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Basques 8000ans

Il y a 4500 ans : Grande-Bretagne et Ibérie

Par Le 21/03/2019

Il y a 4500 ans : Grande-Bretagne et Ibérie

Basques 8000ans

 

Hasard ou autre, de nouvelles études parues au même moment pratiquement nous parlent de faits survenus aux alentours de - 2500 ans avant JC dans des contrées aussi éloignées que la Grande-Bretagne actuelle et la péninsule ibérique. Apparemment éloignées, mais on a vu dans un précédent article concernant la civilisation mégalithique (et ces nouvelles études en sont des compléments scientifiques évidents, de nouvelles briques) que cette dernière avait entamé son expansion vers la Méditerranée bien plus tôt. Ces nouvelles études résumées ici nous confirment par exemple que, vers -2500 ans Av. JC, une civilisation s'étendant au minimum sur toutes les îles britanniques (la Bretagne française n'est pas étudiée dans ces  études, mais on a pu voir ailleurs que la Bretagne et la Normandie actuelles étaient obligatoirement très concernées à cette époque par cette culture mégalithique) agissait d'un même ensemble et organisait de grands rassemblements, des sortes de grandes foires "internationales" en des lieux comme les stonehenges, que l'on pourrait envisager comme des lieux de foires universelles ouverts aux solstices, permettant des échanges tant matériels que spirituels, et probablement politique de la part des dirigeants de cette grande communauté. Les liens entre la Bretagne et Grande-Bretagne avec l'Iberia de l'époque sont évidents de part l'expansion de la culture mégalithique plusieurs siècles auparavant, croisant les derniers chasseurs-cueilleurs, mais jusqu'à quel point ce qu'il se passait au même moment (-2500 ans Av JC) en Iberia est-il lié à la disparition de la culture mégalithique en tant que telle et son éventuelle lente assimilation dans les lieux de son expansion ? En effet, cette nouvelle étude nous apprend qu'à cette période, le tout début de l'âge du bronze local donc, la population masculine précédente n'avait presque laissé aucun héritage génétique masculin à la population locale. L'arrivée des nombreuses populations agricoles provenant de l'Anatolie, avec une apogée il y a environ 6000 ans, avait déjà accompagné probablement l'expansion mégalithique, tout en "entamant" son patrimoine génétique. Mais l'arrivée des nombreuses populations agricoles provenant de l'Europe centrale (Caucase) et Russie actuelles, entre -4500 ans et -3600 ans avant maintenant, qui se sont installés pacifiquement aux côtés des premiers colons et premiers agriculteurs, a éliminé en quelques siècles, par assimilation complète, le patrimoine génétique masculin local. Une comparaison intéressante est aussi faite avec le patrimoine génétique unique des Basques, qui seraient ainsi les seuls descendants des chasseurs-cueilleurs, mégalithiques et premiers agriculteurs anatoliens (utilisant une langue restée aussi unique, le basque) ayant survécus avec leur patrimoine génétique intact d'avant ces -4500 ans...

La première étude a un aspect intéressant car elle concerne l'étude approfondie des ossements porcins très nombreux découverts à proximité de lieux de rassemblement connus de la culture mégalithique. Cette étude prouve que le porc (et non le sanglier d'Obelix) était le numéro un des animaux domestiqués localement à cette période (la seule fois où il a été numéro un d'ailleurs), et qu'il était le met principal de toutes ces cérémonies et rassemblements accompagnés de festins énormes. Et surtout, que les restes d'animaux trouvés au Stonehenge anglais provenaient d'endroits aussi lointains que l'Ecosse moderne, le nord-est de l'Angleterre et l'ouest du pays de Galles, ce qui implique que des milliers de porcs étaient amenés sur des centaines de kilomètres, d'une façon ou d'une autre (notez que faire bouger un porc sur quelques centaines de mètres est assez laborieux, voir avec nos paysans actuels !) à l'occasion de ces foires annuelles... et pour nourrir la population (estimation de 4000 personnes) installée en permanence à proximité du lieu de rassemblement comme noté dans l'étude.

