Génétique, ADN

Articles scientifiques liés à la génétique, l'ADN et l'évolution biologique du vivant

Gravettien reconstitution dun chasseur cueilleur associe a la culture gravettienne 32 000 24 000 ans credit tom bjoerklund

Chasseurs-cueilleurs: des études génomiques

Par Le 19/03/2023

Chasseurs-cueilleurs: des études génomiques

 

Gravettien reconstitution dun chasseur cueilleur associe a la culture gravettienne 32 000 24 000 ans credit tom bjoerklund

Gravettien-Reconstitution dun chasseur-cueilleur associé à la culture gravettienne présente dans toute l'Europe -32 000-24 000 ans - Crédit-Tom Bjoerklund

 

1- Paléogénomique des chasseurs-cueilleurs européens du Paléolithique supérieur au Néolithique

(https://www.nature.com/articles/s41586-023-05726-0) - https://www.haaretz.com/archaeology/2023-03-01/ty-article/study-of-age-hunters-changes-what-we-know-about-european-ancestry/- traductions partielles en français.

La plus grande analyse génétique jamais réalisée sur les chasseurs-cueilleurs de la période glaciaire à ce jour, a mis en lumière les mouvements humains avant, pendant et après le Dernier Maximum Glaciaire (LGM) il y a environ 25 000 à 19 000 ans. Alors que les grandes calottes glaciaires descendaient du nord, les gens ont en effet fui vers le sud, selon l' étude publiée début mard 2023 dans Nature par le professeur Cosimo Posth de l'Université de Tübingen avec des chercheurs du Centre Senckenberg pour l'évolution humaine et le paléoenvironnement, l'Université de Pékin et le Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology à Leipzig, en collaboration avec 125 scientifiques internationaux.

Outils, art et autres artefacts culturels ont conduit les chercheurs à définir deux cultures paneuropéennes de la période glaciaire : l'aurignacien, qui a émergé peu après l'arrivée de sapiens (YH : ? et/ou qu'il a amené en partie de ses origines et rencontres (néandertaliennes aussi), suivi du gravettien d'il y a environ 33 000 ansLes deux couvraient plus ou moins toute l'Europe occidentale, méridionale et centrale.

Il s'avère que les Aurignaciens d'Europe de l'Est et de l'Ouest, avant il y a 33 000 ans, étaient génétiquement très différents les uns des autres. Les Aurignaciens ont engendré les Gravettiens, et les caractéristiques du Gravettien se retrouvent de la péninsule ibérique à l'ouest jusqu'à la Crimée à l'est.

Sur la base de caractéristiques culturelles et morphologiques crâniennes partagées, les Gravettiens étaient supposés partager un profil d'ascendance. 

Mais ce n'est pas le cas, selon l'analyse génomique de 356 anciens chasseurs-cueilleurs vivant il y a 35 000 à 5 000 ans en Europe occidentale, centrale et méridionale - d'avant le dernier maximum glaciaire jusqu'au Chalcolithique : les Européens de l'Ouest associés au Gravettien descendent des populations aurignaciennes occidentales, tandis que les Européens du centre et du sud associés au Gravettien dérivent des populations aurignaciennes de leurs régions.

 

Aurignacian culture map fr svgCarte de localisation de la culture Homo Sapiens de l'Aurignacien, il y a entre 37 000 et 28 000 ans. © Sémhur / Wikimedia Commons - CC BY-SA 4.0

 

Résumé : " Les humains modernes ont peuplé l'Europe pendant plus de 45 000 ans 1 , 2 . Notre connaissance de la parenté génétique et de la structure des anciens chasseurs-cueilleurs est cependant limitée, en raison de la rareté et de la mauvaise conservation moléculaire des restes humains de cette période 3 . Ici, nous analysons 356 anciens génomes de chasseurs-cueilleurs, y compris de nouvelles données génomiques pour 116 individus de 14 pays d'Eurasie occidentale et centrale, d'il y a entre 35 000 et 5 000 ans. Nous identifions un profil d'ascendance génétique chez les individus associés aux assemblages du Gravettien du Paléolithique supérieur d'Europe occidentale qui est distinct des groupes contemporains liés à cette culture archéologique en Europe centrale et méridionale 4, mais ressemble à celui des individus précédents associés à la culture aurignacienne. Ce profil d'ascendance a survécu pendant le dernier maximum glaciaire (il y a 25 000 à 19 000 ans) dans les populations humaines du sud-ouest de l'Europe associées à la culture solutréenne et à la culture magdalénienne suivante qui s'est ré-étendue vers le nord-est après le dernier maximum glaciaire. À l'inverse, nous révélons un renouvellement génétique dans le sud de l'Europe suggérant un remplacement local des groupes humains à l'époque du dernier maximum glaciaire, accompagné d'une dispersion nord-sud des populations associées à la culture épigravettienneIl y a au moins 14 000 ans, une ascendance liée à cette culture s'est propagée du sud à travers le reste de l'Europe, remplaçant en grande partie le pool génétique associé au Magdalénien."

" Les humains modernes ont quitté l'Afrique subsaharienne il y a au moins 60 000 ans (ka), et lors de leur expansion initiale en Eurasie, ils se sont mélangés génétiquement avec des Néandertaliens, ce qui a donné 2 à 3% d'ascendance néandertalienne dans la majorité des populations non africaines actuelles 5. Les données génomiques ont montré que les humains modernes étaient présents dans l'ouest de l'Eurasie 12 au moins 45 ka (YH: 55 ka plutôt maintenant). Certains de ces premiers groupes datant de plus de 40 ka se sont encore mélangés à des Néandertaliens, comme le montrent les signaux d'introgression récente chez des individus de Bacho Kiro en Bulgarie - associés à une culture archéologique du Paléolithique supérieur initial (IUP) - et de Peştera cu Oase en Roumanie 2 , 6. D'autres individus de cette période, tels que Zlatý kůň de Tchéquie et Ust'Ishim de Russie, ne portent pas beaucoup plus d'ascendance néandertalienne que d'autres groupes non africains 1 , 7 , indiquant des interactions différentielles entre les Néandertaliens et les premiers humains modernes lors de leurs expansions initiales à travers Eurasie. Étonnamment, cependant, aucun de ces individus d'avant 40 ka n'a laissé de traces substantielles dans la constitution génétique des populations eurasiennes actuelles 1 , 2 , 6 , 7. Les génomes les plus anciens portant des ancêtres qui dérivent principalement de la lignée menant aux Européens actuels sont Kostenki 14 (à partir de 37 ka, avec une association archéologique incertaine de l'ouest de la Russie), Goyet Q116-1 (35 ka, associé à l'Aurignacien de Belgique) et Bacho Kiro 1653 (35 ka, probablement associé à l'Aurignacien de Bulgarie) 2 , 4 , 8 . Ces données suggèrent que les ascendances génétiques identifiées chez les individus pré-40 ka analysés jusqu'à présent se sont largement éteintes ou ont été assimilées par des expansions ultérieures 1 , 9. La signature génétique de Kostenki (liée au génome de Kostenki 14, et ci-après dénommée groupe ou ascendance Kostenki) a contribué au dernier groupe génétique Věstonice (ci-après, groupe ou ascendance Věstonice), du nom du site Dolní Věstonice en Tchéquie 4. Cette signature génétique est partagée par les individus associés à la culture gravettienne définie archéologiquement (33-26 ka) en Europe centrale et méridionale et a apparemment disparu après le Dernier Maximum Glaciaire 4 (LGM). Cependant, le profil génétique des individus contemporains associés au Gravettien d'Europe occidentale reste inconnu, tout comme leur contribution aux populations après le LGM. Connue pour avoir été la phase la plus froide de la dernière période glaciaire, la LGM est considérée comme ayant provoqué un déclin démographique dans de grandes parties de l'Europe 10, avec des populations se rétractant vers les latitudes méridionales comme en témoigne, par exemple, la contemporanéité de la culture solutréenne ( 24-19 ka) dans la péninsule ibérique et le sud de la France. D'autres refuges climatiques proposés pour la survie humaine au cours de cette période sont la péninsule italienne, les Balkans et la plaine européenne du sud-est, mais la contribution génétique réelle des populations de ces régions aux Européens post-LGM est fortement débattue 111213.

Après le LGM, une composante génétique lointainement liée à l'individu Goyet Q116-1 de Belgique daté de 35 ka - nommée ascendance GoyetQ2 (ci-après, groupe ou ascendance GoyetQ2) - est réapparue (YH : migration) chez des individus du sud-ouest et d'Europe centrale associés à la culture magdalénienne (19 –14 ka, de la péninsule ibérique à l'Europe de l'Est à travers l'Europe centrale) et sous une forme mixte chez les chasseurs-cueilleurs du Paléolithique final et du Mésolithique ultérieurs 4, 14, mais l'extension géographique de cette ascendance n'est toujours pas claireAu lieu de cela, dans le sud de l'Europe, un profil génétique distinct de chasseurs-cueilleurs a été trouvé dès 17 ka chez des individus associés à la culture épigravettienne 15 (24–12 ka, de la péninsule italienne au sud-est de la plaine européenne à travers les Balkans). Cette ascendance « Villabruna » (ci-après, groupe ou ascendance Villabruna) a montré des liens avec les populations anciennes et actuelles du Proche-Orient 4, 16, mais le mode et le rythme de son expansion dans la péninsule italienne restent inexplorés. L'ascendance Villabruna est apparue plus tard en Europe centrale et on pense qu'elle a largement remplacé les groupes liés à l'ascendance GoyetQ2 4. Cependant, sa formation, sa diffusion et son interaction avec les chasseurs-cueilleurs contemporains d'Europe de l'Est et leur interaction avec les expansions ultérieures des agriculteurs néolithiques du sud-est de l'Europe ne sont pas bien caractérisées.

Dans cette étude, nous analysons 356 anciens génomes de chasseurs-cueilleurs, y compris de nouvelles données génomiques de 116 individus datés de 35 à 5 ka, ainsi qu'une nouvelle méthode d'estimation de la contamination basée sur des cycles d'homozygotie. Nous fournissons une description systématique des transformations génomiques que les groupes de chasseurs-cueilleurs ont subies depuis le début du Paléolithique supérieur à travers l'Eurasie occidentale et centrale et comment celles-ci sont éventuellement liées aux changements culturels et climatiques.

 

Poupee momie nazca mario krawix0

Les Momies de Nazca, début de la vérité 2 ?

Par Le 09/11/2022

Les Momies de Nazca, début de la vérité ?

Partie 2

 

Poupee momie nazca mario krawix0photo : Krawix

 

Suite de la Partie 1 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-momies-de-nazca-debut-de-la-verite.html

et de la partie 1.5 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-momies-de-nazca-debut-de-la-verite-1-5.html

 

Comme ceux qui me suivent depuis des années le savent, j'ai été le tout premier en France à parler de cette affaire pour le moins... ténébreuse, avec un premier article paru le 06-10-2016, parlant à l'époque d'un certain "Krawix" qui se révèlera plus tard se nommer Paùl Roncero, un Péruvien qui montre à la télévision péruvienne plusieurs artefacts et momies étranges (un tout petit "corps" momifié d'une 15aine de centimètres avec un crane étrange, un crâne plus grand avec une même apparence étrange et une grande main à 3 doigts ensuite). S'en suivra en décembre 2016 une interview de l'historien et archéologue local français vivant au Pérou, Thierry Jamin, qui a été contacté par le même Krawix, qui était accompagné par un journaliste. Quelques mois plus tard, l'affaire sera reprise par BTLV (BobvousditTouteLaVérité) dans ses émissions WebTV et la chaine WebTV et site Nurea.

Cette première interview de Mr Jamin évoquera bien sûr les origines de ces artefacts, un huaquero (un pilleur de tombes) nommé "Mario" qui affirme avoir déjà trouvé une "main géante à trois doigts" dès 2005 et conte une histoire assez rocambolesque sur ses récentes découvertes (remontant tout de même à priori à 2015) dans un désert non identifié et une sorte de grotte/temple enterré, et des momies plus grandes font leur apparition, faisant de 20 cm à 100 cm environ et comportant toutes des crânes étranges et trois doigts, trois orteils, des vertèbres en nombre (différents selon les momies !), etc. Je supposais dans cette interview la possibilité de poupées (plusieurs civilisations des Amériques en ont fabriqué) et, de toute façon, j'allais dans le sens de Mr Jamin (y compris sur ses histoires d'OVNI dans la jungle ou autres) afin d'en savoir plus. Notez que j'avais déjà parlé de Mr Jamin car je suivais (par écrit) ses diverses recherches et expéditions qu'il effectuait au Pérou (y compris avec le découvreur d'une petite cité péruvienne en Amazonie), à la recherche de la légendaire Païtiti ou de la présence Inca en Amazonie depuis la fin des années 1990. Par la suite, "Mario" montrera ou parlera d'autres grandes momies de taille humaine, dont une "princesse" vendue très rapidement, jusqu'à "Maria" (un paléontologue français affirmant par la suite qu'il y avait de nettes traces de 5 doigts et orteils à l'origine sur les scans faits) et "WaWita" (un bébé qui sera écarté assez vite, au grand dam de Mr Maussan, dont les experts "ne voyaient rien de tel à l'origine" - voir ses conférences et wevtv, pour également des traces de coupures de doigts et orteils, à une date inconnue). La question demeure surtout sur les multiples momies de 50 à 100 cm, qui ne sont pas toutes vraiment semblables en nombres de côtes et en détails internes. Ceci ne va pas dans le sens de toute évidence d'une "espèce inconnue", évoquée parfois, tant au niveau "terestre" qu'extra-terrestre.

Crane poupee momie nasca mario krawix

Photo : Krawix - vous pouvez cliquer dessus pour l'agrandir

 

Encore par la suite, j'apprenais que ni Krawix, ni Mr Jamin n'avaient été les premiers détenteurs de momies de ce type, puisque un groupe sectaire nommé « Gardiens de Atok Marka » ont montré des photos de momies et artefacts identiques et affirment en posséder près de 2000 depuis 2014-2015... la source étant probablement la même, ou ce groupe serait l'instigateur d'une vaste escroquerie à l'origine ? Relayée ou suplantée par l'autre secte reliée plus ou moins dans cette affaire, " Alfa y Omega " ?

Mais ce qui me poussera à continuer à m'intéresser à cette affaire est bien une concordance étonnante entre une possibilité ancienne émise par un réel paléontologue, Dale Russel, découvreur d'un petit dinosaure du type vélociraptor, le Troodon dans les années 1960 et qui émettra dans les années 1980 une idée sur une évolution de ce petit dinosaure au "gros" cerveau considéré comme le plus intelligent... une évolution en humanoïde-dino qui ressemble à s'y méprendre à nos momies aux trois doigts (beaucoup de dinosaures ayant trois doigts aux pattes), que j'ai aussi d'ailleurs utilisé dans l'une de mes fictions de 2013 (je suis aussi auteur de romans et nouvelles de Science-Fiction-Anticipation-Prospectives Fictions) :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/les-rapports-de-naar-loor-l-observateur/les-rapports-de-naar-loor-l-observateur-5835.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/ecrits/les-rapports-de-naar-loor-l-observateur.html  - les rapports complets à ce jour

Vous pouvez découvrir un gros dossier concernant l'Historique de cette affaire dès ses débuts et mes recherches diverses de comparaisons et autres - que j'ai arrêté en fin 2018, considérant, à juste titre, qu'il n'y aurait rien de concret sur cette histoire tant qu'elle restera aux mains d'amateurs ou d'une université péruvienne sans aucun moyens financiers et sous influences... jusqu'à aujourd'hui, où une vraie scientifique européenne ait pu commencer à examiner dans un laboratoire européen certains échantillons dont la provenance d'origine est identique à tous les autres, c'est à dire Mario., via Krawix999 :

https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/pages/reliques-etranges-du-perou-momies-de-nazca.html

 

Poupee momie nazca mario krawix1Photo : Krawix - vous pouvez cliquer dessus pour l'agrandir

 

Nous entrons donc dans le vif du sujet de cet article : les analyses de plusieurs échantillons de ce que j'ai appelé personnellement au début "Reliques du Pérou", notamment des échantillons de peau et de l'intérieur d'un crane et aussi d'une possible vertèbre d'un petit corps identique à ceux déjà vus chez Alien Project, faites par une biologiste reconnue qui est citée pour sa participation à plusieurs études. Je mets tout de suite ses références pour éliminer toute discussion :

https://www.researchgate.net/scientific-contributions/Francoise-Hubrecht-15701508

Et voici ci-dessous (et un peu ci-dessus) des photos des "momies" ou reliques ou artefacts-objets selon (une poupée fabriquée par exemple ne peut pas être une "momie" au sens propre du terme - les Chinchorros par exemple ont créé certaines des plus anciennes momies au monde, mais aussi quelques poupées...) analysées, ainsi que les photos d'analyses et les commentaires de la scientifique :

Poupee momie nazca mario krawix0

Les Momies de Nazca, début de la vérité ? 1-5

Par Le 16/10/2022

Les Momies de Nazca, début de la vérité ?

Partie 1.5

 

Poupee momie nazca mario krawix0photo : Krawix

 

Comme ceux qui me suivent depuis des années le savent, j'ai été le tout premier en France à parler de cette affaire pour le moins... ténébreuse, avec un premier article paru le 06-10-2016, parlant à l'époque d'un certain "Krawix" qui se révèlera plus tard se nommer Paùl Roncero, un Péruvien qui montre à la télévision péruvienne plusieurs artefacts étranges (un tout petit "corps" momifié d'une 15aine de centimètres avec un crane étrange, un crâne plus grand avec une même apparence étrange et une grande main à 3 doigts ensuite). S'en suivra en décembre 2016 une interview de l'historien et archéologue local français vivant au Pérou, Thierry Jamin, qui a été contacté par le même Krawix, qui était accompagné par un journaliste. Quelques mois plus tard, l'affaire sera reprise par BTLV (BobvousditTouteLaVérité) dans ses émissions WebTV et la chaine WebTV et site Nurea.

Suite de la Partie 1 en attendant la partie 2 : 

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-momies-de-nazca-debut-de-la-verite.html

Crane poupee momie nasca mario krawix

Photo : Krawix - vous pouvez cliquer dessus pour l'agrandir

 

Vous pouvez découvrir un gros dossier concernant l'Historique de cette affaire dès ses débuts (et conforme à l'historique de Alien Project - bien qu'il ne parle pas des Enfants de Anok par exemple - et mes recherches diverses de comparaisons et autres - que j'ai arrêté en fin 2018, considérant, à juste titre, qu'il n'y aurait rien de concret sur cette histoire tant qu'elle restera aux mains d'amateurs ou d'une université péruvienne sans aucun moyens financiers et sous influences... jusqu'à aujourd'hui, où une vraie scientifique européenne ait pu commencer à examiner dans un laboratoire européen certains échantillons dont la provenance d'origine est identique à tous les autres, c'est à dire Mario., via Krawix999, de façon indépendante par rapport à Alien Project ou Mr Maussan :

https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/pages/reliques-etranges-du-perou-momies-de-nazca.html

 

Poupee momie nazca mario krawix1Photo : Krawix - vous pouvez cliquer dessus pour l'agrandir

 

Nous entrons donc dans le vif du sujet de cet article : des commentaires de la scientifique Françoise Hubrecht, biologiste reconnue, qui a procédé aux analyses de plusieurs échantillons de ce que j'ai appelé personnellement au début "Reliques du Pérou", notamment des échantillons de peau et de l'intérieur d'un crane et aussi d'une possible vertèbre d'un petit corps identique à ceux déjà vus chez Alien Project. Je mets tout de suite ses références pour éliminer toute discussion :

https://www.researchgate.net/scientific-contributions/Francoise-Hubrecht-15701508

Des commentaires scientifiques pour aider bien sûr aux recherches sur ces momies et/ou objets et aller dans la direction de la vérité, au sujet des analyses de Mr Olivier Sire, enseignant-chercheur en biophysique à l’université Bretagne Sud et également expert auprès de la cour d’appel de Rennes. Ces analyses, faites en juillet 2019 à l’Institut de Recherche Dupuy de Lôme (UMR CNRS 6027) à Vannes (France) ont été faites sur des échantillons présentés dans son rapport téléchargeable sur le site de Alien Project dans sa chronologie ou au niveau des résultatshttps://www.the-alien-project.com/wp-content/uploads/2019/09/RapportNAZCA-Olivier-Sire-FR1.pdf

Poupee momie nazca mario krawix0

Les Momies de Nazca, début de la vérité ?

Par Le 08/10/2022

Les Momies de Nazca, début de la vérité ?

Partie 1

 

Poupee momie nazca mario krawix0photo : Krawix

 

Comme ceux qui me suivent depuis des années le savent, j'ai été le tout premier en France à parler de cette affaire pour le moins... ténébreuse, avec un premier article paru le 06-10-2016, parlant à l'époque d'un certain "Krawix" qui se révèlera plus tard se nommer Paùl Roncero, un Péruvien qui montre à la télévision péruvienne plusieurs artefacts étranges (un tout petit "corps" momifié d'une 15aine de centimètres avec un crane étrange, un crâne plus grand avec une même apparence étrange et une grande main à 3 doigts ensuite). S'en suivra en décembre 2016 une interview de l'historien et archéologue local français vivant au Pérou, Thierry Jamin, qui a été contacté par le même Krawix, qui était accompagné par un journaliste. Quelques mois plus tard, l'affaire sera reprise par BTLV (BobvousditTouteLaVérité) dans ses émissions WebTV et la chaine WebTV et site Nurea.

Cette première interview de Mr Jamin évoquera bien sûr les origines de ces artefacts, un huaquero (un pilleur de tombes) nommé "Mario" qui affirme avoir déjà trouvé une "main géante à trois doigts" dès 2005 et conte une histoire assez rocambolesque sur ses récentes découvertes (remontant tout de même à priori à 2015) dans un désert non identifié et une sorte de grotte/temple enterré, et des momies plus grandes font leur apparition, faisant de 20 cm à 100 cm environ et comportant toutes des crânes étranges et trois doigts, trois orteils, des vertèbres en nombre, etc. Je supposais dans cette interview la possibilité de poupées (plusieurs civilisations des Amériques en ont fabriqué) et, de toute façon, j'allais dans le sens de Mr Jamin (y compris sur ses histoires d'OVNI dans la jungle ou autres) afin d'en savoir plus. Notez que j'avais déjà parlé de Mr Jamin car je suivais (par écrit) ses diverses recherches et expéditions qu'il effectuait au Pérou (y compris avec le découvreur d'une petite cité péruvienne en Amazonie), à la recherche de la légendaire Païtiti ou de la présence Inca en Amazonie depuis la fin des années 1990.

 

Crane poupee momie nasca mario krawix

Photo : Krawix - vous pouvez cliquer dessus pour l'agrandir

 

Encore par la suite, j'apprenais que ni Krawix, ni Mr Jamin n'avaient été les premiers détenteurs de momies de ce type, puisque un groupe sectaire nommé « Gardiens de Atok Marka » ont montré des photos de momies et artefacts identiques et affirment en posséder près de 2000 depuis 2014-2015... la source étant probablement la même, ou ce groupe serait l'instigateur d'une vaste escroquerie à l'origine ?

Mais ce qui me poussera à continuer à m'intéresser à cette affaire est bien une concordance étonnante entre une possibilité ancienne émise par un réel paléontologue, Dale Russel, découvreur d'un petit dinosaure du type vélociraptor, le Troodon dans les années 1960 et qui émettra dans les années 1980 une idée sur une évolution de ce petit dinosaure au "gros" cerveau considéré comme le plus intelligent... une évolution en humanoïde-dino qui ressemble à s'y méprendre à nos momies aux trois doigts (beaucoup de dinosaures ayant trois doigts aux pattes), que j'ai aussi d'ailleurs utilisé dans l'une de mes fictions de 2013 (je suis aussi auteur de romans et nouvelles de Science-Fiction-Anticipation-Prospectives Fictions) :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/les-rapports-de-naar-loor-l-observateur/les-rapports-de-naar-loor-l-observateur-5835.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/ecrits/les-rapports-de-naar-loor-l-observateur.html  - les rapports complets à ce jour

Vous pouvez découvrir un gros dossier concernant l'Historique de cette affaire dès ses débuts et mes recherches diverses de comparaisons et autres - que j'ai arrêté en fin 2018, considérant, à juste titre, qu'il n'y aurait rien de concret sur cette histoire tant qu'elle restera aux mains d'amateurs ou d'une université péruvienne sans aucun moyens financiers et sous influences... jusqu'à aujourd'hui, où une vraie scientifique européenne ait pu commencer à examiner dans un laboratoire européen certains échantillons dont la provenance d'origine est identique à tous les autres, c'est à dire Mario., via Krawix999 :

https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/pages/reliques-etranges-du-perou-momies-de-nazca.html

 

Poupee momie nazca mario krawix1Photo : Krawix - vous pouvez cliquer dessus pour l'agrandir

 

Nous entrons donc dans le vif du sujet de cet article : les analyses de plusieurs échantillons de ce que j'ai appelé personnellement au début "Reliques du Pérou", notamment des échantillons de peau et de l'intérieur d'un crane et aussi d'une possible vertèbre d'un petit corps identique à ceux déjà vus chez Alien Project, faites par une biologiste reconnue qui est citée pour sa participation à plusieurs études. Je mets tout de suite ses références pour éliminer toute discussion :

https://www.researchgate.net/scientific-contributions/Francoise-Hubrecht-15701508

Et voici ci-dessous (et un peu ci-dessus) des photos des "momies" ou reliques ou artefacts-objets selon (une poupée fabriquée par exemple ne peut pas être une "momie" au sens propre du terme - les Chinchorros par exemple ont créé certaines des plus anciennes momies au monde, mais aussi quelques poupées...) analysées, ainsi que les photos d'analyses et les commentaires de la scientifique :

Italie tombebebe 10000calbp

Italie: Découverte d'une tombe de bébé fille de 10000 ans

Par Le 10/09/2022

Italie: Découverte d'une tombe de bébé fille de 10000 ans

 

Italie tombebebe 10000calbp

Extrait du film en 3D de la sépulture découverte en Italie. https://doi.org/10.1038/s41598-021-02804-z

 

Une sépulture de bébé à Arma Veirana dans le nord-ouest de l'Italie donne un aperçu des pratiques funéraires et de la personnalité féminine au début de l'Europe mésolithique.

 

Résumé de la publication scientifique : L'évolution et le développement des comportements mortuaires humains revêtent une énorme importance culturelle. Nous rapportons ici une sépulture d'un jeune enfant richement décorée (AVH-1) à Arma Veirana (Ligurie, nord-ouest de l'Italie) qui est directement datée de entre 10 211–9 910 calibré BP (Avant le Présent, probabilité de 95,4 %), la plaçant au début de l'Holocène et donc attribuable au début du Mésolithique, une période culturelle à partir de laquelle les sépultures bien documentées sont extrêmement rares. L'histologie dentaire virtuelle, la protéomique et l'ADNa indiquent que le nourrisson était une fille âgée de 40 à 50 jours. Les artefacts associés indiquent un investissement matériel et émotionnel important dans l'inhumation de l'enfant. Le profil biologique détaillé d'AVH-1 établit l'enfant comme le premier quasi-nouveau-né européen documenté comme étant une femme. L'enterrement d'Arma Veirana donne ainsi un aperçu du statut social basé sur le sexe/genre.

Les pratiques mortuaires offrent une fenêtre sur les visions du monde et la structure sociale des sociétés passées. Ethnographiquement, de nombreuses cultures ont retardé l'attribution de la personnalité aux jeunes enfants, les maintenant dans un état liminal d'humanité 1 , 2 , 3 , 4 . Ainsi, le traitement funéraire des enfants fournit des informations importantes sur qui était considéré comme une personne et se voyait ainsi accorder les attributs d'un soi individuel, d'une agence morale et d'une éligibilité à l'appartenance à un groupe. En effet, d'importantes discussions persistent concernant la reconnaissance de la personnalité infantile chez les peuples préhistoriques 5 , 6 , 7. Nous rapportons ici l'inhumation d'un jeune enfant en Ligurie (nord-ouest de l'Italie) — Arma Veirana Hominin 1 (AVH-1 ; surnommée « Neve »), directement datée du début de l'Holocène. En Europe, le début de l'Holocène (à 11 700 cal BP) a largement coïncidé avec le début du Mésolithique, une période culturelle susceptible d'avoir catalysé d'importants changements sociaux alors que les humains s'adaptaient aux changements environnementaux importants après la fin de la dernière période glaciaire 8 , 9 . Les sépultures du début du Mésolithique sont extrêmement rares ou peu documentées 10 , 11 , 12 , 13 , 14, et AVH-1 apporte des données essentielles de cette période clé de la préhistoire. De manière significative, AVH-1 représente la première inhumation féminine proche du nouveau-né documentée en Eurasie et fournit de nouvelles informations sur la façon dont l'âge et le sexe/genre ont influencé la construction de la personnalité dans les sociétés préhistoriques de chasseurs-cueilleurs.

 

Italie armaveirana fig1 html

Fig 1 : Localisation et cadre du site d'Arma Veirana. ( A ) L'épingle rouge indique l'emplacement d'Arma Veirana situé dans le Val Neva (vallée de la rivière Neva) dans la région de la Ligurie (nord-ouest de l'Italie) - carte réalisée à l'aide de Google Earth Pro 7.3.4 ( https://earth.google. com ); ( B ) Modèle photogrammétrique 3D du Val Neva dans les Préalpes liguriennes généré à partir de photographies aériennes par le co-auteur DM (étoile = emplacement d'Arma Veirana). (Les auteurs et liens en bas d'article - cliquer pour agrandir l'image).

 

Arma Veirana est située dans les préalpes liguriennes (Fig.  1 ) à environ 15 km au nord-ouest de la ville d'Albenga (44°8′45.402″N, 8°4′18.85E). La grotte est située sur le côté nord de la vallée escarpée de Val Neva dans une falaise de marbre à une altitude de 451 m au-dessus du niveau de la mer. Arma Veirana conserve des gisements du Pléistocène supérieur (avec des horizons culturels Moustérien et Épigravettien supérieur) et du début de l'Holocène. Les informations supplémentaires comprennent des détails supplémentaires sur l'emplacement du site, la stratigraphie et la géoarchéologie, ainsi que des cartes du plan du site et l'historique des fouilles. En 2017 et 2018, des restes squelettiques in situ (tableau S8) et des artefacts associés ont été récupérés dans une fosse ovale de 15 cm de profondeur (< 800 cm2 dans la zone) taillée dans le dépôt sous-jacent de l'Épigravettien tardif (Figs. 2 , S9, S10). Le film S1 montre un survol d'un modèle photogrammétrique 3D de la grotte, y compris la position de l'excavation funéraire.

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Nouvelle étude postulant une navigation préhistorique

Par Le 22/03/2022

Nouvelle étude postulant une navigation préhistorique

 

Pnas canada echantillonsFigure S1. Images Google Earth obliques et orientées vers le nord d'ABS (A), ABC (B) et ABN
(C) sites d'échantillonnage avec trois fois l'exagération verticale. Les symboles blancs sont nos échantillons ;
les symboles jaunes sont des âges de Réf. (23). Âges 10Be corrigés de l'uplift avec analyses
incertitude notée en kilo annum. Les italiques indiquent une valeur aberrante exclue du calcul de
la moyenne et l'incertitude de l'échantillon. - PNAS - Anexe (voir fichier pdf en bas de l'article)

 

Une étude scientifique parue fin mars 2022 dans les PNAS (Actes de l'Académie Nationale des Sciences - sources en bas de l'article comme toujours) s'est évertuée à dater précisémment une route migratoire possible entre les glaciers nord-américains lors de la dernière glaciation.

Il existe deux hypothèses principales quant à la façon dont les gens ont d'abord migré vers l'Amérique du Nord. L'idée la plus ancienne suggérait que les gens avaient fait ce voyage lorsque la Béringie - la masse continentale qui reliait autrefois l'Asie à l'Amérique du Nord, maintenant divisée par le détroit de Béring - était relativement libre de glace. La notion la plus récente suggérait que les voyageurs se déplaçaient sur des embarcations le long des côtes pacifiques de l'Asie, de la Béringie et de l'Amérique du Nord.

Un facteur majeur influençant la manière dont les premiers Américains sont arrivés était les calottes glaciaires géantes qui recouvraient autrefois l'Amérique du Nord. Des recherches antérieures ont suggéré qu'un couloir libre de glace entre les marges de ces calottes glaciaires aurait pu permettre un voyage de la Béringie vers les Grandes Plaines.

Sur la base d'outils en pierre datant de 13 400 ans, les archéologues avaient longtemps suggéré que les peuples de la culture préhistorique connue sous le nom de Clovis (nom de la ville où ont été découvert ces premiers outils) étaient les premiers à migrer de l'Asie vers les Amériques. Des travaux antérieurs concernant l'âge du corridor libre de glace ont suggéré qu'il aurait pu servir de voie de migration pour les Clovis.

Cependant, les scientifiques ont récemment découvert de nombreuses preuves d'une présence pré-Clovis en Amérique du Nord. Par exemple, en 2021, 60 empreintes de pas anciennes au Nouveau-Mexique suggéraient que des humains s'y trouvaient il y a environ 23 000 ans, et en 2020, des archéologues ont découvert des artefacts en pierre dans le centre du Mexique qui avaient au moins 26 500 ans.

Et de toute façon, il y a maintenant des preuves formelles et plusieurs études sur la présence en Amérique du Nord d'hommes (Idaho par exemple) il y a au moins 15 700 ans. Et cette dernière étude prouve que ce fameux corridor permettant un passage à pied entre les glaciers ne s'est ouvert qu'après la présence de ces humains... la seule possibilité pour leur présence étant donc une navigation en suivant les côtes. Voyons comment les scientifiques en sont arrivés à cette conclusion :

Des estimations récentes suggèrent que le couloir libre de glace ne s'est ouvert qu'il y a environ 14 000 à 15 000 ans, ce qui signifierait que les premiers Américains auraient pu compter sur une route côtière au lieu d'une route terrestre. Pourtant, une grande incertitude subsistait quant à l'âge du couloir libre de glace. 

Pour aider à résoudre ce mystère, les chercheurs ont cherché à déterminer quand le couloir libre de glace s'est ouvert. Ils ont enquêté sur 64 échantillons géologiques prélevés à six endroits s'étendant sur 1 200 kilomètres le long de la zone où le couloir libre de glace aurait existé.

 

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Carte montrant l'étendue des calottes glaciaires de la Cordillère et des Laurentides après l'ouverture initiale de l'IFC et l'emplacement des sites datés. Les marges des calottes glaciaires de la Cordillère (CIS) et de la Laurentide (LIS) à 14,2 cal ka proviennent de la réf. 55 et les emplacements des sites avec les âges sont discutés dans Résultats . Les sites avec des âges 14 C sont représentés par des cercles bleus et gris, les premiers sites étant plus proches du retrait de la marge glaciaire et de l'ouverture de l'IFC initial ou du corridor côtier, et les derniers sites étant plus éloignés de l'IFC initial. Les sites avec des âges de luminescence sont représentés par des losanges orange et gris, les premiers sites étant plus proches du retrait de la marge glaciaire et de l'ouverture de l'IFC, et les derniers sites étant plus éloignés de l'IFC initial. Sites avec 10 Les âges Be sont représentés sous forme de carrés, les âges publiés étant représentés par des carrés bleus contraignant le recul de la marge ouest de la calotte glaciaire de la Cordillère ( 53 , 54 ), les carrés verts contraignant l'ouverture de l'IFC sud ( 34 ), le carré noir contraignant l'âge de la déglaciation ∼ 500 km à l'est de l'IFC ( 41 ), et des carrés bruns (avec texte souligné indiquant le nom du site) représentant nos âges moyens qui contraignent l'ouverture de l'IFC. La carte en médaillon montre nos emplacements d'échantillons dans le contexte de l'emplacement approximatif de la zone de suture (ligne pointillée épaisse) du CIS et du LIS au LGM ∼21 ka. AB = Alberta, BC = Colombie-Britannique.

 

Les scientifiques ont examiné des rochers que les glaciers transportaient autrefois loin de leurs foyers d'origine, tout comme les rivières pouvaient entraîner des cailloux dans les lits des rivières au fil du temps. Ils ont analysé combien de temps ces roches ont été exposées à la surface de la Terre - et donc combien de temps elles sont restées sur un sol sans glace - en examinant les niveaux d'éléments radioactifs générés lorsque les roches ont été bombardées par des rayons à haute énergie provenant de l'espace.

Les nouvelles découvertes suggèrent que le couloir libre de glace ne s'est complètement ouvert qu'il y a environ 13 800 ans, et que les calottes glaciaires « peuvent avoir atteint une hauteur de 1 500 à 3 000 pieds (455 à 910 m) dans la zone où elles recouvraient le couloir libre de glace. ", a déclaré Jorie Clark, auteure principale de l'étude, géologue et archéologue à l'Université d'État de l'Oregon. En comparaison, le plus haut bâtiment du monde, le Burj Khalifa à Dubaï, mesure environ 2 722 pieds (829,8 m) de haut.

" Il s'agit d'une étude très bien exécutée qui aborde une question de longue date ", a déclaré Matthew Bennett, un chercheur qui étudie les traces de fossiles à l'Université de Bournemouth en Angleterre et qui n'a pas participé à ce travail. " Les résultats sont intéressants et aident à améliorer notre compréhension de cette voie de migration potentielle. Les auteurs doivent être félicités pour leur grande science."

Dans l'ensemble, " nous avons maintenant des preuves solides que le couloir libre de glace n'était pas ouvert et disponible pour le premier peuplement des Amériques ", a déclaré Clark. Pourtant, " il reste encore beaucoup à apprendre pour savoir s'ils sont réellement descendus par la route côtière, et si oui, comment ont-ils voyagé. Nous devons trouver des sites archéologiques dans la région ".

 

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Une industrie du traitement de l'ocre de 40 000 ans en Chine

Par Le 04/03/2022

Une industrie du traitement de l'ocre de 40 000 ans en Chine

 

Chine artifacts ocre

Artefacts trouvés gisant sur la plaque de sédiments teintés d'ocre rouge dans l'atelier d'ocre du nord de la Chine. (Andreu Ollé / Wang et al / Nature ) - Source : Université Griffin

 

Une équipe internationale d'archéologues rapporte dans Nature des preuves indirectes mais convaincantes de la présence d'Homo sapiens à Xiamabei, un site du nord de la Chine près de la rivière Huliu qui remonte à au moins 40 000 ans.

Des fouilles archéologiques sur le site de Xiamabei dans le bassin de Nihewan au nord de la Chine ont révélé la présence d'inventions, d'outils et de comportements associés à des sites plus récents. La nouvelle étude montre également que l'atelier d'ocre trouvé sur le site est le plus ancien d'Asie de l'Est et que les outils lithiques trouvés là-bas sont liés à l'Afrique, mais d'une manière nouvelle.

 

Bassin de nihewan site des premieres activites humaines modernes en chine

Bassin de Nihewan, site des premières activités humaines modernes en Chine Crédit : Lumières dans le noir, Wikimedia Commons

 

" Xiamabei se distingue de tout autre site archéologique connu en Chine, car il possède un nouvel ensemble de caractéristiques culturelles à une date précoce ", a déclaré le Dr Fa-Gang Wang de l'Institut provincial des reliques culturelles et d'archéologie du Hebei, dont l'équipe a d'abord fouillé le site, indique un communiqué de la Max Planck Society.

