science-fiction
Je n'étais qu'un Androïde : réédition
Par yvesh Le 23/09/2016
Je n'étais qu'un Androïde : réédition
Après avoir hésité un long moment entre une réédition en livre de poche chez un éditeur classique et une sortie en format A5 en conservant tous mes droits en tant qu'auteur-éditeur, j'ai choisi cette dernière option avec LULU.com comme imprimeur. Cette option me permet de pouvoir adapter cet écrit dans d'autres formats à volonté (ebook, audio, vidéo, etc...) et en toute liberté. Et aussi de choisir le prix de vente, ici moins élevé que la première édition chez un éditeur classique (alors que le prix des livres et du papier ont considérablement augmenté depuis sa première sortie (2011))...
OVNI et Science-Fiction
Par yvesh Le 18/02/2016
OVNI et Science-Fiction
Pour les familiers du genre littéraire, il est évident que le thème des OVNIs, et principalement celui des "soucoupes volantes", a fait partie très tôt des scénari composant des films tant à succès ("Les Soucoupes Volantes Attaquent" (1956) par exemple) que de films de seconde zone ou peu connu ("The Thing from Another World" (1951) par exemple), et ceci dès les années 1950-1960... les soucoupes volantes étant dans la majorité des cas des vaisseaux extra-terrestres menant des aliens béliqueux sur la Terre. Un film remarquable faisant très tôt le contre-poids de ces films étant par exemple "Le Jour où la Terre s'arrêta" (1951), où ce sont plutôt les humains guerriers et peu compréhensifs qui s'en prennent à une soucoupe pacifique...
On peut noter que certains auteurs affirment que c'est en fait les premiers écrivains de science-fiction (H.G.Wells avec "La guerre des Mondes" en 1898, Jules Verne avec "De la Terre à la Lune" en 1865, ou encore par exemple "la Sphère d'or" (Out of the Silence) de Erle Cox en 1925, qui auraient "influencé" et en fait "inventés" les soucoupes volantes dans l'imaginaire des êtres humains... même s'ils admettent que le genre littéraire a été reconnu (et encore ! l'est-il vraiment ?) très tardivement par les spécialistes et "décideurs-afficheurs" du métier... il est en effet difficile d'admettre qu'un genre assez ignoré (voir méprisé) par une grande majorité de potentiels lecteurs (alors que c'est pourtant bien le seul genre littéraire à avoir prouvé indéniablement la réalité future de ses "prévisions" - voir Jules Verne par exemple, ou Asimov pour la robotique - et donc son importance pour le genre humain !), ait pu d'une quelconque façon "influencer" ainsi un peuple peu lecteur du genre, au point d'y trouver des dizaines de milliers de témoignages du phénomène... y compris en plus des scientifiques, des militaires, policiers, pilotes, assez peu enclins en principe pour céder facilement à la fiction... même si elle peut parfois entrevoir l'avenir de l'humanité. Mais on peut aussi noter que l'Ufologie, en tant que spécialité liée à l'étude du phénomène OVNI, n'a aucun réel lien avec la science-fiction en tant que telle, bien que quelques auteurs (comme Jimmy Guieu par exemple) a réussi avec succès l'intégration "d'affaires ovni" étudiées par des ufologues (dont lui), dans des romans de science-fiction... Le thème "OVNI" a bien sûr été "récupéré" par les auteurs de science-fiction (principalement sous forme de vaisseau alien), mais pas l'ufologie en tant que telle (car je ne considère pas un film comme "Rencontre du 3eme type" comme de la science-fiction, mais bien plutôt un documentaire scénarisé sur les ovnis et un ufologue célèbre (Allen Hynek)...). Le phénomène OVNI est une réalité scientifique pour moi, et est donc a éloigner de l'imaginaire et de la science-fiction pure et dure... même s'il s'avère que, parfois, la science-fiction débouche sur une réalité à venir...
Ces sujets sont débattus dans les vidéos suivantes d'ODHTV, présentées par Gilles Thomas :
Ovni et Science-fiction avec Alix Leproust et David Hauguel
Est-ce que la science-fiction a influencé les témoins ou l'inverse ? Le phénomène s'est-il adapté à notre culture de l'imaginaire ?
Alix et David ont présenté les Ovnis dans la science-fiction au cinéma, dans les livres et les magazines.
Site d'Ufologie dynamique:
http://anomalia-informations.blogspot.fr/
La soirée Ufologie et science-fiction vous est présentée par Gilles.T.
Les invités sont Yves Herbo du site Sciences et Fictions et Histoires, Thierry Gaulin, président de l'association Ovni-Languedoc et Franck Maurin, auteur du livre "Mystères du phénomène ovni" et conférencier.
Un petit interview audio dans laquelle je donne mon avis sur les liens (ténus pour moi, je dis pourquoi plus haut) entre l'Ufologie et la science-fiction. Il faut dire tout d'abord que le titre de mon site porte à confusion (un peu involontairement mais à peine, car je n'aime pas les lecteurs qui s'arrêtent aux titres et ne cherchent pas à aller plus loin !), car on y traite très peu du genre littéraire "science-fiction" : il s'agit en fait de l'addition de trois choses qui me passionnent : les Sciences, les Fictions (l'imagination) et l'Histoire (dont les légendes et mythes)... Ma vie passée et le hasard ont fait que, enfant (10 ans), j'ai été le témoin direct d'un phénomène OVNI, dont mes parents ont à l'époque admis la réalité, puis que je me suis mis à écrire très peu de temps après, alors que je ne lisais que quelques BD pour mon âge ("Rahan" ou "Pif" par exemple) et n'écrivais pas du tout auparavant. Et surtout, alors que je n'étais pas adepte du genre, ni des "soucoupes volantes" d'ailleurs, je me suis mis à écrire assez rapidement deux romans d'anticipation (ou science-fiction plus largement)... ces deux livres, mais surtout mes subites rédactions et histoires racontées à l'intérieur, ont ensuite poussé ma professeur de français et mon père à me faire passer un test de QI, qui s'est avéré suffisament concluant pour que l'on me propose un "sautage" de classe... ces deux romans d'anticipation (le premier (Quatre éternités pour une Rose immortelle, paru en 2015 aux éditions Edilivre de Paris) parlant d'un enlèvement de deux ado par un ovni et de toute une histoire "spatiale" s'ensuivant, avec la rencontre d'une entité universelle, le second (Je n'étais qu'un Androïde, paru en 2011) parlant de robots à apparence humaine qui ignorent qu'ils sont des androïdes et qui découvrent leur surprenante origine... ce livre du début des années 1970 affirme par exemple que l'humanité provient d'une autre planète en fait !) ont finalement "dormi" dans un tiroir pendant des décennies, avant qu'un autre hasard fasse que je les redécouvre et qu'ils soient publiés (sans réelle volonté de ma part d'en tirer de l'argent, ce qui est évident d'ailleurs pour le premier éditeur qui romp le contrat), mais c'est surtout parce que j'ai la nette impression qu'ils doivent être lus par certaines personnes précises, pas obligatoirement en nombre... En fait, ma question serait plutôt : pourquoi un OVNI (ou une entité X représentée par cette sphère dans le ciel) influencerait-il un petit enfant pour qu'il écrive quelques semaines plus tard des histoires "futuristes" et à priori totalement imaginaires ? Y a-t-il un message ou un "thème", une certaine approche, qui y serait significative pour quelques lecteurs, pour la science ? C'est une possibilité et la principale raison de ces publications.
