Articles de yvesh

Panspermie : 33 scientifiques disent que la pieuvre est extraterrestre
Panspermie : 33 scientifiques disent que la pieuvre est extraterrestre
Ce sont en effet 33 scientifiques, dont certains appartiennent à des universités renommées, qui viennent de faire paraître une publication scientifique apportant des contributions intéressantes à la théorie de la panspermie, c'est à dire l'apparition de la vie sur la Terre à l'aide de bactéries et/ou virus provenant de l'espace. Dans cet article, un chapitre, qui est déjà controversé mais c'est logique de la part des frileux et/ou adeptes de la Terre comme centre de l'univers et de la vie, concerne toute une étude sur la pieuvre et son origine, son évolution...
On peut ici rappeler les diverses théories concernant l'apparition de la vie sur la Terre (et pas extension pour certains, dans l'univers) :
- La théorie la plus classique et la plus acceptée par la communauté scientifique est celle de " la soupe primitive " : à un moment donné X dans l’histoire de la Terre, les conditions auraient été réunies pour que des molécules organiques complexes se forment dans une sorte de " mare chimique " en bordure d'océan. Ces molécules organique se seraient finalement assemblées et sont à l’origine de formes de vie primitive, qui ont fini par évoluer. C'est aussi l'une des théories de Darwin. Cet instant X se serait donc produit il y a environ 500 millions d'années, lors de l'étonnante et soudaine explosion de la diversification des espèces présentes sur notre planète (explosion Cambrienne). On ne connaît pas les raisons de cette date, d'autant plus que notre planète a tout de même 4,5 milliards d'années minimum et que des traces de vie ont été découvertes dès 3,9 milliards d'années... et que toutes les conditions climatiques ou chimiques ont eu le temps d'exister dans l'intervalle...
- La panspermie fait intervenir des germes, ou "briques" de la vie provenant de l'espace, via des météorites ou des comètes, pour l'apparition de la vie basique sur Terre, puis son évolution en formes élaborées et diversifiées. Cette théorie (qui date tout de même de 1870 via John Tyndall) a vu récemment plusieurs découvertes aller dans son sens, avec notamment la présence importante de molécules organiques macromoléculaires (déjà "assemblées" et grandes !) révélées sur la comète Tchouri par la sonde Rosetta. On peut aussi ajouter des molécules organiques trouvées sur la météorite de Murchison, tombée en Australie en 1969, mais aussi la découverte de bactéries "extraterrestres" dans la stratosphère, à plus de 30 km de la surface de la Terre, sans oublier la découverte de la survie de bactéries dans l'espace au niveau de l'ISS par exemple... Cet apport de molécules extraterrestres se serait donc produit en nombre peu avant l'explosion Cambrienne... ce qui n'est pas non plus démenti par les découvertes de chutes d'astéroïdes et/ou comètes sur la Terre...
- Une troisième hypothèse n'est pas non plus totalement repoussée par plusieurs scientifiques de pointe, d'autant plus qu'elle est intermédiaire entre les deux premières et la quatrième : l'apport volontaire (ou non !) des germes nécessaires à la vie sur Terre par la visite d'êtres extraterrestres déjà évolués (l'univers ayant + de 13 milliards d'années d'existence par rapport aux 4,5 milliards de la Terre) sur notre planète, à l'ère du Cambrien donc et ayant par la suite pratiqué les manipulations chimiques et génétiques nécessaires à une évolution plus ou moins contrôlée...
- Ce qui nous amène à la quatrième hypothèse, celle-ci admise par un grand nombre de non-scientifiques dans le monde : celle d'un dieu créateur, à l'origine de la vie non seulement sur Terre mais dans l'univers... avec comme toile de fond la possibilité que des extra-terrestres très évolués aient été pris (ou se sont fait passés) pour des ou un dieu à un moment donné lors de cette évolution de la vie vers l'intelligence...
Mais revenons à nos moutons, qui ont pour une fois la forme de pieuvres ! :