En fait, il semble qu'ils aient développé une culture technologique de la pierre unique qui n'émergera largement que plus de 10 000 ans plus tard.

Les preuves trouvées à Xiamabei incluent la première découverte de traitement de l'ocre dans la région - par opposition à la simple utilisation de l'ocre, qui a été trouvée même chez les Néandertaliens.

Alors que les humains archaïques sont connus pour avoir commencé à atteindre l'Eurasie il y a au moins 2 millions d'années (Homo Erectus), le moment où leurs homologues anatomiquement modernes ont commencé leur propagation depuis l'Afrique est plus un mystère. 

Résumé de la publication scientifique dans Nature : " Homo sapiens (homme moderne) était présent dans le nord de l'Asie il y a environ 40 000 ans, ayant remplacé les populations archaïques à travers l'Eurasie après des épisodes d'expansions démographiques antérieures et de croisements 1 , 2 , 3 , 4 . Les adaptations culturelles des derniers Néandertaliens, des Denisoviens et des populations d'H. sapiens entrant en Asie restent inconnues 1 , 5 , 6 , 7. Nous décrivons ici Xiamabei, un site archéologique bien conservé d'environ 40 000 ans dans le nord de la Chine, qui comprend la plus ancienne caractéristique connue de traitement de l'ocre en Asie de l'Est, un assemblage lithique miniaturisé distinctif avec des outils en forme de lamelles portant des traces d'emmanchement, et un outil en os. L'assemblage culturel de traits à Xiamabei est unique pour l'Asie de l'Est et ne correspond pas à ceux trouvés dans d'autres assemblages de sites archéologiques habités par des populations archaïques ou ceux généralement associés à l'expansion de H. sapiens, tels que le Paléolithique supérieur initial 8 , 9 , dix. Le dossier de l'Asie du Nord soutient un processus d'innovations technologiques et de diversification culturelle émergeant dans une période d'hybridation et de mélange d'hominidés 2 , 3 , 6 , 11 . "

Fa-Gang Wang de l'Institut provincial des reliques culturelles et d'archéologie du Hebei en Chine, le professeur Michael Petraglia de l'Institut Max Planck pour la science de l'histoire humaine et ses collègues.

Ce que l'on sait des études précédentes, c'est qu'il y a 40 000 ans, Homo sapiens était présent dans le nord de l'Asie, ayant remplacé les populations archaïques après des épisodes antérieurs de déplacement et de métissage. Cependant, on ne sait pas grand-chose de leur vie, de leurs adaptations culturelles et de leurs interactions avec leurs cousins ​​​​évolutifs plus âgés tels que les Néandertaliens et les Dénisoviens.

Des preuves abondantes dans le plus ancien atelier d'ocre d'Asie de l'Est

 

L'une des découvertes les plus étonnantes sur le site vieux de 40 000 ans a été l'atelier d'ocre rouge où le minéral était traité. L'utilisation de l'ocre a été une caractéristique de la lignée Homo antérieure à notre espèce, semble-t-il. Surtout l'ocre rouge. La pierre colorée friable a peut-être été utilisée par Homo erectus au Kenya il y a 285 000 ans. Alors que l'utilisation de l'ocre elle-même a été documentée de manière assez fiable sur un site néandertalien ancien aux Pays-Bas il y a environ de un quart de million à 200 000 ans, l'atelier d'ocre préhistorique de Xiamabei est désormais le plus ancien d'Asie de l'Est.

 

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A, B : Artefacts sur sol teinté de rouge C : Ocre modifié par broyage D : Fragment d'ocre provenant du broyage E : Dalle teintée Crédit : Fa-Gang Wang, Francesco d'Errico / Wang et al., Traitement innovant de l'ocre et utilisation d'outils en Chine il y a 40 000 ans. Nature. 2022

 

De l'ocre a été trouvée sur 10 des outils. Un morceau d'ocre riche en fer avait été broyé pour produire une poudre rouge foncé. Un autre petit morceau d'un autre type d'ocre semble avoir été les restes d'un morceau plus grand. Et une dalle de calcaire allongée, clairement tachée d'ocre, a également été découverte sur le site.

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Oldest genome from wal

Indonésie: une nouvelle lignée humaine repérée

Par Le 26/08/2021

Indonésie: une nouvelle lignée humaine repérée

 

Oldest genome from wal

La grotte de Leang Panninge sur la péninsule sud de Sulawesi, en Indonésie. Crédit : Projet de recherche Leang Panninge

 

Étude : Une femme indonésienne préhistorique appartenait à une lignée humaine éteinte

Enterrée dans une position fléchie avec de gros rochers, elle était génétiquement la plus proche des Australiens et des Papous indigènes - mais sa lignée était inconnue et semble avoir été perdue. 

Une adolescente qui a vécu il y a 7 300 ans en Indonésie appartenait à une lignée inconnue d'humains modernes, qui s'est apparemment éteinte, a révélé mercredi 25 août 2021 une analyse publiée dans Nature.

L'histoire humaine est une histoire de migrations mystérieuses et de branches déconcertantes. Les ancêtres des Papous d'aujourd'hui et les ancêtres des Australiens indigènes se sont séparés il y a environ 37 000 ans. Cette fille trouvée dans la grotte de Leang Panninge à Sulawesi était, génétiquement, également liée aux deux, selon l'analyse.

En fait, son génome, le plus ancien d'un humain moderne de la région de Wallacea - les îles situées entre l'ouest de l'Indonésie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée - indique une relation humaine ancienne jusqu'alors inconnue. Les chercheurs ont pu isoler suffisamment de matériel génétique du crâne d'un individu enterré il y a plus de 7 000 ans sur l'île indonésienne de Sulawesi. Il appartenait à une société de chasseurs-cueilleurs et a été enterré sur le site aujourd'hui appelé Leang Panninge ('Cave aux chauves-souris'). Une grande partie du code génétique correspondait à celui des Papouasie-Nouvelle-Guinée et des Aborigènes d'Australie d'aujourd'hui. Pourtant, des portions du génome ne correspondaient pas à ces groupes. Cela apporte de nouvelles surprises sur l'évolution de l'homme moderne.

 

Fig1 sulawesi et wallacea

Fig. 1 : Emplacement du site d'étude. a , Sulawesi et Wallacea. Le rectangle rouge indique la région indiquée en b . b , Leang Panninge. La ligne pointillée indique la distribution du site toaléen.

 

L'étude internationale a été réalisée grâce à une étroite collaboration avec plusieurs chercheurs et institutions indonésiennes. Il était dirigé par le professeur Johannes Krause des instituts Max Planck d'anthropologie évolutive de Leipzig et de la science de l'histoire humaine à Iéna, le professeur Cosimo Posth du Senckenberg Center for Human Evolution and Palaeoenvironment de l'Université de Tübingen, et le professeur Adam Brumm de l'Université Griffith, Australie. L'étude a été publiée dans la dernière édition de Nature.

Les îles Wallacées ont formé des tremplins dans la propagation des premiers humains modernes de l'Eurasie à l'Océanie, il y a probablement plus de 50 000 ansLes découvertes archéologiques montrent que les ancêtres de notre espèce vivaient à Wallacea il y a 47 000 ans. Pourtant, peu de squelettes humains ont été retrouvés. L'une des découvertes archéologiques les plus distinctives de cette région est le complexe technologique toaléen, daté d'une période beaucoup plus récente, il y a entre 8 000 et 1 500 ans. Parmi les objets fabriqués par les peuples de la culture toaléenne se trouvent les pointes de flèches en pierre caractéristiques connues sous le nom de pointes de Maros. La culture toaléenne n'a été trouvée que dans une zone relativement petite de la péninsule méridionale de Sulawesi. " Nous avons pu attribuer l'enterrement de Leang Panninge à cette culture ", explique Adam Brumm. "

Selina Carlhoff, candidate au doctorat à l'Institut Max Planck pour la science de l'histoire humaine et auteur principal de l'étude, a isolé l'ADN de l'os pétreux du crâne. " C'était un défi majeur, car les vestiges avaient été fortement dégradés par le climat tropical ", dit-elle. L'analyse a montré que l'individu de Leang Panninge était apparenté aux premiers humains modernes à se propager en Océanie depuis l'Eurasie il y a environ 50 000 ansComme le génome des habitants indigènes de Nouvelle-Guinée et d'Australie, le génome de l'individu de Leang Panninge contenait des traces d'ADN de Denisovan. Les Dénisoviens sont un groupe éteint d'humains archaïques connus principalement grâce à des découvertes en Sibérie et au Tibet. " Le fait que leurs gènes se trouvent chez les chasseurs-cueilleurs de Leang Panninge soutient notre hypothèse antérieure selon laquelle les Dénisoviens occupaient une bien plus grande zone géographique ", explique Johannes Krause.

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Grottecuevaardales espagne

Néandertalien: Art rupestre espagnol confirmé, groupes sanguins

Par Le 03/08/2021

Néandertalien: Art rupestre espagnol confirmé

+ groupes sanguins examinés par la génétique

 

Grottecuevaardales espagne

Cette combinaison d'images obtenues le 29 juillet 2021 montre une vue générale et un gros plan d'une tour de stalagmite partiellement colorée dans la grotte espagnole d'Ardales, dans le sud de l'Espagne.

 

Deux nouvelles études nous parlent des néandertaliens et confirment l'importance de notre cousin dans l'histoire humaine, d'autant plus qu'il est encore présent dans notre génome et y joue un rôle génétique pour une grande partie de l'humanité.

 

Une étude confirme que l'art rupestre espagnol ancien a été créé par les Néandertaliens

 

Les Néandertaliens, longtemps perçus comme étant simples et brutaux, ont vraiment peint des stalagmites dans une grotte espagnole il y a plus de 60 000 ans, selon une pré-publication du lundi 02 août 2021 d'une étude qui sera publiée dans les PNAS le 17 août 2021 : Le rôle symbolique du monde souterrain chez les Néandertaliens du Paléolithique moyen, PNAS (2021). DOI : 10.1073/pnas.2021495118

La question avait secoué la communauté paléoarchéologique depuis la publication d'un article de 2018 attribuant le pigment ocre rouge trouvé sur le dôme stalagmitique de la Cueva de Ardales à notre espèce "cousine" éteinte. La datation a suggéré que l'art avait au moins 64 800 ans, réalisé à une époque où les humains modernes n'habitaient pas le continent.

Mais la découverte était controversée, et  "un article scientifique disait que ces pigments étaient peut-être une chose naturelle", un résultat du flux d'oxyde de fer, a déclaré à l'AFP Francesco d'Errico, co-auteur d'un nouvel article dans la revue PNAS.

 

Neanderthal homosapiens

Comparaison entre un crâne d'Homo Sapiens (Homme Moderne à gauche) et un crâne de Homo Neanderthalensis (Homme de Néandertal à droite) - la moyenne du volume cervical des néandertaliens était plus élevée que la moyenne du volume cervical de l'homme moderne.

 

Cette nouvelle analyse a révélé que la composition et le placement des pigments n'étaient pas conformes aux processus naturels. Au lieu de cela, les pigments ont été appliqués par éclaboussures et soufflage. De plus, leur texture ne correspondait pas aux échantillons naturels prélevés dans les grottes, suggérant que les pigments provenaient d'une source externe.

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Asie et Moyen-Orient: Deux nouvelles espèces humaines ?

Par Le 26/06/2021

Asie et Moyen-Orient: Deux nouvelles espèces humaines ?

 

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Vue d'artiste du Dragon Man dans son environnement. Crédit Chuang Zhao 

 

Le même jour, deux publications, l'une chinoise et l'autre israélienne, revendiquent l'existence de deux nouvelles espèces apparentées au genre Homo (Nesher Ramla Homo et Homo longi). Et compte tenu des datations de ces fossiles, ces deux possibles nouveaux homininés auraient parfaitement pu rencontrer non seulement les néandertaliens mais aussi nos ascendants directs, Homo Sapiens sans parler de Dénisovien pour l'asiatique. Mieux, l'homininé asiatique serait même en fait notre plus proche cousin, raflant ce statut à néandertalien.

Pour rappel, certaines études génétiques ont affirmé qu'il manquait au moins l'ADN d'un homininé inconnu dans le génome de l'homme moderne, mais aussi des néandertaliens et denisoviens, il n'est donc pas impossible que l'un ou même les deux de ces nouvelles espèces fortement envisagées se soient aussi croisées avec nos propres ancêtres (l'être humain a en effet un certain pourcentage de son ADN actuel attribuable selon les régions à néandertalien et dénisovien:

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-analyses-genetiques-des-neandertaliens-et-des-denisoviens-revelent-une-autre-espece-inconnue.html

 

Autre rappel, la génétique nous affirme depuis longtemps que Homo Sapiens (nous) et Néandertalien s'étaient tous deux séparés d'un unique ancêtre commun, avec une date qui recule au fil du temps (estimée à il y a environ 400 000 ans, puis 800 000 ans, l'estimation est maintenant de 1 million d'années.


Commençons par parler des études israéliennes, plus proche de l'Europe, qui sont toutes deux parues le 25 juin 2021 dans Science et qui s'appuient également sur d'autres publications :

Des fouilles dans un gouffre israélien ont dévoilé un groupe d'hominidés de l'âge de pierre jusqu'alors inconnu qui a contribué à l'évolution du genre humain (Homo). Les habitants d'un site appelé Nesher Ramla, qui vivaient il y a environ 140 000 à 120 000 ans, rejoignent les Néandertaliens et les Dénisoviens en tant que troisième population homo eurasienne qui s'est culturellement mêlée et peut-être croisée avec l'ancien Homo sapiens (amenant à l'homme moderne), selon les chercheurs, qui l'ont provisoirement nommé Nesher Ramla Homo.

De plus, les fossiles d'hominidés précédemment trouvés dans trois grottes israéliennesqui datent d'il y a environ 420 000 ans, appartiennent probablement aussi à l'ancienne population représentée par les découvertes de Nesher Ramla, selon une équipe internationale dirigée par le paléoanthropologue Israel Hershkovitz.

« Nesher Ramla Homo était l'un des derniers survivants d'un ancien groupe [d'hominidés] qui a contribué à l'évolution des populations de Néandertaliens européens et d'Homo d'Asie de l'Est », explique Hershkovitz. (YH : cette nouvelle espèce, pour l'instant, aurait donc vécu de 420 000 ans à 120 000 ans environlocalement).

Les travaux de Nesher Ramla ont mis au jour cinq morceaux d'une boîte crânienne et une mâchoire inférieure presque complète contenant une dent molaire. Ces fossiles ressemblent à certains égards aux Néandertaliens et à d'autres hominidés rappellant certains fossiles souvent classés à tord ou à raison comme Homo heidelbergensis, une espèce pré-néandertalienne qui aurait occupé des parties de l'Afrique, de l'Europe et peut-être de l'Asie de l'Est depuis environ 700 000 ans ( SN : 15/5/19 ).

 

Israel fossiles nouvelle espece

Des parties d'une mâchoire (à gauche) et d'une boîte crânienne (à droite), trouvées sur le site israélien de Nesher Ramla, représentent une ancienne population d'hominidés qui a contribué à l'évolution des Néandertaliens européens et peut-être d'anciens groupes Homo en Asie de l'Est, selon les chercheurs. AVI LEVIN ET ILAN THEILER/FACULTÉ DE MÉDECINE SACKLER/TEL AVIV UNIV.

 

Dans les sédiments fossilifères, l'équipe de Hershkovitz a déterré environ 6 000 artefacts en pierre et plusieurs milliers d'os de gazelles, de chevaux, de tortues et d'autres animaux. Certains de ces os contenaient des marques d'outils en pierre faites lors de l'enlèvement de la viande.

Des combinaisons de traits sur certains fossiles d'Hominidés chinois, y compris une mâchoire d'enfant datant peut-être de plus de 200 000 ans (YH : et ayant une croissance des dents identique à celle de l'homme moderne !), ressemblent à l'apparence des nouveaux fossiles israéliens, dit Hershkovitz ( SN: 1/16/19 ). Les anciens groupes Homo ayant des racines à Nesher Ramla ont peut-être atteint l'Asie de l'Est et se sont peut-être mariés avec certains groupes qui y vivent déjà, spécule-t-il.

Mais Nesher Ramla Homo n'a pas eu à aller jusqu'en Asie de l'Est pour interagir avec d'autres groupes d'hominidés. Les outils en pierre trouvés avec les fossiles de Nesher Ramla Homo correspondent à des outils d'âge comparable fabriqués à partir de morceaux de roche préparés par H. sapiens à proximité ( SN: 1/25/18). Nesher Ramla Homo et H. sapiens doivent avoir échangé des connaissances sur la fabrication d'outils en pierre, et peut-être se sont mélangés, dit HershkovitzLes tentatives d'extraction de l'ADN des fossiles de Nesher Ramla, qui révéleraient si des croisements ont eu lieu, ont échoué.

Il est intrigant que des outils en pierre généralement associés à H. sapiens aient été trouvés avec des fossiles aussi distinctifs, explique le paléoanthropologue John Hawks de l'Université du Wisconsin-Madison, qui n'a pas participé à la nouvelle recherche. " Ce n'est pas un flingue qui prouve qu'il y a eu des interactions étroites entre Nesher Ramla Homo et Homo sapiens, mais c'est très suggestif." YH : et il est bien sûr impossible de connaître les contributions de Néandertalien à l'Homo Sapiens et inversement (ainsi que celles de Denisovien et autres d'ailleurs)

 

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Les outils en pierre fabriqués par une ancienne population Homo au Moyen-Orient (illustrés) ressemblent à ceux fabriqués à la même époque par les Homo sapiens voisins, suggérant que les deux groupes avaient des contacts étroits.TAL ROGOVSKI

 

Les preuves de Nesher Ramla correspondent à un scénario dans lequel le genre Homo a évolué en tant que populations et espèces étroitement liées du Pléistocène moyen, y compris les Néandertaliens, les Denisoviens et H. sapiensDes groupes basés dans des régions méridionales habitables se sont déplacés dans une grande partie de l'Europe et de l'Asie pendant des étendues relativement chaudes et humides, écrit la paléoanthropologue Marta Mirazón Lahr de l'Université de Cambridge dans un commentaire publié avec les nouvelles études. Ces anciens groupes se sont croisés, se sont fragmentés, se sont éteints ou se sont recombinés avec d'autres groupes Homo en cours de route, produisant une variété d'apparences squelettiques observées dans les fossiles d' Homo européens et est-asiatiques, suggère Lahr.

Le mélange génétique et culturel des groupes d'Homo eurasiens au cours de la période du Pléistocène moyen – qui s'étendait d'environ 789 000 à 130 000 ans – s'est produit trop fréquemment pour permettre l'évolution d'une espèce distincte dans ce cas, selon l'équipe.

Ces fossiles compliquent encore l'arbre généalogique humain, qui est devenu plus complexe ces dernières années avec des ajouts tels que H. naledi d'Afrique du Sud et le H. luzonensis proposé aux Philippines ( SN : 9/10/15 ; SN : 4/10 /19 ). YH : Sans oublier que plusieurs autres fossiles, comme cette machoire pêchée du côté de Taïwan en 2015 ou d'autres en Asie, posent également le même type de question.

« C’est un hominidé plus archaïque que Néandertal, mais c’est le premier hominidé découvert qui utilise un type d’outil de pierre utilisé par Sapiens », explique l’une des coauteures de l’étude publiée jeudi dans la revue Science, Marion Prévost, de l’Université hébraïque de Jérusalem. Cela ouvre la porte à la possibilité que les néandertaliens, qui ont vécu en Europe jusqu’à il y a 40 000 ans (YH : Non, tout indique qu'on trouve encore néandertalien il y a 29 000 ans et peut-être moins dans le sud de l'Europe), aient appris d’autres techniques de taille de la pierre de l’homme de Nesher Ramla plutôt que de Sapiens. « Il est possible que Nesher Ramla ait migré vers l’Europe et engendré le néandertalien », dit Mme Prévost.

Le type d’outil jusqu’à maintenant propre à Sapiens, qui a aussi été découvert sur le site israélien, s’appelle une coupe de pierre « levallois centripète ».

Un autre outil trouvé sur le site a attiré l’attention des paléontologues. « C’est un outil qu’on ne retrouve nulle part ailleurs au Levant, qui a deux types de coupes le long du manche, pour servir à la fois de couteau et de racloir, dit Mme Prévost. On retrouve ce type d’outil ailleurs dans le monde. Il s’agit probablement d’une évolution technologique indépendante. » Ce type d’outil est plus ancien que ceux qu’utilisaient Homo sapiens.

 

Israel site nouvelle espece

Le site de Nesher Ramla - PHOTO FOURNIE PAR YOSSI ZAIDNER

 

Le site a été découvert en 2010 lors du creusage d’une carrière, et des fouilles de sauvetage ont été faites jusqu’en 2012. Les paléontologues font leurs analyses depuis. « Nous avons 80 000 outils de pierre à examiner, alors nous n’avons pas fini », dit Mme PrévostL’homme de Nesher Ramla présente quelques similitudes avec un autre hominidé archaïque retrouvé en Israël dans la caverne de Qesem, découverte en 2000, qui n’a jamais été formellement identifié. Il pourrait aussi présenter des similitudes avec des individus d’autres sites mis au jour dans la péninsule arabique, selon Mme Prévost.

 

Voir les sources en bas de l'article.

 

Lire la suite ci-dessous pour la nouvelle espèce revendiquée en Chine :

Ruvid uv excavacio pico ajos yatova plaque plomb 730

Etude d'une plaque en plomb avec l'écriture Ibérique archaïque

Par Le 13/06/2021

Découverte et étude d'une plaque en plomb avec l'écriture Ibérique archaïque

 

Ruvid uv excavacio pico ajos yatova plaque plomb

Crédit ruvid.org

 

Une équipe de recherche multidisciplinaire de l'Université de Valence (UV), du Musée de Préhistoire de Valence (MPV) et de l'Université de Barcelone (UB) a publié une étude détaillant leur découverte et interprétation d'une plaque de plomb avec écriture ibérique, la première obtenue dans une fouille réglementée à Pico de los Ajos (Yátova), l'un des sites ibériques les plus importants.

La feuille est inscrite avec une écriture archaïque et un thème inconnu qui a été transcrit phonétiquement, faisant progresser notre connaissance de la culture ibérique. La plupart des feuilles de plomb connues proviennent de pillages et non de fouilles réglementées. La plaque représente l'une des rares et la première de ce site à avoir été obtenue lors d'une fouille dans un contexte connu, à la fois temporel et spatial.

La plaque de plomb a été retrouvée pliée et comporte des inscriptions des deux côtés formant un seul texte, les spécialistes étant capables d'identifier des symboles ibériques écrits entre le IVe et le IIIe siècle av. JC.

« Ce site possède l'un des plus grands ensembles de textes écrits en ibérique de toute la péninsule », précise David Quixal. Les feuilles de plomb utilisées comme support d'écriture sont relativement courantes dans les gisements de la culture ibérique. Le Pico de los Ajos, ​​une cité située dans la ville de Yátova, était habité au moins depuis le 7ème siècle avant JC et a ensuite été abandonné entre le premier siècle avant JC et le premier siècle après JC.

 

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Le site des découvertes - Crédit ruvid.org

 

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Basque genetique1

Une vaste étude confirme la singularité génétique basque

Par Le 10/06/2021

Une vaste étude confirme la singularité génétique basque

 

Basque genetique1

 Crédit André Flores-Bello (EL PAÍS) Représentation de la structure génétique dans le territoire basque historique, où le vert représente l'ascendance basque, et le bleu et le rouge, le mélange avec les communautés voisines.

 

La plus grande étude jamais réalisée sur près de 2 000 échantillons d'ADN réalisée par des chercheurs de l'université Pompeu Fabra (UPF) de Barcelone a confirmé la "singularité génétique" des Basques en Europe. L'enquête, cependant, a révélé que cette différence n'a commencé à émerger qu'il y a 2 500 ans, à l'âge du fer. " Nos analyses confirment que les Basques ont été influencés par les grandes vagues migratoires en Europe jusqu'à l'âge du fer, selon un schéma similaire à celui de leurs populations environnantes ", expliquent les auteurs dans l'étude publiée dans la revue Current Biology.

Disons tout de suite que l'histoire de la génétique basque est jonchée de résultats contradictoires. L'un des co-auteurs de la nouvelle étude, Jaume Bertranpetit, avait déjà mené des recherches en 2010 qui étaient parvenues à la conclusion inverse : que les Basques ne présentaient pas une unicité génétique. " Sans aucun doute, nos précédents travaux n'étaient pas corrects ", reconnaît Bertranpetit. Son groupe avait utilisé des techniques d'analyse génétique qui ont maintenant été dépassées par les nouvelles technologies (YH : qui seront à leur tour dépassées tôt ou tard).

L' origine des Basques fascine la communauté scientifique depuis le XIXe siècle. L'anthropologue français Paul Broca s'est faufilé dans un cimetière basque une nuit de 1862 pour voler des crânes qu'il voulait étudier pour leurs supposées différences génétiques. Juan José Ibarretxe, premier ministre du gouvernement régional basque jusqu'en 2009, a proclamé que le peuple basque « existe depuis 7 000 ans » pour promouvoir sa vision d'un État basque indépendant. Et le président de l'époque du Parti nationaliste basque (PNV), Xabier Arzalluz, a affirmé en 2000 que les Basques étaient « les plus anciens habitants d'Europe », avec « leurs propres racines » depuis la préhistoire.

Bien que les différences génétiques basques soient notables, l'étude montre que c'est le résultat de siècles d'isolement et de consanguinité potentiellement causés par des dialectes basques uniques qui n'ont aucun croisement avec d'autres langues européennes, ni même avec aucune autre langue vivante aujourd'hui. YH : notons aussi tout de suite que plusieurs linguistes ne semblent pas d'accord avec ce postulat, ni même d'ailleurs d'accord avec les origines et datations de certaines migrations, voir ci-dessous.

Leur langue limitait leur interaction avec les autres communautés , qui ne pouvaient pas les comprendre. " Nos analyses soutiennent l'idée que l'unicité génétique des Basques ne peut pas être attribuée à une origine différente par rapport aux autres populations ibériques, mais plutôt à un flux de gènes externes réduit et irrégulier depuis l'âge du fer ", indique l'étude. Cela signifie que « les Basques ne sont pas des Martiens », plaisante David Comas, auteur principal de l'étude et professeur d'anthropologie biologique au Département des sciences expérimentales et de la santé (DCEXS) de l'UPF.

Il y a environ 7 000 ans, des groupes génétiquement très proches des agriculteurs et éleveurs néolithiques d'Anatolie sont arrivés dans la péninsule ibérique. Leur mélange avec les populations indigènes a laissé des groupes dont l'ascendance était à 80 % néolithique et 20 % mésolithique local, selon le généticien basque Íñigo Olalde, dont l'équipe de l'université Harvard a reconstitué l' histoire génomique de la péninsule ibérique en 2019.

Par la suite, il y a environ 4 500 ans, les nomades qui ont quitté les steppes de la Russie actuelle ont commencé à arriver dans la péninsule ibérique, remixant les gènes de la population dans un équilibre de 40% d'ascendance étrangère et 60% de ce qui s'y trouvait déjà. C'est le substrat génétique commun à tous les peuples de la péninsule ibérique, y compris les Basques.

Cette étude récente, alliant la linguistique et la génétique ne semble pas dire la même chose au niveau des datations et origines réelles de certaines migrations en Europe de l'ouest et y est aussi cité d'autres études, comme celle-ci: "Une étude canadienne, The Homo Neanderthalis and the Dravidians : A Common Origin and Relation to Harappan Civilisation and Vedas, estime que les Dravidiens, Sumériens, Egyptiens, Etrusques, Celtes et Basques avaient une même origine, avaient conservé des gènes néanderthaliens - en particulier les Basques - présentaient une même déficience du métabolisme du cholestérol à l’origine d’autres déficiences génétiques, parlaient et écrivaient une langue commune akkado-dravidienne et avaient adopté un modèle semblable de société matriarcale basé sur le culte de la Déesse-mère." : 

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-odyssee-des-gaulois-et-slaves-de-l-inde-a-l-europe.html

 

Cartemigrations geonographicproject1

La carte ci-dessus, réalisée dans le cadre d’un projet géno-géographique de National Geographic financé par IBM, résume bien ces migrations et le rôle majeur que l’Inde a joué dans la diffusion d’une civilisation venue d’Afrique de l’Est tant vers l’Asie du Sud-Est que vers les steppes d’Asie centrale, l’Europe et l’Afrique du Nord. (Source : Genographic Project web site. http://www-03.ibm.com/press/us/en/photo/35881.wss )

 

Alors que d'autres linguistes affirment que le Basque est considéré comme l'une des 4 langues en provenance directe de... l'Oural, dans le Caucase Russe. Ce qui d'ailleurs n'est pas gênant en soit puisque l'Oural est aussi considéré comme étant un lieu de passage des mêmes migrations provenant d'Asie Centrale, avec donc un endroit où les gênes et les langues se sont mélangés...

 

Olalde affirme que les Basques sont génétiquement différents du reste de la péninsule ibérique – mais pas si différents. « Il y a des décennies, on disait que les Basques étaient la continuation des chasseurs-cueilleurs, puis on a vu que c'était un mensonge total. Ensuite, on a dit qu'ils étaient une continuation du peuple néolithique qui est venu plus tard et cela s'est également avéré faux », explique-t-il.

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Bateauxferriby 1963 tedwright3

Angleterre: Les bateaux agés de 4000 ans de Ferriby

Par Le 03/06/2021

Angleterre: Les bateaux agés de 4000 ans de Ferriby

 

Bateauxferriby 1963 tedwright3

https://www.penn.museum/sites/expedition/the-bronze-age-boats-of-north-ferriby-yorkshire/

 

Retour donc sur la navigation préhistorique et protohistorique, pour accompagner le changement de consensus en cours au sujet de l'ancienneté de la navigation (humaine et préhumaine) grâce aux découvertes et aux études scientifiques liées. Je vais parler donc aujourd'hui des bateaux de Ferriby, dont les dernières datations (calibrées C14 en 2001) font remonter le plus ancien à plus de 2000 ans avant JC. Et on ne parle pas ici de pirogues préhistoriques mais bien de bateaux en bois cousus.

Les plus anciens bateaux d'Europe construits en planches de l'âge du bronze ont été trouvés près des estuaires britanniques et des voies maritimes. Ces lieux de découverte montrent qu'ils faisaient du commerce et échangeaient des marchandises et pouvaient également prendre la mer. L'ambre et le métal étaient échangés depuis la mer du Nord et le canal (la Manche) où les marchandises de prestige allaient, les idées suivaient. Les constructeurs de bateaux étaient des techniciens, des marins et ils étaient des pionniers, des explorateurs. Autant le dire tout de suite : les navires cousus identiques semblent avoir existé aussi en Méditerranée, faisant de cette technique une sorte d'héritage mondial, mais que le plus ancien découvert est plus récent que ceux d'Angleterre. Les plus anciens étant probablement les asiatiques (inuits et sibériens) et aussi probablement à l'origine de l'héritage mondial concernant la navigation de l'homme moderne, via le nord de l'Europe notamment. A priori, le plus ancien bateau cousu de Méditerranée, découvert à Zambratija en 2014, date du 7e siècle av. J.-C seulement. On constate aussi que les techniques sont inchangées pendant de nombreux siècles à leur sujet, alors que d'autres techniques apparaissent en parallèle. 

D'une façon certaine et archéologique, les premiers bateaux de l'homme moderne datent du néolithique, des pirogues monoxyles, mais d'autres types de bateaux (de type skiff) ont été conçus également. Il semblerait aussi que des radeaux s'appuyant sur des outres ou des amphores, inspirés pour le transport de ces dernières ou non, émergent au Moyen-Orient : en Mésopotamie, en Égypte ou en Crète selon l'interprétation que l'on fait de certaines gravures. On a par exemple retrouvé à Noyen-sur-Seine en France une pirogue monoxyle, fabriquée dans un tronc de pin sylvestre et conservée sur une longueur de plus de 4 mètres, datée du mésolithique (-7000 av. J.-C.), et actuellement visible au musée de Nemours. Deux autres pirogues, disposées côte-à-côte et en excellent état, ont également été découvertes en amont de Paris, à Nandy en France, et sont datées de 7245-6710 av. J.-C. pour la plus ancienne, 7040-6620 av. J.-C. pour l'autre, ce qui en ferait a priori les plus vieux bateaux découverts sur le plan mondial. Archives: Un bateau en roseau vieux de 7 000 ans a été découvert au Koweït. En fait, le plus ancien bateau jamais découvert, le canoë Pesse, a été trouvé aux Pays-Bas, c’est une pirogue faite à partir de tronc d’arbre évidé de Pin sylvestre (Pinus sylvestris) qui a été construit entre 8200 et 7600 av. J.-C. (entre 10200 et 9600 ans avant maintenant donc) Ce canoë est exposé au Drents Museum à Assen, aux Pays-Bas. Notons que la découverte récente d'un chantier naval daté du mésolithique, en Angleterre également, apporte également une grande pièce archéologique à la navigation préhistorique précoce, y compris maritime.

Les bateaux de Ferriby sont datés eux du début de l'âge du bronze et ont été découverts en 1937 sur la rive nord de l'Humber, à proximité de North Ferriby dans l'East Yorkshire en Angleterre. Des planches furent remarquées dans l'estran de l'Humber en 1937 par Edward et Ted Wright, des fouilles eurent lieu à partir de 1938 effectuées par Philip Corder, mettant au jour entre 1939 et 1940 les vestiges du premier bateau, Ferriby-1. En novembre 1940 fut mise au jour la planche-quille du deuxième bateau, Ferriby-2, par les frères Wright, jusqu'à ce que la guerre oblige l'arrêt des fouilles.

 

Bateauxferriby 1963 tedwright4

Edward Wright, Les Ferriby Boats: Seacraft of the Bronze Age. 1990, Routledge, Londres.

 

À la fin de la guerre, en 1946, les fouilles sont reprises et les restes des barques (Ferriby-1 et Ferriby-2) sont alors découpés pour être amenés au musée national de la Marine à Greenwich, où elles sont datées de l'Âge du Bronze. En 1963, Ted Wright découvre les restes d'un troisième bateau, Ferriby-3, qui sont retirés et amenés au musée de Hull. En 1984 et 1989, sont découverts quelques rares restes de deux autres bateaux, Ferriby-4 et Ferriby-5.

Lors d'une nouvelle datation effectuée en mars 2001, ces restes furent alors proclamés comme étant les plus anciennes barques assemblées d'Europe.

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Statue menhirseurope

L'Odyssée des Gaulois et Slaves de l'Inde/Pakistan en Europe

Par Le 26/05/2021

L'Odyssée des Gaulois et Slaves de l'Inde/Pakistan en Europe

 

Turquie monolithe1

Le monument de Fas ıllar (Turquie actuelle) a été taillé dans un bloc de roches basaltiques. Il pèse environ 70 tonnes, sa hauteur est de 8 mètres et sa largeur est de 2.75 mètres. Contrairement à de nombreux monuments hittites bien connus qui étaient gravés sur des murs de roches, le monolithe Fas ıllar l'a été fait dans un bloc de basaltes des carrières voisines, ce qui suggère que la statue ne s'est jamais rendue à sa destination finale. Ses caractéristiques proviennent nettement de l'Inde védique, origine probable des Hittites

 

Ayant été cité dans les références de cette longue étude émettant une hypothèse concernant les migrations néolithiques et la diffusion de la langue et des gènes de populations provenant d'Asie Centrale mais aussi en particulier du Nord-Ouest de l'Inde et du Pakistan devenues ce que nous avons appelé indo-européennes, j'y ai modestement un peu contribué par la transmission d'articles et photos, dans le domaine archéologique principalement, mais aussi linguistique et génétique. Voici la dernière mise à jour de la publication de cette étude, qui va faire l'objet de conférences (texte aussi en lien plus bas), l'auteur Xavier Rouard étant déjà invité dans ce sens où le buruchaski est encore parlé. L'auteur, universitaire français issu de l'Université de Rouen et spécialiste en linguistique des langages slaves, chercheur indépendant, m'a autorisé le relai d'extraits de sa longue étude et de sa conférence ici, avec citations bien sûr et liens.

 

L’Odyssée des Gaulois et des Slaves de l’Inde du Nord-Ouest vers l’Europe, par Xavier ROUARD

Extraits : " cette étude, dont l’objectif initial était de démontrer les correspondances entre le gaulois et les langues slaves, entre lesquelles j’ai trouvé 500 mots communs, m’a en outre permis de démontrer, sur la base de données génétiques, archéologiques et religieuses, que ces correspondances étaient liées à des migrations Néolithiques d’Inde et du Pakistan du Nord-Ouest vers l’Iran, la Mésopotamie, l’Anatolie, le Caucase, le Nord de la Mer Noire, l’Europe danubienne et balkanique, la Gaule et l’Ibérie, où les agriculteurs néolithiques ont contribué à former la civilisation mégalithique qui s’est développée à partir de -5.000. Cela explique les correspondances linguistiques que j’ai établies entre le gaulois et les langues dravidiennes - 250 mots communs sur les 500 mots étudiés (et 160 avec le bourouchaski), et les similitudes constatées dans l’organisation de la société et la religion, qui amènent certains chercheurs à suggérer, sur la base de la diffusion du très ancien haplogroupe H2-P96 de l’Inde à l’Europe de l’Ouest, que les premiers Européens et les proto-Dravidiens avaient une origine commune très ancienne."

" Il existe deux théories principales pour le peuplement de l’Europe et la formation des langues indo-européennes. La théorie conventionnelle, celle des kourganes, place le foyer originel des langues indo-européennes dans les steppes pontiques vers -6.000. Une théorie alternative lie la formation des langues indo-européennes à l’arrivée de l’agriculture en Europe depuis l’Anatolie il y a 8.000 à 9.500 ans. Cette dernière me semble mieux à même d’expliquer la formation des langues langues archaïques européennes, dont les langues des Balkans et le Gaulois. Selon la théorie des kourganes, la moitié des Européens actuels descendraient des cavaliers des steppes de la culture Yamna qui, venus du Caucase et de l’Iran, voire de l’Altaï, du Pamir ou de l’Hindou-Kouch, se seraient installés dans les steppes du Sud de la Russie et de l’Ukraine au contact de populations sédentaires proto-slaves, dont celles de la culture de Cucuteni-Tripolje (qui serait à mes yeux d’origine dravidienne, comme celles de Vinča, Butmir et Visoko). La culture Yamna serait génétiquement liée aux 3/4 à celles de la céramique cordée et de la hache de combat, qui se seraient diffusées de la Russie aux Pays baltes, à la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie, l’Allemagne et la Gaule. Ces cultures seraient à l’origine de toutes les langues indo-européennes et des peuples slaves, celtes et germaniques, expliquant les similarités du gaulois avec le slave et l’indo-européen. 

