Une autre légende de retour : le monstre du Loch Ness - 2012 - MAJ 2015
Que serait un blog consacré à l’étrange et à l’insolite sans le monstre du Loch Ness ? Nessie a refait surface dans la presse anglaise le vendredi 20 avril 2012, à la faveur d’une image sonar sinon spectaculaire, du moins troublante. Martin Atkinson, skipper d’un bateau de tourisme, a photographié avec son téléphone mobile l’écran du sonar : on distingue sur le cliché une forme serpentine de près d’un mètre 50 de large, évoluant à environ 23 mètres profondeur.
Elle a accompagné le navire pendant deux minutes avant de disparaître dans les eaux boueuses du lac. Le skipper a montré sa trouvaille à des collègues expérimentés qui sillonnent le Loch Ness depuis des années : « Tous m’ont dit qu’ils n’avaient aucune idée de ce que cela pouvait être. Sur le moment quand j’ai vu cette forme qui est apparue de plus en plus énorme, j’ai crié ‘Bloody Hell’ et je l’ai prise en photo. »
Des biologistes sollicités par la presse estiment qu’il s’agit plutôt d’un conglomérat de zooplancton et d’algues.
Pour cette image, Martin Atkinson a reçu le prix méconnu du « meilleur portrait de Nessie de l’année » décerné par le site de paris en ligne, William Hill.
On peut toutefois noter que l’heureux lauréat de ce prix vit du tourisme et qu’il n’est pas inutile de relancer parfois l’intérêt du public par une monstrueuse petite piqûre de rappel.
Un dernier mot sur la photo ci-dessus : ce druide inquiétant qui brandit un poignard sous la statue de Nessie érigée au bord du Loch Ness est Kevin Carlyon. Cet ancien catcheur reconvertit dans le paganisme et la sorcellerie invoque régulièrement la créature pour la convaincre d’apparaître à la surface. Sans succès notables jusqu’à présent.
Néanmoins, des photographies font toujours aussi régulièrement leur apparition :
Bon, il faut encore relativiser question "monstres mystérieux" car, ce mois-ci a été riche sur le retour de ces légendes, avec un dragon-serpent légendaire filmé en Islande et un "mamouth laineux" (plus probablement un ours avec un gros poisson dans la gueule) a été surpris aussi en Sibérie...
MAJ 05-2015 :C'est à partir du 21 avril 2015 que Google part en chasse au monstre du Loch Ness, et incite ses utilisateurs à en faire de même... :
Les professionnels de Google Street View se sont donc armés de leurs caméras et de leurs tenues de plongée cette fois pour offrir à tout un chacun la possibilité de faire ses propres recherches du célèbre monstre. Et ceci, tout aussi bien en surface du lac, qu'en immersion totale ou partielle !
Bon, il ne faut pas rêver : il n'a pas été installé des caméras permanentes qui permettraient une réelle recherche, mais il s'agit du montage des images filmées sur quelques jours que Google vous propose (tout comme d'ailleurs la plus grande partie de sa carte mondiale, qui n'est ni du "temps réel" ni de "l'updaté" régulièrement...), et qui sont donc surtout à admirer au niveau paysage, tel qu'il était lors des prises de vue.
Mais hasard douteux selon certains, ces quelques jours de tournages à bord d'un bateau ont tout de même suffit pour qu'une forme étrange, à la surface du lac, soit filmée, et fasse donc partie "des choses à voir" sur les maps Google...
Cette initiative n'est pas innocente car d'après Google, il y a chaque mois sur Internet 200 000 recherches concernant le monstre du Loch Ness, et 150 000 demandes d'informations touristiques, afin de se rendre sur les lieux...
LONDRES (Reuters) - Démontrer l'existence du yéti grâce à des analyses ADN: tel est le pari dans lequel s'est lancé une équipe anglo-suisse formée de chercheurs d'Oxford et du Musée zoologique de Lausanne.
Les scientifiques s'apprêtent à examiner des restes de la créature, dont la présence a été signalée de longue date dans l'Himalaya.
"C'est un domaine que tout universitaire aborde avec beaucoup d'excitation (...) Il regorge de témoignages excentriques de faux grossiers", souligne Bryan Sykes, chercheur du Wolfson College d'Oxford, qui partage la direction du projet avec Michel Sartori, directeur du musée de Lausanne.
"De prétendus yétis ont déjà été soumis à des analyses ADN et à ce genre de choses, mais les méthodes, notamment pour les poils, ont beaucoup évolué depuis du fait des progrès de la médecine légale", poursuit-il.
La légende du yéti court dans le monde occidental depuis la publication d'une photo montrant une empreinte de pas gigantesque, prise par les membres d'une expédition pour la conquête de l'Everest en 1951. La créature avait toutefois été aperçue longtemps avant dans des zones isolées d'Amérique, où on la nomme sasquatch, ainsi que dans le Caucase et à Sumatra, où on parle d'almasty et d'orang pendek.
Les analyses pratiquées jusqu'ici ont pour la plupart montré que les restes découverts étaient ceux d'êtres humains, mais les résultats pourraient avoir été faussés par contamination. "Il n'y pas eu d'examen systématique de ce matériel", soulignent les chercheurs.
Leurs travaux porteront sur des échantillons collectés par Bernard Heuvelmans, qui a effectué des recherches sur le sujet de 1950 jusqu'à sa mort en 2001. Ils sont conservés au Musée zoologique de Lausanne.
Selon l'une des hypothèses avancées pour expliquer l'existence hypothétique du yéti, il s'agirait d'hommes de Néandertal ayant échappé à la disparition. Les analyses ADN de l'équipe anglo-suisse auront notamment pour but de déterminer si la présence de gènes communs aux Néandertaliens est plus importante chez les habitants des zones où sa présence a été signalée.
"Au cours des deux dernières années, il est devenu clair qu'il y a eu beaucoup de métissage entre homo sapiens et Néandertal (...) De 2 à 4% de l'ADN des européens provient de Néandertal", explique Sykes.
Chris Wickham, Jean-Philippe Lefief pour le service français http://fr.news.yahoo.com