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Dans OVNI/UFO
Ovni france lacchauvet 1952

OVNIs : Années 1950, des pilotes et des militaires témoignes

Par Le 04/02/2019

OVNIs : Années 1950, des pilotes et des militaires témoignes

OVNI et Pilotes de Chasse 3

 

Ovni france lacchauvet 1952

 

Cet article plus ancien est à intégrer dans le dossier "OVNI et Pilotes de Chasse" dont voici le premier volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-et-pilotes-de-chasse-les-cas-1976-et-1980.html

Et le second : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-les-premiers-rapports-des-pilotes-d-avions.html

 

Dans cet article un peu "spécialisé", vous trouverez de réels témoignages de pilotes civils ou militaires, mais aussi de personnels militaires au sol (gendarmes aussi) impliqués lors d'apparitions de phénomènes aériens identifiés... comme n'étant pas explicables par des phénomènes naturels ou technologiquement humains... Tous ces témoignages sont des extraits de différents ouvrages connus et de plusieurs époques, beaucoup en France mais également dans d'autres parties du monde, et ont tous faits l'objet de vérifications et enquêtes, tant par des ufologues que par des services officiels comme les gendarmeries ou polices militaires ou de contre-espionnages... Les sources sont répertoriées en fin d'article. Cet article fait partie d'une enquête informative et éducative historique et est composé d'extraits limités exclusivement à un sujet bien défini.

(1) : Aérodrome de Brétigny, le 24 juin 1954. " Ce dossier m'avait été communiqué, en 1955, par le bureau scientifique du Ministère de l'Air, alors que je rassemblais la documentation de mon premier livre " Alerte dans le ciel ". " Voici encore une histoire passablement irritante, et à laquelle nous n'avons pu donner d'explication ", m'avait dit le lieutenant-colonel Martin en me le remettant.

Il était environ 15 h 30, ce 24 juin 1954. Aux commandes d'un " Ouragan ", un pilote du centre d'essais en vol s'apprêtait à atterrir. La visibilité était parfaite. La tour de contrôle n'avait indiqué aucun autre appareil dans le secteur. Pourtant, alors qu'il amorçait un virage, le pilote aperçut, sur le trois quart avant gauche de son avion, deux objets qui évoluaient parallèlement à sa propre trajectoire.

" Je les pris pour deux " F 84 " en maraude, écrit-il dans son rapport. Ils suivaient approximativement le cap 220. Je décidai de les intercepter et j'amorçai un virage pour les rattraper. Ce virage aurait dû normalement m'amener à leur hauteur. Je me retrouvais, à ma grande stupéfaction, à 3 kilomètres derrière eux ! Jamais, poursuit le pilote, je n'ai vu chose pareille en plein ciel ! Les deux objets m'apparaissaient comme deux fuselages ovoïdes, vus en bout, et liés par une poutre. Leur écartement était de 40 mètres, leur altitude de 9 000 mètres. Bien qu'ayant mis toute la gomme, je ne pus m'en rapprocher. Ils devaient évoluer à une vitesse supersonique. Et, chose étrange, ils se " dandinaient ".

Se basant sur les renseignements précis de ce rapport, le Bureau scientifique procéda à plusieurs essais de reconstitution. Tout ce que les enquêteurs purent établir d'après les indications du pilote, qui avait précisé que l'objet remplissait les trois quarts de sa glace avant, c'est qu'en réalité cet objet était beaucoup plus gros ou beaucoup plus près. En tout cas, il ne ressemblait à aucun appareil ou prototype connus.

L'étrange engin, vainement pris en chasse par le pilote de "l'Ouragan", fut revu le 18 octobre 1954, entre Saintes et Royan, par deux automobilistes. Les deux témoins reprennent presque mot à mot la description du pilote : un objet " en forme de balance " qui se dandinait dans le ciel "...

(2) : Camp de Mailly (Aube). L'observation remonte à fin octobre 1954. Ce dossier m'avait été également communiqué par le Bureau scientifique du Ministère de l'Air. Les témoins appartenaient tous aux services spéciaux de l'armée de l'Air. Parmi eux, le colonel Decker, ingénieur en chef de la SCAN (Société nationale de Constructions Aéronautiques du Nord), et ancien ched de la section des engins téléguidés, au Ministère de l'Air. M. Decker et plusieurs autres techniciens, dont le colonel qui, par la suite, rédigea le rapport transmis au Bureau scientifique, s'apprêtaient à quitter le camp de Mailly, où ils venaient de procéder aux essais d'engins antichars téléguidés, lorsque soudain, légèrement au nord par rapport au soleil couchant, quelque chose apparut dans le ciel.

" Il était exactement 17 h 30, relate le rapport de l'officier. Le soleil venait de disparaître derrière l'horizon. L'objet évoluait à une hauteur angulaire comprise entre 20° et 45°. On aurait dit un "petit segment de droite", avançant avec une inclinaison de 30° sur la verticale ".

Prodigieusement intéressés, on s'en doute, les techniciens suivaient la marche de l'apparition. L'objet continua d'avancer dans cette position pendant vingt-cinq à trente secondes, puis il bascula autour de son centre de gravité, et se réduisit à un point qui, très vite, disparut. Le rapport, de par la qualité des témoins, est troublant. Tous savent reconnaître en vol et identifier non seulement les avions ordinaires, mais aussi les prototypes et la plupart des engins téléguidés.

