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Beaucoup d'artéfacts étranges trouvés en Equateur-Part 2
Beaucoup d'artefacts étranges trouvés en Equateur-Part 2
Je vais continuer à faire le tour de certaines pièces archéologiques découvertes en Equateur et qui sont toujours examinées par les scientifiques pour révéler leurs secrets, origines et méthodes de fabrication. Toujours dans le but bien sûr de prouver ou non leur authenticité et leurs datations (prouver qu’une roche datant de centaines de millions d’années a été gravée il y a quelques milliers d’années est très difficile question précision : les progrès de la recherche technologique à ce niveau, avec plusieurs succès (comme la thermoluminescence, l’analyse des pigments organiques utilisés…) permettent de penser que nous le pourrons bientôt (avec une marge d’erreurs très réduite), mais nous n’en sommes pas encore tout à fait là…
On sait également que les peuples descendants des antiques civilisations de ces régions ont, pour des raisons de survie, fait un commerce de ces artefacts, à partir du milieu du 20ième siècle, et que certains villages ont été jusqu’à la fabrication moderne, artisanale mais aussi usinée, de copies d’artefacts antiques… Tous ces faux artefacts sont évidemment facilement identifiables pour les professionnels mais les touristes les achètent volontiers comme « souvenirs », d’autant plus qu’ils ne sont pas très chers pour des reliques « Incas » ou « Mayas »… Certains scientifiques pensent également que certains de ces artefacts étranges pourraient être des « hybrides » : des objets réellement antiques, mais retravaillés plus récemment (le récemment peut varier sur 2500 ans tout de même) par les habitants locaux, mais les traces et patinages de couleurs différentes apportés par le temps ont été analysées comme non artificiels (à l’inverse des faux artefacts récents). J’ai moi-même pensé à une autre explication possible : il s’agit (en ce qui concerne les objets d’origines asiatiques ou égyptiennes et locaux) du trésor d’un conquistador qui a beaucoup voyagé et qui l’a ramené et enterré ici, puis est mort sans pouvoir le récupérer. Cela n’enlève pas toute l’étrangeté de ces objets mais peut fournir une explication sur cette réunion au même endroit de ces objets de cultures proches mais différenciées. Cependant, ma propre réflexion contredit en partie cette idée : rien que le nom local de La Mana, le fait que les objets ont été trouvés en territoire non conquis dans la réalité par les Conquistadors, le fait que d’autres objets similaires ont été trouvés ailleurs et même dans des tombes de datations différentes.
Beaucoup d'artéfacts étranges trouvés en Equateur
Beaucoup d'artéfacts étranges trouvés en Equateur
Petit historique de la région appelée aujourd’hui Equateur, au sud de l’Amérique Centrale. L’histoire de l’Homme en Equateur commence à peu près il y a quelque 11 000 ans, avec les découvertes de vestiges archéologiques provenant de peuples préhispaniques et préincaïques qui y vivent et qui ont développé leurs propres caractères qui les différencient des Incas. Alors que ces peuples leur ont opposé une longue et farouche résistance avant d’être vaincus, ils sont habituellement confondus avec les Incas. Vers cette période, comme un peu partout dans le monde, une grande glaciation prend fin et la région sort de l’une des périodes les plus froide de la glaciation Wisconsin et commence un processus de réchauffement climatique qui mettra des millénaires pour atteindre nos conditions actuelles.
Ces peuples sont issus des « cultures formatives » américaines d’après les ethnologues : ce terme correspondant au Néolithique européen pour décrire une réalité américaine. Ainsi, on ne parle pas ici de Paléolithique ni de Mésolithique mais de Période Paléo-indienne et de Période Archaïque… On ne sait pas trop ce qu’il se passe entre l’énorme période de ces -12000 ans et environ -500 ans avant JC où la Période de Développement régionale démarre seulement et qui se caractérise par la division de l’espace septentrional des Andes en plusieurs chefferies régionales, connues sous le nom de Signeuries ou Cacicazgos (domaine du Cacique), à la différence des Andes Centrales (Pérou) où se développèrent de grands royaumes tels que Huari, Chimu ou l’Empire des Incas. Petites mais très solides, différenciées et hiérarchisées, ces Seigneuries assirent une partie de leur pouvoir sur le contrôle des bassins fluviaux, sources de produits stratégiques, sur la création et le contrôle d’une force de travail et sur l’échange de matières premières et de produits manufacturés, en particulier à caractère exotique ou somptuaire.
