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Dans OVNI/UFO

OVNIs Février 2012 - Suite 1

Par Le 10/02/2012

OVNIs Février 2012 - Suite 1

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Photo prise à Castelar en Argentine le 02-02-2012 - 

Etonnant, mais les habitants d'une petite ville de Russie, à Chelyabinsk dans l'Oural, se sont plein aux autorités russes du manque de secours et de réponses en ce qui concerne les civilisations extra-terrestres : il y a quelques jours, le 3 février 2012, la ville a été survolé par un gros OVNI et a été filmé, vu par plusieurs personnes. Une télévision russe a été voir sur place le problème et a récupéré des vidéos :

 

De nouvelles vidéos récentes récupérées par les réseaux ufologues du monde entier, peu ou pas analysées pour l'instant :

A Aveley, dans l'Essex, Royaume Uni début février 2012 :

Commentaires du témoin : « Ceci a été pris il y a quelques jours avec mon téléphone portable, et ça a duré environ 5 minutes, la mémoire de mon téléphone a duré juste une minute, sinon sur la longueur ça aurait montré le vol plané hors de ma vue dans la direction de la Tamise vers Kent. L'UFO planait au-dessus d'un lotissement. Moi et mon amie étaient témoins de cet événement et il faisait peur à mon amie, je suis un peu plus ouvert sur l' « autre vie ». Je serais intéressé si n'importe qui d'autre a une photo et ce que ça pourrait bien être ? »

Le 5 février 2012 dans l'Estuaire de la Tamise, près de Londres, UK, un gros objet a été filmé (full 40x zoom) au-dessus ou à la surface de l'eau : bateau ou ? :

Ovni filmé à Seattle dans l'Etat de Washington le 6 février 2012 :


Yves Herbo 02-2012

Dans Sciences

Découvertes à savoir

Par Le 09/02/2012

Découvertes à savoir

ocean-north-pole-mars.jpgL'océan martien reconstitué

L'océan martien pratiquement prouvé

Il y a 4 milliards d’années, si un organisme vivant et muni d’un œil avait pointé un télescope sur Mars, il aurait pu voir un immense océan bleu de forme triangulaire.
La sonde Mars Express de l’Agence spatiale européenne a trouvé des preuves tangibles de la présence d’un océan qui aurait recouvert Mars il y a très longtemps. En utilisant le Marsis Radar, ils ont détecté des sédiments réminiscents de la présence d’océans.

C’est Jérémie Mouginot, de l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble (IPAG) et des collègues de l’Université de Californie qui ont analysé 2 ans de données pour déterminer que les plaines du nord de la planète sont recouvertes de matériaux de faible densité.

Bien sûr, tout le monde n’est pas d’accord avec eux. Mais le radar Marsis peut inspecter les matières jusqu’à 80 mètres de profondeur. Et sur toute la surface au nord de la planète et sur cette profondeur, ils ont pu constater la présence de matériaux sédimentaire ainsi que de la glace.

Ce qui est passionnant, c’est de pouvoir recréer l’image d’une planète plusieurs milliards d’années après. Un peu comme la Pangée pour la Terre.

[ESA] + http://ufoetscience.wordpress.com/2012/02/09/locean-martien-en-image/


naica.jpgNaica - la grotte aux cristaux géants

Naica - la grotte aux cristaux géants

Au fond d'une mine mexicaine se cache une grotte d'une beauté époustouflante, remplie de cristaux de quartz géants. Une exploration scientifique exceptionnelle.

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Une découverte géologique majeure a eu lieu à Naica au nord du Mexique en plein désert de Chihuahua en 2000, découverte gardée assez secrète, mais on comprend pourquoi. A 300 mètres sous terre, par le hasard de l’exploitation d’une importante mine de plomb et d’argent, deux mineurs percent un nouveau tunnel d'aération  : au moment où la pelleteuse traverse la paroi, un flot d'eau bouillante inonde le conduit et révèle une grotte. Les deux ouvriers viennent de faire, par accident, une des plus belles découvertes géologiques et découvrent une grotte gigantesque, d’une surface équivalente à huit terrains de football, remplie d’immenses cristaux atteignant jusqu’à 14 mètres de hauteur, les plus grands connus au monde ! Mais la grotte menace de disparaître : déjà fragilisée par les activités humaines, elle sera engloutie sous les eaux le jour où l’exploitation de la mine s’arrêtera, les pompes géantes qui assèchent les galeries ayant cessé de fonctionner.

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Le défi est d’autant plus difficile à relever que les conditions de vie à l’intérieur sont infernales : une température de 55 °C et 95 % d’humidité, soit le double de l’indice mortel... Depuis 2006 et après des années de préparation, une équipe internationale composée de spéléologues, de scientifiques (biologistes et membres de la NASA entre autres) et de professionnels de l’image explore la grotte de Naica. Pour cela, il a fallu inventer un équipement adapté, notamment une combinaison remplie de glace (qui absorbe la chaleur) et un respirateur à air réfrigéré !

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Durée maximum du séjour dans la grotte : cinquante minutes équipé, au-delà desquelles la survie est menacée. Les «spéléologues» sont en contact radio permanent avec l’extérieur où des médecins se tiennent prêts à intervenir à tout moment. Quant au tournage, ce ne fut pas une mince affaire car il a fallu installer des éclairages et des caméras sur des cristaux réfléchissant la lumière en tous sens ! Le résultat est époustouflant : la grotte s’apparente à une cathédrale gigantesque et sans limites... 

Source + video : http://megalithic-project.over-blog.com/article-naica-la-grotte-aux-cristaux-geants-97144139.html

Un Lac De 20 Millions D'années Mis À Jour En Antarctique

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Après 20 ans de forage, les scientifiques russes sont enfin arrivés à percer un trou au fond de la planète en atteignant le lac Vostok, vieux de 20 millions d’années et caché sous 4 km de glace en Antarctique. Et alors ?

Les scientifiques n’ont pas donné de nouvelles pendant une semaine, ce qui était inquiétant, mais assez fréquent quand on travaille en Antarctique. Le plus inquiétant, c’était de savoir que l’hiver Antarctique allait bientôt recommencer et qu’il allait encore falloir attendre 10 mois pour reprendre le forage qui n’est possible que 2 mois par an. 

