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Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Par yvesh Le 02/04/2024
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonis chez les Grecs et Romain ou Tammuz chez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Ecritures énigmatiques 1-Mycène
Par yvesh Le 30/05/2019
Ecritures énigmatiques - 1 Mycène - Minos
disque de Phaistos
Plusieurs civilisations disparues ont inventé ou utilisé des systèmes d'écritures que nous n'avons pas encore su déchiffrer à ce jour. Les diverses traductions du célèbre disque de Phaistos sont aujourd'hui encore très insatisfaisantes et l'énigme de cette civilisation minoenne pas résolue. Egalement inexplicables encore à ce jour, les 160 signes "Rongorongo" des habitants de l'ïle de Pâques : ils sont pratiquement identiques aux caractères de la civilisation d'Harappa au Pakistan, vieille de plus de 5.000 ans. Des centaines de pierres avec d'étranges gravures ont été trouvées en Amériques, certaines inscriptions seraient des runes vikings. Elles n'ont jamais été traduites. Les tables de pierre d'Oaxaca au Mexique comportent des inscriptions assimilées à du chinois ancien et de l'hébreux. De nombreuses pierres noires en provenance de Colombie - où des artéfacts très étranges ont été trouvés, comportent des signes totalement inconnus. On retrouve les mêmes signes, assimilés aux premiers druides et constructeurs de mégalithes aussi bien en Bretagne, France, que dans toute la méditerranée, qu'à l'autre bout du monde, dans les îles du pacifique et jusqu'aux abords de l'Australie, avec les mêmes types de mégalithes, pierres levées et indications de sources d'eau, de failles telluriques, de sites magnétiques...
Le disque de Phaistos ou disque de Phaestos est un disque d'argile cuite découvert en 1908 par l'archéologue italien Luigi Pernier sur le site archéologique du palais minoen de Phaistos, en Crète. Il pourrait dater du milieu ou de la fin de l'âge du bronze minoen (iie millénaire AV JC). son diamètre est d'environ seize centimètres et il est couvert, sur ses deux faces, de hiéroglyphes imprimés à l'aide de poinçons. En tout, ce sont 241 signes, dont 45 différents qui recouvrent le disque, en formant une spirale partant de l'extérieur vers le centre de l'objet. Son usage, sa signification et même son lieu de fabrication font l'objet d'âpres discussions.
De nombreuses théories entourent ce disque, quant à sa provenance, son utilisation ou sa signification. Alors qu'il n'est pas encore certain qu'il s'agisse d'un texte, la plupart des chercheurs penchent pour cette hypothèse, certains d'entre eux ayant proposé des déchiffrements ou des traductions. Mais l'absence d'objet similaires permettant de confronter leurs théories ne permet pas à ce jour de valider ces hypothèses.
Le disque original est exposé au musée archéologique d'Héraklion :
Le mystère des figurines lézards des ubaidiens
Par yvesh Le 13/12/2018
Le mystère des figurines lézards des ubaidiens
Tell al`Ubaid from 4500 B.C.E, ( BEFORE COMMON ERA )
NFOSource
Pour simplifier les choses, l'archéologie moderne énonce que la première civilisation humaine a commencé en Irak, dans l'ancienne Mésopotamie, avec la grande civilisation de Sumer. Mais les découvertes récentes ont largement remis en question ce concept simplifié de l'Histoire Humaine, avec les découvertes de la civilisation de l'Indus et de celle d'Aratta, qui prouvent que Sumer n'était pas l'unique civilisation aux mêmes périodes, voir que certaines pourraient bien l'avoir précédé. Mieux encore, on a aussi découvert que les sumériens, quand ils sont arrivés en Mésopotamie, ont en fait envahi et soumis des populations qui étaient déjà sur place. Des peuples qui possédaient déjà bien sûr leur propre langue et même... leurs propres constructions et architectures ! Les preuves sont maintenant multiples, que l'on parle de la découverte du premier temple d'Uruk, qui date de plus de 5000 ans avant JC (avant l'arrivée des sumériens donc) mais aussi des différences de noms et d'appellations dans la propre langue et écriture des sumériens : la preuve qu'ils ont adopté eux-mêmes des termes et mots des langues des populations locales soumises...
C'est sur le site archéologique de Al Obeid, que de nombreuses preuves et artefacts ont été trouvés. Des artefacts pré-sumériens de 7.000 ans, représentant notamment des personnages humanoïdes avec des caractéristiques de lézard... Voir ci-dessous :
Augmentation de la menace des séismes et du volcanisme et mini âge glaciaire
Par yvesh Le 20/06/2015
Augmentation de la menace des séismes et du volcanisme et mini âge glaciaire ?
De nombreux sites ont relayé une alerte mondiale sur une augmentation de la menace des tremblements de terre et du volcanisme, en particulier aux USA. Plusieurs sources en ont rajouté ou ont mal traduit comme très souvent. Tout d'abord, ce n'est pas une alerte "officielle" et "gouvernementale" comme l'ont affirmé certains, et la NASA, ainsi que le gouvernement fédéral des USA nie toute implication dans ces déclarations et lettres. Tout ceci émane d'un organisme privé et à buts lucratifs, dirigé effectivement par un ancien conseillé scientifique à la Maison Blanche, Monsieur Casey.
Le Space and Science Research Corporation (SSRC) (ne pas confondre avec le SRC, créateur du projet américano-canadien HARP (1967) de Gerald Bull (assassiné par le Mossad à priori dans les années 1990), est le premier organisme de recherche aux États-Unis sur le sujet des changements climatiques liés à une ère de refroidissement global de longue durée (une nouvelle ère glaciaire serait à l'ordre du jour selon ces prévisionnistes). Outre la recherche, son objectif est d’alerter les gouvernements, les médias et les populations sur la nécessité de se préparer à cette nouvelle ère climatique. N'ayant aucun lien avec la NASA, il faut le répéter, le SSRC s'appuie plutôt sur certaines de ces données, dont celles de 2011 pour argumenter sur ses propres résultats, qui viennent de mener à l'envoi d'une lettre officielle d'alerte à la FEMA ( Federal Emergency Management Agency ).
