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Un dinosaure intelligent ?
Un dinosaure intelligent ?
Des troodons
On l'a découvert dans les films "Jurassic Park" : le vélociraptor à l'époque était considéré comme le plus intelligent de tous les dinosaures ayant existé, et les films le montrent... tel qu'on l'imaginait à l'époque des films. La réalité a fait que les vélociraptors ne ressemblaient finalement pas du tout à ceux des films, puisqu'ils étaient entièrement recouverts de plumes et plus petits que ceux des films (bien que certaines variétés trouvé en Utah et Montana entre autres soient plus grandes que celle des films !), mais aussi qu'ils se sont à priori éteints avant la date estimée des dinosaures : les vélociraptors ont vécu de -80 à -70 millions d'années avant maintenant, alors que c'est cinq millions d'années plus tard environ que les gros dinosaures semblent avoir disparu. Ils sont à l'heure actuelle considérés comme faisant probablement partie des principaux ancêtres de nos oiseaux actuels. Ce sujet ne remet pas d'ailleurs la théorie de l'évolution de Darwin en cause fondamentalement mais font se poser plutôt des questions sur le terme "évolution" : une adaptation comme celle subie (à priori) par les dinosaures et les "mutant" en petits oiseaux semble plutôt être une régression pour certains plutôt qu'une évolution... sauf si on considère la perte de certains gros avantages de prédateur contre le fait de pouvoir voler par exemple soit considérable comme une "évolution positive" et non "négative"... c'est un peu comme l'être humain (ou l'Homo Sapiens qui semble bien être le tout dernier représentant d'une race plus diversifiée auparavant) en fait : peut-on vraiment considérer qu'il a évolué et évolue toujours, alors qu'il est prouvé que sa capacité cervicale, son cerveau, diminue de plus en plus au fur et à mesure du temps (la moyenne des crânes de Cro-Magnon était plus élevée en volume que la moyenne actuelle), et qu'il semble perdre de plus en plus sa protection naturelle contre les éléments (dont le Soleil) en perdant sa pilosité notamment ?
En fait, les films et les archéologues de l'époque ont un peu mélangé les genres et les âges : découvert dès 1854, l'un des premiers dinosaures à avoir été retrouvé en Amérique du Nord, le Troodon correspond beaucoup plus au petit prédateur intelligent des films de par son apparence... et intelligence. Et il aurait survécu, lui, au moins jusqu'à la fin des dates présumées d'extinction de dinosaures, entre -75 et -65 millions d'années avant maintenant.
Quelques faits sur les dinosaures Troodon, aussi appelés stenonychosaure pour leur dernière version trouvée au Canada :
Les Troodon avaient un cerveau plus gros que la plupart des dinosaures
La caractéristique la plus notable du Troodon était son exceptionnellement grand cerveau, qui était beaucoup plus grand, proportionnellement, au reste de son corps, par rapport à la matière cérébrale de dinosaures de taille comparable. Selon une analyse, les Troodon avaient un «quotient d'encéphalisation" à plusieurs niveaux, donc qu’ils disposaient d’une capacité d’analyse de l’environnement exceptionnelle, surpassant celle de toutes les autres espèces de l’époque et leur permettant d’être dominants malgré leur taille réduite... et pourraient éventuellement avoir évolués au niveau humain de l'intelligence.
En 1982, le paléontologue canadien Dale Russell a spéculé ce qui serait arrivé si Troodon avait réussi à survivre à l'extinction K / T, il y a 65 millions d'années. Dans son histoire «contrefactuelle», le Troodon a évolué sur deux jambes, un reptile intelligent à grande cerveau avec de grands yeux, des pouces opposables partiellement et trois doigts à chaque main !
" Contrairement à la version de l’évolution selon laquelle le moteur serait le progrès continu et linéaire, comme l’ont fort bien expliqué Stephen Jay Gould et David Raup, entre autres, seule la malchance a éliminé les dinosaures et leurs semblables. Et pourtant, ils dominaient depuis plus de 100 MA le monde vivant. On a même postulé que le sténonychosaure, découvert au Canada en 1967, possédait des facultés étonnantes et que son cerveau était anormalement développé. D’autres petits dinosaures bipèdes carnivores évoluaient d’une manière très favorable vers l’intelligence.
" B. Werber : « Parmi la foule des dinosaures divers qui peuplaient la Terre il y a soixante-cinq millions d’années, une espèce particulière marchait sur deux pattes, possédait notre taille et un cerveau occupant pratiquement autant de place que le nôtre : le stenonychosaure."
Alors que notre ancêtre (mammifère) ne ressemblait qu’à une musaraigne, les sténonychosaures étaient vraiment des animaux très évolués. Ces bipèdes aux allures de kangourou à peau de lézard avaient des yeux en forme de soucoupes capables de voir devant et derrière (avouons de ce gadget nous manque). Grâce à une sensibilité oculaire extraordinaire, ils pouvaient chasser même à la tombée de la nuit. Ils possédaient des griffes rétractables comme les chats, de longs doigts et de longs orteils aux capacités de préhension étonnantes. Ils pouvaient par exemple saisir un caillou et le jeter.
Les professeurs canadiens Dale Russel et R. Seguin (Ottawa), qui ont étudié les sténonychosaures, pensent qu’ils disposaient d’une capacité d’analyse de l’environnement exceptionnelle, surpassant celle de toutes les autres espèces de l’époque et leur permettant d’être dominants malgré leur taille réduite.
Un squelette de Sténonychosaure, trouvé dans l’Alberta (Canada) en 1967, confirme que ces reptiles avaient des zones d’activité cérébrale très différentes des autres dinosaures. Comme nous, ils avaient le cervelet et le bulbe rachidien anormalement développés. Ils pouvaient comprendre, réfléchir, mettre au point une stratégie de chasse, même en groupe.
Bien sûr, par son allure générale, le sténonychosaure ressemblait davantage à un kangourou .. mais, selon Russel et Seguin, si les dinosaures n’avaient pas disparu, ce serait probablement cet animal qui aurait développé la vie sociale et la technologie…
A un petit accident écologique près, ce reptile aurait très bien pu conduire des voitures, bâtir des gratte-ciel et inventer la télévision. Et nous, malheureux primates retardataires, n’aurions plus eu de place que dans les zoos, les laboratoires et les cirques ».
C’est le dinosaure le plus « cérébralisé » de tous. Sa boîte crânienne, comparée à la taille de son corps, est la plus grande jamais découverte.
Son cerveau était plus grand que celui d’un émeu. Après avoir comparé la taille de son cerveau à celle d’un mammifère moderne, les scientifiques pensent que Stenonychosaurus était aussi intelligent qu’un opossum. Et il pouvait encore évoluer...
Le sténonychosaure (Stenonychosaurus) a été nommé par C.M. Sternberg en 1932 d’après un pied, un fragment de main et quelques vertèbres caudales du Crétacé supérieur d’Alberta. Un détail anatomique intéressant consiste en une énorme griffe sur le deuxième orteil, caractéristique des déinonychosaures. Sternberg classifia à l’origine le stenonychosaure parmi les coeluridés, une famille de théropodes. Plus tard (en 1951), il spécula que puisque le sténonychosaure avait un pied fortement non usuel et que le Troödon avait des dents tout aussi inhabituelles, ils devaient être apparentés. À l’époque, aucun spécimen comparable n’était disponible pour tester la validité de l’idée.
Un squelette de sténonychosaure plus complet a été décrit par Dale Russell en 1969, squelette qui forma la fondation scientifique de sa célèbre sculpture grandeur nature de sténonychosaure et de son descendent humanoïde fictif, le "dinosoroïde". Le sténonychosaure devint un théropode bien connu dans les années 1980, quand les pieds et la boîte crânienne ont été décrits en détail - l’animal est même parfois considéré comme étant le "dinosaure le plus intelligent". P.J. Currie, dans sa révision des troodontidés connue en 1987, a reclassé Stenonychosaurus inequalis comme étant synonyme de Troodon formosus. Cette synonymie a largement été adoptée par les autres paléontologistes et c’est ainsi que tous les spécimens connus sous le nom de Stenonychosaurus sont maintenant désignés sous le nom de Troodon dans la littérature scientifique récente. Parmi les autres genres transférés dans le genre Troodon, on trouve Pectinodon, Polyodontosaurus. Avec Stenonychosaurus, tous ces noms peuvent fort bien désigner autant de genres valides que ne former qu’un seul et même animal. Des recherches plus approfondies pourront faire la lumière sur la question.
Ils ont des caractères crâniens très développés : de grandes orbites, permettant une vison diurne et nocturne, avec une vision dirigée presque à 360 ° au vu de la position de ces dernières. De plus, il dispose d’un rapport volume crânien sur volume total impressionnant, un des plus important parmi les dinosaures, ce qui en fait un dinosaure capable d’intelligence poussée. De plus, tout comme ce qui caractérise les Hommes des autre Hominidés, le Sténonichosaure possédait une organisation du cerveau différente, et que l’on pourrait justement comparer à celle de l’Homme par certains côtés.
En outre, la forme de sa caisse de résonance et des os de son cou laisse à penser que si l’évolution s’était poursuivie, il aurait été possible de voir émerger un proto-langage chez ces animaux, bien qu’on soit presque sûr qu’ils aient été capables de communiquer.
Ainsi, ces dinosaures seraient devenus l’espèce dominante si un banal accident astronomique n’était pas survenu il y 65 M d’années...