Selon cette théorie, l'indo-européanisation a suivi les progrès de la culture des kourganes, venue dans la steppe russo-ukrainienne depuis la Sibérie centrale en -5.000. La première vague de migration, vers -4.400/4.200, a créé les Anatoliens. La seconde, vers -3.400/3.200, a créé les Phrygiens, Germains, Balto-Slaves, Illyriens et Celtes. La troisième, vers -3.000/2.800, a créé les Daco-Thraces, Grecs, Arméniens et Indo-Iraniens. (...) La seconde vague s’est heurtée vers le Sud à la culture de Cernavoda I, dont les représentants ont dû refluer vers le Sud pour s'établir en Macédoine, en Bulgarie et jusqu'en Anatolie occidentale, notamment à Troie. Les cultures de Cucuteni-Tripolye, Vinča, Butmir et Petresti, dans les Balkans, ont été disloquées."

" Dans le dernier quart du IVème millénaire, toute la carte culturelle de l'Europe s’est trouvée bouleversée. La civilisation celtique, née des cultures des champs d'urnes, Hallstatt et La Tène, est issue des cultures d'Unetice et Vucedol, nées de celle de Baden, issue d'une « kourganisation » des cultures locales de « l'Ancienne Europe ». Cette théorie expliquerait les contacts très anciens des Celtes avec les proto-Slaves des Balkans mais est critiquée. "

" Ces études tendent à corroborer la thèse évoquée de longue date par des historiens français selon laquelle les Gaulois descendent des Cimmériens (kymru signifiant compatriote en gaulois), qui seraient issus de la civilisation Yamna. Les Thraces, proches des Cimmériens, les Illyriens, les Sarmates et les Vénètes seraient également originaires du Nord de la Mer Noire. Vers -5.000, les ancêtres des Indo-Européens occidentaux, dont les Ligures (dont le nom viendrait du dravidien gori, montagne) et les Gaulois, auraient construit un empire en Ukraine, Russie du Sud-Est, Moldavie, Roumanie et Carpates. La tribu gauloise des Boudins serait même restée sur les bords du Don. Tous ces peuples auraient poursuivi leur migration, certains vers la Pologne (Vénètes), d’autres vers la région danubienne, se joignant à la civilisation de Hallstatt (Celtes, Cimmériens, Illyriens et Vénètes), d’autres vers les Balkans (Thraces et Illyriens), d’autres vers l’Anatolie (Thraces, Cimmériens, Vénètes et Celtes). Chassés d’Anatolie, les Cimmériens, Celtes et Vénètes auraient poursuivi leur migration vers la Gaule. Ce n’est toutefois qu’à la fin de l’âge du bronze, vers -1.500, que la civilisation de Hallstatt et des champs d’urnes a commencé à se diffuser de la région du Danube vers la Gaule, ce qui pose la question de la pertinence de cette théorie pour expliquer l’origine de la civilisation mégalithique qui s’est épanouie en Gaule à partir de -5.000."

 

Cartemigrations geonographicproject1

La carte ci-dessus, réalisée dans le cadre d’un projet géno-géographique de National Geographic financé par IBM, résume bien ces migrations et le rôle majeur que l’Inde a joué dans la diffusion d’une civilisation venue d’Afrique de l’Est tant vers l’Asie du Sud-Est que vers les steppes d’Asie centrale, l’Europe et l’Afrique du Nord. (Source : Genographic Project web site. http://www-03.ibm.com/press/us/en/photo/35881.wss )

 

" (...) Diverses études apportent des éléments de réponse à cette question, dont une étude de l’UNESCO, qui évoque des migrations d’Asie vers l’Europe au 7ème millénaire av. J. C., et une étude de l’Université de Toronto, qui explique la proximité avec le sanskrit des langues slaves archaïques, tel le vieux slavon (lié au vieux bulgare) et le slovène, par des contacts très anciens. Cette proximité, que l’on retrouve en gaulois, peut s’expliquer par l’apport au gaulois des Vénètes, dont les Slovènes sont issus et dont le nom serait issu du sanskrit vind, connu, familier, selon cette étude. S. Zaborowski, dans L’origine des Slaves, souligne les liens très étroits des Vénètes avec les Gaulois dès la naissance de la civilisation de Hallstatt, puis en Gaule, en Italie du Nord, en Bohème, en Pannonie et en Illyrie, où les Gaulois n’étaient entourés que de Slaves et se sont fondus dans la population locale. Une étude roumaine souligne aussi les liens très anciens de la civilisation pélasgienne carpato-danubienne avec les Indo-Aryens védiques, antérieurs à la civilisation des kourganes. Une autre étude souligne les similitudes entre le dravidien, les langues caucasiennes, le roumain, l’albanais, l’étrusque et les langues ibériques. André de Paniagua, dans plusieurs ouvrages, conforte cette thèse en suggérant que les Celtes et les Vénètes seraient en partie issus de Dravidiens venus de l’Inde primitive, qui se seraient mêlés aux peuples des steppes venus de l’Altaï pour s’installer en premier lieu dans le Caucase et au Nord de la Mer Noire. "

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Methode memoire domaine public

Histoire orale et techniques de mémorisations ancestrales

Par Le 22/05/2021

Histoire orale et techniques de mémorisations ancestrales

 

Methode memoire domaine public

 

La transmission des données techniques, connaissances culturelles et généralement des us et coutumes en l'absence d'écriture (ou reconnue comme telle par les normes modernes) divise la communauté scientifiques des spécialistes depuis des générations. Entre les tenants de l'oublie rapide, en trois générations pour une déformation des informations via la transmission seule de la bouche à l'oreille, et ceux d'une très bonne mémorisation au contraire des données grâce à diverses techniques de mémorisation acquises depuis des millénaires, les extrêmes sont défendues par plusieurs chercheurs de pars et autres, avec d'ailleurs certains tests et études abondant dans les deux sens.

Extrait de : " Tradition orale : La tradition orale représente la tradition du peuple

« et s’oppose d’une certaine façon à la culture officielle, comme caractéristique du combat qui se livre depuis des siècles entre deux formes de civilisation 1 ».

Une tradition est en quelque sorte atemporelle 2. Une tradition est vouée au changement lorsque son environnement est lui-même modifié. La tradition orale, comme son nom l’indique, est avant tout une « tradition 3 » dans le sens où nous l’entendons, – une tradition est un fait remontant du passé, conservée en partie ou dans son intégralité –. Ce passé représentant bien entendu celui du genre humain. Il est la preuve de l’identité d’un peuple, il démontre les savoirs, les habitudes, l’art de vivre, et démontre à travers toutes les représentations traditionnelles ou autres, ce qui doit être préservé. La tradition orale est ainsi en relation avec les aspects du pays, de la région à laquelle elle correspond, qu’elle soit en relation avec le peuple, la langue utilisée par ce dernier, les coutumes, les croyances, les activités, et bien d’autres aspects, lesquels appartiennent à notre environnement. L’expression de « tradition orale » impliquerait que celle-ci ait été transmise de génération en génération seulement par voie orale 4. Nous pouvons cependant difficilement imaginer que la tradition orale – les récits, les doctrines, les croyances, appartenant au répertoire des contes – ait été uniquement transmise par voie orale. De plus, il est ardu de trouver de nos jours des conteurs acceptant de narrer les traditions d’antan. Ainsi, la voie orale n’est pas seulement l’unique moyen de transmission. Il existe par conséquent une tradition, auparavant orale, et qui est actuellement écrite. De nombreuses anthologies nous permettent de retrouver « l’authentique ». Sans elles, ces traditions auraient été vouées sans aucun doute à une totale disparition. Le souci est cependant de recréer à l’écrit, à l’identique, les versions orales et d’en faire ressortir toutes les caractéristiques lexicales, linguistiques, propres à l’environnement et à l’époque à laquelle elles correspondent. En effet, les termes utilisés autrefois pour nommer certains aspects de la vie courante ne sont plus les mêmes de nos jours."

Ces suppositions de pars et autres de spécialistes (cela a mené à la naissance de la civilisation en liaison avec l'écriture reconnue par normes modernes), doivent être modérées par les avancées sur les connaissances sur les pétroglyphes et peintures pariales préhistoriques, ainsi que par les affirmations des aborigènes d'une  tradition orale accompagnée de symbolisme et d'indices à travers les pétroglyphes, gravures et peintures, et donc bien d'une forme d'écriture avant l'heure, appuyant la tradition orale pour une meilleure préservation, mais non décryptée comme telle selon des normes définies modernement.

 

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/bresil-une-amazonienne-parle-des-pyramides-du-xingu.html

 

" Dans la grotte du Parpallo près de Valence (Espagne), Jean Clottes a relevé la récurrence de rites immuables pendant 10.000 ans (offrandes répétées avec 4.500 plaquettes gravées ou peintes dans des couches allant du Gravettien au Magdalénien final). Comme le constate ce spécialiste de l'art pariétal : « ces comportements témoignent de façon indiscutable de la persistance de la même tradition religieuse sur dix millénaires ».

La grotte de Taforalt est un site majeur pour comprendre l'évolution des cultures préhistoriques du Paléolithique supérieur de l'Afrique du Nord. À des niveaux « Atériens » (industrie de type paléolithique moyen taillée par un homme moderne archaïque) qui semblent commencer vers -100.000 succèdent abruptement vers 25.000 BP (Before present) des niveaux « ibéromaurusiens » (industrie du Paléolithique supérieur à outillage microlithique associée à des hommes modernes). L'Ibéromaurusien se termine vers 10.000 BP et évolue vers le Néolithique. Le site a fourni de nombreuses sépultures des hommes ibéromaurusiens et de nombreux renseignements sur leur mode de vie. Les fouilles dans ce site ont repris récemment. Ces hommes ibéromaurusiens ont vu l'émersion et la disparition des îles du détroit de Gibraltar.

Si l'ethnographie et la Préhistoire nous montrent l'efficacité de la tradition orale chez les peuples sans écritures et l'aptitude à transmettre sur des millénaires le souvenir d'évènements naturels catastrophiques, pourquoi refuserons-nous cette possibilité aux peuples antiques ? "

En fait, la volonté de démontrer une certaine linéarité en ce qui concerne l'évolution de l'écriture pourrait masquer le fait que les proto-écritures proviendraient elles-mêmes d'une culture pétroglyphique multimillénaire en faisant remonter ses origines à l'aube des temps et à cet accompagnement au fil du temps de la mémoire orale par des traces symboliques (avec des périodes géométriques, y compris sur les céramiques) très répandues mondialement et sur des périodes très longues. 

Cette nouvelle étude nous amène à découvrir d'autres techniques de mémorisation ancestrales. 

Une ancienne technique de mémorisation autochtone s'est avérée supérieure à l'ancienne technique grecque du «palais de la mémoire» pour rappeler et conserver des informations factuelles.

 

Source: Université Monash

Des scientifiques australiens ont comparé une technique grecque ancienne de mémorisation de données à une technique encore plus ancienne de la culture aborigène, utilisant des étudiants dans une école de médecine rurale.

L'étude a révélé que les élèves utilisaient une technique appelée palais de la mémoire dans laquelle les élèves mémorisaient des faits en les plaçant dans un plan de mémoire de la maison d'enfance, leur permettant de revisiter certaines pièces pour récupérer ces données. Un autre groupe d'étudiants a appris une technique mise au point par des aborigènes australiens au cours de plus de 50 000 ans de vie dans une relation de garde de la terre australienne.

Les élèves qui ont utilisé la méthode autochtone de se souvenir avaient une rétention des faits significativement améliorée par rapport au groupe témoin et au groupe «palais de la mémoire».

L'étude dirigée par le Dr David Reser, de l'École de santé rurale de l'Université Monash et le Dr Tyson Yunkaporta, de l'Institut NIKERI de l'Université Deakin, vient d'être publiée dans PLOS One.

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Grotte bacho kiro bulgarie 45000ans 600

Génétique: une nouvelle migration ancienne en Europe inconnue

Par Le 16/04/2021

Génétique: une nouvelle migration ancienne en Europe inconnue

 

L'analyse du génome révèle une ancienne migration humaine inconnue en Europe

 

Grotte bacho kiro bulgarie 45000ans

 

Le séquençage génétique de restes humains datant de 45 000 ans a révélé une migration jusque-là inconnue en Europe et a montré que le mélange avec les Néandertaliens au cours de cette période était plus courant qu'on ne le pensait auparavant.

La recherche est basée sur l'analyse de plusieurs restes humains anciens - y compris une dent entière et des fragments d'os - trouvés dans une grotte en Bulgarie l'année dernière.

Le séquençage génétique a révélé que les restes provenaient d'individus qui étaient plus étroitement liés aux populations actuelles d'Asie de l'Est et des Amériques qu'aux populations d'Europe.

" Cela indique qu'ils appartenaient à une migration humaine moderne en Europe qui n'était pas connue auparavant par les archives génétiques ", indique la recherche, publiée mercredi dans la revue Nature .

Il " fournit également la preuve qu'il y avait au moins une certaine continuité entre les premiers humains modernes en Europe et plus tard les gens en Eurasie ", a ajouté l'étude.

Les résultats " ont changé notre compréhension antérieure des premières migrations humaines en Europe ", a déclaré Mateja Hajdinjak, chercheur associé à l'Institut allemand Max Planck d'anthropologie évolutive qui a aidé à diriger la recherche.

" Cela a montré comment même la toute première histoire des Européens modernes en Europe a pu être tumultueuse et impliquer des remplacements de population ", a-t-elle déclaré à l'AFP.

 

Grotte bacho kiro bulgarie 45000ans1

Le secteur Niche 1 (à gauche) et le secteur Main (à droite) lors des fouilles de la grotte Bacho Kiro, Bulgarie, en 2016. La zone de ciment au premier plan a été excavée auparavant dans les années 1970. De nouvelles fouilles ont repris là où ces fouilles s'étaient arrêtées. Crédits: MPI-EVA / Nikolay Zaheriev

 

Une possibilité soulevée par les résultats est " une dispersion de groupes humains qui seront ensuite remplacés (par d'autres groupes) plus tard en Eurasie occidentale, mais continueront à vivre et à contribuer à l'ascendance des gens en Eurasie orientale ", a-t-elle ajouté. YH: autrement dit, les premiers arrivés en Europe de l'Ouest n'y sont pas restés en majorité mais ont voyagé vers l'Asie, et leurs descendants sont ensuite revenus en partie d'Asie, et ces derniers ont remplacé leurs ancêtres locaux.

Les restes ont été découverts l'année dernière dans la grotte Bacho Kiro en Bulgarie et ont été salués à l'époque comme preuve que les humains vivaient aux côtés des Néandertaliens en Europe beaucoup plus tôt qu'on ne le pensait.

L'analyse génétique a également révélé que les humains modernes en Europe à cette époque se mélangeaient davantage avec les Néandertaliens qu'on ne le supposait auparavant.

Tous les « individus des cavernes de Bacho Kiro ont des ancêtres néandertaliens cinq à sept générations avant de vivre, ce qui suggère que le mélange (hybridation) entre ces premiers humains en Europe et les néandertaliens était commun », a déclaré Hajdinjak.

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Neanderthal homosapiens

Néandertalien utilisait des cure-dents !

Par Le 05/04/2021

Néandertalien utilisait des cure-dents !

 

Neanderthal homosapiens

Comparaison entre le crâne d'un Homo Sapiens (moderne) à gauche et celui d'un Néandertalien à droite

 

Contrairement aux idées préconçues et à une publicité actuellement visible à la télévision, les hommes de l'âge de pierre prenaient soin de leurs dents et une nouvelle étude prouve que même néandertalien le faisait. 

Les Néandertaliens d'il y a environ 46 000 ans utilisaient des «cure-dents et une hygiène bucco-dentaire», selon une équipe internationale de scientifiques.

 

En analysant deux dents extraites des couches du Pléistocène de la grotte de Stajnia (Kraków-Częstochowa Upland), en Pologne, l'équipe dirigée par le Dr Wioletta Nowaczewska du Département de biologie humaine de l'Université de Wrocław a trouvé des traces laissées par un cure-dent.

Elle a déclaré: " Il semble que le propriétaire de la dent ait utilisé une hygiène bucco-dentaire. Il y avait probablement entre les deux dernières dents des résidus de nourriture qui devaient être éliminés. Nous ne savons pas de quoi il a fait un cure-dent - un morceau de brindille, un morceau d'os ou d'os de poisson. Il devait s'agir d'un objet cylindrique assez rigide, que l'individu utilisait assez souvent pour laisser une trace claire."

Ceci est le deuxième exemple connu de telles procédures hygiéniques pratiquées par les Néandertaliens de Stajnia Cave. Des traces similaires ont été conservées sur une autre dent trouvée plus tôt dans la grotte.

Les scientifiques pensent également que les dents, une dent de sagesse (troisième molaire inférieure) et une prémolaire supérieure, appartenaient à un individu de plus de 30 ans, et l'autre à un homme légèrement plus jeune dans la vingtaine.

 

Pologne dentneandertalien1

Image : Dr Marcin Binkowski de l'Université de Silésie

 

Cependant, ils n'ont trouvé aucun changement pathologique indiquant des troubles de la croissance de l'émail, une hypoplasie ou des caries. Ils notent que la dent de sagesse présente des signes d'usure sévère, qui peuvent être liés à la consommation d'aliments durs.

Pour déterminer si la dent appartenait à notre ancêtre immédiat (Homo sapiens - Cro-Magnon) ou à un parent fossile (Homo neanderthalensis), les scientifiques ont évalué la structure de la couronne de la dent, l'épaisseur de l'émail, le contour de la surface de la dentine et le microtraumatisme de la surface de la couronne. 

Ils ont comparé les données avec d'autres données sur les dents des Néandertaliens, ainsi que des représentants fossiles et contemporains de notre espèce.

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Paracas peru 1024

Génétique: Ascendance australasienne Au Brésil et Pérou

Par Le 03/04/2021

Génétique: Ascendance australasienne Au Brésil et Pérou

 

 

Paracas peru 1024

Paracas National Reserve, along the Peruvian coast. (Vasil Daskalov/Getty Images)

 

C'était déjà fortement soupçonné depuis les premières études datées de 2015, mais c'est maintenant confirmé, l'ADN australasien Ypikuéra est encore aujourd'hui plus largement répandu en Amérique du Sud que pensé jusqu'à présent. Il pourrait même faire partie à l'origine des tout premiers chasseurs-cueilleurs ayant conquis les Amériques du Nord au Sud, bien qu'il n'y en ait plus du tout de trace en Amérique du Nord et Centrale, ce qui constitue d'ailleurs le principal problème en ce qui concerne ce dernier point des conclusions de cette publication. La présence de l'ADN Ypikuéra seulement en Amérique du Sud est bien toujours un véritable casse-tête pour les scientifiques, malgré les tentatives d'explications de cette étude, comme le dit David Meltzer, archéologue à la Southern Methodist University et co-auteur de l'étude de 2015 identifiant le signal Y, qui dit que cette explication a du sensPourtant, ajoute-t-il, trouver une ascendance australasienne dans d'anciens vestiges côtiers renforcerait sa confiance dans les conclusions des auteurs. Il est également possible que des groupes d'ascendance Y aient vécu en Amérique du Nord et en Amérique centrale, mais se sont éteints au lendemain de la colonisation européenne. « Le signal de la population Y est un casse-tête », dit Meltzer, « mais c'est une pièce intéressante à y ajouter.» Il s'agit d'une publication assez conservatrice car ne prenant pas en compte certaines découvertes récentes, comme celle-ci, mais se limitant toujours à la théorie béringienne d'un peu plus de 15 000 ans, pourtant déjà bien malmenée et ne considérant pas la probabilité de plusieurs méthodes et dates de migrations, mais qu'une seule : le voyage à pied.

Le signal Y est l’une des caractéristiques précédemment identifiées de l’influence australasienne en Amérique du Sud, ce que l’on appelle le signal de la « population Ypikuéra » (signal Y) – une variante génétique jusqu’à présent observée uniquement dans les populations amazoniennes actuelles. Cependant, ce signal a maintenant été observé en dehors de l’Amazonie mais aussi ailleurs en Amérique du Sud, avec une analyse génomique comprenant 383 individus d’un certain nombre de groupes indigènes révélant que le signal Y existe non seulement dans les groupes amazoniens – mais aussi chez les indigènes des peuples de Chotuna (vivant près de la côte pacifique du Pérou), Guaraní Kaiowá (centre-ouest du Brésil) et Xavánte (près du centre du Brésil). Ces peuples autochtones anciens et modernes d'Amazonie partageaient des signatures génétiques spécifiques - connues donc sous le nom de Ypikuéra, ou signal Y - avec des groupes autochtones modernes en Asie du Sud, en Australie et Mélanésie, un groupe d'îles en Océanie. 

Cette connexion génétique a pris de nombreux scientifiques au dépourvu, et elle reste « l'un des événements les plus intrigants et les plus mal compris de l'histoire humaine », ont écrit les chercheurs dans la nouvelle étude.

Pour approfondir l'étude du signal Y, une équipe de scientifiques du Brésil et d'Espagne a plongé dans un vaste ensemble de données contenant les données génétiques de 383 peuples autochtones de différentes régions d'Amérique du Sud. L'équipe a appliqué des méthodes statistiques pour tester si l'une des populations amérindiennes avait une similitude génétique «excessive» avec un groupe qu'elle appelait les Australasiens, ou les peuples autochtones d'Australie, de Mélanésie, de Nouvelle-Guinée et des îles Andaman dans l'océan Indien.

En d'autres termes, l'équipe évaluait si « une population amérindienne donnée partageait significativement plus de variantes génétiques avec les Australasiens que les autres amérindiens », ont déclaré Hünemeier et Araújo Castro e Silva. Les groupes sud-américains qui avaient plus de similitudes génétiques avec les Australasiens ont été interprétés par les nouveaux chercheurs comme étant les descendants des premiers ancêtres américains et australasiens, qui se sont mélangés il y a au moins 15000 ans (YH : plus vraisemblablement il y a + de 20 000 ans en fait selon l'interprétation)

La théorie béringienne a un peu évolué au fil du temps, puisque les scientifiques admettent maintenant que ce pont de glace a existé plus tôt et plus longtemps que supposé (et même lors des précédentes glaciations), cette carte tente de montrer les diverses migrations (et des Aller-retours) expliquant la diversité des groupes d'ADN, avec un arrêt assez long en Béringie, puis l'ouverture d'un passage entre les glaces pour permettre la pénétration des Amériques. La théorie côtière postule aussi l'utilisation de canoés le long du pont de glace et des côtes glacières de l'Amérique du Nord. D'autres théories affirment aussi une navigation précoce entre les îles océaniennes jusqu'à l'île de Pâques et l'Amérique du Sud, non visibles ici :

 

Beringie

Le signal Y n'est pas non plus inclus dans cette carte. credit wikiwand

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Neanderthal speech

Néandertalien avait très probablement un langage

Par Le 04/03/2021

Néandertalien avait très probablement un langage

 

Néandertalien : changement de paradigme scientifique

 

Neanderthal speech

Une reconstruction d'un homme et d'une femme de Néandertal - S. ENTRESSANGLE / E. DAYNES / BIBLIOTHÈQUE DE PHOTOS SCIENCES


 

Décidément, l'actualité scientifique sur l'Homme de Néandertal m'y fait revenir de plus en plus souvent. Deux publications sont sorties pratiquement en même temps, l'une concluant à un profond changement du consensus scientifique les concernant (surtout sur sa disparition) et l'autre concluant que néandertalien possédait tous les attributs physiques pour avoir un langage articulé et des oreilles tout aussi adéquates que les nôtres pour l'entendre.

La première a été publiée dans les Rapports Scientifiques (https://phys.org/journals/scientific-reports/) :

Changement du consensus scientifique sur la disparition des Néandertaliens

 

On ne sait toujours pas comment les Néandertaliens sont morts. Pendant longtemps, une théorie a semblé la plus probable: l'émergence des Homo sapiens hautement intelligents, ou humains modernes. Cette hypothèse de concurrence n'est plus la théorie dominante parmi les scientifiques, comme l'ont montré des recherches parmi les archéologues et les anthropologues.

Pensez aux Néandertaliens et vous êtes susceptible de penser à un groupe de sauvages, une sorte de demi-singe qui pâlit par rapport aux humains modernes avec leur intelligence illimitée et leurs manières raffinées. Cette image est souvent liée à la disparition des Néandertaliens: ils ont dû mourir lorsque leur cousin intelligent Homo sapiens est entré en scène.

Mais des recherches récentes à l'université de Leiden ont montré que la plupart des experts - en archéologie ou en anthropologie paléolithique - ne croient plus que cette théorie de la concurrence soit l'explication la plus plausible de la disparition des Néandertaliens. La plupart des scientifiques pensent maintenant qu'une explication démographique est plus probable. C'est ce que les auteurs ont découvert après avoir interrogé 216 collègues des Pays-Bas et de l'étranger.

" Les résultats nous ont surpris "

« Pour être honnête, les résultats nous ont surpris », déclare l'archéologue paléolithique Gerrit Dusseldorp, co-auteur de l'article. " L'hypothèse de la concurrence est profondément enracinée dans l'esprit des gens - les scientifiques aussi. Nous nous attendions à ce qu'il y ait un large soutien pour cette hypothèse, mais cela ne s'est pas avéré être le cas."

Dusseldorp attribue ce changement de paradigme à des découvertes récentes qui rendent l'hypothèse de la concurrence moins plausible. Des recherches antérieures à Leiden ont montré que les Néandertaliens " stupides '' (il a failli s'appeler Homo Stupidus ^^) fabriquaient du goudron à partir d'écorce de bouleau et l'utilisaient pour coller des fers de lance à une lance. Pas si stupide après tout. Et en février, il a été annoncé que les Néandertaliens avaient laissé des peintures rupestres en Espagne, alors que, pendant longtemps, l'art n'avait été attribué qu'aux humains modernes.

Les différences archéologiques disparaissent presque complètement

Cela signifie que les différences archéologiques entre les Néandertaliens et les Homo sapiens ont presque complètement disparu, a récemment déclaré le collègue de Dusseldorp, Wil Roebroeks, à la chaîne NOSDusseldorp ajoute: " Il semblerait que les Néandertaliens étaient à peu près aussi intelligents que les Homo sapiens, à condition que vous les compariez à la même période." Les Néandertaliens et les Homo sapiens ont parcouru la terre ensemble il y a 200 000 ans, et il semble que ces contemporains étaient plus ou moins également développés.

Mais quelle est alors une explication plausible à la disparition des Néandertaliens ? La plupart des répondants pensent que la cause principale est les facteurs démographiquesDusseldorp: " Les Néandertaliens vivaient en groupes plus petits que les Homo sapiens, par exemple. La consanguinité et un manque de variation génétique peuvent avoir joué un rôle." De plus, certains des Néandertaliens semblent avoir été subsumés dans les humains modernes : vous trouvez toujours de l'ADN de Néandertal dans le génome humain. Une sorte de dilution génétique donc.

Relativement peu de matière reste

Ainsi, la mort des Néandertaliens n'est en aucun cas une fatalité. C'est en partie parce qu'il y a relativement peu de matériaux restants, ce qui signifie que les pièces manquantes sont plus grandes que celles qui ont été trouvées. Mais jusqu'à ce qu'il y ait plus de clarté, Dusseldorp a ce qui suit à dire à ses collègues, attachés de presse et journalistes scientifiques: " Arrêtons de considérer la thèse du concours comme la norme. Je lis encore trop souvent comment les Néandertaliens étaient plus intelligents qu'on ne le pensait, alors que la plupart des experts n'ont pas considéré cette espèce humaine comme stupide depuis longtemps. "

Préférence politique sans importance

Les auteurs ont également cherché à savoir si la préférence politique avait une incidence sur l'explication qu'un scientifique estime être la plus probableDusseldorp: " Nous avions entendu dire que plus de collègues de droite étaient plus susceptibles de soutenir l'hypothèse de concurrence alors que les plus de gauche avaient tendance à préférer les explications démographiques. Mais ce n'était que anecdotique." Maintenant qu'elle a été étudiée, cette théorie peut être mise au rebut: les scientifiques n'ont trouvé aucune preuve significative à ce sujet.

Krist Vaesen et al. Un consensus émergent en paléoanthropologie: la démographie a été le principal facteur responsable de la disparition des Néandertaliens, rapports scientifiques (2021). DOI: 10.1038 / s41598-021-84410-7

 

La seconde publication est plus technique et a été publiée dans Nature Ecology and Evolution , DOI: 10.1038 / s41559-021-01391-6

Les oreilles de Néandertal étaient réglées pour entendre la parole comme les humains modernes
 

Les reconstructions virtuelles des oreilles de Néandertal montrent que nos cousins ​​éteints avaient la même capacité physique d'entendre que les humains modernes, et par déduction pourraient également émettre les mêmes sons que nous le pouvons - bien qu'il est encore inconnu de savoir si ils parlaient réellement une langue.

« Nous ne savons pas s'ils avaient une langue, mais au moins ils avaient toutes les parties anatomiques nécessaires pour avoir le genre de discours que nous avons », explique Mercedes Conde-Valverde de l'Université d'Alcalá en Espagne. " Ce n'est pas qu'ils parlaient la même langue (que nous), ni l'anglais, ni l'espagnol, rien de tout cela. Mais si nous pouvions les entendre, nous reconnaîtrions que c'étaient des humains."

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Peninsule de seward alaska

Alaska : incendies et humains détectés datés de 32 000 ans ?

Par Le 02/03/2021

Alaska : incendies et humains détectés datés de 32 000 ans ?

 

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Lac bleu et toundra rouge dans la réserve nationale de Noatak / NPS

 

Les données convergent de plus en plus vers une entrée de l'homme moderne en Amérique du nord bien plus tôt que supposé jusqu'à présent. Il s'agit de plus du double que les datations reconnues officiellement jusqu'à présent.

Un groupe de chercheurs de l'Université Brown, financé par le Shared Beringian Heritage Program, recherche des preuves qui soutiennent une théorie nouvelle mais controversée sur le moment et la manière dont les êtres humains sont arrivés pour la première fois sur le continent américain. Le professeur Brown Yongsong Huang et son équipe de chercheurs pensent avoir trouvé des traces de matières fécales humaines et d'activité du feu dans le nord de l'Alaska remontant à plus de 30 000 ans - des milliers d'années avant que les archives archéologiques n'indiquent que des humains se trouvaient en Alaska. Bien que les résultats des derniers travaux de son laboratoire - une analyse des sédiments datant d'il y a 200 000 ans - n'aient pas encore été publiés, les recherches du Dr Huang au cours des cinq dernières années ont apporté de nouvelles données importantes au débat controversé sur le peuplement des Amériques via la Béringie, une masse continentale qui a existé entre la Sibérie et l'Alaska au cours de la dernière période glaciaire (YH : et aussi les précédentes, l'arrivée du mammouth - devenant américain - il y a 100 000 ans le prouve).

Pendant plusieurs décennies, les archéologues et les scientifiques ont supposé que les humains sont arrivés pour la première fois en Amérique du Nord en provenance d'Asie il y a près de 15000 ans, à la fin de la plus récente période glaciaire de la Terre. La théorie conventionnelle soutient que d'anciens chasseurs humains ont traversé le pont terrestre de Béring, suivant un mammouth à travers une steppe herbeuse maintenant submergée sous le détroit de BéringUne fois sur le pont terrestre, la plupart des archéologues croient que les premiers Américains se sont déplacés régulièrement vers le sud et, au fil du temps, ont divergé dans les nombreuses communautés autochtones de l'Arctique canadien à la pointe sud du Chili. YH : tout comme pour l'Europe et le monde, les humains, avec le temps et leur dispersion en divers endroits colonisés, ont fini par oublier leur origine identique, et ont fini par considérer comme ennemis ou intrus leurs propres frères et sœurs, puisque issus des mêmes ancêtres à l'origine.

Mais les chercheurs ne savent pas exactement quand une migration, ou une série de migrations, a eu lieu et pendant combien de temps. Les découvertes archéologiques en Sibérie indiquent une présence humaine il y a environ 45 000 ans. Mais la seule preuve matérielle incontestée en Amérique du Nord marque l'habitation humaine beaucoup plus tard, il y a environ 14 500 ans. YH : la contestation systématique de données remettant en cause les études, récompenses, livres et notoriété de scientifiques reconnus n'est pas étonnante en soit, les scientifiques sont des humains et personne n'aime voir son travail et sa carrière, voir certitudes, remises en question profondément. Par contre, quand un site est découvert et a les "bonnes datations", la publication est aussitôt acceptée et validée, même si il peut y avoir des erreurs...

Pourtant, certains chercheurs pensent que les humains pourraient avoir habité la Béringie orientale pendant la dernière période glaciaire, isolés du reste de l'Amérique du Nord par une énorme calotte glaciaire. Selon des analyses récentes, des os de chevaux et de mammouths marqués coupés trouvés dans les années 1980 et 1990 aux grottes de Bluefish, dans le territoire du Yukon, remontent probablement à environ 25 000 ans, contredisant directement la théorie conventionnelle d'un «peuplement rapide» de l'Amérique du Nord, bien que d'autres chercheurs remettent en question l'âge des preuves de la grotte Bluefish et si les os ont en fait été modifiés par les humains. Les analyses ADN soutiennent l'idée que la constitution génétique des Amérindiens modernes a évolué à partir d'une population béringienne longtemps isolée, et les données climatologiques suggèrent que l'ancienne Béringie était plus hospitalière pour la vie humaine que de nombreuses parties de la Sibérie.

Au cours des dernières décennies, une nouvelle théorie s'est formée, appelée l'hypothèse du statu quo beringien (BSH). Selon le BSH, le Bering Land Bridge n'était pas seulement un pont, mais faisait partie d'un paysage que les humains ont longtemps habité. Peut-être que les humains ont peuplé la Béringie, du nord-est de la Sibérie au nord-ouest du Canada, pendant des milliers d'années, pendant le dernier maximum glaciaire (environ 25 000 avant notre ère) et avant de se déplacer vers le sud dans les Amériques. Plutôt que, ou en plus, un mouvement rapide en Amérique du Nord, une population humaine isolée aurait pu s'installer en Béringie, divergeant génétiquement et culturellement de leurs ancêtres eurasiens.

 

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péninsule de Seward, Alaska - Wikimedia



En 2018, le Shared Beringian Heritage Program a financé les chercheurs de Brown pour tracer l'hypothèse d'immobilisation béringienne en utilisant la géochimie organique. Le groupe a analysé les carottes de sédiments lacustres, à la recherche de preuves chimiques de matières fécales humaines et d'incendies pendant et même avant la dernière période glaciaire.  

Les chercheurs, dirigés par le Dr Huang, ont récupéré des échantillons de trois lacs formés dans des cratères volcaniques, jusqu'à 200 000 ans - sur la péninsule de Seward, dans le nord-ouest de l'Alaska. Leur objectif est de voir jusqu'où ils peuvent trouver des preuves d'excréments humains et d'activité du feu.

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Evolutionhumaine

L'origine de l'Homme moderne ne peut être attribuée à aucun lieu ou époque

Par Le 27/02/2021

L'origine de l'Homme moderne ne peut être attribuée à aucun lieu ou époque

 

Humansorigines

Les crânes d'Homo erectus, Homo heidelbergensis, un Néandertalien et un humain moderne. 

 

Une équipe de scientifiques européens a publié dans Nature son étude et réflexions liées ce mois, concluant que :

" L'origine des humains modernes ne peut être retracée à aucun point unique dans le temps ou dans l'espace ".

 

Les Homo sapiens sont aujourd'hui très différents de nos origines évolutives, c'est-à-dire des microbes se tortillant dans une boue primordiale. Mais notre émergence en tant qu'espèce distincte ne peut, sur la base des preuves actuelles, être attribuée de manière concluante à un seul endroit à un moment donné.

En fait, selon une équipe de scientifiques, qui ont effectué un examen approfondi de notre compréhension actuelle de l'ascendance humaine, il se pourrait même qu'il n'y ait jamais eu un tel momentAu lieu de cela, les premières apparitions connues de traits et de comportements Homo sapiens sont cohérentes avec une gamme d'histoires évolutives.

Nous n'avons tout simplement pas un registre fossile assez grand pour statuer définitivement sur un moment et un lieu spécifiques dans lesquels les humains modernes ont émergé.

« Certains de nos ancêtres auront vécu dans des groupes ou des populations qui peuvent être identifiés dans les archives fossiles, alors que très peu de choses seront connues des autres », a déclaré l'anthropologue Chris Stringer du Natural History Museum de Londres au Royaume-Uni.

« Au cours de la prochaine décennie, la reconnaissance croissante de nos origines complexes devrait étendre la portée géographique du travail de terrain paléoanthropologique à des régions auparavant considérées comme périphériques à notre évolution, telles que l'Afrique centrale et occidentale, le sous-continent indien et l'Asie du Sud-Est. Nous avons quelques idées générales sur notre histoire. L'homo sapiens a divergé des ancêtres archaïques il y a quelque temps entre un million et 300 000 ans (à ce moment-là, neuf espèces humaines distinctes peuplaient la planète). "

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Mammouthsteppes

ADN de plus d'un million d'années de mammouths congelés

Par Le 20/02/2021

ADN de plus d'un million d'années de mammouths congelés - des surprises

Le passage de Béring présent il y a environ 1,5 million d'années, et à nouveau présent il y a environ 100 000 ans.

 

Mammouthsteppes

Vue d'artiste fournie par la revue Nature, le 17 février 2021, représentant des mammouths de steppes, qui ont précédé les mammouths laineux

Beth Zaiken/Centre for Palaeogenetics./AFP - Handout

 

Des scientifiques extraient de l'ADN de plus d'un million d'années de mammouths congelés. Premier choc de l'analyse génétique de trois mammouths anciens: la Sibérie avait deux lignées de mammouths des steppes. Deuxième surprise: le mammouth nord-américain était un hybride.

Les scientifiques ont récupéré l'ADN de mammouths qui se trouvaient dans le pergélisol sibérien depuis plus d'un million d'années, dans un bond en avant éléphantin pour l'étude de l'ADN ancien.

Le record précédent était détenu par un cheval qui vivait il y a trois quarts à un demi-million d'années, dont le génome a été récupéré et analysé en 2013.

L'analyse de l'ensemble des génomes de deux mammouths datant de plus de 1,2 million d'années, et d'un qui est mort «seulement» il y a 900 000 ans, a montré qu'il y avait eu deux lignées de mammouths distinctes dans le nord de la Sibérie il y a plus d'un million d'années, Tom van der Valk et Love Dalén du Centre suédois de paléogénétique avec des collègues a rapporté mercredi dans NatureLes deux lignées de mammouths peuvent même ne pas avoir été la même espèce.

C'était un choc. La science avait pensé qu'il n'y avait qu'une seule lignée de mammouths des steppes en Sibérie à cette époque, explique van der Valk.

L'âge des mammouths a été estimé à l'aide de données géologiques et de «l'horloge moléculaire» génétique. Certaines données indiquent que le mammouth surnommé Krestovka a vécu il y a aussi longtemps que 1,65 million d'années, mais la date la plus fiable semble être d'environ 1,2 million d'années, selon les scientifiques.

Le corps de Krestovka peut s'être déplacé dans les sédiments pendant ses éons dans la glace, au cours desquels les périodes glaciaires allaient et venaient. Cela pourrait être la raison de la divergence entre les résultats de l'horloge géologique et moléculaire, suggèrent les scientifiques.

La lignée de mammouths surnommée Adycha a également vécu il y a plus d'un million d'années, et la lignée Tchoukochya a parcouru la planète il y a environ 900 000 à 700 000 ans.

