Rio+20: 10 chiffres alarmants sur l'état de la planète
Crédits : REUTERS/Ueslei Marcelino
Le coup d'envoi du sommet sur le développement durable Rio+20 vient d'être donné. Au moment où se négocie un engagement en faveur d'un développement qui allierait protection de l'environnement et éradication de la pauvreté, découvrez les 10 chiffres qui inquiètent sur l'avenir de la Terre.
9,3 milliards d'habitants sur terre d'ici 2050
Nous sommes à l'heure actuelle 7 milliards d'humains sur terre, c'est à dire 2 fois plus qu'en 1950. Et en 2050, la population mondiale devrait culminer à près de 9,3 milliards. Toutefois, le taux de croissance de la population mondiale est en baisse de 27% depuis 1992. Dans les pays les plus pauvres, la population a été multipliée par 4,3 depuis 1961. Actuellement 50% de la population mondiale vit dans les villes, en 2050, c'est 2 personnes sur 3 qui y vivront.
1,3 milliard de personnes en situation de pauvreté extrême
Avec moins d'1,25 dollar par jour, 1,289 milliard d'habitants souffrent de pauvreté extrême, en 2008, dont 47% des Africains. Ils étaient 1,9 milliard en 1990. Dans les pays en développement, 43% de la population vivent avec moins de 2 dollars par jour, et près d'un être humain sur sept souffre de sous-alimentation. Quelque 800 millions de personnes n'ont pas accès à de l'eau potable améliorée (canalisations, puits protégés). 2,6 milliards ne disposent pas d'installations sanitaires, et 1,4 milliard n'ont pas l'électricité.
2,3 milliards de tonnes de gaz polluants émis d'ici à 2020
Si rien n'est fait, les métropoles de la planète rejetteront dans l'atmosphère pas moins de 2,3 milliards de tonnes de gaz à effets de serre d'ici à 2020. En 2010, les 59 plus grandes villes en ont émis 1,7 milliards de tonnes. C'est la Chine qui cause le plus de rejets, avec 8.248 tonnes en 2010, devant les États-Unis, avec 5.497 tonnes.
La température sur la Terre a augmenté de 0,4 degré en 10 ans
Sous l'effet des émissions de gaz à effet de serre qui ont augmenté de 3% par an au cours de la dernière décennie, les températures se sont d'ores et déjà réchauffées de 0,4 degré Celsius. L'Agence internationale de l'énergie s'attend à une hausse de 20 % des émissions de dioxyde de carbone d'ici à 2035, ce qui porterait la température de la planète vers une hausse de plus de 3,5 degrés.
La consommation mondiale d'énergie va doubler d'ici 2030
La consommation mondiale d'énergie en hausse de 5,6% en 2010 devrait doubler d'ici 2030. Les énergies fossiles représentent 87% de l'énergie consommée, le nucléaire 5,2% (22% dans les pays de l'OCDE), et les énergies renouvelables environ 13%.
La destruction du capital naturel s'accélère
Les pays émergents et les États-Unis sont les plus mauvais élèves de la planète en matière de gestion des ressources naturelles, selon un rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). En 20 ans, laChine a détruit 17% de son capital naturel, c'est à dire les ressources renouvelables et non renouvelables, les combustibles fossiles, et les forêts et réserves de pêche. Les États-Unis en ont fait disparaître 20%, le Brésil, 25%, et l'Afrique du Sud, 33%.
Les besoins en ressources naturelles représentent 1,5 année de production
La production de la Terre ne suffit plus à couvrir la consommation. Dans le rapport Planète vivante 2012, le WWF estime qu'"au rythme de consommation actuel, il faut une année et demi à la Terre pour produire et renouveler les ressources naturelles consommées par les êtres humains en l'espace d'une année." Et à l'horizon 2030, on prévoit que deux planètes ne suffiraient pas à répondre à nos besoins.
Consommation de viande en hausse de 26%
La consommation alimentaire augmente plus vite que la population. Alors qu'en 15 ans, de 1992 à 2007, la consommation de poissons et produits de la mer était en hausse de 32%, et celle de la viande de 26%, la population mondiale n'augmentait que de 22%.
