La hausse du niveau des mers condamne des dizaines d’îles françaises
D’ici 2100, le niveau des mers va poursuivre sa montée, de 1 à 3 m selon diverses estimations non catastrophistes. Selon de nouveaux travaux, la France aura alors perdu entre 6 et 12 % de ses îles, ainsi que 300 des espèces endémiques que certaines d'entre elles abritent. La Polynésie et la Nouvelle-Calédonie seront les plus touchées.
Les scénarios les plus récents concernant le réchauffement climatique montrent que le niveau de la mer devrait s'élever, d'ici la fin du siècle, entre un et trois mètres. Certains scénarios, qui prévoient une débâcle catastrophique des glaces du Groenland, tablent même sur une élévation atteignant six mètres. Cette hausse aura des conséquences dramatiques sur les populations, la flore et la faune établies sur la bande littorale.
Les chercheurs du laboratoire Écologie, systématique et évolution (université Paris-Sud) se sont d'abord intéressés aux conséquences de la hausse du niveau de la mer sur les îles françaises. La France possède dans le monde entier 2.050 îles de plus d'un hectare, et donc susceptibles d'abriter des communautés animales et végétales. Les scientifiques ont croisé les profils de relief de 1.269 de ces îles avec les modèles d'élévation du niveau de la mer. Ceci, en tenant compte du fait que cette hausse ne sera pas homogène. La mer n'étant pas plate, certaines régions de l'océan s'élèveront plus que d'autres.
Ainsi, si le niveau de la mer augmente de 1 m seulement en moyenne, la France perdrait 6 % de ses îles, contre 12 % pour une montée des eaux de 3 m. La Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie seraient les régions les plus affectées, puisque deux tiers des îles submergées leur appartiendraient. La France possède des îles dans tous les océans, sous toutes les latitudes et de divers types géologiques et écologiques. De ce fait, les chercheurs pensent que si leurs résultats sont extrapolés aux 180.000 îles du monde entier, la planète pourrait perdre entre 10.000 et 20.000 îles au cours de ce siècle. Ces chiffres ont été rapportés dans la revue Nature Conservation.
Près de 300 espèces endémiques pourrait disparaître, au minimum
Les chercheurs se sont ensuite intéressés aux pertes de biodiversité dues à cette hausse du niveau de la mer, notamment dans certains points chauds de biodiversité comme la Méditerranée, les Philippines ou la Nouvelle-Calédonie. En effet, les îles abritent 20 % de la biodiversité mondiale, dont une très grande proportion se compose d'espèces endémiques (uniques).
Les Philippines, l'Indonésie et les Caraïbes sont les zones les plus vulnérables : au moins 300 espèces endémiques, en majorité des végétaux, y sont gravement menacées par l'élévation du niveau des mers. Ce chiffre constitue l'estimation la plus basse, selon l’article paru dans la revue Global Ecology and Biogeography. En effet, les chercheurs n'ont considéré que les espèces dont l'aire de répartition serait totalement immergée à l'horizon 2100. Ils n'ont pas pris en compte les espèces perdant 70, 80 voire 90 % de leur territoire, ni l'addition d'autres facteurs comme l'érosion littorale ou les marées exceptionnelles. Pourtant, ces conditions peuvent rendre inaptes à la survie de nombreuses espèces sur une large bande du littoral. Enfin, les chercheurs n’ont pas tenu compte des événements catastrophiques comme les cyclones.
Ces travaux montrent à quel point l'élévation du niveau de la mer est une nouvelle menace qui pèse sur la biodiversité des écosystèmes insulaires. De ce fait, les politiques de conservation ou de sauvegarde d'espèces en danger doivent aussi intégrer les conséquences de ce processus inexorable.
L'histoire de la Terre envoie un avertissement climatique
Une équipe internationale de scientifiques, dirigée par l'Université de St Andrews, a collecté des données couvrant les 66 derniers millions d'années pour fournir de nouvelles informations sur les types de climats auxquels nous pouvons nous attendre si les niveaux deCO 2 continuent d'augmenter au rythme actuel. L'augmentation projetée entraînerait des niveaux préhistoriques de chaleur qui n'ont jamais été ressentis par les humains. En fait, cette étude souligne qu'une action urgente est nécessaire pour éviter les niveaux préhistoriques de changement climatique.
L'étude, publiée dans la revue scientifique Annual Review of Earth and Planetary Sciences (lundi 31 mai 2021), fournit l'histoire la plus complète à ce jour de l'évolution du CO 2 au cours des 66 derniers millions d'années, le temps écoulé depuis que les dinosaures ont parcouru la planète pour la dernière fois. Les données collectées montrent plus clairement que jamais le lien entre CO 2 et climat.
En collaboration avec des collègues de la Texas A&M University, de l'Université de Southampton et de l'Université suisse ETH Zürich, l'équipe internationale a rassemblé des données collectées au cours des 15 dernières années à l'aide de techniques de laboratoire de haute technologie.
Des échantillons ont été prélevés sur des carottes de boue des fonds marins, où des fossiles microscopiques et des molécules anciennes s'accumulent, préservant une histoire de ce à quoi ressemblaient le CO 2 et le climat à l'époque. En tirant ces anciens atomes au moyen d'instruments super sensibles, les scientifiques peuvent détecter les empreintes chimiques des changements passés du CO 2, qui peuvent être comparés aux changements actuels. Par exemple, l'étude explique, grâce à la combustion de combustibles fossiles et à la déforestation, comment les humains ont maintenant ramené le CO 2 à des niveaux jamais vus depuis environ trois millions d'années.
Augmentation de la menace des séismes et du volcanisme et mini âge glaciaire ?