Le SSRC croit, ainsi que d’autres scientifiques et géologues, qu’il existe une forte probabilité que les éruptions volcaniques et les tremblements de terre seront plus nombreux en fréquence et en intensité au cours de cette prochaine ère. Tous ces événements catastrophiques seraient le résultat d’un cycle « d »hibernation solaire », soit une réduction spectaculaire de la production d’énergie du Soleil.
En date du 8 juin dernier, le SSRC a émis un communiqué de presse sur son site intitulé « La menace de tremblements de terre et de volcans augmente pour les États-Unis« .
Le 5 juin 2015, une lettre a été envoyée à Craig Fugate, administrateur de la Federal Emergency Management Agency (FEMA), par le PDG du SSRC. Dans cet écrit, on peut lire que:
– la probabilité de séismes et d’éruptions volcaniques dans les régions sismiques et volcaniques a augmenté de manière significative;
– nous croyons que les États-Unis et tous les pays du monde sont maintenant entrés dans la période la plus dangereuse pour des tremblements de terre catastrophiques et des éruptions volcaniques depuis les derniers deux cents ans;
– une nouvelle tendance vers l’augmentation du nombre et de l’intensité des tremblements de terre et des volcans à l’échelle mondiale a déjà commencé et génère de graves préoccupations dans le domaine de la géologie;
– l’élévation du niveau de menace que nous lançons est intimement liée à une réduction dramatique en cours de la production d’énergie du Soleil (hibernation solaire);
– ces périodes sont universellement reconnues au sein de la communauté de la physique solaire. Notre précédente recherche indiquant le début de la prochaine hibernation solaire est maintenant confirmée par la NASA.
NASA Data Confirms Solar Hibernation and Climate Change to Cold Era (2011).
femanewmadridletterjune52015.pdf (143.43 Ko)
– par conséquent, nous croyons que les zones sismiques et volcaniques à haut risque aux États-Unis, surtout en Californie, en Caroline du Sud et en particulier la zone sismique de New Madrid, peuvent éprouver de grands tremblements de terre ou éruptions volcaniques à tout moment entre maintenant et jusqu’en 2030.
– dans le cas de la faille de New Madrid, nous montrons que dans chacune des quatre dernières périodes d’hibernation solaire, un tremblement de terre catastrophique a frappé la région. Maintenant qu’une nouvelle hibernation solaire a commencé, nous en appelons à prendre des précautions maximales étant donné la forte probabilité que d’autres tremblements de terre dévastateurs frappent à nouveau la zone sismique de New Madrid.
– la fenêtre pour un prochain grand tremblement de terre sur la faille de New Madrid est comprise entre 2017 et 2038.
John L. Casey, PDG du SSRC, termine sa lettre en disant:
" Il est compréhensible que cette lettre puisse être difficile à accepter étant donné l’ampleur du problème et des obstacles que vous rencontrerez d’un point de vue politique et scientifique pour en arriver à prendre une action décisive comme nous vous exhortons à le faire. Toutefois, avant de rejeter ce message, je demande instamment que vous examiniez soigneusement nos recherches, nos conclusions et nos recommandations pour la préparation de ce nous croyons être une période géophysique destructive jamais inégalée. "
La lettre a été signée par le président SSRC, M. John Casey, et livrée au siège de la FEMA à Washington, DC. Dans la lettre, M. Casey explique comment la réduction dramatique en cours de la production d'énergie du Soleil ne va pas seulement plonger le monde dans une période froide pour des décennies (certains parlent de 200 ans), mais en même temps, apporter une série de dévastations géophysiques avec de monstrueux tremblements de terre et des éruptions volcaniques. Ces périodes de climat froid appelées «hibernations solaires» ou «minimums solaires," sont bien connues des spécialistes de la communauté de la physique solaire (elles sont aussi appelées "mini âge glaciaire"). Le SSRC a fait un travail de pionnier dans le domaine de la modélisation du climat conventionnel et solaire et est lui-même établi comme un chef de file dans la prévision du climat et de l'étude de ces hibernations du Soleil.
Citant la nouvelle recherche inclue dans le Rapport semi-annuel du climat mondial de la SSRC (GCSR) à paraître le mercredi 10 juin 2015, la lettre à Craig Fugate de la FEMA contenait un avertissement important pour toutes les grandes zones de failles de tremblements de terre et les zones volcaniques actives. La recherche se concentre en particulier sur la menace accrue pour la zone sismique de New Madrid (NMSZ) entre Saint-Louis et Memphis.
Cette nouvelle information sur cette menace est contenue dans l'un des plusieurs articles de l'édition de Juin 10 du document GCSR rédigé par M. Casey et le Dr Dong Choi, directeur de la recherche pour le tremblement de terre et le Centre international de Volcan de prévision (IEVPC). Le document montre que le NMSZ est sous la menace d'un autre tremblement de terre catastrophique entre 2017 et 2038. Les Dr Choi et Casey montrent que quatre fois de suite depuis l'année 1450, un séisme majeur a frappé le NMSZ lorsque le Soleil est entré dans une phase d'hibernation. Cette révélation scientifique est ce que Choi et Casey estiment avoir résolu le mystère sur quand le prochain séisme majeur frappera la région. Les géologues ont étudié la NMSZ depuis de nombreuses années en utilisant des approches traditionnelles. Casey et Choi disent que c'est la recherche combinée dans les domaines de la physique solaire et la géologie qui offre la meilleure opportunité à ce jour d'estimer quand le prochain tremblement de terre dévastateur sur NMSZ va frapper. D'autres scientifiques sont d'accord avec leur opinion.