Le plus ancien, Krestovka, était une lignée inconnue de mammouths des steppes, qui a divergé des autres mammouths il y a plus de 2 millions d'années. La lignée Krestovka n'était pas ancestrale des mammouths laineux.

Le n ° 2, Adycha, était aussi un type de mammouth des steppes - quoique différent - et était ancestral des mammouths laineux.

N ° 3, Tchoukochya, était soit un précurseur laineux, soit un véritable mammouth laineux précoce. Nous notons que les proboscides à poils longs ont commencé à apparaître dans les archives fossiles il y a environ 700 000 ans.

Krestovka et Adycha / Chukochya étaient-ils non seulement des lignées différentes mais des espèces différentes ? Nous ne sommes pas sûrs, dit van der Valk. Mais il est maintenant plus clair que le mammouth des steppes - pas la lignée Krestovka mais la lignée Adycha - a engendré le mammouth laineux.

Ce ne sont pas les premiers génomes mammouths à être publiés, mais ils sont de loin les plus anciens. Il convient d'ajouter que la réalisation est extraordinaire. Les mammifères ont dû rester congelés partout, et même ainsi, leur ADN s'était dégradé. La glace ralentit la décomposition, mais ne l'arrête pas complètement.

Une question que la nouvelle étude a résolue est de savoir quand les espèces de mammouths se sont adaptées aux conditions de l'Arctique, et la réponse est: tôt. « Nous voulions savoir à quel moment les adaptations ont eu lieu Jusqu'à présent, c'était spéculatif », dit van der Valk: Cela s'est-il produit avec le mammouth ancestral des steppes, ou plus tard avec le mammouth laineux ?

Maintenant nous savons. « Nous avons découvert que de nombreuses adaptations étaient présentes dans le mammouth des steppes vieux d'un million d'années », dit-il. « Nous ne pensons pas qu'il y ait eu une brève et rapide vague d'adaptations, mais plutôt un processus graduel d'adaptation à l'environnement froid de l'Arctique. Une autre grande surprise a été que le mammouth qui a colonisé l'Amérique du Nord il y a environ 1,5 million d'années, le mammouth colombien ( Mammuthus columbi ), était un hybride

YH : Le passage de Béring existait donc, pour permettre cette colonisation, lors de la période glaciaire (il y en a eu beaucoup) de cette période.

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Néandertaliens et Cro-Magnon : une technologie nubienne identique

Par Le 18/02/2021

Les Néandertaliens et les Homo sapiens ont utilisé une technologie nubienne identique

 

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Vue de l'extérieur pris de la Grotte de Shukbah - Crédit: AMOS FRUMKIN

 

Une publication de l'INSTITUT MAX PLANCK POUR LA SCIENCE DE L'HISTOIRE HUMAINE annonce dans un communiqué de presse du 15 février 2021 que les Néandertaliens ont utilisé la technologie Nubian Levallois, que l'on croyait auparavant réservée à l'Homo sapiens.

Les chercheurs impliqués dans cette étude comprennent des chercheurs du Max Planck Institute for the Science of Human History, du Royal Holloway, de l'Université de Londres, de l'Université de Bordeaux, du Max Planck Institute for Chemical Ecology, de l'Université de Malte et du Natural History Museum, Londres. Ce travail a été soutenu par la fiducie Leverhulme (RPH-2017-087). La publication est dans Scientific Reports.

Cette étude confirme la présence la plus au sud connue des néandertaliens, mais aussi l'utilisation exclusive en cet endroit d'une technique attribuée aux seuls Homo Sapiens (Cro-Magnon à l'époque).

Longtemps conservée dans une collection privée, la dent nouvellement analysée d'un enfant néandertalien d'environ 7 à 12 ans marque l'aire de répartition connue la plus méridionale de l'homininé. L'analyse de l'assemblage archéologique associé suggère que les Néandertaliens ont utilisé la technologie Nubian Levallois, que l'on croyait auparavant réservée à l'Homo sapiens.

Avec une forte concentration de sites de grottes abritant des preuves de populations passées et de leur comportement, le Levant est un centre majeur de recherche sur les origines humaines. Depuis plus d'un siècle, les fouilles archéologiques au Levant ont produit des fossiles humains et des assemblages d'outils en pierre qui révèlent des paysages habités à la fois par des Néandertaliens et des Homo sapiens, faisant de cette région un potentiel de métissage entre les populations. Il est difficile de distinguer ces populations uniquement par des assemblages d'outils en pierre, mais une technologie, la méthode distincte de Nubian Levallois, aurait été produite uniquement par Homo sapiens.

Dans une nouvelle étude publiée dans Scientific Reports, des chercheurs de l'Institut Max Planck pour la science de l'histoire humaine se sont associés à des partenaires internationaux pour réexaminer les archives fossiles et archéologiques de la grotte de Shukbah. Leurs découvertes étendent la gamme la plus méridionale connue des Néandertaliens et suggèrent que nos "parents" maintenant disparus ont utilisé une technologie précédemment considérée comme une marque de commerce des humains modernes. Cette étude marque la première fois que la dent humaine isolée du site est étudiée en détail, en combinaison avec une étude comparative majeure examinant l'assemblage des outils en pierre.

 

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Figure 1. The location of Shukbah Cave, and illustration of the excavations in plan and in section. (a) Regional map of sites in South West Asia and (b) close up map of northern Israeli cave sites preserving fossil Neanderthal specimens, illustrating the position of Shukbah to the south of these sites; (c) a plan of Shukbah Cave (modifed from Frumkin et al.) illustrating areas of excavation, preserved deposits of anthropogenic breccias and the location of the illustrated section shown as (d) (redrawn from Garrod). - Figure 1. Emplacement de la grotte de Shukbah et illustration des fouilles en plan et en coupe. a) Une carte régionale des sites d'Asie du Sud-Ouest et b) une carte rapprochée des sites de grottes du nord d'Israël conservant des spécimens fossiles de Néandertal, illustrant la position de Shukbah au sud de ces sites; (c) un plan de la grotte de Shukbah (modifié d'après Frumkin et al.) illustrant les zones de fouilles, les dépôts préservés de brèches anthropiques et l'emplacement de la section illustrée représentée par (d) (redessiné de Garrod).

 

" Les sites où les fossiles d'hominidés sont directement associés aux assemblages d'outils en pierre restent rares - mais l'étude des fossiles et des outils est essentielle pour comprendre les métiers des hominidés de la grotte de Shukbah et de la région dans son ensemble ", déclare l'auteur principal, le Dr Jimbob Blinkhorn, anciennement de Royal Holloway, Université de Londres et maintenant avec le Pan-African Evolution Research Group (Max Planck Institute for the Science of Human History).

YH : les homininés sont une sous-classe des hominidés, qui inclut le genre Homo et les genres éteints apparentés, ce pourquoi les scientifiques peuvent utiliser les deux termes, le plus large ou le plus restreint.

La grotte de Shukbah a été fouillée pour la première fois au printemps 1928 par Dorothy Garrod, qui a rapporté un riche assemblage d'ossements d'animaux et d'outils en pierre de style moustérien cimentés dans des dépôts de brèche, souvent concentrés dans des foyers bien marqués. Elle a également identifié une grande molaire humaine unique. Cependant, le spécimen a été conservé dans une collection privée pendant la majeure partie du 20e siècle, interdisant les études comparatives utilisant des méthodes modernes. La ré-identification récente de la dent au Natural History Museum de Londres a conduit à de nouveaux travaux détaillés sur les collections de la Shukbah.

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Neanderthal in museum

Jersey: découverte d'une population hybride néandertal-humain ?

Par Le 10/02/2021

Jersey: découverte d'une population hybride néandertal-humain ?

Neanderthal in museum

 

Selon une nouvelle recherche menée par le Natural History Museum de Londres, plusieurs dents d'hominidés trouvées sur le site paléolithique de La Cotte de St Brelade à Jersey peuvent appartenir à des hybrides Néandertal-Homo sapiens. Des experts du Musée d'histoire naturelle, de l'Institut d'archéologie de l'UCL, de l'Université du Kent et de quatre autres organisations ont participé à l'étude.

L'étude se base sur 13 dents qui ont été excavées sur le site paléolithique de La Cotte de St Brelade de l'île anglo-normande de Jersey en 1910 et 1911. Elles ont toutes été trouvées au même endroit, sur un rebord derrière un foyer dans la grotte.

 

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L'entrée de la grotte - Danrok, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons

 

« La Cotte de St Brelade est un site d'une grande importance et il continue de révéler des histoires sur nos anciens prédécesseurs », a déclaré Olga Finch, conservatrice de l'archéologie de Jersey Heritage.

Les fouilles se sont poursuivies jusqu'en 1920 et ont permis de récupérer plus de 20 000 outils en pierre affectés au Paléolithique moyen, une technologie associée aux Néandertaliens en Europe. La Cotte s'ouvre sur la grève côtière du sud de l'île. Cette grotte porte le nom local en jersiais "Lé Creux ès Fées" (le creux des fées), à ne pas confondre avec le site mégalithique de Guernesey qui porte le même nom. Le site a été daté d'environ 250 000 ans, le plus ancien site archéologique des îles Anglo-Normandes. Des fouilles renouvelées sur le site, financées par Jersey Heritage, ont commencé en 2019.

Alors que les dents de La Cotte ont des caractéristiques néandertaliennes, plusieurs spécimens manquent de caractéristiques normalement trouvées chez les néandertaliens, et certains aspects de leur forme sont typiques des humains anatomiquement modernes.

 

Dents de la cotte

Image - Administrateurs du Muséum d'histoire naturelle

 

La datation récente des sédiments adjacents suggère un âge probable de moins de 48 000 ans pour les fossiles. Cela suggère qu'ils auraient pu représenter certains des plus récents restes de Néandertal connus. YH : Non, il est dommage que ces chercheurs britanniques ne tiennent absolument pas compte des découvertes de restes de néandertaliens (ou hybrides ?) beaucoup plus récents, dans le sud européen. De nos jours, la date de disparition de néanderthal est estimée à environ 30 000 ans avant le présent, qui pourrait être encore rapprochée à 26 000 ans selon les prochaines études... mais il est aussi possible qu'il s'agisse ici pour ces chercheurs de la disparition de néandertal du nord de l'Europe, et non de l'espèce, celui-ci se déplaçant vers le sud à cause du froid...

« Étant donné que les humains modernes se mèlaient avec les Néandertaliens dans certaines parties de l'Europe après 45 000 ans, les caractéristiques inhabituelles de ces individus de La Cotte suggèrent qu'ils auraient pu avoir une double ascendance humaine néandertalienne-moderne », a déclaré l'auteur principal, le professeur Chris Stringer, chercheur au Département des Sciences de la Terre du Natural History Museum de Londres.

« Cette idée d'une population hybride pourrait être testée par la récupération de l'ADN ancien des dents, ce qui est actuellement à l'étude.»

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Neandertalien

France : un bébé néandertalien de 2 ans enterré avec égard

Par Le 21/12/2020

France : un bébé néandertalien de 2 ans enterré avec égard

 

Neandertalien

Enfant néandertalien, reconstitution

 

Nous ne savons pas si c'était un garçon ou une fille. Mais cet enfant, un Néandertalien, n'a atteint l'âge que d'environ deux ans. Même si la majorité des spécialistes penchent maintenant vers des enterrements volontaires et organisés par les néandertaliens, les scientifiques qui peuvent encore avoir des doutes doivent maintenant prendre en compte cette nouvelle étude des ossements de ce site célèbre du sud-ouest de la France, La Ferrassie.

Cette courte vie, vécue il y a environ 41 000 ans, est la dernière découverte de ce site connu, puisque les restes de plusieurs Néandertaliens y ont été retrouvés, y compris la découverte la plus récente, l'enfant, connue uniquement sous le nom de La Ferrassie 8.

Lorsque les vestiges antiques ont été découverts pour la première fois - la plupart à divers stades du début du XXe siècle - les archéologues avaient supposé déjà que les squelettes représentaient des sépultures intentionnelles, les Néandertaliens déposant leurs parents décédés au repos sous la terre. Néanmoins, les partisans d'un plus grand anthropocentrisme (centré sur l'homme moderne), se basant aussi sur le fait que les techniques archéologiques et à la tenue de registres utilisées dans le passé, étaient des méthodes désuètes et peu fiables, se posent encore la question de savoir s'il s'agissait vraiment de cérémonies funéraires : si les néandertaliens enterraient leurs morts comme ça ou si il y avait réellement un rite derrière. 

Avec un tel mystère en tête, une équipe dirigée par des chercheurs du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et du Muséum national d'histoire naturelle en France a mené une réévaluation approfondie des vestiges antiques de La Ferrassie 8, qui ont été conservés au musée pendant près de 50 ans après avoir été découverts entre 1970 et 1973.

" La découverte et le contexte de ce squelette ont généralement été considérés comme mal documentés, mais en fait cette carence provient d'un manque de traitement nécessaire des informations et des matériaux de La Ferrassie liés à l'avant-dernière phase de fouille (1968-1973) ", les chercheurs écrivent dans leur nouveau papier.

" En effet, une énorme quantité de données restait non évaluée avant notre étude actuelle. "

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Dans Sciences
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L'ADN sera-t-il le support de stockage ultime de l'humanité ?

Par Le 17/10/2020

L'ADN sera-t-il le support de stockage ultime de l'humanité ?

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La quantité d’information que l’humanité produit ne cesse de grandir et sa préservation pour les générations futures devient problématique. Une possible solution explorée depuis quelque temps fait intervenir son stockage avec de l’ADN. Un groupe de chercheurs américains vient d’illustrer tout le potentiel de la méthode en enregistrant un livre entier dans seulement 1 picogramme d’ADN.

Notre monde devient de plus en plus une société de l’information via les données transitant par les ordinateurs et Internet, conséquences des travaux d’Alan Turing. Photos, vidéos, textes, données numériques de toutes sortes voient leur quantité doubler chaque année du fait de l’activité d’Homo sapiens. Mais quelle part de cette information sera disponible pour la prochaine génération et comment la stocker sous une forme durable et peu encombrante ? 

Car l’humanité a produit en 2011 environ 10 puissance 21 octets d’informations et ce chiffre aura été multiplié par 50 en 2020. Comment transmettre des dossiers médicaux, des musiques ou d’autres œuvres d’art à l’aide de supports pouvant durer un siècle au moins par exemple ?

Le travail sur ce problème de stockage des archives de l’humanité se fait depuis quelques années comme en témoigne, par exemple, le M-Disc. Mais l’une des techniques les plus prometteuses semble celle basée sur de l’ADN. Cette idée est explorée depuis un certain temps et un article récemment publié dans Science vient d’illustrer toute la puissance du stockage de l’information digitale à l’aide de la mythique molécule de la vie, dont la structure a été élucidée par Watson et Crick il y a de cela presque 60 ans.

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Une image illustrant la structure de L'acide désoxyribonucléique (ADN). Sa structure est celle d'une double hélice composée de deux brins complémentaires. Chaque brin est constitué d'un enchaînement de quatre nucléotides A, G, C et T. L'information génétique est codée par l'ordre dans lequel s'enchaînent ces quatre nucléotides. © Site de Biologie du réseau Collégial du Québec


L’un des auteurs de l’article de Science n’est autre que George Church, bien connu pour ses travaux sur la biologie synthétique. C’est son livre, Regenesis: How Synthetic Biology Will Reinvent Nature and Ourselves, qui a été enregistré puis lu à l’aide d’une nouvelle technique, sur un support constitué de brins d’ADN. Le livre lui-même contient 53.426 mots, 11 images et un programme en JavaScript constituant une quantité d’information de 5,37 mégabits. Un millionième de millionième de gramme d’ADN a suffi pour assurer son stockage. Le précédent record avec de l’ADN était de 7,920 bits. On a donc presque multiplié par 1.000 la quantité d’information stockée.

Un million de gigabits par centimètre cube d'ADN

Ce volume d’information n’a rien d’extraordinaire en lui-même. Mais la densité de stockage est spectaculaire puisqu’elle est équivalente à 5,5 pétabits ou 1 million de gigabits par centimètre cube. C'est très largement supérieur à celle des disques durs et plus de 10 milliards de fois la densité de stockage d’un CD. Toutefois, le stockage avec de l’ADN obtenu par les chercheurs ne peut pas concurrencer les disques durs car on ne peut écrire, lire ou effacer à volonté l’information sur le support. (Yves Herbo : pour l'instant et pour combien de temps ?)

Pour stocker l’information, il est nécessaire de synthétiser des brins d’ADN dans lesquels les données en binaire sont enregistrées sous forme de séquences de nucléotides adénine (A), thymine (T), cytosine (C) et guanine(G). Chaque brin d’ADN est un fragment de l’information totale entreposée sur un support en verre. Un code, lui aussi contenu dans la séquence de nucléotides, indique à quelle partie du fichier, par exemple celui contenant le livre de George Church, correspond le brin d’ADN. Il faut enfin utiliser la technique de séquençage de l’ADN et traiter l’information obtenue à l’ordinateur pour retrouver l’information initiale. Un processus guère pratique et bien évidemment coûteux. C’est pourquoi le stockage avec de l’ADN est plutôt destiné à faire de l’archivage de données. Il ne semble pas voué à remplacer les mémoires de nos ordinateurs dans la vie quotidienne.

La technique des chercheurs américains ne faisant pas intervenir de l’ADN présent dans des cellules vivantes (il y aurait des risques de mutation altérant l’information enregistrée), et comme l’ADN hors de ces dernières peut se conserver intact des milliers d’années à température normale, il semble probable que les archives du futur de l’humanité seront bel et bien constituées d’ADN. Cela laisse songeur lorsque l’on sait qu’il en est de même pour l’information génétique des espèces vivantes.

 

Yves Herbo : une information beaucoup plus importante pour l'Humanité qu'il n'y paraît... Hypothèse : chaque être humain contient en lui la Mémoire totale de l'Humanité, depuis l'apparition de la vie et toute son évolution (peut-être même la mémoire de la Vie tout cours, depuis le début de l'Univers). Cette Mémoire est évidemment virtuelle est ne meurt jamais : comme on l'a vu, TOUTE la mémoire est contenue sur les brins d'ADN du non-vivant (encore plus probablement pour le Vivant), donc la création de la matière, puis du vivant a suffit pour créer un support physique à cette mémoire virtuelle... support physique lui-même en extension et "immortel" lui-même : même si les particules ou les vivants meurent, il y a toujours de la matière et des êtres vivants qui restent et renaissent...

Il y a donc possibilité (assez forte et j'en suis personnellement sûr) que notre propre conscience fasse partie elle-même de cette Mémoire virtuelle immortelle, ce qui explique la "transmission" des données dans le matériel (que nous sommes) : l'arrivée de la conscience dans le foetus permet ce "téléchargement" et le lien entre le monde physique et matériel "vivant" et celui du "virtuel" et de la "mort" et inversement un "backup" des données lors de la "mort" et du retour dans la réalité virtuelle (le virtuel ne devient-il pas réalité quand il est éternel ?)... La Mémoire apprend sans cesse des expériences du monde matériel, qui lui permet aussi de se stocker infiniement en créant de la matière et en augmentant la Vie partout, qui lui sert à apprendre et à sauvegarder le monde physique : les êtres intelligents sont censés mieux communiquer avec la Mémoire universelle au fil de leur évolution pour mieux intéragir dans l'intérêt des deux réalités et protéger leur monde physique... ce que ne fait pas tellement l'Humanité sur cette petite planète Terre jusqu'à présent...

En tout cas, cette perception d'une mémoire au moins ancestrale me semble évidente pour beaucoup : la transmission des caractères génétiques sur plusieurs générations est déjà une prouesse technique en soi, liée au monde matériel certes, mais là où ça se corse sérieusement, c'est de retrouver aussi souvent des caractères ou comportements moraux ou spirituels chez de jeunes générations identiques à des vieilles générations qu'ils n'ont pas connues...

https://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/ladn-sera-t-il-le-support-de-stockage-ultime-de-lhumanite_40740/#xtor=RSS-8

Relayé par SFH 08-2012, up 10-2020

 

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Mexique : traces de l'homme il y a 30 000 ans à Chiquihuite

Par Le 10/09/2020

Mexique : traces de l'homme il y a 30 000 ans à Chiquihuite

 

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Je reviens sur cette découverte et publication de cet été, avec de nouvelles photos et informations : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-homme-en-amerique-du-nord-entre-3oooo-et-24ooo-ans-nouvelles-preuves.html

Des fouilles minutieuses de la grotte Chiquihuite, située dans une zone montagneuse du nord du Mexique contrôlée par des cartels de la drogue, ont découvert près de 2000 outils en pierre dans une petite section de la grotte située à une haute altitude.

L'analyse archéologique des outils et l'analyse ADN des sédiments dans la grotte ont révélé une nouvelle histoire de la colonisation des Amériques qui retrace maintenant des preuves de premiers Américains il y a 25 000 à 30 000 ans.

Les résultats, qui ont été publiés dans Nature aujourd'hui (22 juillet 2020), remettent (encore) en question la théorie communément admise selon laquelle les Clovis étaient les premiers habitants humains des Amériques il y a 15000 ans.

Le professeur Eske Willerslev, spécialiste de l'ADN, du St John's College, Université de Cambridge, et directeur du Centre GeoGenetics de la Fondation Lundbeck, Université de Copenhague, a dirigé l'étude avec l'archéologue Dr Ciprian Ardelean, de l'Université de Zacatecas au Mexique.

Le professeur Willerslev a déclaré: " Pendant des décennies, les gens ont débattu passionnément de l'arrivée des premiers humains dans les Amériques. La grotte de Chiquihuite suscitera beaucoup plus de débats car c'est le premier site (YH : non, loin de là ! Voir les liens en bas) qui date l'arrivée des gens sur le continent il y a environ 30 000 ans - 15 000 ans plus tôt qu'on ne le pensait. Ces premiers visiteurs n'occupaient pas la grotte de façon continue, nous pensons que les gens y passaient une partie de l'année en l'utilisant comme abri d'hiver ou d'été, ou comme base pour chasser pendant la migration, jamais comme hôtel fixe. "

Le projet de recherche de 10 ans soulève plus de questions sur les premiers humains qui ont vécu dans les Amériques qu'il n'en résout.

 

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Un outil en pierre trouvé sous la couche du dernier maximum glaciaire (LGM) à la grotte Chiquihuite. Crédits: Dr Ciprian Ardelean

 

Le Dr Ardelean a déclaré: " Nous ne savons pas qui ils étaient, d'où ils venaient ou où ils sont allés. Ils sont une énigme complète. Nous supposons à tort que les populations autochtones des Amériques sont aujourd'hui les descendants directs des premiers Américains, mais maintenant nous ne pensons pas que ce soit le cas. Au moment où la célèbre population Clovis est entrée en Amérique, les tout premiers Américains avaient disparu des milliers d'années auparavant (YH : ou s'étaient enfoncés dans la jungle amazonienne jusqu'au Brésil, où l'on trouve des traces très anciennes). Il aurait pu y avoir de nombreuses colonisations ratées qui ont été perdues dans le temps et qui n'ont pas laissé de traces génétiques dans la population d'aujourd'hui."

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Etudes et expérimentation: preuve de bactéries dans l'espace

Par Le 29/08/2020

Etudes et expérimentation : Des bactéries vivant dans l'espace prouvées

 

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ISS - International Space Station. Credit: JAXA/NASA

 

La bactérie Deinococcus radiodurans est hyper résistante, faisant partie des extrêmophiles : elle peut survivre au froid, à la déshydratation, à l'acide, aux UV et aux rayonnements ionisants. De plus, une nouvelle étude vient de révéler qu'elle pouvait parfaitement s'acclimater à l'environnement extrême de l'espace, pour une longue durée.

La mission japonaise Tanpopo (pour « pissenlit » en français) visait à vérifier cette hypothèse. Une colonie de bactéries séchées a été placée entre des panneaux d'exposition, dans un module fixé à l'extérieur de la Station spatiale internationale, qui orbite à 400 kilomètres autour de la Terre.

 

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Japanese astronaut Mr. Yugi set up the exposure experiment module ExHAM on the International Space Station. L'astronaute Yugi montre le mudule d'expérimentation de la cabine de l'ISS. Credit: JAXA/NASA

 

Au bout de trois ans, rapporte l'étude parue dans « Frontiers in Microbiology », les bactéries à la surface étaient mortes, mais cela a créé une couche protectrice pour les bactéries en-dessous, assurant la survie de la colonie. Ces résultats ont permis aux chercheurs d'extrapoler qu'une colonie d'un millimètre de diamètre pourrait potentiellement survivre jusqu'à 8 ans dans des conditions spatiales.

Alors que les rayons cosmiques qui traversent l'espace sont assez puissants pour causer des dommages génétiques, la bactérie Deinococcus a pour particularité de pouvoir réparer son ADN en seulement quelques heures.

 

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Des bactéries pour essaimer la vie

 

Comme pour les graines de pissenlits qui se dispersent dans l'air, les scientifiques japonais cherchaient à savoir à travers cette expérience si des organismes vivants microscopiques pourraient se propager à travers l'espace, grâce aux comètes par exemple, et ainsi essaimer la vie sur d'autres planètes. Ces travaux fournissent, à ce jour, la meilleure estimation de la survie bactérienne dans l'espace, même s'il faudrait également tester la capacité de ces bactéries à subir un atterrissage sur une planète. « Les résultats suggèrent que le Deinococcus radiodurans pourrait survivre durant un voyage interplanétaire entre la Terre à Mars, qui peut durer plusieurs mois ou plusieurs années », a déclaré à la presse américaine le Dr Yamagishi, auteur principal de l'étude.

Chromosomes miga al nature 2020

Génome humain : pas encore complètement décodé

Par Le 19/07/2020

Génome humain : pas encore complètement décodé

 

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Représentation des 22 chromosomes humains et du chromosome X (agrandi à droite). Les barres bleues et orange représentent les séquences continues obtenues par le séquençage par nanopores. © Miga et al., Nature 2020

 

En 2003, Human Genome Project annonçait le séquençage complet du génome humain avec plus de deux ans d'avance sur les prévisions initiales. Mais la majorité des médias s'étaient contentés de relayer l'information sans trop approfondir, ni comprendre d'ailleurs, et pour la majorité des gens, c'était donc finalisé. Mais c'était en partie faux : Si cette cartographie couvre 99 % des trois milliards de bases ADN du génome, il reste de nombreux trous et séquences manquantes sur les différents chromosomes. Car le génome n'a pas été séquencé en une seule fois : c'est une sorte de gigantesque puzzle reconstruit à partir de séquences d'ADN mises bout à bout, ce qui entraîne des discontinuités et des répétitions. Certaines zones contiennent ainsi de nombreuses séquences redondantes, ce qui rend particulièrement difficile la reconstruction. Imaginez un puzzle avec un grand ciel bleu où l'on n'aurait aucun indice sur la forme et l'emplacement des pièces qui le composent. Et plus les séquences sont petites, plus le casse-tête est compliqué. Ces répétitions sont particulièrement abondantes dans la zone centrale du chromosome, là où les télomères se croisent, car l'ADN y est très enchevêtré. Ce n'est pas parce que le séquençage a été finalisé que le décodage l'est...

Cette semaine, une équipe du Genomics Institute de l'université de Californie à Santa Cruz a semble-t-il réussi à surmonter ces obstacles et vient d'annoncer le séquençage complet d'un chromosome, à savoir le chromosome sexuel X. Les chercheurs, dont les résultats sont publiés dans la revue Nature, ont pour cela eu recours au séquenceur MinION fabriqué par Oxford Nanopore Technologies qui utilise le séquençage par nanopores. Cette technique consiste à appliquer un courant électrique à une membrane perforée de milliers de trous d'environ un nanomètre de diamètre. En traversant ces nanopores, les bases azotées de l'ADN produisent chacune une variation différente du courant, ce qui permet de les identifier. Il est ainsi possible de retranscrire des séquences bien plus longues mesurant des centaines de milliers de paires de bases. « Nous pouvons ainsi couvrir entièrement des régions répétitives jusqu'ici considérées comme insolubles », atteste Karen Miga, l'auteure principale de l'étude.

Il demeurait cependant de multiples ruptures dans le génome que les chercheurs ont dû corriger manuellement, en s'appuyant sur les variantes dans les séquences répétitives pour servir de marqueurs, utilisés ensuite pour aligner et relier les séquences entre elles. « Nous avons utilisé un processus itératif sur trois plateformes différentes pour ajuster le séquençage et atteindre un haut niveau de précision », indique Karen Miga. Au total, l'équipe a réussi à compléter les 29 trous présents sur le chromosome X dans la base de données du génome de référence de 2003.

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Egypte deuxmomiescouvertes or cleopatre antoine

Egypte : Cléopâtre et Antoine? Deux momies couvertes d'or découvertes

Par Le 14/07/2020

Egypte : Cléopâtre et Antoine ? Deux momies couvertes d'or découvertes

 

Egypte deuxmomiescouvertes or cleopatre antoine

 

Deux momies d'individus de haut rang qui vivaient à l'époque de Cléopâtre ont été découvertes à Taposiris Magna, une trouvaille qui est décrite comme «sensationnelle» car elle montre l'importance d'une nécropole qui lui est liée par la dernière fouille.

Bien que la chambre funéraire n'ait pas été perturbée depuis 2000 ans, les momies sont dans un mauvais état de conservation car l'eau s'est infiltrée. Mais des preuves cruciales révèlent qu'elles étaient à l'origine entièrement recouvertes de feuilles d'or, un luxe réservé à ceux des couches supérieures de la société. Il est probable que ces deux individus avaient interagi avec Cléopâtre elle-même, suggèrent les archéologues.

L'ouverture de la première tombe intacte découverte à Taposiris Magna a été assistée par des caméras pour un nouveau documentaire de Channel 5 , The Hunt for Cleopatra's Tomb, qui sera projeté jeudi 16 juillet 2020 à 21 heure.

C'est présenté par le Dr Glenn Godenho, maître de conférences en égyptologie à l'Université de Liverpool, qui a décrit la découverte comme phénoménale.

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Pologne artefact mini

Pologne : Découverte d'un bâton gravé du mésolithique

Par Le 11/07/2020

Pologne : Découverte et analyse ADN d'un bâton gravé du mésolithique taillé dans du bois de renne

 

Pologne artefact mini

 

Selon une étude publiée ce mois dans la revue scientifique PLOS ONE par Grzegorz Osipowicz et ses collègues de l'Université polonaise de Nicolaus Copernicus, un bâton percé orné trouvé en Pologne centrale fournirait des preuves d'échanges entre des communautés mésolithiques très éloignées les unes des autres.

Les artefacts et les matières premières peuvent donner un aperçu de la façon dont les communautés préhistoriques échangeaient des cadeaux, et des découvertes, tels par exemple que la pierre transportée pour sa signification technologique, ou des produits en métal ornant des tombes. Récemment, des chercheurs ont trouvé un bâton percé orné d'un bois d'origine inconnue sur le site de Gołębiewo 47 en Pologne centrale.

 

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Caraibes tom bjorklund 600

Caraïbes : des chasseurs-cueilleurs navigateurs ont conquis les îles en premier

Par Le 06/06/2020

Caraïbes : des chasseurs-cueilleurs navigateurs ont conquis les îles en premier

 

Caraibes tom bjorklund 600

 

L'ADN Ancien donne un nouvel aperçu des premiers peuplements des Caraïbes

 

Selon une nouvelle étude réalisée par une équipe internationale de chercheurs des Caraïbes, d'Europe et d'Amérique du Nord, les Caraïbes ont été colonisées par plusieurs migrations successives de population originaires du continent américain.

Si on se fit aux simples découvertes archéologiques, " l’occupation précolombienne des Petites Antilles s’étend sur 4 700 ans entre environ 3200 av. J.-C. et +1492 (une exception de taille existe malgré tout, car des occupations plus anciennes datées d’environ 5000 av. J.-C. ont été identifiées à Trinidad mais elles sont plutôt à rapprocher de l’occupation contemporaine des basses terres du Venezuela que d’un premier peuplement des Antilles - mais cela signifie tout de même que ces chasseurs-cueilleurs du Venezuela ont fait un voyage maritime il y a 7 000 ans !). Elle est traditionnellement divisée en deux âges par les archéologues, un âge archaïque caractérisé par des populations nomades fabriquant des objets en pierre polie et en coquillage et ne connaissant pas la céramique et un âge céramique caractérisé par des groupes d’agriculteurs sédentaires maîtrisant la céramique. En dehors des sites trinidadiens, l’occupation archaïque des Petites Antilles est concentrée dans le Nord entre Porto Rico et la Guadeloupe. Quelques sites douteux ont cependant été décrits en Martinique, à Saint-Vincent ainsi qu’à la Barbade. Dans le nord, des travaux récents menés à Saint-Martin, Saba et dans les Îles Vierges ont permis de montrer que ces populations archaïques étaient des nomades maritimes circulant entre les différentes îles en fonction de leurs besoins. " - https://hal.univ-antilles.fr/hal-00975450/document

Cette nouvelle étude concernant l'ADN ancien des Caraïbes confirment et affinent donc les découvertes archéologiques, tout au moins pour les Petites Antilles (Trinidad n'étant pas concernée). :

À l'aide de l'ADN ancien, une équipe d'archéologues et de généticiens dirigée par des chercheurs de l'Université de Copenhague et de l'Institut Max Planck pour la science de l'histoire humaine a trouvé des preuves d'au moins trois migrations de population qui ont amené des personnes dans la région, apportant un éclairage nouveau sur la façon dont les îles ont été colonisées il y a des milliers d'années.

" Les nouvelles données nous donnent un aperçu fascinant de l'histoire des premières migrations dans les Caraïbes. Nous trouvons des preuves que les îles ont été colonisées et réoccupées à plusieurs reprises par différentes parties du continent américain ", explique Hannes Schroeder, professeur agrégé au Globe Institute, Université de Copenhague, et l'un des principaux auteurs de l'étude.

Lire la suite ci-dessous :

Islande neandertal

Des traces des denisoviens dans l'ADN des islandais

Par Le 07/05/2020

Des traces de néandertalo-denisoviens dans l'ADN des islandais

 

Islande neandertal

L'ADN des Islandais apporte de nouvelles connaissances sur les espèces humaines disparues 
[Crédit: Université Arhuus]

 

Une équipe internationale de chercheurs a mis au point une nouvelle image des Néandertaliens basée sur les gènes que les Néandertaliens ont laissés dans l'ADN des humains modernes lorsqu'ils avaient des enfants avec eux il y a environ 50 000 ans. Les chercheurs ont découvert les nouvelles pièces du puzzle en analysant les génomes de plus de 27 000 Islandais. Entre autres choses, ils ont découvert que les femmes néandertaliennes accouchaient lorsqu'elles étaient plus âgées que les femmes homo-sapiennes de cette époque, et que les hommes néandertaliens devenaient pères lorsqu'ils étaient plus jeunes.

On sait maintenant qu'un groupe de nos ancêtres a quitté l'Afrique entre -60 000 et -50 000 ans et, il y a environ 50 000 ans, a rencontré des Néandertaliens en Europe, puis a eu des enfants avec eux.

Maintenant, une nouvelle analyse montre que les Néandertaliens ont peut-être eu des enfants avec une autre espèce humaine éteinte (Denisoviens), avant de rencontrer Homo Sapiens, et que ces enfants ont été fertiles et ont transféré des gènes des deux espèces à des hommes modernes.

" Ici, nous examinons l'effet de cet événement en utilisant 14,4 millions de fragments de chromosomes archaïques putatifs qui ont été détectés dans des séquences de génome entier entièrement phasées provenant de 27 566 Islandais, correspondant à une gamme de 56 388–112 709 fragments archaïques uniques qui couvrent 38,0–48,2% du génome appelableSur la base de la similitude avec les génomes archaïques connus, nous attribuons 84,5% des fragments à une origine Altaï ou Vindija Néandertal et 3,3% à une origine Denisovienne; 12,2% des fragments sont d'origine inconnue. Nous constatons que les Islandais ont plus de fragments de type Denisovien que prévu grâce au tri incomplet de la lignée. Cela s'explique mieux par un flux de gènes de Denisovien, soit vers les ancêtres des Néandertaliens introgresseurs, soit directement chez les humains. "

Lire la suite ci-dessous sur cette publication scientifique parue dans Nature :

Vue du dolmen d oberbipp

Suisse : Les génomes néolithiques indiquent des sociétés anciennes parallèles

Par Le 02/05/2020

Les génomes néolithiques de la Suisse moderne indiquent des sociétés anciennes parallèles

 

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Vue aérienne du Dolmen d'Oberbipp en Suisse, pendant la fouille.

 

La recherche génétique à travers l'Europe montre des preuves de changements drastiques de population vers la fin du néolithique, comme le montre l'arrivée d'ascendance liée aux pasteurs de la steppe pontique-caspienne (Kurgans). Mais le moment de ce changement et le processus d'arrivée et de mélange de ces peuples, en particulier en Europe centrale, sont peu connus. Dans une nouvelle étude publiée dans Nature Communications, les chercheurs ont analysé 96 génomes anciens, offrant de nouvelles perspectives sur l'ascendance des Européens modernes.

Avec des établissements néolithiques trouvés partout, depuis les rives des lacs et les environnements de tourbières jusqu'aux vallées alpines intérieures et aux cols de haute montagne, le riche dossier archéologique de la Suisse en fait un lieu privilégié pour les études de l'histoire de la population en Europe centrale. Vers la fin de la période néolithique, l'émergence de découvertes archéologiques provenant de groupes culturels du complexe d'artefacts en cordes (CWC) coïncide avec l'arrivée de nouvelles composantes d'ascendance de la steppe pontique-caspienne, mais exactement quand ces nouveaux peuples sont arrivés et comment ils se sont mélangés avec les indigènes Européens restent flous.

Pour le savoir, une équipe internationale dirigée par des chercheurs de l'Université de Tübingen, de l'Université de Berne et de l'Institut Max Planck pour la science de l'histoire humaine (MPI-SHH) a séquencé les génomes de 96 individus de 13 sites néolithiques et du début de l'âge du bronze. en Suisse, dans le sud de l'Allemagne et dans la région Alsace de la France.

Lire la suite ci-dessous :

Dans Actualité
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Entretien avec Nurea TV le jeudi 26 septembre 2019

Par Le 30/04/2020

Entretien avec Nurea TV le jeudi 26 septembre 2019

  MAJ vidéos - MAJ photos

 

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Entretien le jeudi 26 septembre 2019 à 20h30

« Sciences – Faits – Histoires » avec Yves Herbo

Auteur indépendant, Yves Herbo anime le blog " Sciences-Faits-Histoires '' et rédige sur son site des articles dans lesquels il partage sa façon de voir le monde, sa propre expérience, ses recherches et nombreuses lectures en matière d'Histoire ancienne, de sciences diverses (archéologie, paléontologie, astronomie, astrophysique, …), phénomènes paranormaux, ufologie.

J'ai le plaisir de l'accueillir sur l'antenne de Nuréa TV pour échanger avec lui sur ces thématiques et faire un petit tour d'horizon de ses réflexions sur les sujets qu'il aborde sur la toile.

Site officiel : https://www.sciences-faits-histoires.com

Merci pour vos partages et invitations !