A lire : "L’encyclopédie du savoir relatif et absolu" de Bernard Weber (extraits ci-dessus)
Sources (extraits-ci-dessus) : http://www.matierevolution.org/spip.php?article2007
La théorie du "dinosoroïde" est une vraie théorie scientifique, qui possède bien sûr comme toute théorie ses défenseurs et ses détracteurs. Surtout sur la mention d'une convergeance d'une adaptation intelligente qui mènerait à ce que la majorité des genres tendent à l'anthropomorphisme, c'est à dire à posséder une tête, des bras et des jambes (ou une tête et 4 pattes au stade précédent). Cette théorie est pourtant démontrée en partie, et à plusieurs niveaux si on compare l'apparence très proche des requins et des raies par exemple, alors que ce sont deux genres totalement différents.
L'autre question qui me (l'auteur de cet article, pas YH) vient évidemment à l'esprit étant donné mes connaissances historiques est sur l'implication prouvée du genre reptilien dans la mythologie et histoire humaine. Pourrait-il y avoir un rapport entre ce possible dinosoroïde qui aurait évolué intelligemment s'il n'avait (toujours mystérieusement car même l'impact météorique et le volcanisme attesté n'expliquent pas la totale disparition de ces petits dinosaures par exemple, alors que leurs petites proies mammifères survivaient tout aussi mystérieusement...). Ah, il n'aurait finalement pas disparu, le dinosaure : il se serait rapidement adapté et muté en oiseaux de différentes tailles (thèse officielle)... mais et si les plus intelligents d'entre eux ne s'étaient pas transformés en oiseaux, justement ? Et si ils avaient finalement créé les bases d'une première civilisation (peut-être sous-terraine vu l'environnement de l'époque, avec les capacités d'adaptations de reptiles facilités) qui a fini par rejoindre la mémoire des premiers humains (je pourrai même ajouter directement ici que la théorie des Anunakis ayant créé la race humaine pour l'utiliser pourrait y avoir en fait cette origine bien "terrestre" !)... De Satan le serpent jusqu'au symbole médical (le caducé), notre symbolique est remplie de liens avec la race reptilienne, nous avons même dans notre propre cerveau une partie dénommée reptilienne, la "couche" la plus ancienne du cerveau humain. En fait, comme on sait maintenant que les oiseaux descendent très probablement des dinosaures reptiliens, c'est bien la grande majorité de la symbolique humaine (avec ses aigles et autres faucons) qui se rapporte bien au genre reptilien d'origine. - Le cerveau reptilien est considéré comme l'un des trois niveaux d'évolution du cerveau humain. Il correspondrait ainsi au cerveau ancestral, celui régissant la régulation des fonctions vitales (respiration, rythme cardiaque, tension artérielle ), les besoins naturels (boire, manger, se reproduire) et les comportements primitifs (peur, haine, instinct de survie?). De nombreux animaux vertébrés (poissons, oiseaux, amphibiens, reptiles) sont également régis par ce cerveau reptilien. Chez l'humain, il correspond d'un point de vue anatomique au tronc cérébral et au cervelet. Les deux autres parties du cerveau dans cette classification sont le cerveau limbique apparu plus récemment et gérant les émotions et le jugement, et le néo-cortex apparu plus récemment chez les primates correspondant aux hémisphères cérébraux et permettant notamment l'apprentissage, l'imagination, et le langage, spécifique à l'homme.
Allons plus loin, car si certains dinosaures auraient évolué en autre chose que des oiseaux (ce qui est parfaitement possible scientifiquement : il y a des divergeances et des nouveaux "bourgeons"), en aurait-on retrouvé la trace sans vraiment l'identifier (et oui, il existe encore de nombreux fossiles non identifiés) ?
dinosoroide ou l'évolution des dinosaures
" Dinosauroide est le terme scientifique utilisé pour désigner l'objet d'une hypothèse proposée par plusieurs scientifiques, basée sur une évolution des dinosaures troodontidés qui ne se seraient pas éteints. Cette hypothèse correspond à l'adaptation progressive des dinosaures à une forme anthropomorphique, une forme de reptilien.
En 1982, les scientifiques Dale Russell et R. Séguin ont publié un article détaillant la reconstruction complète de Stenonychosaurus, (une espèce désormais assignée au genre Troodon), basée sur un squelette découvert en Alberta en 1967, en parlant bien d'hypothèse.
Avec l'étude du Troodon, les chercheurs ont entrepris la tâche d'imaginer une évolution possible de l'animal, si il n'était pas éteint. L'idée de base avait une entrée très intéressante, à savoir que le dinosaure Troodon est l'un des plus intelligents de son temps et qu'il avait un gros cerveau par rapport à la taille du corps.
Comme ces petits dinosaures étaient légers et d'actifs chasseurs de proies comme les lézards et les petits mammifères primitifs, avec une vue stéréoscopique, capable d'attaquer même avec un faible nombre d'heures de lumière, les caractéristiques du "dinosauroide" ont été posées en prenant le Troodon et son évolution à long terme. Ainsi, le "dinosauroide" serait un dinosaure à la capacité d'un grand intellectuel, qui lui permettrait de compenser sa faible vitesse avec de simples outils de décision et de développement qui lui permettrait des tactiques de fuites ou poursuites de leurs prédateurs et leurs proies d'une manière plus efficace.
Ceci n'est qu'une hypothese, mais sommes nous sûrs qu'un dinosaure de type dinosauroide n'ait jamais existé ? Un tel squelette pourrait attendre quelque part ? Une hypothese absurde ? "
Sources (extraits-ci-dessus) : http://paranormal-esotemyst.forumactif.com/t617-dinosoroide-ou-l-evolution-des-dinosaures
Même du côté des dinosaures : ont-ils vraiment tous disparus à la même époque ? Certains n'auraient-ils pas survécus jusqu'à ce que l'Homme s'en souvienne finalement dans ses légendes et histoires ? Cela semble être le cas si on se réfère au nombre de traces de plus en plus nombreuses de part le monde...
Voir ici : http://www.ldi5.com/paleo/dinos.php
Bon, c'est une très vieille idée un peu dépassé l'anthropomorphisme (plus limité éventuellement aux mammifères) et l'intelligence du poulpe par exemple démontre le peu de cas dont fait la nature des théories humaines sur l'évolution... il n'empêche que d'affirmer que tous les dinosaures survivants se sont obligatoirement transformés en oiseaux n'est pas très scientifique non plus, c'est pourtant ce qui est retenu officiellement aujourd'hui...
Réflexion faite, si ce dinosauroïde a existé (et existe toujours, caché, selon certains - cherchez sur internet et vous verrez !), et qu'il a "récupéré" finalement un squelette relativement proche de l'être humain (ou il a fabriqué l'être humain toujours selon certaines théories), l'a-t-on trouvé finalement et assimilé à un ancêtre de l'être humain, ou fait-il partie des fossiles mal identifiés ou même rejetés par la science officielle ?
Et si on cherche, on trouve (entre autres nombreux sites) :
" Crânes peu ordinaires cherchent anthropologue non conformiste !!! "
" PARTIE 1
Les théories officielles de l’évolution de l’homme sont remises en cause par de nombreuses découvertes. Ces nouveaux éléments mettent à terre tout l’édifice des théories paléontologiques. L’image d’Épinal donnée au public concernant la Préhistoire consiste à dire que l’homme descend du singe (fig 1). Pourtant quand on se penche un peu plus près sur la préhistoire, les choses ne sont pas aussi simples. Il est admis, par exemple, que l’homme de Néanderthal et l’homme de Cro-Magnon deux races intelligentes et génétiquement différentes vécurent à la même époque, il y a 30 à 70 000 ans. Le Néanderthal s’est éteint alors que le Cro-Magon a continué sa route et donné, par évolution, l’homme moderne que nous connaissons. Cette approche de la préhistoire est plus riche et plus pertinente que l’idée d’évolution uniforme. S’il y a eu à une certaine époque, deux races intelligentes sur la planète, pourquoi ne pas imaginer trois, quatre, cinq races terrestres intelligentes à une même époque ?
Etranges découvertes
Il y a beaucoup de découvertes de crânes très troublantes.
Dans le Bassin du Zambèze fut retrouvé un crâne moderne fossilisé qui aurait vraisemblablement plusieurs centaines de milliers d’années (fig. 2). Il s’agirait d’un crâne plus moderne que le Néanderthal mais antérieur au Néanderthal. Un fait qui bouscule toutes les chronologies établies.
Dans les années 30, proche de Chihuahua au Mexique, fut découvert dans une grotte un crâne très étrange (fig. 3). Le volume de ce crâne est de 1 400 cc pour un petit squelette, il fut nommé « StarChild » littéralement l’enfant des étoiles. Ce crâne a une symétrie parfaite et un volume harmonieux ce qui exclut d’emblée, l’idée de malformation issue d’une pathologie crânienne. La structure osseuse s’est avérée être deux fois plus résistante et deux fois plus légère qu’un crâne d’homo sapiens sapiens.
Une organisation sans but lucratif nommée « StarChild project » remit le crâne à un laboratoire britannique, où il subit une analyse détaillée de son ADN. Cette étude conclut qu’il s’agit d’un être humain sans autre commentaire. Seules 3 photos attestant de l’existence de ce crâne circulent aujourd’hui sur internet.