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Maintenant que le forage a enfin atteint le lac, le kérosène qui empêchait les 3.768 mètres de glace de geler, a été extrait pour que l’eau remonte un peu dans le trou. L’eau sera alors laissée pour qu’elle gèle pendant l’hiver, et sera extraite quand les scientifiques reviendront à la prochaine saison. Cette méthode du bouchon de glace permettra aux scientifiques d’analyser l’eau de Vostok sans contaminer le lac.

Atteindre ce lac vierge après des millions d’année permettra aux scientifiques de voir à quoi pouvait ressembler la vie il y a des millions d’années, ou sous des conditions différentes, mais cela montrera aussi comment la vie peut exister sur des lunes et des planètes lointaines. Les lunes de Jupiter, de Saturne et peut-être même la planète Mars elle-même, peuvent abriter des lacs similaires sous leurs surfaces glacées.

Les scientifiques espèrent bien sûr trouver quelque chose là-dessous, principalement des réponses, qui conduiront inéluctablement à se poser de nouvelles questions. Et c’est là tout le principe de la science. [FOX via Popular Science]

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http://megalithic-project.over-blog.com/article-un-lac-de-20-millions-d-annees-mis-a-jour-en-antarctique-98767506.html

 

Des particules extraterrestres repérées

Des particules extraterrestres repérées

Grâce à l’Interstellar Boundary Explorer (Ibex), la Nasa a détecté des particules extraterrestres qui entrent dans notre système solaire depuis l’espace interstellaire.

La découverte par la sonde IBEX de matière venue de l’espace interstellaire (hors de notre système solaire) est inédite.

En orbite autour de la Terre à 322 000 kilomètres, le Interstellar Boundary Explorer a détecté des particules d’hydrogène, d’oxygène, et de néon, principalement, venues du fin fond de l’immensité de l’univers.

Ces particules ne viennent pas de notre soleil ou des planètes de notre système, mais bel et bien de l’extérieur de notre système solaire, c’est-à-dire d’autres parties de la galaxie !

Nous sommes tous des poussières d’étoiles

Capter et mesurer ces particules est crucial pour notre connaissance de l’Univers, car ce sont des éléments constitutifs fondamentaux des étoiles, des planètes, et des êtres vivants…

Les premiers résultats montrent que notre système solaire semble contenir plus d’oxygène que l’espace interstellaire nous entourant.

Depuis son lancement en Octobre 2008, la sonde IBEX fait la cartographie de la frontière du système solaire, appelée l’héliosphère, qui protège le système solaire du rayonnement cosmique, mais n’est pas totalement imperméable.

Ces premières découvertes de particules élémentaires cosmiques pourraient nous mener sur le chemin d’une meilleure connaissance de nos origines.

Sources : http://ufoetscience.wordpress.com/2012/02/09/des-particules-extraterrestres-reperees/

http://www.besoindesavoir.com/article/927019/des-particules-extraterrestres-reperees

02-2012

Dans Actualité

Industrie du disque, retour sur l'Histoire

Par Le 08/02/2012

Industrie du disque, retour sur l'Histoire

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Un petit retour sur l'Histoire récente de l'Industrie du disque, et généralement des Grands Majors liés au marché. Ceci pour prouver (une nouvelle fois après tant d'autres) les mensonges, fausses excuses et erreurs commises aussi bien par les propriétaires privés de ces entreprises que par "le système" qui les suit, les protège et ne voit que la petite partie de l'iceberg qui l'interesse (les emplois créés et taxes qui entrent), au détriment d'une valeur beaucoup plus importante pour la société à long terme : sa culture. De plus, refusant de s'adapter précisémment aux nouvelles possibilités culturelles apportées par la technique et son évolution, ces industries (et gouvernements complices) ont préféré tenter de ralentir l'évolution de la civilisation humaine en misant tout sur le support (le disque, "la matérialisation" de la vente, cassette ou autre) au détriment de son contenu (c'est à dire du réel objet du désir de l'acheteur), n'hésitant pas d'ailleurs à tronquer, omettre ou aménager à leur volonté le contenu pour l'adapter à ses supports, en ne tenant pas compte de l'intégralité ou de l'originalité de l'oeuvre... Autrement dit, s'ils le pouvaient, ils n'hésiteraient pas à découper un tableau de maître pour pouvoir le vendre à volonté en petits morceaux, dupliqués puis collés sur des supports divers (garantis deux ans bien sûr) !

Mon avis personnel, surtout en ce qui concerne une évolution obligatoire de l'Humanité si elle veut survivre, et sa culture en est un élément clé :

Problématique :

La culture est un élément essentiel pour l'équilibre d'une société, elle est liée à l'apprentissage de la vie pour les enfants et à l'éveil de la conscience, de la reflexion pour tous. Elle apporte aussi plaisir, détente, curiosité, émotions, etc... autrement dit, elle est tout aussi importante dans la vie d'une personne, pour son propre équilibre et sa santé (mentale), que la nourriture de base et son abri. Et la culture est censée être accessible à tous, sans distinction. C'est évidemment une utopie totale dans un monde qui privilégie, avant la propriété collective et l'intérêt public, la propriété privée et l'intérêt individuel : on permet à une seule personne le droit d'acheter un objet unique (tableau, sculpture, artéfact...) pour sa seule vision au détriment du reste du monde, au lieu d'un "achat de civilisation" qui permet la disponibilité dans un musée public et augmenter la culture mondiale. Je pense en effet que toute soustraction d'éléments de culture à l'Humanité à des fins individuelles (et financières) est assimilable à un crime contre cette même Humanité... 

La création d'oeuvres culturelles est très souvent initiée par un seul individu, mais aussi par des groupes. La principale problématique pour eux est de répandre, de faire connaître leur oeuvre (qui est duplicable ou non suivant l'oeuvre) tout en espérant en tirer de quoi vivre et recommencer. Problème généré par un système économique basé essentiellement sur de la marchandises produite et matérialisée : toutes les oeuvres (comme par exemple celles liées au son) ne sont pas obligatoirement matérialisées dans la réalité, mais aussi, elles ne sont pas produites (comme la nourriture par exemple ou les vêtements) pour assouvir la "faim" culturelle de tout le monde en quantité suffisante.