300 millions d'hectares de forêts en moins
Depuis 1992, les forêts primaires se sont réduites de 300 millions d'hectares, soit à peu près la superficie de l'Argentine. Ne serait-ce qu'entre 2000 et 2010, 13 millions d'hectares de forêts ont disparu chaque année. Les pertes les plus importantes sont constatées dans les régions tropicales qui détiennent aussi la plus grande biodiversité. Dans l'hémisphère nord, au contraire, le reboisement dépasse désormais la déforestation. 350 millions de personnes, parmi les plus pauvres, dépendent des forêts pour leur subsistance quotidienne et leur survie à long terme, selon la FAO.
La biodiversité en déclin de 28%
Entre 1970 et 2008, les populations de mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons ont décliné de28%, et particulièrement les écosystèmes tropicaux, en baisse de plus de 60% (30% depuis 1992). 41% des espèces amphibies sont menacées, 33% des barrières de corail, 25% des mammifères, 20% des plantes et 13% des oiseaux, selon la Liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Avec des prises de poissons multipliées par 5 de 1950 à 2005, la surpêche a réduit certains stocks de poissons de plus de 90%.
Yves Herbo : Tout le monde remarquera les absences des présidents américains, russes et chinois à cette importante conférence...
Jacque Fresco : un système monétaire obsolète - 2)
Le projet de l'américain Jacque Fresco sis dans la commune de Venus en Floride : The Venus Project. Ce projet offre non seulement de nombreux points de vue, constatations des réalités passées et présentes sur notre économie semblables aux miens, ainsi que des propositions très intéressantes (et toujours discutables) pour y remédier, pour trouver une solution, pour l'Humanité. Cette page présente plus le projet Venus en lui-même par rapport à la première page.
II)
The Venus Project prône une vision dont le but est d’établir une nouvelle civilisation mondiale, durable et différente de tous les systèmes sociaux existants. Bien que cette description soit grandement condensée, elle repose sur des années d’études et de recherches réalisées par de très nombreuses personnes dans plusieurs disciplines scientifiques.
Il y est proposé une nouvelle approche holistique et dédiée aux préoccupations humaines et environnementales. C’est une vision réalisable d’un meilleur futur, adapté à l’époque dans laquelle nous vivons tout en étant pratique et accessible, permettant ainsi d’assurer un avenir positif pour tous les peuples du monde.
The Venus Project en appelle à l’adoption d’une approche simple pour la refonte d’une culture dans laquelle les anciens maux que sont la guerre, la pauvreté, la faim, la dette, les dégradations environnementales et les souffrances humaines inutiles sont considérés non seulement comme évitables, mais aussi totalement inacceptables.
L’un des principes du « Projet Venus » est d’œuvrer à déclarer toutes les ressources de la Terre comme étant l’héritage commun de tous les peuples du monde. Les demi-mesures n’entraîneraient qu’une perpétuation du même ensemble de problèmes inhérents au système actuel.
Historiquement, le changement se produit à un rythme lent. Des groupes successifs de dirigeants incompétents ont remplacé ceux qui les avaient précédés, mais les problèmes sociaux et économiques sous-jacents persistent, car les systèmes de valeurs essentiels demeurent inaltérés. Les problèmes auxquels nous faisons face aujourd’hui ne peuvent pas être résolus politiquement ou financièrement parce qu’ils sont hautement techniques par nature. Il n’y a d’ailleurs sûrement pas assez d’argent disponible pour financer les changements nécessaires, mais il y a plus de ressources que nécessaire. C’est pourquoi The Venus Project préconise la transition d’une société monétaire vers la réalisation, à terme, d’une Économie mondiale Basée sur les Ressources.
Elle est consciente que la transition depuis notre culture actuelle, politiquement incompétente et obsolète, vers cette société nouvelle et bien plus humaine, nécessitera un véritable bond en avant, tant en matière d’idées que dans l’action.
Ce qu'il pense de l'argent et du système monétaire
Des objectifs dynamiques Il est courant de lire et d’entendre les commentateurs dans nos médias de masse parler du nombre de problèmes sociaux auxquels nous faisons face, comme le réchauffement de la planète, la destruction de l’environnement, le chômage, la criminalité, la violence, la pauvreté, la faim et l’explosion démographique. Pourtant, est-il fréquent d’entendre parler de plans réalisables pour atténuer bon nombre de ces difficultés ? Tandis que la critique de la société est facile, l’identification et la résolution de ses problèmes le sont beaucoup moins.