Lorsque nous invitons un intervenant à s’exprimer sur Nuréa TV, c’est que nous estimons que celui-ci ou celle-ci est à même de partager avec nous des éléments cohérents, susceptibles de nous éclairer sur les mystères qui nous entourent et nous les remercions chaleureusement pour leur partage. Ceci étant dit, restez libre de vérifier et d’assembler les pièces du puzzle comme bon vous semble ! Nous ne vous rappellerons jamais assez que vous êtes les seuls maîtres à bord.

Bonne route à toutes et à tous ! Nora & Guillaume

Lien vers la vidéo du direct ci-dessous :

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Afrique du sud: plus ancien Homo Erectus découvert à ce jour ?

Par Le 24/04/2020

Afrique du sud : le plus ancien Homo Erectus découvert à ce jour ?

Mais des datations en fait similaires à la Chine !

 

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Une équipe internationale, dont le chercheur de l'Arizona State University, Gary Schwartz, a mis au jour le plus ancien crâne connu d'Homo erectus, supposé être le premier de nos ancêtres à être presque humain dans son anatomie et dans certains aspects de son comportement. Publié cette semaine dans Science, l'équipe internationale de près de 30 scientifiques de cinq pays a partagé les détails de ce crâne - le plus ancien fossile Homo erectus connu - et d'autres fossiles de ce site et explique comment ces nouvelles découvertes nous obligent à réécrire une partie de l'histoire évolutive de notre espèce.

Des années de fouilles minutieuses sur le site riche en fossiles de Drimolen, niché dans le berceau de l'humanité (un site du patrimoine mondial de l'UNESCO situé à seulement 40 kilomètres ou environ 25 miles au nord-ouest de Johannesburg en Afrique du Sud), ont abouti à la récupération de plusieurs nouveaux fossiles importants. Le crâne, attribué à Homo erectus, est daté en toute sécurité pour avoir deux millions d'années.

La datation à haute résolution des gisements fossilifères de Drimolen démontre l'âge du nouveau crâne est plus ancien que les spécimens d'Homo erectus d'autres sites à l'intérieur et à l'extérieur de l'Afrique d'au moins 100 000 à 200 000 ans et confirme ainsi une origine africaine pour l'espèce (YH : sauf autre nouvelle découverte plus ancienne ailleurs, ce que ces scientifiques peu prudents n'envisagent même pas !).

 

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Le crâne DNH 134 H. erectus d'Afrique du Sud. PHOTO: JESSE MARTIN, REANUD JOANNES-BOYAU ET ANDY IR HERRIES

 

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Le crâne, reconstruit à partir de plus de 150 fragments séparés, est un individu probablement âgé entre trois et six ans, donnant aux scientifiques un aperçu rare de la croissance et du développement de l'enfant chez ces premiers ancêtres humains.

Des fossiles supplémentaires récupérés à Drimolen appartiennent à une espèce différente.

Lire la suite ci-dessous :

Homo heidelbergensi2

Un crâne jette le doute sur l'ascendance humaine moderne

Par Le 07/04/2020

Un crâne fossile de Homo heidelbergensis jette le doute sur l'ascendance humaine moderne

 

Homo heidelbergensi2

Des scientifiques de l'Université Griffith ont dirigé une équipe internationale pour dater le crâne d'un des premiers hominine trouvé en Afrique, ce qui pourrait bouleverser les connaissances sur l'évolution humaine, à cause de leur découverte.

Le crâne de Broken Hill (Kabwe 1) est l'un des fossiles les mieux conservés de l'une des premières espèces humaines, Homo heidelbergensis, et il était estimé à environ 500 000 ans.

Le professeur Rainer Grün de l' Environmental Futures Research Institute a dirigé l'équipe qui a analysé le crâne et d'autres restes humains fossiles trouvés dans les environs, y compris un fragment du tibia et du fémur au milieu de l'arbre. Le matériel est disposé au Natural History Museum de Londres, où travaillent les collaborateurs du professeur Chris Stringer et du conservateur principal Michael Rumsey.

Découverts en 1921 par des mineurs en Zambie, les vestiges de Broken Hill ont été difficiles à évaluer jusqu'à ce jour en raison de leur récupération aléatoire et du site complètement détruit par l'exploitation de carrières.

En utilisant des méthodes de datations radiométriques, les analyses du professeur Grün placent maintenant le crâne à une date relativement jeune, estimant qu'il a entre 274 000 et 324 000 ans.

En publiant leurs résultats et leur méthodologie dans Nature , le professeur Grün a déclaré que « la nouvelle meilleure estimation de l'âge du fossile a un impact sur notre compréhension du tempo et du mode des origines humaines modernes ».

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Un paléoanthropologue insiste sur l'intelligence des néandertaliens

Par Le 21/03/2020

Un paléoanthropologue insiste sur l'intelligence des néandertaliens

 

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Le paléoanthropologue portugais João Zilhão

 

João Zilhão : « Les Néandertaliens n'étaient ni stupides ni éteints »

Le paléoanthropologue portugais rejette l'idée répandue que ces anciens Européens étaient une espèce différente avec des capacités cognitives inférieures. Les Néandertaliens sont difficiles à ne pas appeler l'espèce humaine qui a habité l'Europe pendant des centaines de milliers d'années jusqu'à ce qu'ils disparaissent mystérieusement il y a environ 40 000 ans (?).

(YH : En fait, le plus récent squelette de néandertalien date officiellement de 35 000 ans, c'est à dire que les premières peintures pariétales attribuées aux hommes modernes, tout comme les premières statuettes "Vénus" avaient déjà été créées ! - La science penche maintenant pour une réelle disparition de Néanderthal entre il y a 35 000 et 30 000 ans - mais a-t-il réellement disparu, ou une espèce hybride "néandertalo-CroMagnon" a-t-elle été absorbée en final par ce dernier ? Mais des recherches conduites de 1999 à 2005 dans la grotte de Gorham à Gibraltar suggèrent que les Néandertaliens y ont vécu jusqu'à −28 000 ans, voire −24 000 ans, ce qui est toujours contesté, en particulier d'ailleurs par Joäo Zilhäo).

C'est ainsi qu'il présente la plupart des articles populaires au grand public, et probablement peu d'anthropologues seraient mal à l'aise avec la description. Mais nous en avons trouvé un qui le fait. Pour João Zilhão (Lisbonne, 1957), chercheur ICREA à l'Université de Barcelone, cette première phrase est pleine d'erreurs. Le chercheur défend depuis des années que les Néandertaliens et ce que nous appelons l'homme moderne sont en fait la même espèce et que les deux populations se sont mélangées intensément, c'est pourquoi en Europe chacun de nous porte un pourcentage important du génome néandertalien (jusqu'à 30% , de 2 4%, dans votre ADN. " Ce sont nos ancêtres ", dit-il. Cela l'a amené à réfléchir à des découvertes, autrefois très controversées, comme le garçon de Lagar Velho au Portugal en 1998 ou les restes squelettiques trouvés dans une grotte roumaine, la Pestera cu Oase, en 2003-2005, dans laquelle il croyait avoir vu un grand métissageZilhão est également convaincu de l'intelligence et des capacités cognitives des Néandertaliens. Il ne trouve aucune raison de penser qu'ils étaient inférieurs. Ils ont même été les premiers à peindre de l'art rupestre, - https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/prehistoire-homme-neandertal-t-il-peint-premieres-fresques-rupestres-monde-70276/ - comme l'ont conclu des recherches impressionnantes publiées dans la revue "Science" en 2018. Les dernières découvertes sur cette population humaine fascinante semblent le prouver. YH : notons tout de même qu'en 2019, les datations de 64 000 ans pour ces peintures ont été contestées et même en fait la méthode de datation au Uranium-Thorium en entière pour les grottes ! : https://www.hominides.com/html/actualites/datation-u-th-art-parietal-remise-en-cause-1386.php

Mais d'autres recherches et contextes semblent tout de même bien confirmer que néandertalien avait les mêmes capacités que l'homme moderne, bien avant lui, par exemple ci-contre issu du CNRS et en bas de cet article : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/neanderthal-france-des-dessins-et-un-masque.html

 

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néandertaliens reconstitution 1 (Musée de l'Homme de Neanderthal à Kaprina, Croatie)

 

- C'est un héritage du 19ème siècle, continue João Zilhão, lorsque le premier fossile néandertalien a été trouvé, et il continue d'être répété. Mais les Néandertaliens n'étaient pas une espèce différente mais une petite population périphérique d'Europe qui a fini par être absorbée il y a environ 40 000 ans. Le concept de comparer les Néandertaliens à nous porte en lui une notion anti-évolutionnaire, la notion que nous avons été créés il y a 200 000 ans comme nous le sommes aujourd'hui, et ce n'est pas le cas (YH : les plus anciens Homo Sapiens sont maintenant datés de 300 000 ans, au Maroc : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-homme-moderne-apparition-entre-500-000-a-300-000-ans.html).

-Mais l'hypothèse des deux espèces est dominante :

Bankbrown

Mer du nord : Des nouvelles de Doggerland

Par Le 15/02/2020

Mer du nord : Des nouvelles de Doggerland

 

Bankbrown

Fouilles sur le Bank Brown (ancien article)

 

Retour sur les passionnantes recherches actuelles sur cet immense espace de terres englouties entre la Grande-Bretagne et le Danemark/Hollande nommé Doggerland. Une suite et complément donc aux articles précédents sur le sujet :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/la-mission-britannique-atlantis-decouvre-un-monde-englouti.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/actualite/mer-du-nord-un-yellowstone-inconsidere.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/les-tsunamis-nord-europeens.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/baltique-un-site-prehistorique-englouti-au-sud-de-la-suede.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-plongeurs-suedois-ont-trouve-des-reliques-de-11-000-ans-en-mer-baltique.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/une-foret-galloise-engloutie-il-y-a-5000-ans-refait-surface.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/angleterre-des-empreintes-humaines-vieilles-de-800-000-ans.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/archeologie-la-montee-des-eaux-a-englouti-une-partie-de-la-prehistoire-francaise.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/neandertalien-utilisait-du-goudron-pour-coller-le-bois-aux-pierres.html

 

Un monde perdu révélé par des reliques humaines de Néandertal échouées sur les plages de la mer du Nord.

Par un après-midi d'automne clair et venteux en octobre dernier, Willy van Wingerden a passé quelques heures libres avant de travailler en marchant au bord de la mer, non loin de la ville néerlandaise de Monster. Ici, en 2013, l'infirmière joyeuse avait trouvé sa première dent de mammouth laineux. Depuis, elle a cueilli plus de 500 objets anciens sur la large plage balayée par le vent connue sous le nom de Zandmotor, ou «moteur à sable». Elle a trouvé des outils néandertaliens faits de galets de rivière, d'hameçons en os et de restes humains vieux de plusieurs milliers d'années. Une fois, elle a arraché un outil néandertalien recouvert de goudron du bord de l'eau, ce qui lui a valu un crédit de co-auteur dans les Actes de l'Académie nationale des sciences ( PNAS ) il y a quelques mois.

 

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Willy van Wingerden a trouvé des centaines d'objets anciens sur les plages près de sa maison aux Pays-Bas. Crédit : MANON BRUININGA

 

« Soleil, vent, pluie, neige - je suis ici 5 ou 6 jours par semaine », dit-elle. " Je trouve presque chaque jour quelque chose."

L'endroit préféré pour la plage de Van Wingerden n'est pas une étendue de sable ordinaire. D'une largeur de près d'un demi-kilomètre, la plage est constituée de matériaux dragués du fond de la mer à 13 kilomètres au large et déversés sur la plage existante en 2012. Il s'agit d'une mesure expérimentale de protection côtière de 70 millions d'euros, ses sables conçus pour s'étaler dans le temps pour protéger les Néerlandais. côte de l'élévation du niveau de la mer. Et l'effort a rendu 21 millions de mètres cubes de sol de l'âge de pierre accessibles aux archéologues.

Ce sol conserve les traces d'un monde perdu. Au cours de la dernière période glaciaire, le niveau de la mer était de 70 mètres plus bas (YH : à cet endroit, la baisse du niveau des mers n'est pas égale partout), et ce qui est maintenant la mer du Nord entre la Grande-Bretagne et les Pays-Bas était une plaine riche, qui abritait des humains modernes, des Néandertaliens et même des hominines plus anciensTout a disparu lorsque les glaciers ont fondu et que le niveau de la mer s'est élevé il y a environ 8500 ans. YH : notons qu'à l'heure actuelle, la fonte des derniers glaciers nordiques fait que la terre s'élève d'un côté et s'enfonce de l'autre - effet de balancier du à la disparition d'un gros poids d'un côté).

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Ribose meteorite yoshihiro furukawa 500

Briques de la Vie : du ribose dans les météorites

Par Le 21/11/2019

Briques de la Vie : du ribose dans les météorites

 

Ribose meteorite yoshihiro furukawa 500

 

 

La cosmochimie fait partie des disciplines utilisées par les exobiologistes pour apréhender l'origine de la Vie sur Terre et tenter d'évaluer les probabilités de son apparition ailleurs dans le cosmos. Une équipe internationale de chercheurs vient de publier un article dans Proceedings of the National Academy of Sciences qui fera date à cet égard, puisqu'ils y annoncent la toute première détection dans des météorites d'un sucre et surtout pas de n'importe quel sucre, puisqu'il s'agit du ribose, un des ingrédients de base pour la constitution de l'acide ribonucléique (ARN) et même de l'ADN, des molécules donc fondamentales du vivant.

La découverte a été faite en analysant des échantillons en poudre au moyen d'une technique de spectrométrie de masse par chromatographie en phase gazeuse. Deux météorites ont été l'objet de ces analyses, NWA 801 (CR) et Murchison (CM). Deux autres sucres biologiquement importants ont aussi été identifiés pour la première fois dans des météorites. L'arabinose ou sucre de pectine (les pectines sont présentes en grande quantité dans les parois végétales de nombreux fruits et légumes) et le xylose (sucre de bois ou sucre de bouleau).

 

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Ceci est un modèle de la structure moléculaire du ribose avec un fragment de la météorite de Murchison. La ribose et d'autres sucres ont été trouvés dans cette météorite. Crédit : Yoshihiro Furukawa

 

La météorite de Murchison fait l'objet de l'attention des exobiologistes depuis longtemps. Tombée près de la petite ville de Murchison en Australie en 1969, cette chondrite carbonée a livré aux cosmochimistes au cours des années plus de 70 acides aminés. Ils y ont ainsi découvert, sous forme de traces, l'alanine, la glycine, la valine, la leucine, l'isoleucine, la proline, l'acide aspartique et l'acide glutamique, toutes présentes dans les protéines de la vie telle qu'on la connaît sur Terre.

Des purines et des pyrimidines y ont également été trouvées. Or, ces molécules sont les bases de l'ADN et de l'ARN qui constituent le matériel génétique de tous les êtres vivants sur la Planète bleue.

C'est d'ailleurs ce à quoi fait allusion dans un communiqué de la NasaYoshihiro Furukawa de l'université de Tohoku, au Japon, l'auteur principal de l'étude publiée dans PNAS quand il explique que :

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Allemagne : découverte de fossiles d'une espèce inconnue de grands singes

Par Le 11/11/2019

Allemagne : découverte de fossiles d'une espèce inconnue de grands singes

 

Danuvius baviere 2

 

Ce sont les restes d'au moins quatre grands singes d'une espèce inconnue qui ont été découverts dans le sud-est de l'Allemagne, région de l'Allgäu en Bavière. Anciens de 11,62 millions d'années, les ossements ont permis de réunir 21 ossements du squelette partiel le plus complet d'un singe Danuvius male et de procéder à sa première étude, qui révèle plusieurs surprises.

La paléontologue Madelaine Böhme de l'Université de Tübingen a déclaré que l'anatomie de cette espèce, baptisée Danuvius guggenmosi, indique un style de locomotion jusqu'alors inconnu qui pourrait offrir des indices sur l'évolution de la marche bipède. Pratiquement pour la première fois parmi les fossiles de ces périodes, des os complets de membre sont préservés, ce qui fournit la preuve d'une forme nouvellement identifiée de comportement de position - le "grimpement de membre étendu" ("extended limb clambering").

 

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Os de la main d'un spécimen masculin d'un nouveau singe Danuvius. L'étrange créature avait de longs bras, ce qui laisse penser qu'elle pouvait se balancer dans les arbres, mais ses mains ne possédaient pas des os solides, que possèdent habituellement les promeneurs sur articulations. (Crédit image: Christoph Jäckle)

 

Ce mâle devait peser entre 37 et 68 livres (17 et 31 kilogrammes) et avait des jambes ressemblant à celles des humains, mais avec des orteils et doigts saisissants et des bras allongés ressemblant à ceux des singes, qui lui auraient permis de se déplacer facilement à travers les cimes des arbres ppur échapper aux prédateurs félins par exemple. Mais ses mains et doigts n'étaient pas aussi robustes que ceux des chimpanzés, des bonobos et des gorilles, qui utilisent leurs doigts pour marcher également. En fait, la créature a peut-être également utilisé une locomotion étrange jamais vue jusqu'à présent, expliquant comment les ancêtres des humains ont pu évoluer pour marcher sur deux jambes, révèle cette nouvelle étude.

Un trait essentiel qui distingue les humains de nos plus proches parents vivants - les grands singes modernes, y compris les chimpanzés, les bonobos, les gorilles et les orangs - outans, est la façon dont nous nous tenons debout et marchons debout. Cette posture bipède a finalement permis de libérer nos mains pour utiliser des outils, aidant ainsi l’humanité à se répandre sur la planète. 

En revanche, les grands singes modernes possèdent des bras allongés qu'ils utilisent lors des mouvements. Par exemple, les chimpanzés, les bonobos et les gorilles pratiquent la marche sur les articulations, tandis que les orangs-outans marchent avec le poing sur le sol et que tous les grands singes modernes possèdent des traits anatomiques qui leur permettent de se balancer de branche en branche en utilisant uniquement leurs bras - une méthode de locomotion appelée brachiation.

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Paléolithique : les plus anciennes gravures avaient une signification

Par Le 07/11/2019

Paléolithique : les plus anciennes gravures avaient une signification

 

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C'est ce qu'affirme cette étude publiée cet été par la Royal Society : https://royalsocietypublishing.org/doi/10.1098/rsos.190086

 

La neuroimagerie soutient la nature représentationnelle des premières gravures humaines.

Les premières productions graphiques humaines, composées de motifs abstraits gravés sur divers supports, datent du Paléolithique inférieur et moyen. Ils sont associés à des hominines anatomiquement modernes et archaïques. La nature et la signification de ces gravures sont encore en suspens. Pour résoudre ce problème, nous avons eu recours à l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle afin de comparer les activations cérébrales déclenchées par la perception de motifs gravés datant de 540 000 à 30 000 ans avant le présent avec celles suscitées par la perception de scènes, d’objets, de symboles et d’écrits, mots. La perception des zones de gravure activées bilatéralement le long de la route ventrale selon un schéma similaire à celui activé par la perception des objets, suggérant que ces productions graphiques sont traitées comme des représentations visuelles organisées dans le cerveau. De plus, la perception des gravures a entraîné une activation à gauche de la zone de forme visuelle des motsCes résultats confirment l'hypothèse selon laquelle ces gravures ont les propriétés visuelles de représentations significatives chez l'homme actuel et auraient pu servir à cette fin chez les humains modernes et les hominines archaïques.

Des peintures rupestres paléolithiques à l'art contemporain, la production et la perception d'artefacts symboliques ont représenté un aspect majeur de l'activité cognitive humaine.

Cependant, il n'y a pas de consensus sur quand, comment et parmi lesquels de nos ancêtres fossiles un comportement à médiation symbolique est apparu. La capacité d'intégrer un sens dans des produits culturels a longtemps été considérée comme le résultat d'une soudaine révolution cognitive survenue parmi les populations humaines modernes s'étant installées en Europe il y a 42 000 ans et remplaçant les habitants de Néandertal. La complexité culturelle de ces populations, démontrée par leur maîtrise de la peinture, du dessin, de la sculpture et la sophistication de leurs vêtements, de leurs ornements corporels et de leurs pratiques mortuaires, était considérée comme une preuve évidente de cette révolution cognitive [ 1 - 3 ].

La découverte ultérieure sur des sites africains plus anciens d'artefacts (ocre modifiée, perles, dessins, gravures, sépultures primaires) a conduit de nombreux auteurs à proposer que des pratiques symboliques soient apparues sur ce continent bien avant l'arrivée de l'Homme moderne en Eurasie 4 ].

D'autres ont remarqué qu'une équation entre l'homme moderne et la cognition moderne est contredite par le fait qu'avant la dispersion humaine moderne hors de l'Afrique, des pratiques symboliques comparables existaient en Eurasie parmi les populations archaïques telles que les Néandertaliens [6 - 10]. Cependant, tous les chercheurs ne sont pas disposés à accorder une dimension symbolique aux anciens artefacts africains et eurasiens interprétés par certains comme les archétypes de notre culture moderne, entièrement symbolique, cognitive et matérielle.

Lire la suite ci-dessous :

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Il y a 400 000 ans, des hominines faisaient des conserves

Par Le 21/10/2019

Il y a 400 000 ans, des hominines faisaient des conserves !

 

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Des chercheurs de l'Université de Tel Aviv, en collaboration avec des universitaires espagnols, ont mis au jour des preuves du stockage et de la consommation tardive de la moelle osseuse dans la grotte de Qesem près de Tel Aviv, site de nombreuses découvertes majeures de la fin du Paléolithique inférieur, il y a environ 400 000 ans.

La recherche fournit des preuves directes que les premiers paléolithiques ont sauvegardé les os d'animaux jusqu'à neuf semaines avant de se régaler à l'intérieur de la grotte de Qesem.

L'étude, publiée dans le numéro du 9 octobre 2019 de Science Advances , était dirigée par Mme Ruth Blasco du département d'archéologie et des civilisations du Proche-Orient ancien du TAU et par le Centre national d'investigation sur l'évolution de la société humaine (CENIEH) et ses collègues du TAU, le professeur Ran Barkai et le professeur Avi Gopher. Elle a été menée en collaboration avec les professeurs Jordi Rosell et Maite Arilla de l’Université Rovira i Virgili (URV) et de l’Institut Català de Paleoecologia Humana i Evolució Social (IPHES); Antoni Margalida, professeur à l’Université de Lleida, à l’Université de Berne, et à l’Institut de recherche sur le jeu et la vie sauvage (IREC); et le professeur Daniel Villalba de l'Université de Lleida.

" Les os ont été utilisés comme des" boîtes de conserve " qui ont préservé la moelle osseuse pendant une longue période, jusqu'à ce qu'il soit temps d'enlever la peau sèche, de briser l'os et de manger la moelle osseuse ", souligne le professeur Barkai (voir ci dessous) :

Vaseneolithique

Il y a 7000 ans l'homme fabriquait des biberons

Par Le 30/09/2019

Il y a 7000 ans l'homme fabriquait des biberons

 

Vaseneolithique

 

Des traces de lait de ruminants ont été retrouvées dans des biberons en céramique datés de 5.000 ans avant J.-C. Ici, un bébé avec une reconstruction d'un de ces récipients préhistoriques. Crédit: Helena Seidl da Fonseca 

 

Une équipe de scientifiques, dirigée par l'Université de Bristol, a découvert la première preuve que des bébés préhistoriques étaient nourris au lait d'origine animale à l'aide de l'équivalent de biberons modernes.

D'éventuels vases d'alimentation pour nourrissons, fabriqués à partir d'argile, apparaissent pour la première fois en Europe au néolithique (environ 5 000 av. J.-C.), et deviennent de plus en plus courants au cours des âges du bronze et du fer.

Les vases sont généralement assez petits pour tenir dans les mains du bébé et ont un bec verseur à travers lequel le liquide peut être aspiré. Parfois, ils ont des pieds et ont la forme d'animaux imaginaires.

Malgré cela, en l'absence de toute preuve directe de leur fonction, il a été suggéré qu'ils pourraient également être des vases pour les malades ou les infirmes.

 

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Crédit : Katharina Rebay-Salisbury

 

Les chercheurs voulaient déterminer s'il s'agissait bien de vases d'alimentation pour bébés (biberons). Ils ont donc sélectionné trois exemples trouvés dans de très rares tombes d'enfants en Bavière (Allemagne). Celles-ci étaient petites (environ 5 à 10 cm de diamètre) avec un bec extrêmement étroit.

L'équipe a utilisé une approche combinée chimique et isotopique pour identifier et quantifier les résidus de nourriture trouvés dans les vases, lire la suite ci-dessous :

Denisovien 1erportraita

Premier portrait d'un Denisovien

Par Le 23/09/2019

Premier portrait d'un Denisovien

 

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Il s'agit en l'occurrence d'une jeune denisovienne...

 

Il y a 100 000 ans, de multiples groupes d'êtres humains, y compris des humains anatomiquement modernes, des Néandertaliens et des Denisoviens se croisaient et certains se mêlaient. Mais ce à quoi nos cousins Denisoviens auraient pu ressembler n'était que supposé pour une raison simple: toute la collection de restes de Denisovan comprenait un os rose, trois dents et une mâchoire inférieure. À présent, les chercheurs de la revue Cell ont publié des reconstructions de ces parents disparus depuis longtemps, sur la base de modèles de méthylation dans leur ADN ancien.

Attention, il ne s'agit que d'un premier aperçu de ce à quoi ressemblaient les anciens Denisoviens, avec une estimation de 85%, en se basant sur l'apport des données de méthylation de l'ADN ancien.

 

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Portrait d'une jeune femme Denisovan basée sur un profil squelettique reconstitué à partir de cartes de méthylation de l'ADN ancien. Crédit: Maayan Harel

 

" Nous fournissons la première reconstruction de l'anatomie squelettique de Denisovan ", explique l'auteur Liran Carmel de l'Université hébraïque de Jérusalem. " À bien des égards, les Denisoviens ressemblaient aux Néandertaliens, mais par certains traits, ils nous ressemblaient et par d'autres, ils étaient uniques. "

Dans l'ensemble, les chercheurs ont identifié 56 caractéristiques anatomiques dans lesquelles les Denisoviens différaient de l'homme et / ou du Néandertal moderne, dont 34 dans le crâne. Par exemple, le crâne de Denisovan était probablement plus large que celui des humains modernes ou des Néandertaliens. Ils avaient probablement aussi un arc dentaire plus long :

Indus adn

La plus grande étude jamais réalisée sur l'ADN humain ancien

Par Le 11/09/2019

La plus grande étude jamais réalisée sur l'ADN humain ancien

 

Indus adn

 

La plus grande étude jamais réalisée sur l'ADN humain ancien, ainsi que sur le premier génome d'un individu de l'ancienne civilisation de la vallée de l'Indus, révèle avec un détail sans précédent les origines changeantes des populations d'Asie centrale et du Sud au fil du temps. La recherche, publiée en ligne le 5 septembre 2019 dans deux articles de Science et Cell , répond également à des questions de longue date sur les origines de l'agriculture et la source des langues indo-européennes en Asie du Sud et en Asie centrale.

Des généticiens, des archéologues et des anthropologues d'Amérique du Nord, d'Europe, d'Asie centrale et d'Asie du Sud ont analysé les génomes de 524 individus anciens jamais étudiés auparavant. Le travail a augmenté d'environ 25% le total mondial des génomes anciens publiés.

En comparant ces génomes les uns aux autres et à des génomes précédemment séquencés, et en replaçant les informations dans leur contexte, parallèlement à des enregistrements archéologiques, linguistiques et autres, les chercheurs ont fourni de nombreux détails clés sur les personnes vivant dans diverses parties de cette région depuis l'ère mésolithique (il y a environ 12 000 ans) à l'âge du fer (jusqu'à il y a environ 2 000 ans) et comment ils se rapportent aux gens qui y vivent aujourd'hui.

" Avec ces nombreux échantillons, nous pouvons détecter des interactions subtiles entre les populations ainsi que des valeurs aberrantes au sein des populations, chose qui n'est devenue possible qu'au cours des dernières années grâce aux progrès technologiques ", a déclaré David Reich, co-auteur principal des deux articles et professeur de génétique à l’Institut Blavatnik de la faculté de médecine de Harvard.

Grece apidima1 homosapiens

Le plus ancien homme moderne trouvé hors d'Afrique : 210000 ans

Par Le 06/09/2019

Le plus ancien homme moderne trouvé hors d'Afrique : 210 000 ans ?

 

Grece apidima1 homosapiensApidima 1 (présenté ici dans une reconstruction) présente toutes les caractéristiques d'un crâne humain moderne. Crédit: KATERINA HARVATI, EBERHARD KARLS UNI TÜB

 

Les chercheurs ont trouvé le premier exemple (plus ancien à ce jour) de notre espèce (l'homme moderne) en dehors de l'Afrique.

Un crâne découvert en Grèce a été daté d'il y a 210 000 ans, à une époque où l'Europe était occupée par les Néandertaliens.

Cette découverte sensationnelle ajoute aux preuves d'une migration antérieure de personnes en provenance d'Afrique (YH : difficile à savoir en fait : ces nomades pouvant provenir de n'importe où, et peuvent même être nés sur place, vu le faible nombre d'années d'espérance de vie !, ou encore retourner vers l'Afrique, ou ailleurs...) qui n'a laissé aucune trace dans l'ADN des personnes vivantes aujourd'hui.

Les résultats sont publiés dans la revue scientifique Nature.

" Il est environ cinq fois plus vieux que n'importe quelle autre preuve d'hommes modernes en Europe (YH : 47000 à 45000 ans jusqu'à présent). Et évidemment, il est plus vieux que Misliya d'Israël (un fossile humain moderne datant de 150 000 ans). La forme de l'arrière du crâne est très moderne. et c'est potentiellement le plus ancien fossile qui montre ce regard moderne à l'arrière du crâne ", a déclaré le professeur Chris Stringer, du Natural History Museum de Londres.

Voir la suite ci-dessous :

Croatie cranesallonges1

Des squelettes aux crânes allongés découverts en Croatie

Par Le 29/08/2019

Des squelettes aux crânes allongés découverts en Croatie

 

Croatie cranesallonges1

(Crédit image: D LosCC By 4.0 )

 

Les archéologues ont mis au jour trois anciens squelettes en Croatie, dont deux avec des crânes pointus et artificiellement déformésChacun de ces crânes avait été fusionné dans une forme différente, probablement (YH : j'aurai dit "possiblement" pour ma part, les archéologues ont un peu trop tendance à augmenter les "probabilités" sans réellement savoir) pour montrer qu’ils appartenaient à un groupe culturel spécifique.

La déformation crânienne artificielle a été pratiquée dans diverses régions du monde, de l'Eurasie à l'Afrique du Sud en passant par l'Afrique (YH : sans oublier les Amériques, non cités dans l'article !). C'est la pratique de façonner le crâne d'une personne - par exemple en utilisant une coiffure, des bandages ou des outils rigides - tandis que les os du crâne sont encore malléables en bas âge. YH : n'oublions pas aussi qu'il y a maintenant des preuves de crânes allongés naturels, sans compter le foetus au crâne allongé décrit par un scientifique du 20ème siècle... voir les liens tout en bas.

Les cultures anciennes avaient différentes raisons pour cette pratique, allant de l'indication du statut social à la création de ce qu'ils pensaient être un crâne plus beau. Le plus ancien exemple connu de cette pratique s'est produit il y a 12 000 ans dans la Chine ancienne, mais on ne sait pas si cette pratique s'est répandue à partir de là ou si elle est apparue indépendamment dans différentes parties du monde, selon un précédent rapport de Live Science. YH : encore une fois, certains scientifiques font comme si ils étaient présents à ces époques... et "devinent" les motivations de ces anciens peuples à partir de leurs connaissances modernes, ce qui est bien évidemment une erreur...

Dans ce cas, les archéologues ont trouvé ces trois squelettes dans une fosse funéraire du site archéologique de Hermanov Vinograd, à Osijek en Croatie en 2013 (les coordonnées géographiques exactes sont 45 ° 32 '37' 'N, 18 ° 40' 13 '' E). Entre 2014 et 2017, ils ont analysé les squelettes à l'aide de diverses méthodes, notamment l'analyse de l'ADN et l'imagerie radiographique pour voir l'intérieur d'un objet tel qu'un crâne.

Voir ci-dessous les résultats d'analyses :

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Pompéi : Découverte du trésor d'un sorcier

Par Le 13/08/2019

Pompéi : Découverte du trésor d'un sorcier

 

Pompei treasure2

Le coffre contenait de nombreux objets de valeur, mais pas d'or. Crédit : EPA

 

Les archéologues travaillant dans la ville romaine ensevelie de Pompéi, en Italie, affirment avoir découvert un "trésor de sorciers", notamment des porte-bonheurs, des miroirs et des perles de verre.

" La plupart des objets auraient appartenu à des femmes ", a déclaré Massimo Osanna, directeur du parc archéologique de Pompéi.

Une pièce contenant les corps de 10 victimes, dont des femmes et des enfants, a été mise au jour dans la même maison.

Pompéi fut englouti par une éruption volcanique du mont Vésuve en 79 après JC. L'éruption fatale a conservé la ville et ses habitants au fil du temps, ce qui en fait une source riche pour les archéologues. (YH : On note ici que la même chose est arrivée à une ville voisine, Herculanum, mais qu'on n'en parle jamais ! Pourtant, cette ville dédiée et peut-être créée (?) par le héros Hercule devrait aussi avoir certains intérêts historiques... mais il est vrai que les fouilles d'Herculanum ont commencé dès le... XVIIIᵉ siècle par les Bourbon-Deux-Siciles qui régnaient sur Naples. Et que les méthodes employées et pillage officialisé n'ont pas arrangé les choses pour l'archéologie moderne... Mais il doit y rester des choses dans les couches les plus profondes...).

Le " trésor du sorcier " de Pompéi a été retrouvé dans ce qui restait d'une boîte en bois. Le bois lui-même s'était décomposé et il ne restait que les charnières en bronze, préservées par la matière volcanique qui se durcissait. Les objets trouvés sont ainsi décrits :

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Chine: des cranes allongés datés de 12000 à 5000 ans

Par Le 10/07/2019

Chine, découverte de squelettes aux cranes allongés datés de 12000 à 5000 ans

 

Chine houtaomuga 6000ans

Sur un site appelé Houtaomuga, en Chine de l'Est, les scientifiques ont mis au jour 25 squelettes datant d'environ 12 000 à 5 000 ans. Parmi ceux-ci, onze comportaient des crânes artificiellement allongés et des os aplatis à l'avant et à l'arrière de la tête, a annoncé une équipe dirigée par le bioarchéologue Quanchao Zhang et le paléoanthropologue Qian Wang.

Les chercheurs rapportent en ligne le 25 juin dans l' American Journal of Physical Anthropology, que les modifications du crâne se sont produites sur ce site plus que sur toute autre fouille archéologique à ce jour.

Le remodelage permanent du crâne au début de la vie, lorsque les os crâniens sont mous, peut être obtenu en comprimant la tête du nourrisson avec les mains. Ou en reliant la tête avec des surfaces dures et plates telles que des planches ou bien en enveloppant la tête dans un tissu, ce qui remodèle de la même manière des os crâniens immatures. Ces modifications spécifiques de la tête peuvent avoir été utilisées en tant que signes de statut social.

Des crânes de forme étrange et intentionnellement modifiés ont été découverts dans de nombreuses régions du monde (YH : y compris en France). Les affirmations des années 1980 selon lesquelles deux crânes de Néandertal âgés d'environ 45 000 ans auraient été remodelés très tôt dans la vie ont été rejetées par de nombreux chercheurs (YH : à l'époque, néandertalien était encore sous-évalué par les scientifiques). Les premiers crânes présentant des signes généralement acceptés de modification du crâne datent d'environ 13 000 à 10 000 ans en Asie occidentale, dans le sud-est de l'Australie et, à présent, en Asie orientale. Dans les Amériques, cette pratique a débuté il y a plus de 8 000 ansSN Online: 2/13/18).

« Il est trop tôt pour dire si la modification crânienne intentionnelle est apparue pour la première fois en Asie de l’Est et s’est propagée ailleurs ou a eu lieu indépendamment à différents endroits », a déclaré Wang, de la Texas A & M University de Dallas.

Houtaomuga a été fouillé de 2011 à 2015. Le squelette d'un homme avec un crâne modifié a été retrouvé dans une tombe datant d'il y a 13 000 à 11 000 ans, selon les styles de poterie retrouvés dans la même couche de sédimentLa datation radiocarbone du squelette le situe à environ 12 000 ans. Deux couches de sédiments datant de 6 300 à 5 000 ans contenaient 10 squelettes avec des crânes remodelés.

Voir la suite ci-dessous :

Jomon woman

Japon: Analyse ADN d'une femme Jomon âgée de 3 800 ans

Par Le 01/06/2019

Japon: Analyse ADN d'une femme Jomon âgée de 3 800 ans

 

Jomon woman

Plus de deux décennies après que les chercheurs aient découvert les restes d'une "femme Jomon" âgés de 3 800 ans à Hokkaido, au Japon, ils ont finalement déchiffré ses secrets génétiques.

Et il s'avère que, de ce point de vue, elle a l'air très différente des habitants du Japon d'aujourd'hui. La femme, qui était âgée à sa mort, avait une tolérance élevée à l'alcool, contrairement à certains Japonais modernes, a révélé une analyse génétique. Elle avait également une peau et des yeux moyennement foncés et une possibilité accrue de développer des taches de rousseur.

Étonnamment, l'ancienne femme partageait une variante du gène avec des habitants de l'Arctique, une variante qui aide les gens à digérer les aliments riches en gras. Cette variante est présente dans plus de 70% de la population arctique, mais elle est absente ailleurs, a déclaré le premier auteur de l'étude, Hideaki Kanzawa, conservateur de l'anthropologie au Musée national de la nature et des sciences à Tokyo.

Cette variante fournit une preuve supplémentaire que le peuple Jomon a pêché et chassé des animaux marins et marins gras, a déclaré Kanzawa.

Les habitants d'Hokkaido Jomon se livraient à la chasse [non seulement] d'animaux terrestres, comme le cerf et le sanglier, mais aussi à la pêche en mer et à la chasse au phoque à fourrure, aux otaries de Steller, aux otaries, aux dauphins, au saumon et à la truite ", a déclaré Kanzawa. " En particulier, de nombreux vestiges liés à la chasse aux animaux marins ont été mis au jour sur le site de Funadomari ", où la femme Jomon a été retrouvée.

Qui est la femme Jomon ?

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Tibet : Une machoire denisovienne de 160000 ans identifiée

Par Le 14/05/2019

Tibet : Une mâchoire denisovienne identifiée

 

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Les Denisoviens - un groupe distinct de cousins disparus des Néandertaliens - ont été découverts en 2010, quand une équipe de recherche menée par Svante Pääbo de l'Institut Max Planck d'anthropologie évolutive (MPI-EVA) a séquencé le génome d'un os de doigt fossile découvert dans la grotte Denisova en Russie et a montré qu’elle appartenait à un groupe d’homininés distinct sur le plan génétique des Néandertaliens. " Des traces d'ADN de Denisovan sont retrouvées dans les populations asiatiques, australiennes et mélanésiennes d'aujourd'hui, ce qui suggère que ces anciens homininés s'étaient peut-être déjà été répandus (dans plusieurs parties du monde) ", a déclaré Jean-Jacques Hublin, directeur du département de l'évolution humaine au MPI-EVA. " Pourtant, à ce jour, les seuls fossiles représentant cet ancien groupe d'homininés ont été identifiés dans la grotte de Denisova. "

Dans cette nouvelle étude, les chercheurs décrivent maintenant une mandibule inférieure hominine trouvée sur le plateau tibétain de la grotte Baishiya Karst à Xiahe, maintenant en Chine. Le fossile a été découvert à l'origine en 1980 par un moine local qui en a fait don au 6ème Bouddha vivant de Gung-Thang, qui l'a ensuite transmis à l'Université de Lanzhou en Chine. Depuis 2010, les chercheurs Fahu Chen et Dongju Zhang de l'Université de Lanzhou étudient le domaine de la découverte et le site de la grotte d'où provient la mandibule. En 2016, ils ont entamé une collaboration avec le département de l'évolution humaine du MPI-EVA et ont depuis analysé conjointement le fossile.