Le progrès venant, et internet, les possibilités de se passer de tout support matériel (en dehors d'un ordinateur) pour avoir accès aux oeuvres de toutes les industries de visualisations et sonores changeaient considérablement la donne... que les industries attachées aux supports matériels ont refusé de voir et ont voulu retarder un maximum les effets sur ses usines. Bien sûr, il n'était, et il n'est toujours pas question d'augmenter la part des droits d'auteurs et autres, mais on détourne l'attention en affirmant que les nouvelles techniques de téléchargement et le piratage lié mettent en danger les droits d'auteurs : c'est une vérité  tronquée car les droits d'auteurs ne représentent que quelques pourcentages des sommes en jeu : ce sont les royalties monstrueux que se font ces Majors sur le dos des auteurs qui sont en danger surtout, mais ce n'est pas ce qu'ils disent en premier. Ils sont les premiers à écarter un artiste ou à l'oublier s'il est moins rentable, bien avant le public ou le téléchargement illégal.

Et pourtant l'Humanité devra évoluer assez vite pour la survie d'une réelle culture humaine, et non d'une culture commerciale tronquée et faussée par l'argent (70% des "tubes" d'aujourd'hui sont en fait de vieux tubes réaménagés ou des sons repris !, si on regarde les séries et les films, on n'a jamais vu autant de reprises, de remakes, de suites bidons ou non... ou de scénarios de 20 ans repris à peine réaménagés). 

Dans la mesure où la Culture est un bien commun, où elle concerne l'ensemble de l'Humanité, qu'elle permet de faire vivre un nombre considérable de gens mais aussi possède des vertus d'équilibre et de santé pour les citoyens, elle ne doit pas être remise entre les mains d'intérêts privés et individuels. C'est même un danger permanent, et il ne peut que s'accentuer. Donc la gestion des artistes divers, leur rémunération et la diffusion des oeuvres culturelles accessibles en principe à tous, doit être faite par la communauté, c'est à dire l'Etat qui représente les citoyens. Justement, les nouvelles technologies et internet permettent pour la première fois cette opportunité : c'est unique dans l'Histoire de l'Humanité, les Etats pourraient rendre accessible une grande partie de sa propre culture (et gratuitement car il s'agit d'oeuvres de citoyens libres) au peuple et améliorer de ce fait l'éducation et la culture générale de ses citoyens. Si les livres étaient gratuits, il y aurait obligatoirement moins d'illettrés, moins de bêtise et de désespoir dans certaines cités. Et les oeuvres les plus vues, commentées ou même élues doivent être récompensées par la collectivité, donc par l'Etat qui la représente. Il est possible de créer une organisation communautaire non détenue par des intérêts privés, dire le contraire est stupide.

A des fins de contrôle et de lutter contre la corruption galopante des personnes liées au pouvoir grâce à leur carrière administrative, je pense personnellement que les démocraties sont également en danger permanent à cause de leurs propres populations de fonctionnaires de carrière, élite qui devient petit à petit dans toute civilisation un peuple à part entière et qui manipule le pouvoir. Je suis donc pour la suppression de toute carrière possible au service de l'Etat pour des durées de plus de 4 ans consécutifs au même poste, et par intervalles de 4 ans minimum. On pousse le privé a la polyvalence, à l'interim, à la précarité et à la non-carrière : il doit en être pareil pour le fonctionnariat, et même plus car son influence sur le pouvoir réel est plus important. Autrement dit, je préconise un "roulement" beaucoup plus actif des citoyens au sein de l'appareil d'Etat et la "mobilisation" possible de tout citoyen pour une durée définie pour travailler pour l'Etat. A charge à l'Education Nationale de préparer les jeunes et citoyens a ces tâches administratives, pour le bien de la communauté, et aussi d'aider les jeunes à trouver leurs dons et talents - tout le monde en a - plus importants pour leur avenir que certaines cultures générales mal apprises de surcroît... l'Education Nationale est en faillite totale en ce qui concerne l'orientation des jeunes par rapport à leurs réels talents...

Retour sur un article datant de mai 2004 : huit ans après, les évidences sont encore plus criantes... Hadopi, Megaupload, etc... Ces milliardaires des Grands Majors et certains complices fonctionnaires aux plus hauts niveaux font tout pour empêcher l'évolution de la société pour protéger leurs biens privés...

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L'industrie du disque n'a pas la tête de l'emploi

Face à un marché en baisse, patrons et salariés ont ouvert le dialogue lors d'une table ronde. Les syndicats restent vigilants.
Rien ne va plus dans les maisons de disques. Exit les paillettes du show-biz, pour l'heure, l'emploi est menacé. Pour les 2 000 salariés qui constituent la filière musicale, c'est l'inquiétude. En toile de fond, les erreurs de stratégie et la piraterie de la musique via Internet qui, selon les majors, serait la principale cause de la chute des ventes, donc de leur chiffre d'affaires.

En 2003, le marché mondial, qui s'établit à 32 milliards d'euros, aurait enregistré une baisse de près de 10 % des supports audio, représenté principalement par la chute des ventes d'albums (- 9,9 %) et des singles (- 18,7 %). Seuls supports à tirer leur épingle du jeu : le DVD musical et la cassette audio, qui enregistre une forte progression (+ 46 %). La France n'a pas échappé à la crise perdant, selon la Fédération internationale de l'industrie du disque (IFPI), 14 % en valeur, revenant à son niveau de 1994 pour le premier trimestre de cette année, avec - 20 %. Elle se place désormais au quatrième rang mondial derrière l'Allemagne, les États-Unis et le Japon. Résultat, syndicats de salariés, délégués du personnel et élus aux CE ont sollicité une réunion de dialogue avec les représentants des maisons de disques le 27 avril. Une table ronde qui s'est déroulée en présence du SNEP, le syndicat des cinq majors (Universal, Sony, EMI, Warner, BMG), des représentants des maisons de disques indépendantes (l'UPFI) et des syndicats de personnels (CGC, CFTC, CFDT, CGT).