Irak : L'antique cité mésopotamienne de Mardama identifiée
Irak : L'antique cité mésopotamienne de Mardama identifiée
Le site est fouillé depuis 2013 mais c'est la traduction de tablettes cunéiformes découvertes en automne 2017, dont j'avais parlé (voir lien ci-dessous) à l'époque, qui ont pu révéler le nom de la cité enterrée sous ce tel situé dans le nord de l'Irak, dans la région surnommée Kurdistan de nos jours.
La cité de Mardama (ou Mardaman) était connue des historiens car plusieurs anciens textes babyloniens (qui citent au moins un roi de Mardaman : Tish-Ulme) en parlait comme d'une cité royale, possible capitale d'un ancien royaume conquis par les Assyriens, sans indications géographiques... Les datations font remonter à il y a 4 800 ans la fondation de cette cité.
C'est récemment que Betina Faist, philologue (experte en langues) à l'Université de Heidelberg en Allemagne, a déchiffré le texte sur les tablettes, pour retrouver le nom de cette ville antique...
Les vestiges de l'antique Mardama à Bassetki, Iraq. Credit: Matthias Lang/ Benjamin Glissmann, University of Tübingen eScience-Center
Les anciens textes nous apprennent aussi que la cité a été en relation amicales ou hostiles avec plusieurs anciens royaumes, dont celui de Mari :

Ecosse : nouvelles suppositions sur les pierres vitrifiées
Ecosse : nouvelles suppositions sur les pierres vitrifiées
Une équipe de bénévoles et d'archéologues de la Forestry Enterprise Scotland et de la Stirling University ont étudié quelle sources de chaleur possibles seraient assez chaudes pour faire entrer en fusion les pierres des forteresses de l'âge du fer. Leur rapport vient de paraître dans The Scotsman.
Au cours des années, un certain nombre d'expériences ont été menées au Dun Deardail à Glen Nevis pour établir comment des températures assez chaudes pour se faire fusionner les pierres ensemble, dans un processus appelé vitrification, ont été possible au fort, qui a servi de citadelle Picte (les Pictes (Hommes peints) étant possiblement les descendants des Caledonii mentionnés par les Romains). Dun Deardail, qui a été créé (d'après des datations C14 indirectes, à côté du site) autour de 500 avant JC et a servi d'abord de fort celtique (Caledonii ?) et de citadelle des Pictes ensuite, est l'un des (au moins) 60 autres sites vitrifiés en Ecosse...
Exemple de vitrification. Crédit : (jp.morteveille, via Wikimedia Commons)

Inde : Delhi plus ancienne que prévu et reliée aux mythes
Inde : Delhi plus ancienne que prévu et reliée aux anciens mythes
A la recherche du royaume mythique des Pandavas, l'ASI (Archaeological Survey of India) a entrepris des fouilles à Purana Qila (quartier de Delhi) pour trouver la ville perdue d'Indraprastha, mentionnée notamment lors de la période Mahabharata. Et, après avoir excavé 10 mètres de longueur, l'ASI a atteint, à 4,5 mètres de profondeur, la couche pré-Maurias, qui contenait bel et bien les fameux artefacts peints en gris (PGW) attribués à la première grande culture ayant accompagné la chute de la civilisation de l'Indus et héritière de l'âge du fer en Inde (1500 à 200 Avant Jc). Cette simple découverte en-dessous de Delhi prouve que cette dernière est plus ancienne que supposée jusqu'à présent, et la repousse au minimum au 6ème siècle avant JC, puisque cette culture particulière s'est répandue de environ 2170 à 600 avant JC (d'après les récentes découvertes et datations de l'Université de Cambridge).
Cette découverte relie la culture PGW à la période védique (milieu et tardive) et confirmerait les suppositions de l'archéologue Braj Basi Lal faites dans les années 1950 : l'archéologue BB Lal a associé Hastinapura, Mathura, Ahichatra, Kampilya, Barnava, Kurukshetra et d'autres sites de la culture PGW à la période du Mahabharata. En outre, il a souligné que le Mahabharata mentionne une inondation et qu'une couche de débris d'inondation a été trouvée à Hastinapura. BB Lal confirma que Mahabharata est associé à des sites PGW dans une présentation récente de 2012 au Séminaire international sur le Mahabharata tenu par Draupadi Trust et donne une date pour 900 Avant JC pour la guerre racontée dans le Mahabharata.

