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Découverte génétique d'une population amérindienne inconnue
Découverte génétique d'une population amérindienne inconnue
Retour sur une découverte et publication de ce début d'année, car elle est d'une grande importance en ce qui concerne l'Histoire de l'Humanité. Cette découverte bouleverse en effet certaines données faussement établies de la science moderne, mais fait aussi apparaître l'existence d'une population "Atlante" (en référence à la légendaire île engloutie) qui est demeurée des milliers d'années sur une terre maintenant engloutie, la Béringie, entre la Sibérie et l'Amérique du Nord....
L'analyse génétique de l'ADN d'un nourrisson trouvé sur le site archéologique d'Upward Sun River, en Alaska, a révélé une population amérindienne jusqu'alors inconnue, que les scientifiques ont baptisée «Anciens Beringiens». La recherche apparaît dans la revue Nature.
Il est largement admis que les premiers colons en Amérique du Nord (le Sud paraissant plus compliqué) ont traversé de l'Eurasie en Alaska via un ancien pont terrestre enjambant le détroit de Béring, qui a été submergé à la fin de la dernière période glaciaire.
Des questions telles que l'existence ou non d'un ou de plusieurs groupes fondateurs (les tout premiers), leur arrivée et les événements suivants font l'objet de débats. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont séquencé le génome complet d'un bébé - une fille nommée Xach'itee'aanenh T'eede Gaay (Sunrise Child-girl) par la communauté autochtone locale - dont les restes ont été trouvés sur le site de Upward Sun River d'Alaska en 2013.
À leur grande surprise, les scientifiques ont découvert que bien que Xach'itee'aanenh T'eede Gaay ait vécu il y a environ 11 500 ans, longtemps après l'arrivée des premiers habitants dans la région, ses informations génétiques ne correspondaient à aucune des deux branches reconnues des premiers Amérindiens, qui sont désignés comme "au Nord et au Sud".
Au lieu de cela, elles semblaient avoir appartenues à une population amérindienne entièrement distincte, qu'ils ont appelé Anciens Beringiens.
" Nous ne savions pas que cette population existait ", a déclaré le professeur Ben Potter, co-auteur de l'Université de l'Alaska Fairbanks.
Une illustration scientifique du camp Upward Sun River dans ce qui est maintenant l'Alaska intérieur. Crédit d'image: Eric S. Carlson / Ben A. Potter.
Retour sur le Mont Serpent de l'Ohio, USA
Retour sur le Mont Serpent de l'Ohio, USA
J'en ai déjà parlé car ce grand Mont du Serpent de l'Ohio aux Etats-Unis, fait partie des structures créées par l'homme idéalement vues du ciel, en altitude : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-3.html
Une nouvelle publication scientifique, dans la Revue archéologique de Cambridge par James Duncan, Carol Diaz-Granados, Tod Frolking et Brad Lepper, qui est conservateur de l'archéologie à l'Ohio History Connection, propose une nouvelle théorie concernant les réels objectifs de cette immense structure culturelle amérindienne datée officiellement de l'an 1030 après J.C.
Serpent Mound dans le comté d'Adams est la sculpture en terre la plus emblématique jamais créée par les ancêtres des Indiens de l'Amérique du Nord, mais maintenant elle ne peut être vue qu'à travers une sorte de filtre. Parce qu’il a été endommagé par les pillages et les labours, avant d'être sauvé et restauré à la fin des années 1880 par Frederic Putnam du Peabody Museum de l'Université Harvard. Et les restaurations de Putnam ont été influencées par ce qu'il pensait sur ce que à quoi le monticule devrait ressembler...
En bas à gauche, devant "l’œuf", on voit sur cette ancienne photo la structure qui n'a jamais été restaurée...
Il a décidé que le monticule représentait un serpent avec un œuf dans ses mâchoires. Il croyait que cela démontrait un lien entre le Serpent Mound et diverses cultures de l'Ancien Monde. D'autres archéologues ont documenté des parties du monticule ignorées par Putnam, comme un terrassement en forme de wishbone qui s'enroulait autour de l'autre côté du soi-disant œuf. Evidemment, Putnam a estimé que ce terrassement n'avait aucun sens si le monticule représentait en fait un serpent et un œuf, donc il ne l'a pas restauré.