(3) : Foire de Metz, 10 octobre 1954. Vers 23 heures, un projecteur de D.C.A., installé au stand de l'Armée à la Foire de Metz, et qui balayait le ciel pour la plus grande joie des badauds, accrocha soudain dans son faisceau un mystérieux objet, un globe lumineux, immobile en plein ciel et qui, selon l'expression de certains témoins, "scintillait comme une boule d'arbre de Noël". Une dizaine de servants (YH : des militaires donc) se trouvaient autour du projecteur. Le rayon était orienté à la verticale. La chose semblait se trouver à environ 10 000 mètres d'altitude.

Suite ci-dessous :

Guatemala petenitza1

Guatemala : des centaines d'artefacts mayas dans le lac Peten Itza

Par Le 02/02/2019

Guatemala : des centaines d'artefacts mayas dans le lac Petén Itza

 

Guatemala petenitza1

 

Décidément, après le Lac Titicacac et les découvertes récentes boliviennes décrites ici : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/bolivie-24-sites-engloutis-dans-le-lac-titicaca.html , un autre lac sacré a été visité par des scientifiques polonais, au Guatemala, dans le Lac Petén Itzá, près de l'ancienne capitale locale maya, Nojpetén.

Des fragments d'un encensoir en céramique en forme de visage, des preuves de rituels religieux sous forme de vases en céramique, se sont plusieurs centaines d'objets que les archéologues polonais ont remonté lors de recherches sous-marines.

 

 

Nojpetén était la capitale du dernier des anciens groupes mayas qui ont résisté aux attaques des conquérants européens pendant près de 200 ans après leur arrivée en Amérique centrale. Il était situé sur l’île de Flores, au sud du vaste lac Petén Itza, au Guatemala. Cette région était l'un des endroits où les archéologues polonais sous-marins ont effectué des recherches en août et septembre 2018. Ils ont rendu compte de leurs résultats en janvier 2019.

 

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" Nous avons découvert plus de 500 artefacts près de l'ancienne capitale maya, y compris des objets coulés lors de rituels religieux ", a déclaré le chef de l'équipe polonaise, archéologue de l'Université Jagiellonian de Cracovie, Magdalena Krzemień. :

Voir ci-dessous :

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Ovni pilote 1

OVNIs : les premiers rapports des pilotes d'avions

Par Le 31/01/2019

OVNIs : les premiers rapports de pilotes d'avions

OVNI et Pilotes de Chasse 2

Ovni pilote 1

Cet article plus ancien est à intégrer dans le dossier "OVNI et Pilotes de Chasse" dont voici le premier volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-et-pilotes-de-chasse-les-cas-1976-et-1980.html

Officiellement, et avec la déclassification de plusieurs documents par le gouvernement américain, ce n'est plus en 1947 que les "premières soucoupes volantes" ont été vues (par un certain Kenneth Arnold) mais au minimum en 1944.

Tout avait commencé une nuit de no­vembre 1944. Pour la première fois, un pi­lote connut l'effrayante sensation de se trouver en présence de « quelque chose venu d'ailleurs ».

En patrouille au-dessus du Rhin, entre Haguenau et la ville allemande de Neus-tadt, un pilote de la 2e escadre de l'U.S. Air Force, le lieutenant Schluter, vit apparaî­tre une dizaine de sphères rouges volant à très grande vitesse. Elles vinrent se placer à l'arrière de son appareil. Quelque peu in­quiet de ces présences insolites, le lieute­nant prit contact avec l'une des stations radar qui contrôlait cette zone :

-   J'ai une dizaine d'engins aux fesses. Et ils vont vite ! Qu'est-ce que c'est?

Le contrôleur rigole :

-   C'est tes anges gardiens ! Je n'ai rien sur mes écrans !

Schluter décide de se rendre compte. Manche au ventre et palonnier engagé à fond, il amorce un virage cabré très serré, bascule son « P 51 » et pique sur les sphè­res. Celles-ci disparaissent aussitôt à une vitesse fulgurante. Elles réapparaissent deux minutes plus tard, mais se maintien­nent cette fois à distance respectueuse. Elles restent ainsi pendant six minutes, puis descendent à une altitude inférieure à celle de l'avion, reprennent leur vol hori­zontal, et disparaissent définitivement. De retour à sa base de Dijon-Longvic, l'officier établit un rapport sur son étrange ren­contre, le premier sans doute du dossier américain des OVNI.

C'était aussi la première d'une très lon­gue série d'apparitions inexplicables, dont furent victimes les pilotes alliés et les pilo­tes allemands, chacun soupçonnant l'autre d'avoir mis au point une nouvelle arme se­crète. Rapidement surnommées « chasseurs fantômes » ou « foo-fighters », ces boules de lumière avaient un diamètre d'une cin­quantaine de centimètres. Étaient-elles téléguidées depuis un astronef de comman­dement évoluant à très haute altitude? Ces « sondes » répercutaient-elles leurs infor­mations sur l'altitude, la vitesse et la ma­niabilité des appareils qu'elles escortaient?

Un engin matériel, comme ceux qui ap­parurent plus tard, aurait pu se trouver sous le feu des canons ou des mitrailleuses des avions, des barrages de flack, ou plon­gés en plein combat aérien. Ces boules de lumière immatérielles avaient l'avantage, elles, d'être invulnérables.

