre forme de vie, non basée sur les mêmes "briques" que notre environnement immédiat pourrait ne pas avoir besoin de cette "zone d'habilité"...

" Il s'agit de la première planète de masse comparable à celle de la Terre jamais détectée autour d'une étoile semblable au Soleil. Son orbite est très proche de son étoile et il doit y faire bien trop chaud pour que la vie telle que nous la connaissons s'y développe," ajoute Stéphane Udry (Observatoire de Genève), un des coauteurs de l'article, membre de l'équipe, " mais il se pourrait bien que ce soit simplement une planète dans un système en contenant plusieurs. Nos autres résultats avec HARPS, et les nouvelles découvertes avec Kepler montrent clairement que la majorité des planètes de faibles masses sont découvertes dans ce type de systèmes."

" Ce résultat représente une étape majeure vers la détection d'une jumelle de la Terre dans les alentours immédiats du Soleil. Nous vivons des moments très excitants ! " Conclut Xavier Dumusque

Notes:

(1) Les composants d'une étoile multiple sont nommés en ajoutant des lettres majuscules au nom de l'étoile. Alpha du Centaure A est le composant le plus lumineux, Alpha du Centaure B est la seconde étoile légèrement moins lumineuse et Alpha du Centaure C est l'étoile Proxima du Centaure beaucoup moins lumineuse. Proxima du Centaure est un peu plus proche de la Terre qu' A ou B et est par conséquent l'étoile officiellement la plus proche.

(2) HARPS mesure la vitesse radiale d'une étoile - sa vitesse de rapprochement ou d'éloignement de la Terre - avec une précision extraordinaire. Une planète en orbite autour d'une étoile entraîne des mouvements réguliers et périodiques de celle-ci qui s'approche et s'éloigne d'un observateur situé sur Terre. A cause de l'effet Doppler, ce changement de vitesse radiale induit un décalage du spectre de l'étoile vers des longueurs d'onde plus grandes (appelé redshift en anglais) lors de l'éloignement et un décalage vers le bleu (vers les courtes longueurs d'onde, appelé blueshift en anglais) lors du rapprochement. Ce changement infime dans la signature spectrale de l'étoile peut être mesuré avec un spectrographe de haute précision tel que HARPS et utilisé afin de déduire la présence d'une planète.

(3) En utilisant la méthode des vitesses radiales, les astronomes ne peuvent calculer qu'une estimation minimale pour la masse d'une planète, car la valeur exacte de la masse dépend aussi de l'inclinaison du plan orbital par rapport à la ligne de visée, qui reste inconnue. D'un point de vue statistique, cette masse minimale est cependant souvent proche de la masse réelle de la planète.

(4) La mission Kepler de la NASA a découvert 2300 candidats planètes en utilisant une méthode alternative - cherchant la légère diminution de la luminosité d'une étoile lorsque la planète passe devant (transit) et bloque une partie de la lumière. La majorité des candidats planètes détectée par la méthode des transits est très éloignée de la Terre. Mais, au contraire, les planètes découvertes par HARPS se situent autour d'étoiles proches du Soleil. - avec la dernière découverte qui est la plus proche à ce jour. Ce qui en fait de meilleures cibles pour de nombreuses autres observations complémentaires comme la caractérisation de l'atmosphère de la planète.

(5) La zone habitable est une région étroite entourant l'étoile dans laquelle l'eau peut être présente sous sa forme liquide si les conditions sont bonnes.

(6) ESPRESSO (Echelle SPectrograph for Rocky Exoplanet and Stable Spectroscopic Observations), le spectrographe échelle pour des exoplanètes rocheuses et des observations spectroscopiques stables, doit être installé sur le VLT de l'ESO. Actuellement en phase
 d'étude de conception préliminaire, il est prévu qu'il commence à fonctionner en 2016. ESPRESSO atteindra une précision de vitesse radiale meilleure que 0,35 km/h. En comparaison, la Terre génère une vitesse radiale de 0,32 km/h sur le Soleil. Cette résolution devrait ainsi permettre à ESPRESSO de découvrir des planètes de masse proche de celle de la Terre dans la zone habitable des étoiles de faible masse. Le consortium ESPRESSO est piloté par des membres de l'équipe responsable de l'actuelle découverte.

http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=10935

La matière : tout savoir 

Ce dossier a été réalisé par le Centre de Vulgarisation de la Connaissance, unité de service de l’Université Paris-Sud 11 bénéficiant du soutien du CNRS.

Auteurs : Sébastien Descotes-Genon, Nicolas Graner, Dominique Joly, Séverine Martrenchard, Roger Moret, Frédéric Restagno.

Relayé par Yves Herbo SFH 10-2012

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L'automne dernier, le Gulf Stream a dévié sa trajectoire de 200 km

Par Le 19/10/2012

L'automne dernier, le Gulf Stream a dévié sa trajectoire de 200 km

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Températures de surface du Gulf Stream. Les tourbillons
équivalents des dépressions atmosphériques, vivent plusieurs mois voire plus d'un an.