En 1880, plusieurs crânes humains avec des protubérances telles des cornes osseuses ont été découverts dans un monticule de Sayre, dans le comté de Bradford en Pennsylvanie. Excepté les excroissances osseuses situées sur le front, les hommes à qui ces squelettes ont appartenu étaient anatomiquement normaux. On a estimé que les corps avaient été enterrés sur ces lieux vers 1 200 avant J.-C. La découverte est due au Dr G.-P. Donehoo historien, deux professeurs de « The American Investigating Museum », et de W.-K. Morehead de l’Académie Phillips, Andover, Massachusetts. Les crânes de cette exceptionnelle découverte ont été envoyés à l’American Investigating Museum of Philadelphia. Ils auraient été volés dans le musée même, disparaissant à tout jamais comme la plupart des artefacts qui remettent en cause les théories officielles de l’anthropologie (fig. 4). "
Les crânes de Robert Connolly
Les crânes ont été photographiés par Robert Connolly au cours de son voyage autour du monde, alors qu’il recueillait des informations au sujet des civilisations anciennes. La découverte de ces crânes de formes inhabituelles fut pour ainsi dire un résultat inattendu de son travail. En 1995, Robert Connolly a publié ses photographies sur un CD-Rom intitulé The Search For Ancient Wisdom (À la recherche de la sagesse ancienne), Cambrix, 1-800-992-8781.
Étant donné le peu de renseignements au sujet de ces crânes, il est difficile de déterminer leur âge, leur rapport avec d’autres hominidés ainsi que leur emplacement d’origine dans une chronologie. Certains crânes sont si différents de ceux que nous connaissons qu’ils pourraient appartenir à une toute autre espèce qui présenterait une lointaine ressemblance avec le genre humain.
Connolly distingue quatre groupes de crânes en fonction de leur forme :
- le type J « Jack-o-lantern » (nom donné à la citrouille utilisée pour les lanternes d’Halloween ;
- le type M : nom donné à cause de la forme de ce crâne très particulier ;
- le type pré-moderne crâne oblong considéré comme plus ancien par Connolly ;
- le type C « tête en forme de cône ».
LE TYPE J
Le type de crâne appelé « J », en forme de lanterne, pose plusieurs problèmes. C’est un équivalent du type moderne sous tous les rapports, avec plusieurs éléments hors de proportion. Le moins significatif est la taille des orbites qui sont environ 15 % plus grandes que chez les populations modernes. Le plus important est l’énormité de la voûte crânienne. La capacité de la boîte crânienne varie entre 2 600 cm3 et 3 200 cm3. L’âge de ce spécimen est inconnu et, jusqu’à présent, pas d’autre spécimen de ce genre n’a été retrouvé.
LE TYPE M
Le crâne appelé « M » est encore plus bizarre que le précédent. Il est incomplet au niveau de la partie inférieure de la zone faciale. D’après les restes de la partie faciale, on constate que ses caractéristiques ne varient pas par rapport à un crâne humain classique. Cependant, il possède la voûte crânienne la plus grande de tous les spécimens connus de Connolly. Les deux « lobes » en saillie sont également anormaux. La capacité crânienne peut être estimée de façon quasi certaine à plus de 3 000 cm3.
Les types « J » et « M » sont proches de l’impossibilité biologique. Selon Connolly, la seule manière d’expliquer leur grosseur est d’émettre l’hypothèse que la néoténie (la capacité de l’espèce à prolonger la période de croissance avant d’arriver à maturité) des deux groupes s’est étendue au-delà de celle du type de l’homme moderne. Cela peut également signifier que la durée de vie moyenne de ces spécimens a été beaucoup plus longue. Les suppositions selon lesquelles il s’agirait de simples déformations ou de cas pathologiques peuvent difficilement se justifier. Parmi la population humaine actuelle, on rencontre de temps en temps des crânes présentant des anomalies de croissance où des formes anormales, mais ces malformations restent dans les valeurs de l’espèce de référence.
Selon les textes médicaux, le crâne le plus grand avait une capacité de 1 980 cm3, mais il était de forme normale. Il ne faut pas oublier que toute croissance pathologique du crâne (fig. 7) a presque toujours des conséquences fatales pour l’individu, et ce, au tout début de son développement. La nature est très impitoyable à cet égard. Tous les spécimens présentés ici étaient des individus d’âge mûr.
La capacité de la voûte crânienne (et par conséquent la masse du cerveau) n’est pas nécessairement liée à l’intelligence. L’individu avec le plus grand crâne humain connu, était un homme retardé.
Mystère des crânes pré-modernes et coniques
TYPE C
Quand les images de ces crânes furent présentées en 1996, la majorité des gens a supposé être en présence de cas de « têtes bandées », une mode connue pour être pratiquée dans l’ancienne Nubie, en Égypte et dans d’autres cultures. Le problème posé par cette théorie est que ces crânes, bien qu’allongés et pourvus d’un front aplati et incliné vers l’arrière, ont la même capacité qu’un crâne humain classique ; la seule différence étant la forme obtenue après déformation frontale et latérale. Par ailleurs, on ne rencontre pas de crânes en forme de cône parmi les crânes bandés courants.
Robert Cornolly pense de manière assez catégorique qu’il n’est pas en présence de cas isolés de pathologies crâniennes, comme ce crâne étudié (fig 7).
PARTIE 2
Connolly analyse ses découvertes en ces termes :
« La partie frontale des crânes pré-modernes (fig. 2) semble appartenir à un individu de la famille dite de pré-Néanderthal, mais la mâchoire inférieure, bien que plus robuste que le type dit de l’homme moderne, possède une forme et des caractéristiques modernes.
La forme de la boîte crânienne ne possède aucune similitude avec les types Erectus et Néanderthal ni avec le type de l’homme moderne. Certaines caractéristiques mineures du Néanderthal sont présentes telle que l’arête occipitale en bas, à l’arrière du crâne et le bas aplati de la boîte crânienne, d’autres caractéristiques font plus penser à l’Homo Erectus. Cependant, l’angle au bas de la boîte crânienne est peu commun. On doit exclure la possibilité d’un individu déformé. La solution semble être que le crâne appartient à un représentant d’un type pré-moderne humain inconnu ou à un type humanoïde. En le comparant à un crâne humain moderne, on voit bien que la capacité de la boîte crânienne est comprise dans les mêmes valeurs. Ceci n’est pas surprenant étant donné que les derniers hommes de Néanderthal et les premiers hommes modernes (Cro-Magnon) avaient une boîte crânienne plus grande (tous les deux en gros 1 600 cm3 à 1 750 cm3) que l’homme de l’époque moderne (environ 1 450 cm3).
La réduction de la capacité de la boîte crânienne (d’ailleurs soudaine, les boîtes crâniennes des spécimens datant d’environ 10 500 avant J.-C. sont plus petites) est une question mystérieuse. Autre mystère, on a également du mal à expliquer comment un représentant du type dit de l’homme pré-moderne se trouve sur le continent sud-américain. Selon l’anthropologie orthodoxe, ce crâne n’existe pas, purement et simplement, car cela ne se peut pas. Les textes établissent la plus vieille date d’apparition d’humains, en Amérique du Nord, à 35 000 avant J.-C. et à beaucoup plus tard pour l’Amérique du Sud, selon les hypothèses de la théorie de la diffusion. Les seuls types d’humains dont on admet la présence sur le continent ont une anatomie moderne. Il existe d’autres sources qui placent tous types de genres humains dans les deux Amériques à des dates beaucoup plus anciennes d’après de nombreuses découvertes, mais officiellement, on s’en tient à ces données. »
Trois spécimens de TYPE C
Robert Connolly a découvert trois crânes de type C (fig. 1 plus bas) dans la région de Paracas au Pérou. Le type dit « en forme de cône » est très inhabituel quant à la forme de la boîte crânienne. Le fait d’en avoir trouvé trois exclut l’éventualité d’une déformation accidentelle. Il ne fait aucun doute qu’ils sont étroitement liés et il se peut qu’ils représentent une branche tout à fait distincte du genre humain, voire une espèce totalement différente.
Toutes les proportions générales des trois crânes sont harmonieuses. La grandeur de la voûte crânienne est manifeste, on peut estimer le volume entre 2 200 et 2 500 cm3.
Des représentants modernes des crânes de Connolly
Robert Connolly considère que les crânes de Type C et pré-modernes, sont de type humanoïde inconnu. Ce n’est pas tout à fait exact. En ce qui concerne ces deux types, une comparaison est possible avec des êtres en chair et en os qui vécurent sur notre planète (fig. 3). Le type C est comparable à une statue du Louvre représentant un « dieu ». Quant au type pré-moderne il s’apparente aux statues égyptiennes représentant Nefertiti, Akhenaton, leurs six filles, le roi Tut et d’autres statues encore (fig. 4). Il ne peut s’agir d’une déformation liée à une pathologie crânienne. Plusieurs générations présentent rigoureusement les mêmes caractéristiques. Il ne s’agit pas non plus d’un effet de style de sculpture marquant la lignée de pharaon, les crânes en témoignent. D’autre part, les grandes coiffes de l’Égypte de la 18e dynastie couvrent bien de grands crânes qui ont peu de chose en commun avec le crâne dit de « l’homme moderne ».
Akhenaton un humain ?
