Articles de yvesh
Toujours pas de nouvelles du papyrus en copte
Des nouvelles du papyrus en copte affirmant que Marie-Madeleine était la femme de Jésus - MAJ 11-04-14
" Quatre mots sur un fragment de papyrus jusqu'alors inconnu fournissent la première preuve que certains des premiers chrétiens croyaient que Jésus avait été marié ", a dit le professeur à Harvard, Karen King, au 10e Congrès international des études coptes en septembre 2012. On a donc appris à l'époque que ce document avait été révélé en 2010 et dormait depuis longtemps.
King, le professeur en titre de Théologie à Harvard Divinity School, a annoncé l'existence de l'ancien texte lors de la réunion du congrès, qui se tient tous les quatre ans et accueilli en 2012 par l'Institutum Patristicum Augustinianum du Vatican à Rome. Les quatre mots qui apparaissent sur le fragment se traduisent par " Jésus leur dit : ma femme. " Les mots, écrits en copte, une langue des chrétiens égyptiens, sont sur un fragment de papyrus de 1 inche et demi sur 3 inches (3,81 cm sur 7,62 cm).
Roger Bagnall, director of the Institute for the Study of the Ancient World in New York City, believes the fragment to be authentic based on examination of the papyrus and the handwriting. Photo © Karen L. King
Un côté du fragment contient huit lignes incomplètes de l'écriture, tandis que l'autre est gravement endommagé et l'encre est fanée d'une telle manière que seulement trois mots et quelques lettres individuelles sont encore visibles, même avec la photographie infrarouge et l'amélioration des photos avec l'ordinateur. Malgré sa petite taille et mauvais état, King a dit que le fragment fournit des aperçus aguichants des questions sur la famille, les disciples, et le mariage que posent les chrétiens antiques.
King et sa collègue Anne-Marie Luijendijk, professeur agrégée de religion à l'Université de Princeton, croient que le fragment fait partie d'un évangile récemment découvert. Leur analyse du fragment est prévue pour une publication dans le numéro de Janvier 2013 de Harvard Theological Review, une revue par leurs pairs.
King a publié un avant-projet du document, un segment de questions-réponses approfondies sur le fragment et sa signification, et des images de lui, sur une page du site de la Divinity School.
Le fragment déchiré brun-jaune appartient à un collectionneur privé anonyme qui a contacté King pour l'aider à traduire et l'analyser. Le collectionneur a joint King avec une lettre du début des années 1980 indiquant que le professeur Gerhard Fecht de la faculté d'égyptologie à l'Université libre de Berlin croyait qu'il est la preuve d'un possible mariage de Jésus.
King a dit que lorsque le premier propriétaire l'a contactée au sujet du papyrus, en 2010, " je ne croyais pas qu'il était authentique, et lui ai dit que je n'étais pas intéressée. " Mais le propriétaire était persistant, de sorte qu'en Décembre 2011, King l'a invité à l'amener à son labo à Harvard.
Après l'avoir examiné en Mars 2012, King a amené le fragment à New York et, avec Luijendijk, le transmet à Bagnall pour qu'il soit authentifié. " Lors de l'examen de Bagnall des moyens utilisés pour l'écriture, que l'encre avait pénétré, avait interagi avec le papyrus et que d'autres facteurs susceptibles de confirmer son authenticité existaient, le travail sur l'analyse et l'interprétation du fragment a commencé sérieusement ", dit King.
On sait peu sur la découverte du fragment, mais il est censé provenir de l'Egypte, car il est écrit en copte, la forme de la langue égyptienne utilisée par les chrétiens là-bas au cours de la période impériale romaine. Luijendijk a suggéré qu '« un fragment aussi endommagé venait probablement d'un ancien tas d'ordures, comme tous les premiers restes du Nouveau Testament." Parce qu'il est écrit sur les deux côtés du fragment, il appartient clairement à un livre ancien, ou un codex, et pas à un rouleau ", dit-elle.
Pompéi : Découverte du trésor d'un sorcier
Pompéi : Découverte du trésor d'un sorcier
Le coffre contenait de nombreux objets de valeur, mais pas d'or. Crédit : EPA
Les archéologues travaillant dans la ville romaine ensevelie de Pompéi, en Italie, affirment avoir découvert un "trésor de sorciers", notamment des porte-bonheurs, des miroirs et des perles de verre.
" La plupart des objets auraient appartenu à des femmes ", a déclaré Massimo Osanna, directeur du parc archéologique de Pompéi.
Une pièce contenant les corps de 10 victimes, dont des femmes et des enfants, a été mise au jour dans la même maison.