Ici des données sur Yellowstone, qui est aussi dans un certain état d'alerte à cause de remontées magmatiques déformant la région en ce moment.
Une gigantesque poche de magma de 25 kilomètres de hauteur a été découverte.
Lien vers l'article de 20 Minutes:fr/sciences/1594427-20150424-gigantesque-reservoir-magma-decouvert-sous-super-volcan-yellowstone
Tous les lieux à risques séismiques et volcaniques aux USA...
Pour cette raison singulière, les Dr Choi et M. Casey ont fortement recommandé à l'administrateur de la FEMA, Fugate, que toutes les zones et les zones de faille sismique à haut risque, ayant des antécédents d'éruptions volcaniques dans les États-Unis, prennent des précautions immédiates pour atténuer ce qu'ils décrivent comme une «période inégalée de létalité géophysique et de destruction ".
M. Casey ajoute: " La très forte corrélation entre ces minimums solaires et l'incidence des tremblements de terre catastrophiques dans le monde entier est une impressionnante démonstration de la façon dont nous sommes tous interconnectés à notre monde naturel et les cycles du Soleil. Il serait imprudent d'ignorer, en particulier, l'histoire des grands tremblements de terre dans le NMSZ et le fait que, lors de chaque hibernation solaire depuis les 600 dernières années, cette région a connu des tremblements de terre dévastateurs allant de M6.8 à M8.0. "
" Alors que nous abordons le risque New Madrid dans ce communiqué de presse et dans le Rapport de situation du Climat Global du 10 Juin 2015, la coïncidence de grands tremblements de terre avec des minimums solaires n'est pas limitée à cette région des États-Unis. Voilà pourquoi notre lettre à l'administrateur Fugate avait une alerte à l'échelle nationale. Le séisme Cascadia d'environ M9.0 et le tsunami de 1700 était au milieu de la plus froide période d'hibernation solaire qui a été appelée le minimum de Maunder. Le Grand Tremblement de terre de San Francisco de 1906 était au milieu d'un autre point bas solaire - le minimum «Centennial» comme on l'appelle à la SSRC. Cette association forte de l'activité solaire et des pires tremblements de terre et éruptions volcaniques pourrait représenter le «chaînon manquant» pour la prévision des catastrophes géophysiques ".
Dr Choi (Australie) soutient aussi l'opinion de Casey en disant, " La recherche approfondie effectuée dans ce domaine est claire dans ses implications. Lorsque les minimums solaires arrivent, les pires séismes sont enregistrés et les éruptions volcaniques en hausse. Le dernier minimum solaire par exemple, a donné la plus grande série de tremblements de terre dans l'histoire humaine dans le NMSZ et la plus grande éruption volcanique enregistrée au mont Tambora en Indonésie. Ces événements se sont produits à quelques années l'un de l'autre au cours de la période la plus froide dans la dernière hibernation du Soleil dans le début des années 1800 ".
Sources : voir aussi dans l'article les liens du SSRC et de la FEMA., http://www.tvqc.com/2015/06/ssrc-la-menace-de-tremblements-de-terre-et-de-volcans-augmente-pour-les-etats-unis/
Pour aller plus loin, vous verrez ci-dessous que Mr Casey dénonce depuis 2007 le retard du GIEC sur la réalité scientifique (mais aussi les politiques et leur volonté de tirer de l'argent grâce à des taxes "écologistes" non justifiées... destinées à protéger les nantis comme ces hommes politiques, des banquiers et des mafieux, et avoir des fonds pour les mettre à l'abri (mais pas la population qui paie les taxes bien sûr !)... Voici une vidéo très récente (novembre 2014), dans laquelle il fait le point et dénonce la réalité (selon ses travaux et ceux de son organisme, selon certaines données choisies et les ordinateurs...). Que peut-on constater objectivement ? Qu'il semble faire tout de même toujours + chaud qu'avant (la neige n'est pas tellement revenue en masse et pour des deux durées de 2-3 mois comme auparavant dans les régions du nord de l'Europe par exemple), qu'il y a effectivement des dérèglements climatiques anormaux (tornades et trombes, orages et tempêtes, moussons supérieurs aux normes et ailleurs que la normale), que le pôle nord semble toujours fondre, alors qu'au contraire, une (mince) couche de banquise glaciaire semble s'étendre au pôle sud. Nous avons aussi la confirmation d'une hausse du nombre des gros séismes, une activité volcanique intense et une activité solaire "décalée" : le cycle de 11 ans du Soleil a eu un décalage, même s'il semble que plusieurs éruptions solaires se sont bien produites et qu'une inversion solaire magnétique ait eu lieu cette année... Autrement dit, c'est très difficile de faire la part des choses question "visuel", car tant un réchauffement qu'un refroidissement mènent de toute façon à des catastrophes en nombre pour l'être humain et son environnement ! Voilà la vidéo en question, en VO malheureusement (les médias français sont dépassés et "aux ordres" de leurs dirigeants milliardaires (et "protégeables" !) sur ce sujet...) :
Mais quand on va et recherche encore plus, on tombe sur un journaliste qui lui, enquête sur Mr Casey depuis des années et... qui n'est pas très entendu ni suivi ! Il affirme en effet avoir des preuves que Mr Casey est surtout... un affabulateur et éventuellement un vendeur de rêve, voir un escroc (mais il n'y a aucune preuve de "détournement de subventions ou de paiement non dû non plus à priori !). En tout cas, d'après lui, ce fameux "Centre de recherches" n'existe pas car l'adresse indiquée et la photo du site ne montre qu'un immeuble qui loue des adresses à des compagnies et des particuliers (pour 49 $ par mois, une "entreprise" y a ses "locaux !") et son enquête sur sa "carrière" à la NASA ou à la Maison Blanche dirait plutôt qu'il n'a jamais été rien de cela du tout ! tout ceci en vidéo... alors, où se situe la vérité ? Entre un homme qui fait des conférences (filmées) et montre des articles, des traces écrites, et en tire (à priori mais sans preuves) des bénéfices... et un homme qui tente de démontrer que ce que dit le premier est faux... pour en tirer la vérité et dénoncer les mensonges (ou aussi faire des bénéfices ?)... ? Nous sommes apparemment encore entre les deux, dans un monde basé sur "celui qui dira le plus de mensonges gagne ... ! ". Quel monde, c'est presque à souhaiter qu'il disparaisse, finalement... l'argent corrompt trop l'esprit humain et c'est de pire en pire... :
Ci-dessus, à la recherche du "SSRC" à Orlando...