Une rencontre qualifiée d'" historique ", tant il est vrai que patrons des majors et syndicats ne s'étaient plus parlés à ce niveau depuis longtemps. Il faut dire que la situation économique est loin d'être réjouissante. Chez EMI France, qui vient d'installer son siège flambant neuf, rue du Mont-Cenis, à Paris 18e, la société a regroupé l'ensemble de ses labels (Capitol, Virgin, labels, Delabel etc.) pour plus d'économie. L'entreprise devrait connaître un plan social : " Officiellement, la société appelle cela une "restructuration" ", raconte un membre du comité d'entreprise qui souhaite conserver l'anonymat. Sur les 340 employés que compte le groupe en France, la baisse des effectifs pourrait toucher 20 % du personnel. Conséquence, entre 50 et 70 personnes devraient se retrouver sur le carreau dans les prochains mois. Cela augure mal du climat social de l'entreprise : " Quand vous n'avez aucune précision sur qui va partir, cela crée des climats malsains ", poursuit le membre du CE, lequel reste sceptique sur les raisons des licenciements avancées dans les majors, dues au téléchargement de la musique sur le Net : " La vérité est qu'il se passe dans notre industrie, ce qui se passe dans beaucoup d'autres. On va s'armer au maximum pour répondre. On ne peut pas attendre de licencier 20 % du personnel en restant les bras ballants. Ça ne s'est pas produit lors des précédents plans où pour la première fois, il y a deux ans, nous avions fait grève. Du jamais vu dans notre profession. Nous n'avons pas l'intention de nous laisser endormir par la direction. "

Chez Warner Music France, la situation est tout aussi mauvaise. Sur les 181 salariés du groupe, 70 postes seraient menacés. On parle de reclassements internes, mais il est sûr qu'on ne va pas vers un développement des activités de la maison de disques : " Nous avons été rachetés par le canadien Edgar Bronfman, qui a déjà fait ses preuves du côté d'Universal ", précise Jean-Luc Lefèvre, secrétaire du CE de chez Warner : " Il revient par une porte un peu plus petite en terme de valeur actionnariale, dans la musique. Malgré son désir affiché de faire de la musique, je pense qu'il a plutôt envie de faire de l'argent. Au niveau mondial, il a déjà fait pas mal de restructurations : il a fermé des filiales en Amérique du Sud, en Europe de l'Est, écrémé dans les pays où on peut rapidement faire ce genre de chose, sans en passer par des plans sociaux, où les règles ne sont pas aussi strictes qu'en France. On doit ressembler au village gaulois par rapport à la vue planétaire que peut avoir notre actionnaire. " Ici aussi, on met en avant les erreurs " monumentales " des maisons de disques qui ont " favorisé le commerce des graveurs de CD " au détriment d'une politique artistique : " Nous appartenions à la maison mère qui diffusait des matériels ou des accès Internet. Pour des raisons de profits, on a privilégié les contenants sur le contenu. " De fait, depuis quelques années, le consommateur s'est détourné du disque, jugé trop cher, préférant graver les titres qu'il aime sur les disques vierges. Warner Music, qui a longtemps été associé au fournisseur d'accès Internet AOL, a encouragé l'échange de musique via le Net au détriment des CD préenregistrés : " Dans le monde, il y a de milliards de phonogrammes échangés par ordinateur, de poste à poste, souligne Jean-Luc Lefèvre. Quand vous ajoutez à cela, le fait qu'on peut les graver et se faire ses propres compilations sur un CD vierge, il est évident que la perte financière a un impact. "

Corrélation ou pas entre les nouvelles formes de consommation sur le Net et la chute simultanée du chiffre d'affaires des majors, il existe d'autres raisons qui ont conduit à la crise. Telle la façon qu'ont eu les maisons de disques de favoriser la mise en place de leurs produits dans les réseaux de distribution de grands magasins, au détriment des petits disquaires, qui ont dû fermer leur porte. Au détriment du commerce de proximité. Ou encore la politique du tout marketing à coup de millions d'euros d'achat d'espaces publicitaires dans les médias télé ou radio : " Si on n'a pas des millions d'euros à dépenser en télévision, on ne sait plus vendre un disque ", souligne-t-on au CE Warner.

Du côté des artistes, on s'émeut également de l'évolution du marché du disque. À l'image du chanteur Dominique A, qui estime pour sa part que : " La piraterie musicale n'explique pas seule la crise, l'industrie du disque paie également ses errements. " Ce que Jean Ferrat, traduit par d'autres mots, pointant les méfaits de la politique des médias audiovisuels sur la diversité culturelle (1) : " Les mêmes tubes ressassés sur les antennes condamnent les Français à un appauvrissement dramatique. " Et Jean Ferrat de faire la démonstration suivante : " Plus les radios "matraquent" le même titre, plus elles font des "tubes" (...) et plus elles ont d'écoute. Plus elles ont d'écoute, plus elles ont de "pub" et plus elles ont de "pub", plus elles font de profits. " CQFD.

C'est dans ce contexte que les professionnels demandent l'adoption de la loi sur l'économie numérique qui, selon, eux, permettrait de placer devant leur responsabilité les fournisseurs d'accès aux services en ligne qui se servent de la musique gratuite comme produit d'appel. Confrontées à la crise, les maisons de disques ont choisi de resserrer les boulons. De baisse d'effectifs en contrats de jeunes artistes rendus parce que considérés comme pas assez rentables, en chanteurs confirmés non renouvelés (Jacques Higelin, Yves Duteil, n'ont plus de maison de disques), c'est toute la chaîne de création qui en prend un coup. Et au passage, l'offre de choix et de la diversité culturelle. Alors que, dans le même temps, le spectacle vivant en musique ne s'est jamais aussi bien porté. Voir les bons résultats de participation du public, obtenus par le Printemps de Bourges, qui n'a jamais vu autant de jeunes fréquenter le festival.