Ovni et science-fiction 2:
ovnis et extraterrestres dans la littérature et le cinéma.
Invité:
Franck Maurin
Yves Herbo, Sciences et Fictions et Histoires, http://herboyves.blogspot.fr/, 18-02-2016
Succès du survol rapproché de Pluton
Par yvesh Le 26/07/2015
Succès du survol rapproché de Pluton - MAJ 1
NASA (AFP)
La NASA a confirmé aujourd'hui le succès du survol rapproché de la mini planète Pluton et de sa collecte de données par sa sonde New Horizons, avant son grand saut vers l'inconnu que constitue la ceinture de Kuiper, un vaste amas de débris et de comètes au-delà de l’orbite de Neptune...
La sonde, qui a croisé à seulement 12 400 km la mystérieuse Pluton, après un voyage de neuf ans et de 5 milliards de kilomètres, a envoyé un message confirmant qu’elle avait réussi à frôler sans encombre la planète naine.
Pluton et son principal compagnon Charon (NASA, , JHUAPL, SwRI, fausses couleurs, reconstitution) - on distingue plusieurs cratères et failles ou canyons sur les deux astres, plusieurs sortes de minéraux et roches d'après les couleurs.
Il y avait eu une petite panne à l'approche de la mini planète et de ses satellites, et les techniciens de l’Agence spatiale américaine redoutaient un éventuel autre problème lors de ce passage très rapide. Mais, comme on peut le voir sur ces images relayées par AFP, ils ont reçu avec soulagement cette transmission de confirmation hier soir.
« Nous avons bien reçu la télémétrie envoyée par la sonde », a déclaré depuis le centre de commandes de Laurel (Maryland) Alice Bowman, la chef du projet, déclenchant une explosion de joie parmi ses collègues.
Il ne faut en effet pas oublier que la sonde New Horizons est l'engin le plus rapide envoyé par l’homme dans l’espace : elle a frôlé Pluton à plus de 49 000 km/h et à cette vitesse, une collision même avec un débris de la taille d’un grain de riz aurait pu s’avérer catastrophique et mettre un terme à la mission, sans même que l'on sache exactement pourquoi... on se rappellera que tant les américains que les russes ont ainsi perdu des sondes vers Mars ou d'autres planètes sans en connaître les réelles raisons.
Durant une fenêtre de survol de quelques heures, New Horizons a emmagasiné un maximum d’images et d’informations sur Pluton, dont on ne sait pour le moment pas grand chose, à part qu'un très grand cœur géologique se dessine sur son hémisphère nord. Un petit clin d'oeil de Dame Nature envers les humains qui le voient pour la première fois...
NASA (AFP) - étonnante géologie de Pluton avec le dessin d'un cœur bien reconnaissable, dont une grande partie de l'intérieur semble très plat et uniforme, alors qu'au sud (qui est l'équateur de la mini-planète car la sonde est passée au-dessus du "pôle nord") il y a des masses très sombres et que la droite du cœur est plus "marbré" et en relief... Plusieurs cratères d'impacts sont reconnaissables mais il y a des possibilités d'ancien volcanisme vers le sud...
Dans son discours explicatif, la NASA rappelle que la sonde était entièrement configurée pour effectuer cette collecte de données ces dernières heures et qu'elle ne pouvait pas communiquer en même temps avec les techniciens sur la Terre. Elle s’est seulement interrompue quelques minutes vers 16H30 (20H30 GMT) pour envoyer juste 15 minutes de données télémétriques pour confirmer la réussite de sa principale mission.
NASA (Reuters)
Plus de quatre heures ont été nécessaires pour que ces données envoyées par ondes depuis les confins de notre système solaire parviennent aux techniciens de la Nasa. Les premières données reçues ont montré que la sonde est encore en parfait état et qu’elle a donc normalement pu effectuer son abondante collecte de données ensuite.
Il va maintenant falloir à nouveau de la patience aux techniciens car la sonde va commencer à envoyer ces précieuses données qui permettront de répondre à de nombreuses questions sur Pluton à partir de mercredi. Il lui faudra au total 16 mois pour transmettre l’intégralité des données qu’elle a collectées durant son survol historique de la planète naine, en espérant qu'elle n'aura pas de problèmes durant ce temps et son voyages vers un nombre de débris de plus en plus importants, témoins de la création de notre système solaire, et qui orbitent dans les environs, car Pluton est considéré comme orbitant elle-même dans cette ceinture de Kuiper qui commence après l'orbite de la planète Neptune.
Quelques photos de Charon prises le 08 juillet 2015 lors de l'approche :
Charon et Pluton lors de l'approche (08-07-2015-NASA)
Charon (NASA) - le compagnon de Pluton est plus gros que Cérès, l'autre mini-planète de la ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter et aussi actuellement visitée par une sonde de la NASA... on voit nettement un territoire très sombre, probable cratère ou effondrement de forme assez carrée (voir plus haut en couleurs).
La NASA nous montre que Charon possède un Pôle nord très sombre et creusé, plusieurs cratères et canyons...