Ce fut le début d'une surveillance qui s'est poursuivie sans relâche, et qui s'éten­dit à l'Espace dès le lancement des pre­miers satellites...

 

1952-1-ovni-ufo-north-korea-1952-1-1.jpg1952, Corée du Nord

 

La rencontre de Kenneth Arnold avec neuf disques argentés survolant le mont Rainier, le 24 juin 1947, ouvre l'ère des « soucoupes volantes », bien qu'un article de presse américain datant de la fin du 19ème siècle y fait déjà mention de la vision d'une "soucoupe volante"... Quelques mois plus tard, le 7 janvier 1948, le capitaine Mantell trouve la mort dans des circonstances inexpliquées alors qu'il tente d'intercepter un énorme OVNI dans le ciel du Kentucky. https://www.forum-ovni-ufologie.com/t10469-1948-ovni-le-crash-de-thomas-mantell Ces deux grands « classiques » du dossier OVNI font trop souvent oublier que des centaines de pilotes, civils ou militaires, de toutes nationalités, ont eux aussi rencontré des OVNI dans tous les cieux du monde au cours des trente dernières années. Tous les rapports concernant ces « incidents de vol » n'ont pas été divulgués, les pilotes - qu'ils soient civils ou militaires - ayant reçu, dans la plupart des pays, de très sévè­res consignes de silence, assorties le plus souvent de menaces de sanctions discipli­naires.

cpt-mantell.jpgCapitaine Mantell

trois chasseurs pulvérisés

L'une des plus spectaculaires parmi ces premières rencontres s'est déroulée le 15 juin 1951 dans le ciel du Vaucluse. Elle fit l'objet d'un rapport officiel au bureau scientifique du Ministère de l'Air :

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ALGERIE: Les Djeddars pyramides berbères

Par Le 30/01/2019

ALGERIE: Les Djeddars pyramides berbères

 

Algerie djeddars1

Datant de plusieurs siècles, voir millénaires pour les plus anciens, les tombeaux pyramidaux de l’Algérie sont des vestiges uniques d’une époque ancienne, mais le manque de recherche a laissé les Djeddars dans une ombre de mystère. Les plus anciens et connus sont au nord du pays, mais l'intérieur berbère recèle encore bien des ruines mal explorées et connues, telles les 13 monuments anguleux aux bases carrées bâtis au sommet de tumulis près de la ville de Tiaret, à environ 250 km au sud-ouest de la capitale Alger.

Construits à priori entre le IVe et le VIIe siècle, certains érudits pensent que les tombes ont été construites en tant que lieux de repos définitifs pour la royauté berbère - bien que personne ne sache qui l'a réellement commencée. Mais les autorités et les archéologues algériens tentent maintenant d'obtenir l'inscription des Djeddars sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, dans l'espoir d'assurer leur conservation et leur étude.

L'obtention de ce statut est un processus long et le ministère de la Culture a déclaré que la candidature de l'Algérie à l'organe de l'ONU "sera déposée au cours du premier trimestre de 2020".

 

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Les experts du Centre national de recherche préhistorique, anthropologique et historique préparent depuis plus d’un an le dossier des Jeddars. L’objectif est de "préserver ce patrimoine d’une valeur incommensurable et d’un héritage ancestral", a déclaré Mustapha Dorbane, professeur à l’Institut d’archéologie de l’Université d’Alger 2. Lors de la construction des Jeddars, les rois berbères régnaient sur la région dans de petits fiefs dont l'histoire est mal connue et dont il restait peu de traces. Ce fut une période de grande agitation pour l'ancienne province romaine de Numidia, avec l'effondrement de l'empire occidental de Rome, l'invasion des troupes vandales et byzantines et l'invasion par les forces arabes de l'Afrique du Nord  :

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Preuves d’une autre Histoire en Bolivie

Par Le 25/01/2019

Preuves d’une autre Histoire en Bolivie

 

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Nous allons continuer notre visite des lieux et artéfacts étranges trouvés dans le monde, et des Preuves d’une autre Histoire, toujours en amérique latine pour l’instant, avec un haut lieu antique de ce continent : situé actuellement en Bolivie.

L’endroit qui vient immédiatement à l’esprit aux connaisseurs quand on parle de Bolivie et de préhistoire ou antiquité est la célèbre cité de Tiahuanaco, ou plutôt anciennement Tiwanaku, la Cité du soleil.

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Du peuple qui a érigé ces monumentaux bâtiments, nous ne savons que très peu de choses : quand les conquistadors espagnols sont arrivés, vers 1549 de notre ère, cette civilisation avait déjà disparu depuis des siècles, sans laisser de traces écrites et sans raison apparente. Seules des légendes locales et persistantes parlaient qu’elle était, bien avant même l’arrivée des Incas, la capitale d’un dieu blanc barbu appelé Viracocha…(légendes peut-être détournées en fait par les Incas, qui ont fini par conquérir la région plus tard, il en est question plus bas).

Certains parlent d’une baisse rapide du niveau du lac Titicaca qui aurait laissé Tiwanaku loin de la rive, d’autres soutiennent la thèse d’un massacre de la population par une tribu ennemie… Le mystère qui entoure la plus grande réalisation architecturale mégalithique de l’Amérique du Sud Préinca reste entier. 