De nombreux sites ont relayé une alerte mondiale sur une augmentation de la menace des tremblements de terre et du volcanisme, en particulier aux USA. Plusieurs sources en ont rajouté ou ont mal traduit comme très souvent. Tout d'abord, ce n'est pas une alerte "officielle" et "gouvernementale" comme l'ont affirmé certains, et la NASA, ainsi que le gouvernement fédéral des USA nie toute implication dans ces déclarations et lettres. Tout ceci émane d'un organisme privé et à buts lucratifs, dirigé effectivement par un ancien conseillé scientifique à la Maison Blanche, Monsieur Casey.
Le Space and Science Research Corporation (SSRC) (ne pas confondre avec le SRC, créateur du projet américano-canadien HARP (1967) de Gerald Bull (assassiné par le Mossad à priori dans les années 1990), est le premier organisme de recherche aux États-Unis sur le sujet des changements climatiques liés à une ère de refroidissement global de longue durée (une nouvelle ère glaciaire serait à l'ordre du jour selon ces prévisionnistes). Outre la recherche, son objectif est d’alerter les gouvernements, les médias et les populations sur la nécessité de se préparer à cette nouvelle ère climatique. N'ayant aucun lien avec la NASA, il faut le répéter, le SSRC s'appuie plutôt sur certaines de ces données, dont celles de 2011 pour argumenter sur ses propres résultats, qui viennent de mener à l'envoi d'une lettre officielle d'alerte à la FEMA ( Federal Emergency Management Agency ).
Le SSRC croit, ainsi que d’autres scientifiques et géologues, qu’il existe une forte probabilité que les éruptions volcaniques et les tremblements de terre seront plus nombreux en fréquence et en intensité au cours de cette prochaine ère. Tous ces événements catastrophiques seraient le résultat d’un cycle « d »hibernation solaire », soit une réduction spectaculaire de la production d’énergie du Soleil.
En date du 8 juin dernier, le SSRC a émis un communiqué de presse sur son site intitulé « La menace de tremblements de terre et de volcans augmente pour les États-Unis« .
Le 5 juin 2015, une lettre a été envoyée à Craig Fugate, administrateur de la Federal Emergency Management Agency (FEMA), par le PDG du SSRC. Dans cet écrit, on peut lire que:
– la probabilité de séismes et d’éruptions volcaniques dans les régions sismiques et volcaniques a augmenté de manière significative;
– nous croyons que les États-Unis et tous les pays du monde sont maintenant entrés dans la période la plus dangereuse pour des tremblements de terre catastrophiques et des éruptions volcaniques depuis les derniers deux cents ans;
– une nouvelle tendance vers l’augmentation du nombre et de l’intensité des tremblements de terre et des volcans à l’échelle mondiale a déjà commencé et génère de graves préoccupations dans le domaine de la géologie;
– l’élévation du niveau de menace que nous lançons est intimement liée à une réduction dramatique en cours de la production d’énergie du Soleil (hibernation solaire);
– ces périodes sont universellement reconnues au sein de la communauté de la physique solaire. Notre précédente recherche indiquant le début de la prochaine hibernation solaire est maintenant confirmée par la NASA.
NASA Data Confirms Solar Hibernation and Climate Change to Cold Era (2011).
– par conséquent, nous croyons que les zones sismiques et volcaniques à haut risque aux États-Unis, surtout en Californie, en Caroline du Sud et en particulier la zone sismique de New Madrid, peuvent éprouver de grands tremblements de terre ou éruptions volcaniques à tout moment entre maintenant et jusqu’en 2030.
– dans le cas de la faille de New Madrid, nous montrons que dans chacune des quatre dernières périodes d’hibernation solaire, un tremblement de terre catastrophique a frappé la région. Maintenant qu’une nouvelle hibernation solaire a commencé, nous en appelons à prendre des précautions maximales étant donné la forte probabilité que d’autres tremblements de terre dévastateurs frappent à nouveau la zone sismique de New Madrid.
– la fenêtre pour un prochain grand tremblement de terre sur la faille de New Madrid est comprise entre 2017 et 2038.
John L. Casey, PDG du SSRC, termine sa lettre en disant:
" Il est compréhensible que cette lettre puisse être difficile à accepter étant donné l’ampleur du problème et des obstacles que vous rencontrerez d’un point de vue politique et scientifique pour en arriver à prendre une action décisive comme nous vous exhortons à le faire. Toutefois, avant de rejeter ce message, je demande instamment que vous examiniez soigneusement nos recherches, nos conclusions et nos recommandations pour la préparation de ce nous croyons être une période géophysique destructive jamais inégalée. "
La lettre a été signée par le président SSRC, M. John Casey, et livrée au siège de la FEMA à Washington, DC. Dans la lettre, M. Casey explique comment la réduction dramatique en cours de la production d'énergie du Soleil ne va pas seulement plonger le monde dans une période froide pour des décennies (certains parlent de 200 ans), mais en même temps, apporter une série de dévastations géophysiques avec de monstrueux tremblements de terre et des éruptions volcaniques. Ces périodes de climat froid appelées «hibernations solaires» ou «minimums solaires," sont bien connues des spécialistes de la communauté de la physique solaire (elles sont aussi appelées "mini âge glaciaire"). Le SSRC a fait un travail de pionnier dans le domaine de la modélisation du climat conventionnel et solaire et est lui-même établi comme un chef de file dans la prévision du climat et de l'étude de ces hibernations du Soleil.