Mais à la fin du XV° siècle ap. JC, ils durent faire face à l’expansionnisme du Tahuantinsuyu, Etat né dans la région de Cuzco qui répandit son influence sur un vaste territoire. L’Empire Inca est l’une des civilisations les plus développées des temps préhispaniques et sa puissance militaire lui permit d’édifier un vaste empire. Au sein de cette entité politique, les régions aujourd’hui nommées Equateur ont joué un rôle important (Cuenca), surtout au moment de la conquête espagnole, dans la mesure où c’est sur ses terres que se sont joués les derniers jours de l’Empire Inca, et où le fabuleux trésor des Empereurs s’est volatilisé…
Mystère équatorien :
Il y a de cela des milliers d’années, les habitants de l’Equateur actuel construisirent un monument de pierre à 2630 mètres de hauteur. Il était situé entre les deux cordillères des Andes, sur une colline appelée le Catequilla. Du sommet du Catequilla et par temps clair, la vue sur les alentours s’étend sur un rayon de 360º et on peut voir tout le site archéologique d’un seul regard. Les deux chaînes de montagnes ralliant le nord au sud, étaient des points d’orientation idéaux. La cordillère Est était utilisée pour déterminer précisément l’apparition des étoiles tandis que la cordillère Ouest permettait de localiser leur disparition.
Catequilla - Equateur
Arabie Saoudite : Des empreintes humaines de 85 000 ans
Arabie Saoudite : Des empreintes humaines de 85 000 ans
Les empreintes humaines trouvées dans la région de Tabuk, au nord-ouest de l'Arabie Saoudite, seraient âgées d'au moins 85 000 ans : dernière époque où cet endroit était humide et permettant à des empreintes d'exister. Crédit d'image: Courtoisie: SPA
La découverte a été faite par une équipe de chercheurs du Saudi Geological Survey, du SCTH, de l'Université King Saud, de la Fondation Max Planck pour l'histoire humaine, de l'Université d'Oxford, de l'Université de Cambridge et de l'Université de Nouvelle-Galles du Sud. Les empreintes de pas de nombreux humains, creusées dans les rochers, ont été découvertes sur les rives d'un ancien lit de lac dans le désert de Nafud qui, selon les scientifiques, était autrefois une région luxuriante et humide, il y a environ 85 000 ans.
C'est une preuve de plus nous disant que l'homme moderne est passé à travers le Sinaï lors d'une très ancienne migration de l'Afrique car ces empreintes de 85 000 ans ont été trouvées dans la région de Tabuk, au nord-ouest de l'Arabie Saoudite. Ce sont les déclarations du Prince Sultan Bin Salman, président de la Commission saoudienne du tourisme et du patrimoine national (SCTH), lors d'une visite au Musée national de Tokyo. Il était l'hôte de l'exposition "Roads of Arabia - Chefs-d'œuvre archéologiques saoudiens à travers les âges".
Les empreintes de pas mènent loin du lac, dans des directions différentes. Les chercheurs disent que la découverte a montré que les chasseurs-cueilleurs étaient venus dans la région à ce moment-là et qu'ils auraient peut-être aussi pêché dans le lac.
Michael Petraglia - COURTESY SAUDI PRESS AGENCY (SPA), MINISTRY OF CULTURE AND INFORMATION, SAUDI ARABIA
Panspermie : 33 scientifiques disent que la pieuvre est extraterrestre
Panspermie : 33 scientifiques disent que la pieuvre est extraterrestre
Ce sont en effet 33 scientifiques, dont certains appartiennent à des universités renommées, qui viennent de faire paraître une publication scientifique apportant des contributions intéressantes à la théorie de la panspermie, c'est à dire l'apparition de la vie sur la Terre à l'aide de bactéries et/ou virus provenant de l'espace. Dans cet article, un chapitre, qui est déjà controversé mais c'est logique de la part des frileux et/ou adeptes de la Terre comme centre de l'univers et de la vie, concerne toute une étude sur la pieuvre et son origine, son évolution...
On peut ici rappeler les diverses théories concernant l'apparition de la vie sur la Terre (et pas extension pour certains, dans l'univers) :
- La théorie la plus classique et la plus acceptée par la communauté scientifique est celle de " la soupe primitive " : à un moment donné X dans l’histoire de la Terre, les conditions auraient été réunies pour que des molécules organiques complexes se forment dans une sorte de " mare chimique " en bordure d'océan. Ces molécules organique se seraient finalement assemblées et sont à l’origine de formes de vie primitive, qui ont fini par évoluer. C'est aussi l'une des théories de Darwin. Cet instant X se serait donc produit il y a environ 500 millions d'années, lors de l'étonnante et soudaine explosion de la diversification des espèces présentes sur notre planète (explosion Cambrienne). On ne connaît pas les raisons de cette date, d'autant plus que notre planète a tout de même 4,5 milliards d'années minimum et que des traces de vie ont été découvertes dès 3,9 milliards d'années... et que toutes les conditions climatiques ou chimiques ont eu le temps d'exister dans l'intervalle...