Jusque dans les années 1990, les archéologues étaient d’accord pour considérer que la ville avait commencé à être érigée vers 700-600 avant Jésus-Christ et que la population entière avait disparu vers 1000-1200 après Jésus-Christ, après avoir construit une magnifique ville, un port important au niveau du lac Titicaca, des routes, une agriculture (basée sur des pommes de terre géantes) et structures commerciales et militaires significatifs dans toute la région. Néanmoins, la découverte récente de sous-terrains et même de structures artificielles souterraines sous la ville font reculer la date de l’apparition de cette civilisation bien avant les premières dates trouvées dans les analyses des objets en surface. Ces ruines ont été tellement pillées que les informations qu’elles pouvaient livrer sur leurs bâtisseurs sont perdues à jamais.

L’or fut pillé par les espagnols, des pierres et poteries furent brisées par des fanatiques religieux qui les considéraient comme des idoles païennes et aussi à cause de leur volonté à convertir de force cette nouvelle populace. Certaines œuvres partirent dans les musées d’Europe ou collections privées. D’autres furent détruites par les paysans qui travaillaient la terre pour les cultures.
L’Eglise conserva quelques statues dont certaines furent vendues comme curiosités. Les plus gros blocs de pierre servirent à construire des édifices coloniaux ou à stabiliser le terre-plein d’une ligne ferroviaire qui passe au dessus du site…

À son apogée, la cité s’étendait sur pratiquement une dizaine de kilomètres carrés et sa population a oscillé entre 20 000 et 60 000 habitants (entre 160 000 et 360 000 selon d’autres sources qui montrent les structures d’une cité entourant l’ensemble religieux.
Les trésors que renfermait ce centre cérémoniel ont été dispersés dans le monde entier, les plus belles pièces emportées pour enrichir les collections des musées européens, les céramiques détruites par les travaux des champs, les pierres des murs utilisées dans la construction d’édifices coloniaux voire pour le terre-plein de la ligne ferroviaire
La Paz-Guaqui passant au sud du site.

L’actuel président bolivien, Evo Morales, tenant à ce que l’identité nationale se structure autour des ces racines, a demandé à ce que les fouilles soient intensifiées et ces dernières ont effectivement mis à jour de toutes nouvelles parties de la structure et ont permis de découvrir d’impressionnantes stèles et sculptures. La grande majorité du site reste encore inexplorée et donnera peut-être de nouvelles clés d’interprétation.

Arthur Posnansky, un archéologue et historien dont les découvertes ont été avalisées par le gouvernement bolivien, a été le premier à suggérer que Kalasasaya (le temple de Tiwanaku) servait d'observatoire astronomique. Il a également utilisé ses recherches pour dater le complexe et a obtenu la date stupéfiante de 15.000 ans avant J.C. Il est aussi dit que la civilisation de Tiwanaku, antérieure à la période Inca, a pu faire l’objet de quatre époques allant du 10ème siècle avant J.C. jusqu’au 12ème siècle après, période où elle disparu, mais on ne connaît pas grand-chose de celle-ci : ni la langue, ni la religion, ni les rois. Certains croient que c'est la ville la plus ancienne au monde, d'autres qu'elle a été construite par les mêmes extraterrestres qui auraient créé les lignes de Nazca entre autres.

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Vers 1995, de nouvelles découvertes archéologiques ont clairement démontré que Tiahuanaco fut une métropole très animée, mais aussi la capitale d'un immense empire s'étendant sur plusieurs pays voisins actuels. La cité était autonome, vivant en communauté de son agriculture et de sa pêche, les habitants savaient fondre le cuivre, laminer l’or, fabriquer des poteries, ils avaient aussi des connaissances en mathématiques, en astronomie et en ingénierie hydraulique. Ça devait être une ville royale magnifique, il est probable que les murs des temples et les statues étaient alors recouverts d’or, de textiles ou de surfaces peintes.

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Localement, un musée qui abrite des éléments de cette culture, tels que des vases cérémoniels avec inscriptions et dessins énigmatiques, poteries, céramiques, crânes trépanés ou déformés, procédé curieux reproduit chez les Incas plus tard (mais des études sur les plus anciens crânes montrent qu'il ne s'agit pas de déformations les concernant, mais bien d'une configuration naturelle et génétique, les Incas et autres peuples imitant par la suite l'apparence de ces géants). Un deuxième musée abrite les pièces colossales retrouvées lors de fouilles tels que le gigantesque monolithe de 7.30m de hauteur et 1.20m de large découvert en 1932 par Bennett, dans le temple souterrain de Kalasaraya, ce monolithe qui représente un personnage portant des vêtements raffinés et une couronne, est taillé dans un seul bloc, son corps est gravé de hiéroglyphes (toujours non traduits à ce jour) et s’appuie sur un piédestal. La statue fut un temps exposée face au stade de football de La Paz, puis amenée au musée lors de l’ouverture de ce dernier.

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A l’intérieur de cette aire, se trouve le monolithe Ponce (3.04 m et 12 tonnes) il représente un prêtre dans son habit cérémoniel tenant deux verres cérémoniaux et un peu plus loin le monolithe Fraile. La pierre d’andésite utilisée pour leur construction provient d’une carrière distante de 100 kms (la ville étant construite à 3883 mètres de hauteur sur un plateau, on ne sait pas encore comment ce peuple a pu transporter intact des blocs de plusieurs tonnes à travers les montagnes, même en utilisant le lac pour une partie...). Ce temple était vraisemblablement un observatoire. Ponce est gravé de centaines de hiéroglyphes et symboles sur toutes ses faces : il s'agit probablement de toute l'histoire du "Dieu" représenté mais aucun spécialiste n'a encore trouvé la clé pour les déchiffrer...