Où vont les majors ? Chez Universal Music France, qui a récemment été touchée par la fermeture de bureaux régionaux (22 postes seraient en balance), on parle là aussi de déménagement à cause de la cherté des loyers du siège actuel de la rue des Fossés-Saint-Jacques à Paris, qui arrive en fin de bail. La direction avait d'abord pensé au 14e arrondissement, puis à La Plaine-Saint-Denis. Mais les projets seraient abandonnés. Ici également, on regarde avec inquiétude les restructurations en cours. " Chez Universal, nous n'avons pas beaucoup de jeunes artistes qui font un carton, estime Alain Genod, délégué syndical (CFDT), élu au CE. On vit sur les acquis, sur les artistes types Johnny ou Mylène Farmer. Pour nous, il est grave de ne pas mettre en avant la créativité. Universal a beaucoup misé sur la Star Academy, mais on s'aperçoit avec le temps, qu'elle commence à s'essouffler, étant de plus en plus piratée, imitée. Cela rapporte sur le moment, mais pas dans la durée. "

Les prévisions ne sont d'ailleurs pas à l'optimisme : " La direction nous a indiqué que, à la fin juin, si notre chiffre d'affaires ne remontait pas, on allait vers un second semestre difficile. Elle avait prévu un bon mois d'avril, mais apparemment, il est mauvais car les sorties n'ont pas donné les résultats escomptés. Si, en dépit des grosses sorties prévues pour juin, les résultats sont les mêmes qu'en avril, on risque de connaître une deuxième partie d'année très mauvaise pour le personnel. "

Sous la menace d'un nouveau modèle économique, les salariés des maisons de disques restent vigilants. C'est le cas des personnels de Sony. Actuellement situé rue de Wagram à Paris, le groupe qui compte 500 salariés, s'apprête à emménager en septembre à Clichy dans les Hauts-de-Seine. Là aussi, la crainte des personnels est d'y perdre des plumes. D'autant qu'on s'attend à une fusion-concentration Sony-BMG. Pour Laurent Girard, délégué syndical (CGT) chez BMG France, la nouvelle entité pourrait avoir des conséquences sur le personnel et plus généralement sur le paysage musical : " C'est une très mauvaise chose aussi bien pour les salariés que pour les artistes. Quand un chanteur se sera présenté chez Sony-BMG, il ne lui restera plus qu'Universal. Cela fera moins de possibilité de trouver une maison de disques. D'autant que l'on peut aussi craindre un rapprochement EMI-Warner. Ce qui ne représenterait plus que trois majors au lieu de cinq. Donc, moins de chance pour les artistes. "

La Commission européenne, qui devait se prononcer sur le rapprochement Sony-BMG le 22 juin, a repoussé sa décision, pour cause d'élection européenne. Mais si la fusion a lieu, on estime que cent postes seraient menacés. C'est pourquoi, chez BMG, propriété du groupe Bertelsmann, on reste attentif : " Il faut faire un véritable inventaire de la rentabilité de la filière musicale, souligne Laurent Girard et ne pas s'arrêter uniquement à la production musicale.

Ce sont des multinationales qui maîtrisent quasiment toute la chaîne, de la production de disques à l'espace publicitaire et aux outils de communication. Le patron du groupe Berteslmann, également propriétaire de M6, a affiché pour 2003 des profits records dans la branche musicale. Peut-on parler de crise dans le disque quand on enregistre des résultats aussi insolents ? Il y a là une véritable contradiction dans l'analyse. "

Victor Hache, Journal l'Humanité, Article paru dans l'édition du 7 mai 2004.

Yves Herbo 02-2012

Des nouvelles Spatiales

Par Le 08/02/2012

Des nouvelles Spatiales (MAJ 24/02/2012)

europa-galileo-project-med.jpgEurope, lune de Jupiter

La superterre à triple coucher de soleil est peut-être habitable

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Source :http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/la-superterre-a-triple-coucher-de-soleil-est-peut-etre-habitable_36529/

Selon l’un de ses découvreurs, la superterre qui orbite autour de l’étoile GJ 667C à seulement 22 années-lumière du Soleil est désormais la meilleure candidate au titre de planète rocheuse habitable. Cerise sur le gâteau, GJ 667C c fait partie d’un système triple, on pourrait donc y admirer des triples couchers de soleil.

  • L’eau liquide, source de vie dans l’univers, un dossier à lire 

Voici une découverte que l’on ne doit pas aux observations de Kepler, pourtant très productif en ce moment, mais à l’observatoire de l’ESO. Comme expliqué dans un article déposé sur arxiv, c’est en analysant de nouveau les données spectroscopiques fournies par l’instrument Harps, équipant le télescope de La Silla, qu’une équipe internationale d’astronomes a découvert l’existence de l’exoplanète GJ 667C c. Des mesures effectuées à l’aide des télescopes Magellan II et Keck ont aussi été utilisées pour révéler que la naine rouge GJ 667C de type M, située à 22 années-lumière de la Terre, possède bien une deuxième exoplanète.

On connaissait déjà l’existence de GJ 667C b mais cette superterre orbitant en seulement 7,2 jours autour de GJ 667C, sa température de surface est bien trop élevée pour que de l’eau liquide puisse y exister. Il n’en est pas de même pour GJ 667C c qui est aussi une superterre.

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Vortex hexagonal, le mystère du pôle nord de Saturne

hexagone-pole-nord-saturne.jpgPole Nord Saturne

S'il est bien une énigme dans notre propre système solaire que les scientifiques ne peuvent résoudre, alors il s'agit bien du fameux hexagone de Saturne. Photographié en 2007 par la sonde Cassini (en orbite autour de Saturne depuis 2004), ce phénomène reste en effet inexplicable par les astronomes, qui ont pourtant tenté à de nombreuses reprises de reproduire l'expérience en laboratoire.

Tout comme sur Jupiter, qui est aussi une planète gazeuse, l'atmosphère de Saturne se compose de « bandes nuageuses », qui sont plus facilement visibles sur Jupiter du fait de leur coloration. Ce sont justement ces nuages qui se précipitent au pôle nord de Saturne, et forment inexplicablement une sorte de vortex hexagonal, qui s'inscrit dans un mouvement stable depuis déjà bien longtemps (le premier repérage de ce phénomène a eu lieu dans les années 1980 grâce aux sondes Voyager).