Citant la nouvelle recherche inclue dans le Rapport semi-annuel du climat mondial de la SSRC (GCSR) à paraître le mercredi 10 juin 2015, la lettre à Craig Fugate de la FEMA contenait un avertissement important pour toutes les grandes zones de failles de tremblements de terre et les zones volcaniques actives. La recherche se concentre en particulier sur la menace accrue pour la zone sismique de New Madrid (NMSZ) entre Saint-Louis et Memphis.
Cette nouvelle information sur cette menace est contenue dans l'un des plusieurs articles de l'édition de Juin 10 du document GCSR rédigé par M. Casey et le Dr Dong Choi, directeur de la recherche pour le tremblement de terre et le Centre international de Volcan de prévision (IEVPC). Le document montre que le NMSZ est sous la menace d'un autre tremblement de terre catastrophique entre 2017 et 2038. Les Dr Choi et Casey montrent que quatre fois de suite depuis l'année 1450, un séisme majeur a frappé le NMSZ lorsque le Soleil est entré dans une phase d'hibernation. Cette révélation scientifique est ce que Choi et Casey estiment avoir résolu le mystère sur quand le prochain séisme majeur frappera la région. Les géologues ont étudié la NMSZ depuis de nombreuses années en utilisant des approches traditionnelles. Casey et Choi disent que c'est la recherche combinée dans les domaines de la physique solaire et la géologie qui offre la meilleure opportunité à ce jour d'estimer quand le prochain tremblement de terre dévastateur sur NMSZ va frapper. D'autres scientifiques sont d'accord avec leur opinion.
Ici des données sur Yellowstone, qui est aussi dans un certain état d'alerte à cause de remontées magmatiques déformant la région en ce moment.
Une gigantesque poche de magma de 25 kilomètres de hauteur a été découverte.
Lien vers l'article de 20 Minutes:fr/sciences/1594427-20150424-gigantesque-reservoir-magma-decouvert-sous-super-volcan-yellowstone Tous les lieux à risques séismiques et volcaniques aux USA...
Pour cette raison singulière, les Dr Choi et M. Casey ont fortement recommandé à l'administrateur de la FEMA, Fugate, que toutes les zones et les zones de faille sismique à haut risque, ayant des antécédents d'éruptions volcaniques dans les États-Unis, prennent des précautions immédiates pour atténuer ce qu'ils décrivent comme une «période inégalée de létalité géophysique et de destruction ".
M. Casey ajoute: " La très forte corrélation entre ces minimums solaires et l'incidence des tremblements de terre catastrophiques dans le monde entier est une impressionnante démonstration de la façon dont nous sommes tous interconnectés à notre monde naturel et les cycles du Soleil. Il serait imprudent d'ignorer, en particulier, l'histoire des grands tremblements de terre dans le NMSZ et le fait que, lors de chaque hibernation solaire depuis les 600 dernières années, cette région a connu des tremblements de terre dévastateurs allant de M6.8 à M8.0. "
" Alors que nous abordons le risque New Madrid dans ce communiqué de presse et dans le Rapport de situation du Climat Global du 10 Juin 2015, la coïncidence de grands tremblements de terre avec des minimums solaires n'est pas limitée à cette région des États-Unis. Voilà pourquoi notre lettre à l'administrateur Fugate avait une alerte à l'échelle nationale. Le séisme Cascadia d'environ M9.0 et le tsunami de 1700 était au milieu de la plus froide période d'hibernation solaire qui a été appelée le minimum de Maunder.Le Grand Tremblement de terre de San Francisco de 1906 était au milieu d'un autre point bas solaire - le minimum «Centennial» comme on l'appelle à la SSRC. Cette association forte de l'activité solaire et des pires tremblements de terre et éruptions volcaniques pourrait représenter le «chaînon manquant» pour la prévision des catastrophes géophysiques ".
Dr Choi (Australie) soutient aussi l'opinion de Casey en disant, " La recherche approfondie effectuée dans ce domaine est claire dans ses implications. Lorsque les minimums solaires arrivent, les pires séismes sont enregistrés et les éruptions volcaniques en hausse. Le dernier minimum solaire par exemple, a donné la plus grande série de tremblements de terre dans l'histoire humaine dans le NMSZ et la plus grande éruption volcanique enregistrée au mont Tambora en Indonésie. Ces événements se sont produits à quelques années l'un de l'autre au cours de la période la plus froide dans la dernière hibernation du Soleil dans le début des années 1800 ".