Mais tout ceci fait tout de même les affaires de certains, et les politiques ne sont pas les derniers à en tirer profit, car les bunkers et souterrains existent bien et sont bien créés en attendant ! :
Yves Herbo, Sciences, Faits, Histoires, 20-06-2015
L'antique cité en partie engloutie de Phanagorie
Par yvesh Le 09/02/2015
L'antique cité en partie engloutie de Phanagorie
Un vase en terre cuite en forme de sphynx, 5ème siècle avant JC. L'une des 26 pièces similaires découvertes dans une nécropole féminine ("prêtresses de Déméter») près de Phanagorie. Exposées au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg.
Nous ne nous éloignons pas tellement des régions qui nous ont intéressées avec déjà plusieurs articles les concernant. Des régions en fait peu connues et pourtant très importantes historiquement, tant dans la Préhistoire, l'Antiquité et les temps modernes (Le Caucase, le Bosphore, la Crimée, l'Ukraine, la Georgie, la Mer d'Aral, la Mer Noire, la Caspienne, etc...)
La Fondation Deripaska Volnoïe Delo Oleg, l'un des plus grands organismes privés de bienfaisance en Russie, annonce qu'un ancien bélier naval de bronze (l'arme de guerre) trouvé dans une section immergée de l'ancienne Phanagorie, qui était à une époque la plus grande colonie grecque sur la péninsule Taman, près de la mer Noire dans le sud de l'actuelle Russie, a été nommée découverte la plus remarquable de l'année en Russie par les magazines Science et Life.
Le bélier naval de bronze a été trouvé par des archéologues parmi les vestiges sous-marins de l'ancienne ville de Phanagorie au cours de la 10e saison archéologique, en 2014. Le bélier faisait autrefois partie d'une birème, un ancien navire de guerre à rames, avec deux jeux de rames. Le navire de guerre a servi l'armée de Mithridate VI, roi du Pontus de 119 à 63 av. JC. Mithridate VI a été considéré comme le roi le plus puissant en Anatolie au cours du 1er siècle avant JC. Souvent appelé le plus grand ennemi de Rome, il a fait trois guerres contre la république romaine.
Le bélier naval en bronze repêché (disposé à l'origine à l'avant du bateau)
La découverte a mis en lumière l'histoire des rebellions dans Phanagorie, qui ont conduit à l'éviction du roi. La birème, trouvée en 2012, que l'on pensait à première vue être un ancien navire marchand byzantin, s'est avérée en fait être un navire de guerre grâce à cette découverte du long bélier d'un mètre en 2014, qui indique au contraire que le navire avait été utilisé par l'armée de Mithridate pour réprimer les manifestations. L'examen des restes suggère que le navire a été incendié par les manifestants en 63 avant JC. Le navire est maintenant en cours de restauration et sera exposé au musée de l'État de Phanagorie, qui sera construit près du site archéologique.
L'historien romain Appien et l'historien grec Plutarque ont mentionné un soulèvement dans toute la ville de Phanagorie en 63 avant JC, qui a culminé avec l'incendie d'un bâtiment public énorme et l'assassinat des enfants de Mithridate et d'une de ses épouses, Hypsikratia. Cependant, il n'y avait aucune preuve matérielle de ces événements jusqu'en 2006.
fragment de vase trouvé à Phanagorie
En 2006, les scientifiques impliqués dans l'expédition archéologique de Phanagorie ont découvert une pierre tombale de marbre inscrite avec une épitaphe à " Hypsikrates, épouse de Mithridate VI." Dans ses essais, Plutarque a appelé Hypsikratia comme une femme "qui, en toutes occasions, a montré l'esprit d'un homme et d'un courage désespéré, et en conséquence le roi Mithridate VI l'a reconnu pour l'appeler son Hypsikrates [la forme masculine de Hypsikratia]." L'Archaeological Institute of America avait nommé cette trouvaille l'une des dix plus importantes découvertes en 2009. Ainsi, le Bélier du navire continue une série de nouvelles découvertes qui permettent de découvrir l'histoire du soulèvement de Phanagorie, tout en faisant correspondre les récits historiques.
Les scientifiques ont commencé à explorer la vieille ville de 2.550 années de Phanagoria de nombreuses années auparavant, quand elle est devenue une partie essentielle de l'Empire russe. La phase active de l'exploration, cependant, a commencé il y a seulement quelques années, ce qui signifie que les archéologues et les historiens sont presque certain de trouver plus d'artefacts et de renseignements relatifs à Phanagorie, une zone qui a été comme un pont entre l'Est et l'Ouest pendant 1.500 années.
La Fondation Delo Volnoe, un des plus grands fonds de bienfaisance détenu par des privés de la Russie, géré par l'homme d'affaires et industriel Oleg Deripaska, a soutenu des activités de recherches liées au site depuis 2004. La Fondation a alloué plus de 10 millions de dollars pour le site de Phanagorie au cours des 10 dernières années. Aujourd'hui, l'enquête Phanagorie est considérée comme l'une des expéditions archéologiques les mieux équipées en Russie, avec son propre centre scientifique et culturel, des équipements hi-tech de dessus du sol et de fouilles sous-marines et une équipe diversifiée de spécialistes impliqués dans le travail de terrain. Outre les archéologues et les historiens, il y a des anthropologues, pédologues, paléozoologistes, numismates et autres chercheurs. Une approche complexe de l'étude des vestiges culturels de Phanagorie a aidé à comprendre la façon de vivre des anciens résidents, les croyances religieuses, la coopération économique, ainsi que leurs rôles dans les conflits militaires.