La statue d’Akhenaton au Musée du Caire (fig. 5) est très instructive. Elle révèle un crâne énorme sous la coiffe de pharaon. Akhenaton a un cou long et très fin ainsi que de grandes oreilles. Comparé au standard symbolisé par l’homme de Vitruve (intégré sur la photo en bas à droite), aucune proportion dite humaine ne correspond. La taille est très haute, le ventre est volumineux, les bras et jambes sont très minces, biceps, triceps, mollets sont maigres sans aucun rapport avec la musculature d’un homme ordinaire. La chose la plus frappante est la largeur des hanches, aussi larges que les épaules. Cette physionomie si particulière se retrouve pour Nerfertiti, ses filles, le roi Tut, il s’agit donc bien d’une race qui diffère génétiquement de l’homme moderne. On ne peut parler ici d’une simple malformation. Nous avons à faire à une répartition harmonieuse de proportions qui ne sont pas comparables au standard humain moderne. Nous affirmons donc que pendant la 18e Dynastie égyptienne, et très certainement à d’autres époques, une race différente de l’homme dirigeait l’Égypte. Parler de Pharaon comme d’un Dieu n’être pas pur hasard. Se retrouver face à un être de ce type devait être impressionnant, suscitant peur et respect.
Si, comme le dit Connolly des crânes qu’il nomme pré-moderne furent retrouvés au Pérou et au Tibet, c’est que la race d’Akhenaton fut dominante dans ces régions à la même époque ou en d’autres temps. Comme il s’agit d’une race dite divine par les hommes d’alors, ses facultés supérieures lui ont permis de dominer le monde des hommes sur tous les continents à une certaine époque. Les engins volants décrits dans les textes sacrés amérindiens, védiques, tibétains ou égyptiens ont très bien pu être le moyen dont cette race usa pour voyager et prendre en main la destinée de la race humaine.
Le mystère aujourd’hui est de savoir ce qu’il advint de cette race différente de l’humain ordinaire. Pourquoi n’est-elle pas toujours au pouvoir ? Pourquoi nous cache-t-on son existence ? Demeure-t-elle cachée, dirigeant en coulisses la géopolitique de notre monde contemporain ? Ce qui est certain c’est qu’une certaine élite mondiale nous cache sciemment des artefacts et antiquités essentiels pour connaître notre lointain passé. Pourquoi ? "
(extraits ci-dessus) LIRE la suite ici : http://www.morpheus.fr/spip.php?article21
Frédéric Morin
CD-Rom intitulé The Search For Ancient Wisdom de Robert Connolly, www.world-mysteries.com, www.enigmas.org, www.subversiveelement.com, Mysteries of the Unexplained, p. 39, 1992, L’ancien Secret de la Fleur de Vie (tome 1, pp. 157-169). Éditions Ariane.
© Publié dans Morphéus n°19 - 2007
Alors, finalement, les "dinosauriens" seraient-ils le peuple "dégénéré" et "corrompu" (et même les "Atlantes" ou "Titans" ?) détruit finalement par le grand déluge décrit dans beaucoup de textes ? Et certains n'auraient-ils pas survécus finalement pour "accompagner" l'Humanité dans sa création ou réapparition (à leur avantage) ?
Même des scientifiques et des médias s'en mêlent et trouvent les "choses de la préhistoires" présentées officiellement comme "sûres" comme étant en fait très tronquées et visibles avec des œillères... :
" Préhistoire : Cro Magnon n'a jamais fait la révolution "
" Le débat sur l'évolution de l'homme rebondit avec des découvertes troublantes... et des scientifiques à l'esprit critique. Parmi les découvertes, un crâne d'allure très ancienne découvert en Mongolie (photo à gauche). Sa datation récente, au plus 30 000 ans, montre qu'il traverse les frontières mises depuis longtemps entre l'homme moderne - Cro Magnon ou vous même - et nos ancêtres. Autres découvertes : ces traces d'activités culturelles, ou de technologies très anciennes - des dizaines de milliers d'années, et pourtant d'allure "moderne" qui relativisent la réputation de "révolutionnaire" de Cro-Magnon.
" J'ai publié vendredi dernier dans Libération un article fondé sur un reportage à Toulouse, le voici ci dessous, agrémenté de liens et d'images qui n'ont pu trouver place dans le journal vendu en kiosque.
Toulouse, envoyé spécial. « Regardez ce crâne, archaïque, non ? Un air de Néanderthal, voire d’Homo erectus, voyez ces arcades sourcilières proéminentes, ce front bas, rejeté en arrière…». José Braga arbore un sourire malicieux. Assis dans son bureau de l’Université Paul Sabatier, il tient en main un moulage de crâne, actuellement présenté au public (1). Un crâne très incomplet. Réduit à sa partie supérieure - comme si l’on avait sabré l’homme au niveau des yeux puis découpé à l’horizontale - et le montre en soulignant à plaisir son allure «archaïque» selon les critères habituels permettant de le séparer du «moderne», autrement dit Cro-Magnon ou votre voisin de palier.
Lorsque ce crâne est découvert, en 2006 dans une steppe glaciale et désolée du Nord-Est de la Mongolie (photos:Projet First Modern Humans in Mongolia) sur le site de Salkhit par des prospecteurs d’or clandestins, ces derniers se disent qu’ils ont trouvé un objet vraiment ancien, donc valant… de l’or pour des scientifiques. Ils le vendent illico à des paléoanthropologues mongols. Ces derniers contactent Yves Coppens, le célèbre co-découvreur de notre lointaine cousine l’australopithèque Lucy. Et personne ne douta alors que ce vestige fut très ancien.
Lorsque Braga (Cnrs, laboratoire Anthropologie moléculaire et imagerie de synthèse) fut alerté par Coppens, ce dernier lui confia l’objet en estimant qu’il s’agissait d’un représentant archaïque de l’humanité. Dans un article paru en février 2008 (2), Yves Coppens et ses cosignataires évoquent même, outre sapiens archaïque qui à la faveur du titre, Néanderthal et la filière Homo erectus chinoise pour qualifier ce fossile.
Article : NE Mongolie fouille de g à d Braga, Teyssandier et Duranthon
Mais, avec la physique nucléaire, les datations directes viennent compléter les analyses morphologiques ou géologiques poursuivies par José Braga, Yves Coppens et d’autres spécialistes sur le site de Salkhit (photo, José Braga, Nicolas Teyssandier et Françis Duranthon fouillant à Salkhit). Un minuscule morceau de crâne, étudié au carbone-14 dans un laboratoire américain de Floride, a donné une date entre 21.860 et 22.150 ans. Une autre étude en cours, avec des moyens plus performants, pourrait le vieillir, «mais, au plus à 30.000 ans» affirme José Braga.
Conclusion ? « L’homme de Salkhit est donc un sapiens sapiens, comme nous. La variabilité morphologique de notre espèce est sous-estimée… ce qui veut dire aussi que la conception que l’on a de ses relations de parenté avec Néanderthal ou Homo erectus pourrait être erronée, trop vue sous l’angle d’une violente coupure ».
Lire la suite ci-dessous :
Brésil : préhistoire, migrations, ADN, OVNIs !
Brésil : préhistoire, migrations, ADN, OVNIs !
les théories migratoires pour les amériques
Il y a encore 10 ans, il y avait pratiquement unanimité "scientifique" pour postuler que les Amériques avaient été conquises uniquement par le Nord, il y a environ 13.000 ans, par des hommes modernes venus d'Asie à pied via le détroit de Béring gelé, les représentants de la culture "Clovis" trouvés en amérique du nord. Mais dès le début des années 2000, la théorie établie assez solidemment (on n'avait auparavant jamais retrouvé de traces plus anciennes que 13 000 ans dans la culture Clovis) commence a perdre certaines de ses bases. Il est tout d'abord établi de façon certaines que le passage de Béring a existé à plusieurs reprises, pendant les périodes de glaciation lorsque le niveau de la mer a baissé, découvrant entre l’Alaska et la Sibérie une langue de terre gelée de 2000 kilomètres appelée Beringia. Durant ces très longues périodes, aussi bien les animaux comme le mammouth, mais aussi l'homme, ont pu emprunter "à pieds secs" ce pont naturel entre les deux continents. Très longues périodes car les scientifiques les estiment de - 60.000 à - 23.000 ans puis de - 14.000 à - 12.000 ans avant maintenant... cela confirmait d'un côté la théorie première pour la culture Clovis, mais cela remettait en scelle des artefacts rejetés par la science auparavant, à cause de leurs datations (et oui, les évolutionnistes rejettent par principe les datations ne concordant pas à leurs théories ! Démarche anti-scientifique mais pourtant évidente dans la réalité. Attention, je ne suis pas non plus un créationiste : je dis que les deux sont possibles en même temps ou que même une 3ème théorie soit possible).
En effet ces découvertes passées et rejetées pouvaient être assimilées à des premières migrations antérieures à celles des Clovis : - Bluefish Caves - Amérique du Nord (- 25 à - 17 000 ans), Cactus Hill - Amérique du Nord (- 18 000 ans), Meadowcroft - Amérique du Nord ( -15 à - 12 900 ans), Taima-Taima - Vénézuela (- 12 500 ans), Las Toldos - Argentine (- 14 600 ans), Monte Verde - Chili (- 14 500 ans).
Homme de Kennwick
Découvert le 28 juillet 1996 au nord-ouest des Etats-Unis, près de la rivière Columbia. Les datations effectuées sur le squelette indiquent un âge compris entre 9200 et 9600 ans, ce qui en fait l'un des plus anciens américains fossilisés.
L'étude de l'homme de Kennwick montre des traits caucasoïdes, donc proches de ceux des européens, mais cette interprétation est remise en question par une grande partie de la communauté scientifique. Une étude de son ADN a été réalisée en 1999 dont les résultats ne sont toujours pas communiqués.