 

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Une équipe dirigée par Dongju Zhang (en haut à droite dans la tranchée) procédait à des fouilles dans l'une des deux tranchées de deux mètres carrés de la grotte Baishiya Karst en 2018. Crédit : Dongju Zhang, Université de Lanzhou

 

Bien que les chercheurs n’aient trouvé aucune trace d’ADN préservée dans ce fossile, ils ont réussi à extraire les protéines de l’une des molaires, qu’ils ont ensuite analysées en appliquant une analyse protéique ancienne. " Les anciennes protéines de la mandibule sont très dégradées et se distinguent clairement des protéines modernes susceptibles de contaminer un échantillon ", explique Frido Welker du MPI-EVA et de l'Université de Copenhague. " Notre analyse des protéines montre que la mandibule Xiahe appartenait à une population hominienne étroitement apparentée aux Denisoviens de la grotte de Denisova. " (détails ci-dessous) :

Dans Sciences
Cerveaux porcs morts

Des cerveaux de cochons réanimés partiellement 4 heures après leur mort

Par Le 19/04/2019

Des cerveaux de cochons réanimés partiellement 4 heures après leur mort

 

Cerveaux porcs morts

 

Une étude publiée dans la très sérieuse revue scientifique Nature, explique comment des scientifiques ont réussi à restaurer une activité cérébrale sur des cerveaux de cochons abattus, 4 heures après leur mort. Des résultats qui remettent en question la vision scientifique sur l'extinction du cerveau et qui pourraient être utilisés pour mieux pendre charge des troubles cérébraux comme la maladie d'Alzheimer ou les AVC.

En effet, dans une étude publiée dans la revue scientifique Nature, le 17 avril 2019 des chercheurs expliquent comment ils sont parvenus à relancer partiellement les cerveaux de 32 cochons abattus, près de 4 heures après leur mort.

Pour cette expérience, les chercheurs ont collecté leurs sujets dans un abattoir et assurent avoir vérifié qu’aucun signal électrique dans le cerveau n’indiquait un état de conscience ou le moindre signe de vie. Ils ont ensuite connecté les cerveaux des porcs par transfusion à un système mis au point par l’université américaine de Yale qui reproduit le rythme de pulsations sanguines générées par le coeur. Ce mécanisme envoie du sang de synthèse transportant de l’oxygène et des médicaments conçus par les scientifiques pour réduire et inverser la mort des cellules du cerveau. Pendant 6 heures les cerveaux des cochons ont reçu ce traitement :

Philippines grotte callao1

Officiel : un homininé inconnu aux Philippines ?

Par Le 12/04/2019

Officiel : un homininé inconnu aux Philippines ?

 

Philippines grotte callao1

L'entrée de la grotte de Callao

Surnommé " l'Homme de Callao " ou encore « Homo luzonensis », ce nouveau représentant d'une espèce humaine a en fait été découvert dès 2007 par Armand Salvador Mijares (Muséum national des Philippines). Il s’agissait d’un métatarse (un os du pied) qui avait une forme bizarre et avait pu être daté à l'époque d’au moins 67 000 ans. « Cela ne collait pas bien avec Homo sapiens, mais avec un seul os, on ne pouvait pas aller plus loin », se rappelle Florent Détroit (Muséum national d’histoire naturelle, Paris), à qui son collègue philippin avait demandé d’analyser ce métatarse.

 

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L’os de pied a été découvert à la suite de fouilles dans des grottes situées à Callao près de Penablanca
Read more at http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/indonesie-malaisie-philippines-les-mysteres-caches-vont-ils-finir-par-reapparaitre.html#6UFVPb8orvBYcVIE.99

 

Florent Détroit, premier signataire de l’étude de Nature parue le 11 avril 2019, estime que son protégé remplit parfaitement le critère le plus discriminant : « Il est différent de tout ce que l’on connaît déjà ! ». C’est-à-dire un mélange de caractères archaïques et modernes, qui enrichissent la diversité du genre Homo, un groupe apparu il y a plus de 2,5 millions d’années et défini par trois critères : une bipédie permanente, l’augmentation du volume cérébral et l’utilisation d’outils. (YH : notons que cette augmentation du volume cérébral n'est pas toujours constante car on sait que les premiers hommes modernes (Cro-Magnon) avaient un volume cérébral plus élevé que les actuels, et que son cousin néandertalien en avait un encore plus important que lui).

Homo luzonensis vivait à Luçon, la plus grande île des Philippines, il y a plus de 50 000 ans. Treize restes fossiles (dents, phalanges de pied et de main, fragments de fémur), attribués à au moins trois individus distincts, dont un enfant, sont décrits dans cette étude. Les restes fossiles ont été retrouvés lors de fouilles menées dans la grotte de Callao en 2007, 2011 et 2015. Les scientifiques n’ont pas pu prélever leur ADN mais ils ont déterminé par la méthode des séries de l'uranium qu’un des individus a vécu il y a 67.000 ans et un autre il y a 50.000 ans. Ce dernier était donc contemporain des premiers hommes modernes arrivés sur l'île.

Cette étude confirme un article que j'ai écris en 2012, dans lequel je parle entre autres des premières découvertes à Callao (voir en bas de cet article) : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/indonesie-malaisie-philippines-les-mysteres-caches-vont-ils-finir-par-reapparaitre.html

Ainsi qu'un autre plus récent dans lequel on annonçait la découverte de nombreux outils lithiques associés à des ossements animaliers : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/un-hominide-present-dans-les-philippines-il-y-a-700-000-ans.html

L’analyse des fossiles a mis en évidence “ une mosaïque de caractéristiques morphologiques singulière qui différencie Homo luzonensis des autres espèces du genre Homo et souligne le rôle majeur joué par l’Asie du sud-est insulaire dans l’histoire évolutive des homininés ”, lit-on dans un communiqué de l’Université de Poitiers, dont le chercheur Guillaume Daver a participé à l’étude sous la direction de Florent Détroit, paléoanthropologue au Musée de l’Homme-Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris. :

Chine tongzihominide

Chine : Preuve d'un nouvel hominidé ?

Par Le 10/04/2019

Chine : Preuve d'un nouvel hominidé ?

 

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Les quatres dents sous tous les angles. CENIEH

 

Ce n'est pas la première fois que des traces d'un nouvel hominidé (ou de descendants d'hybrides entre hominidés plus anciens ?) sont découvertes et analysées :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/une-nouvelle-espece-humaine-en-chine.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-ancetres-de-l-homme-vivaient-en-chine-il-y-a-1-7-millions-d-annees.html

C'est maintenant une étude comparative entre des dents découvertes entre 1972 et 1983, attribuées alors d'office à Homo Erectus d'après leur datation, qui révèle une erreur d'attritubution de ces dents à l'époque. Cette étude a été menée par Song Xing de l'Institut de paléontologie et de paléoanthropologie des vertébrés de Beijing (IVVP) et le CENIEH espagnol (Centro Nacional de Investigación sobre la Evolución Humana).

En effet, entre 1972 et 1983, quatre dents ont été découvertes dans la grotte Yanhui à Tongzi, dans le sud de la Chine. Leur chronologie se situe entre 172 000 et 240 000 ans et ils ont été identifiés à l'origine comme étant des Homo erectus tardifs ou des Homo sapiens anciens.

Mais les conclusions de l'étude révèlent que les dents de Tongzi ne correspondaient pas au modèle morphologique de l'Homo erectus traditionnel : Les chercheurs María Martinón-Torres et José María Bermúdez de Castro ont co-écrit une étude sur les hominidés de Tongzi qui a été publiée dans le Journal of Human Evolution du  CENIEH et qui révèle que ces dents de Tongzi ne correspondent pas au modèle morphologique de l'Homo erectus traditionnel et que ces dents pourraient potentiellement représenter des "Denisoviens" très spécifiques :

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Canaries : l'ADN prouve une conquête des îles plus tôt que supposé

Par Le 30/03/2019

Canaries : l'ADN prouve une conquête des îles plus tôt que supposé

 

Canaries adn6

Les écrits des premiers européens abordant les îles Canaries au 15ème siècle font bien mention à l'époque de la présence d'autochtones (surnommés les Guanches) sur plusieurs îles. C'est derniers étaient très nombreux et ont pu résister plusieurs années aux envahisseurs, avant d'être submergés et traités en esclaves, avant de disparaître totalement, à tel point qu'on ignore pratiquement tout des origines de ce peuples, sa langue et sa culture. Ces mêmes écrits mentionnent qu'ils sont grands, de couleur de peau claire, possèdent un langage, mais qu'ils sont incapables de naviguer. Les scientifiques des siècles suivants se sont bien sûr posé la question de leur origine, de multiples hypothèses ont vu le jour, de la possibilité de "déportés" romains ou carthaginois jusqu'à l'hypothèse viking au 20ème siècle, sans oublier bien sûr la théorie de survivants de l'Atlantide de Platon...

Les recherches ont aussi prouvé qu'en fait, il y avait eu deux peuples sur les îles Canaries, les Guanches étant probablement les plus anciens et les Bimbapes, une tribu arrivée plus tardivement et dont ont trouve encore l'ADN dans la population locale. 

Une toute nouvelle publication de Plos One concernant l'analyse de l'ADN de 48 génomes mitochondriaux dans des restes de 25 sites répartis sur toutes les sept îles apporte de nouvelles données qui précisent non seulement l'origine probable de ces restes analysés, des datations et aussi le fait que ce n'était pas une arrivée aléatoire comme supposée, mais bien une conquête organisée, que le mouvement était grand, créé par des personnes disposant des ressources nécessaires pour survivre sur les îles. Bien que la plupart des datations archéologiques aient été uniquement faites au carbone 14 au 20ème siècle (avant donc la recalibration du carbone 14 en 2004), cette analyse génétique correspond à peu près aux datations archéologiques, avec tout de même la nuance que certaines des traces génétiques semblent remonter à plus ancien que les plus anciennes datations connues à ce jour (datations qu'il conviendrait de préciser avec la nouvelle calibration du carbone 14, mais aussi d'autres méthodes modernes plus précises).

En effet, les datations au carbone 14 semblent indiquer, pour les plus anciennes, une date du premier siècle après JC. L'analyse ADN indique que des traces remontent à plus ancien que 100 après JC, sans préciser d'estimation ou fourchette de dates, omis cette mention importante :

Basques 8000ans

Il y a 4500 ans : Grande-Bretagne et Ibérie

Par Le 21/03/2019

Il y a 4500 ans : Grande-Bretagne et Ibérie

Basques 8000ans

 

Hasard ou autre, de nouvelles études parues au même moment pratiquement nous parlent de faits survenus aux alentours de - 2500 ans avant JC dans des contrées aussi éloignées que la Grande-Bretagne actuelle et la péninsule ibérique. Apparemment éloignées, mais on a vu dans un précédent article concernant la civilisation mégalithique (et ces nouvelles études en sont des compléments scientifiques évidents, de nouvelles briques) que cette dernière avait entamé son expansion vers la Méditerranée bien plus tôt. Ces nouvelles études résumées ici nous confirment par exemple que, vers -2500 ans Av. JC, une civilisation s'étendant au minimum sur toutes les îles britanniques (la Bretagne française n'est pas étudiée dans ces  études, mais on a pu voir ailleurs que la Bretagne et la Normandie actuelles étaient obligatoirement très concernées à cette époque par cette culture mégalithique) agissait d'un même ensemble et organisait de grands rassemblements, des sortes de grandes foires "internationales" en des lieux comme les stonehenges, que l'on pourrait envisager comme des lieux de foires universelles ouverts aux solstices, permettant des échanges tant matériels que spirituels, et probablement politique de la part des dirigeants de cette grande communauté. Les liens entre la Bretagne et Grande-Bretagne avec l'Iberia de l'époque sont évidents de part l'expansion de la culture mégalithique plusieurs siècles auparavant, croisant les derniers chasseurs-cueilleurs, mais jusqu'à quel point ce qu'il se passait au même moment (-2500 ans Av JC) en Iberia est-il lié à la disparition de la culture mégalithique en tant que telle et son éventuelle lente assimilation dans les lieux de son expansion ? En effet, cette nouvelle étude nous apprend qu'à cette période, le tout début de l'âge du bronze local donc, la population masculine précédente n'avait presque laissé aucun héritage génétique masculin à la population locale. L'arrivée des nombreuses populations agricoles provenant de l'Anatolie, avec une apogée il y a environ 6000 ans, avait déjà accompagné probablement l'expansion mégalithique, tout en "entamant" son patrimoine génétique. Mais l'arrivée des nombreuses populations agricoles provenant de l'Europe centrale (Caucase) et Russie actuelles, entre -4500 ans et -3600 ans avant maintenant, qui se sont installés pacifiquement aux côtés des premiers colons et premiers agriculteurs, a éliminé en quelques siècles, par assimilation complète, le patrimoine génétique masculin local. Une comparaison intéressante est aussi faite avec le patrimoine génétique unique des Basques, qui seraient ainsi les seuls descendants des chasseurs-cueilleurs, mégalithiques et premiers agriculteurs anatoliens (utilisant une langue restée aussi unique, le basque) ayant survécus avec leur patrimoine génétique intact d'avant ces -4500 ans...

La première étude a un aspect intéressant car elle concerne l'étude approfondie des ossements porcins très nombreux découverts à proximité de lieux de rassemblement connus de la culture mégalithique. Cette étude prouve que le porc (et non le sanglier d'Obelix) était le numéro un des animaux domestiqués localement à cette période (la seule fois où il a été numéro un d'ailleurs), et qu'il était le met principal de toutes ces cérémonies et rassemblements accompagnés de festins énormes. Et surtout, que les restes d'animaux trouvés au Stonehenge anglais provenaient d'endroits aussi lointains que l'Ecosse moderne, le nord-est de l'Angleterre et l'ouest du pays de Galles, ce qui implique que des milliers de porcs étaient amenés sur des centaines de kilomètres, d'une façon ou d'une autre (notez que faire bouger un porc sur quelques centaines de mètres est assez laborieux, voir avec nos paysans actuels !) à l'occasion de ces foires annuelles... et pour nourrir la population (estimation de 4000 personnes) installée en permanence à proximité du lieu de rassemblement comme noté dans l'étude.

 

Stonehenge anglais

Le célèbre Stonehenge anglais

 

La seconde étude concerne une profonde étude génétique de l'ADN de populations ibériques anciennes, à l'aide de nombreux ADN de fossiles locaux et de leurs résultats d'analyses, voir ci-dessous :

Espagne lastshunters1

Nouvelles données sur les derniers chasseurs-cueilleurs d'Europe

Par Le 16/03/2019

Nouvelles données sur les derniers chasseurs-cueilleurs d'Europe

 

Espagne lastshunters1Balma Guilanyà Neolithic site. Credit: CEPAP-UAB

 

L'héritage génétique des chasseurs-cueilleurs européens qui vivaient il y a des milliers d'années est plus complexe qu'on ne le pensait, selon de nouvelles preuves génomiques rapportées dans Current Biology du 14 mars 2019. Les nouvelles découvertes indiquent une plus grande diversité et une plus grande mixité parmi les chasseurs-cueilleurs, en particulier dans la péninsule ibérique du sud-ouest de l'Europe, désormais connus comme le Portugal et l'Espagne, qui avaient subi le dernier maximum glaciaire (il y a 18 000 à 24 000 ans) tout en préservant dans le sud un refuge.

" Nous pouvons confirmer la survie d'une autre lignée paléolithique qui remonte à la fin de la période glaciaire d'Ibérie ", a déclaré Wolfgang Haak de l'Institut Max Planck pour la science de l'histoire humaine. " Cela confirme le rôle de la péninsule ibérique en tant que refuge pendant le dernier maximum glaciaire, non seulement pour la faune et la flore, mais également pour les populations humaines ."

Des preuves antérieures ont montré que l’Europe occidentale et centrale était dominée par une ascendance associée à un individu âgé de 14 000 ans environ, originaire de Villabruna, en ItalieCette ascendance avait en grande partie remplacé l'ascendance antérieure plus étroitement représentée par des individus âgés de 19 000 à 15 000 ans associés à ce que l'on appelle le complexe culturel magdalénien.

Mais on savait peu de choses sur la diversité génétique dans les réfugiés du sud de l'Europe, y compris la péninsule ibérique. Pour aider à combler ces lacunes, Haak et ses collègues, dont Ph.D. Vanessa Villalba, étudiante, rapporte de nouvelles données sur l'ensemble du génome de 11 chasseurs-cueilleurs et néolithiques de la péninsule ibérique. Les plus âgés sont des individus âgés d'environ 12 000 ans de Balmà Guilanyà en Espagne :

Bretagne pyramide4 1

France Bretagne : L'origine de la civilisation mégalithique

Par Le 26/02/2019

France Bretagne : L'origine de la civilisation mégalithique

 

Bretagne pyramide4 1

France, Morbihan

 

Après mon dernier article, on ne quitte pas vraiment la Bretagne car une étude nous révèle que cette dernière serait en fait le berceau de la fameuse Civilisation des Mégalithes...

C'est une étude qui vient d'être publiée dans la célèbre revue de publications scientifiques Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America (PNAS) qui éclaire d'un jour nouveau la société des chasseurs-cueilleurs, il y a au minimum 7000 ans...

Cette étude confirme ce que les ethnologues et anthropologues soupçonnaient de plus en plus : les capacités techniques des hommes de la fin de l'âge de pierre et du début du néolithique étaient bien plus élaborées et, de plus, on n'avait pas affaire à une multitude de tribus plus ou moins en guerre entre elles, mais bien toute une civilisation sans frontières. Déjà, les découvertes d'arts pariétaux déjà sophistiqués et des petites idoles (la "Mama" ou déesse mère) pratiquement identiques dans des endroits aussi éloignés que l'Espagne, la France et l'Indonésie, la Turquie, les Balkans, et datés de entre -47000 et -38000 ans nous font penser à une culture commune : un peuple qui s'est répandu de l'est à l'ouest et inversement, et qui a gardé le contact pendant des milliers d'années.

La Civilisation mégalithique européenne étudiée ici demeure toujours bien mystérieuse par bien des aspects. Nous savons qu'elle a laissée des milliers de structures en pierre et jusque dans des endroits reculés, avant de disparaître tout aussi mystérieusement qu'elle était apparue, peut-être repoussée ou assimilée par les nouvelles tribus celtes ou barbares venues de Suisse et de l'Est, qui deviendront les gaulois... Elle apparaît assez subitement aux alentours de 7000 ans avant maintenant, d'après les meilleures datations connues. Cette étude porte justement en grande partie sur les datations de divers artefacts de cette période et de divers endroits. Des datations par milliers. Et cette étude contient aussi des implications traitées, comme la navigation élaborée à des âges plus reculés que supposés auparavant...

Stonehenge, ce monument mégalithique d’Angleterre, ou encore les alignements de Carnac en Bretagne française, ne sont que des exemples réputés des milliers de sites où l’on peut voir des roches curieusement arrangées en Europe et sur le pourtour du bassin méditerranéen. Cette nouvelle étude suggère que tous les cercles de pierres et les sites mégalithiques d’Europe et de Méditerranée pourraient provenir d’une unique civilisation de chasseurs-cueilleurs venue de Bretagne.

 

Ileberder morbihan restesdolmen1Ile Berder Morbihan

 

Tous ces sites n’ont pas été conçus indépendamment les uns des autres mais ils remonteraient à une seule et même civilisation, apparue il y a environ 7 000 ans dans ce qui est aujourd’hui la Bretagne. “Les résultats indiquent également que les humains de l’époque étaient de meilleurs navigateurs qu’on ne le croit généralement, diffusant leur culture par voie maritime”, complète Science.

Pour parvenir à ces conclusions, Bettina Schulz Paulsson, chercheuse à l’université suédoise de Göteborg, a passé au crible les données de datation au carbone 14 de 2 410 sites antiques européens afin de reconstituer une chronologie archéologique.

Les datations provenaient principalement de restes humains enfouis dans les sites”, détaille la revue scientifique.

Voir ci-dessous :

Denisova reconstitutiondiademe

Sibérie : Grotte de Denisova, nouvelle découverte

Par Le 08/12/2018

Sibérie : Grotte de Denisova, nouvelle découverte

 

Denisova diadememammouth

Les fragments du diadème en os de mammouth laineux, d'autres fragments sont recherchés. Image: siberiantimes

 

 

Décidément, les découvertes étonnantes s'enchaînent dans la devenue célèbre Grotte de Denisova, qui a apporté les premières preuves de l'existence d'un nouveau cousin d'Homo Sapiens, le Dénisovien, qui a fini par être reconnu par la communauté scientifique comme étant issu d'une nouvelle branche du genre humain. Autrement dit, un ancêtre commun (encore inconnu) a donné au moins trois branches distinctes de l'arbre de Homo sapiens : l'Homme Moderne, Néandertalien et Dénisovien. Et si l'on en croit certains généticiens, une quatrième branche est détectable au niveau de l'ADN, mais encore totalement inconnu. Une chose est maintenant certaine, on trouve de l'ADN de néandertalien dans celui de l'Homme Moderne (surtout au niveau européen), mais aussi de l'ADN dénisovien (surtout au niveau Australie et Papouasie). Et on trouve aussi des preuves ne mixité entre néandertaliens et dénisoviens. En notant que ces croisements entre "cousins" ont probablement aussi donné une espèce hybride, dont un exemplaire a été aussi trouvé à Denisova.

Voici en tout premier lieu, pour retracer l'historique des découvertes, les articles précédents concernant Denisova :

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-analyses-genetiques-des-neandertaliens-et-des-denisoviens-revelent-une-autre-espece-inconnue.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-cranes-de-denisoviens-enfin-decouverts.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-scientifiques-confirment-qu-un-bracelet-a-40000-ans.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/decouverte-de-la-fille-d-une-neandertalienne-et-d-un-denisovien.html

 

Rappelons que les découvertes d'os de doigts et de fragments de cranes n'ont pas encore permis de reconstituer physiquement l'Homme de Denisova et que nous ne connaissons toujours pas son apparence physique. La découverte cet été des fragments d'un diadème en os de mammouth semble indiquer qu'il avait un large crâne, plus gros que celui des néandertalien et de l'homme moderne à priori. Et il semble bien aussi que Dénisovien était plus avancé techniquement que ces deux derniers d'après les datations de ces artefacts !

La découverte remarquable d'un diadème a été faite cet été dans la célèbre grotte sibérienne où, pendant de nombreux millénaires, Homo sapiens (Homme moderne) a côtoyé des Néandertaliens éteints et une autre branche d'un homme ancien, Dénisoviens, disparue depuis longtemps.

On suppose que le diadème - ou tiare - a été fabriqué par des Dénisoviens, déjà connus pour avoir eu la technologie il y a environ 50 000 ans pour fabriquer des aiguilles élégantes en ivoire et un bracelet en pierre sophistiqué et magnifique. 

La tiare est peut-être la plus ancienne de ce type au monde. Elle semble avoir eu une utilisation pratique: garder les cheveux hors des yeux; sa taille indique qu'il était destiné aux hommes et non aux femmes.

Une autre théorie, bien que liée aux diadèmes fabriqués 20 000 ans plus tard par les habitants de la Yakoutie au bord de la rivière Yana, est qu’ils auraient pu désigner la famille ou la tribu d’un homme ancien ou dominant, agissant comme un passeport ou une carte d’identité.

 

Denisova reconstitutiondiademe

La tiare paléolithique peut être datée d’environ 45 000 à 50 000 ans. Image: siberiantimes

 

Les marques qui y figurent indiquent qu’elle avait été «usée» avant d’être jetée dans une caverne considérée par les archéologues comme l’un des trésors les plus significatifs de l’homme ancien au monde : voir la suite ci-dessous : 

Scanmaria

Momies de Nazca : présentation officielle des résultats d’analyses

Par Le 18/11/2018

Momies de Nazca : présentation officielle des résultats d’analyses

 

Scanmaria

Scan de la momie surnommée Maria

 

C'est le lundi 19 novembre 2018 à 15h00 pour la France (09h00 heure péruvienne) que la présentation officielle des résultats d’analyses se fera au congrès de la République du Pérou (métaux , histologie, datation C14, analyses ADN, scanners HD), sous l’égide du congressiste Armando Villanueva, auteur du projet de loi sur les momies de Nasca visant à protéger ce patrimoine péruvien. Rappelons que de nombreux députés péruviens soutiennent ce projet de loi, les datations multiples de plusieurs de ces reliques confirmant leur ancienneté sans doute possible.

LIEN NUREA TV   : https://www.nurea.tv/video/momies-de-nasca-resultats-alien-project-2018/ (en français)

LIEN TERCER MILENIO  : Jaime Maussan official (en espagnol)

https://www.youtube.com/channel/UC6ffFUtT43XHlccQbyWsNHA?fbclid=IwAR0eQ3eJxSMColRnagHoxwHFI0kYSVpnyXZso4V4FDgdKM3aT2FECV4cheo

Je rappelle que les premières reliques ont été découvertes fin 2015 mais révélées à partir de octobre-novembre 2016 par les huaqueros (traduire par pilleurs de huaca/tombes et temples) qui ont fait la découverte d'un site souterrain dans la région de Nazca-Palpa, notamment par des émissions télévisées au Pérou mais surtout par l'entremise de l'ONG Inkari Cuzco, qui a été mise au courant lors de cette dernière période. L'ONG, chargée d'explorations historiques sur le passé pré-colombien du Pérou (et toujours accompagnée d'un archéologue et d'un garde national comme la loi péruvienne l'exige) et également d'aides diverses auprès de certaines tribus amazoniennes (ravies de proposer des porteurs et ressources lors de ces expéditions, en échange d'aides financières ou autres) avec les autorisations des Ministères de la Culture et de l'Environnement péruviens. L'ONG a d'ailleurs reçu une médaille gouvernementale pour ses activités en 2017. L'ONG a donc commencé son enquête, avec en tout premier lieu la recherche du contact avec le chef des découvreurs, surnommé "Mario", et a ouvert un site spécialement consacré à cette étrange affaire : https://www.the-alien-project.com/

L'historique très complet de cette affaire, et établi dès novembre 2016 par mes soins, se trouve ici : https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/pages/reliques-etranges-du-perou-momies-de-nazca.html

Les rumeurs les plus folles ont tourné sur la toile au sujet de cette affaire, avec aussi de nombreuses fausses affirmations et même des faux fabriqués par des sceptiques ou défendeurs de dogmes. Deux scientifiques français se sont même un peu ridiculisés lors d'une émission sur une chaîne alternative internet, bien qu'ils aient montré plus de prudence vers la fin en disant qu'ils n'avaient pas tous les éléments en main pour apporter un éclairage sérieux sur le peu de données qu'ils avaient à l'époque. Maintenant, de nombreux laboratoires indépendants ont donnés les résultats de plusieurs analyses C14 et ADN, des scans HD ont été faits et des analyses des métaux accompagnant les reliques sont disponibles.

 

Stephenfratpietro paleo dna laboratory univ lakehead canada

 

Certains scientifiques ayant participé aux études (dont de très sérieux scientifiques reconnus et publiés, notamment aux USA), sceptiques au début, ont avoué leur surprise et intérêt lors de ces analyses, y compris anatomiques :

Dans OVNI/UFO
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Ancient Aliens Saison 13

Par Le 13/11/2018

Ancient Aliens Saison 13

 

Ancient aliens 1

 

Ancient Aliens ou Alien Theory est une série documentaire télévisée américaine exposant la théorie des anciens astronautes en examinant des textes vieux de plusieurs siècles, des hiéroglyphes, des ruines et des légendes qui sont présentés comme étant la preuve d’un contact entre l’être humain et des êtres venus d’autres planètes dans le passé. La série expose comment ce contact aurait pu avoir joué un rôle dans la culture humaine et son développement.

La théorie des anciens astronautes, aussi surnommée néo-évhémérisme par le sociologue Jean-Bruno Renard, est une spéculation ufologique selon laquelle les dieux, dont parlent les anciennes mythologies et dont l’archéologie met les cultes en évidence, étaient en fait des extraterrestres humanoïdes. Cette théorie est souvent attribuée à Erich von Däniken mais, si ce dernier l’a amplement popularisée en 1968, elle avait toutefois déjà été proposée avant, notamment par le théosophisme d’Helena Blavatsky ou en 1962 par Robert Charroux.

Erich von Däniken est d’ailleurs l’auteur de cette série, présentant dans le pilote sa théorie sur les extraterrestres. Il pense que des êtres venus d’un autre monde et ayant un niveau de civilisation avancé sont venus sur terre rencontrer les humains primitifs pour leur donner la connaissance du système solaire, les concepts de l’ingénierie et des mathématiques et ce qui est devenu le fondement des religions et cultures de l’humanité. Erich von Däniken prétend que des monuments anciens comme les lignes de Nazca, les pyramides de Gizeh et les statues Moaï de l’île de Pâques, attestent cette théorie.

La série dispose de 13 saisons pour l’instant. Même si c'est une théorie très discutée et discutable depuis de longues années, les dernières découvertes et remises en question réelles de données pourtant "sûres" dans le passé, accompagnées par de réelles preuves de modifications historiques influencées par la franc-maçonnerie et religions également, nous obligent à revoir mêmes d'anciennes données écartées à l'époque pour de faux motifs... la beauté des paysages et les intrigues de l'Histoire sont des piments supplémentaires à ces reportages. Mais ne pas oublier qu'il s'agit de théories, même si le nombre de données est impressionnant...

Saison 1

Saison 2

Saison 3

Saison 4

Saison 5

Saison 6

Saison 7

Saison 8

Saison 9

Saison 10

Saison 11

Saison 12

Ancientaliensserie

 

Ancient Aliens S13E01 La Conspiration OVNI VOSTFR HD

Titre original : « The UFO Conspiracy » - En 2017, il est sorti publiquement que le ministère de la Défense américain a dépensé des millions sur des enquêtes à propos de rapports d'ovnis. (l'info est relayée en France dans de grands médias comme France-Info par exemple).

Ceci est la dernière révélation sur une série de projets gouvernementaux secrets sur les OVNI datant de dizaines d'années, mais beaucoup de leurs conclusions n'auront jamais été communiquées au public. Est-ce que la vérité sur la présence extraterrestre sur Terre pourrait faire partie d'une "conspiration OVNI " ? (YH : Notons que le terme "conspiration" n'est pas très adéquat dans le sens où le secret évident et nécessaire à tous les services de renseignements mondiaux fait parti de ces organismes depuis leur création ! D'autre part, l'Histoire humaine est bel et bien constituée à 80% de complots et secrets, il serait naïf de croire que ce ne soit pas le cas dans nos temps modernes. Le nombre "d'affaires" liées à la corruption, le pouvoir, la technologie de pointe et l'argent n'est de toute évidence que la pointe de l'icerberg à ce niveau).
Traduction du synopsis original par : O-Pied-du-Sphinx

Lire mon article à ce sujet ici : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovni-usa-des-millions-de-dans-une-etude-secrete-et-des-preuves.html

Partie 1


 

Partie 2


 

Ancient Aliens S13E02 Codes Interdits de Da Vinci - VOSTFR HD

Titre original : « Da Vinci's Forbidden Codes » - Des chercheurs affirment qu'il y a des messages cachés qui peuvent être trouvés dans les œuvres de Léonard de Vinci et d'autres arts à travers l'histoire, qui peuvent révéler une influence extraterrestre.
Traduction du synopsis original par : O-Pied-du-Sphinx. Article en lien ici : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/leonard-de-vinci-aurait-decode-les-signes-megalithiques.html

 

 

Ancient Aliens S13E03 Un Protocole Extraterrestre - VOSTFR HD

Titre original : « The Alien Protocols » - En 2017, un étrange objet en forme de cigare est entré dans notre système solaire provenant probablement d'un autre système stellaire. Mais en voyageant dans une trajectoire si inhabituelle, cela a intrigué certains astronomes qui ont suggéré qu'il pourrait s'agir d'un engin extraterrestre (YH : une sonde comme nous le faisons nous-même). Cet événement a donc soulevé une question importante...

Aurions-nous besoin d'un plan protocolaire pour savoir comment agir a l'éventualité d'un contact officiel avec des êtres intelligents extraterrestres ?
Traduction du synopsis original par : O-Pied-du-Sphinx

 

 

Ancient Aliens S13E04 Les Trous Noirs de la Terre - VOSTFR HD

S13E04 - Titre original : « Earth's Black Holes » - Les trous noirs pourraient-ils exister non seulement dans l'espace, mais ici sur Terre ?

Et si oui, les trous noirs de la Terre pourraient-ils avoir causé des disparitions étranges et d'autres phénomènes inexplicables pendant des siècles ?
Traduction du synopsis original par : O-Pied-du-Sphinx

 

 

Ancient Aliens S13E05 Les Codes du Désert - VOSTFR HD

Titre original : « The Desert Codes » - Est-ce que de vieux dessins géants trouvés gravés dans le sol du désert pourraient faire partie d'un ancien code Extraterrestre ? Traduction du synopsis original par : O-Pied-du-Sphinx. Suite d'articles en lien : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-7.html

 

 

Ancient Aliens S13E06 La Zone 52 - VOSTFR HD

La notoriété de la zone 51 pourrait-elle servir de couverture à des expériences extraterrestres ultra-secrètes bien plus importantes qui auraient lieu à d'autres endroits ?
Traduction du synopsis original par : O-Pied-du-Sphinx

 

 

Ancient Aliens S13E07 Égypte : Station Terrienne VOSTFR HD

Titre original : « Earth Station Egypt » - L'Égypte a-t-elle accueilli les premiers visiteurs extraterrestres de la Terre?

Le théoricien des anciens astronautes Giorgio A. Tsoukalos, explore les dernières découvertes scientifiques dans certains des lieux les plus anciens du monde pour trouver des preuves que des extraterrestres ont visité l'Égypte dans un passé lointain.
Traduction du synopsis original par : O-Pied-du-Sphinx

Partie 1


 

Partie 2


 

Ancient Aliens S13E08 Île des Géants - VOSTFR HD

Titre original : « Island Of The Giants » archéologie - Les anciennes ruines de la Sardaigne, en Italie, pourraient-elles donner des indices sur un passé extraterrestre ? Traduction du synopsis original par : O-Pied-du-Sphinx

 

Ancient Aliens S13E09 Les Enlevés - VOSTFR HD

Titre original : « The Taken » - Des millions de personnes à travers le monde ont prétendu avoir été enlevés par des extraterrestres. Ces récits extraordinaires sont-ils une forme d'illusion psychologique de masse ? Ou bien ces histoires pourraient-elles être vraies ? Traduction du synopsis original par : O-Pied-du-Sphinx. Suite d'articles en lien : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-les-premiers-enlevements-modernes-7.html

Dans OVNI/UFO
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Ancient Aliens Saison 12

Par Le 11/11/2018

Ancient Aliens Saison 12 (VOSTFR)

 

Ancient aliens 1

 

Ancient Aliens ou Alien Theory est une série documentaire télévisée américaine exposant la théorie des anciens astronautes en examinant des textes vieux de plusieurs siècles, des hiéroglyphes, des ruines et des légendes qui sont présentés comme étant la preuve d’un contact entre l’être humain et des êtres venus d’autres planètes dans le passé. La série expose comment ce contact aurait pu avoir joué un rôle dans la culture humaine et son développement.

La théorie des anciens astronautes, aussi surnommée néo-évhémérisme par le sociologue Jean-Bruno Renard, est une spéculation ufologique selon laquelle les dieux, dont parlent les anciennes mythologies et dont l’archéologie met les cultes en évidence, étaient en fait des extraterrestres humanoïdes. Cette théorie est souvent attribuée à Erich von Däniken mais, si ce dernier l’a amplement popularisée en 1968, elle avait toutefois déjà été proposée avant, notamment par le théosophisme d’Helena Blavatsky ou en 1962 par Robert Charroux.

Erich von Däniken est d’ailleurs l’auteur de cette série, présentant dans le pilote sa théorie sur les extraterrestres. Il pense que des êtres venus d’un autre monde et ayant un niveau de civilisation avancé sont venus sur terre rencontrer les humains primitifs pour leur donner la connaissance du système solaire, les concepts de l’ingénierie et des mathématiques et ce qui est devenu le fondement des religions et cultures de l’humanité. Erich von Däniken prétend que des monuments anciens comme les lignes de Nazca, les pyramides de Gizeh et les statues Moaï de l’île de Pâques, attestent cette théorie.

La série dispose de 13 saisons pour l’instant. Même si c'est une théorie très discutée et discutable depuis de longues années, les dernières découvertes et remises en question réelles de données pourtant "sûres" dans le passé, accompagnées par de réelles preuves de modifications historiques influencées par la franc-maçonnerie et religions également, nous obligent à revoir mêmes d'anciennes données écartées à l'époque pour de faux motifs... la beauté des paysages et les intrigues de l'Histoire sont des piments supplémentaires à ces reportages. Mais ne pas oublier qu'il s'agit de théories, même si le nombre de données est impressionnant...

 

Saison 1

Saison 2

Saison 3

Saison 4

Saison 5

Saison 6

Saison 7

Saison 8

Saison 9

Saison 10

Saison 11

 

S12E01 Les Chasseurs d'Extraterrestres - Alien Theory FR HD

Au 21e siècle, les universitaires, les scientifiques et les gouvernements mondiaux ont participé pour la première fois à la recherche de la vie intelligente au-delà de la Terre. Mais alors qu'un tel effort n'a jamais été rendu public avant, en réalité, la recherche de la preuve de la vie extraterrestre est en cours depuis des décennies.
À partir de 1947, une série d'observations inexpliquées et d'événements mystérieux ont forcé certains membres de haut niveau au sein du gouvernement américain à devenir officiellement des chasseurs d'extraterrestres. Les Projets Sign, Grudge et Bluebook étaient des programmes gouvernementaux pour la recherche d'observations d'OVNI – et selon certaines sources, des centaines d'événements signalés ne pouvaient pas être expliqués.
Les théoriciens des anciens astronautes suggèrent qu'il existe des preuves que des efforts similaires ont même été réalisés il y a des milliers d'années, en observant d'anciens observatoires astronomiques trouvés partout dans le monde et de nouvelles preuves que les Babyloniens suivaient les mouvements des planètes il y a plus de 2000 ans...