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Derrière ce « Ponce » un escalier de six marches taillées dans la roche conduit à une porte : « la porte principale » celle-ci mène directement à un autre temple, mais une barrière en fer en interdit maintenant le passage. Après l’avoir contournée nous arrivons au « Templete Semisubterráneo » (semi-souterrain) construction enfouie à 1.70m au-dessous du niveau du site, il mesure 28m sur 26m et est entouré d’un mur de 48 piliers de grès rouge et de petits blocs de pierre, dans ce mur sont encastrées 172 têtes anthropomorphes en roche volcanique (l’anthropomorphisme est le fait de conférer des propriétés comportementales ou morphologiques spécifiquement humaines à des sujets ou des objets non-humains.) Ces sculptures sont censées figurer des hommes de toutes races, ceux-ci représentant le monde souterrain ou vivent les morts et les êtres à venir, ou... symbolisent les victoires remportées sur les peuples étrangers !! Au centre de la cour de ce temple : plusieurs petits blocs monolithiques, dont « le barbu », qui présente une tête en obus, de grand yeux ronds et une forte mâchoire agrémentée d'une barbe...

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Dans le musée est aussi visible une tête découverte assez récemment (ci-dessus) et parmi les plus anciennes répertoriées : il s'agit typiquement de la tête d'un asiatique...

A l’extrémité N. O le monument sans doute le plus célèbre du site : la Porte du Soleil, une pierre sculptée, véritable bijou de l’art pré-colombien. Bloc de 4 mètres de large et 3 mètres de haut, sur la partie supérieure une frise sculptée représentant un personnage central, probablement le dieu-soleil Viracocha, flanqué de 32 hommes soleils et 16 hommes condors, ce dieu tient dans chacune de ses mains à quatre doigts, un sceptre qui se termine en tête d’oiseaux, la tête est auréolée de rayons allant dans toutes les directions. Sur ce porche on peut y voir, dans un langage hiéroglyphe, une infinité d'inscriptions qui jusqu'à présent n'ont pas été révélées, ce qui augmente plus encore le mystère sur leurs significations, il pourrait peut-être s’agir d’un calendrier annuel pour les semences et les récoltes. Tout le monde est également d’accord pour dire que ce bloc entier était à l’origine recouvert d’or

La porte du soleil

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On peut distinguer sur la base de cette frise une tête d’éléphant. Le dessin est inattendu car les proboscidiens ont disparu d’Amérique du Sud à la fin du Pléistocène c’est-à-dire il y a 10 000 ans.

Une autre espèce identifiée qui apparaît est le Toxodon, un mammifère amphibien qui a prospéré en Amérique du Sud à la fin du Pliocène (1,6 millions d’années) et s’est éteint à la fin du Pléistocène (vers – 12 000 ans).

On trouve pas moins de 46 têtes de toxodontes ciselées dans la frise.

D’autres représentations d’espèces disparues ont été découvertes sur le site : le Shelidoterium et le Macrauchenia.

Le Macrauchenia était un ongulé sud-américain qui a disparu il y a 10 000 ans

Cette effigie de la Porte du soleil, visiblement celle d'un dieu, est entourée d'une foule de « serviteurs » ou d'auxiliaires ailés qui sont représentés de profil, à moitié inclinés devant lui, en signe incontestable d'allégeance. En confrontant cette iconographie à d'autres représentations archéologiques, et en cherchant dans les documents historiques et ethnologiques des correspondances stylistiques et symboliques, on a identifié le dieu central comme étant Tunupa, la divinité cosmique des Aymaras, confondue avec Viracocha, sa variante incaïque. Parmi les éléments significatifs, il faut citer le sceptre de droite, qui se termine par un serpent bicéphale. À cette association avec le double serpent s'ajoutent des traits félins et aquilins, attributs qui se retrouveront plusieurs siècles plus tard dans le temple du Soleil de Cuzco, conjointement avec la Foudre-Éclair.

Le dieu céleste de Tihuanaco comporte aussi des aspects solaires. Sa couronne et son collier sont en fait les rayons de l'astre, et les paysans Aymaras disent encore aujourd'hui que les rayons du soleil sont sa barbe. Selon certains mythes recueillis au tout début de la conquête par Juan de Betanzos, les premiers hommes vivaient dans un monde de ténèbres jusqu'à à ce que le créateur, Kon Tici Viracocha, fît le soleil et le jour, qu'il séparât de la nuit, de la lune et des étoiles. Puis il transforma les anciens hommes en pierres, pour les punir de l'avoir raillé. Avec ces pierres, il fabriqua une nouvelle humanité, ou plutôt des peuples différents avec leurs seigneurs, leurs femmes et leurs enfants. Ses serviteurs et auxiliaires distribuèrent ces groupes dans tout le Pérou, en les plaçant dans des grottes, des cavités, des sources et des montagnes, d'où ils émergèrent pour habiter la surface de la terre. Enfin Kon Tici Viracocha envoya deux autres Viracochas à l'est et à l'ouest tandis que lui-même emprunta la voie impériale des Incas jusqu'à Cuzco, en exhortant les hommes à sortir de terre. Arrivé à Cacha, dans la vallée de Cuzco, il fut attaqué par les gens de Kanas, sortis de terre tout armés. Mais le feu du ciel s'abattit sur eux, sous forme de foudre. À Cuzco, Viracocha institua une seigneurie, puis il repartit vers le nord jusqu'à la hauteur de Puerto Viejo (Équateur), où il entra dans la mer...