The Venus Project est un véritable plan destiné à la création d’une nouvelle civilisation qui se reposerait sur les préoccupations humaines et la préservation environnementale.
Les plans de The Venus Project offrent à la société un plus large éventail de choix s’appuyant sur le potentiel de la science orienté vers une nouvelle ère de paix et de développement durable pour tous. Grâce à la mise en œuvre d’une économie basée sur les ressources et l’application au système social d’une multitude de technologies innovantes et respectueuses de l’environnement, les propositions de The Venus Project réduiront considérablement la criminalité, la pauvreté, la faim, le nombre de sans-abris et de nombreux autres problèmes à la fois urgents et communs à l’ensemble de la planète.
L’un des éléments essentiels des découvertes de The Venus Project provient du fait qu’une grande partie des comportements dysfonctionnels de notre société découlent directement de l’environnement déshumanisant que constitue le système monétaire. À cela s’ajoute l’automatisation qui remplace le travail humain par les machines. Il s’en suit, finalement, que la plupart des gens n’ont plus les moyens d’acheter les biens et services qui sont produits.
The Venus Project propose un système dans lequel l’automatisation et la technologie seraient intelligemment intégrées au sein d’une conception socio-économique holistique dont les principales fonctions seraient de maximiser la qualité de vie plutôt que les profits. Ce projet introduit également un ensemble de valeurs pratiques et réalisables.
C’est aussi en parfait accord avec les aspects spirituels et les idéaux trouvés dans la plupart des religions à travers le monde. Ce qui distingue le Projet Venus à part, cependant, est qu’il propose de traduire ces idéaux dans une réalité de travail.
The term and meaning of a Resource-Based Economy was originated by Jacque Fresco. (vostfr)
Première étape La première phase des plans à long terme du Projet Venus est déjà en cours. Jacque Fresco, futuriste, inventeur, designer industriel et fondateur du Projet Venus et sa associés Roxanne Meadows ont achevé la construction d’un centre de recherche de 21 acres à Vénus, en Floride, pour aider à présenter les propositions de The Venus Project. Vidéos, CD, affiches, brochures, des modèles, des rendus et des livres, comme « Le meilleur que l’argent ne peut pas acheter: Au-delà de la politique, de la pauvreté, et la guerre », ont été créés pour aider à sensibiliser sur ce projet et ses nombreuses propositions.
Seconde étape La deuxième étape consiste en la création d’un film de grande longueur, qui mettra en vedette le travail des innovations du projet proposé, en réunissant le monde entier. Le film va apporter à ses téléspectateurs une vision positive d’une société pacifique dans laquelle tous les êtres humains forment une famille unie sur la planète Terre – une civilisation où tous les peuples sont engagés dans la poursuite d’une meilleure compréhension du monde qu’ils partagent. Ce film est conçu pour être une expérience divertissante et informative pour les adultes comme pour les enfants.