On se rappellera que Pluton est le plus gros astre d'un petit système de 6 astres tournant les uns autour des autres d'une façon compliquée : les deux plus gros (Pluton et Charon) tournent l'un autour de l'autre et autour d'un centre de gravité vide, à l'extérieur de Pluton (alors que la Lune par exemple tourne autour d'un centre de gravité situé à l'intérieur de la Terre) et que les quatre autres petits corps célestes dans les parages se nomment Hydre et Nix, découverts en 2005, Styx et Kerberos, découverts respectivement en 2011 et 2012, tournent de façon compliquée et changeante autour des deux plus gros... ce qui rend impossible de prédire les positions respectives des autres petites lunes. Ainsi la durée des jours et des nuits varie sans cesse sur ces petites planètes. De plus, ces quatre petites lunes ne sont pas des sphères comme les planètes ou mini-planètes, ou grosses lunes : ce sont des mini-ballons de rugby, les forces de cohésion interne de ces petits corps n'étant pas assez fortes pour résister à la déformation due à la rotation. En outre, sur les images transmises par le télescope spatial Hubble, Kerberos est surprenante : cette petite lune de quelques dizaines de kilomètres de diamètre a un "albedo" (pouvoir réfléchissant) très faible, entre 0,04 et 0,35, soit dix fois moins que ses compagnons. Autrement dit, l’astre a une surface très sombre. Kerberos serait donc couleur charbon, sans que les planétologues puissent en déterminer la raison... (possibilité de matière organique (masse de bactéries) ou de métal...)
L'astre Nix fait parti des 6 astres du système Pluton-Charon (NASA)
Voici une reconstitution des mouvements de Nix (et des trois autres petits corps identiques) en orbite autour du couple Pluton-Charon... (NASA)
Yves Herbo : c'est assez amusant car dans mon roman d'anticipation paru cet été 2015, et écrit entre 1971 et 1974, alors que j'étais très très jeune, "Quatre éternités pour une Rose Immortelle", je parle de Pluton et de ses satellites (quelques aventures y surviennent... et il y a une base extra-terrestre (Du "Conseil Galactique de la Fédération" dont je parle dans mon roman) qui est présente sur la planète... C'est amusant car en 1974, lorsque j'ai terminé ce roman (et je peux le prouver), Pluton était encore considérée comme une petite planète à part entière... et était alors considérée comme trop petite pour posséder des satellites ou des compagnons ! Mais je les avais inventés à l'époque (ou cela m'a été inspiré par une muse, comme à beaucoup d'auteurs !) car ça m'arrangeait pour mon histoire ! Et l'Histoire me donnait raison quelques années plus tard avec la découverte de Charon en premier lieu...
MAJ du 26-07-2015 : Entre ce survol historique et aujourd'hui, le robot-sonde New Horizons a transmis à la Terre plusieurs données et images, tout en s'éloignant vers la mystérieuse ceinture de Kuiper... :
Ce survol simulé des Montagnes Norgay de Pluton et de la Plaine Spoutnik a été créé d'après les images de l'approche de New Horizons. Les images ont été acquises le 14 juillet 2015 par la caméra LORRI (Long Range Reconnaissance Imager) à une distance de 77.000 kilomètres. Les plus petits pixels font 1 kilomètre et on ne peut parler de détails ici... d'ailleurs les images ont dû être largement retouchées car ce film ressemble tout à fait à une animation classique faite pour un jeu en 3D : difficile de faire la part des choses entre le virtuel et la réalité. Et la lumière solaire, la taille du Soleil lui-même, ne doit pas réellement optimiser la luminosité aussi loin : les images sont en effet composées de plusieurs filtres du spectre lumineux et reconstituées au mieux, avec des logiciels... - This simulated flyover of Pluto’s Norgay Montes (Norgay Mountains) and Sputnik Planum (Sputnik Plain) was created from New Horizons closest-approach images. Norgay Montes have been informally named for Tenzing Norgay, one of the first two humans to reach the summit of Mount Everest. Sputnik Planum is informally named for Earth’s first artificial satellite. The images were acquired by the Long Range Reconnaissance Imager (LORRI) on July 14 from a distance of 48,000 miles (77,000 kilometers). Features as small as a half-mile (1 kilometer) across are visible. Credit: NASA/JHUAPL/SWRI
Les nouvelles images reçues le vendredi 24 juillet, montrent des vapeurs dans l’atmosphère de Pluton et des signes de mouvements de glaces d’azote et de méthane à sa surface.
John Grunsfeld, le responsable des missions scientifiques de la NASA, est satisfait lors d’une conférence de presse : « Dix jours après le survol au plus près de Pluton nous pouvons dire que nos attentes ont été plus que surpassées. Avec des glaces mouvantes, une composition chimique originale de sa surface, ses chaînes montagneuses et ses brumes, Pluton révèle une diversité géologique vraiment excitante. »
Tout en s'éloignant, le robot a braqué l'un de ses instruments optiques sur la planète naine, ce qui a permis de saisir les rayons du Soleil passant à travers son atmosphère. Les images montrent des vapeurs atmosphériques s’élevant jusqu’à 130 kilomètres au-dessus de la surface. Une première analyse indique qu'il existe deux couches distinctes, une à environ 80 kilomètres d’altitude et l’autre à quelque 50 kilomètres.
HANDOUT / AFP
« Ces vapeurs sont un élément-clé pour créer les composants complexes d’hydrocarbone qui donnent à la surface de Pluton sa couleur rougeâtre », a indiqué Michael Summers, un astronome de la mission.
Les dernières images transmises par New Horizons révèlent aussi des signes de mouvements de glace à la surface de Pluton, qui montrent une activité géologique récente d'à peine quelques dizaines de millions d’années sur la planète, ce qui a étonné ces scientifiques. Pluton est loin d'être l'astre complètement mort encore supposé il y a peu.
Dans le nord de la vaste plaine baptisée « Sputnik Planum », que l'on voit dans le petit film au-dessus, et qui fait environ la taille du Texas d'après le scientifique, ils ont vu des indices très nets de mouvements d’une plaque de glace de méthane, d’azote ou de monoxyde de carbone dont regorge cette zone. Ces mouvements pourraient même se produire actuellement, selon ces chercheurs, la glace est encore fracturée sur des kilomètres...
« De tels phénomènes sont très similaires à ceux observés sur la Terre avec les glaciers », a relevé Bill McKinnon, un autre scientifique de New Horizons :
« Dans la partie la plus au sud de la région en forme de cœur, adjacente à la zone équatoriale qui est sombre et apparemment plus ancienne avec de nombreux cratères, il semblerait que les dépôts de glace soient beaucoup plus récents. Toutes les activités observées sur Pluton tendent à indiquer que cette planète a un noyau dense entouré d’une épaisse couche de glace, ce qui accroît la possibilité de l’existence d’un océan liquide sous cette glace. »
Cette couche de glace plus récente pourrait-elle aussi dénoncer quelques pluies d'hydrocarbures issues de ces vapeurs atmosphériques ? Une météorologie plutonienne est envisageable également, en liaison avec cette atmosphère et cet éventuel océan liquide sous les glaces. On se rappellera que Pluton possède une orbite très excentrique qui la fait se rapprocher régulièrement du Soleil, mais aussi de Neptune parfois. Des fluctuations d'orbites engendrant probablement de l'énergie, donc de la chaleur, des conditions physiques légèrement différentes en tous les cas...