Espagne : une hache de pierre de plus de 800000 ans
Espagne : une hache de pierre dans une couche de plus de 800000 ans
Les archéologues de l'université de Murcie en Espagne viennent de confirmer, dans une publication de la revue Historical Biology, que les sédiments contenant des vestiges culturels humains dans la roche de Cueva Negra del Estrecho del Río Quípar, dans le sud-est de l'Espagne, datent de plus de 800 000 ans. Les sédiments comprennent une hache à main en pierre de style Acheuléen et des preuves de l'utilisation du feu dans la roche.
" Nous considérons son âge comme assez probable entre 865 000 et 810 000 ans ", a déclaré Michael Walker, de l'université de Murcie en Espagne, un chercheur principal sur Cueva Negra. " Jusqu'à présent, les haches à main en Europe n'avaient pas été enregistrées avant il y a 500 000 ans ", a déclaré Walker. De plus, ajoute-t-il, " l'évidence de la combustion [utilisation du feu] est aussi la plus ancienne en dehors de l'Afrique ".
Les nouveaux résultats de datation ont été obtenus grâce à l'analyse biochronologique des restes de dents de petits mammifères trouvés dans la roche de Cueva Negra, indiquant qu'ils se sont accumulés (dans ces sédiments) pendant ce qui est techniquement appelé le Matuyama magnetochron, ou entre 0,99 et 0,78 Million d'année.
Courtesy Michael Walker, et. al.

Un hominidé présent dans les Philippines il y a 700 000 ans
Un hominidé présent dans les Philippines il y a 700 000 ans
Les archéologues ont découvert un regroupement d'os de rhinocéros dépecés et des douzaines d'outils en pierre sur la plus grande île des Philippines, Luzon. La découverte repousse les premières preuves de l'occupation humaine des Philippines de plus de 600 000 ans, et les archéologues se demandent qui sont ces humains anciens et comment ils ont pu traverser les mers profondes qui entourent cette île et d'autres en Asie du Sud-Est.
" La seule chose qui manque est le fossile de l'hominidé ", explique l'archéologue Adam Brumm de l'université Griffith de Nathan en Australie. Ce dernier dit que c'est effectivement une découverte chanceuse et extraordinaire.
Une équipe de préhistoriens viennent de mettre à jour des traces d'activités humaines vieilles de 709.000 ans sur l'île de Luzon, la principale de l'archipel des Philippines. — © MNHN, Thomas INGICCO, Mission archéologique MARCHE (MEAE)
Les chercheurs ont découvert que 75% d'un squelette de rhinocéros fossilisé et des os de jambes étaient encore marqués par les outils qui retiraient leur viande et leur moelle. Ils se trouvaient dans une ancienne boue qui avait rempli un chenal encore plus ancien. Pour déterminer l'âge du site, nommé site Kalinga, les chercheurs ont daté l'émail de l'une des dents du rhinocéros, ainsi que les grains de quartz incrustés dans les sédiments au-dessus et en dessous des os, en utilisant la résonance électronique (ESR) qui mesure l'accumulation d'électrons dans un matériau qui est exposé au rayonnement au fil du temps. L'équipe a daté la couche de sédiments au fond à environ 727 000 ans, la dent de rhinocéros à environ 709 000 ans et la couche de sédiment supérieure à environ 701 000 ans. Plusieurs experts indépendants se disent impressionnés par l'utilisation de la technique par l'équipe. "Ils l'ont clouée", explique Alistair Pike, un expert en datation archéologique à l'Université de Southampton au Royaume-Uni au sujet de la datation.