 

S12E02 Forgé Par Les Dieux - Alien Theory VOSTFR HD

Titre original : « Forged By The Gods » Des objets métalliques artificiels remontant à des centaines de milliers d'années. De nouvelles découvertes de métaux que l'on croyait être mythologiques. Des sphères métalliques mystérieuses défiant les lois de la physique.
Ces artefacts qui ne devraient pas être là (OOPart) pourraient être la preuve concrète que des extraterrestres ont visité la planète Terre il y a fort longtemps, laissant derrière eux les vestiges de leur technologie ? Les théoriciens des anciens astronautes Erich Von Daniken et Giorgio A. Tsoukalos se rendent en Roumanie pour examiner de plus près une ancienne pièce de monnaie en aluminium qui laisse les historiens pantois.
Et la journaliste d'enquête, Linda Moulton Howe, voyage à Jacksonville, en Floride, pour découvrir les secrets d'une étrange sphère métallique qui est tombée du ciel et a attiré l'attention de la marine américaine. Pourrait-on trouver un témoignage de notre passé extraterrestre dans ces objets métalliques mystérieux et anciens ? Source : O-Pied-du-Sphinx

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Ancient Aliens Saison 11

Par Le 09/11/2018

Ancient Aliens Saison 11

 

Ancient aliens 1

 

Ancient Aliens ou Alien Theory est une série documentaire télévisée américaine exposant la théorie des anciens astronautes en examinant des textes vieux de plusieurs siècles, des hiéroglyphes, des ruines et des légendes qui sont présentés comme étant la preuve d’un contact entre l’être humain et des êtres venus d’autres planètes dans le passé. La série expose comment ce contact aurait pu avoir joué un rôle dans la culture humaine et son développement.

La théorie des anciens astronautes, aussi surnommée néo-évhémérisme par le sociologue Jean-Bruno Renard, est une spéculation ufologique selon laquelle les dieux, dont parlent les anciennes mythologies et dont l’archéologie met les cultes en évidence, étaient en fait des extraterrestres humanoïdes. Cette théorie est souvent attribuée à Erich von Däniken mais, si ce dernier l’a amplement popularisée en 1968, elle avait toutefois déjà été proposée avant, notamment par le théosophisme d’Helena Blavatsky ou en 1962 par Robert Charroux.

Erich von Däniken est d’ailleurs l’auteur de cette série, présentant dans le pilote sa théorie sur les extraterrestres. Il pense que des êtres venus d’un autre monde et ayant un niveau de civilisation avancé sont venus sur terre rencontrer les humains primitifs pour leur donner la connaissance du système solaire, les concepts de l’ingénierie et des mathématiques et ce qui est devenu le fondement des religions et cultures de l’humanité. Erich von Däniken prétend que des monuments anciens comme les lignes de Nazca, les pyramides de Gizeh et les statues Moaï de l’île de Pâques, attestent cette théorie.

La série dispose de 13 saisons pour l’instant. Même si c'est une théorie très discutée et discutable depuis de longues années, les dernières découvertes et remises en question réelles de données pourtant "sûres" dans le passé, accompagnées par de réelles preuves de modifications historiques influencées par la franc-maçonnerie et religions également, nous obligent à revoir mêmes d'anciennes données écartées à l'époque pour de faux motifs... la beauté des paysages et les intrigues de l'Histoire sont des piments supplémentaires à ces reportages. Mais ne pas oublier qu'il s'agit de théories, même si le nombre de données est impressionnant...

Saison 1

Saison 2

Saison 3

Saison 4

Saison 5

Saison 6

Saison 7

Saison 8

Saison 9

Saison 10

Ancientaliensserie

 

S11E01 Les Pyramides de l'Antarctique - VOSTFR HD

L'Antarctique est le continent le plus éloigné et le moins exploré de la Terre. Il est caché dans certains endroits sous 5 kilomètres de glace, mais les récentes images satellites ont révélé ce qui semblent être les sommets de pyramides artificielles disséminées dans un paysage couvert de glace.
Mais comment est-ce possible ? Les théoriciens des anciens astronautes suggèrent qu'un Antarctique sans glace a pu être colonisé par des extraterrestres dans le passé lointain, jusqu'à ce qu'une catastrophe mondiale l'ait plongé dans l'ère glaciaire.
Y a-t-il une histoire plus vaste de ce continent comme le suggèrent les grands chercheurs ? Les scientifiques ont signalé d'étranges anomalies magnétiques rayonnant sous la glace, les nazis auraient fait des expéditions secrètes sur le continent à la recherche d'une civilisation perdue, et les dénonciateurs du gouvernement ont avancé avec des revendications d'observations étranges.
La vérité sur nos origines extraterrestres se trouve-t-elle cachée sous la glace de ce continent gelé ?

 

 

S11E02 Destination Mars - HD VOSTFR Alien Theory - Ancien Aliens

Dans 20 ans, nous allons envoyer les premiers colons sur la Planète Rouge. Les astronautes vont braver un voyage de six mois pour devenir les premiers extraterrestres de Mars - où ils sont censés vivre et mourir là et ne jamais revenir sur Terre.
Mais pourquoi avons-nous toujours eu une étrange fascination pour cette planète si particulière ? Les dernières recherches de la NASA ont révélé que non seulement il y a des preuves d'eau liquide sur la planète, mais que la vie sur Terre a été probablement semée sur Mars.
Les théoriciens des anciens astronautes suggèrent même que le développement de la vie sur Terre peut avoir des similitudes avec la façon dont les scientifiques planifient actuellement de maintenir les humains vivants sur la planète rouge
Les extraterrestres de Mars pourraient-ils avoir colonisé la Terre dans notre passé lointain ? Notre voyage sur Mars pourrait-il non seulement révéler les mystères de nos anciennes origines extraterrestres, mais aussi être la clé de la survie à long terme de l'espèce humaine ?

 

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Ancient Aliens Saison 10

Par Le 07/11/2018

Ancient Aliens Saison 10

 

Ancient aliens 1

 

Ancient Aliens ou Alien Theory est une série documentaire télévisée américaine exposant la théorie des anciens astronautes en examinant des textes vieux de plusieurs siècles, des hiéroglyphes, des ruines et des légendes qui sont présentés comme étant la preuve d’un contact entre l’être humain et des êtres venus d’autres planètes dans le passé. La série expose comment ce contact aurait pu avoir joué un rôle dans la culture humaine et son développement.

La théorie des anciens astronautes, aussi surnommée néo-évhémérisme par le sociologue Jean-Bruno Renard, est une spéculation ufologique selon laquelle les dieux, dont parlent les anciennes mythologies et dont l’archéologie met les cultes en évidence, étaient en fait des extraterrestres humanoïdes. Cette théorie est souvent attribuée à Erich von Däniken mais, si ce dernier l’a amplement popularisée en 1968, elle avait toutefois déjà été proposée avant, notamment par le théosophisme d’Helena Blavatsky ou en 1962 par Robert Charroux.

Erich von Däniken est d’ailleurs l’auteur de cette série, présentant dans le pilote sa théorie sur les extraterrestres. Il pense que des êtres venus d’un autre monde et ayant un niveau de civilisation avancé sont venus sur terre rencontrer les humains primitifs pour leur donner la connaissance du système solaire, les concepts de l’ingénierie et des mathématiques et ce qui est devenu le fondement des religions et cultures de l’humanité. Erich von Däniken prétend que des monuments anciens comme les lignes de Nazca, les pyramides de Gizeh et les statues Moaï de l’île de Pâques, attestent cette théorie.

La série dispose de 13 saisons pour l’instant. Même si c'est une théorie très discutée et discutable depuis de longues années, les dernières découvertes et remises en question réelles de données pourtant "sûres" dans le passé, accompagnées par de réelles preuves de modifications historiques influencées par la franc-maçonnerie et religions également, nous obligent à revoir mêmes d'anciennes données écartées à l'époque pour de faux motifs... la beauté des paysages et les intrigues de l'Histoire sont des piments supplémentaires à ces reportages. Mais ne pas oublier qu'il s'agit de théories, même si le nombre de données est impressionnant...

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S10E01 Les Extraterrestres Avant Notre Ère - HD Alien Theory - Ancient Aliens

Grottes artificielles énormes ... Des structures inexpliquées ... Et des découvertes sous-marines qui remettent en question tout ce que nous savons du passé … Est-il possible qu'une civilisation avancée ait habitée la Terre il y a des milliers d'années? Et si oui, étaient-ils humains, ou venant d'ailleurs que ce monde ? Les archéologues modernes dévoilent constamment des artefacts et des sites qui défient la chronologie traditionnelle de l'histoire humaine.
Partout dans le monde, nous trouvons des monuments en pierre mégalithiques qui sont attribués à des ancêtres mystérieux, d'étranges figures humanoïdes datant de l'époque préhistorique et des témoignages d'anciens abris souterrains taillés dans des roches solides.
Serait-il possible qu'une culture sophistiquée existait sur Terre, des milliers et même des dizaines de milliers d'années plus tôt que nous ne le croyons? Les histoires d'une époque où les dieux et les êtres d'autre monde habitaient la planète pourraient-elles être plus que de la mythologie?

 

 

S10E02 Les secrets de la Nasa - Alien Theory HD Ancient Aliens

Lorsque l'ingénieur aéronautique allemand Wernher von Braun a rejoint les programmes militaires et spatiaux des États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, il est rapidement devenu l'un des principaux scientifiques crédités pour développer le missile balistique, le premier satellite américain et l'énorme fusée Saturn V qui a permis à l'homme d'atteindre le lune.
Les prévisions audacieuses de Von Braun selon lesquelles nous explorerions Mars et construirons une station spatiale sont devenues réalité. Mais comment est-ce que von Braun - dont les contemporains comprenaient des génies scientifiques tels que Nikola Tesla, Robert Oppenheimer et Albert Einstein - était si loin devant tout le monde quand il s'agissait d'arsenal de fusées ? A-t-il eu des informations secrètes recueillies par le parti nazi pendant la Seconde Guerre mondiale - ou l'accès à une technologie de pointe récupérée du prétendu accident d'OVNI à Roswell, au Nouveau-Mexique en 1947 ?
Ou est-il possible que le plus grand scientifique de fusée que le monde ait jamais connu trouva son inspiration non sur notre monde, mais un autre ?

 

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Ancient Aliens Saison 9

Par Le 05/11/2018

Ancient Aliens Saison 9

 

Ancient aliens 1

 

Ancient Aliens ou Alien Theory est une série documentaire télévisée américaine exposant la théorie des anciens astronautes en examinant des textes vieux de plusieurs siècles, des hiéroglyphes, des ruines et des légendes qui sont présentés comme étant la preuve d’un contact entre l’être humain et des êtres venus d’autres planètes dans le passé. La série expose comment ce contact aurait pu avoir joué un rôle dans la culture humaine et son développement.

La théorie des anciens astronautes, aussi surnommée néo-évhémérisme par le sociologue Jean-Bruno Renard, est une spéculation ufologique selon laquelle les dieux, dont parlent les anciennes mythologies et dont l’archéologie met les cultes en évidence, étaient en fait des extraterrestres humanoïdes. Cette théorie est souvent attribuée à Erich von Däniken mais, si ce dernier l’a amplement popularisée en 1968, elle avait toutefois déjà été proposée avant, notamment par le théosophisme d’Helena Blavatsky ou en 1962 par Robert Charroux.

Erich von Däniken est d’ailleurs l’auteur de cette série, présentant dans le pilote sa théorie sur les extraterrestres. Il pense que des êtres venus d’un autre monde et ayant un niveau de civilisation avancé sont venus sur terre rencontrer les humains primitifs pour leur donner la connaissance du système solaire, les concepts de l’ingénierie et des mathématiques et ce qui est devenu le fondement des religions et cultures de l’humanité. Erich von Däniken prétend que des monuments anciens comme les lignes de Nazca, les pyramides de Gizeh et les statues Moaï de l’île de Pâques, attestent cette théorie.

La série dispose de 13 saisons pour l’instant. Même si c'est une théorie très discutée et discutable depuis de longues années, les dernières découvertes et remises en question réelles de données pourtant "sûres" dans le passé, accompagnées par de réelles preuves de modifications historiques influencées par la franc-maçonnerie et religions également, nous obligent à revoir mêmes d'anciennes données écartées à l'époque pour de faux motifs... la beauté des paysages et les intrigues de l'Histoire sont des piments supplémentaires à ces reportages. Mais ne pas oublier qu'il s'agit de théories, même si le nombre de données est impressionnant...

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S09E01 Les grottes secrètes - Alien Theory HD Ancient aliens

Les alentours les plus sombres de notre planète pourraient-ils contenir des informations importantes laissées par nos anciens ancêtres ?
Et dans les grottes mystérieuses de la Terre, pourrions-nous trouver des preuves de contact d'autre monde? Tout au long de l'histoire humaine, certaines grottes ont été considérées comme des lieux sacrés pour la rencontre spirituelle et l'illumination, tandis que d'autres ont été redoutés comme véritables portails du purgatoire.
Que se passe-t-il dans ces espaces souterrains qui ont le pouvoir d'influencer les religions à travers le monde? Certaines des cavernes les plus profondes de la Terre pourraient-elles être des conduits secrets vers des royaumes surnaturels?
A Charma, en Inde, les archéologues ont récemment découvert 10 000 ans d'art préhistorique de ce qui semble être des êtres extraterrestres. Ces peintures pourraient-elles être un enregistrement visuel de rencontres extraterrestres dans un passé lointain ?

 

 

S09E02 Les mystères du Sphinx - Alien Theory HD Ancient aliens

Le Grand Sphinx de Gizeh est la sculpture monolithique la plus grande et la plus étudiée de la Terre, et reste l'un des plus grands mystères de l'humanité. Cet ancien monolithe défie l'explication, prédatant de nos premières civilisations connues et pouvant même cacher les secrets de nos origines.
Alors que l'archéologie traditionnelle théorise que le Sphinx a été construit autour de 2500 av. J.-C., les preuves géologiques suggèrent qu'il est beaucoup plus ancien. Si cela est vrai, alors qui - ou quoi - a créé le Sphinx?
Les chercheurs proposent maintenant l'existence d'un second sphinx jumeau sur le plateau de Gizeh. Si oui, a-t-il été délibérément caché à l'humanité? Le visage du Sphinx est censé représenter le pharaon égyptien Khéfren, mais la taille et la proportion de la sculpture massive suggère que la tête a été modifiée. La statue aurait-elle représentée à l'origine un être d'autre monde qui est venu sur Terre il y a 10 000 ans, comme le proposent les théoriciens des Anciens Astronautes ?

 

Dans OVNI/UFO
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Ancient Aliens Saison 8

Par Le 03/11/2018

Ancient Aliens Saison 8 (incomplète)

 

Ancient aliens 1

 

Ancient Aliens ou Alien Theory est une série documentaire télévisée américaine exposant la théorie des anciens astronautes en examinant des textes vieux de plusieurs siècles, des hiéroglyphes, des ruines et des légendes qui sont présentés comme étant la preuve d’un contact entre l’être humain et des êtres venus d’autres planètes dans le passé. La série expose comment ce contact aurait pu avoir joué un rôle dans la culture humaine et son développement.

La théorie des anciens astronautes, aussi surnommée néo-évhémérisme par le sociologue Jean-Bruno Renard, est une spéculation ufologique selon laquelle les dieux, dont parlent les anciennes mythologies et dont l’archéologie met les cultes en évidence, étaient en fait des extraterrestres humanoïdes. Cette théorie est souvent attribuée à Erich von Däniken mais, si ce dernier l’a amplement popularisée en 1968, elle avait toutefois déjà été proposée avant, notamment par le théosophisme d’Helena Blavatsky ou en 1962 par Robert Charroux.

Erich von Däniken est d’ailleurs l’auteur de cette série, présentant dans le pilote sa théorie sur les extraterrestres. Il pense que des êtres venus d’un autre monde et ayant un niveau de civilisation avancé sont venus sur terre rencontrer les humains primitifs pour leur donner la connaissance du système solaire, les concepts de l’ingénierie et des mathématiques et ce qui est devenu le fondement des religions et cultures de l’humanité. Erich von Däniken prétend que des monuments anciens comme les lignes de Nazca, les pyramides de Gizeh et les statues Moaï de l’île de Pâques, attestent cette théorie.

La série dispose de 13 saisons pour l’instant. Même si c'est une théorie très discutée et discutable depuis de longues années, les dernières découvertes et remises en question réelles de données pourtant "sûres" dans le passé, accompagnées par de réelles preuves de modifications historiques influencées par la franc-maçonnerie et religions également, nous obligent à revoir mêmes d'anciennes données écartées à l'époque pour de faux motifs... la beauté des paysages et les intrigues de l'Histoire sont des piments supplémentaires à ces reportages. Mais ne pas oublier qu'il s'agit de théories, même si le nombre de données est impressionnant...

Saison 1

Saison 2

Saison 3

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Saison 5

Saison 6

Saison 7

Ancientaliensserie

 

S08E05 Les reptiliens - Alien Theory HD Ancient aliens

L'extraterrestre reptilien est un élément de la science-fiction, de H.P. Les récits de Lovecraft sur les Valusiens aux Cardassiens de Star Trek, aux Visiteurs de la série télévisée V.
Mais les anciens mythes sur les créatures reptiles pourraient-ils prouver qu'ils sont plus qu'une simple création de pop-culture?

On peut trouver des légendes d'êtres serpent sur tous les continents. La Bible, le Coran et les anciens textes appelés les codes de Nag Hammadi décrivent tous des entités reptiliennes interagissant avec les humains.

Au Mexique et en Amérique centrale, les gens adorèrent le dieu serpent en plumes appelé Kukulkan ou Quetzalcoatl. En Inde, les Nagas sont des demi-reptiles demi-humains qui vivent sous terre dans un endroit appelé Patala.

Et en Chine et au Japon, de nombreux empereurs prétendent être les descendants des dragons. Ces histoires pouvaient-elles représenter de véritables êtres reptiliens que les gens du monde entier ont rencontrés dans le passé antique ?

 

 

S08E06 L'ère technologique - Alien Theory HD Ancient aliens

Nikola Tesla, ingénieur et physicien américain d'origine serbe (1856-1943), est principalement reconnu pour ses travaux dans le domaine de l'électricité.
Mais il aurait également capté quelques signaux radio venant de l'espace. Ses recherches, pourraient-elles avoir ouvert la voie à de futures communications avec des extraterrestres ?

 

Dans Sciences
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Brésil : préhistoire, migrations, ADN, OVNIs !

Par Le 08/10/2018

Brésil : préhistoire, migrations, ADN, OVNIs !

 

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les théories migratoires pour les amériques

 

Il y a encore 10 ans, il y avait pratiquement unanimité "scientifique" pour postuler que les Amériques avaient été conquises uniquement par le Nord, il y a environ 13.000 ans, par des hommes modernes venus d'Asie à pied via le détroit de Béring gelé, les représentants de la culture "Clovis" trouvés en amérique du nord. Mais dès le début des années 2000, la théorie établie assez solidemment (on n'avait auparavant jamais retrouvé de traces plus anciennes que 13 000 ans dans la culture Clovis) commence a perdre certaines de ses bases. Il est tout d'abord établi de façon certaines que le passage de Béring a existé à plusieurs reprises, pendant les périodes de glaciation lorsque le niveau de la mer a baissé, découvrant entre l’Alaska et la Sibérie une langue de terre gelée de 2000 kilomètres appelée Beringia. Durant ces très longues périodes, aussi bien les animaux comme le mammouth, mais aussi l'homme, ont pu emprunter "à pieds secs" ce pont naturel entre les deux continents. Très longues périodes car les scientifiques les estiment de - 60.000 à - 23.000 ans puis de - 14.000 à - 12.000 ans avant maintenant... cela confirmait d'un côté la théorie première pour la culture Clovis, mais cela remettait en scelle des artefacts rejetés par la science auparavant, à cause de leurs datations (et oui, les évolutionnistes rejettent par principe les datations ne concordant pas à leurs théories ! Démarche anti-scientifique mais pourtant évidente dans la réalité. Attention, je ne suis pas non plus un créationiste : je dis que les deux sont possibles en même temps ou que même une 3ème théorie soit possible).

En effet ces découvertes passées et rejetées pouvaient être assimilées à des premières migrations antérieures à celles des Clovis : - Bluefish Caves - Amérique du Nord (- 25 à - 17 000 ans), Cactus Hill - Amérique du Nord (- 18 000 ans), Meadowcroft - Amérique du Nord ( -15 à - 12 900 ans), Taima-Taima - Vénézuela (- 12 500 ans), Las Toldos - Argentine (- 14 600 ans), Monte Verde - Chili (- 14 500 ans).

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Homme de Kennwick 
Découvert le 28 juillet 1996 au nord-ouest des Etats-Unis, près de la rivière Columbia. Les datations effectuées sur le squelette indiquent un âge compris entre 9200 et 9600 ans, ce qui en fait l'un des plus anciens américains fossilisés. 
L'étude de l'homme de Kennwick montre des traits caucasoïdes, donc proches de ceux des européens, mais cette interprétation est remise en question par une grande partie de la communauté scientifique. Une étude de son ADN a été réalisée en 1999 dont les résultats ne sont toujours pas communiqués.

Jim Chatters, le paléoanthropologue local convoqué sur les lieux, constata aussitôt que le crâne, manifestement ancien, présentait des caractères « caucasoïdes » comme les européens. Il décida alors de fouiller plus avant et d'extraire les 350 fragments du squelette plus ou moins complet appartenant à un même individu. L'os du bassin réservait une surprise : une pointe de lance en pierre taillée, presque entière, y était restée enfoncée. Elle serait la cause la plus probable de la mort de l'individu.

"L'homme mesurait 1,74 mètre, il était musclé et âgé d'environ 40 ans. Il a été blessé plusieurs fois. En particulier, une pointe de lance est toujours fichée dans l'os de sa hanche droite. Un scanner de haute résolution a révélé qu'elle l'avait atteint de face. Et son crâne semble effectivement plus proche de celui des Polynésiens et des Aïnu, premier peuple du Japon, que de celui des Amérindiens, des Chinois ou des Sibériens. De prochaines analyses pratiquées sur la dentine de ses dents pourraient nous permettre de connaître ses origines.

Des études affirment que l'homme, enfoui à environ 90 centimètres de profondeur, aurait été enterré intentionnellement. Il aurait été déposé sur le dos, parallèlement à la rivière, la tête surélevée, orientée vers l'amont du cours d'eau et les bras disposés le long du corps. Mais je ne suis pas d'accord. D'abord, il n'a pas été déposé à plat : l'intérieur de son genou gauche présente un enfoncement qui correspond à la forme du fémur droit, ce qui montre que les deux os ont été écrasés l'un contre l'autre. Ensuite, si le corps reposait à 90 centimètres sous le sol, cela signifie qu'à l'époque il a été recouvert de moins de 30 centimètres de terre. C'est une profondeur insuffisante pour éviter l'exhumation par des animaux nécrophages."

Les recherches sur l'ADN mitochondrial des Amérindiens d'une tribu du nord-est des États-Unis conduites par le chercheur américain Douglas Wallace (Université d'Emory à Atlanta), ont appuyé cette hypothèse. Elles dévoilent en effet qu'il existe une souche ouest-européenne remontant à environ 15 000 ans, ce qui prouverait qu'une vague migratoire d'humains en Amérique provient d'Europe.

Ceci pourrait donc confirmer les trois hypothèses suivantes, en ce qui concerne l'amérique du nord : migrations à pied provenant de la Sibérie et Asie via le détroit de Béring, migrations à pied provenant d'Europe via la banquise gelée au nord-atlantique, cabotages marins le long des côtes et banquises aussi bien du côté asie que du côté est. Si de plus en plus de scientifiques admettent les possibilités (et preuves-voir mer du japon) de navigations pour la période -15.000 - 12.000 ans, ceux qui parlent de navigations pour la période - 60.000 à -15.000 ans sont plus rares mais existent : l'interactivité entre l'homme préhistorique et la mer étant de plus en plus évidente, certains étudient même cette possibilité pour les Néandertaliens, voir même Erectus (pour comprendre comment l'homme de Florès a atteint son île notamment)... D'ailleurs, qu'en est-il du Brésil, grande région de l'Amérique du Sud, bien loin du Détroit de Béring. Car c'est bien là que les plus anciennes traces de l'homme préhistorique existent sur les deux continents américains ! Revenons sur ces découvertes, en commençant par un vieux compte-rendu archéologique (parmis tant d'autres) datant de 1924 et situé au Brésil, Viana, lac Cajari :

Une découverte archéologique au Brésil.: — M. Raymundo Lopes vient de faire, après quatre années de patientes recherches dans la région du lac de Cajary, à 68 kilomètres de Šao Luis, capitale de l'état brésilien de Maranhâo, une découverte archéologique intéressante. Il a pu constater qu'il existe en cet endroit une construction sur pilotis, dont les détails sont bien visibles pendant la saison sèche, lorsque les eaux du lac sont particulièrement basses. De l'analyse géologique des terrains de cette zone comprise dans le district de Penalva, il résulte que la composition naturelle du sol a considérablement favorisé la conservation matérielle de cette construction lacustre. Les parties du palafitte brésilien, qui n'étaient pas fixées dans le terrain et qui ont été périodiquement au contact direct de l'air, sont les moins bien conservées. Au centre du lac, M. Lopes a pu recueillir de nombreux restes et débris d'objets divers, principalement des fragments de vases préhistoriques. L'examen de cette céramique a révélé à M. Farabee, l'ethnologue bien connu des États-Unis, qu'il s'agit de pièces provenant vraisemblablement d'une civilisation préhistorique assez avancée. De l'avis de l'archéologue brésilien Arthur Neiva, on se trouverait peut-être en présence de la première cité lacustre du continent américain. Malgré la durée et le soin extrême des recherches effectuées par M. Lopes, il reste encore beaucoup à faire, pour établir, avec toute la précision voulue, l'âge, le caractère et la signification ethnique et culturelle complète de ce palafitte du lac de Cajary. Le jeune archéologue poursuit, d'ailleurs, ses investigations, et les brillants résultats qu'il a déjà obtenus font grandement espérer que ses travaux futurs jetteront une vive lumière dans l'un des domaines les plus obscurs, les moins connus et les moins étudiés de la préhistoire du Nouveau Monde (Savoir, 8 mars 1924)

http://www.maplandia.com/brazil/maranhao/viana/cajari/

Je n'ai trouvé aucune autre trace de ces ruines du lac Cajary dans l'archéologie moderne, et le lac actuel a l'air  bien plein d'eau : peut-être que des études ont été, ou devraient être faites à cet endroit : si quelqu'un sait quelque chose sur ce site, merci d'informer.

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Situé dans l'État du Piauí, Brésil, et déclaré Patrimoine culturel de l’Humanité par l’UNESCO en 1991, le Parc national de la Serra da Capivara a été créé pour préserver l’un des plus grands trésors archéologiques du monde : 30 000 inscriptions préhistoriques, datant pour les plus anciennes de plus de 60 000 ans, gravées sur des falaises rocheuses, parfois à plus de cent mètres de haut, ou peintes à l'intérieur de cavernes. Ces œuvres d'art paléolithiques nous livrent des témoignages exceptionnels de la vie quotidienne des paléo-Américains : rituels, danses, chasses, animaux tels que le glyptodon ou tatou géant, qui se sont éteints avant la dernière période glaciaire. Elles montrent également la peinture la plus ancienne d'un bateau dans le monde. Cette région est riche en sites préhistoriques s'échelonnant dans les mêmes dates.

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Le relief actuel s’est formé il y a quelque 250 millions d’années. La formation géologique à la fois la plus impressionnante et la plus riche est celle de la Toca do Boqueirão da Pedra Furada, une ouverture de 15 m de diamètre dans un coteau de plus de 60 m de haut. Les fouilles réalisées dans le Parc national de la Serra da Capivara, notamment sur le site de Pedra Furada, ont permis de découvrir des artefacts, outils, restes d’ustensiles de céramique et vestiges de sépultures.

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Le site archéologique de Pedra Furada (« pierre percée » en portugais), localisé dans le Parc national de la Serra da Capivara (Piauí) au nord-est du Brésil, représente probablement le site humain connu le plus ancien en Amérique.

Historique de la découverte
Le site fut mis au jour et exploré dès 1978 et surtout dans la première moitié des années 1980. Un premier rapport est édité en 1986. Le lieu révèle des restes d'ossements humains, d'artefacts, ainsi que de nombreuses peintures pariétales. Les peintures rupestres de Pedra Furada dans le Parc national de Serra da Capivara située au Sud-est de Etat du Piauí (centre du Brésil) et les outils de pierre taillée sont datés au plus de 32 000 ans. Les peintures qui ornent cet abri, représentent des images de glyptodons ou tatous géants, qui se sont éteints avant la fin de la dernière période glaciaire. Elles montrent également la peinture la plus ancienne d'un bateau dans le monde (au moins aussi anciennes que les peintures pariétales exceptionnelles de Kimberley en Australie du nord, représentant des bateaux, dont la datation par Grahame Walsh, expert en art rupestre, qui les a étudié, les a datées de 20 000 ans. Cette région est riche en sites préhistoriques s'échelonnant dans les mêmes dates.

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Analyses et datations
Des prélèvements sont envoyés en France pour analyses du carbone 14 (Centre des faibles radioactivités du CNRS de Gif-sur-Yvette, en 1985). Les premières analyses effectuées au radiocarbone 14, révèlent des dates différentes sur les charbons de bois excavés selon les différents niveaux. La plus basse couche archéologique de l'activité humaine, dans l'abri de roche de Pedra Furada, a donné des résultats au radiocarbone s'étendant de 35.000 à 48.000 ans. Un nouveau procédé ABOX-SC (acid-base-wet oxidation followed by stepped combustion), développé par Bird en 1999, a permis d'affiner les dates. Sept échantillons de charbon de bois provenant de différents foyers ont été soumis à l'analyse ABOX-SC et leur contenu de radiocarbone 14 a été déterminé par spectrométrie avec l'accélérateur de masse, à l'université nationale d'Australie. Avec cette nouvelle technique, les échantillons se sont avérés être âgés au delà de la limite de 48.000 ans, indiquant des dates de 55.000 à 60.000 ans. Quelques éléments d'un squelette (molaires et partie de crâne) donnent, à l'analyse au carbone 14, une date d'environ 13 000 à 15 000 ans, soit plus récent que le squelette de Luzia daté d'environ 35 000 ans.  (archéologue Niède Guidon de La Fondation FUMDHAM).

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Pedra Furada

Ref : Unidade: Parque Nacional da Serra da Capivara [archive] sur IBAMA. Consulté le 12 mai 2010↑ Voir, par exemple, George Weber, Pedra Furada sites (Piauí , Brazil), dans The oldest Americans Archaeological sites, 2007 (en ligne [archive]). Cf. Shigueo Watanabe, Walter Elias Feria Ayta, Henrique Hamaguchi, Niede Guidon, Eliany S. La Salvia, Silvia Maranca, Oswaldo Baffa Filho, Some Evidence of a Date of First Humans to Arrive in Brazil, dans Journal of Archaeological Science, 30 (3), mars 2003, p. 351-354 (ISSN 0305-4403) (DOI: 10.1006/jasc.2002.0846 [archive]), Wikipedia  Le gisement quaternaire de Pedra Furada (Piaui, Brésil) ; Fabio Parenti ; Editions Recherche sur les Civilisations (ERC) ; La Documentation française : 2002.Guidon, N. et Delibrias, G. 1986. "Le carbone 14 et la datation des humains en Amérique il y a 32.000 ans." Nature 321:769 - 771.Peyre, E., C. Guérin, N. Guidon, et Y. Coppens. 1998. “Des restes humains du pléistocène dans la grotte du Garrincho, Piauí, Brésil.” Comptes Rendus de l’Académie des Sciences de Paris 327, série II, 335-360.Revue d'Athéna, mars 2002 ; Vol.3, no.2 : Le peuplement des Amériques.Bahn, Paul G.; "50.000-Year-Old Americans of Pedra Furada," Nature, 362:114, 1993On a pleistocene human occupation at Pedra Furada, Brazil ; MELTZER D. J. ; ADOVASIO J. M. ; DILLEHAY T. D. ; Editions : Company of Biologists, Cambridge, R.-U., 1994 ; INIST-CNRS.Nature and age of the deposits in Pedra Furada, Brazil ; GUIDON N. ; PESSIS A.-M. ; PARENTI F. ; FONTUGUE M. ; GUERIN C. ; Ed.: Company of Biologists, Cambridge, R.-U., 1996 ; INIST-CNRS.Liens externes[modifier]
Fundação Museu font Homem Americano (FUMDHAM) ; Fundação Seridó, boa moyen Viagem 5212, Ana Nery, 816. , Recife 51030-000 ; Brésil.http://www.fumdham.org.br/

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Calçoene

En 2006, une équipe d'archéologues brésiliens a découvert dans le bassin amazonien, près de la Guyane française, dans la région de Calçoene dans l'État d'Amapá, un observatoire astronomique datant de l’époque antique, remontant probablement à 2000 ans d'après l'étude du matériel céramique trouvé sur les lieux.Selon l’archéologue Mariana Petry Cabral, de l’Institut de recherche scientifique et technologique d’Amapá (IEPA), seule une société organisée aurait pu être en mesure d’ériger un tel monument. L’observatoire est constitué de 127 blocs de granite, chacun d’une hauteur de 3 à 4 mètres, disposés en cercles réguliers dont le plus grand fait 30 mètres de diamètre. Le site se situe dans une clairière de la forêt amazonienne. Leurs emplacements suggèrent un temple ou un observatoire solaire, avec des positionnements vers le solstice d’hiver. Le « Parc archéologique du Solstice » (« Parque arqueológico do Solstício ») se situe sur le territoire de la municipalité de Calçoene, dans le nord de l'État de l'Amapá. C'est dans ce lieu aménagé, ouvert au public, que l'on peut découvrir cet observatoire indigène. Les ressemblances avec la structure de Stonehenge, à Salisbury en Angleterre, ont étonné les chercheurs. Les Brésiliens l'ont surnommé le « Stonehenge de l'Amapá ». Les fouilles archéologiques ont mis au jour des vestiges indigènes (artefacts et poteries). À l'heure actuelle, les archéologues ne sont pas certains que cet ensemble mégalithique soit réellement un observatoire. Le lieu de Calçoene est connu de la communauté scientifique internationale depuis 1950.

Ref : Dépêche AFP du 13 mai 2006 (non crédité) (fr) Radio Canada du 15 mai 2006 (en) BBC du 13 mai 2006 (en) Archeoastronomy (pt) João Darcy de Moura Saldanha et Mariana Petry Cabral, As estruturas megalíticas da foz do amazonas, Grupo de estudos do megalitismo alentejano, 2008  ; Paisagens megalíticas na costa norte do Amapá, dans Revista de Arqueologia, 21 (2), 2008, Wikipedia

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Cerca Grande est un abri rocheux situé dans la région de Lagoa Santa dans l'État du Minas Gerais au Brésil. C'est le paléontologiste danois Peter Wilhelm Lund qui effectua les premières fouilles archéologiques au XIXesiècle. Avant de découvrir les squelettes de l'abri rocheux de Cerca Grande, les premières explorations sur le site de Lagoa Santa, furent effectuées par Peter Lund et débutèrent vers 1842/1843. Les premiers squelettes d'humains et d'animaux furent mis au jour dans la caverne de Sumidouro et furent considérés comme très anciens. D'autres ossements furent découverts, non loin de là, dans la caverne de Mortuaria en 1935. Les premières excavations archéologiques professionnelles à Lagoa Santa ont été effectuées par Wesley Hurt et Oldemar Blasi en 1956, sur le site de Cerca Grande où sept abris rocheux furent dégagés.

Les premières datations au radiocarbone 14 donnèrent selon les abris entre 9 000 ans et 10 000 ans. Ces dates correspondent à la frontière des deux périodes du Pléistocène et de l'Holocène.Dans les années 1970 fut mis au jour le squelette de Luzia à 12 mètres sous le niveau du sol de la grotte de lapa Vermelha, dans la même région centrale du Minas Gerais (Brésil). Depuis le travail de Peter Lund dans la caverne de Sumidouro dans 1842/1843 et jusqu'au milieu des années 70 quand Luzia fut trouvé, au moins 250 squelettes humains préhistoriques ont été récupérés dans ce secteur de Lagoa Santa par des naturalistes, des amateurs, et des archéologues professionnels. La majorité des fouilles archéologiques furent publiées en langue portugaise dans des publications locales, peu d'anthropologues américains et européens furent mis au courant de toutes ces découvertes préhistoriques. Pour la même raison, jusqu'à récemment, aucun de ces squelettes humains n'avait été directement daté par spectrométrie d'accélérateur de masse, pour confirmer leur antiquité.

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Analyse et datation
Depuis 1994, une campagne internationale de fouille a permis de découvrir d'autres squelettes et de dater avec plus de précision leurs époques. Les scientifiques Walter Neves et Mark Hubbe du Laboratoire des Études sur l'Evolution Humaine, Département de Genétique et de Biologie évolutive, Institut des Sciences, Université de Sao Paulo, participèrent et analysèrent les ossements trouvés sur les différents sites de Lagoa Santa et notamment ceux de Cerca Grande. La majorité des squelettes sont en position fléchie. Les cadavres ont été déposés dans des tombes peu profondes complétées par des petits blocs de pierre à chaux et de quartz. Parfois ces blocs de pierre ont été employés pour couvrir les murs latéraux des trous. Un petit foyer a toujours été établi au-dessus de ces excavations et des charbons de bois furent jetés avant le scellage. Ce type d'enterrement semble homogène dans la région des fouilles. Un colorant rouge fut largement employé dans ces sépultures antiques.La chronologie estimée pour les crânes de Lagoa Santa révèle le chevauchement des période de la fin du Pléistocène et du début de l'Holocène (7 000 ans à 8 000 ans pour les moins anciens et 12 000 ans pour les plus vieux). En résumé, bien que la plupart des squelettes humains utilisés pour cette analyse n'aient pas été directement datées par spectrométrie d'accélérateur de masse (principalement parce qu'aucun collagène n'a été préservé dans ces spécimens), on peut malgré tout, par d'autres procédés, dater un groupe de 81 crânes humains (42 hommes et 39 femmes). La grande majorité d'entre eux (74 crânes), datant de 8 000 ans à 9 000 ans. Les autres remontent jusqu'à plus de 11 000 ans.

Origines mélanésiennes et africaines
Sur ces 81 crânes, 55 seulement en excellent état furent sélectionnés et analysés par le protocole de W. W. Howell en tant que norme craniométrique. L'influence de la taille a été corrigée en divisant les valeurs de chaque variable craniométrique par le moyenne géométrique de toutes les variables mesurées dans un individu. Les affinités morphologiques et topologiques des crânes de Lagoa Santa sont apparues avec celles des peuples mélanésiens, australiens et africains. Seuls deux crânes donnent des caractéristiques amérindiennes de type esquimau. Ces premiers Américains du sud exhibent une morphologie crânienne qui est très différente de celle des Amérindiens d'origine asiatique avec crâne court et large ; visages hauts et orthognathiques ; orbites relativement élevées et nez étroits. Ces paléoaméricains de Cerca Grande, ont un crâne étroit et long ; un visage prognathique et bas ; des orbites basses et un nez large ; semblables aux aborigènes d'Australie et aux Mélanésiens d'Océanie. Tenant compte du grand nombre de spécimens utilisés pour cette étude, cette tendance est peu susceptible d'être un résultat singulier et unique. Ce phénomène ne représente pas le résultat d'un processus local, limité à la région de Lagoa Santa parce que le même modèle crânien a été également décrit dans les endroits aussi éloignés et aussi écologiquement différents que le Chili méridional (le détroit de Magellan), la Colombie (Savane de Bogota), le Mexique [bassin de Mexico), la Basse Californie, les États-Unis (la Floride) et ailleurs au Brésil (Squelette de Luzia).