Pompéi fut englouti par une éruption volcanique du mont Vésuve en 79 après JC. L'éruption fatale a conservé la ville et ses habitants au fil du temps, ce qui en fait une source riche pour les archéologues. (YH : On note ici que la même chose est arrivée à une ville voisine, Herculanum, mais qu'on n'en parle jamais ! Pourtant, cette ville dédiée et peut-être créée (?) par le héros Hercule devrait aussi avoir certains intérêts historiques... mais il est vrai que les fouilles d'Herculanum ont commencé dès le... XVIIIᵉ siècle par les Bourbon-Deux-Siciles qui régnaient sur Naples. Et que les méthodes employées et pillage officialisé n'ont pas arrangé les choses pour l'archéologie moderne... Mais il doit y rester des choses dans les couches les plus profondes...).
Le " trésor du sorcier " de Pompéi a été retrouvé dans ce qui restait d'une boîte en bois. Le bois lui-même s'était décomposé et il ne restait que les charnières en bronze, préservées par la matière volcanique qui se durcissait. Les objets trouvés sont ainsi décrits :
Grece : fouilles du site néolithique Koutroulou Magoula 2019
Grece : fouilles du site néolithique Koutroulou Magoula 2019
Des bâtiments monumentaux, des fours à céramique fermés et d'impressionnantes tranchées périphériques ont été révélés à Koutroulou Magoula. Crédit: Yannis Hamilakis
" Signes de sophistication communautaire sur le site néolithique de Koutroulou Magoula en Grèce "
Un grand bâtiment du néolithique moyen a été découvert au sommet de la colonie néolithique de Koutroulou Magoula en Grèce centrale pendant la saison des fouilles de cette année, ont annoncé vendredi des archéologues, selon l'ANA.
Le bâtiment a des murs de pierre mesurant 9,5 m de long et presque 8,5 m de large, et est l’un des plus grands de cette période en Grèce. Il semble également avoir été soutenu par un énorme contrefort externe. Sa fonction reste incertaine, mais les résultats préliminaires indiquent qu'il a été utilisé pendant longtemps et qu'il a été reconstruit et modifié. À certaines périodes, il semble aussi avoir été partagé avec des animaux domestiques.
Une autre découverte importante est un complexe de fours de poterie fortement brûlés et fermés, trouvé près du bord de la colonie. L'un des fours conserve extrêmement bien son sol en plâtre, une partie de ses murs et de son dôme en plâtre, ainsi que d'autres caractéristiques architecturales. Il a été construit sur une plate-forme grossièrement plâtrée.
" C’est une découverte extrêmement importante et une indication de la sophistication technologique des habitants néolithiques du site ", a déclaré le Dr Nina Kyparissi-Apostolika, éphor honoraire de l’éphorat de la paléoanthropologie et de la spéléologie, et codirectrice des fouilles avec le professeur Yannis Hamilakis de l'Université Brown.
Adygea et ses mystérieuses structures préhistoriques
Adygea, Caucase, et ses mystérieuses structures préhistoriques
Caucase-Adygea
Nous sommes juste à côté de la légendaire Mer Noire, dans le Caucase du Nord-Ouest. Pourquoi légendaire Mer Noire ? Parce que la Mer Noire a été identifiée par plusieurs archéologues et chercheurs, océanographes inclus, comme le lieu précis originaire de la légende du fameux Déluge biblique de Noé, lui-même issu des mythes sumériens liés à l'épopée de Gilgamesh. Mais le débat n'a jamais été clôt en fait car, même s'il a été prouvé scientifiquement et que la chose est acquise maintenant, que " l’entrée massive d’eau salée par le Bosphore dans une mer Noire, alors un lac d’eau douce avec une salinité de 1 gramme par litre, a commencé il y a «9000 ans» précisément (-7000 Av JC), (Guillaume Soulet avec Edouard Bard, professeur au Collège de France, et Gilles Lericolais), on ne sait pas vraiment s'il s'est agit d'une rupture brusque d'un barrage rocheux ou d'une percée plus lente et durant des années...