Parmi les récentes découvertes faites dans Phanagorie, il y a les restes d'un palais de Mithridate VI en date du 1er siècle avant JC, un tombeau antique avec un plafond à gradins, le plus ancien temple découvert sur le territoire russe datant du 5ème siècle avant JC, et un certain nombre d'objets immergés, par exemple, les rues de l'ancienne ville recouvertes de sable, les structures portuaires de Phanagorie, et les débris du navire.
Les fouilles couvrent plusieurs domaines, y compris l'Acropole de 2.500 mètres carrés au centre de l'ancienne ville, la nécropole orientale, un ancien cimetière qui a servi de lieu de sépulture dès la fondation de la ville, et une section immergée de la ville.
L'Histoire de Phanagorie
Fondée au milieu du sixième siècle avant JC par des colons grecs, la ville était l'une des deux capitales du Royaume du Bosphore, un ancien état situé en Crimée orientale et sur la péninsule de Taman. Phanagorie était le principal centre économique et culturel de la région de la mer Noire, l'une des plus grandes villes grecques, la première capitale de la Grande Bulgarie, et l'une des principales villes du Khazar Kaganate. C'était aussi l'un des anciens centres du christianisme. Saint André est supposé avoir prêché dans Phanagorie. La ville possède la plus grande communauté juive dans la région de la mer Noire : la première synagogue en Russie a été construite en Phanagorie au 16e siècle de notre ère.
Au cours des 9° ou 10° siècles, les résidents ont abandonné la ville pour des raisons encore inconnues (la montée des eaux ?). Phanagorie est entourée de la plus grande nécropole de la Russie, couvrant une superficie de plus de 300 hectares. Le volume total des couches culturelles se compose de 2,5 millions de mètres cubes de sol avec une profondeur jusqu'à sept mètres. Aucune construction ne s'est produite dans la ville depuis les temps anciens, ce qui a contribué à préserver les ruines et les artefacts historiques. Des expéditions archéologiques régulières ont été menées dans Phanagorie depuis la fin des années 1930. De nos jours, seulement deux pour cent de la zone connue de la ville ont été étudiés.
Phanagorie est située sur la côte asiatique de l’actuel détroit de Kertch, l’antique Bosphore Cimmérien, entre la presqu’île de Kertch et la presqu’île de Taman. Phanagorie a été fondée au milieu du VIe siècle avant JC (vers -543), par des fuyards de la cité de Téos, en Asie Mineure, qui, selon Hérodote, avaient dû quitter leur patrie menacée par les Perses. Elle joua, face à Panticapée, l’actuelle Kertch, un rôle majeur durant toute l’Antiquité. C’était, en quelque sorte, la seconde capitale, orientale, du royaume grec du Bosphore. La ville cessa définitivement d’exister au début du Xe siècle, pour des raisons inconnues pour l'instant.
Le site photographié d'avion en 1960
La cité était installée en bordure du golfe de Taman et s’étageait sur deux plateaux, l'inférieur ayant été submergé. La partie aujourd’hui visible du site couvre une surface d’environ 1 000 m sur 400 m, auxquels il faut ajouter ce qui a été submergé par les eaux du golfe. La ville ancienne couvre en réalité une superficie de plus de 60 hectares. Particulièrement riche, la couche archéologique, de 6 à 7 m d’épaisseur, recèle une très grande quantité de vestiges archéologiques qui se sont accumulés au cours des quelque seize siècles de l’existence de la cité. En effet, à la différence des autres sites grecs de la presqu’île de Taman, et de nombre d’autres villes antiques de la mer Noire et de la Méditerranée, Phanagorie a été construite non pas sur le rocher, mais sur un sol sableux ou argileux (loess), si bien que les niveaux d’occupation, peu ou pas nivelés au cours du temps, s’y sont superposés depuis l’époque archaïque jusqu’à l’anéantissement de la ville, offrant une stratigraphie d’une grande richesse.
Vue de la nécropole (au premier plan) et du site de Phanagorie en 1859 (dessin de
K. Goertz).
Malheureusement, l’état de conservation des vestiges architecturaux est très mauvais. Faute de carrières proches, les habitants ont, au long des siècles, pillé les structures anciennes, réutilisant leur matériau pour construire. D’un bâtiment ne reste, dans la plupart des cas, qu’un ou deux fragments de murs, ce qui rend souvent extrêmement aléatoire la restitution du plan et des dimensions des maisons. À Phanagorie, pendant les périodes grecque et romaine, on construisait les bâtiments d’habitation en pierre pour les fondations et en brique crue pour les murs. Les restes de maisons en briques crues appartenant à la plus ancienne période de l’histoire de la ville sont rares. Les maisons de cette époque étaient de construction simple et de dimensions modestes : de plan carré ou rectangulaire, elles avaient une surface de 15 à 20 m2. Les bâtiments de Phanagorie étaient séparés par des rues et des ruelles, les plus grandes faisaient environ 2,50 m de large, et les petites ruelles 0,50 m tout au plus.
La Phanagorie de l’époque classique était une cité grecque typique, comme en témoignent les nombreux objets associés aux différentes activités retrouvés au cours des fouilles. On prendra donc garde à l’opinion très répandue considérant le Royaume du Bosphore comme un État gréco-barbare. Sans doute l’explication psychologique de ce point de vue repose-t-elle avant tout sur le facteur géographique : le Royaume, situé aux confins de l’oikouménè grecque, était entouré de nombreuses tribus barbares. Les partisans de cette manière de voir les choses s’appuient sur plusieurs arguments, qui vont de la présence de constructions non grecques, comme les huttes, et de celle de tumuli scythes (les kourganes) sur le territoire des nécropoles des villes bosporanes, jusqu’à l’existence d’un art dit « gréco-scythe », mais jusqu’à présent aucune tentative systématique pour justifier ce point de vue n’a été entreprise. Cette thèse prête néanmoins à bien des objections, aussi bien d’ordre général que très concrètes. Ainsi, la cité grecque était un monde clos et la présence d’étrangers, y compris des barbares, ne changeait point sa structure.