Les pêcheurs de la côte est des États-Unis l'ont remarqué et ont sollicité la communauté scientifique. Durant l'automne 2011, au large de la Nouvelle-Angleterre, la température de l'océan Atlantique a augmenté et le courant marin s'est intensifié. Dans une publication parue en août 2012, une équipe du Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI) donne des éléments de réponse. En septembre, le Gulf Stream aurait dévié de 200 km par rapport à sa trajectoire moyenne !

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Maxima de température de surface de la mer représentés pour deux périodes : (a) entre le 12 et le 21 octobre 2011 et (b) entre le 1er et le 15 décembre. Sur la figure (a), la ligne tiretée définit la trajectoire moyenne du Gulf Stream durant cette période, la ligne bleue indique la trajectoire observée en septembre 2011. La figure montre que le centre du courant, à 39° N : 68° W a dévié vers le nord. Sur la figure (b), la ligne tiretée suit la trajectoire moyenne du Gulf Stream durant cette période. La ligne en trait plein présente en (a) et (b) la limite du plateau continental. On observe de larges méandres sur la figure (b). © Glen Gawarkiewicz et al.Scientific Reports

Le Gulf Stream transporte les masses d'eau chaude de Floride en suivant la côte est des États-Unis. Refroidies, elles dérivent vers le nord-est du bassin pour plonger en profondeur au Groenland, c'est la dérive nord-atlantique. Les données satellitaires du niveau de la mer et de température de surface de l'océan montrent qu'en octobre 2011, le centre du courant chaud a dévié de 200 km vers le nord par rapport à sa trajectoire moyenne.

Les données, récoltées à partir de bouées placées en profondeur à proximité des casiers de homards, identifient deux événements anormalement chauds bien distincts. Placés à l'extérieur du plateau continental de la Nouvelle-Angleterre, les flotteurs indiquent qu'en octobre et décembre 2011, la température de l'océan a augmenté de 6 °C par rapport à la température moyenne. Plus précisément, à 77 et 87 m de profondeur, la température a atteint des maxima avoisinant les 18 °C, alors que l'état moyen est de l'ordre de 13 °C !

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Données collectées par l'instrument Modis du satellite Terra. Les fausses couleurs permettent d'observer le courant du Gulf Stream le long de la côte est des États-Unis. Les couleurs indiquent la température de l'océan, avec du plus froid vers le plus chaud : violet, bleu, turquoise, vert-jaune, orange et rouge. Les parties noires délimitent les zones où il manque des données. © Donna Thomas/Modis Ocean Group Nasa/GSFC SST product by R. Evans et al., U. Miami

L'augmentation de température sur le plateau continental, en septembre 2011, s'explique par la déviation du Gulf Stream. Les masses d'eau chaude ont nettement dérivé vers le nord. Le phénomène a été de courte durée : il n'a duré que quelques semaines. En décembre 2011, le Gulf Stream s'est recentré par rapport à son état moyen. Pourtant, la température de l'océan n'a pas diminué. De larges méandres, conséquences du changement de direction du courant, se sont formés au bord du plateau continental.

Dérive du Gulf Stream : quelles conséquences ?

Si la raison de la dérive du Gulf Stream n'est pas connue, les hypothèses sur les conséquences se bousculent. L'océan Atlantique module le climat continental européen et influence le climat mondial. Les conditions atmosphériques de l'hiver 2011-2012 ont été particulièrement inhabituelles. Des anomalies de température atmosphérique positives ont été enregistrées dans le nord-est et centre des États-Unis. L'équipe du WHOI suggère que la configuration du Gulf Stream en automne pourrait avoir modifié les conditions atmosphériques de l'hiver.

Le nord-est de l'Atlantique est une zone halieutique dense. Des études antérieures ont montré, par exemple, qu'une augmentation de 2 °C dans l'océan provoque des mutations majeures chez les merlus argentés, l'un des poissons les plus pêchés dans cette zone. Au printemps 2012, le tassergal migrateur et le bar rayé ont été observés plus tôt que le veut l'usage. Néanmoins, le temps de réponse de l'océan aux anomalies étant plus lent que dans l'atmosphère, il est encore trop tôt pour quantifier les impacts directs de la dérive du Gulf Stream.

Glen Gawarkiewicz, chercheur au WHOI, suggère que l’ouragan Irène pourrait avoir eu une influence sur la déviation de la trajectoire du Gulf Stream. La dérive peut-elle être liée au dérèglement climatique global ? Le seul moyen pour les scientifiques d’étayer leurs théories est d’augmenter le nombre de données océanographiques in situ. Le projet DeepWater prévu par le Planet Solar pourrait bien aider la communauté scientifique. Ce tout nouveau bateau, mis à l’eau à La Ciotat, va courant 2013 remonter le Gulf Stream, de la Floride jusqu’à l’Islande, pour étudier précisément la dynamique du courant.

Source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/climatologie-1/d/lautomne-dernier-le-gulf-stream-a-devie-sa-trajectoire-de-200-km_42000/ - 

Par Delphine Bossy, Futura-Sciences
 
 
SFH 10-2012
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