 

Stonehenge anglais

Le célèbre Stonehenge anglais

 

La seconde étude concerne une profonde étude génétique de l'ADN de populations ibériques anciennes, à l'aide de nombreux ADN de fossiles locaux et de leurs résultats d'analyses, voir ci-dessous :

Dans OVNI/UFO
Ovni france lacchauvet 1952

OVNI : Le témoignage du Sergent Roland Hughes de la RAF

Par Le 18/03/2019

OVNI : Le témoignage du Sergent Roland Hughes de la RAF

OVNI et Pilotes de Chasse 6

 
 
Sgt Roland Hughes à côté de son avion de chasse orné d’ovnis peints par ses collègues après son observation d’ovni confirmé par radar.
 
 
 
Le Sergent Roland Hughes revenait à la base sur Allemagne de l’Ouest. L’Objet, 30 mètres de long, était un disque métallique “ d’argent brillant ”. Le Radar confirma qu’il se déplaçait à une vitesse de loin supérieure à celle des engins de l’époque.
 

Par Chris Hanlon  Traduction Era pour Area51blog

Une observation d’OVNI a été jugée si crédible, qu’elle  a convaincu un ministre du gouvernement qui a enquêté.

L’observation par un pilote de chasse de la RAF en  mission de formation sur Allemagne de l’Ouest en 1952 a été révélée pour la première fois par des documents publiés par les Archives Churchill à l’Université de Cambridge.

Le Sergent Roland Hughes revenait à la base quand il a été suivi par un «disque métallique en argent brillant » qui a volé à ses côtés avant de disparaître à une vitesse  incroyable.

 
salem-massachusetts-usa-july-16-1952.jpg

Salem-Massachusetts-usa-july-16-1952.jpg
 

L’objet a été capturé par les radars de la RAF, qui a confirmé qu’il volait à des vitesses bien supérieures aux capacités des engins de l”époque.

Hughes a rapporté l’observation et on l’a  envoyé rendre visite à Duncan Sandys, alors ministre de l’Aviation, pour lui faire son rapport en personne.

Il a décrit avoir vu un flash de «lumière argentée», qui descendait rapidement vers lui jusqu’à ce qu’il puisse voir que c’était un «disque de métal argenté luisant».

Il a dit que sa surface était brillante, «comme une feuille d’étain», et «sans un seul pli ou froissement.

Il pouvait voir, avec «une clarté étonnante»,  «la surface très réfléchissante et absolument  sans soudure,  d’aspect métallique » de l’engin.Volant à haute altitude avec une visibilité claire dans son De Havilland Vampire, il a estimé sa taille à 30,5 mètres de large – "Environ l’envergure d’un bombardier Lancaster” :

Espagne lastshunters1

Nouvelles données sur les derniers chasseurs-cueilleurs d'Europe

Par Le 16/03/2019

Nouvelles données sur les derniers chasseurs-cueilleurs d'Europe

 

Espagne lastshunters1Balma Guilanyà Neolithic site. Credit: CEPAP-UAB

 

L'héritage génétique des chasseurs-cueilleurs européens qui vivaient il y a des milliers d'années est plus complexe qu'on ne le pensait, selon de nouvelles preuves génomiques rapportées dans Current Biology du 14 mars 2019. Les nouvelles découvertes indiquent une plus grande diversité et une plus grande mixité parmi les chasseurs-cueilleurs, en particulier dans la péninsule ibérique du sud-ouest de l'Europe, désormais connus comme le Portugal et l'Espagne, qui avaient subi le dernier maximum glaciaire (il y a 18 000 à 24 000 ans) tout en préservant dans le sud un refuge.

" Nous pouvons confirmer la survie d'une autre lignée paléolithique qui remonte à la fin de la période glaciaire d'Ibérie ", a déclaré Wolfgang Haak de l'Institut Max Planck pour la science de l'histoire humaine. " Cela confirme le rôle de la péninsule ibérique en tant que refuge pendant le dernier maximum glaciaire, non seulement pour la faune et la flore, mais également pour les populations humaines ."