Jim Chatters, le paléoanthropologue local convoqué sur les lieux, constata aussitôt que le crâne, manifestement ancien, présentait des caractères « caucasoïdes » comme les européens. Il décida alors de fouiller plus avant et d'extraire les 350 fragments du squelette plus ou moins complet appartenant à un même individu. L'os du bassin réservait une surprise : une pointe de lance en pierre taillée, presque entière, y était restée enfoncée. Elle serait la cause la plus probable de la mort de l'individu.
"L'homme mesurait 1,74 mètre, il était musclé et âgé d'environ 40 ans. Il a été blessé plusieurs fois. En particulier, une pointe de lance est toujours fichée dans l'os de sa hanche droite. Un scanner de haute résolution a révélé qu'elle l'avait atteint de face. Et son crâne semble effectivement plus proche de celui des Polynésiens et des Aïnu, premier peuple du Japon, que de celui des Amérindiens, des Chinois ou des Sibériens. De prochaines analyses pratiquées sur la dentine de ses dents pourraient nous permettre de connaître ses origines.
Des études affirment que l'homme, enfoui à environ 90 centimètres de profondeur, aurait été enterré intentionnellement. Il aurait été déposé sur le dos, parallèlement à la rivière, la tête surélevée, orientée vers l'amont du cours d'eau et les bras disposés le long du corps. Mais je ne suis pas d'accord. D'abord, il n'a pas été déposé à plat : l'intérieur de son genou gauche présente un enfoncement qui correspond à la forme du fémur droit, ce qui montre que les deux os ont été écrasés l'un contre l'autre. Ensuite, si le corps reposait à 90 centimètres sous le sol, cela signifie qu'à l'époque il a été recouvert de moins de 30 centimètres de terre. C'est une profondeur insuffisante pour éviter l'exhumation par des animaux nécrophages."
Les recherches sur l'ADN mitochondrial des Amérindiens d'une tribu du nord-est des États-Unis conduites par le chercheur américain Douglas Wallace (Université d'Emory à Atlanta), ont appuyé cette hypothèse. Elles dévoilent en effet qu'il existe une souche ouest-européenne remontant à environ 15 000 ans, ce qui prouverait qu'une vague migratoire d'humains en Amérique provient d'Europe.
Ceci pourrait donc confirmer les trois hypothèses suivantes, en ce qui concerne l'amérique du nord : migrations à pied provenant de la Sibérie et Asie via le détroit de Béring, migrations à pied provenant d'Europe via la banquise gelée au nord-atlantique, cabotages marins le long des côtes et banquises aussi bien du côté asie que du côté est. Si de plus en plus de scientifiques admettent les possibilités (et preuves-voir mer du japon) de navigations pour la période -15.000 - 12.000 ans, ceux qui parlent de navigations pour la période - 60.000 à -15.000 ans sont plus rares mais existent : l'interactivité entre l'homme préhistorique et la mer étant de plus en plus évidente, certains étudient même cette possibilité pour les Néandertaliens, voir même Erectus (pour comprendre comment l'homme de Florès a atteint son île notamment)... D'ailleurs, qu'en est-il du Brésil, grande région de l'Amérique du Sud, bien loin du Détroit de Béring. Car c'est bien là que les plus anciennes traces de l'homme préhistorique existent sur les deux continents américains ! Revenons sur ces découvertes, en commençant par un vieux compte-rendu archéologique (parmis tant d'autres) datant de 1924 et situé au Brésil, Viana, lac Cajari :
Une découverte archéologique au Brésil.: — M. Raymundo Lopes vient de faire, après quatre années de patientes recherches dans la région du lac de Cajary, à 68 kilomètres de Šao Luis, capitale de l'état brésilien de Maranhâo, une découverte archéologique intéressante. Il a pu constater qu'il existe en cet endroit une construction sur pilotis, dont les détails sont bien visibles pendant la saison sèche, lorsque les eaux du lac sont particulièrement basses. De l'analyse géologique des terrains de cette zone comprise dans le district de Penalva, il résulte que la composition naturelle du sol a considérablement favorisé la conservation matérielle de cette construction lacustre. Les parties du palafitte brésilien, qui n'étaient pas fixées dans le terrain et qui ont été périodiquement au contact direct de l'air, sont les moins bien conservées. Au centre du lac, M. Lopes a pu recueillir de nombreux restes et débris d'objets divers, principalement des fragments de vases préhistoriques. L'examen de cette céramique a révélé à M. Farabee, l'ethnologue bien connu des États-Unis, qu'il s'agit de pièces provenant vraisemblablement d'une civilisation préhistorique assez avancée. De l'avis de l'archéologue brésilien Arthur Neiva, on se trouverait peut-être en présence de la première cité lacustre du continent américain. Malgré la durée et le soin extrême des recherches effectuées par M. Lopes, il reste encore beaucoup à faire, pour établir, avec toute la précision voulue, l'âge, le caractère et la signification ethnique et culturelle complète de ce palafitte du lac de Cajary. Le jeune archéologue poursuit, d'ailleurs, ses investigations, et les brillants résultats qu'il a déjà obtenus font grandement espérer que ses travaux futurs jetteront une vive lumière dans l'un des domaines les plus obscurs, les moins connus et les moins étudiés de la préhistoire du Nouveau Monde (Savoir, 8 mars 1924)
http://www.maplandia.com/brazil/maranhao/viana/cajari/
Je n'ai trouvé aucune autre trace de ces ruines du lac Cajary dans l'archéologie moderne, et le lac actuel a l'air bien plein d'eau : peut-être que des études ont été, ou devraient être faites à cet endroit : si quelqu'un sait quelque chose sur ce site, merci d'informer.
Situé dans l'État du Piauí, Brésil, et déclaré Patrimoine culturel de l’Humanité par l’UNESCO en 1991, le Parc national de la Serra da Capivara a été créé pour préserver l’un des plus grands trésors archéologiques du monde : 30 000 inscriptions préhistoriques, datant pour les plus anciennes de plus de 60 000 ans, gravées sur des falaises rocheuses, parfois à plus de cent mètres de haut, ou peintes à l'intérieur de cavernes. Ces œuvres d'art paléolithiques nous livrent des témoignages exceptionnels de la vie quotidienne des paléo-Américains : rituels, danses, chasses, animaux tels que le glyptodon ou tatou géant, qui se sont éteints avant la dernière période glaciaire. Elles montrent également la peinture la plus ancienne d'un bateau dans le monde. Cette région est riche en sites préhistoriques s'échelonnant dans les mêmes dates.
Le relief actuel s’est formé il y a quelque 250 millions d’années. La formation géologique à la fois la plus impressionnante et la plus riche est celle de la Toca do Boqueirão da Pedra Furada, une ouverture de 15 m de diamètre dans un coteau de plus de 60 m de haut. Les fouilles réalisées dans le Parc national de la Serra da Capivara, notamment sur le site de Pedra Furada, ont permis de découvrir des artefacts, outils, restes d’ustensiles de céramique et vestiges de sépultures.
Le site archéologique de Pedra Furada (« pierre percée » en portugais), localisé dans le Parc national de la Serra da Capivara (Piauí) au nord-est du Brésil, représente probablement le site humain connu le plus ancien en Amérique.
Historique de la découverte
Le site fut mis au jour et exploré dès 1978 et surtout dans la première moitié des années 1980. Un premier rapport est édité en 1986. Le lieu révèle des restes d'ossements humains, d'artefacts, ainsi que de nombreuses peintures pariétales. Les peintures rupestres de Pedra Furada dans le Parc national de Serra da Capivara située au Sud-est de Etat du Piauí (centre du Brésil) et les outils de pierre taillée sont datés au plus de 32 000 ans. Les peintures qui ornent cet abri, représentent des images de glyptodons ou tatous géants, qui se sont éteints avant la fin de la dernière période glaciaire. Elles montrent également la peinture la plus ancienne d'un bateau dans le monde (au moins aussi anciennes que les peintures pariétales exceptionnelles de Kimberley en Australie du nord, représentant des bateaux, dont la datation par Grahame Walsh, expert en art rupestre, qui les a étudié, les a datées de 20 000 ans. Cette région est riche en sites préhistoriques s'échelonnant dans les mêmes dates.
Analyses et datations
Des prélèvements sont envoyés en France pour analyses du carbone 14 (Centre des faibles radioactivités du CNRS de Gif-sur-Yvette, en 1985). Les premières analyses effectuées au radiocarbone 14, révèlent des dates différentes sur les charbons de bois excavés selon les différents niveaux. La plus basse couche archéologique de l'activité humaine, dans l'abri de roche de Pedra Furada, a donné des résultats au radiocarbone s'étendant de 35.000 à 48.000 ans. Un nouveau procédé ABOX-SC (acid-base-wet oxidation followed by stepped combustion), développé par Bird en 1999, a permis d'affiner les dates. Sept échantillons de charbon de bois provenant de différents foyers ont été soumis à l'analyse ABOX-SC et leur contenu de radiocarbone 14 a été déterminé par spectrométrie avec l'accélérateur de masse, à l'université nationale d'Australie. Avec cette nouvelle technique, les échantillons se sont avérés être âgés au delà de la limite de 48.000 ans, indiquant des dates de 55.000 à 60.000 ans. Quelques éléments d'un squelette (molaires et partie de crâne) donnent, à l'analyse au carbone 14, une date d'environ 13 000 à 15 000 ans, soit plus récent que le squelette de Luzia daté d'environ 35 000 ans. (archéologue Niède Guidon de La Fondation FUMDHAM).