Selon les sources écrites, les villes du Bosphore fournissaient à la Méditerranée du blé, en échange de vin, d’huile d’olive, etc. Étant donné la fertilité du sol dans la presqu’île de Taman, il semble que l’essentiel du blé du Bosphore y ait été produit. Nous ignorons les dimensions du territoire agricole dont Phanagorie tirait sa subsistance, mais, à en juger par la localisation des cités voisines, il mesurait quelques dizaines de kilomètres carrés. Quoi qu’il en soit, il est évident que Phanagorie était l’un des principaux fournisseurs du blé qui, par l’intermédiaire de Panticapée, approvisionnait Athènes et d’autres cités méditerranéennes au IVe et au début du IIIe siècle av. notre ère. D’où l’abondance d’amphores et d’autres objets importés dans la couche du IVe siècle par rapport aux siècles précédents et suivants. À cette époque, Phanagorie était un marché qui centralisait l’échange de marchandises avec les régions adjacentes à la partie asiatique du Bosphore, comme Strabon le rapporte pour des temps plus récents (XI.2,10).
Une des trouvailles les plus remarquables est celle d’un trésor de monnaies d’argent de l’époque archaïque. Les premières monnaies apparaissent sur le territoire du futur royaume du Bosphore au milieu ou dans le troisième quart du VIe siècle av. notre ère. Elles étaient frappées à Panticapée et portaient sur l’avers un mufle de lion et sur le revers un quadratum incusum. Le trésor de Phanagorie a été découvert dans une petite olpè ionienne cachée dans le mur en briques crues d’une maison. Elle contenait 162 pièces dont 8 sont des drachmes. On a donc trouvé d’un seul coup à Phanagorie plus de pièces du VIe siècle av. notre ère qu’on n’en connaissait jusque-là.
On notera une trouvaille exceptionnelle au sein d’un tumulus, dans lequel on a découvert une construction faite de deux murs parallèles en pierre, l’un à l’est et l’autre à l’ouest, avec une couverture de rondins entièrement décomposés. Une fois les rondins enlevés est apparue une structure inhabituelle dont il était bien difficile de comprendre d’emblée la destination fonctionnelle. Elle était composée de blocs travaillés de calcaire coquillier disposés en cercle en six assises qui formaient comme une sorte de rosette à multiples pétales imbriqués. La clé de cette énigme est apparue après l’enlèvement des deux blocs couronnant l’ensemble de la construction. Cette dernière s’est révélée un caveau rond en pierre avec une voûte en encorbellement dont la rosette à multiples pétales formait l’extérieur. Au caveau conduisait un dromos en forme de corridor couvert de gros rondins. Le caveau avait 2,87 m de haut et 2,45 m de diamètre. Il était vide. Trois blocs manquaient dans le coin droit supérieur de l’entrée qui était barrée de pierres. C’était par là que les pillards étaient entrés. Quasiment aucun vestige d’inhumation n’y fut retrouvé, si ce n’est, sur le sol, des traces de bois témoignant de ce qu’il y avait eu là un sarcophage en bois. Un seul objet, une monnaie en bronze de Panticapée datée du IVe siècle av. notre ère, a été trouvé sur le sol de la chambre.
On connaît à l’heure actuelle dix-huit tombes à voûtes en encorbellement, dont la majorité ont été découvertes en Crimée. Elles sont toutes de plan carré ou rectangulaire. Celle de Phanagorie représente un nouveau type de tombeau, avec une chambre de plan circulaire à coupole arrondie. Les tombes à voûte en encorbellement constituent un phénomène caractéristique de l’architecture funéraire du royaume du Bosphore. De longue date les chercheurs tâchent d’en retracer les origines.
Phanagorie est un terrain favorable pour l’archéologie sous-marine. À peu près un tiers du site est submergé par les eaux du golfe de Taman. On notera que la mer n’y est profonde que de trois mètres. Dans la zone située près de la côte, on peut voir non seulement de nombreux fragments de céramique antique et médiévale mais aussi des vestiges de constructions en pierre. La carte bathymétrique a montré que la partie submergée de Phanagorie correspondait à une bande qui apparaît marquée par diverses nuances de jaune et mesure de 200 à 270 m de largeur du nord au sud, sur environ 1 km de longueur d’est en ouest. Il en résulte que la partie submergée de Phanagorie couvre environ de 22 à 25 ha. Quant à l’élévation du niveau de la mer au cours des deux derniers millénaires et demi, nos observations sous-marines montrent qu’elle n’a pas excédé trois mètres (tout de même). Dans la partie submergée de Phanagorie, les fonds sont couverts par une couche de sable et de vase dont l’épaisseur varie de 30 à 70 cm.
Non loin de la limite occidentale du site, à 120 m du littoral, on a trouvé l’angle d’un bloc de marbre. Le fond à cet endroit est couvert de sable et d’algues. Après nettoyage, par une drague suceuse, d’un secteur d’une superficie de 100 m2 on a découvert sous la couche de sable un amas de pierres qui se sont révélées être des blocs de construction, des détails architecturaux, des fragments de statues en marbre et des inscriptions. La plus grande partie appartenait à un bâti de bois fait de grosses poutres. Quatre inscriptions présentent un intérêt très particulier. La première inscription porte sur la restauration d’un portique ; la deuxième est une dédicace du roi Aspourgos ; la troisième orne le piédestal d’une statue du roi Sauromatès II ; quant à la dernière, elle n’est autre que l’épitaphe de la femme de Mithridate VI Eupator, Hypsikratia, appelée par son surnom masculin, le même décrit par Plutarque.