L'hexagone du pôle nord de la planète a une envergure très impressionnante, puisque chacun de ses côtés mesure un peu moins de 14.000 kilomètres, sa superficie totale étant deux fois supérieure à celle de la Terre. Il s'agit d'un phénomène exceptionnel, qui n'a jamais été repéré ailleurs dans notre système solaire. Les hypothèses de la communauté scientifique concernant ce phénomène sont très nombreuses (aurore polaire spécifique à Saturne, courant atmosphérique, ...) mais aucune de ces explications n'est vraiment satisfaisante. On ne sait pas depuis combien de temps cette formation est présente sur Saturne, ni pendant combien de temps elle pourra rester aussi stable, et c'est justement cette stabilité qui intrigue les astrophysiciens.

 

Extraterrestres : leurs lampadaires pourraient trahir leur présence

Source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/extraterrestres-leurs-lampadaires-pourraient-trahir-leur-presence_34469/

Depuis plus de cinquante ans, le programme Seti cherche à détecter des civilisations extraterrestres à l’aide de leurs émissions radio. Deux astrophysiciens proposent de faire la même chose… mais avec les émissions lumineuses de leurs cités, dans le cadre de Oseti.

 

Avi Loeb et Edwin Turner viennent de publier sur arxiv un article qui aurait fait plaisir à Carl Sagan, lequel aurait eu 77 ans le 9 novembre 2011. Il expose une nouvelle méthode pour découvrir l’existence de civilisations extraterrestres dans la banlieue proche du Soleil. Sagan, l’un des principaux pionniers du programme Seti, avec Frank Drake, aurait apprécié sans aucun doute leur contribution à sa juste valeur. Il se trouve que l’on fête aussi en ce moment les 50 ans de la formule de Drake à laquelle la Société française d’exobiologie consacre un atelier les lundi 21 et mardi 22 novembre 2011 dans les locaux du Cnes à Paris.

La formule de Drake permet de faire une estimation rapide du nombre de civilisations extraterrestres avec lesquelles nous pourrions entrer en communication dans la Voie lactée. Elle comporte plusieurs facteurs dont les évaluations sont délicates et sujets à controverse. On peut ainsi choisir de ne considérer pour l’un d’entre eux que la probabilité qu’une civilisation se signale d’une façon ou d’une autre par des signaux radio. Il pourrait s’agir du temps qu’elle consacre à tenter de faire directement des communications par radio au moyen de radiotélescopes, ou simplement des ondes radios qu’elle émet elle-même pour ses propres besoins.

Il se trouve que dans le cas de l’humanité, l’emploi des fibres optiques et d’autres technologies est en train de faire chuter dramatiquement la puissance des ondes radio rayonnées hors du Système solaire par notre civilisation. Il est donc probable que pour toutes les civilisations technologiques, c’est seulement pendant une phase très courte de leur développement que des émissions radio peuvent trahir leur présence dans la Galaxie.

La Terre vue de l'ISS de nuit trahit la présence d'une vie intelligente par la pollution lumineuse. © Nasa-sebastianszOseti

On peut donc penser qu’il serait plus judicieux de passer de Seti à Oseti (Optical Seti), c’est-à-dire d’étudier des signatures de civilisations E.T dans le domaine optique. On a proposé par exemple de faire la chasse aux sphères de Dyson.

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Europe et Titan, lunes du système solaire les plus propices à la vie

encelade-titan-2006.jpgLa petite lune Encelade passe devant la grosse lune Titan

Parmi les lunes du système solaire, Europe et Titan sont considérées comme les plus susceptibles d'abriter à vie. Europe, petit satellite de Jupiter, aurait davantage d'atouts, selon le président de la Société française d'exobiologie, François Raulin.

 

Dans le cas d'Europe, autour de Jupiter, l'océan situé sous une couche de glace repose sur de la roche, donc en contact avec des minéraux. Il peut y avoir des sources hydrothermales sousmarines, semblables à celles grouillant de vie au fond des océans terrestres, relève-t-il.

Selon une étude récente dirigée par Britney Schmidt (Université du Texas), il y aurait aussi des poches d'eau géantes à l'intérieur de la couche de glace, et cette eau enfouie à 3 km de profondeur pourrait remonter vers la surface et faire craquer la glace par endroits.

 

Titan, plus gros satellite de Saturne, est le seul objet du système solaire - avec la Terre - ayant des étendues liquides à sa surface. Mais il s'agit de mers d'hydrocarbures : des mélanges d'éthane, de méthane et de propane.

Quand des comètes ou des météorites s'écrasent sur Titan, la glace peut fondre sous l'impact et l'eau rester liquide en surface pendant un millier d'années. "C'est pas beaucoup pour l'origine de la vie, mais ça peut être suffisant pour l'évolution vers des systèmes chimiques complexes", explique M. Raulin (Laboratoire inter-universitaire des systèmes atmosphériques).

Titan a un océan interne d'eau liquide, sous 40 km de glace. Mais il semble difficile qu'il y ait communication avec les hydrocarbures de la surface. L'océan est pris en sandwich entre deux couches de glaces, sans contact avec la Roche. Ce qui, selon M. Raulin, le rend moins intéressant que celui d'Europe.

Une mission spécifique vers Titan (par Titan Mare Explorer) est envisagée par la Nasa. Il s'agirait de poser, sur un des lacs, un petit submersible qui analyserait la composition du liquide, pour rechercher d'éventuelles molécules d'intérêt biologiques.

Certains astrobiologistes, dont Dirk Schulze-Makuch, pensent qu'il peut y avoir une forme de vie "exotique" - utilisant les hydrocarbures et non l'eau comme solvants - dans les lacs de surface, malgré les très basses températures (-180°C).

Au delà des suppositions de vie potentielle, Titan est jugé intéressant à cause de la chimie à base de carbone à sa surface, avec des aérosols dans l'atmosphère. Sur cette lune, il serait possible de remonter le temps et d'étudier les processus chimiques ayant précédé l'émergence de la vie sur Terre, voici 3,8 milliards d'années.

Source : http://actu.voila.fr/actualites/documents/2012/02/04/europe-et-titan-lunes-du-systeme-solaire-les-plus-propices-a-la-vie_1888042.html

Deux nouveaux satellites pour Jupiter !

L'un des télescopes Magellan de 6 mètres de diamètre (observatoire de Las Campanas au Chili) a découvert deux nouveaux satellites à Jupiter, portant leur total à 66. - 1er février 2012.