Il suffisait de peu pour transformer le vieux dieu Viracocha en apôtre rejeté par la méchanceté des hommes. Ce pas fut franchi dès les premiers temps de la conquête, comme l'atteste le commentaire de Cieza de León. L'image de ce dieu a donc été modifiée à deux reprises : tout d'abord par les Incas, qui cherchèrent à légitimer l'origine solaire de leur dynastie en faisant appel aux croyances séculaires des peuples des hauts plateaux, ensuite par les Espagnols, appelés d'ailleurs eux aussi Viracochas. La Foudre se confondit avec Saint Jacques, le Santiago de la Reconquête ibérique transformé pour les besoins de la cause en pourfendeur d'Indiens. Mais ces superpositions n'auraient jamais été possibles si le dieu solaire de Tiahuanaco n'avait pas puisé son authenticité dans le passé très ancien des peuples andins.

Notez ici que cette légende n’est pas sans rappeler celles de l’Inde antique et de ses « Dieux » vengeurs et guerriers, de ses guerres entre « dieux » utilisant des armes destructrices…

Et enfin l’Akapana, petite colline qui constituait, il y a fort longtemps, une pyramide à 7 degrés de 200m de coté sur 15m de hauteur, elle était alignée parfaitement avec les quatre points cardinaux, peut-être une forteresse ?

Aujourd’hui elle est totalement ensevelie, la faute en revient à un avide mineur espagnol qui creusa, dans l’espoir d’y trouver de l’or, puis les colons espagnols utilisèrent nombre de pierres pour construire, au 17ème siècle, l’église du village voisin. Depuis 1957, les archéologues boliviens et étrangers y effectuent des fouilles d’excavation, le travail a bien avancé, plusieurs des plateformes revoient le jour.

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Les vestiges trouvés attestent que la cité avait autrefois un port, celui-ci était sur le rivage du lac Titicaca. Les légendes relient l’histoire à un épisode marquant de la Bible : le déluge de Noé, détail troublant : l'archéologue Arhur Posnansky a conclu, en étudiant la couche mince des gisements de chaux qu’ils avaient été immergés pendant une période considérable, en outre, certaines parties des ruines ont été profondément enterrées en sédiments, l’archéologue en a normalement déduit et suggéré que l'inondation biblique ait pu avoir été la raison de ces dépôts. Ce qui est certain c’est que le site ne fut jamais achevé, les travaux furent interrompus comme si un événement brutal qui aurait frappé la cité était survenu, un cataclysme ? des changements climatiques ? L’empire de Tiwanaku s’est éteint après que le niveau du lac se soit abaissé et le rivage reculé de la ville.

Tiahuanaco n’a sans doute pas finir de dévoiler ses secrets, en 1968 le commandant Cousteau, passionné, plongea dans le lac Titicaca et découvrit des fosses de plus de 500 mètres de profondeur, mais il n'y trouva pas les vestiges archéologiques qu'il recherchait. Tout récemment en 2005, dirigée par le géologue italien Lorenzo Epis, l'expédition baptisée "Atahualpa 2000", du nom du dernier empereur inca, concentra ses recherches aux abords de la plus importante des îles du lac, celle du Soleil. Sa ténacité a été récompensée car il a été découvert les restes d'un chemin, un mur de 700 mètres de long, un monument, une terrasse et des reliques d'un temple de 250 mètres de long et 50 mètres de large. L’équipe a aussi identifié une île aujourd'hui submergée, longue de 3600 mètres et large de 600 qui a été recouverte par la brusque montée des eaux du lac, conséquence d'un cataclysme qui a du se produire au 12ème siècle après JC et qui serait.... la cause du déclin de la civilisation de Tiahuananco.

Autrefois donc, la cité aurait été un vaste port comme le laissent à penser ce qui ressemble à d'immenses quais. Or, le lac se trouve entre 18 et 25 km de distance et surtout à 30 mètres en dessous du niveau de ces fameux quais. Or malgré ses 8200 km2 actuels, le Lac Titicaca n'est que le vestige d'une bien plus vaste lagune qui formait une mer intérieure sur l'altiplano. Pour preuve, on peut observer l'ancienne rive nord du lac qui est visible à 88 mètres plus haut que son niveau actuel, et 60 kilomètres plus au sud, la même rive se situe, elle, 82 mètres plus bas. En tenant compte de la position du port et de l'évolution des rivages du lac, cela signifierait donc que Tiahuanaco aurait été érigée en 15 000 av. J-C, ce qui est bien sûr fortement controversé (et sûrement stupidement controversé d’ailleurs).

Deux autres éléments pourraient attester cette théorie : la fort peu acceptée archéo-astronomie (une discipline que je trouve pourtant très intéressante) qui permit à Arthur Posnansky d'avancer encore plus la date de 15 000 av. J-C en tenant compte des alignements planétaires et solaires des temples, et la découverte de dessins et gravures d'animaux dont les espèces auraient disparues à la fin du pléistocène, soit vers 12 000 ans av. J-C.

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Tous les monolithes sont gravés (à l'inverse des menhirs par exemple) et comportent des symboles et dessins de reptiles ou sauriens très proches de ceux découverts en Turquie, à Gobekli Tepe, dans un antique temple daté de... 12 000 ans...