New Horizons doit, sauf mauvaise rencontre, continuer à transmettre ses données collectées jusqu’à la fin de 2016. Elle se trouve actuellement à 12,2 millions de kilomètres au-delà de Pluton et s’enfonce dans la ceinture de Kuiper qui devrait être de plus en plus dense, moins "vide" qu'un espace balayé par l'orbite d'un petit système planétaire comme Pluton-Charon...
Après plus de 9 années de voyage, la sonde spatiale New Horizon a survolé Pluton le 14 juillet 2015. Depuis, elle a envoyé plusieurs clichés de la planète naine et de son satellite Charon. Que nous disent ces images à propos de ce que l'on peut trouver en surface de l'astre ? Réponse avec François Forget, directeur de recherche au CNRS et membre de la mission New Horizons. Images : Olivier Clairouin - Donald Walther / Le Monde.fr - Dailymotion (Sources)
Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 15-07, 26-07-2015
Une interview sur mon ouvrage par Flora d'Edilivre
Par yvesh Le 17/06/2015
Une interview sur mon ouvrage par Flora d'Edilivre
Présentez-nous votre ouvrage ?
Ce n'est pas à proprement parler une "étude" ou un rapport sur les OVNIs... mais les circonstances de son écriture et son contenu sont bien liés au phénomène, puisque j'ai écrit ce roman d'anticipation, enfant, juste quelques temps après avoir observé de près une grande sphère lumineuse (mon père s'en souviens très bien malgré son âge). Cette observation a effectivement eu un impact sur ma vie et je me suis mis à écrire deux romans futuristes alors que je n'étais pas très porté sur la littérature ni même la lecture auparavant ! Ce roman, Quatre éternité pour une Rose immortelle, commence d'ailleurs par deux jeunes ados de 16 ans qui se font "enlever" par une grande sphère... il y a dans ce livre (et ce sont des lecteurs qui le disent, pas moi, "quelque chose de visionnaire et une étrange explication sur la création de notre univers et même d'un "dieu" possible et rarement imaginé ". Personnellement, je n'en sais rien, mais à l'époque ma prof et mon père m'ont fait passer un test de QI, ont voulu me faire sauter de classe à cause de ça ! Je me souviens plutôt que j'avais tout en tête avant même de vouloir écrire et qu'il a fallut convaincre mon père d'acheter une machine à écrire pour arriver à me relire...
Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Comme expliqué au dos de la couverture, ce livre a été écrit entre 1970 et 1973, j'en ai encore le manuscrit tapé à l'aide d'une vieille machine à écrire et bourré de fautes, j'avais entre 11 ans et 13 ans. Ce livre est venu naturellement, je l'ai eu en tête comme le second, sans raison quelconque ni volonté de le publier à l'époque. Ce n'est que récemment que je l'ai un peu remanié et "modernisé" et ajouté quelques références. Je me suis dit que je ne l'avais peut-être pas écrit pour rien à l'époque, qu'il devait bien y avoir une raison, même si elle demeure plus ou moins obscure encore pour moi !
À quel lecteur s'adresse votre ouvrage ?
Je n'ai pas de cible particulière. Je suppose juste que cet ouvrage doit être lu par quelques personnes qui "recevront" une sorte de message qui doit y être inscrit en filigrane. Je ne faits que des suppositions mais, tout jeune enfant, vers mes 7 ans je pense, j'ai eu cette sorte de "message" ou "éveil", "connexion" étrange, en lisant juste un passage de la Bible en publique, lors du catéchisme auquel mon père m'avait inscrit. Une expérience bizarre qui m'a aussi suivie toute ma vie, même si mon esprit a tenté de l'effacer et que j'ai même repoussé longtemps toute croyance en quoi que ce soit par la suite... sinon, il s'agit au premier abord avant tout d'un roman d'aventures, d'anticipation et dans lequel il y a des batailles tant sur la Terre que dans l'espace, mais aussi une dimension sentimentale et même un grand amour cosmique...
Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
C'est une question à laquelle je cherche moi-même une réponse depuis son écriture il y a plus de 40 ans ! Je ne peux que faire un parallèle entre ce qui m'est arrivé très jeune, cette connexion étrange et subite qui a comme illuminé quelques secondes mon esprit, avant de me faire pleurer spontanément et sans aucune raison en publique, puis cette observation très rapprochée d'une grosse sphère lumineuse blanche qui est venue à ma verticale, ainsi que quelques autres événements tout au long de ma vie, mais aussi dans ma famille. Au-delà de cette grande aventure spatiale de deux jeunes français, il y a leur rencontre et leur découverte de l'amour avec deux jeunes "humanoïdes" féminines mais aussi la découverte d'un immense amour spirituel auprès d'une entité cosmique. Dans ce roman, il y a même une explication et une description, censée ou non, de la création de notre univers par cette entité cosmique que les humains nommeront la Rose... Il est possible qu'il y ait un message du type "l'Humanité n'est pas seule et elle ne doit pas avoir peur de l'amour, y compris envers des êtres venus d'ailleurs...
Où puisez-vous votre inspiration ?
Encore une fois et en toute honnêteté, je pense avoir été inspiré artificiellement et spirituellement par quelque chose d'extérieur : à l'époque, je lisais très très peu et seulement des bandes dessinées du style "Pif le chien" et "Rahan". Et c'est après avoir fini ces deux romans que j'ai découvert "Bob Morane" par exemple et la fiction de l'époque... Mon père pourrait vous le dire car il est encore là : pas de télé pour moi à l'époque (d'ailleurs la seule chaîne et le noir et blanc ne m'intéressaient pas !) ni les livres... une chose tout de même a développé mon imagination a l'époque je pense : l'encyclopédie "Tout l'Univers" auquel mon père s'était abonné pour aider à mon éducation, je l'en remercie encore d'ailleurs pour ça. Maintenant, de nos jours, c'est autre chose, j'écris beaucoup pour mon blog, pour tenter de survivre, de participer aussi avant une retraite qui n’est pas encore proche, et ce sont des "coups de cœur" et mon intuition qui m'inspirent... mais il faut dire aussi que professionnellement, j'ai pratiquement toujours été un "administratif" dans un bureau, un stylo à la main...