Troisième étape Afin de tester ses concepts et ses propositions, The Venus Project travaille à la construction d’une ville/centre de recherche expérimentale. Les objectifs pour la plupart des technologies initiales et des constructions ont déjà commencé à voir le jour. Des efforts de collecte de fonds sont en cours pour contribuer à la construction d’une ville expérimentale qui serait consacrée à accomplir les objectifs de The Venus Project, qui sont :
Réaliser la déclaration des ressources de la Terre comme étant l’héritage commun de tous les peuples ; Transcender les frontières artificielles qui séparent arbitrairement les peuples. Remplacer les économies monétaires nationalistes par une Économie mondiale Basée sur les Ressources ; Contribuer à la stabilisation de la population mondiale grâce à l’éducation et à un choix libre en matière de régulation des naissances ; Préserver et restaurer l’environnement naturel dans la mesure de nos capacités ; Repenser nos villes, nos systèmes de transports, nos industries agricoles et nos installations industrielles afin qu’ils soient énergétiquement efficaces, propres, et capables de répondre convenablement aux besoins de toute la population ; Dépasser progressivement les entités corporatives et les gouvernements (locaux, nationaux ou supranationaux) en tant que moyens de gestion sociale ; Partager et appliquer l’ensemble des nouvelles technologies au service de toutes les nations ; Développer et utiliser des sources d’énergie renouvelables et propres ; Fabriquer des produits de la plus haute qualité possible au bénéfice de tous les peuples du monde ; Effectuer des études d’impact environnemental avant la construction d’un grand projet, quel qu’il soit ; Encourager toutes formes de créativité et de motivation dans la mesure où elles sont employées dans un projet constructif ; Dépasser le nationalisme, la bigoterie et les préjugés par le biais de l’éducation ; Éliminer tout type d’élitisme, technique ou autre ; Arriver à des méthodologies par des recherches minutieuses plutôt que des opinions aléatoires ; Améliorer la communication dans les écoles afin que notre langage soit pertinent vis-à-vis des éléments physiques du monde ; Fournir non seulement les nécessités de la vie, mais aussi des défis qui stimulent l’esprit et valorisent l’initiative individuelle plutôt que l’uniformité ; Enfin, préparer les gens intellectuellement et émotionnellement aux changements et aux défis qui nous attendent. Adjacent à la ville expérimentale, un parc à thème est également prévu afin que les visiteurs puissent se divertir et s’informer au sujet des possibilités de modes de vie écologiquement durables prévus par The Venus Project. Il mettra en exergue les maisons intelligentes, la promotion d’un degré d’efficacité énergétique élevé, des systèmes de transports non polluants, une technologie informatique de pointe et un certain nombre d’autres innovations qui constituent autant de valeur ajoutée à la vie de toute la population, et ce, dans un laps de temps très court.
Une ville circulaire serait en elle-même une phase transitoire et pourrait évoluer d’une société semi-coopérative financière vers une économie basée sur les ressources. Cela pourrait être le prototype d’une série de villes qui seraient construites dans divers endroits à travers le monde. Le rythme des avancées dépendra de la disponibilité des fonds levés durant les premiers stades et des personnes qui s’identifient avec, participent aux et soutiennent les objectifs et les orientations de The Venus Project.
Au fur et à mesure que ces nouvelles communautés se développent et deviennent plus largement acceptées, elles peuvent très bien constituer le terreau d’une nouvelle civilisation, suivant de préférence un processus d’évolution plutôt que de révolution.
Personne ne peut prédire le futur. Nous ne pouvons qu’extrapoler les informations et les tendances actuelles. La croissance de la population, l’évolution technologique, les conditions environnementales planétaires et les ressources disponibles sont les principaux critères pour l’établissement de projections.
Il n’existe aucune philosophie ou aucun point de vue, soient-ils religieux, politiques, scientifiques ou idéologiques qui ne suscitent pas de débats. Nous sommes certains, cependant, que les seuls aspects de The Venus Project qui peuvent sembler menaçants sont purement issus de projections.
The Venus Project n’est ni utopique, ni orwellien, et ne reflète pas non plus les rêves impraticables d’idéalistes. Il présente des objectifs qui sont à la fois à notre portée et qui ne nécessitent que l’application intelligente de ce que nous connaissons déjà. Les seules limites sont celles que nous nous imposons.
Conférence complète Jacque Fresco à Paris 12/09/2010
Jacque Fresco : un système monétaire obsolète - 1)
Ceci est un extrait de la présentation du projet de l'américain Jacque Fresco sis dans la commune de Venus en Floride : The Venus Project. Ce projet offre non seulement de nombreux points de vue, constatations des réalités passées et présentes sur notre économie semblables aux miens, ainsi que des propositions très intéressantes (et toujours discutables) pour y remédier, pour trouver une solution, pour l'Humanité. Une autre page présentera plus le projet Venus en lui-même.
I)
Un système monétaire obsolète
Le système monétaire s'est développé il y a des siècles. Tous les systèmes économiques du monde : le socialisme, le communisme, le fascisme et même le système tant vanté de libre entreprise perpétuent la stratification sociale. L'élitisme, le nationalisme et le racisme s'appuient essentiellement sur la disparité économique. Tant qu'un système social utilise l'argent ou le troc, les peuples et les nations chercheront à maintenir l'avantage concurrentiel économique qui, s’il ne peut être accompli par des moyens commerciaux, le sera par le biais d'interventions militaires. Nous utilisons encore ces mêmes méthodes arriérées.