La peinture paranormale
La peinture paranormale
Miltoran
Voulant approfondir les choses par rapport aux récits et dessins, peintures de Miltoran présents sur ce site (http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/temoignages/mon-experience-extraordinaire-6.html), j'ai cherché des analogies et d'autres exemples. J'avais entendu parler comme tout le monde de l'écriture automatique (qui me rendrait bien service parfois !) mais pas ou peu des dessins ou même peintures automatiques. Il s'avère en fait que, non seulement les exemples abondent, mais qu'ils concernent même des artistes très célèbres, sans qu'il y ait eu d'ailleurs une volonté d'y faire entrer le paranormal. Mais les expériences et acquisitions diffèrent selon les personnes, ce qui fait dire que ce phénomène n'est pas si éloigné de la réalité vécue par tout un chacun, dans la mesure où la réalité est composée aussi de différences et de perceptions expérimentales uniques selon chaque individu.
L'un des artistes à avoir sans gêne aucune mis en avant le fait que son don provenait d'une relation avec l'esprit des morts est Auguste Lesage. D'autres ont été beaucoup plus discrets ou ont peut-être aussi un peu triché sur l'origine de certaines de leurs toiles, car on parle aussi de gens comme André Masson, Picasso par exemple, qui l'ont pratiqué aussi... et certains à l'aide de l'hypnose ou de drogues... Le dessin automatique est une variante de l’écriture automatique. Il a été développée par le peintre et dessinateur André Masson (1896-1987). Il a été pratiqué par les surréalistes Joan Miro, Salvador Dali, Max Ernst, Hans Arp. Dans les années 1940 les Automatistes groupe d’artistes canadiens créé par Paul-Emile Borduas utilisent la technique, puis plus tard Picasso, dans les années 1960. L’artiste prend une feuille de papier. Il ferme les yeux ou met un bandeau.simplement. Il dessine librement guidé par son inconscient. Il trace des traits de droite à gauche et de haut en bas, des ovales des ronds. Il rouvre les yeux et en observant le résultat il verra apparaître l’ébauche d’une forme d’un sujet qu’il finalisera en le complétant, en y appliquant des couleurs...
Commençons par Auguste Lesage car son travail est exemplaire en la matière :
Guatemala : Le vrai coeur de l'empire Maya découvert ?
Guatemala : Le vrai coeur de l'empire Maya découvert ?
Un réseau maya tentaculaire découvert sous la jungle du Guatemala. Les chercheurs ont découvert plus de 60 000 ruines mayas cachées au Guatemala lors d'une percée archéologique majeure. La technologie laser a été utilisée pour effectuer des relevés numériques sous la canopée de la forêt, révélant des maisons, des palais, des routes surélevées et des fortifications défensives.
Le paysage, près des villes mayas déjà connues, aurait abrité des millions de Mayas de plus que ce que d'autres recherches avaient suggéré auparavant. Les chercheurs ont cartographié plus de 2 100 km2 dans le nord du Petén. Les archéologues croient que la technologie de pointe va changer la façon dont le monde verra la civilisation ancienne des Mayas.
" Je pense que c'est l'une des plus grandes avancées sur plus de 150 ans d'archéologie maya ", a déclaré Stephen Houston, professeur d'archéologie et d'anthropologie à l'Université Brown.
WILD BLUE MEDIA / CHANNEL 4 - On pense que la plupart des structures sont des plates-formes en pierre pour des maisons de poteaux en bois et de chaume
M. Houston a déclaré à la BBC qu'après des décennies de travail dans le domaine archéologique, il a trouvé l'ampleur de l'enquête récente "à couper le souffle". Il a ajouté: "Je sais que cela semble hyperbolique mais quand j'ai vu l'imagerie [Lidar], ça m'a donné des larmes aux yeux." :
Bombardement d'un Temple araméen de 3000 ans par la Turquie
Bombardement d'un Temple araméen de 3000 ans par la Turquie
Décidément, les recherches archéologiques en territoire Kurde enchaînent bonheur et tristesse. Après les intéressantes et encourageantes découvertes effectuées l'année dernière dans des territoires habités depuis des générations par la communauté kurde au nord de l'Irak, nous assistons aux affligeants et tristes bombardements d'autres sites archéologiques au nord de la Syrie, notamment aux environs de Afrin. Ce n'est pas sans rappeler certains actes abominables commis par Daesch envers le patrimoine de l'Humanité, mais il s'agit ici de bombardements effectués par l'armée turque, pour des raisons essentiellement politiques...