Quels sont vos projets d'écriture pour l'avenir ?
J'ai mon second roman a ressortir, " Je n'étais qu'un androïde " car il a été publié en très peu d'exemplaires sur papier, même s'il est dispo en ebook chez Amazon par exemple, il n'est plus sous contrat. J'ai déjà tout un recueil de nouvelles d'anticipation-SF de prêt aussi et qu'il faudrait que je publie. J'ai commencé aussi depuis plusieurs mois mon autobiographie, plusieurs chapitres déjà, car il est indéniable que ma vie est très particulière, voir étrange, mais aussi, curieusement, certains aspects de la réalité d'une partie de ma famille le sont aussi ! J'ai découvert, en enquêtant un peu et en écoutant simplement, que les liens de ma famille avec ce qu'on appelle le "paranormal" ou l'étrange ne sont pas rares. Trop de coïncidences, aussi, pour que tout soit logiquement expliqué... et pour finir, en dehors des multiples articles (presque 2000 sur mon blog maintenant !) que j'ai écrit ou traduit, compilé, j'ai aussi une sorte de "roman sans début ni fin" en cours, les "Rapports de Naar-Loor". C'est une idée qui m'est venue il y a déjà deux ans au moins : des textes assez courts que je publie gratuitement sur mon blog et qui complètent petit à petit, dans le désordre chronologiquement, toute une grande et immense histoire parallèle de l'humanité. Une sorte de fiction-réalité parallèle historique faite de rapports émanant d'un mystérieux Observateur de l'Humanité, comme un puzzle dont on ne voit ni le début, ni la fin, et sur plusieurs périodes historiques connues, du passé (pour l'instant !). Des lecteurs, car j'ai quelques fans (j'ai maintenant plus de 2 millions de visiteurs sur mon blog principal depuis mi 2011), m'ont demandé une publication de ces textes et je commence à l'envisager, même si c'est un peu complexe car il va y avoir encore des textes à venir qui devront s'intercaler probablement au milieu de ceux déjà écrits... c'est une écriture directement liée à mes "inspirations" ou mes "visions" comme tous les romanciers d'anticipations en ont probablement, tant sur un futur possible que sur une "réalité parallèle" possible et il y en aura toujours à priori... mais mon idée est qu'il pourrait s'agir d'un "roman à tiroirs", qui a des suites, donc des volumes différents que le lecteur s'amuserait aussi à reconstituer lui-même, comme une histoire qu'il recevrait par morceaux et qu'il découvrirait au fur et à mesure, confirmant ou non ses propres approches de l'Histoire humaine. J'aime bien l'idée et je vais la "gratter" !
Un dernier mot pour les lecteurs ?
Plusieurs personnes me suivent maintenant sur mon blog « www.Sciences-Fictions-Histoires.com », me le disent et je les en remercie. Je suis un sensitif et je dis juste ce que je ressens, même si cela peut me porter préjudice d'ailleurs et si je peux me tromper, et être trompé par un article ou des mauvaises données, je n'aime pas tromper et ne suis pas un "roublard" ou "beau parleur". Je faits toujours la distinction claire, par écrit, entre la réalité de mes recherches ou compilations, comparaisons, archéologiques ou scientifiques ou ufologiques par exemple, et la fiction ou le rêve. Mon blog n'est pas un site où je parle beaucoup de science-fiction et encore moins de "voyance" ou "d'ésotérisme", même si son titre peut être trompeur (c'est souhaité car il ne s'adresse pas non plus à ceux qui manquent d'imagination et de perspective...), il faut bien le voir comme une liste (internet empêche des titres de sites en liste) avec en haut Sciences, en-dessous Fictions et encore en-dessous Histoires, le tout au pluriel... car il s'agit bien de ça et de mes passions avant tout... Merci de me lire et de m'aider à continuer en achetant ce livre en nombre car la vie actuelle est telle que je pourrai très bien en être empêché dans un futur pas si lointain... Merci à Edilivre.
Par Flora d'Edilivre
Quatre éternités pour une Rose immortelle De Yves Herbo
Source et lien de l'interview : http://www.edilivre.com/communaute/2015/06/15/rencontre-avec-yves-herbo-auteur-de-quatre-eternites-pour-une-rose-immortelle/
Yves Herbo, Sciences, Fictions, Histoires, 06-2015
Monolithe sur Mars, monolithes sur Phobos : Kubrick ou les Celtes ?
Par yvesh Le 25/05/2015
Monolithe sur Mars, monolithes sur Phobos : Kubrick ou les Celtes ?
monolithes sur Phobos
La spéculation autour d'un étrange "monolithe" découvert il y a longtemps sur Mars refait surface et un chercheur américain donne son avis.
Des astronomes amateurs ont aperçu un étrange objet sur la surface martienne. Vertical et de forme rectangulaire, il a pu être observé à partir de divers clichés de la NASA. Cet objet rappelle immanquablement le monolithe du roman d'Arthur C. Clarke et de son adaptation cinématographique par Stanley Kubrick : 2001, L'odyssée de l'espace...
Le mystérieux objet avait été repéré il y a plusieurs années par la caméra de la sonde Reconnaissance Orbiter. Selon le chercheur Jonathon Hill, de l'Arizona State University, "lorsque la résolution est trop faible pour photographier complètement un objet, celui-ci a tendance à prendre une forme rectangulaire à cause des pixels." La caméra HiRISE qui équipe la sonde Mars Reconnaissance Orbiter offre une résolution de 30 centimètres par pixel, ce qui est tout de même impressionnant.
L'emplacement de cet objet indique qu'il a pu tomber d'une falaise située à proximité, il y a longtemps, d'après M. Hill. Ce qui fait dire au scientifique : "si je devais construire un monolithe, c'est le dernier endroit où j'irai le mettre ! La chute de roches de la falaise pourrait très vite le recouvrir." Ce mystérieux "monolithe" est-il arrivé là tout seul ? Il aura, au moins, le mérite de soulever la curiosité.