Notre système monétaire actuel n'est pas apte à fournir un niveau de vie élevé pour tous, pas plus que d'assurer la protection de l'environnement, parce que la motivation principale est le profit. Des stratégies telles que la réduction des effectifs et les rejets de déchets toxiques augmentent les marges bénéficiaires. Avec les avancées en matière d'automatisation, de cybernétique, d'intelligence artificielle et de sous-traitance, les personnes seront toujours davantage remplacées par des machines. Par conséquent, de moins en moins de personnes seront capables d'acquérir des biens et des services alors que notre capacité à produire une abondance continuera d'exister.
Nos systèmes politiques et économiques actuels sont dépassés et incapables d'exploiter les véritables avantages des nouvelles technologies pour le bien commun, et d'aller outre les injustices qui nous sont imposées. Bien que notre technologie soit en plein essor, nos modèles sociaux sont restés relativement statiques. En d'autres termes, le changement culturel n'a pas suivi le rythme du changement technologique. Nous avons désormais les moyens de produire des biens et services en abondance pour tous.
Malheureusement, de nos jours, la science et la technologie ont dévié de l'objectif du bien commun au profit d'intérêts personnels et du gain monétaire par le biais de l'obsolescence planifiée parfois qualifiée de « retrait conscient d'efficacité ». Par exemple, le département de l’Agriculture des États-Unis, dont la fonction présumée est de mener des recherches sur les moyens d'obtenir le meilleur rendement par hectare, reverse en fait de l'argent aux fermiers pour qu'ils ne produisent pas à plein rendement. Le système monétaire tend à freiner l'application de ces méthodes dont nous savons qu'elles serviraient au mieux les intérêts de la population et de l'environnement.
Dans un système monétaire, le pouvoir d'achat n'est pas lié à notre capacité de produire des biens et services. Par exemple, pendant une dépression économique, il y a des ordinateurs et des DVDs dans les rayons des magasins et les parcs automobiles sont pleins, mais la plupart des personnes n'ont plus le pouvoir d'achat pour les acquérir. La Terre reste la même ; c'est simplement les règles du jeu qui sont obsolètes et qui créent conflits, privations et autres souffrances humaines inutiles.
Un système monétaire est en fait un dispositif destiné à contrôler le comportement humain dans un environnement aux ressources limitées. Aujourd'hui, l'argent est utilisé pour réguler l'économie ; non pas en faveur de la population dans son ensemble, mais pour ceux qui contrôlent la richesse financière des nations.
Une Économie Basée sur les Ressources
Tous les systèmes socio-économiques, indépendamment de la philosophie politique, des croyances religieuses ou des coutumes sociales, dépendent en définitive des ressources naturelles, à savoir un air et une eau purs, des terres arables, la technologie et le personnel nécessaires pour maintenir un haut niveau de vie.
Plus simplement, une économie basée sur les ressources utilise les ressources existantes plutôt que de l'argent, elle fournit une méthode équitable pour répartir ces ressources de la manière la plus efficace pour toute la population. C'est un système dans lequel tous biens et services sont disponibles sans utilisation d'argent, de crédits, de troc ou toute autre forme de dette ou de servitude.
Les ressources terrestres sont abondantes. Aujourd'hui, nos pratiques de rationnement des ressources par le biais de méthodes monétaires sont à la fois non appropriées et contre-productives à notre survie. La société moderne a accès à des technologies avancées et peut produire de la nourriture, des vêtements, des habitations, des soins médicaux ainsi qu'un système d'éducation efficace. Elle est également en mesure de développer un approvisionnement illimité d'énergies renouvelables et non polluantes, telles que la géothermie, le solaire, l'éolien, l'énergie marémotrice, etc. Tout le monde peut profiter dès aujourd'hui d'un haut niveau de vie, disposant de toutes les infrastructures qu'une civilisation prospère peut offrir. Ceci peut être accompli grâce à l’application intelligente et humaine de la science et de la technologie.