100 et même de ses monuments. L'examen pétrographique des matériaux ont permis de retrouver des carrières correspondantes à l'aspect mégalithiqueL'autre mystère de ce lieu archéologique est 300 kilomètres de là. Certains monolithes pesant plusieurs tonnes furent donc transportés à travers des terrains généralement accidentés, sans bêtes de traits (les courageux lamas ne pouvant être comparés aux bœufs inexistants) et par des peuples ne connaissant officiellement pas la roue, ou même le fer pour tailler les blocs. Des témoignages indiens recueillis par les espagnols laissent entendre que la cité serait apparue en une nuit, ou encore que les grandes pierres furent transportées dans les airs au son d'une trompette…

Il ne faut d'ailleurs pas oublier de souligner les curiosités du site de Tiahuanaco que sont la pyramide à sept degrés d'Akapana qui présente un étonnant système de canalisations dont le but n'a pas été encore trouvé de nos jours, l'imposante et célèbre Porte du Soleil du temple de Kalasasaya et ses glyphes, et enfin les statues monolithiques que certains comparent aux Moais de l'Île de Pâques.

Le dernier élément à noter concernant ces vestiges est le fait qu'ils donnent l'impression d'avoir été inachevés, comme si un cataclysme avait mis fin aux travaux d'édification. Arthur Posnansky, qui a étudié le site pendant près de cinquante ans, explique que de nombreuses traces (blocs balayés et éparpillés, flore lacustre contenant des fragments de squelettes animaux et humains mêlés de débris d'outils et d'ustensiles) prouvent qu'il y aurait eu tremblements de terre et inondations au onzième siècle Avant. J-C - ce que des géologues confirment. Pour finir, une inversion géomagnétique (peut-être incomplète) aurait eu lieu il y a 12 400 ans, ce qui expliquerait les dégâts causés dans l'altiplano (suivant un article de Nature et du New Scientist). Et bien sûr, une telle date accrédite au passage la thèse concernant l'âge réel de Tiahuanaco : il s'agirait donc bel et bien de la plus vieille ville de l'Histoire ? = http://www.alexandrea.fr/index.php/post/2008/09/14/Tiahuanaco-la-plus-vieille-ville-de-lHistoire

Des avis sur le monolithe Ponce :

Dans leur livre intitulé « La grande idole de Tiahuanaco », HS Bellamy & P. Allen postulent que les symboles incarnent une masse de données astronomiques de la terre et du ciel d’il y a 27.000 ans. Ils pensent qu’un livre intitulé « Théorie des satellites » d’Hoerbiger qui a été publié en 1927, soit cinq ans avant la découverte de l’idole, donne des détails sur une série d’événements qui sont codés dans les symboles sur l’idole. Selon la théorie, un gros satellite a été capturé par le champ gravitationnel de la terre et, comme il en filé, sa masse et la vitesse ont provoqué un ralentissent de la rotation de la Terre ainsi que de sa vitesse orbitale autour du soleil.

Bellamy et Allen pensent que l’idole indique que l’objet a réalisé 425 orbites autour de la terre par an et qu’une année terrestre ne durait que 288 jours. Les symboles sur l’idole conduisent-ils effectivement à cette conclusion? Si tel est le cas, d’où un peuple primitif a-t’il obtenu les connaissances astronomiques nécessaires pour comprendre ce que c’était? Et enfin, pourquoi une idole qui est sculpté de telle manière précise est-elle logée dans un bâtiment beaucoup plus primitif? Certains croient que l’intervention extraterrestre est la seule réponse possible.

A douze miles au sud du lac Titicaca, situé dans le centre d’une région de géoglyphes, se trouvent les ruines mégalithiques de Tiahuanaco. Connu comme le «Stonehenge américain» ou de «Baalbek du Nouveau Monde », son architecture montre une habileté technologique qui dépasse les exploits des constructions modernes. A Tiahuanaco, les œuvres de pierre immenses ont été jointes avec des accessoires modulaires et complexes possédant des niveaux de verrouillage qui n’ont jamais été vu dans toute autre culture ancienne. Bon nombre des éléments ont été réunis avec des chevrons métalliques en forme de «t» qui ont été fondu sur place par une forge portative.

Selon les ingénieurs, l’une des plus grosses pierres à avoir été déplacée et utilisée dans une construction (environ 400 tonnes) a été transportée à Tiahuanaco d’une carrière située à plus de deux cents miles. Cet exploit est encore plus incroyable quand on sait l’itinéraire de transport passe travers une chaîne de montagnes qui ont jusqu’à 15.000 pieds d’altitude. Les historiens classiques attribuent l’âge des bâtiments de Tiahuanaco à environ 600 avant J.-C., croyant qu’une civilisation pré-inca, sans bénéficier de la roue, des outils modernes ou même d’une langue écrite ont construit ces merveilles architecturales...(sic).

L’historien Arthur Posnansky étudie la région depuis plus de 50 ans et il a observé que les sédiments ont été déposés sur le site à une profondeur de six pieds. Dans cet amas, produit par un afflux massif d’eau aux alentours du Pléistocène (il y a 13.000 ans) des crânes humains fossilisés ont été découverts avec des coquillages et des restes de plantes tropicales. Les crânes ont près de trois fois la capacité crânienne de l’homme moderne et sont présentés dans le musée de La Paz en Bolivie. Un ancien rivage a été trouvé, gravé dans les collines environnant Tiahuanaco qui a été sorti du plan horizontal. En outre, il y avait des dépôts de calcaire sur la surface des mégalithes exposée, indiquant qu’ils ont été submergés dans l’eau.