Maxisciences
Yves Herbo : D'autant plus que M. Hill dit en même temps qu'il est là depuis longtemps mais que des chutes de roches aurait dû très vite le recouvrir si quelqu'un avait choisi cet endroit... assez contradictoire... ou faux puisque ça ne s'est pas passé ! Et M. Hill ne s'est pas penché sur les monolithes de Phobos, l'un des deux satellites de Mars apparemment... :
Anomalies sur Phobos :
Lorsque la sonde de la NASA Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) a cartographié la minuscule lune martienne, Phobos et a mis en lumière les photos du petit satellite en forme de pomme de terre, cela a fait fureur parmi les mordus de l’espace. Là, sur la surface à vue, se tenait un grand objet rectangulaire qui ressemblait à un monolithe incontestablement artificiel.
Les caractéristiques de la surface inexpliquées telles que la convergence de nombreuses rainures, ainsi que les formations remarquables semblables à un monolithe , posent la possibilité que Phobos porte des structures non érodées qui méritent une attention particulière. Lan Fleming spécialisé dans l’imagerie de la NASA qui s’intéresse à Mars et autres anomalies du système solaire a regardé et après l’étude et un examen plus approfondi a conclu que le monolithe est une anomalie physique sur la surface de Phobos.
On ne peut, évidement, que penser à 2001 de Kubrick et son monolithe noir qui annonce une phase déterminante dans l ' histoire de l ' humanité et qui apparait a des moments cruciaux dans la destinée des hommes . Publié par Marc Lafontan
http://au-bout-de-la-route.blogspot.fr/2011/01/phobos.html
Phobos est un endroit très prometteur pour l’exploration future. La lune elle-même a longtemps été une anomalie, ses caractéristiques orbitales suggèrent qu’elle peut être creuse. Une spéculation plus agressive suggère que Phobos pourrait en fait être un vaisseau spatial abandonné de la variété “génération arche” décrite par les écrivains scientifiques comme Isaac Asimov. Je ne sais pas si j’irais aussi loin avec une information aussi peu définitive, mais c’est une idée séduisante. L’ancien épisode de Star Trek “ Le monde est creux et j’ai touché le ciel ” vient à l’esprit.
Les environs du monolithe ont été proposés comme site d'atterrissage pour un véhicule de l'Agence spatiale canadienne, financé par l'Optech et l'Institut de Mars, pour une mission non habitée de Phobos connue sous le nom de PRIME (Phobos Reconnaissance and International Mars Exploration). La mission PRIME serait composée d'un orbiteur et d'un atterrisseur, et chacun transporte 4 instruments destinés à étudier les divers aspects de la géologie de Phobos. À l'heure actuelle, PRIME n'a pas été financée et ne dispose pas d'une date de lancement prévue.
Sources : http://www.lesconfins.com/anomalies_sur_phobos.htm
Paul Davies veut chercher un monolithe noir E.T. sur la Lune
Le physicien théoricien et exobiologiste Paul Davies, usant de son poids médiatique, veut donner une nouvelle impulsion à une vieille idée : rechercher d’anciennes traces de civilisations E.T. sur la Lune. Et ce, propose-t-il, grâce à la science citoyenne, les internautes scrutant les données de la sonde lunaire LRO.
Paul Davies est très connu dans le monde anglo-saxon, et pas seulement parce qu’il a été, comme Bernard d’Espagnat, le récipiendaire du prix Templeton. Spécialiste de l’effet Hawking, il a écrit de nombreux livres de vulgarisation, allant des fondements de la mécanique quantique à la théorie des supercordes en passant par la cosmologie et l’exobiologie. Il fait partie de ceux qui s’interrogent sur une possible biologie quantique et il a été un des coauteurs de l’article controversé sur les bactéries à l’arsenic.
Depuis longtemps, Davies s’occupe d’exobiologie, ou encore d’astrobiologie comme on le dit dans les pays anglo-saxons. Avec un étudiant, il vient de publier un article qui va certainement faire beaucoup parler de lui sur le Net : Searching for alien artifacts on the moon.
En clair, en complément du programme Seti, des tentatives pour détecter des traces de civilisations extraterrestres en train de construire des stations spatiales ou qui se signaleraient par l’éclairage de leurs villes, Davies et Robert Wagner renouvèlent un concept déjà exploré par un radioastronome ukrainien membre de Seti, Alexey Arkhipov.
Il s’agit de chercher sur la Lune des restes de civilisations extraterrestres, comme des édifices et des mines, laissés il y a peut-être des millions d’années par une mission d’exploration de notre planète.
La découverte d'un monolithe noir ?
En effet, il est assez improbable que le développement de l’humanité coïncide à seulement quelques milliers d’années près avec celui d’une civilisation E.T. avancée. On peut tenter de se convaincre que le voyage interstellaire est beaucoup plus facile que ce que l’on imagine, par exemple en empruntant des trous de ver ou en dépassant sans vergogne la limite d'Einstein, comme le montrent peut-être les neutrinos transluminiques. Cependant, si une mission d’exploration extraterrestre a effectivement visité notre Système solaire, il est probable que l'événement ait eu lieu il y a des millions voire des centaines de millions d’années.
Pour une telle mission exploratoire, qui serait venue étudier de plus près la biosphère terrestre, le plus logique et le plus commode serait l'installation d’une base lunaire. Or, l’environnement tectoniquement stable et sans érosion de la Lune est bien plus propice que celui de la Terre à la conservation d’artefacts.
Davies propose donc, par exemple, d’utiliser les images à haute résolution de LRO, qui montrent notamment des grottes, pour détecter ces anciennes constructions.
Gare aux interprétations hasardeuses
La résolution des images de la sonde LRO est en effet inférieure au mètre et la base de données des photos prises donnera à terme une cartographie précise de la Lune. Nul doute que sa mise à disposition sur la toile, avec pour objectif de permettre aux internautes de partir à la chasse à des artefacts E.T., aurait un grand succès. En témoigne la réussite de l'opération lancée lors du projet Stardust. Il s’agissait de permettre aux internautes de travailler comme de vrais chercheurs de la Nasa en repérant des poussières cométaires ou interstellaires capturées par l'aérogel de la sonde.
Malheureusement, il n’y a guère de doute qu’on verrait aussi proliférer des fausses interprétations d’images. Les discussions à propos des images des missions Apollo, la fameuse affaire du visage martien ou celle du vaisseau géant en orbite autour de Mercure illustrent toute l’ampleur des dérives possibles (mais qui décide qu'il s'agit bien de dérives ?, la NASA qui se fait juge et partie ou juste la pensée "raisonnable", limitatrice, bordée et bloquant l'humanité éventuellement ?). Peut-être vaudrait-il mieux que ce travail soit effectué par des méthodes informatiques automatisées (l'automate programmé par l'homme a-t-il son libre-arbitre ou ne dépend-il que de sa programmation, donc de pré-postulats humains réducteurs et probablement faux ?).