Des preuves antérieures ont montré que l’Europe occidentale et centrale était dominée par une ascendance associée à un individu âgé de 14 000 ans environ, originaire de Villabruna, en ItalieCette ascendance avait en grande partie remplacé l'ascendance antérieure plus étroitement représentée par des individus âgés de 19 000 à 15 000 ans associés à ce que l'on appelle le complexe culturel magdalénien.

Mais on savait peu de choses sur la diversité génétique dans les réfugiés du sud de l'Europe, y compris la péninsule ibérique. Pour aider à combler ces lacunes, Haak et ses collègues, dont Ph.D. Vanessa Villalba, étudiante, rapporte de nouvelles données sur l'ensemble du génome de 11 chasseurs-cueilleurs et néolithiques de la péninsule ibérique. Les plus âgés sont des individus âgés d'environ 12 000 ans de Balmà Guilanyà en Espagne :

Chichenitza grottesmexique1 600

Maya Mexique - redécouverte de souterrains rituels intacts

Par Le 14/03/2019

Maya Mexique - redécouverte de souterrains rituels intacts

 

Chichenitza grottesmexique1 600photo KARLA ORTEGA

 

Si on suit les publications du Smithsonian Magazine, puis du National Geographic et beaucoup de sites scientifiques, les archéologues ont (re)découvert une grotte souterraine au Mexique remplie d’objets façonnés intacts de la culture maya. En effet, après sa découverte initiale par des agriculteurs en 1966, le système de grottes Balamku a été visité par l'archéologue Víctor Segovia Pinto, qui a rédigé un rapide rapport notant la présence d'une quantité considérable de matériel archéologique, détaillant 155 objets à l’intérieur de la grotte. Mais au lieu de fouiller le site, Ségovia a alors ordonné aux fermiers de sceller l’entrée, et tous les enregistrements de la découverte de la grotte semblaient disparaître...

Les raisons pour lesquelles Ségovia (décédé en 1995) décida de sceller une découverte aussi phénoménale sont inconnues. Cela est toujours débattu, peut-être comptait-il revenir et qu'il n'a jamais pu. Ce faisant, il a par inadvertance (ou par choix, préservant une "capsule temporelle" intacte ?) donné aux chercheurs une «seconde chance» sans précédent de répondre à certaines des questions les plus difficiles qui continuent de susciter la controverse parmi les mayanistes, telles que le niveau de contact et d'influence échangés entre les différentes cultures mésoaméricaines. ce qui se passait dans le monde maya avant la chute de Chichén Itzá...

El castillo temple de kukulkan mexiqueVue nord-ouest du El Castillo (temple de Kukulkan). 

 

L'Institut national d'anthropologie et d'histoire du Mexique (INAH) a annoncé et confirmé de son côté que les chambres souterraines contiendraient plus de 150 artefacts de la Terminal Classic Maya (800-1000 après JC) dans leurs contextes d'origineLa découverte a été faite sur un site majeur des ruines mayas appelé Chichén Itzá, dans la péninsule mexicaine du Yucatan. Cet impressionnant complexe de bâtiments, de temples et de palais en ruines comprend la célèbre pyramide à gradins appelée El Castillo, un temple dédié à la divinité du serpent maya, Kukulcan. Le temple se trouve au centre d'un vaste site archéologique, l'une des villes les plus importantes de la région. Chichén Itzá, après un début d'existence aux alentours de 250, s'est imposé vers 600 après JC et est devenu une puissance économique régionale majeure, dominant ses voisins jusqu'à son abandon pour des raisons inconnues au 13ème siècle, peut-être une fuite devant l'invasion du souverain voisin, Mayapan...

Balamku est resté scellé pendant plus de 50 ans, jusqu'à sa réouverture en 2018 par Guillermo de Anda, archéologue aquatique, enquêteur de l'INAH, et son équipe d'enquêteurs du projet Great Maya Aquifer, alors qu'ils cherchaient la nappe phréatique située sous Chichén Itzá. En fait, ils ont découvert la grotte uniquement parce qu'ils avaient sollicité l'aide de Luis Un, qui, alors qu'il était encore adolescent. avait été avec les agriculteurs quand ils étaient tombés sur Balamku...