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La cordillère des Andes au Chili est réputée pour la qualité de son ciel. C'est pourquoi l'ESO a choisi d'y implanter depuis un demi-siècle ses meilleurs instruments et c'est donc fort logiquement à cet endroit que sera construit le futur télescope géant E-ELT. Mais la région attire également d'autres observatoires. À seulement 25 kilomètres du VLT, la fondation américaine Carnegie a financé la construction de deux instruments de 6 mètres de diamètre, les télescopes Magellan, au sein de l'observatoire Las Campanas. Ils seront bientôt supplantés par le Giant Magellan Telescope (GMT) et ses sept miroirs de 8,4 mètres disposés en pétales qui devraient être opérationnels en 2016. L'ensemble formera l'équivalent d'un miroir unique de 24,5 mètres de diamètre et fera du GMT l'un des trois plus grands télescopes de la planète avec l'E-ELT et le TMT.

En attendant la mise en service de ces instruments géants, les astronomes continuent d'arpenter le ciel et de faire des découvertes avec les télescopes à leur disposition. C'est ainsi que deux nouveaux petits satellites de Jupiter ont été dénichés par l'un des télescopes Magellan, au nez et à la barbe des sondes planétaires qui depuis plusieurs décennies survolent la planète géante gazeuse (Juno sera la prochaine sonde à l'atteindre en juillet 2016).

Les satellites de Jupiter, une grande famille

Dans la famille des satellites de Jupiter, on connaît principalement les quatre plus célèbres (re)découverts en 1610 par Galilée. En quittant la planète géante on trouve d'abord Io, un corps céleste de 4.600 kilomètres de diamètre soumis à d'intenses forces de marée qui le déforment et y provoquent une activité volcanique permanente découverte en 1979 sur les images prises par la sonde Voyager 1. Viennent ensuite Europe et ses lacs souterrains d'eau liquide, Ganymède qui est la plus grosse des lunes de Jupiter avec un diamètre de plus de 5.200 kilomètres et enfin Callisto, avec son cœur de fer dans un manteau de glace. Jusqu'à l'arrivée des sondes Voyager dans les années 1980 on connaissait également huit autres satellites découverts avec des télescopes terrestres aux XIXe et XXe siècles. Les sondes spatiales américaines en ajoutèrent trois autres.

Depuis une dizaine d'années, une nouvelle génération de télescopes terrestres et de détecteurs électroniques a considérablement allongé la liste avec près d'une cinquantaine de nouvelles découvertes réalisées lors des oppositions de la planète comme ce fut le cas en octobre dernier. Ce sont des corps célestes de moins de 10 kilomètres de diamètre qui circulent sur des orbites très excentriques et rétrogrades, ce qui fait dire aux astronomes qu'il s'agit sans aucun doute des fragments d'astéroïdes ou de comètescapturés. Un sort qui attend la plupart des petits corps célestes qui s'aventurent un peu trop près de la plus massive des planètes du Système solaire et qui se solde parfois par une collision, comme en 2009.

Les deux derniers satellites découverts (qui montrent à quel point les observatoires terrestres ont un rôle à jouer dans l'étude du Système solaire) portent à 66 le total des corps célestes actuellement en orbite autour de Jupiter, qui reste la planète la plus entourée.

Source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/deux-nouveaux-satellites-pour-jupiter_36414/

MISE A JOUR : La superterre Gliese 1214 b est bien un monde d'eau

rtemagicp-exoplanete-gliese-1214-b-nasa-txdam27990-b245e5.jpgUne vue d'artiste de GJ 1214 b orbitant très près de sa naine rouge.

© NasaEsa et D. Aguilar (Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics)

Découverte en 2009, l’exoplanète Gliese 1214 b suscitait des interrogations sur sa nature, les astrophysiciens hésitant entre une planète océan exotique et une sorte de supervénus couverte de nuages. Les observations réalisées à l’aide de la WFC3 de Hubble sont maintenant favorables à l’hypothèse d’une planète largement gazeuse avec une forte quantité d’eau dans son atmosphère.

De même que nous avions sous-estimé la diversité des corps célestes dans notre Système solaire, nous ne nous rendons probablement pas encore compte de la diversité du monde des exoplanètes que nous commençons tout juste à explorer. Le cas de Gliese 1214 b (GJ 1214 b) en est probablement un bon exemple. On savait que cette planète, qui effectue son orbite en 38 heures autour d’une naine rouge située à environ 40 années-lumière de la Terre dans la constellation d'Ophiuchus (le Serpentaire), possédait une atmosphère. Mais il était bien difficile d’en connaître la nature et plusieurs modèles ont été proposés.

Un article publié sur arxiv vient toutefois d’apporter des précisions. Les astrophysiciens y décrivent les résultats obtenus en utilisant la Wide Field Camera 3 (WFC3) du télescope Hubble pour analyser l’atmosphère de GJ 1214 b. Deux modèles semblent maintenant éliminés, celui faisant intervenir un cœur de glace entouré d’une atmosphère d’hydrogène atomique et d’hélium et celui proposant un cœur rocheux entouré d’une atmosphère d’hydrogène moléculaire.

Une certitude : GJ 1214 b fait partie des superterres puisque son diamètre et sa masse sont respectivement d'environ 2,7 fois et 7 fois ceux de la Terre. Mais sa densité moyenne est faible puisqu’elle est estimée à 2 g/cm3. Pour mémoire, celle de la Terre est de 5,5 g/cm3.

On pouvait donc bien envisager qu’elle contienne beaucoup d’eau. Mais comme sa température de surface doit dépasser les 100 °C, cette eau, si sa présence était confirmée, ne pouvait être que dans un état exotique.

Une exoplanète dominée par l'eau

Pour le savoir, les chercheurs ont donc utilisé la Wide Field Camera 3 à l’occasion d’un transit planétaire pour mesurer les caractéristiques du rayonnement infrarouge traversant l’atmosphère de GJ 1214 b sur une large bande de fréquence. Une atmosphère qui ne serait pas composée majoritairement de vapeur d’eau serait plus transparente en infrarouge que dans la bande de la lumière visible.