Plus généralement, d'autres techniques d'exploration de la Lune, avec bien sûr une présence humaine permanente, pourraient révéler des surprises.
En tout état de cause, le concept est électrisant et pourrait contribuer à faire comprendre à l’humanité sa vraie place dans le cosmos, indépendamment de son succès. Et, qui sait, peut-être finira-t-on par effectivement découvrir une anomalie magnétique pointant du doigt l’existence d’un monolithe noir enterré dans le sol lunaire, comme dans le roman d’Arthur C. Clarke, 2001, l’Odyssée de l’espace...
Par Laurent Sacco, Futura-Sciences
YH : Bon, en attendant de voir de plus près les monolithes martiens, nous pouvons toujours admirer ceux laissés par nos ancêtres celtiques un peu partout dans le monde... et n'oublions pas non plus que les théories scientifiques sont également des interprétations prouvées ou non jusqu'à un certain point et que parfois le hasard fait trop bien les choses (mais les coïncidences existent-elles vraiment ?)... :
Dol de Bretagne
05-2015 : Et je profite de cette petite remontée du lien pour ajouter ici un article connexe puisque j'y parle aussi de Phobos ! :
http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/phobos-et-l-ovni-geant.html
Sans compter les quelques articles avec certaines données intéressantes sur la planète Mars et son exploration robotique :
Yves Herbo, S, F, H, 04-2012, MAJ 05-2015
Les Rapports de Naar-Loor, l'Observateur-5652
Par yvesh Le 17/04/2015
Les Rapports de Naar-Loor, l'Observateur-5652
Début du 21ème siècle de Sol : retour des Yakhova (images NASA)
Naar-Loor, rapport 5652, Secteur Sol
- Année terrestre 1763 après JC
Rappel de la fin du précédent rapport... (...)... " Entre-temps, l’énorme vaisseau et sa propre influence gravifique avait provoqué volontairement une certaine déstabilisation climatique et, surtout, tectonique… l’explosion subite d’un volcan islandais avait recouvert beaucoup de contrées de cendres, fait se refroidir le climat pour quelques années, entraînant à l’époque famine et épidémies, qui allaient accentuer les sentiments de révoltes des peuples européens déjà exacerbés par des problèmes économiques difficiles… en plus de l’émission d’influences sonores non détectables à l’ouïe humaine mais accentuant la colère d’un côté, la manipulation de masse de l’autre… techniques d’ailleurs maintenant connues de certains services secrets (et organismes terroristes ) des terriens…
Attention, à ce passage, je dois prévenir les Terriens que les Yakhova ont bel et bien non seulement envisagé toutes les possibilités sur l’avenir de la Terre mais sont allés y voir, ont ramené des preuves « filmées » selon vos normes de ces différentes probabilités de futurs suivant les événements qui se sont déjà produits : leurs actions sont certes contraignantes et mortelles pour certains humains et animaux, végétaux et roches-vives, mais ce sont les actions les moins coûteuses en vies locales et provisoires qui ont été choisies, avec un objectif atteint avec sécurité dans les siècles suivants… n’oubliez pas que la situation économique mise en place par les Dimonons sur la Terre mène inéluctablement à une domination totale de leur race sur la vôtre, rendue inconsciemment en esclavage total et éternel dans vos multiples plans d’existences locales… et de vous libérer de leur influence en vous laissant la seule direction des choses ne mène qu’à votre propre auto-destruction, ainsi que celle de la planète, ce que nous ne pouvons permettre de toute façon "… Fin rapport 5651.
1763. La très jeune Félicité du Crest, 17 ans, se promène seule en ce beau soir de mai 1763. Elle est dans les jardins du château familial, le château de Champcery, près d'Issy-l'Évêque en Bourgogne. Il est déjà tard et la nuit tombe mais la journée a été tellement chaude, presque orageuse et lourde qu'elle se sent bien dans cette agréable fraîcheur nocturne et n'a pas envie de rentrer dans la demeure familiale déjà assoupie. De naissance anoblie, elle était fille d'un capitaine qui portait le titre de marquis de Saint-Aubin. Elle-même, de par sa naissance, avait été placée chanoinesse et avait étudié les encyclopédies et la harpe. Très douée pour cet instrument de musique délaissé depuis la Renaissance, elle donnait assez souvent des concerts publics et était invitée à des dîners bourgeois, avec sa mère, la veuve Marquise de Saint-Aubin... une vie provinciale calme et heureuse, jusqu'à ce soir de mai 1763...
Soudain, alors qu'elle s'était immobilisée pour admirer le reflet des étoiles déjà apparues dans les eaux du petit étang que bordaient ses magnifiques hortensias, elle fut surprise par l'apparition d'une lumière de couleur orangée à la surface. Elle leva la tête, étonnée car il n'y avait pas de Lune cette semaine d'après les éphémérides et ses amies astrologues et ouvrit grand la bouche en voyant ce qu'elle prit d'abord pour une montgolfière, là, à moins de cinquante mètres d'elle, à sa verticale pratiquement.
(cette photo est un exemple réel : Ovni en forme de sphère rouge au-dessus de la Belgique à Chapelle Lez Herlaimont, 02/11/2013)
Non, décidément, ce n'était pas une montgolfière car il n'y avait pas de nacelle... et le ballon était comme une boule de cristal contenant une bougie à l'intérieur. Mais une bougie sans flammes ou mouvements, étrangement fixe et surnaturelle... et qui descendait vers elle. Comme hypnotisée, la bouche ouverte, elle ne se rendit même pas compte que c'était elle qui s'élevait vers la sphère...
Quand elle pénétra silencieusement dans sa chambre, tard cette nuit-là, ce n'était plus vraiment la jeune chanoinesse de Bourgogne qu'elle était quelques heures plus tôt. C'était maintenant une jeune femme très ambitieuse, qui avait une mission...
A peine quelques jours plus tard, elle parvient à convaincre sa tante, la Marquise de Montesson, à lui présenter un homme très précis qui pourra lui ouvrir, avec son nom, les relations nécessaires à l'accomplissement de la mission dont elle ignore encore elle-même d'ailleurs l'exacte teneur... elle se marie l'année même avec Charles-Alexis Brûlart, comte de Genlis, l'héritier d’un ancien ministre d’État, Louis Philogène Brûlart de Sillery, marquis de Puisieulx, qui ne va pas tarder à devenir le marquis de Sillery...