Afin de mieux comprendre ce qu'est une économie basée sur les ressources, considérez le fait que la disparition totale de l'argent dans le monde ne nous empêcherait pas de construire tout ce dont nous avons besoin pour satisfaire la plupart des besoins humains, dans la mesure où les terres arables, les usines, le personnel et les autres ressources étaient laissés intacts. Les gens n'ont pas besoin d'argent. Ils ont en revanche besoin de satisfaire la plupart de leurs besoins. Dans une économie d'abondance basée sur les ressources, l'utilisation de l'argent perdrait de sa pertinence. Les ressources, la fabrication et la distribution des produits seraient les seuls prérequis.
Si tout le monde avait accès à l'éducation et aux ressources sans étiquette de prix, le potentiel humain ne connaîtrait pas de limites. Bien que cela soit difficile à imaginer, même les personnes les plus riches d'aujourd'hui vivraient beaucoup mieux dans une société basée sur les ressources, comme celle que The Venus Project propose. Aujourd'hui, les classes moyennes vivent mieux que les rois d'antan. Dans une économie basée sur les ressources, tout le monde vivrait mieux que les milliardaires d'aujourd'hui.
Dans une société basée sur les ressources, la mesure du succès reposerait sur l'accomplissement de ses quêtes personnelles plutôt que sur l'acquisition de richesses, de propriété et de pouvoir.
C'est à nous de choisir
Le comportement humain est sujet aux mêmes lois que tout autre phénomène naturel. Nos coutumes, nos comportements et nos valeurs ne sont que des sous-produits de notre culture. Personne n'est né dans l'avidité, les préjugés, le sectarisme, le patriotisme et la haine ; ce sont des modèles de comportement acquis. Si l'environnement n'est pas modifié, les mêmes comportements se reproduiront indéfiniment.
Aujourd'hui, la plupart des technologies nécessaires à l'aboutissement d'une économie globale basée sur les ressources existent. Si nous choisissons de nous conformer aux limites de notre système économique basé sur l'argent, il est très probable que nous continuerons à vivre avec ses conséquences inévitables : guerres, pauvreté, faim, carences, crimes, ignorance, stress, peur et inégalités. D'autre part, si nous adoptons le concept d'une économie basée sur les ressources à l'échelle mondiale, que nous en apprenons davantage à ce sujet et que nous partageons nos connaissances avec nos proches et notre entourage, nous aiderons l'humanité à évoluer et à s'extraire de l'état dans lequel elle se trouve actuellement.
Jacque Fresco - 1999, les prévisions : Ce que le nouveau millénaire nous réserve [VOstFR]
" La monnaie fait partie de notre quotidien. Elle est au cœur de nos économies : elle permet les échanges des biens et des services. Pourtant, personne ne sait vraiment qui la fabrique, ni comment elle fonctionne. En partant de ce que tout le monde connait, ce document explique les fondements des systèmes monétaire et bancaire, et en décrypte certaines conséquences. Car c'est bien l'incompréhension du système monétaire par la majorité des citoyens, des journalistes, des politiciens et de nos élites au sens large, qui permet à la finance et aux banques de régner sans entraves.
Ce document citoyen n'a aucune couleur politique. Par des exemples simples, didactiques, il décrit les mécanismes bancaires peu connus, énonce des faits et matérialise des liens avec les principaux enjeux de notre temps. Il débouche sur une critique des systèmes financier, politique et médiatique, et se termine par des objectifs et alternatives fondamentaux pour le monde de demain.