Ces inscriptions repêchées sont très importantes historiquement car elles confirment des écrits historiques de Plutarque et même informent sur le nom d'un roi et son origine inconnue jusqu'à présent (voir le lien sur la communication archéologique ci-dessous pour plus de détails).
Sources : Press release of the Volnoe Delo Oleg Deripaska Foundation
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_2006_num_150_1_86934 (extraits)
Youtube
Yves Herbo Traductions, Sciences, Faits, Histoires, 09-02-2015
Jacque Fresco : un système monétaire obsolète - 2)
Par yvesh Le 05/02/2015
Jacque Fresco : un système monétaire obsolète - 2)
Le projet de l'américain Jacque Fresco sis dans la commune de Venus en Floride : The Venus Project. Ce projet offre non seulement de nombreux points de vue, constatations des réalités passées et présentes sur notre économie semblables aux miens, ainsi que des propositions très intéressantes (et toujours discutables) pour y remédier, pour trouver une solution, pour l'Humanité. Cette page présente plus le projet Venus en lui-même par rapport à la première page.
II)
The Venus Project prône une vision dont le but est d’établir une nouvelle civilisation mondiale, durable et différente de tous les systèmes sociaux existants. Bien que cette description soit grandement condensée, elle repose sur des années d’études et de recherches réalisées par de très nombreuses personnes dans plusieurs disciplines scientifiques.
Il y est proposé une nouvelle approche holistique et dédiée aux préoccupations humaines et environnementales. C’est une vision réalisable d’un meilleur futur, adapté à l’époque dans laquelle nous vivons tout en étant pratique et accessible, permettant ainsi d’assurer un avenir positif pour tous les peuples du monde.
The Venus Project en appelle à l’adoption d’une approche simple pour la refonte d’une culture dans laquelle les anciens maux que sont la guerre, la pauvreté, la faim, la dette, les dégradations environnementales et les souffrances humaines inutiles sont considérés non seulement comme évitables, mais aussi totalement inacceptables.
L’un des principes du « Projet Venus » est d’œuvrer à déclarer toutes les ressources de la Terre comme étant l’héritage commun de tous les peuples du monde. Les demi-mesures n’entraîneraient qu’une perpétuation du même ensemble de problèmes inhérents au système actuel.
Historiquement, le changement se produit à un rythme lent. Des groupes successifs de dirigeants incompétents ont remplacé ceux qui les avaient précédés, mais les problèmes sociaux et économiques sous-jacents persistent, car les systèmes de valeurs essentiels demeurent inaltérés. Les problèmes auxquels nous faisons face aujourd’hui ne peuvent pas être résolus politiquement ou financièrement parce qu’ils sont hautement techniques par nature. Il n’y a d’ailleurs sûrement pas assez d’argent disponible pour financer les changements nécessaires, mais il y a plus de ressources que nécessaire. C’est pourquoi The Venus Project préconise la transition d’une société monétaire vers la réalisation, à terme, d’une Économie mondiale Basée sur les Ressources.
Elle est consciente que la transition depuis notre culture actuelle, politiquement incompétente et obsolète, vers cette société nouvelle et bien plus humaine, nécessitera un véritable bond en avant, tant en matière d’idées que dans l’action.
Ce qu'il pense de l'argent et du système monétaire
Des objectifs dynamiques
Il est courant de lire et d’entendre les commentateurs dans nos médias de masse parler du nombre de problèmes sociaux auxquels nous faisons face, comme le réchauffement de la planète, la destruction de l’environnement, le chômage, la criminalité, la violence, la pauvreté, la faim et l’explosion démographique. Pourtant, est-il fréquent d’entendre parler de plans réalisables pour atténuer bon nombre de ces difficultés ? Tandis que la critique de la société est facile, l’identification et la résolution de ses problèmes le sont beaucoup moins.
The Venus Project est un véritable plan destiné à la création d’une nouvelle civilisation qui se reposerait sur les préoccupations humaines et la préservation environnementale.
Les plans de The Venus Project offrent à la société un plus large éventail de choix s’appuyant sur le potentiel de la science orienté vers une nouvelle ère de paix et de développement durable pour tous. Grâce à la mise en œuvre d’une économie basée sur les ressources et l’application au système social d’une multitude de technologies innovantes et respectueuses de l’environnement, les propositions de The Venus Project réduiront considérablement la criminalité, la pauvreté, la faim, le nombre de sans-abris et de nombreux autres problèmes à la fois urgents et communs à l’ensemble de la planète.
L’un des éléments essentiels des découvertes de The Venus Project provient du fait qu’une grande partie des comportements dysfonctionnels de notre société découlent directement de l’environnement déshumanisant que constitue le système monétaire. À cela s’ajoute l’automatisation qui remplace le travail humain par les machines. Il s’en suit, finalement, que la plupart des gens n’ont plus les moyens d’acheter les biens et services qui sont produits.
The Venus Project propose un système dans lequel l’automatisation et la technologie seraient intelligemment intégrées au sein d’une conception socio-économique holistique dont les principales fonctions seraient de maximiser la qualité de vie plutôt que les profits. Ce projet introduit également un ensemble de valeurs pratiques et réalisables.
C’est aussi en parfait accord avec les aspects spirituels et les idéaux trouvés dans la plupart des religions à travers le monde. Ce qui distingue le Projet Venus à part, cependant, est qu’il propose de traduire ces idéaux dans une réalité de travail.