Pour aller plus loin, vous verrez ci-dessous que Mr Casey dénonce depuis 2007 le retard du GIEC sur la réalité scientifique (mais aussi les politiques et leur volonté de tirer de l'argent grâce à des taxes "écologistes" non justifiées... destinées à protéger les nantis comme ces hommes politiques, des banquiers et des mafieux, et avoir des fonds pour les mettre à l'abri (mais pas la population qui paie les taxes bien sûr !)... Voici une vidéo très récente (novembre 2014), dans laquelle il fait le point et dénonce la réalité (selon ses travaux et ceux de son organisme, selon certaines données choisies et les ordinateurs...). Que peut-on constater objectivement ? Qu'il semble faire tout de même toujours + chaud qu'avant (la neige n'est pas tellement revenue en masse et pour des deux durées de 2-3 mois comme auparavant dans les régions du nord de l'Europe par exemple), qu'il y a effectivement des dérèglements climatiques anormaux (tornades et trombes, orages et tempêtes, moussons supérieurs aux normes et ailleurs que la normale), que le pôle nord semble toujours fondre, alors qu'au contraire, une (mince) couche de banquise glaciaire semble s'étendre au pôle sud. Nous avons aussi la confirmation d'une hausse du nombre des gros séismes, une activité volcanique intense et une activité solaire "décalée" : le cycle de 11 ans du Soleil a eu un décalage, même s'il semble que plusieurs éruptions solaires se sont bien produites et qu'une inversion solaire magnétique ait eu lieu cette année... Autrement dit, c'est très difficile de faire la part des choses question "visuel", car tant un réchauffement qu'un refroidissement mènent de toute façon à des catastrophes en nombre pour l'être humain et son environnement ! Voilà la vidéo en question, en VO malheureusement (les médias français sont dépassés et "aux ordres" de leurs dirigeants milliardaires (et "protégeables" !) sur ce sujet...) :
Mais quand on va et recherche encore plus, on tombe sur un journaliste qui lui, enquête sur Mr Casey depuis des années et... qui n'est pas très entendu ni suivi ! Il affirme en effet avoir des preuves que Mr Casey est surtout... un affabulateur et éventuellement un vendeur de rêve, voir un escroc (mais il n'y a aucune preuve de "détournement de subventions ou de paiement non dû non plus à priori !). En tout cas, d'après lui, ce fameux "Centre de recherches" n'existe pas car l'adresse indiquée et la photo du site ne montre qu'un immeuble qui loue des adresses à des compagnies et des particuliers (pour 49 $ par mois, une "entreprise" y a ses "locaux !") et son enquête sur sa "carrière" à la NASA ou à la Maison Blanche dirait plutôt qu'il n'a jamais été rien de cela du tout ! tout ceci en vidéo... alors, où se situe la vérité ? Entre un homme qui fait des conférences (filmées) et montre des articles, des traces écrites, et en tire (à priori mais sans preuves) des bénéfices... et un homme qui tente de démontrer que ce que dit le premier est faux... pour en tirer la vérité et dénoncer les mensonges (ou aussi faire des bénéfices ?)... ? Nous sommes apparemment encore entre les deux, dans un monde basé sur "celui qui dira le plus de mensonges gagne ... ! ". Quel monde, c'est presque à souhaiter qu'il disparaisse, finalement... l'argent corrompt trop l'esprit humain et c'est de pire en pire... :
Ci-dessus, à la recherche du "SSRC" à Orlando...
Mais tout ceci fait tout de même les affaires de certains, et les politiques ne sont pas les derniers à en tirer profit, car les bunkers et souterrains existent bien et sont bien créés en attendant ! :
Tout le monde a plus ou moins entendu parler de Nibiru, ou d'Hercolubus, Nemesis, Perséphone, ou encore de la ou les planètes X... ces dernières étant d'ailleurs un terme générique inventé vers la fin du 19ème siècle par les astronomes pour indiquer d'éventuelles planètes de notre système solaire encore à découvrir à l'époque. Il est bon de rappeler de temps en temps que la première planète à être appelée "planète X" a été Neptune, mais aussi Pluton, avant leurs découvertes officielles... car ces planètes avaient bien été "découvertes" par les calculs et grâce à leur influence gravifique, bien avant leur observation visuelle grâce aux télescopes...
Dans les mythologies, surtout celles des babyloniens et des sumériens d'ailleurs, il est question d'une planète Nibiru (ou Hercolobus, voir les deux ou les trois si on parle aussi de Nemesis) qui posséderait une très lente orbite autour du Soleil puisqu'elle ne s'en approcherait que tous les 3.600 ans (ou 26.000 ans environ suivant les versions...), provoquant dans tout le système solaire des bouleversement catastrophiques. Cette orbite particulière expliquerait d'ailleurs les cycles d'extinction de la vie sur Terre, mais aussi les glaciations/réchauffements et même la ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter - une ancienne collision avec une planète située auparavant sur cette orbite... on peut ainsi dire qu'il y a autant de versions possibles que d'auteurs ou même traducteurs d'écritures anciennes ou textes anciens... Une chose est pourtant certaine, c'est que cette ou ces planètes sont bien citées dans plusieurs textes très anciens, et à priori par plusieurs auteurs et à des époques différentes - ces textes réunissent donc effectivement certains attributs qui sont acceptés pour d'autres textes, visibles dans nos livres d'Histoire, sans beaucoup plus de preuves d'ailleurs...
Déjà, une comparaison des rapports de la NASA et ce qui est lisible dans la presse et les médias d'il y a un an laisse apparaîtreune forte distorsion et mauvaise interprétation de la part des médias... En effet, il s'agissait d'un rapport sur les premières analyses des données transmises par le laboratoire spatiale WISE de la part de la NASA... qui avait bien affirmé plusieurs années auparavant (lors du lancement de WISE), que les millions de données transmises par WISE mettraient probablement DE NOMBREUSES ANNEES a être analysées et pour pouvoir envisager avoir une idée un peu plus précise des nombreux objets circulant dans notre système solaire, astéroïdes ou planètes, comètes... il était plutôt question de deux à quatre ans APRES LA FIN des transmissions de WISE et même de NEO-WISE (puisque le labo a été spécialisé après sur la détection des astéroïdes)... Or, la fin des transmissions de WISE n'a eu lieu que fin 2013, ce qui fait que toutes les données n'ont même pas encore été analysées... et mieux encore, la NASA a également admis que les techniques dans l'ultra-violet et infra-rouge utilisées par WISE ont été améliorées depuis, et qu'il est possible que ces nouvelles techniques pourraient permettre de détecter des objets encore invisibles par WISE, notamment dans les ceintures lointaines des comètes...