Dès 1765, à 19 ans, Stéphanie Félicité du Crest de Saint-Aubin, par son mariage Comtesse de Genlis, Marquise de Sillery, est présentée à la Cour du Roi... Son érudition et son talent de harpiste la fait grandement apprécier...
1770. Elle est près du Grand Trianon, à Versailles, quand un hasard calculé la fait rencontrer pour la première fois un homme que son influence discrète va changer le destin : le Duc de Chartres... ce dernier tombe mystérieusement sous son charme dès cette première rencontre... il est aussi marié, avec la jeune Marie-Adélaïde, mais il ne peut s'empêcher de revoir Félicité discrètement, dès que possible.
Mais le duc de Chartes n'était pas n'importe qui... c'est Louis-Philippe-Joseph d’Orléans, descendant en ligne masculine du régent Philippe d’Orléans et du roi Louis XIII, et qui vient de se marier, l'année précédente, avec Marie-Adélaïde de Bourbon dite « Mlle de Penthièvre », très riche petite-fille du comte de Toulouse, bâtard légitimé de Louis XIV et de Mme de Montespan... et futur père du dernier roi des français, au 19ème siècle, Louis-Philippe...
C'est sous l'influence de Félicité que le duc de Chartres décide en 1771 de se lancer en politique. En tant que Bourbon, il a ses préférences logiques pour les Parlements royaux issus du Moyen-âge et contre le nouveau « parlement Maupeou », mais surtout, et c'est là une partie de la mission de Félicité, il se fait élire Grand Maître de la franc-maçonnerie, qu'il réorganisera en Grand Orient de France deux ans plus tard...
En 1772, les relations du mariage arrangé du duc de Chartres d'avec sa femme ne sont pas au beau fixe : le couple a perdu leur premier enfant mystérieusement, mort-né, et ils restent ensembles pour les convenances et affaires. Ce qui ne les empêchera pas d'avoir tout de même 5 enfants dans les sept années suivantes... Le duc cède tout de même aux désirs de sa maîtresse, Félicité : elle est engagée comme « dame pour accompagner » sa femme, la duchesse de Chartres, belle-fille du duc d’Orléans, tandis que le comte de Genlis, le mari de Félicité, est nommé capitaine des gardes du duc de Chartres, futur Duc d'Orléans et futur "Philippe l'Egalité"... les relations du duc de Chartres et de Félicité se font moins discrètes et deviennent encore plus passionnels...
Elle devient très littéraire assez soudainement et développe des idées très modernes sur l'éducation, qu'elle appliquera sur les enfants de son amant d'ailleurs, dont le futur roi, qu'elle a plus tard l'ambition de transformer en une sorte de Saint-Louis... Dès la naissance de Louis-Philippe en 1773, elle proposa au duc de Chartres divers gouverneurs possibles, mais, celui-ci les ayant tous rejetés, elle proposa d'éduquer les enfants elle-même. Cette proposition fut acceptée, évidemment, alors que c'était vraiment très inhabituel dans la noblesse d'alors : l’usage était que les princes « passent aux hommes » pour être confiés aux soins d’un gouverneur assisté d’un sous-gouverneur dès l'âge de sept ans. Il n'eut jamais de gouverneur masculin et ce fut elle qui se chargea non seulement de sa totale éducation, mais aussi de celles de tous les enfants suivants, avec un autre garçon, Louis-Antoine-Philippe d'Orléans né en 1775, deux jumelles nées en 1777 et le dernier, Louis-Charles d'Orléans né en 1779... mais elle a aussi une fille illégitime avec le duc de Chartres, Pamela Brûlart de Sillery, dont elle accouche en 1777, presque simultanément que les jumelles du duc de Chartres d'avec Marie-Adélaïde !
Mais la mission de Félicité n'est pas finie, loin de là. Elle saisie l'occasion d'une grosse déception du Duc de Chartres concernant sa carrière militaire, pour en faire un opposant acharné du Roi Louis le seizième... En effet, le père de sa femme était le Grand Amiral de la Flotte française, et il avait reçu l'assurance à son mariage, que cette charge lui incomberait le moment venu... chose à laquelle il dû renoncer en 1778, à cause d'une étrange manœuvre du Capitaine de son navire, alors que les britanniques ennemis étaient vaincus et à portée lors d'une bataille près de Ouessant... des circonstances amenées grâce à l'influence d'un implant bien placé...
Non seulement Louis XVI, son cousin donc, accepta son renoncement à la Marine, mais il refusa aussi sa demande de faire partie du corps expéditionnaire de Rochambeau qui partait pour l’Amérique en 1780...
... Ce soir-là, Félicité attendait avec impatience son cher Duc dans sa chambre douillette du Faubourg St Honoré. Comme d'habitude en cette période froide, elle avait demandé au majordome d'allumer la cheminée et s'était fait servir son vin préféré de sa belle région. Et elle l'attendait, nue et languissante, allongée à moitié sur le grand lit à baldaquin que lui avait offert son riche amant, son verre de vin à la main droite et le livre de Jean-Jacques Rousseau qui ne la quitte plus et qui l'inspire : "Emile, ou De l'éducation", l'un des livres interdits du grand philosophe qui vient de mourir subitement. Lui-même, sans le savoir, a fortement contribué aux événements qui vont se dérouler 10 ans après son décès...
Mais Louis-Philippe est de mauvaise humeur : il vient de recevoir la réponse négative du roi sur sa demande de participer à l'expédition Rochambeau en Amérique du Nord : sa seule possibilité pour lui de faire acte de bravoure militaire. Il prend ça pour un affront et jure devant sa maîtresse, qui encourage ses velléités de hochements vigoureux de la tête, de se venger dès qu'il le pourrait. Tout en tentant de lui défaire son ceinturon, elle lui murmure à l'oreille que sa forte position comme Grand Maître de la franc-maçonnerie française, devrait lui en donner l'occasion un jour ou l'autre, qu'il lui fallait être patient mais vigilant...
Philippe d’Orléans en grand maître du Grand Orient de France, la seule franc-maçonnerie française de l'époque.
Elle ne le sait pas non plus elle-même, mais sa mission est loin d'être finie. Elle ne fait même que commencer...
© Yves Herbo, 04-2015
Regroupement des rapports de Naar-Loor également ici : https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/ecrits/les-rapports-de-naar-loor-l-observateur.html
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