The term and meaning of a Resource-Based Economy was originated by Jacque Fresco. (vostfr)
Première étape
La première phase des plans à long terme du Projet Venus est déjà en cours. Jacque Fresco, futuriste, inventeur, designer industriel et fondateur du Projet Venus et sa associés Roxanne Meadows ont achevé la construction d’un centre de recherche de 21 acres à Vénus, en Floride, pour aider à présenter les propositions de The Venus Project. Vidéos, CD, affiches, brochures, des modèles, des rendus et des livres, comme « Le meilleur que l’argent ne peut pas acheter: Au-delà de la politique, de la pauvreté, et la guerre », ont été créés pour aider à sensibiliser sur ce projet et ses nombreuses propositions.
Seconde étape
La deuxième étape consiste en la création d’un film de grande longueur, qui mettra en vedette le travail des innovations du projet proposé, en réunissant le monde entier. Le film va apporter à ses téléspectateurs une vision positive d’une société pacifique dans laquelle tous les êtres humains forment une famille unie sur la planète Terre – une civilisation où tous les peuples sont engagés dans la poursuite d’une meilleure compréhension du monde qu’ils partagent. Ce film est conçu pour être une expérience divertissante et informative pour les adultes comme pour les enfants.
Troisième étape
Afin de tester ses concepts et ses propositions, The Venus Project travaille à la construction d’une ville/centre de recherche expérimentale. Les objectifs pour la plupart des technologies initiales et des constructions ont déjà commencé à voir le jour. Des efforts de collecte de fonds sont en cours pour contribuer à la construction d’une ville expérimentale qui serait consacrée à accomplir les objectifs de The Venus Project, qui sont :
Réaliser la déclaration des ressources de la Terre comme étant l’héritage commun de tous les peuples ;
Transcender les frontières artificielles qui séparent arbitrairement les peuples.
Remplacer les économies monétaires nationalistes par une Économie mondiale Basée sur les Ressources ;
Contribuer à la stabilisation de la population mondiale grâce à l’éducation et à un choix libre en matière de régulation des naissances ;
Préserver et restaurer l’environnement naturel dans la mesure de nos capacités ;
Repenser nos villes, nos systèmes de transports, nos industries agricoles et nos installations industrielles afin qu’ils soient énergétiquement efficaces, propres, et capables de répondre convenablement aux besoins de toute la population ;
Dépasser progressivement les entités corporatives et les gouvernements (locaux, nationaux ou supranationaux) en tant que moyens de gestion sociale ;
Partager et appliquer l’ensemble des nouvelles technologies au service de toutes les nations ;
Développer et utiliser des sources d’énergie renouvelables et propres ;
Fabriquer des produits de la plus haute qualité possible au bénéfice de tous les peuples du monde ;
Effectuer des études d’impact environnemental avant la construction d’un grand projet, quel qu’il soit ;
Encourager toutes formes de créativité et de motivation dans la mesure où elles sont employées dans un projet constructif ;
Dépasser le nationalisme, la bigoterie et les préjugés par le biais de l’éducation ;
Éliminer tout type d’élitisme, technique ou autre ;
Arriver à des méthodologies par des recherches minutieuses plutôt que des opinions aléatoires ;
Améliorer la communication dans les écoles afin que notre langage soit pertinent vis-à-vis des éléments physiques du monde ;
Fournir non seulement les nécessités de la vie, mais aussi des défis qui stimulent l’esprit et valorisent l’initiative individuelle plutôt que l’uniformité ;
Enfin, préparer les gens intellectuellement et émotionnellement aux changements et aux défis qui nous attendent.
Adjacent à la ville expérimentale, un parc à thème est également prévu afin que les visiteurs puissent se divertir et s’informer au sujet des possibilités de modes de vie écologiquement durables prévus par The Venus Project. Il mettra en exergue les maisons intelligentes, la promotion d’un degré d’efficacité énergétique élevé, des systèmes de transports non polluants, une technologie informatique de pointe et un certain nombre d’autres innovations qui constituent autant de valeur ajoutée à la vie de toute la population, et ce, dans un laps de temps très court.
Une ville circulaire serait en elle-même une phase transitoire et pourrait évoluer d’une société semi-coopérative financière vers une économie basée sur les ressources. Cela pourrait être le prototype d’une série de villes qui seraient construites dans divers endroits à travers le monde. Le rythme des avancées dépendra de la disponibilité des fonds levés durant les premiers stades et des personnes qui s’identifient avec, participent aux et soutiennent les objectifs et les orientations de The Venus Project.
Au fur et à mesure que ces nouvelles communautés se développent et deviennent plus largement acceptées, elles peuvent très bien constituer le terreau d’une nouvelle civilisation, suivant de préférence un processus d’évolution plutôt que de révolution.
Personne ne peut prédire le futur. Nous ne pouvons qu’extrapoler les informations et les tendances actuelles. La croissance de la population, l’évolution technologique, les conditions environnementales planétaires et les ressources disponibles sont les principaux critères pour l’établissement de projections.
Il n’existe aucune philosophie ou aucun point de vue, soient-ils religieux, politiques, scientifiques ou idéologiques qui ne suscitent pas de débats. Nous sommes certains, cependant, que les seuls aspects de The Venus Project qui peuvent sembler menaçants sont purement issus de projections.
The Venus Project n’est ni utopique, ni orwellien, et ne reflète pas non plus les rêves impraticables d’idéalistes. Il présente des objectifs qui sont à la fois à notre portée et qui ne nécessitent que l’application intelligente de ce que nous connaissons déjà. Les seules limites sont celles que nous nous imposons.
Conférence complète Jacque Fresco à Paris 12/09/2010
Organisation supportrice en France :
Association Civilisation 2.0 - http://www.civilisation2.com
Sources : https://www.thevenusproject.com/en/store/official#!/~/product/category=1360103&id=5501756
https://www.thevenusproject.com/fr/about/resource-based-economy
MPSA n'est pas adhérent au projet Venus mais examine et parle de toutes les possibilités et systèmes sans monnaie d'échange existants ou potentiels...
Yves Herbo-MPSA, 05-02-2015