Pedra Furada
Ref : Unidade: Parque Nacional da Serra da Capivara [archive] sur IBAMA. Consulté le 12 mai 2010↑ Voir, par exemple, George Weber, Pedra Furada sites (Piauí , Brazil), dans The oldest Americans Archaeological sites, 2007 (en ligne [archive]). Cf. Shigueo Watanabe, Walter Elias Feria Ayta, Henrique Hamaguchi, Niede Guidon, Eliany S. La Salvia, Silvia Maranca, Oswaldo Baffa Filho, Some Evidence of a Date of First Humans to Arrive in Brazil, dans Journal of Archaeological Science, 30 (3), mars 2003, p. 351-354 (ISSN 0305-4403) (DOI: 10.1006/jasc.2002.0846 [archive]), Wikipedia Le gisement quaternaire de Pedra Furada (Piaui, Brésil) ; Fabio Parenti ; Editions Recherche sur les Civilisations (ERC) ; La Documentation française : 2002.Guidon, N. et Delibrias, G. 1986. "Le carbone 14 et la datation des humains en Amérique il y a 32.000 ans." Nature 321:769 - 771.Peyre, E., C. Guérin, N. Guidon, et Y. Coppens. 1998. “Des restes humains du pléistocène dans la grotte du Garrincho, Piauí, Brésil.” Comptes Rendus de l’Académie des Sciences de Paris 327, série II, 335-360.Revue d'Athéna, mars 2002 ; Vol.3, no.2 : Le peuplement des Amériques.Bahn, Paul G.; "50.000-Year-Old Americans of Pedra Furada," Nature, 362:114, 1993On a pleistocene human occupation at Pedra Furada, Brazil ; MELTZER D. J. ; ADOVASIO J. M. ; DILLEHAY T. D. ; Editions : Company of Biologists, Cambridge, R.-U., 1994 ; INIST-CNRS.Nature and age of the deposits in Pedra Furada, Brazil ; GUIDON N. ; PESSIS A.-M. ; PARENTI F. ; FONTUGUE M. ; GUERIN C. ; Ed.: Company of Biologists, Cambridge, R.-U., 1996 ; INIST-CNRS.Liens externes[modifier]
Fundação Museu font Homem Americano (FUMDHAM) ; Fundação Seridó, boa moyen Viagem 5212, Ana Nery, 816. , Recife 51030-000 ; Brésil.http://www.fumdham.org.br/
Calçoene
En 2006, une équipe d'archéologues brésiliens a découvert dans le bassin amazonien, près de la Guyane française, dans la région de Calçoene dans l'État d'Amapá, un observatoire astronomique datant de l’époque antique, remontant probablement à 2000 ans d'après l'étude du matériel céramique trouvé sur les lieux.Selon l’archéologue Mariana Petry Cabral, de l’Institut de recherche scientifique et technologique d’Amapá (IEPA), seule une société organisée aurait pu être en mesure d’ériger un tel monument. L’observatoire est constitué de 127 blocs de granite, chacun d’une hauteur de 3 à 4 mètres, disposés en cercles réguliers dont le plus grand fait 30 mètres de diamètre. Le site se situe dans une clairière de la forêt amazonienne. Leurs emplacements suggèrent un temple ou un observatoire solaire, avec des positionnements vers le solstice d’hiver. Le « Parc archéologique du Solstice » (« Parque arqueológico do Solstício ») se situe sur le territoire de la municipalité de Calçoene, dans le nord de l'État de l'Amapá. C'est dans ce lieu aménagé, ouvert au public, que l'on peut découvrir cet observatoire indigène. Les ressemblances avec la structure de Stonehenge, à Salisbury en Angleterre, ont étonné les chercheurs. Les Brésiliens l'ont surnommé le « Stonehenge de l'Amapá ». Les fouilles archéologiques ont mis au jour des vestiges indigènes (artefacts et poteries). À l'heure actuelle, les archéologues ne sont pas certains que cet ensemble mégalithique soit réellement un observatoire. Le lieu de Calçoene est connu de la communauté scientifique internationale depuis 1950.
Ref : Dépêche AFP du 13 mai 2006 (non crédité) (fr) Radio Canada du 15 mai 2006 (en) BBC du 13 mai 2006 (en) Archeoastronomy (pt) João Darcy de Moura Saldanha et Mariana Petry Cabral, As estruturas megalíticas da foz do amazonas, Grupo de estudos do megalitismo alentejano, 2008 ; Paisagens megalíticas na costa norte do Amapá, dans Revista de Arqueologia, 21 (2), 2008, Wikipedia
Cerca Grande est un abri rocheux situé dans la région de Lagoa Santa dans l'État du Minas Gerais au Brésil. C'est le paléontologiste danois Peter Wilhelm Lund qui effectua les premières fouilles archéologiques au XIXesiècle. Avant de découvrir les squelettes de l'abri rocheux de Cerca Grande, les premières explorations sur le site de Lagoa Santa, furent effectuées par Peter Lund et débutèrent vers 1842/1843. Les premiers squelettes d'humains et d'animaux furent mis au jour dans la caverne de Sumidouro et furent considérés comme très anciens. D'autres ossements furent découverts, non loin de là, dans la caverne de Mortuaria en 1935. Les premières excavations archéologiques professionnelles à Lagoa Santa ont été effectuées par Wesley Hurt et Oldemar Blasi en 1956, sur le site de Cerca Grande où sept abris rocheux furent dégagés.
Les premières datations au radiocarbone 14 donnèrent selon les abris entre 9 000 ans et 10 000 ans. Ces dates correspondent à la frontière des deux périodes du Pléistocène et de l'Holocène.Dans les années 1970 fut mis au jour le squelette de Luzia à 12 mètres sous le niveau du sol de la grotte de lapa Vermelha, dans la même région centrale du Minas Gerais (Brésil). Depuis le travail de Peter Lund dans la caverne de Sumidouro dans 1842/1843 et jusqu'au milieu des années 70 quand Luzia fut trouvé, au moins 250 squelettes humains préhistoriques ont été récupérés dans ce secteur de Lagoa Santa par des naturalistes, des amateurs, et des archéologues professionnels. La majorité des fouilles archéologiques furent publiées en langue portugaise dans des publications locales, peu d'anthropologues américains et européens furent mis au courant de toutes ces découvertes préhistoriques. Pour la même raison, jusqu'à récemment, aucun de ces squelettes humains n'avait été directement daté par spectrométrie d'accélérateur de masse, pour confirmer leur antiquité.
Analyse et datation
Depuis 1994, une campagne internationale de fouille a permis de découvrir d'autres squelettes et de dater avec plus de précision leurs époques. Les scientifiques Walter Neves et Mark Hubbe du Laboratoire des Études sur l'Evolution Humaine, Département de Genétique et de Biologie évolutive, Institut des Sciences, Université de Sao Paulo, participèrent et analysèrent les ossements trouvés sur les différents sites de Lagoa Santa et notamment ceux de Cerca Grande. La majorité des squelettes sont en position fléchie. Les cadavres ont été déposés dans des tombes peu profondes complétées par des petits blocs de pierre à chaux et de quartz. Parfois ces blocs de pierre ont été employés pour couvrir les murs latéraux des trous. Un petit foyer a toujours été établi au-dessus de ces excavations et des charbons de bois furent jetés avant le scellage. Ce type d'enterrement semble homogène dans la région des fouilles. Un colorant rouge fut largement employé dans ces sépultures antiques.La chronologie estimée pour les crânes de Lagoa Santa révèle le chevauchement des période de la fin du Pléistocène et du début de l'Holocène (7 000 ans à 8 000 ans pour les moins anciens et 12 000 ans pour les plus vieux). En résumé, bien que la plupart des squelettes humains utilisés pour cette analyse n'aient pas été directement datées par spectrométrie d'accélérateur de masse (principalement parce qu'aucun collagène n'a été préservé dans ces spécimens), on peut malgré tout, par d'autres procédés, dater un groupe de 81 crânes humains (42 hommes et 39 femmes). La grande majorité d'entre eux (74 crânes), datant de 8 000 ans à 9 000 ans. Les autres remontent jusqu'à plus de 11 000 ans.
Origines mélanésiennes et africaines
Sur ces 81 crânes, 55 seulement en excellent état furent sélectionnés et analysés par le protocole de W. W. Howell en tant que norme craniométrique. L'influence de la taille a été corrigée en divisant les valeurs de chaque variable craniométrique par le moyenne géométrique de toutes les variables mesurées dans un individu. Les affinités morphologiques et topologiques des crânes de Lagoa Santa sont apparues avec celles des peuples mélanésiens, australiens et africains. Seuls deux crânes donnent des caractéristiques amérindiennes de type esquimau. Ces premiers Américains du sud exhibent une morphologie crânienne qui est très différente de celle des Amérindiens d'origine asiatique avec crâne court et large ; visages hauts et orthognathiques ; orbites relativement élevées et nez étroits. Ces paléoaméricains de Cerca Grande, ont un crâne étroit et long ; un visage prognathique et bas ; des orbites basses et un nez large ; semblables aux aborigènes d'Australie et aux Mélanésiens d'Océanie. Tenant compte du grand nombre de spécimens utilisés pour cette étude, cette tendance est peu susceptible d'être un résultat singulier et unique. Ce phénomène ne représente pas le résultat d'un processus local, limité à la région de Lagoa Santa parce que le même modèle crânien a été également décrit dans les endroits aussi éloignés et aussi écologiquement différents que le Chili méridional (le détroit de Magellan), la Colombie (Savane de Bogota), le Mexique [bassin de Mexico), la Basse Californie, les États-Unis (la Floride) et ailleurs au Brésil (Squelette de Luzia).