Les découvertes archéologiques en territoire kurde : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/kurdistan-une-cite-du-neolithique-decouverte-sous-un-monticule.html
De récentes frappes aériennes turques sur la région d'Afrin, au nord de la Syrie, ont détruit un temple antique, avec des sculptures en pierre datant de 3 000 ans "détruites en fragments", selon un groupe de surveillance.
La collaboration The American Schools of Oriental Research's (ASOR) Cultural Heritage Initiatives a suivi la destruction des monuments pendant la guerre en Syrie. Selon la dernière mise à jour du groupe, le temple d'Ain Dara, juste au sud d'Afrin, a subi de "lourds dégâts" après avoir été touché, entre le 20 janvier et le 22 janvier.
Le temple a été construit par un groupe de personnes connues sous le nom d'Araméens au début du premier millénaire avant JC, après l'effondrement de l' Empire Hittite, à une époque où les civilisations de la région émergeaient de l'âge du bronze... Le site a été mis à jour grâce à la découverte d'un énorme lion en basalte dans les années 1950 :
L'Homme moderne hors d'Afrique il y a 177000 à 194000 ans !
L'Homme moderne hors d'Afrique il y a 177 000 à 194 000 ans !
Décidément, les certitudes et choses apprises à l'école ne résistent pas au temps, les "théories prouvées" n'en sont pas du tout... Après la découverte de fossiles de l'Homme moderne (Homo Sapiens sapiens) au Maroc, datés de 400 000 ans l'année dernière, une nouvelle découverte vient non seulement confirmer les choses, mais indiquent que cet Homme moderne avait déjà quitté l'Afrique il y a entre 177 000 et 194 000 ans... A moins que, si on se réfère aux découvertes encore plus anciennes d'un hominidé possiblement ancêtre de Homo dans les Balkans... ou encore les crânes de Georgie russe, sans oublier les fossiles éthiopiens montrant un grand nombre de caractéristiques modernes mis au jour dans les sites d'Omo Kibish et de Herto, datés respectivement d'environ 195 000 et 160 000 ans. Homo Sapiens pourrait bien en fait n'être pas apparu "spécialement" en Afrique, mais un peu partout puisqu'il serait possiblement une mutation génétique d'Homo Erectus, qui s'était répandu dans le monde entier il y a environ 2 millions d'années... le débat restant ouvert en fait...
Cette nouvelle découverte a été faite donc au Moyen-Orient, hors d'Afrique, puisque c'est dans la grotte Misliya, sur les flancs ouest du Mont Carmel en Israël que la découverte a été faite. En réalité, c'est en 2012 que la découverte de cette mâchoire humaine encore équipée de sept dents a été effectuée, mais il a fallut 5 ans pour confirmer les soupçons des chercheurs et l'aide de la communauté internationale pour commencer à prouver l'appartenance de cette mâchoire à Homo Sapiens sapiens et non pas à Néandertalien par exemple ou à Erectus... Cette publication dans "Science", accompagnée d'autres publications d'accompagnement demeure encore très prudente, mais il faut bien avouer que les récentes découvertes au Maroc ou même déjà en Israël en 2015 vont toutes dans le même sens et confortent les scientifiques question probabilités.
Des découvertes antérieures en Israël avaient convaincu certains anthropologues que les humains modernes avaient commencé à quitter l'Afrique il y a 90 000 à 120 000 ans. Mais la mâchoire récemment datée est en train de modifier ce récit. " Ce serait le premier humain moderne que quelqu'un ait jamais trouvé en dehors de l'Afrique ", a déclaré John Hawks, un paléoanthropologue de l'Université du Wisconsin, Madison, qui n'a pas participé à l'étude. La mâchoire supérieure - qui comprend sept dents intactes et une incisive cassée, a été décrite dans un article de la revue Science et fournit des preuves fossiles qui soutiennent les études génétiques qui ont suggéré que les humains modernes ont déménagé plus tôt que supposé d'Afrique. En fait, les scientifiques pensent maintenant de plus en plus que l'Homme moderne était déjà hors d'Afrique il y a environ 220 000 ans selon l'article cité :
C'est dans la grotte Misliya, sur les flancs ouest du Mont Carmel en Israël que la découverte a été faite. (Mina Weinstein-Evron, Université de Haïfa)