Le Bosphore (ISS - NASA)
La mer Noire, alors un lac d'eau douce, dont les rives sont peuplées depuis des millénaires, s’est remplie d’eau salée. Venu de la mer de Marmara, via le Bosphore, un déversement catastrophique en aurait remonté le niveau, inondant de vastes plaines en quelques années. De cet événement spectaculaire proviennent deux récits mythiques: l’épopée de Gilgamesh et le déluge biblique. Beaucoup supposent que cela a provoqué aussi la marche vers l’Ouest des premiers paysans des rives de la mer Noire vers la Bretagne, et vers l'est en direction de la Mongolie et la future Muraille de Chine (expliquant les nombreuses anciennes tombes de populations de type caucasiennes et non asiatiques)... Cette «théorie», liant bouleversements géologiques et histoire, mythes des hommes, fut proposée par deux géologues américains, Bill Ryan et Walt Pitman, en 1997... et elle est toujours disputée car les datations sont difficiles à cerner : il semble bien que les eaux de ce lac/mer aient plusieurs fois subi de fortes hausses comme de fortes baisses, en fonction des divers glaciations et dégels historiques... modelant à chaque fois les rives et le fond de ce vaste bassin peuplé depuis très très longtemps (des outils de Homo Erectus, datés de 700.000 ans y ont été trouvés...). Quoiqu'il en soit, nous allons nous intéresser aujourd'hui à une région particulière du Caucase, bordant cette Mer Noire, et en particulier à des centaines de structures qui ont peut-être été construites ici par la population locale ou de passage, y inclus de très beaux Dolmens assez semblables à ceux découverts dans une grande partie de l'Europe... :
Mont Shasta 2 : la légende de J.C. Brown
Mont Shasta 2 : la légende de J.C. Brown
Cet article vous raconte une bien étrange histoire du début du 20ème siècle et fait complément à ce premier article sur le Mont Shasta, considéré comme la "Montagne Sacrée" de Californie, aux USA : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/paranormal/mysteres-sur-le-mont-shasta.html
Cette histoire a déjà été rapidement abordée dans le premier article cité ci-dessus, mais, dans le cadre de mes continuelles recherches de compléments ou de nouveaux mystères liés aux anciennes civilisations (connues ou non), j'ai découvert quelques approfondissements et traces, preuves physiques, que ce récit n'est pas une invention pure et simple, mais repose bien sur des faits vérifiables. Tout au moins une partie, ce qui n'est pas négligeable plus d'un siècle après les événements...
The Castle Crags et l'une des anciennes mines. Une bataille a eu lieu à cet endroit entre les mineurs et les indiens Creeks...
Tout d'abord, il faut rappeler que la présence humaine sur et autour du Mont Shasta remonte à la préhistoire : la datation minimum locale a été établie à 9.000 ans avant JC mais les découvertes faites par les archéologues dans d'autres régions dépassent maintenant allègrement les - 13 à -14.000 ans... des pétroglyphes non datables mais très anciens ont été trouvés sur une partie du Mont Shasta, plus précisément à The Castle Crags. Des pétroglyphes très remarquables d'ailleurs car il s'agit d'empreintes de mains masculines et féminines teintées en rouge et de plusieurs formes de serpents. D'étranges sortes de croix de Malte, plus récentes à priori, ont également été trouvées, en déplaçant certaines roches...
Le magnifique paysage du Mont Shasta se reflétant dans l'eau d'un lac
C'est donc en 1904 que J. C. Brown, géologue britannique employé par " The Lord Cowdray Mining Company of England ", arrive aux Etats-Unis, afin de prospecter la région du Mont Shasta et la Sierra Nevada, afin de réunir des données sur l'or y gisant encore...
Voir la suite ci-dessous :
Canaan, Israel : découverte d'un scarabée et de tablettes gravés
Canaan, Israel : découverte d'un scarabée et de tablettes gravés
Une sculpture trouvée lors des fouilles à Tel Rehov montre une déesse de la fertilité. (Gabi Laron, fouilles de Tel Rehov / Université hébraïque de Jérusalem )
Des fouilles dans une ancienne ville de 3500 ans du pays de Canaan, Tel Reḥov, maintenant dans l'Israel moderne, révèlent que Rehob était l'une des plus grandes cités cananéennes du sud du Levant à la fin de l'âge du bronze (XVe-XIIIe siècles av. J.-C.) et a prospéré lorsque l'Égypte contrôlait une grande partie de la région.
Les archéologues ont déterré cinq tablettes en argile représentant des femmes égyptiennes à la poitrine nue et un scarabée sculpté et gravé.
Amihai Mazar et Uri Davidovich sont professeurs d'archéologie à l'Université hébraïque de Jérusalem. Ils ont détaillé leurs nouvelles découvertes dans un article récemment publié dans le Bulletin des écoles américaines en recherches orientales, que vous pouvez lire sur le site Web de l'Université de Chicago.
Mazar et Davidovich écrivent dans l'article « Réhob a été construit près de Beth Shéan, une ville protégée par une garnison égyptienne » et les sculptures des femmes nues « représentent probablement des déesses de fertilité anciennes, comme Asherah ou Astarté » . Et, essayant de donner une raison sur le but pratique expliquant à quoi les tablettes auraient pu servir, Mazar a expliqué qu’elles étaient " utilisées à la maison, dans le cadre de pratiques religieuses domestiques populaires, dans la sphère domestique, principalement liées à la fécondité des femmes. ”.
Les tablettes représentant les femmes nues ont été retrouvées dans une « grande structure publique complexe dont le but et la taille totale sont inconnus », et ses larges murs et ses contreforts sont encadrés par une cour spacieuse. Mazar et Davidovich ont écrit que le bâtiment avait « une grande salle au sud, des fondations profondes et des remplissages de construction massifs, qui témoignent tous de sa nature non domestique ».
Voir la suite ci-dessous :