Trou d'ozone au Pôle Nord : les grands médias se réveillent
Bien que prévenus depuis la découverte du phénomène annoncé en avril 2011, sur ce qu'il s'est passé l'hiver dernier (2010/2011), les grands médias commencent seulement à s'emparer de la nouvelle, il est vrai augmentée récemment par un autre constat décrit ci-dessous. Il est seulement très regrettable que des millions d'européens et asiatiques ne découvrent le problème qu'une fois son avènement réalisé, trop tard : un manque d'ozone au-dessus de région très peuplée va engendrer statistiquement une augmentation des cancers cutanés et optiques, d'autant plus que, on l'a vu depuis quelques semaines, notre Soleil semble vouloir rattraper le retard qu'il a accumulé dans son cycle normal (un retard de deux ans), et le bombardement de particules s'accélère.
Je félicite tout de même le site de France-Info pour s'en être (enfin) inquiété parmis les premiers, mais je vous remets ici tout de même le lien de mon article sur le sujet qui date de juin 2011 :
http://yvesh.e-monsite.com/blog/sciences/changements-climatiques-et-rayons-cosmiques.html
Voici le texte de France-Info du 02 octobre 2011 :
Couche d’ozone : un trou au-dessus du Pôle Nord aussi
FRANCE INFO - HIER, 19:03
Pour la première fois, un trou aussi grand que celui de l’Antarctique s’est ouvert dans la couche d’ozone au-dessus de l’Arctique.
En cause, un froid exceptionnel au Pôle Nord. Ce phénomène naturel a exposé les populations d’Europe de l’Est à des niveaux élevés de rayonnements ultra-violets, selon les chercheurs.
Un trou béant, d’une surface équivalant à cinq fois la taille de l’Allemagne. Provoqué par un froid exceptionnel au Pôle Nord, ce trou dans la couche d’ozone s’est déplacé durant une quinzaine de jours au-dessus de l’Europe de l’Est, de la Russie et de la Mongolie. Avec pour conséquence d’exposer les populations de ces pays à des doses importantes de rayonnements ultra-violets, estiment les chercheurs dans un article publié ce dimanche dans la revue Nature.
Habituellement, le trou dans la couche d’ozone est bien plus important en Antarctique (Pôle Sud) qu’en Arctique, car il y fait beaucoup plus froid.
Or, "pour la première fois, la diminution a été suffisante pour qu’on puisse raisonnablement parler de trou dans la couche d’ozone en Arctique", relèvent les scientifiques.
Responsable de cette vague de froid, un phénomène connu sous le nom de "vortex polaire", un énorme cyclone qui se forme chaque hiver dans la stratosphère de l’hémisphère nord et qui, l’an dernier, est né dans un froid extrême.
Résultat, un trou équivalant à ce que l’on observait dans l’hémisphère sud au milieu des années 1980.
Depuis l’interdiction, en 1985, des composants chlorés (CFC, chlorofluorocarbones) utilisés jusqu’alors par l’homme dans les systèmes de réfrigération et les aérosols, le froid reste le facteur principal de destruction de la couche d’ozone.
Sous l’effet du froid, la vapeur d’eau et les molécules d’acide nitrique se concentrent pour former des nuages dans les couches basses de la stratosphère. Du chlore se forme alors dans ces nuages, aboutissant à la destruction de la couche d’ozone.
Or, c’est l’ozone, composé de trois atomes d’oxygène, qui forme un filtre naturel des ultra-violets qui endommagent la végétation et peuvent provoquer des cancers de la peau et de la cataracte.
Gilles Halais, avec agences
La réapparition du phénomène Trou d'ozone au début de l'hiver à venir va bien sûr être surveillée sur les deux pôles mais le premier rapport, qui mentionnait la présence de substances destructrices pour l'ozone au pôle nord, est non-cité dans le deuxième qui insiste plutôt sur le côté augmentation du froid (principale origine du phénomène en l'absence de substances chimiques) aussi bien au Pôle Nord qu'au Pôle sud si on est logique avec l'argument.
Et si l'ozone s'amenuise à cause du froid, les êtres vivants ont intérêts à s'enterrer dans des grottes ou sous-terrains, non seulement pour se protéger du froid et des prédateurs, mais aussi pour échapper aux rayons et particules dangereuses en cas de période glaciaire : tiens ça rappelle une certaine préhistoire ça...
Yves Herbo-03-10-2011