Et mieux encore, la NASA a aussi expliqué, en complément, que même s'il était assez improbable qu'une autre planète de la taille de Jupiter par exemple, puisse exister dans notre système solaire, au-delà de l'orbite de Pluton, il était possible qui y existe des planètes intermédiaires, c'est-à-dire des Super-Terres par exemple, des astres de 4 à 10 fois la taille de la Terre donc, indétectables par WISE par leur manque de luminosité ou cachées derrière des nuages cométaires ou de poussières... de plus, on a vu, en observant d'autres systèmes stellaires plus éloignés, que notre modèle "accepté" de la création des systèmes stellaires, dont le nôtre...n'était pas fiable, et que des planètes pouvaient être créées dans des disques d'accrétions beaucoup plus étendus qu'imaginés jusqu'à présent...
Bon, nous avons donc plusieurs astronomes ou astrophysiciens qui ont calculé qu'une ou même deux planètes X devraient se trouver au-delà de l'orbite de Pluton puisqu'elle(s) perturbe(nt) les orbites de mini-planètes connues (comme Sedna, ou 2012VP113) et des orbites d'astéroïdes et comètes connues...
Mais il y a aussi d'autres découvertes surprenantes, qui viennent en corrélations avec ces fameuses planètes X : la découverte de nombreuses planètes errantes, sans étoile apparente pour tourner autour, et qui semblent filer à toute vitesse dans l'espace ! (mais il y a peut-être aussi des planètes très très excentriques, tournant tellement loin autour d'une étoile qu'on ne l'a pas identifiée avec certitude !
Et aussi la confirmation de l'existence de cette fameuse Matière Noire, qui pourrait aussi parfaitement expliquer pourquoi WISE ni personne n'a encore pu "voir" ces fameuses planètes X, y compris dans notre propre système solaire ! :
Cette modélisation réalisée en 2007 par des astrophysiciens de l'Université de Stanford illustre la présence de matière noire (taches brillantes) qui serait contenue dans les galaxies satellites de notre Voie Lactée. Crédits : Université de Stanford
(Extrait) : " C'est en 2009 qu'une étude dirigée par l'astrophysicienne Sukanya Cakrabarti (Institut de Technologie de Rochester, États-Unis) prédisait l'existence d'une galaxie naine jusqu'ici non détectée, qui serait située juste à côté de notre galaxie (vous pouvez lire un résumé de cette étude et des travaux ultérieurs menés par cette équipe sur ce même sujet ici : "New technique could pinpoint Galaxy X"). Une galaxie est composée de millions ou de milliards d'étoiles et de planètes, rappelons-le... Cette galaxie, principalement constituée de matière noire, cette hypothétique forme de matière indétectable car n'émettant aucun rayonnement, dont l'existence était à l'époque postulée, à cet endroit, par les chercheurs de l'Institut de Technologie de Rochester, en raison de "rides" repérées dans la partie externe de notre galaxie. Des rides dont ces scientifiques faisaient l'hypothèse qu'elles étaient causée par l'influence gravitationnelle de cette galaxie.
Or maintenant, ces mêmes chercheurs de l'Institut de Technologie de Rochester pensent avoir découvert cette fameuse "galaxie X". Des travaux publiés le 5 février 2015 dans la revue Astrophysical Journal Letters.
En analysant les données recueillies par les installations de l'Observatoire européen austral, ces astronomes ont découvert l'existence de quatre jeunes étoiles situées à 300 000 années-lumière de la Terre, et dont ils pensent qu'elles appartiennent à cette galaxie naine dont ils avaient postulé l'existence en 2009 : "J'ai décidé de regarder si nous pouvions trouver cet objet. Il s'agissait d'une prédiction difficile à tester car l'endroit était proche du plan de notre galaxie, par conséquent difficile à observer à l'aide d'un télescope optique. Ces jeunes étoiles sont probablement la signature de cette galaxie qui avait été prédite. Elles ne peuvent pas appartenir à notre galaxie car le disque de la Voie Lactée s'achève à 48 000 années-lumière", explique Sukanya Cakrabarti dans un communiqué publié par l'Institut de Technologie de Rochester.
Cette galaxie naine invisible aux yeux des télescopes optiques, mais détectable par les yeux infrarouge du télescope VISTA de l'Observatoire européen austral, serait majoritairement constituée de matière noire, cette forme de matière indétectable dont les récents travaux de la mission Planck ont montré qu'elle constituerait pas moins de 25.9% du contenu de l'univers (lire sur le Journal de la Science "Planck révèle de nouveaux secrets sur l'enfance de l'Univers"), ce qui contribuerait à expliquer pourquoi sa détection aurait été si difficile.
Pour contextualiser ces nouveaux travaux, il nous faut signaler ici que de nombreux astronomes font depuis longtemps l'hypothèse que les grandes galaxies sont entourées de petites galaxies naines analogues à celle qui aurait été détectée par Sukanya Cakrabarti et ses collègues. Majoritairement constituées de matière noire dont par définition échappant à toute détection directe, leur influence gravitationnelle n'en serait pas moins considérable. Sur ce point, se reporter à l'image ci-dessus, produite en 2007 par des astronomes de l'Université de Harvard (États-Unis).
Si, comme la mission Planck le prouve, la Matière Noire constitue près de 26% de toute la matière de notre univers, il y a donc une forte probabilité qu'elle soit également présente dans notre propre système solaire et, pourquoi pas, sous la forme d'une ou plusieurs planètes X non encore détectées, mais qui ont bien une influence gravifique calculable (et calculée d'ailleurs apparemment par certains...). Il ne faut pas oublier non plus que WISE a même découvert récemment d'autres systèmes stellaires voisins, dont tout un système stellaire, très proche du notre puisque c'est un voisin, seulement visible dans l'infra-rouge... et même probablement un troisième astre caché...