Squelette de Luzia (qui a disparu dans l'incendie du musée en 2018)
Bibliographie
Les Dossiers d'archéologie, n° 169, du 1er mars 1992 : Le Brésil- Les groupes préhistoriques de l'Amazonie brésilienne par A. Duran Coirolo.- Arts préhistoriques au Brésil, abri Alvorada, art rupestre, abri Cerca Grande, Minas Gerais, Piaui ; D. Vialou et A. Vilhena Vialou.Cranial morphology of early Americans from Lagoa santa, Brazil : Implication for the settlement of the New World. Walter Neves and Mark Hubbe. Proceedings of the National Academy of Science of the United States of America. Edited by Richard Klein, Stanford University, California, USA, 2005.World Archaeology ; Cerca Grande, Routledge, part of the Taylor & Francis Group, Volume 36, Number 4 / December 2004.
Culture de Marajoara
Le village de Teso dos Bichos, sur l’île du Marajó (Brésil), a été occupé pendant 900 ans, de 400 à 1300. Il est entouré d’un talus ovale de terre de 3 m de haut et de 10 m de large. Une vingtaine de vastes maisons, bâties de terre, de poutres et de joncs sont disposées autour d’une place centrale. Foyers entretenus, fours semi-tubulaires d’argile cuite, vases de cuisine et tessons grossiers dégagés parmi les débris de foyer, morceaux de céramique peinte retrouvées dans les amas coquilliers. Les femmes préparent la nourriture dans des structures multifamiliales tandis que les hommes vivent dans une maison réservée, probablement située à l’ouest du village, sur une plate-forme cérémonielle enclose de murs. 500 à 1000 personnes vivent dans le village. L’examen des squelettes révèle une population très semblables aux Indiens actuels de l’Amazonie, mais plus grande de 10 cm en moyenne. Les hommes apparaissent musclés, sans trace d’arthrite généralement causée par le travail des champs, probablement exécuté par les femmes. La ration de protéine, importante, provient probablement du poisson. Le maïs constitue 30 % de la ration, avec des fruits et autres plantes à graine.La culture de Marajoara produit de nombreuses céramiques polychromes, dont des urnes funéraires enterrées, qui sont les plus décorées. http://www.marajoara.com/
Autre source : le-plus-ancien-peuplement-de-l-amerique-le-paleolithique-du-nordeste-bresilien-article-n-4-vol-91-pg-246-250.pdf
On voit ici plusieurs confirmations d'une migration extrêmement tôt dans le temps (supérieure à 48.000 ans) atteignant le Brésil, d'une population issue génétiquement d'Afrique (comme tout être humain à priori...), dont on retrouve aussi la trace en Australie (les aborigènes australiens ont d'ailleurs été récemment, génétiquement, déclarés comme le peuple le plus proche du premier homme moderne, "le moins mélangé", ce qui est déjà étrange en soit vu la longue migration d'origine sans contact aucun nécessaire) et Mélanésie.
Ancienneté de l'être humain en amérique du sud, peintures rupestres montrant des animaux disparus et même d'étranges dessins et signes, cités et ruines englouties par la jungle en Amazonie et Matto Grosso, constructions colossales en Colombie, Equateur, Chili, Argentine, Guyanes... les signes ne manquent plus. Ces mystères liés aux anciennes civilisations qui réapparaissent au fur et à mesure nous amènent aussi invariablement aux théories récentes liant la mythologie antique universelle des dieux venus du ciel, se mêlant aux humains et l'éduquant, cités comme étant dans la plupart des civilisations comme étant leurs fondateurs et même raison d'être. Le gouvernement du Brésil a été l'un des premiers a désirer la transparence en matière d'Objets Volants Non Identifiés, dès 1986, et a rendu les choses officielles en 2005.
Le Brésil et les OVNIs
Le 19 mai 1986, des OVNI de taille imposante survolent le Brésil et sont pris en chasse par l'Armée de l'Air brésilienne, le ministre des Forces Armées Aériennes Brésiliennes (FAB), puis le général de l'Armée de l'Air Octávio Moreira Lima lui-même confirmèrent.
En fait, tout a commencé à Sao Paulo, le 8 novembre 1967 à l'issue d'une conférence sur les Objets Volants Non Identifiés, réunissant 35 savants Brésiliens sous la présidence du Directeur de l'Institut Brésilien d'Astronautique et de Sciences Spatiales et à laquelle assistent des représentants de l'armée et des services secrets, un communiqué est publié:
"Les soucoupes volantes existent, semblent obéir à un contrôle intelligent et présentent des caractéristiques que la science et la technologie contemporaines ne peuvent expliquer".
" Nous recommandons aux autorités, aux savants et au public de suivre attentivement l'évolution de ce problème qui, par son importance, concerne le monde entier". Les savants ajoutent que leurs déclarations résument vingt années d'études*.
De leur côté, les représentants de l'armée et des services secrets ont demandé qu'à l'avenir les autorités et les savants échangent constamment leurs informations à ce sujet."
Le 19 mai 86 est resté gravé dans de nombreuses mémoires, et l'on en parle encore comme de 'la nuit officielle des OVNI au Brésil' ! Une vingtaine d'objets mesurant plus de 100 mètres d'envergure ont saturé les radars et provoqué cette nuit-là la paralysie du trafic aérien au-dessus de Rio de Janeiro, de Sao José dos Campos et de Sao Paulo.
Documentaire local du 25/05/1986
Plusieurs avions de chasse ont décollé pour intercepter les intrus, sans succès...
21 h : Les radars civils et militaires captent de nombreux ovnis dans les parages de Saõ Paulo et de Rio de Janeiro - 300 km plus loin sur la côte - ainsi que dans l'état de Goias, au centre du Brésil. Des pilotes s'envolant des aéroports de ces endroits où y atterrissant rapportent avoir vu des ovnis ou les avoir capté sur leur radar de bord.
21 h 10 : Ospires Silva, président de la Compagnie pétrolière gouvernementale de Petrobas, est sur le point de faire atterrir son avion à Sao José dos Campos (Brésil) lorsque lui et son compagnon voient des lumières rouges orangées et leur donnent la chasse. Les lumières cessent puis réapparaissent, chaque fois à un nouvel endroit.
21 h 40 : Silva abandonne la traque.
22 h 23 : 3 chasseurs Northrop F-5E Tiger décollent de la base Air Force de Santa Cruz, près de Sao Paulo. L'un deux s'approche à moins de 20 km d'un ovni qui change de couleur, passant du blanc au vert, et fonçant en direction de la mer. Un autre Tiger poursuit lui aussi un ovni qui varie de coloris, passant du rouge au blanc et du vert au rouge, mais perd de l'allure par manque de carburant avant de pouvoir s'en approcher. Les 2 ovnis sont à la fois vus au sol et captés par les radars de bord.
22 h 50 : Un chasseur Dassault Mirage 3 est entouré par une douzaine d'ovnis invisibles, sauf sur radar, avant qu'ils ne s'élèvent au-dessus du chasseur à des allures dont sont incapables les avions conventionnels.
Le ministre concerné et l'Armée de l'air brésilienne acceptèrent que les radaristes et les pilotes impliqués dans l'incident parlent librement de leur expérience devant la presse.
Le ministre des Forces Armées Aériennes Brésiliennes (FAB), puis par le général de l'Armée de l'Air Octávio Moreira Lima lui-même ont confirmé ces évênements.
Les responsables militaires de l'époque avaient alors confirmé qu'ils ne pouvaient pas expliquer le phénomène par un problème technique, et que les radars avaient bel et bien détectés des « objets metalliques se déplaçant à des vitesses variables, de 250 à 1500 km/h ».
Le 20 mai 2005. LES MILITAIRES BRESILIENS RECONNAISSENT LA RECHERCHE UFOLOGIQUE ET DIVULGUENT DES INFORMATIONS PRECEDEMMENT SECRETES.
Inimaginable en Europe, inconcevable aux Etats-Unis (où les ufologues doivent intenter des procès au gouvernement pour obtenir les documents déclassifiés), le 'miracle' ne pouvait se produire qu'en Amérique du Sud, et plus particulièrement au Brésil. Grâce à un investissement de longue haleine, le CBU* (Comité Brésilien d'Ufologie) a donc réussi là où tous avaient échoué jusqu'à présent : établir une véritable coopération avec l'Armée, afin d'accéder librement aux archives impliquant les très nombreuses observations d'OVNI au-dessus de ce vaste territoire que représente le Brésil.
Comme preuve de sa bonne foi, l’Armée de l’Air du Brésil s’est livrée à un briefing complet des ufologues invités dans leurs locaux, avant de revenir en détail sur 3 affaires d’envergure qui ont marqué le pays.