 

Chichenitza grottesmexique1photo KARLA ORTEGA

 

De Anda se rappelle avoir passé des heures sur le ventre à travers les tunnels étroits de Balamku avant que son phare éclaire quelque chose d'inattendu: une cascade d'offrandes laissées par les anciens habitants de Chichén Itzá, si parfaitement préservées et si intactes que des stalagmites s'étaient formées autour des brûleurs d'encens, vases, assiettes décorées et autres objets dans la caverne :

catal-huyuk-stele-bateau-noe.jpg

Civilisations disparues - vidéos 1

Par Le 12/03/2019

Civilisations disparues - vidéos 1

 

catal-huyuk-stele-bateau-noe.jpg

étonnante stèle trouvée à Catal Hoyuk, - 9000 ans minimum... cette ville, l'une des plus anciennes du monde, située en Anatolie, détient les premiers mystères de l'Humanité, y compris cette stèle que je pourrai bien interprêter moi-même comme étant la représentation du fondateur de la ville... Noé lui-même, dans son Arche, le tout formant la toute première croix, qui sera reprise et déformée par divers cultes par la suite...

 

Voilà une série de vidéos en français ou en Version Originale sous-titrée en français qui concernent l'un de mes principaux sujets récurrent, et qui constituent déjà de nombreux articles parmi les +2200 présents sur ce site : les Civilisations disparues...Les écrits sont nécessaires et même agréables pour mieux mémoriser, réfléchir et discuter de tels sujets, mais il faut bien dire que les photographies et les vidéos apportent un + non négligeable, la vision étant largement complémentaire aux images générées par nos cerveaux à travers les écrits...

Documentaires : Civilisations Disparues VF - Magiciens des Dieux vostfr - Teotihuacan VF - Indus : Les Maitres du fleuve VF ci-dessous :

srilanka-bridge2.jpg

Suivi archeologie 1

Par Le 10/03/2019

Suivi des informations archéologiques 1

Serbie, îles britanniques, montagnes de Dhofar de l'Oman, Arabie Saoudite

arabie-saoudite-petroglyphe.jpgArabie Saoudite Pétroglyphes dans le désert

 

Cette rubrique apparaîtra de temps en temps pour faire le point concernant des découvertes archéologiques ou historiques pouvant apporter des données confirmant (ou non) notre interprétation actuelle de la réalité historique et par conséquence de notre civilisation. Et elle sera "remontée" de temps en temps pour ne pas oublier ses informations intéressantes...

DES FOUILLES EN SERBIE SOULÈVENT DE NOUVELLES QUESTIONS SUR LES PREMIERS HOMMES EN EUROPE

Des recherches dans les grottes des gorges de Sicevo en Serbie pourraient apporter un nouvel éclairage sur ce qui est entrain de devenir un casse-tête de plus en plus complexes concernant l'ancienne présence humaine et la migration lors de l'Âge de Glace en Europe. Les gorges de Sicevo sont situées dans le plateau de Kunivica au sud de la Serbie. Comprenant un parc naturel, de nombreux touristes affluent pour la beauté du paysage, résultat de l'apparition et de l'interaction de phénomènes géologiques, géomorphologiques et hydrologiques.

Mais l'on y trouve aussi une série de grottes, dont au moins une qui a donné des preuves de présence humaine pendant les changements glaciaires lors de l'âge glaciaire de l'actuelle Europe.
La gorge s'est retrouvée au centre de l'attention du public lorsque, en 2008, des anthropologues avaient découvert une mandibule humaine partielle (mâchoire inférieure), avec trois dents, en fouillant une petite grotte (photo ci-dessous).

mandibule-serbie-homo-erectus-1.jpg"Nous étions à la recherche d'hommes de Neandertal", explique le Dr Mirjana Roksandic, un paléoanthropologue membre de l'équipe et travaillant en collaboration avec l'Université de Winnepeg, "mais cela est beaucoup mieux." Ce qu'ils ont découvert était un spécimen fossile, certainement un homme qui, au moins en termes de morphologie, a précédé Neandertal et qui avait peut-être plus en commun, physiquement, avec l'Homo erectus. De nombreux scientifiques pensent qu'il est le précurseur de l'homme de Neandertal et d'Homo sapiens (l'homme moderne) :

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