Voici une série de vidéos sur le thème Nibiru, attention, comme je l'ai déjà dit, il ne faut pas croire tout ce que disent les médias, ni prendre à la lettre ce que disent les scientifiques, mais encore moins ceux qui en rajoutent sans aucune preuve réelle... ceci est juste à titre informatif et c'est à votre propre cerveau d'analyser les choses, pas celui des autres...
Volcans Européens : Islande, séismes sous le Bárðarbunga, Italie, Vésuve et Etna
RTH Sigurdsson/Arctic-Images/Discover the World
Même si aucun changement très significatif n'a été rapporté depuis le 08 janvier 2015 et le fort séisme de puissance 5 sur le volcan, le volcan islandais Bárðarbunga continue à gronder et trembler à un rythme lent. L'éruption continue à peu près au même rythme qu'auparavant. Une nouvelle inquiétude est apparue, c'est la pollution par le dioxyde de soufre qui risque d'être bientôt un problème. Car la quantité de dioxyde de soufre importante qui est maintenant déposée dans la neige, va être problématique une fois le printemps arrivé en Islande (Avril - mai) et quand la neige va fondre et inonder les prairies et les rivières avec sa pollution par le dioxyde de soufre : lorsque le dioxyde de soufre est combiné avec de l'eau, il crée des pluies acides (qui ont également déjà été un problème en Islande par le passé..).
Copyright Icelandic Met Office.
Des séismes un peu plus puissants, d'une ampleur de 4.7, se sont produits ces dernières 48 heures et, le 10 février 2015, il y en a eu plusieurs à une plus grande profondeur, ce qui pourrait suggérer que du magma est en train de remonter à partir d'une plus grande profondeur à l'intérieur du volcan Bárðarbunga. C'est assez difficile de savoir avec certitude ce que cela signifie pour l'instant, c'est trop tôt pour le savoir, mais une surveillance plus étroite du volcan est conseillée.
Contrairement à certaines suppositions, l'éruption actuelle du volcan n'aurait rien à voir avec les mouvements tectoniques de la microplaque Hreppar.
RTH Sigurdsson/Arctic-Images/Discover the World
Au cours des deux dernières semaines, il y a eu une baisse considérable du lac de lave. Les données GPS montrent que la zone autour du Bárðarbunga continue à s'affaisser vers l'intérieur du volcan. L'éruption dans la région de Holuhraun pourrait finir dans 5 - 12 mois, mais il y a aussi une chance qu'elle pourrait durer des années à faible altitude. Il n'y a pas moyen de savoir à coup sûr. La pollution par le dioxyde de soufre continue d'être un problème en Islande. Selon la direction du vent. La projection actuelle de dioxyde de soufre provenant de l'éruption dans la Holuhraun est de 30,000 tonnes / jour et cela peut aller jusqu'à 80.000 tonnes / jour...
Italie et Vésuve
NASA - le Vésuve et Naples vus de satellite
Les géologues italiens indiquent qu’ils viennent de réaliser une nouvelle carte à risques du Vésuve (2014). La carte – qui couvre 650 kilomètres carrés – comprend le volcan et la ville de Naples. Elle a été dessinée par des chercheurs des universités de Pise et de Bari. Elle « permet la première évaluation préliminaire des zones potentiellement à risque ». Selon un géologue de l’Université de Pise, la carte représente « une première étape vers l’élaboration de nouveaux plans d’évacuation détaillés ».
Les auteurs se sont appuyés sur 500 ans de mouvements de terrain autour du Vésuve qui est entré en éruption plusieurs dizaines de fois depuis qu’il a recouvert de cendre et de ponce les villes de Pompéi et d’ Herculanum en 79, tuant environ 2.000 personnes. L’éruption la plus meurtrière a tué environ 4 000 personnes en 1631.
Malgré sa relative inactivité ces derniers temps (des dégâts tout de même en 1935 et 1945) et les déclarations rassurantes des autorités qui affirment que le Vésuve n’est pas sur le point d’entrer en éruption et de déverser lave et cendre sur la ville de Naples (même si le célèbre volcanologue Franco Barberi a récemment indiqué que les habitants de Naples seraient évacués en douceur si une éruption se produisait), la ville connaît ponctuellement des moments de panique. Le plus récent a eu lieu en 2008 quand une forte détonation, provoquée par des bangs supersoniques d’avions de chasse, a été entendue dans la ville. Le réseau téléphonique a vite été saturé et il a fallu préciser aux appelants inquiets que le bruit n’avait rien à voir avec le volcan.
Environ un million de personnes vivent et travaillent actuellement autour du Vésuve. Au rythme actuel d’expansion, 200 000 personnes pourraient bien venir s’ajouter à ce chiffre en 2016. En 2003, les autorités ont commencé à offrir aux Napolitains vivant sur les pentes du volcan des incitations financières pour qu’ils aillent vivrent ailleurs. Jusqu’à présent, l’offre n’a pas vraiment connu de succès...
Source: Disaster News Network.
UNE SITUATION PRÉOCCUPANTE
Le Vésuve est à la fois le plus célèbre et le plus étudié des volcans du monde. Sans doute parce qu’il est également considéré comme le plus dangereux… Ses flancs sont littéralement grignotés par l’urbanisation galopante de la région napolitaine. Le tissu urbain y est si dense que les communes qui se sont développées alentours semblent ne former qu’une immense ville grouillante et encerclant le volcan. Plus loin, mais déjà trop près, se trouve Naples, capitale régionale extrêmement peuplée. L’occurrence de l’aléa apparaît comme inéluctable et les enjeux sont énormes : le risque est donc considérable. En cas d’éruption, 700 000 personnes devraient être évacuées dans l’urgence et, au total, plus de trois millions d’individus seraient concernés par les conséquences immédiates d’une éruption de forte intensité.