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Posnansky a écrit: Le climat est sec, le feuillage est maigre, le temps est froid, les peuples voisins misérables et peu nombreux. Le sol au sommet du plateau est maintenant un dépôt sec de deux pieds de pierre tendre. En dessous se trouve la lignite de plantes tropicales carbonisées. Vient ensuite une couche de cendres déposées au milieu des précipitations, puis apparaît un dépôt alluvial. Dans un tel lieu, on pourrait normalement s’attendre simplement à un sol maigre, balayées par le vent, sur un sol rocailleux. Les géoglyphes dans cette zone se trouvent dans les trois couches de la strate, décrit par Posnansky, quelques-uns des plus complexes et les plus anciennes ont été creusés dans la roche. Par endroits, la roche a été taillée en labyrinthes, en cellules rectilignes, en buttes et autres géométries. Celles-ci peuvent être vus sortants de sédiments vieux de l’âge de glace...

Que nous apprend la légende sur la ville mystérieuse de Tiahuanaco?

Elle parle d’un vaisseau doré qui descendit des étoiles ; à bord de celui-ci il y avait une femme nommé Orjana dont la mission était de fonder une race nouvelle. Les mains d’Orjana étaient palmées et ne comptaient que quatre doigts (comme le dieu barbu Viracocha). Elle donna le jour sur terre à 70 enfants, puis regagna les étoiles. De fait, on trouve à Tiahuanaco, gravés ou taillés dans la pierre, des êtres qui n’ont que quatre doigts. Ces figurines sont aussi anciennes que la ville elle-même.

On peut présumer que le cosmonaute, l’Homme de Tiahuanaco, tout comme Prométhée, a dû payer le tribut de son inadaptation à l’atmosphère épaisse, torride des plaines arabiques. Alors, se référant aux carte que découvrit plus tard Piri Réis. par-delà la mer Rouge, il se dirigea vers le pays des cimes neigeuses, éparpillant sur sa route, en Arabie, en Chaldée, en Assyrie, des bribes de son savoir. Et l’on songe à Prométhée, initiateur des hommes, châtié par Jupiter et enchaîné précisément – selon la tradition grecque – sur la cime du Caucase, à une altitude qui est exactement celle du plateau des Andes.

La ressemblance est troublante entre l’Atlante, fils d’Orejona aux jolis pieds, et Prométhée, fils de l’Océanide aux jolis pieds. Quoi qu’il en soit, quelque 1 000 ans avant notre ère, Tiahuanaco entrait dans la nuit de l’oubli et Abybos, Heliopolis, Thèbes, Memphis, Karnac et Saïs ouvraient pour le monde occidental les premières pages de l’Histoire inconnue des Hommes.

À l’appui de cette relation, une cosmographie gravée sur la paroi rocheuse d’une grotte du Kohistan représente Vénus et la Terre reliées par des traits qui figurent une route spatiale. Or, cette origine des hommes, exprim&eac

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Contacts avec une culture plus avancée

Par Le 16/01/2019

Contacts avec une culture plus avancée

 

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Equateur

Déification des visiteurs possédant des connaissances ou techniques supérieures

La littérature spécialisée rédigée par les ethnologues du monde entier témoigne d’un phénomène étonnant: la déification des étrangers et des objets techniques. Lorsqu’une culture peu ou pas avancée sur le plan technologique entre en contact avec des visiteurs qui disposent de technologies plus poussées que ne parvient pas à expliquer la culture moins développée, on rencontre l’«effet de déification». Connu sous le terme de «culte du cargo», qui vient de cargo = biens.

Les étrangers restent ainsi gravés dans la mémoire des tribus et peuples comme des «dieux» ou autres êtres surnaturels. Un souvenir transmis de génération en génération, qui se transforme en légende et qui, pour finir, devient une tradition mythologique. Une sorte de «réaction archétypale» qui se produit dans toutes les cultures. Les exemples sont innombrables. Pour ne parler que de notre siècle, les contacts entre les autochtones et les unités militaires américaines ou japonaises lors de la Seconde Guerre mondiale sur les îles de Mélanésie ou de Micronésie dans l’ouest du Pacifique et les nombreux autres contacts des ethnologues dans les forêts vierges impénétrables de Nouvelle-Guinée et d’Amérique du Sud apportent la preuve de cet étrange «effet de déification». La mythologie vivante. Une fois repartis, ces visiteurs sporadiques faisaient l’objet des conversations autour des feux de camps. Les impressions sont transmises de récits en récits. Le mythe grandit. Les objets étrangers que l’on ne peut pas classer dans sa propre compréhension culturelle sont décrits par la méthode intemporelle du «ça ressemble à». L’ «Oiseau-Tonnerre», le «cheval du feu», etc. nous sont désormais familiers. Les étrangers laissèrent aussi souvent des cadeaux aux tribus, de la boîte de Coca aux postes de radio. Ceux-ci étaient non seulement des souvenirs vénérés avec une crainte respectueuse mais également un défi pour les hommes de trouver le moyen de faire revenir les «dieux». Bien entendu, on voulait recouvrer les bienfaits de ces objets.

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