Ce n’est pas ce que les astrophysiciens ont trouvé et il est maintenant probable que GJ 1214 b soit constituée d’un noyau de roches et de glaces entouré d’une atmosphère formée de 50 à 85 % de molécules d’eau. Il s’agirait donc d’une exoplanète s’étant formée initialement loin de son étoile, riche en glaces, qui aurait ensuite migré pour s’approcher de son soleil âgé d’environ 6 milliards d’années.

 

Il n'est pas interdit de penser qu'une partie de l'eau présente sur cette exoplanète se trouve sous forme de glace « chaude » dans une phase exotique ou encore formant peut-être une sorte d'océan supercritique étant données les conditions de températures et de pressions y régnant.

Yves Herbo 02-2012

Dans OVNI/UFO

Les premiers OVNIs de fevrier 2012

Par Le 05/02/2012

Les premiers OVNIs de février 2012

mexicali-police-pursuit-ufo.jpgla Police de Mexicali poursuit un OVNI

Mexique : La police s'engage dans la chasse d'UFO
Par Juan Galvan - Mexicali, Basse-Californie

« Un UFO avec des flashes de lumières, bleus et jaunes-blancs »

Le premier rapport a été reçu du secteur d'aéroport, et [l'objet] a même été vu par les opérateurs C-4 équipant les appareils-photo de sécurité qui semblent l'avoir enregistré. La visualisation a incité la mobilisation des fonctionnaires de police. Martin Ruelas, surveillant du secteur occidental, a pu le voir avec ses propres yeux, mais il était trop rapide et il était impossible à suivre.

Un objet de vol non identifié (UFO) a incité une mobilisation intense par des éléments des forces de sécurité publique de la ville de Mexicali, résultant de rapports de citoyens au sujet de la présence d'un dispositif étrange dans le ciel.

Alejandro Monreal Noriega, commandant général des patrouilles dans le Dirección de Seguridad Pública Municipal (DSPM) a rapporté que la première nouvelle a été reçue des personnes vivant à proximité de l'aéroport.

Même les opérateurs C-4, responsables des caméras de sécurité urbaines, ont vu l'objet dans leurs systèmes et il semble avoir été enregistré. En outre, des centaines d'appels téléphoniques ont été reçues au "066" (alerte), rapportant la présence de l'objet de vol.

On l'a vu autour de l'aéroport et voler plus tard à des vitesses vertigineuses vers le nouveau poste de garde et après des citoyens ont rapporté le voir au-dessus du parc industriel de Marán, et plus tard dans le secteur de Rivera Campestre et environs.

Martin Ruelas, surveillant de la région occidentale du DSPM, l'a vue et a déclaré que c'était un important objet blanc rond avec les flashes bleus et jaunes apparents. Il a ajouté que l'objet a été vu haut dans le ciel et, vers le bas et en longueur se déplaçant à très grande vitesse, disparaissant de la vue après s'être dirigé vers le sud de la vallée de Mexicali.

Le commandant adjoint la Médina, du secteur du sud de la vallée, l'a également vu et a dit qu'il était impossible trop rapide et à suivre, d'autant plus qu'il a changé la direction soudainement.

Une « chasse » par des agents de police s'est ensuivie, mais puisque l'objet a changé de position toutes les secondes, ils ont simplement transmis par relais son emplacement afin d'aider l'unité la plus proche à continuer le rapport. Malheureusement, il était impossible d'obtenir une réponse.

Monreal Noriega a déclaré que des consultations ont été faites avec des autorités aéroportuaires et SEDENA, aussi bien que leurs homologues des États-Unis, et ils attendent plus d'informations sur le sujet.

http://inexplicata.blogspot.com.au/2012/01/mexico-police-engage-in-ufo-chase.html

(Traduction (c) 2012, S. Corrales, IHU. pour l'anglais, Yves Herbo pour le français : Merci spéciaux à Ana Luisa Cid)

Déjà les premières vidéos d'OVNIs de février apparaissent :

le 1er février au Texas, la caméra d'une voiture de police filme ceci :

La télévision s'en mèle :

 

On a même droit à la communication audio du policier. Les autorités (FAA) penseraient qu'il s'agit d'un météore, mais plusieurs spécialistes pensent qu'il est beaucoup trop lent pour ça... :

Une video très commentée filmée près de Los Angeles le 02 février 2012 :

Vers Tokyo au Japon le 02 février 2012 :

 

Yves Herbo 02-2012

Dans Sciences
Pensees cerveau 1

Lire dans les pensées d’une personne, c’est possible

Par Le 03/02/2012

Lire dans les pensées d'une personne, c'est possible

pensees-cerveau.jpg

Des chercheurs ont réussi à reconstituer des mots en décodant les ondes cérébrales...

Dis moi à quoi tu penses et je te dirai ce que tu veux dire. Des chercheurs américains s'approchent du Graal de la neurologie après avoir montré qu'il était possible de reconstituer des mots pensés par une personne en décodant ses ondes cérébrales, selon leurs expériences publiées dans la dernière édition de la revue PLoS Biology.

Un jour, les neurologues pourront peut-être ainsi écouter ce que disent dans leur imagination des patients incapables de parler à la suite d'une attaque cérébrale ou de la maladie de Charcot, selon cette étude menée à l'Université de Californie à Berkeley.

Leur technique s'appuie sur le captage des signaux électriques produits par le cerveau. Ces impulsions sont entrées dans un ordinateur qui les traite pour reconstruire les sons des mots que les patients pensent.

Lien entre les sons entendus et les pensées

Ces scientifiques ont pu décoder cette activité électrique dans le lobe temporal, une zone du cerveau où se trouve le système auditif via lequel une personne écoute une conversation. S'appuyant sur la corrélation entre les sons et l'activité cérébrale, ils ont pu décoder les mots que le sujet avait ainsi entendus.

«Si on peut un jour reconstituer, à partir de l'activité électrique du cerveau, les conversations imaginées par quelqu'un ne pouvant pas parler, des milliers de personnes pourraient en bénéficier», selon Robert Knight, professeur de neurologique à l'Université de Californie à Berkeley, co-auteur de cette étude publiée dans le PLoS Biology (Public Library of Science) daté du 31 janvier 2012. (AFP)

Lire la suite ici + sourceshttp://ufoetscience.wordpress.com/2012/02/02/lire-dans-les-pensees-dune-personne-cest-possible/

02-2012

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