D’où un problème majeur et inéluctable de sécurité, car la survenue d’une éruption de faible ampleur paraît tout à fait improbable aux yeux des scientifiques. Naples et les communes avoisinantes sont donc sous le joug d’une épée de Damoclès : le Vésuve est trop calme, depuis trop longtemps. Cela fait plus de soixante ans qu’il n’est pas entré en éruption, et plus de trois siècles qu’aucune éruption majeure n’est à déplorer. Les fumerolles qui se dégagent en plusieurs endroits du cratère rappellent pourtant que ce calme n’est que relatif : le volcan bien qu’assoupi reste actif.
Le double volcan Vésuve-Somma
Tout le danger vient du fait qu’actuellement le conduit volcanique qui relie la chambre magmatique au cratère est obstrué. Dans ces conditions, le magma produit reste prisonnier dans la chambre magmatique (à environ 8 km de profondeur) et la pression augmente jusqu’à ce que survienne une éruption de type plinien ou subplinien, généralement accompagnée de la formation d’une caldeira. À l’inverse, l’état effusif, avec conduit "ouvert" se caractérise par une activité semi-persistante divisée en cycles d’activité strombolienne. Séparés au plus par des périodes de sept ans de repos, ces cycles allient activités effusives et explosives, entraînant une croissance de l’édifice par accumulation des dépôts pyroclastiques et des coulées de lave. Les formes de l’édifice évoluent ainsi en fonction des caractéristiques de l’activité éruptive, et la morphologie actuelle du volcan représente les conditions d’équilibre entre les effets constructifs des périodes d’activité à conduit ouvert, et ceux, destructifs, qui marquent, après plusieurs dizaines d’années de calme, la fin des périodes à conduit obstrué…
Il est aussi à noter que les forts séismes (meurtriers pour certains) ayant affecté de nord de l'Italie sont bien d'origine tectoniques et certains spécialistes surveillent de près l'activité séismique de la région napolitaine, qui semble avoir légèrement augmenté également suite à ces soubresauts de la croûte terrestre. L'activité assez forte des îles éoliennes (Stromboli) et de l'Etna est également lié au mécanisme sous-jacent de la subduction des plaques locales qui passe sous la Sicile et vers le Vésuve notamment et est assez inquiétante car elle perdure dans le temps plus qu'à l'ordinaire.
Italie et Etna, en Sicile, est très actif avec encore une rapide éruption entre le 31 janvier et le 02 février 2015...
L'Etna le 01-02-2015 - Carmelo Scardina
On note que l'Etna a rarement été aussi actif que ces dernières années.
Climat : un tsunami géant provenant de l'Antarctique ?
Les scientifiques qui viennent de rendre leur rapport sur l'étude des coraux fossiles des îles Seychelles ne veulent pas affoler le monde, mais l'image qu'ils semblent décrire à travers ce rapport le devrait pourtant...
Ce sont les géologues de l'université de Floride qui viennent de publier les résultats de leur étude dans Quaternary Science Reviews (QSR), et il est assez explicite. Comme on le sait maintenant car le manque de réaction et de volonté politico-financière pour entraver par des moyens drastiques les pollutions et rejets atmosphériques des industriels est maintenant révélé au monde entier depuis des années, et l'année 2014 en a été le summum question échec et attentisme, les températures moyennes globales vont augmenter d'ici les trente prochaines années au point de rejoindre celles connues il y a 128000 ans, lors de la période de l'avant dernier interglaciaire.
Cette période assez connue maintenant, et appelée l'Eémien, une subdivision du Pléistocène et qui a durée de - 129.000 ans à - 125.000 ans environ, a connu une montée de température très similaire à celle que nous connaissons, et les mêmes températures moyenne globales vont donc être atteintes sous peu. Ce que l'on sait, c'est que cette période chaude a provoqué, au niveau de tous les océans du monde, un phénomène appelé eustatisme, qui est une dilatation de l'eau provoquée par cette chaleur et donc la fonte des glaces présentes sur les terres, comme le Groenland et l’Antarctique. Ce que l'on ne connaissait pas, c'était la rapidité de cette forte montée des eaux. Car, entre -128.000 ans et -125.000 ans, les eaux de tous les océans se sont retrouvées à environ 7 mètres plus haut... elles sont redescendues ensuite pendant la période glaciaire de Worm qui a suivi après 4000 ans de températures moyennes chaudes (on ignore pourquoi exactement, mais un volcanisme important provoqué par la remontée des terres dégelées est envisageable, et aurait pu provoquer un long hiver global) pour remonter à nouveau ensuite lors de l'interglaciaire qui a précédé le nôtre, qui a commencé il y a environ 10.000 ans, pour redescendre fortement à nouveau lors de la dernière période glaciaire qui a commencé il y a 110.000 ans pour se terminer donc il y a 10.000 ans (volcanisme également et astéroïde ?)...
Notons tout de suite que, malgré nos 10.000 ans d'interglaciaire actuel, et une remontée constante de tous les océans, nous n'avons toujours pas rejoint le même niveau, la même hauteur des océans d'il y a 125.000 ans, car il manque encore une bonne dizaine de mètre question hauteur des océans...
Mais c'est peut-être pour bientôt si l'on en croit ce nouveau rapport. Car nous sommes exactement dans la même configuration qu'il y a 128.000 ans environ : après une lente remontée des eaux, il y a eu cette période assez courte de "bouffée de chaleur" faisant encore monter les températures de quelques degrés et faisant monter rapidement les eaux de 7 mètres environs, sur une courte période. C'est cette rapidité que les scientifiques ont tenté de connaître, et leurs conclusions ne sont pas optimistes.