Avec la supervision de deux spécialistes du domaine que sont Gérard Foucher et André Jacques Holbecq, tous deux auteurs de nombreux ouvrages sur le système monétaire, ainsi que des analyses techniques précises comme celle de Jean Bayard, Gabriel RABHI a mit à profit ses compétences en imagerie. La sélection des informations et des principes à exposer, leur simplification sans induire d'erreurs, ainsi qu'une orientation critique de la création monétaire a nécessité six mois de travail. "
A diffuser largement sous toute forme utile. A faire publier par les blogs et les sites de réinformation. D'autres vidéos, extraits, informations, bibliographie et liens : http://www.inter-agir.fr
Notions abordées :
La monnaie centrale / la monnaie scripturale / la banque centrale / les banques commerciales privées / le mythe du troc / le crédit à l'époque Sumérienne / l'invention de la monnaie / la monnaie papier et les orfèvres / la couverture partielle des dépôts / la monnaie fiduciaire / lien états - banques / le cours légale / conversion entre monnaie scripturale et centrale / définition d'un dépôt bancaire / transfert intra-bancaire / transfert interbancaire / le règlement bancaires / la compensation / les chambres de compensation / la disparition potentiel des dépôts / le trésor public / le risque systémique / les actifs / les créances / actifs financier, actifs matériels / bilan financier / bilan d'une banque / dépôts au passif / créances à l'actif / la monétisation / le crédit bancaire / la création monétaire ex-nihilo / destruction monétaire / le risque de contrepartie / la circulation de la monnaie / la masse monétaire / la croissance / une système de Ponzi / évolution exponentielle de la masse monétaire / les agrégats monétaires / variation des agrégats monétaires / le refinancement / prise en pension de titres par la banque centrale / le marché interbancaire / l'effet domino / crise de liquidité / crise de 2008 / les saisies bancaires / le sauvetage bancaire / l'assouplissement quantitatif / notions des endettements / l'usure / la concentration des richesses / rôle de la banque centrale / évasion fiscale / l'état et les marchés financiers / les intérêts de la dette / la planche à billet / inflation et déflation / l'hyperinflation / lien entre forces armées et monnaie / la réserve fédérale américaine / la banque des règlements internationaux / démocratie / aristocratie / oligarchie / le gouvernement représentatif / finance et médias / l'union européenne / le lobbying / la destruction de la planète / la décroissance / l'esclavage par la dette / la création de monnaie centrale / la monnaie du futur / intérêt général et intérêt particulier / la dictature parfaite / le conditionnement des peuples / le prêt à penser / les solutions et alternatives.
Un point de vue très réaliste et que j'approuve entièrement. Une autre notion que je développe grâce à mes recherches sur les anciennes civilisations et même celles des "chasseurs-cueilleurs" : contrairement à nos concepts actuels (très limités par notre jeune civilisation), il n'existe pas que deux solutions, l'argent (ou la monnaie d'échange) et le troc... il y a au moins une troisième solution, pratiquée pendant des dizaines, voir des centaines de milliers d'années, le communautarisme naturel disant qu'on ne se donne pas à soi-même, qu'on ne s'échange pas à soi-même, quand on considère qu'on fait vraiment partout d'un tout et d'une réelle communauté... juste une question de mentalité et d'organisation, en fait. Mentalité et organisation détruites et oubliées à cause... de l'égo et du mal, bien sûr... je vais en parler dans mes articles sur le MPSA (qui cherche du soutien et à s'unir à d'autres forces sencées...).
Nouveau site Internet pour Votre organisation MPSA
Ce site a pour objectif de vous présenter le Mouvement (en développement pour devenir un Parti Politique) MPSA. Vous y découvrirez la présentation et l'actualité de notre mouvement. Vous pourrez obtenir plus d'informations sur nous et nous contacter. Le mouvement MPSA est basé en France (métropolitaine) mais pourrait développer des contacts internationaux, d'autres personnes ayant déjà une approche similaire (en Grande-Bretagne entre autres).
Voilà le premier site du Mouvement Pour une Société sans Argent, basée sur un système communautaire égalitaire ayant une économie non individualisée et réellement démocratique, le pouvoir réellement au peuple (et non pas, comme de nos jours sous une dénomination néo-démocratique, nommée ainsi par une caste politico-financière trompeuse, qui est en réalité un régime oligarchique anti-peuple), sur un principe amélioré des systèmes Incas-Mayas ayant fonctionné des millénaires sans aucune monnaie d'échange.
Vous pouvez parcourir le site MPSA à l'aide des liens de navigations dans le menu.
Nous vous souhaitons une bonne visite sur MPSA et nous espérons que vous trouverez les informations que vous cherchiez et comptons sur votre soutien. Une association sera créée dès qu'il y aura suffisamment de personnes motivées et actives.
Attention, ce site est tout neuf et encore en construction, patience donc. Il va inclure également dès que possible des sujets plus ciblés comme la défense des citoyens contre des mauvaises lois civiles inégalitaires et imposées par les mafias immobilières et bancaires notamment via des juges et avocats corrompus, accompagnés par des politiciens verreux...