- La panspermie fait intervenir des germes, ou "briques" de la vie provenant de l'espace, via des météorites ou des comètes, pour l'apparition de la vie basique sur Terre, puis son évolution en formes élaborées et diversifiées. Cette théorie (qui date tout de même de 1870 via John Tyndall) a vu récemment plusieurs découvertes aller dans son sens, avec notamment la présence importante de molécules organiques macromoléculaires (déjà "assemblées" et grandes !) révélées sur la comète Tchouri par la sonde Rosetta. On peut aussi ajouter des molécules organiques trouvées sur la météorite de Murchison, tombée en Australie en 1969, mais aussi la découverte de bactéries "extraterrestres" dans la stratosphère, à plus de 30 km de la surface de la Terre, sans oublier la découverte de la survie de bactéries dans l'espace au niveau de l'ISS par exemple... Cet apport de molécules extraterrestres se serait donc produit en nombre peu avant l'explosion Cambrienne... ce qui n'est pas non plus démenti par les découvertes de chutes d'astéroïdes et/ou comètes sur la Terre...
- Une troisième hypothèse n'est pas non plus totalement repoussée par plusieurs scientifiques de pointe, d'autant plus qu'elle est intermédiaire entre les deux premières et la quatrième : l'apport volontaire (ou non !) des germes nécessaires à la vie sur Terre par la visite d'êtres extraterrestres déjà évolués (l'univers ayant + de 13 milliards d'années d'existence par rapport aux 4,5 milliards de la Terre) sur notre planète, à l'ère du Cambrien donc et ayant par la suite pratiqué les manipulations chimiques et génétiques nécessaires à une évolution plus ou moins contrôlée...
- Ce qui nous amène à la quatrième hypothèse, celle-ci admise par un grand nombre de non-scientifiques dans le monde : celle d'un dieu créateur, à l'origine de la vie non seulement sur Terre mais dans l'univers... avec comme toile de fond la possibilité que des extra-terrestres très évolués aient été pris (ou se sont fait passés) pour des ou un dieu à un moment donné lors de cette évolution de la vie vers l'intelligence...
Mais revenons à nos moutons, qui ont pour une fois la forme de pieuvres ! :
Irak : L'antique cité mésopotamienne de Mardama identifiée
Irak : L'antique cité mésopotamienne de Mardama identifiée
Le site est fouillé depuis 2013 mais c'est la traduction de tablettes cunéiformes découvertes en automne 2017, dont j'avais parlé (voir lien ci-dessous) à l'époque, qui ont pu révéler le nom de la cité enterrée sous ce tel situé dans le nord de l'Irak, dans la région surnommée Kurdistan de nos jours.
La cité de Mardama (ou Mardaman) était connue des historiens car plusieurs anciens textes babyloniens (qui citent au moins un roi de Mardaman : Tish-Ulme) en parlait comme d'une cité royale, possible capitale d'un ancien royaume conquis par les Assyriens, sans indications géographiques... Les datations font remonter à il y a 4 800 ans la fondation de cette cité.
C'est récemment que Betina Faist, philologue (experte en langues) à l'Université de Heidelberg en Allemagne, a déchiffré le texte sur les tablettes, pour retrouver le nom de cette ville antique...
Les vestiges de l'antique Mardama à Bassetki, Iraq. Credit: Matthias Lang/ Benjamin Glissmann, University of Tübingen eScience-Center
Les anciens textes nous apprennent aussi que la cité a été en relation amicales ou hostiles avec plusieurs anciens royaumes, dont celui de Mari :
Ecosse : nouvelles suppositions sur les pierres vitrifiées
Ecosse : nouvelles suppositions sur les pierres vitrifiées
Une équipe de bénévoles et d'archéologues de la Forestry Enterprise Scotland et de la Stirling University ont étudié quelle sources de chaleur possibles seraient assez chaudes pour faire entrer en fusion les pierres des forteresses de l'âge du fer. Leur rapport vient de paraître dans The Scotsman.
Au cours des années, un certain nombre d'expériences ont été menées au Dun Deardail à Glen Nevis pour établir comment des températures assez chaudes pour se faire fusionner les pierres ensemble, dans un processus appelé vitrification, ont été possible au fort, qui a servi de citadelle Picte (les Pictes (Hommes peints) étant possiblement les descendants des Caledonii mentionnés par les Romains). Dun Deardail, qui a été créé (d'après des datations C14 indirectes, à côté du site) autour de 500 avant JC et a servi d'abord de fort celtique (Caledonii ?) et de citadelle des Pictes ensuite, est l'un des (au moins) 60 autres sites vitrifiés en Ecosse...
Exemple de vitrification. Crédit : (jp.morteveille, via Wikimedia Commons)