La question est donc bien de connaître l'amplitude et la rapidité de ce phénomène qui nous attend durant (pas dans) les quelques décennies à venir, et de savoir quelle part tel inlandsis du Groenland, du Pôle Nord ou de l'Antarctique était prépondérante pour cette montée des eaux prévisible. Et les meilleures archives sur la planète pour comprendre ce qu'il s'est passé il y a 128.000 ans, ce sont les coraux fossiles de cette périodes. Et en particulier ceux des îles Seychelles, qui sont bien placés géographiquement pour représenter une moyenne mondiale.
Leur conclusion sont nettes : L'élévation du niveau des océans à cette époque s'est bien produite sous l'influence des mêmes facteurs que de nos jours, les raisons sont bien les mêmes. La dilatation thermique de l'eau marine, sous l'effet de l'augmentation des températures, ainsi que les fontes des glaciers des montagnes et surtout des inlandsis dont la part la plus importante revient à l'Antarctique en sont les responsables.
L'étude a permis de prouver que le niveau global des océans du monde s'est graduellement élevé de 7 mètres 60, avec plus ou moins 1,7 mètres de marges, pendant une période de 4.000 ans s'étendant d'environ -129.000 à -125.000 ans avant nos jours, ce qui a nécessité une fonte des inlandsis d'une épaisseur d'au moins 5 à 8 mètres. Mais les données disponibles à ce jour font apparaître que celui du Groenland n'a perdu que 2 mètres d'épaisseur à peu près à cette période. C'est donc bien l'Antarctique qui apparaît comme la région du monde ayant la plus contribué au phénomène d'eustatisme durant l'Eemien (et ce sera probablement la même chose cette fois-ci).
Mais il y a plus précis question rapidité d'événement dans leur rapport, car il conclue également que, sur une courte période se situant vers -128.600 ans (plus ou moins 800 ans), les océans se sont élevés rapidement d'environ 5 mètres 90 (plus ou moins 1,7 mètres) à cause probablement d'un brutal effondrement partiel de l'inlandsis de l'Antarctique à ce moment. Cet effondrement a dû provoquer un énorme tsunami, une vague de plus de 6 mètres qui a fait le tour du globe sans vraiment redescendre et en engloutissant de nombreux rivages pour plusieurs millénaires...
Pour finir, la géochimiste Andrea Dutton de l’université de Floride, co-auteure de l’article paru dans QSR annonce : " la température de l’Antarctique à cette époque était plus élevée de seulement quelques degrés par rapport à la température actuelle. On ne peut donc par écarter la possibilité d’une déstabilisation importante et imminente de la couverture glaciaire du sixième continent ". En effet, une suite d'analyses récentes suggèrent que ce processus pourrait avoir déjà commencé(Favier et al., 2014, Joughin et al., 2014 and Mouginot et al., 2014).
" Conclusions
Vertical successions of in situ fossil corals from the Seychelles record a gradual sea-level rise between ∼129 and 125 ka at an average eustatic sea-level rise rate of about 0.22 ± 0.4 m/ky (mm/yr). An intervening layer of coral rubble just before 125 ka in two outcrops indicates that this gradual rise may have been briefly interrupted, but the meaning of this rubble layer is still open to interpretation. Significantly, RSL reached at least +6.8 ± 0.2 m (corresponding ESL: +5.9 ± 1.7 m) by 128.6 ± 0.8 ka, at the beginning of the sea level highstand. This implies mass loss from polar ice-sheets early in the interglacial, coincident with the timing of rapid changes in several climate parameters in the EPICA Dome C ice core ( Masson-Delmotte et al., 2010). Given the propensity of coupled climate-ice sheet models of the GrIS to predict progressive melting until ∼121–122 ka at rates consistent with the gradual sea-level rise observed in the Seychelles, we suggest that loss of a marine-based sector of the AIS may have been triggered near the onset of the highstand to explain the elevation of sea levels observed.
Current ice sheet models do not predict loss of the WAIS during MIS 5e, though one is predicted during MIS 5c and MIS 7 owing to strong austral summer insolation in these intervals that warms Southern Ocean surface waters and eventually leads to WAIS retreat (Pollard and DeConto, 2009). There is a clear need to better understand the past history of the WAIS as well as vulnerable sectors of the EAIS during previous interglacial periods that draws upon observational data as well as modeling (Bentley, 2010 and Joughin and Alley, 2011). In the context of present warming in the upper kilometer of the circumpolar Southern Ocean (Mayewski et al., 2009) and rising sea levels, are we poised for another partial collapse of the AIS ? A suite of recent analyses suggests that this process may have already begun (Favier et al., 2014, Joughin et al., 2014 and Mouginot et al., 2014). Our observations in the Seychelles imply that this event was triggered early in the LIG period, though decisive field evidence from the Antarctic region is still lacking.
Acknowledgments
We thank citizens and authorities in the Seychelles who facilitated our fieldwork, including P. Samson at PetroSeychelles, the Seychelles National Parks Authority, the Ministry of Environment and Energy, and the Seychelles Bureau of Standards. We also thank G. Mortimer, K. Holland, and M. Pfahl for assisting in sample preparation and analysis, and P. Woodworth, P. Caldwell, and S. Woodroffe for discussions on tidal data. This work was supported by the Australian Research Council (ARC DP0773019 to K.L.) and the National Science Foundation (Award #1155495 to A.D.) and the Fondazione Internazionale Balzan. "
Sources : Quaternary Science Reviews, Volume 107, 1 January 2015, Pages 182-196 Andrea Dutton, Jody M. Webster, Dan Zwartz, Kurt Lambeck, Barbara Wohlfarth View Abstract
Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 17-01-2015
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