« Nous désirons que toute l’information sur le sujet OVNI, celle que nous avons laissée inaccessible pendant plusieurs décennies, soit entièrement rendue accessible pour le public, par le biais de la communauté des ufologues brésiliens » déclarait ainsi en gage de bonne volonté le Général de brigade Telles Ribeiro, chef du Centre des Transmissions de l’Armée de l’Air. Les ufologues ont pu avoir la confirmation que l’Armée a systématiquement détecté et enregistré les phénomènes OVNI depuis 1954, classés sous la mystérieuse appellation de ‘Trafic H’. Les trois dossiers top secret que les chercheurs ont pu consulter se sont respectivement déroulés en 1954, 1977 et 1986.
Dessin officiel armée 1977
Pendant deux heures, les chercheurs ont suivi une conférence sur les procédures utilisées par la Cindacta et ont eu la chance de visiter des salles de contrôle du trafic aérien et de comprendre comment des OVNIS pouvaient être détectés par le personnel de l'Armée de l'Air.
La deuxième et plus importante réunion a eu lieu juste après celle-ci dans des installations à accès très restreint du Commandement de la Défense Aérienne Brésilienne (Comando de Defesa Aeréa Brasileiro, Comdabra), une installation bien plus sensible qui commande toute la situation de la défense aérienne dans le pays et les abords de l'Océan Atlantique et de l'Amérique du Sud. Dans ce service, les chercheurs ufologues ont suivi un briefing complet sur les aspects les plus importants de la défense aérienne du pays.
C'est dans cette installation que son propre commandant, le général de brigade Atheneu Azambuja, a admis auprès des chercheurs ufologues à quel point les militaires brésiliens sont soucieux au sujet des phénomènes OVNIS. Azambuja a également donné des détails des procédures de la Comdabra et a admis que le pays a systématiquement détecté et enregistré des OVNIS dans le pays - marqués en tant que "trafic H" - depuis 1954. Ce n'était pas une surprise pour les chercheurs ufologues du Comité des Ufologues Brésilien (CBU), mais la façon dont ce processus d'enregistrement avait lieu a été une surprise.
Après des explications détaillées des activités de la Comdabra, le général de brigade Atheneu Azambuja, pour la première fois dans l'histoire, a donné le plein accès aux chercheurs ufologues civils pour qu'ils puissent examiner 3 dossiers différents d'informations secrètes sur les OVNIS, des cas aux dates de 1954, de 1977 et de 1986. Le premier cas était une poursuite d'un OVNI par un avion au-dessus des rivages de l'océan dans l'état de Paraná.
Le deuxième dossier était beaucoup plus important. Dans la chemise contenant les documents de 1977 qui ont pu être examinés par les chercheurs ufologues, se trouvaient des douzaines de cas d'OVNIS en Amazonie et la quantité étonnante de plus de 100 photographies prise pendant la dénommée "Opération Soucoupes", un programme officiel de recherche d'OVNIS par les militaires qui a eu lieu à partir de septembre et jusqu'en décembre 1977, et avait été fortement couvert par la presse spécialisée dans les OVNIS partout dans le monde. L'île de Colares est particulièrement touchée par le phénomène, qui semble avoir pris une forme agressive dans cette affaire. Plusieurs habitants ont été blessés par des 'rayons lumineux' qui plongent les victimes dans un état de transe et de fatigue extrême. Les fameuses boules de feu de 1977 ont semé la terreur parmi les habitants du village de Colares.
OVNI, Colares 1977
Inde : Découverte d'un art préhistorique d'une culture de 12000 ans
Inde : Découverte d'un art préhistorique d'une culture inconnue de 12000 ans ?
SHARAD BADHE / BBC
C'est un nouvel article paru dans BBC news, le Sun et ailleurs qui attire aujourd'hui mon attention, et celle des chercheurs sur l'Histoire ancienne. Mais, en faisant des recherches, au niveau des journaux indiens et de traductions pas toujours faciles, j'ai découvert que ces régions abritent aussi des structures nettement mégalithiques, preuve que les chasseurs-cueilleurs locaux ont bel et bien développé une civilisation locale, influencée ou faisant partie d'une vaste culture mondiale liée au travail de la pierre, de l'élevage et de l'agriculture, et à une spiritualité commune et élargie. Parlons tout d'abord des récentes découvertes, mais d'autres ont été faites aussi il y a quelques mois, j'en parlerai plus bas...
La découverte de gravures rupestres dans le Maharashtra, dans l’ouest de l’Inde, a beaucoup enthousiasmé les archéologues qui croient détenir des indices sur une civilisation jusque-là inconnue, rapporte Mayuresh Konnur de BBC Marathi.
Principalement découvertes dans les régions de Ratnagiri et de Rajapur, la majorité des images gravées sur les sommets rocheux et plats sont demeurées inaperçues pendant des milliers d'années, sauf au niveau de la population de 5 villages aux alentours, qui n'en parlait pas.
SHARAD BADHE / BBC
La plupart d'entre eux étaient cachés sous des couches de sol et de boue. Mais quelques-uns étaient à l'air libre - ils étaient considérés comme saints et vénérés par les habitants de certaines régions :
Le mystérieux artefact de Aiud
Le mystérieux artefact de Aiud
Roumanie mystérieuse et pleine de légendes... En 1974, environ à deux kilomètres à l'est de la ville de Aiud, Roumanie, sous une dizaine de mètres d'épais dépôts de la rivière Mures, trois objets ont été trouvés, dont l'un s'est avéré être un objet énigmatique.
Deux des objets ont révélés être des os, mais l'objet en forme de hache était fait de métal, d'aluminium. Les deux fragments d'os ont pu être facilement identifiés, et proviennent d'un mastodonte - une sorte d'éléphant préhistorique - qui s'est éteint il y a plus d'un million d'années. Le plus mystérieux était que l'obet de Aiud, même s'il était mélangé avec des ossements de mastodonte à 10 mètres sous terre, il était clairement identifiable comme étant artificiel.
L'objet a une longueur d'environ 20 centimètres et comporte deux côtés munis de trous ronds, qui correspondent au "centre" du corps. En outre, il a à une extrémité un «amincissement», qui n'est pas sans rappeler la lame d'une excavatrice moderne. Le corps a également été soumis à une analyse spécifique, dont entre autres, le Dr I. Niederkorn de l'Institut de recherche et de conception non minerais ferreux et des métaux (ICPMMN) faites à Magurele. Il a été constaté que l'objet était un alliage composé de 12 éléments différents. 89 pour cent - qui est l'ingrédient principal - est fait d'aluminium. Les éléments suivants ont pu être détecté dans l'objet : 6,2% de cuivre / silicium 2,84% / 1,81% de zinc / plomb 0,41% / 0,33% d'étain / 0,2% de zirconium / 0,11% de cadmium (découvert en 1817) / 0,0024% de nickel (découvert en 1751) / 0,0023% de cobalt (découvert en 1735) / bismuth (découvert en 1753) 0,0003% / 0,0002% d'argent et des traces de Galium :
Quand l'Eglise parle des Extraterrestres
Quand l'Eglise parle des Extraterrestres
MAJ 2018 : Ajout de données islamiques
1973-1974, grosse vague d'OVNIs sur la France. Une réponse du Père Pierre Gallay dans le journal chrétien Le Pélerin, a une question sur d'éventuels extraterrestres fait sensation (cliquer sur l'image pour mieux lire) :
Source : Archives Yves Herbo, Sciences, Faits, Histoires, 1973
Père Corrado Balducci
Dès 1986, le Père Corrado Balducci, un théologien de l'Eglise Chrétienne affirmait sur Canal 5, une chaîne télévisée italienne :
Recherches sur le Karma et la Réincarnation
Recherches sur le Karma et la Réincarnation
Suite des données sur l'Homme Spirituel :
Page 2 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/l-homme-spirituel/les-premiers-guerisseurs.html
LA VIE APRÈS LA VIE - KARMA ET RÉINCARNATION - Une question d'apprentissage
Les mémoires des vies passées, qu'elles surviennent spontanément, comme chez les jeunes enfants , ou sous la guidance d'un thérapeute, nous interrogent sur la loi du karma, le rôle du libre arbitre, et au-delà, sur la nature réelle du temps . D'après certaines études, la dynamique de la renaissance serait celle d'une évolution passant par des expériences choisies en connaissance de cause.
Par lan Lawton © 2005
" Lors de la rédaction de mon livre, Genesis Unvailed [La Genèse dévoilée] ponant sur la réincarnation et le karma, j'ai découvert les recherches fascinantes de psychologues tel que lan Stevenson, de l'université de Virginie, regroupant les témoignages d'enfants qui, spontanément, évoquaient des vies passées. Je me suis penché également sur les travaux du Californien Michael Newton. À ['époque, j'étais un peu sceptique quant à la la régression dans les vies passées, considérant la démarche trop subjective et trop exposée à une guidance active de la part du thérapeute. Mais ce qui m'a séduit surtout dans le travail de Newton, c'est la constance avec laquelle ses sujets décrivent l'intervie, ou la " vie entre les vies " dans les mondes éthérés. En outre, sa transcription des sessions semble exclure toute influence subjective, puisque les sujets n'hésitent pas à corriger spontanément, et de manière concordante, ses commentaires.
Ensuite, lorsque Genesis Unvailed est paru, en 2002, je me suis aperçu qu'un grand nombre de personnes étaient fascinées par ce type d'études. Je suis donc parti à la découverte d'autres psychologues et psychiatres pionniers de l'intervie dont certains, bien avant Newton, avaient obtenu des résultats remarquables.
Personne, jusque-là, n'avait collecté et comparé ces recherches et j'ai résolu d'en faire le thème de mon prochain livre.
Étudier des données récentes :