" L'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi affirme que les dommages au combustible nucléaire dans l'un de ses réacteurs pourrait être pire qu'on ne le pensait. Les ingénieurs de la Tokyo Electric Power Company ont travaillé à la mesure des dommages à l'usine dus à l'accident de Mars 2011 et ont commencé le processus de démantèlement. En analysant les dégâts, ils peuvent dire maintenant que la plupart du combustible nucléaire dans le réacteur n ° 3 a fondu à travers le cœur du réacteur et s'enfonce maintenant au fond de l'enceinte de confinement. Ils avaient déjà dit qu'une partie du carburant était encore à l'intérieur du réacteur.
Leur dernière évaluation suggère que le démantèlement du réacteur n ° 3 pourrait être plus difficile qu'on ne le pensait. Une enquête du gouvernement sur l'effondrement avait dit qu'un arrêt incorrect d'un système de refroidissement d'urgence appelé "HPCI" avait contribué à l'accident. Mais les dernières analyses des données disent que le système de refroidissement était déjà dysfonctionnel avant sa fermeture par les travailleurs. Elles disent qu'une fusion dans le réacteur n ° 3 a commencé à 05h30 le 13 Mars 2011. C'est environ 5 heures plus tôt que prévu. Cela dit en plus que du combustible avait fondu à travers le cœur du réacteur et avait chuté dans l'enceinte de confinement dès le lendemain matin. "
" Quant au démantèlement de la centrale dévastée, il avance à pas de fourmis, et le retrait du combustible de la piscine du réacteur n°4 a été arrêté au début juillet 2014 pour des raisons inconnues qualifiée par Tepco de « période de maintenance », lequel prévoit de le reprendre en septembre prochain.
Au 30 juin 2014, plus de 75% des assemblages contenus dans la piscine du réacteur en question avait été enlevés, l’opération devant en principe être terminé à la fin de l’année, et devrait être suivi par l’extraction des combustibles des autres réacteurs.lien
C’est en décembre 2013 que Tepco avait décidé de démanteler les réacteurs 5 et 6, ce qui passera par un retrait de 994 assemblages de combustible entreposés pour l’instant dans la piscine du réacteur n°5 dont l’eau nécessite un refroidissement continu.
Or le 6 juillet 2014, Tepco a découvert une fuite externe sur une vanne du circuit d’eau de mer, assurant que « cet évènement n’a eu de conséquence ni pour les travailleurs, ni pour l’environnement ». lien
Quant aux containers destinés à recevoir l’eau polluée de la centrale, ils continuent de se multiplier et à fuir de temps à autre.
Nous voilà donc rassurés.
La question de dépollution de la terre reste préoccupante, et même si une équipe de botanistes japonais a défini quelles étaient les plantes les plus phyto-épuratrices, il faudra beaucoup de temps pour retrouver une terre cultivable sans danger. lien
Normal dès lors que les habitants de la zone contaminée soient sans grand espoir.
Le gouvernement a déjà investi 11 milliards d’euros dans la décontamination, et ce travail de titan semble ne jamais vouloir finir. lien
Meltdown at Fukushima reactor 3 worse than thought Nuclear & Energy Aug. 6, 2014 - Updated 08:54 UTC+2 The operator of the crippled Fukushima Daiichi nuclear plant says the damage to nuclear fuel in one of its reactors may be worse than previously thought.
Tokyo Electric Power Company engineers have been working to size up damage at the plant from the March 2011 accident and start the process of decommission.
Officials with the utility now say most of the nuclear fuel in the No. 3 reactor melted through the reactor core and is now resting at the bottom of the containment vessel.
They had previously said some of the fuel was still inside the reactor. Their latest assessment suggests decommissioning the No. 3 reactor could be more challenging than previously thought.
A government panel investigating the meltdown had said an improper shutdown of an emergency cooling system called "HPCI" had contributed to the accident.
But the utility's latest analysis states the cooling system was already dysfunctional before workers shut it down. It says a meltdown in the No. 3 reactor started at 5.30 AM on March 13th. That's about 5 hours earlier than previously estimated.
It says most of the fuel melted through the reactor core and had dropped into the containment vessel by the following morning.