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Squelette de Luzia (qui a disparu dans l'incendie du musée en 2018)

Bibliographie
Les Dossiers d'archéologie, n° 169, du 1er mars 1992 : Le Brésil- Les groupes préhistoriques de l'Amazonie brésilienne par A. Duran Coirolo.- Arts préhistoriques au Brésil, abri Alvorada, art rupestre, abri Cerca Grande, Minas Gerais, Piaui ; D. Vialou et A. Vilhena Vialou.Cranial morphology of early Americans from Lagoa santa, Brazil : Implication for the settlement of the New World. Walter Neves and Mark Hubbe. Proceedings of the National Academy of Science of the United States of America. Edited by Richard Klein, Stanford University, California, USA, 2005.World Archaeology ; Cerca Grande, Routledge, part of the Taylor & Francis Group, Volume 36, Number 4 / December 2004.

Culture de Marajoara

Le village de Teso dos Bichos, sur l’île du Marajó (Brésil), a été occupé pendant 900 ans, de 400 à 1300. Il est entouré d’un talus ovale de terre de 3 m de haut et de 10 m de large. Une vingtaine de vastes maisons, bâties de terre, de poutres et de joncs sont disposées autour d’une place centrale. Foyers entretenus, fours semi-tubulaires d’argile cuite, vases de cuisine et tessons grossiers dégagés parmi les débris de foyer, morceaux de céramique peinte retrouvées dans les amas coquilliers. Les femmes préparent la nourriture dans des structures multifamiliales tandis que les hommes vivent dans une maison réservée, probablement située à l’ouest du village, sur une plate-forme cérémonielle enclose de murs. 500 à 1000 personnes vivent dans le village. L’examen des squelettes révèle une population très semblables aux Indiens actuels de l’Amazonie, mais plus grande de 10 cm en moyenne. Les hommes apparaissent musclés, sans trace d’arthrite généralement causée par le travail des champs, probablement exécuté par les femmes. La ration de protéine, importante, provient probablement du poisson. Le maïs constitue 30 % de la ration, avec des fruits et autres plantes à graine.La culture de Marajoara produit de nombreuses céramiques polychromes, dont des urnes funéraires enterrées, qui sont les plus décorées. http://www.marajoara.com/

Autre source :  le-plus-ancien-peuplement-de-l-amerique-le-paleolithique-du-nordeste-bresilien-article-n-4-vol-91-pg-246-250.pdf

On voit ici plusieurs confirmations d'une migration extrêmement tôt dans le temps (supérieure à 48.000 ans) atteignant le Brésil, d'une population issue génétiquement d'Afrique (comme tout être humain à priori...), dont on retrouve aussi la trace en Australie (les aborigènes australiens ont d'ailleurs été récemment, génétiquement, déclarés comme le peuple le plus proche du premier homme moderne, "le moins mélangé", ce qui est déjà étrange en soit vu la longue migration d'origine sans contact aucun nécessaire) et Mélanésie.

Ancienneté de l'être humain en amérique du sud, peintures rupestres montrant des animaux disparus et même d'étranges dessins et signes, cités et ruines englouties par la jungle en Amazonie et Matto Grosso, constructions colossales en Colombie, Equateur, Chili, Argentine, Guyanes... les signes ne manquent plus. Ces mystères liés aux anciennes civilisations qui réapparaissent au fur et à mesure nous amènent aussi invariablement aux théories récentes liant la mythologie antique universelle des dieux venus du ciel, se mêlant aux humains et l'éduquant, cités comme étant dans la plupart des civilisations comme étant leurs fondateurs et même raison d'être. Le gouvernement du Brésil a été l'un des premiers a désirer la transparence en matière d'Objets Volants Non Identifiés, dès 1986, et a rendu les choses officielles en 2005.

Le Brésil et les OVNIs

Le 19 mai 1986, des OVNI de taille imposante survolent le Brésil et sont pris en chasse par l'Armée de l'Air brésilienne, le ministre des Forces Armées Aériennes Brésiliennes (FAB), puis le général de l'Armée de l'Air Octávio Moreira Lima lui-même confirmèrent.

En fait, tout a commencé à Sao Paulo, le 8 novembre 1967 à l'issue d'une conférence sur les Objets Volants Non Identifiés, réunissant 35 savants Brésiliens sous la présidence du Directeur de l'Institut Brésilien d'Astronautique et de Sciences Spatiales et à laquelle assistent des représentants de l'armée et des services secrets, un communiqué est publié:

"Les soucoupes volantes existent, semblent obéir à un contrôle intelligent et présentent des caractéristiques que la science et la technologie contemporaines ne peuvent expliquer".

" Nous recommandons aux autorités, aux savants et au public de suivre attentivement l'évolution de ce problème qui, par son importance, concerne le monde entier". Les savants ajoutent que leurs déclarations résument vingt années d'études*.

De leur côté, les représentants de l'armée et des services secrets ont demandé qu'à l'avenir les autorités et les savants échangent constamment leurs informations à ce sujet."

Le 19 mai 86 est resté gravé dans de nombreuses mémoires, et l'on en parle encore comme de 'la nuit officielle des OVNI au Brésil' ! Une vingtaine d'objets mesurant plus de 100 mètres d'envergure ont saturé les radars et provoqué cette nuit-là la paralysie du trafic aérien au-dessus de Rio de Janeiro, de Sao José dos Campos et de Sao Paulo.

Documentaire local du 25/05/1986

Plusieurs avions de chasse ont décollé pour intercepter les intrus, sans succès...

21 h : Les radars civils et militaires captent de nombreux ovnis dans les parages de Saõ Paulo et de Rio de Janeiro - 300 km plus loin sur la côte - ainsi que dans l'état de Goias, au centre du Brésil. Des pilotes s'envolant des aéroports de ces endroits où y atterrissant rapportent avoir vu des ovnis ou les avoir capté sur leur radar de bord.
21 h 10 : Ospires Silva, président de la Compagnie pétrolière gouvernementale de Petrobas, est sur le point de faire atterrir son avion à Sao José dos Campos (Brésil) lorsque lui et son compagnon voient des lumières rouges orangées et leur donnent la chasse. Les lumières cessent puis réapparaissent, chaque fois à un nouvel endroit.
21 h 40 : Silva abandonne la traque.
22 h 23 : 3 chasseurs Northrop F-5E Tiger décollent de la base Air Force de Santa Cruz, près de Sao Paulo. L'un deux s'approche à moins de 20 km d'un ovni qui change de couleur, passant du blanc au vert, et fonçant en direction de la mer. Un autre Tiger poursuit lui aussi un ovni qui varie de coloris, passant du rouge au blanc et du vert au rouge, mais perd de l'allure par manque de carburant avant de pouvoir s'en approcher. Les 2 ovnis sont à la fois vus au sol et captés par les radars de bord.
22 h 50 : Un chasseur Dassault Mirage 3 est entouré par une douzaine d'ovnis invisibles, sauf sur radar, avant qu'ils ne s'élèvent au-dessus du chasseur à des allures dont sont incapables les avions conventionnels.
Le ministre concerné et l'Armée de l'air brésilienne acceptèrent que les radaristes et les pilotes impliqués dans l'incident parlent librement de leur expérience devant la presse.

Le ministre des Forces Armées Aériennes Brésiliennes (FAB), puis par le général de l'Armée de l'Air Octávio Moreira Lima lui-même ont confirmé ces évênements.

Les responsables militaires de l'époque avaient alors confirmé qu'ils ne pouvaient pas expliquer le phénomène par un problème technique, et que les radars avaient bel et bien détectés des « objets metalliques se déplaçant à des vitesses variables, de 250 à 1500 km/h ».

Le 20 mai 2005. LES MILITAIRES BRESILIENS RECONNAISSENT LA RECHERCHE UFOLOGIQUE ET DIVULGUENT DES INFORMATIONS PRECEDEMMENT SECRETES.

Inimaginable en Europe, inconcevable aux Etats-Unis (où les ufologues doivent intenter des procès au gouvernement pour obtenir les documents déclassifiés), le 'miracle' ne pouvait se produire qu'en Amérique du Sud, et plus particulièrement au Brésil. Grâce à un investissement de longue haleine, le CBU* (Comité Brésilien d'Ufologie) a donc réussi là où tous avaient échoué jusqu'à présent : établir une véritable coopération avec l'Armée, afin d'accéder librement aux archives impliquant les très nombreuses observations d'OVNI au-dessus de ce vaste territoire que représente le Brésil.

Comme preuve de sa bonne foi, l’Armée de l’Air du Brésil s’est livrée à un briefing complet des ufologues invités dans leurs locaux, avant de revenir en détail sur 3 affaires d’envergure qui ont marqué le pays.

« Nous désirons que toute l’information sur le sujet OVNI, celle que nous avons laissée inaccessible pendant plusieurs décennies, soit entièrement rendue accessible pour le public, par le biais de la communauté des ufologues brésiliens » déclarait ainsi en gage de bonne volonté le Général de brigade Telles Ribeiro, chef du Centre des Transmissions de l’Armée de l’Air. Les ufologues ont pu avoir la confirmation que l’Armée a systématiquement détecté et enregistré les phénomènes OVNI depuis 1954, classés sous la mystérieuse appellation de ‘Trafic H’. Les trois dossiers top secret que les chercheurs ont pu consulter se sont respectivement déroulés en 1954, 1977 et 1986.

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Dessin officiel armée 1977

Pendant deux heures, les chercheurs ont suivi une conférence sur les procédures utilisées par la Cindacta et ont eu la chance de visiter des salles de contrôle du trafic aérien et de comprendre comment des OVNIS pouvaient être détectés par le personnel de l'Armée de l'Air.

La deuxième et plus importante réunion a eu lieu juste après celle-ci dans des installations à accès très restreint du Commandement de la Défense Aérienne Brésilienne (Comando de Defesa Aeréa Brasileiro, Comdabra), une installation bien plus sensible qui commande toute la situation de la défense aérienne dans le pays et les abords de l'Océan Atlantique et de l'Amérique du Sud. Dans ce service, les chercheurs ufologues ont suivi un briefing complet sur les aspects les plus importants de la défense aérienne du pays.

C'est dans cette installation que son propre commandant, le général de brigade Atheneu Azambuja, a admis auprès des chercheurs ufologues à quel point les militaires brésiliens sont soucieux au sujet des phénomènes OVNIS. Azambuja a également donné des détails des procédures de la Comdabra et a admis que le pays a systématiquement détecté et enregistré des OVNIS dans le pays - marqués en tant que "trafic H" - depuis 1954. Ce n'était pas une surprise pour les chercheurs ufologues du Comité des Ufologues Brésilien (CBU), mais la façon dont ce processus d'enregistrement avait lieu a été une surprise.

Après des explications détaillées des activités de la Comdabra, le général de brigade Atheneu Azambuja, pour la première fois dans l'histoire, a donné le plein accès aux chercheurs ufologues civils pour qu'ils puissent examiner 3 dossiers différents d'informations secrètes sur les OVNIS, des cas aux dates de 1954, de 1977 et de 1986. Le premier cas était une poursuite d'un OVNI par un avion au-dessus des rivages de l'océan dans l'état de Paraná.

Le deuxième dossier était beaucoup plus important. Dans la chemise contenant les documents de 1977 qui ont pu être examinés par les chercheurs ufologues, se trouvaient des douzaines de cas d'OVNIS en Amazonie et la quantité étonnante de plus de 100 photographies prise pendant la dénommée "Opération Soucoupes", un programme officiel de recherche d'OVNIS par les militaires qui a eu lieu à partir de septembre et jusqu'en décembre 1977, et avait été fortement couvert par la presse spécialisée dans les OVNIS partout dans le monde. L'île de Colares est particulièrement touchée par le phénomène, qui semble avoir pris une forme agressive dans cette affaire. Plusieurs habitants ont été blessés par des 'rayons lumineux' qui plongent les victimes dans un état de transe et de fatigue extrême. Les fameuses boules de feu de 1977 ont semé la terreur parmi les habitants du village de Colares.

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OVNI, Colares 1977

Genetique

Génétique et récentes découvertes : Homo Sapiens serait né en Eurasie !

Par Le 28/09/2018

Génétique et récentes découvertes : Homo Sapiens serait né en Eurasie !

 

Genetique

J'ai déjà parlé de ces récentes découvertes et de cette remise en question d'une naissance de Homo Sapiens (l'homme moderne) en un lieu unique en Afrique, qui était la théorie la plus admise encore très récemment. Cette théorie était basée sur les découvertes anciennes faites en Afrique ("Lucy", australopithèque dont la "branche" menant à l'Homme moderne a été annulée finalement, ainsi que les Paranthropes : on parle encore par convenance à leur sujet (le seul critère étant la bipédie partielle !) de lignée humaine, mais ceci est de plus en plus contesté). Et même "Toumaï", découvert en 2001 au Tchad (et qui a donné une nouvelle espèce de primate menant à l'Homme : Sahelanthropus tchadensis à l'époque) considéré pendant un temps comme le plus ancien représentant de la lignée humaine (7 millions d'années) n'a pas gardé son statut très longtemps avec d'autres découvertes plus récentes. Pareil pour Orrorin tugenensis et Ardipithecus ramidus : ces fossiles de primates "évolués" et les études génétiques de leurs vestiges ont permis de les situer à une date précédant environ un demi million d'années les australopithèques. Autrement dit, la divergence entre les pré-humains et des éventuels chimpanzés se serait produite bien plus tôt que l'on ne pensait, soit entre – 13 et – 7 millions d'années. Cette théorie d'un lieu unique en Afrique pour la naissance du genre Homo est actuellement en passe d'être annulée : la multiplication des découvertes en des lieux multiples de fossiles et d'espèces différentes contredit cette hypothèse. Les découvertes au Maroc d'Homo Sapiens archaïques, vieux de 300000 ans, en est un exemple flagrant. Et celles en Afrique du Sud n'arrangent pas les choses sur la multiplication en question. Tout récemment, les restes de deux types d'hominidés nommés respectivement Australopithecus sediba et Homo naledi découverts en Afrique du Sud, ont augmenté les incertitudes. Leurs squelettes sont très différents de l'un à l'autre. L'A. sediba comporte des mâchoires et des mains proches de celles de l'homme, mais des pieds proches de ceux du singe. Pour sa part, Homo naledi était doté d'un crane et de pieds proches de ceux de l'homme moderne. Il était âgé d'environ 300.000 ans... Ceci conduit beaucoup de paléoanthropologues à se demander aujourd'hui s'il ne conviendrait pas d'abandonner l'hypothèse d'une évolution quasi linéaire vers l'homme moderne...

La théorie de la sortie d'Afrique du genre Homo, affirmant que seuls des hominidés ayant un gros cerveau et de longues jambes (Comme Homo Habilis, Homo Ergaster, Homo Erectus) est quant à elle annulée par la découverte, en 2002, d'un crane daté de – 1,75 millions d'années, qui était trop petit pour contenir un gros cerveau (nommé Homo Georgicus). Il convenait à un cerveau de 600 cm3, soit la moitié du cerveau humain actuel. Or le fossile se trouvait, non en Afrique mais dans le Caucase, à Dmanisi. Ceci était la preuve que des hominidés à petits cerveaux avaient pu quitter l'Afrique... et tout aussi bien être aussi à l'origine d'espèces de lignée humaine !

Sans oublier la Turquie, l'homme de Kocabashttp://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/datation-du-plus-ancien-hominide-trouve-en-turquie-a-ce-jour.html

Pire, la découverte récente d'un homininé plus ancien que Toumaï en... Grèce, l'année dernière, ainci que la découverte d'outils de pierre accompagnés de fossiles "travaillés" en Chine très anciens (2,12 millions d'années) mettent maintenant la naissance d'un ancêtre du genre Homo Sapiens possible ailleurs qu'en Afrique (le critère privilégiant l'Afrique étant bien jusqu'à présent les datations et la génétique). 7,2 millions d'années (Ma) : Graecopithecus freybergiDécouverte en 1944 à Pyrgos Vassilissis au nord-ouest d'Athènes, le fragment fossile de mandibule de ce primate a été passé en 2017 au crible des scanners, révélant une fusion des racines de deux prémolaires, caractère que l'on retrouve principalement chez les hominidés. Ce caractère s'ajoute à un autre, propre à notre lignée : la taille réduite des canines. On peut aussi parler de la découverte du crâne Dali Man en Chine, qui a été daté à 260 000 ans, qui remet d'une certaine façon une origine absolument certaine d'Homo Sapiens en Afrique, ou alors il faut admettre une sortie d'Afrique bien avant des premiers Homo Sapiens archaïques... Et on peut aussi compter l'Homme de Floreshttp://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-homme-moderne-homo-sapiens-a-bien-un-nouveau-cousin.html

Sans oublier des traces très parlantes en Crète : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/crete-une-decouverte-incroyable-qui-complete-les-autres.html

Et encore mieux, c'est maintenant la génétique qui remet en question la naissance d'Homo Sapiens en Afrique ! Mais voyons donc ces nouvelles études génétiques qui bouleversent tant de choses si elles sont confirmées par d'autres encore, et d'autres découvertes de fossiles :

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Reliques étranges du Pérou - 5

Par Le 24/09/2018

Reliques étranges du Pérou - 5

 

Momie40cmb mini

nouvelle relique montrée (la 7ème !) - un corps complet (momie ou non) comportant certaines différences avec le précédent montré

 

Après ces quatre premiers articles et vidéos... : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-momies-etranges-decouvertes-au-perou.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-reliques-etranges-du-perou.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-3.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-4.html​


Bon, après un bon résumé de ce que nous savions à la mi janvier 2017, après les réponses de début décembre 2016 puis certaines interviews de Thierry Jamin sur diverses plateformes du web, dans le 4ième article dont le lien est au-dessus, il y a eu plusieurs nouvelles informations.

Lire la suite ci-dessous:

4eme reliqueperou

Reliques étranges du Pérou - 4

Par Le 24/09/2018

Reliques étranges du Pérou - 4

4eme reliqueperou

4ème relique montrée - une autre tête coupée non encore nettoyée de sa gangue d'argile

 

Actualité oblige, de nouvelles informations données par Thierry Jamin lors d'interviews données sur BTLV , OVNI Conscience et NUREA.TV (voir les liens en bas), de nouvelles déclarations du propriétaire, avec deux nouvelles vidéos et une autre relique montrée, font que je reviens pour la quatrième fois en peu de temps sur cette étonnante affaire, qui semble en plus apporter une grande synchronicité avec la théorie d'un très sérieux paléontologue des années 1980, et certains de mes écrits de fictions (ou que je considérais comme tels comme toutes mes "visions" futuristes et réflexions que je reprends (rarement il est vrai car peu de fictions écrites depuis de nombreux mois !) dans mes romans ou nouvelles !). Et encore plus à ce niveau avec cette nouvelle mention de "petites boules métalliques" découvertes dans l'un des sarcophages du site... car j'en parlais également dans mes nouvelles fantastiques datant de 2012-2013, et d'autres  articles  sur ce site et sur la toile y font d'ailleurs référence...

Après ces trois premiers articles et vidéos... : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-momies-etranges-decouvertes-au-perou.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-reliques-etranges-du-perou.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-3.html

 

Voici donc, pour partager les informations et s'assurer une transparence, un partage sur le sujet, les dernières nouvelles au sujet de ces reliques étranges du Pérou, trouvées par quatre huaqueros en janvier 2016, dans le désert du sud péruvien... et les nouvelles infos décoiffent, c'est le moins qu'on puisse dire d'ailleurs !

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Reliques étranges du Pérou - 11

Par Le 24/09/2018

Reliques étranges du Pérou - 11

 

Nazca momiemaria mini

 

Suite de ces premiers articles et vidéos... :

L'HISTORIQUE complet de toute l'affaire des Reliques du Pérou en textes, photos et vidéos... : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-momies-etranges-decouvertes-au-perou.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-reliques-etranges-du-perou.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-3.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-4.html​

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-5.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-6.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-7.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-8.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-9.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-10.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-11.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-documentaire-analyses-photos-hd.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-les-news-au-30-09-2017.html

Avec un complément "historique" sur les "Gris" : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/reliques-du-perou-et-les-e-b-e-gris.html

Et un autre sur la théorie EBE et les Dinosauriens/Reptiliens : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/legendes-mythes/ebe-is-be-les-gris-et-la-theorie-des-dinosauriens.html

Le Dossier Historique complet avec une petite Mise à Jour à septembre 2018 : 

http://www.sciences-faits-histoires.com/pages/pages/reliques-etranges-du-perou-momies-de-nazca.html

 

Une nouvelle rapide Mise à Jour avec les dernières nouvelles de l'affaire des Reliques du Pérou depuis l'article 10 :

3fingers 3eggs mini

Reliques étranges du Pérou - 10

Par Le 24/09/2018

Reliques étranges du Pérou - 10

 

3fingers 3eggs mini

 

Suite de ces premiers articles et vidéos... :

L'HISTORIQUE complet de toute l'affaire des Reliques du Pérou en textes, photos et vidéos... : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-momies-etranges-decouvertes-au-perou.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-reliques-etranges-du-perou.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-3.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-4.html​

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-5.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-6.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-7.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-8.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-9.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-10.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-11.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-documentaire-analyses-photos-hd.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-les-news-au-30-09-2017.html

Avec un complément "historique" sur les "Gris" : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/reliques-du-perou-et-les-e-b-e-gris.html

Et un autre sur la théorie EBE et les Dinosauriens/Reptiliens : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/legendes-mythes/ebe-is-be-les-gris-et-la-theorie-des-dinosauriens.html

 

Une mise à jour nécessaire avec les derniers événements et la (relative) longue période après ma dernière conversation (vidéo) d'avec Thierry Jamin du 1er mai 2017. (Vidéo sous-tritrée en français et anglais) :

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Corée : un crane allongé non artificiellement ?

Par Le 20/09/2018

Corée : un crâne allongé non artificiellement ?

 

Craneallonge coree mini

 

J'ai déjà eu plusieurs fois l'occasion de parler de ces mystérieux crânes allongés volontairement dans beaucoup d'antiques régions du monde, mais aussi de la possibilité non négligeable (peut-être déjà prouvée par l'étude d'un fœtus humain ayant déjà la crane allongé dans le passé !) d'une branche d'hominidés ou d'ancêtres humains, maintenant disparus, ayant eu cette particularité de façon naturelle... Vous trouverez des liens vers tous ces articles et références en bas de cet article.

Cette fois, c'est une découverte assez étonnante faite en Asie, près de la ville de Gyeongju ( péninsule de la Corée du Sud-Est), qui a fait l'objet d'une publication scientifique dans le renommé Plos One, dont je vais vous parler.

 

Journal pone 0156632 g001Plos One

 

" Les archéologues ont découvert un crâne allongé dans un tombeau appartenant à la culture Silla en Corée du sud. Les experts disent que les restes ne montrent pas de preuves indiquant une ancienne pratique de déformation volontaire du crâne.

Selon les chercheurs, le crâne appartient à une femme qui a été enterrée près de la ville de Gyeongju, un endroit qui, dans l'Antiquité, était la capitale historique du Royaume de Silla, l'un des " trois royaumes de Corée " qui existaient entre 57 avant JC et 935 Après JC, avec les Royaumes de Goguryeo et de Baekje.

 

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Plos One

Les restes de la femme, qui ne devait avoir que la trentaine au moment de sa mort, ont été trouvés en 2013 dans un "mokgwakmyo", un cercueil en bois traditionnel. C'est un coup de chance car les sols acides de la Corée font que le nombre de sépultures Silla avec des squelettes intacts restait rare, a déclaré le co-auteur Dong Hoon Shin, un bioanthropologiste à la Séoul National College Université de médecine de la République de Corée. « Les squelettes ne sont pas bien conservés dans le sol de la Corée » dit Shin à Live Science dans un courriel. En fait, on sait que la préhistoire coréenne doit remonter à au moins 780 000 ans avec des outils de pierre (bifaces) découverts sur la péninsule (et attribués par défaut à Homo Erectus), mais aucun fossile n'a été trouvé à cause de ces sols acides sur 90% du territoire (seuls quelques sols calcaires ont permis de trouver des fossiles vieux de 300 000 ans maximum...).

Les os de cette femme ont été relativement bien conservés donc mais les chercheurs ont découvert le crâne fractionné en plusieurs morceaux. Les chercheurs ont donc recueilli avec soin les nombreux morceaux et ont patiemment, en presque trois ans donc, recomposé le crâne de nouveau en un seul ensemble. À L'issue de cette tâche, les scientifiques ont été surpris de découvrir que le crâne était anormalement long, ce qui fait l'objet de cette publication.

 

Long headed woman 3 500x398

Selon l'étude publiée dans la revue scientifique Plos One :

" le crâne long et étroit et la forme du visage de l'individu dans le cadre de cette étude devrait être considéré comme une caractéristique particulière du crâne et pas un trait typique des Asiatiques du Sud-Est en général ou des coréens en particulier ".

" Deux hypothèses sont possibles. La première est que les anciens coréens vivant dans la région au cours de la période Silla avaient un crâne plus étroit que les personnes vivant habituellement dans d'autres régions, la seconde est que la tête de ce particulier avait été artificiellement réduite par un rite culturel pratiqué à ce moment-là." (Yves Herbo : mais totalement inconnu jusqu'à présent pour la culture Silla mais bien chez des voisins - une autre hypothèse pourrait être que cette femme n'était pas native du Royaume de Silla, mais tout simplement une visiteuse - ou prisonnière - morte sur place...).

L'équipe de scientifiques a examiné le crâne pour trouver des signes de déformation volontaire du crâne, une pratique par laquelle la croissance normale du crâne d'un enfant est déformée puisque le crâne est compressé entre deux planches de bois et bandé avec un chiffon. (YH : d'autres systèmes de déformations ont été découverts ailleurs, en Amérique Centrale, Amérique du Sud comme en Europe ou Asie Centrale).

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Ce crâne allongé fortement, découvert à Tiwanaku (Bolivie), semble également avoir subi une intervention chirurgicale poussée... (Musée de Tiwanaku)

Selon les experts, les premiers exemples de déformations volontaires du crâne remontent au Néolithique. La pratique de la déformation volontaire du crâne a été enregistré dans de nombreuses cultures anciennes partout dans le monde entier, y compris le Royaume de Gaya (plus tard absorbée par Silla) en Corée.

La raison apparente qui a menée de nombreuses cultures anciennes vers cette mystérieuse pratique reste un mystère. Mais de nombreux chercheurs conviennent que la déformation crânienne artificielle a été pratiquée par les anciens car elle aurait permis d'atteindre un aspect semblable aux " Dieux " qui ont peut-être visité nos ancêtres dans les temps anciens. De nombreux chercheurs affirment qu'une telle visite (YH : d'où venaient-ils ? On rejoint l'hypothèse anciens extra-terrestres (tous les "Dieux" en seraient en réalité), ou pour d'autres, l'hypothèse "Atlantes" la première civilisation humaine disparue, ou encore une espèce humaine inconnue et disparue (chaînon manquant, confirmé dans le génome humain... ?) ) aurait provoqué le fait que de nombreuses cultures anciennes ont essayé d'imiter une tête allongée dans un effort pour tenter d'être aussi semblables que possible à ces entités supérieures. Cette pratique d'imitation (d'une élite ?) remonte en tout cas à la préhistoire (avec une expansion mondiale au néolithique) et a persisté dans certains endroits du globe (et notamment en France (Région Toulouse) !) jusqu'au moyen-âge et même 19ème siècle !

Eun Jin Woo, co-auteur de l'étude et anthropologue à L'Université Nationale de Séoul, dit que les crânes qui sont intentionnellement allongés ont souvent les os plats à l'avant, quelque chose qui n'est pas détecté dans ce cas, ce qui a conduit les chercheurs à écarter la possibilité qu'il s'agissait d'une déformation artificielle.

" Le crâne, dans le cadre de cette étude, ne montre pas la forme des changements du à la déformation crânienne dit Woo à Live Science dans un e-mail. " à cet égard, nous pensons que sa tête devrait être considérée comme une variation normale dans ce groupe " a ajouté Woo.

Il est intéressant de noter que les chercheurs ont également analysé l'ADN mitochondrial de la dépouille et ont conclu que la femme appartenait à une lignée présente de nos jours en Asie du Sud-Est, mais très rare, pas commune. L'analyse des isotopes de carbone du squelette a également révélé que la femme était strictement végétarienne, quelque chose de cohérent avec la philosophie bouddhiste en vigueur à ce moment-là, dans cette région du monde. Elle a également mangé le plus grand pourcentage de ses calories par des aliments ayant un type de carbone présent dans des aliments tels que le riz, le blé et les pommes de terre, plutôt que le millet ou le maïs, ont signalé les chercheurs. (Le test isotopique du carbone ne peut pas déterminer si le régime alimentaire était composé principalement de riz, pommes de terre ou de blé.)

Notons que l'antique Royaume de Silla a régné sur une partie de la péninsule coréenne à partir de 57 av. J.-C. jusqu'à 935 de notre ère, ce qui en fait l'une des dynasties royales de dirigeants les plus longues de l'Histoire coréenne. Beaucoup de pratiques culturelles modernes de la Corée découlent de cette culture historique.

Sources : Ancient Code, Live Science,http://artsdelacoree.hypotheses.org/2794  - références : Plos One

 

Autres liens vers articles liés : 

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/7000-cranes-dolichocephales-a-malte-retire-de-la-vue-du-grand-public.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/de-nouveaux-cranes-deformes-decouverts-au-nord-du-mexique.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/un-squelette-au-crane-allonge-decouvert-en-russie.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/une-race-humaine-au-crane-allonge-une-autre-preuve.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/suivi-des-recherches-de-brien-foerster.html

En France : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/10/30/97001-20131030FILWWW00533-alsace-un-crane-du-ve-siecle-decouvert.php

<

Yves Herbo et traductions, Sciences et Faits et Histoireshttps://herboyves.blogspot.fr/, 27-06-2016

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L'homme moderne : apparition entre -500 000 à -300 000 ans

Par Le 09/09/2018

L'homme moderne : apparition entre -500 000 et -300 000 ans

 

Homosapiensmaroc mini

 

Il y avait déjà eu une forte alerte en 2010 quand des scientifiques israéliens avaient affirmé avoir trouvé dans leur pays des dents de Homo Sapiens datées de - 400 000 ans. La polémique et les controverses avaient fini, comme souvent, à étouffer les choses et à maintenir les anciennes déductions en place : les deux plus anciens fossiles d'Homo Sapiens (OMO 1 et 2), mal conservés et découverts en Ethiopie, daté de -195 000 ans pour le plus ancien, étaient toujours considérés comme "les débuts de l'Homme Moderne", en Afrique de l'Est... Bon, on peut aussi, comme certains scientifiques, se poser de réelles questions sur les "espèces humaines" et leur réelle différenciation et évolution (comme la différence entre les pygmées d'Afrique et les norvégiens par exemple, qui sont tous deux des Homo Sapiens-hommes modernes...), comme dans cet article au sujet de découvertes en Georgie. Notez que dans cet article, je parlais des 200 000 ans d'ancienneté de l'Homme Moderne, il suffit donc de changer le chiffre en 400 ou 300 000 ans...

Mais plusieurs découvertes étonnantes, dans une ancienne mine marocaine, bouleversent complètement ces précédentes déductions (peut-être un peu trop simplistes bien qu'affirmées sans relâche dans l'éducation humaine comme "prouvé"). Nous sommes donc dans le nord de l'Afrique de l'ouest et ce sont plusieurs fossiles très bien conservés d'Homo Sapiens qui ont été datés pour le plus ancien au minimum à - 300 000 ans, probablement plus...

 

Jebel irhoud maroc

Sud du site Jebel Irhoud (Maroc) avec le chantier de fouilles archéologiques au centre. Au moment où le site était occupé par les premiers hominidés, il aurait été une grotte. © CC-BY -SA 2.0 Shannon McPherron, MPI EVA Leipzig

Lire la suite ci-dessous :

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Reliques étranges du Pérou, Documentaire, Analyses photos HD

Par Le 09/09/2018

Reliques étranges du Pérou : Documentaire, Analyses et photos HD

 

Osetmetal gravuresreliques5 mini

 

Vous allez trouver un petit résumé des derniers événements, liés à cette première conférence officielle donnée par Mr Maussan, journaliste mexicain, mais surtout par plusieurs scientifiques ayant le courage de parler de leurs examens et analyses sur ces corps biologiques découverts fin 2015 dans un site archéologique tenu encore secret par les pilleurs de tombes (huaqueros) à l'origine de la découverte.

Vous trouverez également les premiers résultats des analyses C14 et ADN avec des liens vers des fichiers PDF bien lisibles, ainsi que des fichiers PDF en deux formats (normal et HD) montrant les photos et radiographies de plusieurs de ces corps et artefacts ayant fait l'objets de ces examens et analyses. Les commentaires des spécialistes et des médecins au sujet de ces analyses et examens seront développés plus profondément par la suite mais les propos tenus lors de cette conférence sont sans équivoques : ces corps sont bien réels et non truqués d'après tous ces premiers examens et analyses, il a été demandé de l'aide scientifique pour avancer sur leur étude, aller plus loin sur ce qui pourrait bien être une découverte pouvant faire avancer l'ensemble de la science biologique et génétique de l'humanité...

 

Bebe wawita

Le nouveau corps biologique dévoilé lors de la conférence de Lima : le bébé "Wawita", très fragile est impossible à "trafiquer" à notre époque, possédant déjà un crâne très allongé, de grandes orbites oculaires et trois doigts, trois orteils... (crédit : Ruptly)

Chine tombe mini

Chine : Découverte d'un peuple " géant " du néolithique

Par Le 09/09/2018

Chine : Découverte d'un peuple " géant " du néolithique 

 

Chine tombe mini

 

Des archéologues chinois ont découvert les restes squelettiques d'un groupe de personnes exceptionnellement grandes qui vivaient dans la province chinoise du Shandong il y a environ 5 000 ans. Avec des hauteurs de plus de six pieds (1 mètre 83 en moyenne, plus de 1 m 90 pour un exemplaire), ces humains du néolithique étaient de véritables géants pour leurs voisins de l'époque.

Comme indiqué dans Xinhua , une fouille archéologique dans le village de Jiaojia, dans le district de Zhangqiu, près de la ville de Jinan, a déterré 104 maisons, 205 tombes et 20 fosses sacrificielles. De la céramique et divers articles de jade ont également été découverts. Le site néolithique tardif remonte à un moment où la vallée de la rivière Jaune était habitée par la culture Longshan, également connue sous le nom de Black Pottery Culture, qui a prospéré dans la région d'environ 3000 à 1900 avant JC. La fouille archéologique, qui a débuté l'année dernière, est dirigée par l'Université du Shandong.

De manière significative, une analyse des restes squelettiques trouvés sur ce site suggère que cet ancien peuple était très grand en taille - avec de nombreuses personnes mesurant 1 m 80 et plus. Bien que le document n'indique pas combien de corps ont été analysés ou leur répartition par sexe, l'individu le plus élevé, un mâle, a été mesuré à 1 m 92Pour leurs contemporains voisins, les gens de Longshan sont apparus comme de véritables géants. (Les hommes typiques du néolithique mesurant environ 1 m 65 et les femmes autour de 1 m 50, selon une étude). YH : on remarque tout de même que toutes les études et découvertes archéologiques (y compris cette étude) appuient sur le fait que les hommes encore plus anciens du paléolithique (+16000 ans) étaient en moyenne plus grands (1 m 79 en moyenne) et que l'homme moderne a diminué considérablement de taille jusqu'au 19ème siècle où il a augmenté en taille à nouveau...

Os denisoneanderiens

Découverte de la fille d'une Néandertalienne et d'un Dénisovien

Par Le 25/08/2018

Découverte de la fille d'une Néandertalienne et d'un Dénisovien

 

Os denisoneanderiens

 

C'est une découverte extraordinaire qui vient d'être annoncée et publiée dans l'une des éditions référencées à comité de lecteurs préférées des scientifiques, Nature, par les auteurs Viviane Slon, Fabrizio Mafessoni et Benjamin Vernot du Département de génétique évolutive, Institut Max Planck d'anthropologie évolutive, Leipzig, Allemagne. Le type de découvertes rêvées par tous les archéologues, anthropologues et généticiens biologistes, celles qui confirment par des faits des analyses génétiques amenant jusqu'à présent de bonnes suppositions.

Voici le résumé de la publication : " Les Néandertaliens et les Dénisoviens sont des groupes éteints d'hominidés qui se sont séparés (d'après la génétique) il y a plus de 390 000 ans. Nous présentons ici le génome de 'Dénisova 11', un fragment d'os de la Grotte Dénisova (Russie) et montre qu'il provient d'un individu qui avait une mère néandertalienne et un père Dénisovien. Le père, dont le génome porte des traces d'ascendance néandertalienne, était issu d'une population apparentée à un Dénisovien retrouvé dans la grotte. La mère venait d'une population plus proche des Néandertaliens qui vivaient plus tard en Europe que d'un ancien Néandertalien trouvé dans la grotte Dénisova, suggérant que les migrations de Néandertaliens entre l'Est et l'Ouest de l'Eurasie se sont produites il y a 120 000 ans.

La découverte d'une progéniture de Néandertal-Dénisovan de première génération parmi le petit nombre de spécimens archaïques séquencés à ce jour suggère que le mélange entre des groupes d'hominidés du Pléistocène tardif était courant lorsqu'ils se sont rencontrés ".

 

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Fragment d'os de « Denisova 11 », découvert en 2012, par des archéologues Russes dans les montagnes de l'Altaï en Sibérie (grotte Dénisova). © Ian Cartwright - University of Oxford/Max Planck Institute/AFP

Quelques détails sur la découverte et la publication :

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Les pygmées n'ont probablement pas le Hobit comme ancêtre

Par Le 08/08/2018

Les pygmées n'ont probablement pas le "Hobbit" comme ancêtre

 

Tetedehobbit flores 500

Tête de Homo Floresiensis ou "Hobbit" - Indonésie

 

Cela n'a qu'un rapport lointain avec les personnages créés par Tolkien dans ses romans liés au Seigneur des Anneaux, les Hobbits, mais c'est bien le surnom donné à un hominidé découvert sur l'île indonésienne de Flores, Homo Floresiensis. J'ai déjà parlé de ce petit hominidé, soupçonné comme étant une mutation locale (dû à l'isolement de l'île, bien qu'il ait bien fallut que ce dernier y débarque un jour) de Homo Erectus :

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/homo-floresiensis-dit-le-hobbit-avait-un-plus-gros-cerveau-que-prevu.html

 

Flores pygmees

Fig. 1 Sampling location and genomic variation of the Flores pygmies.

(A) Location of Flores pygmy village and populations integrated into the analysis. The inset shows a subset of 85 populations from East Asia (EA), ISEA, and Oceania used for the PCA. The Rampasasa village (red square) is close to the Liang Bua cave, where H. floresiensis fossils were excavated. (B) PCA performed on 85 populations (13). (C) ADMIXTURE results for K = 6 clusters are shown for 96 worldwide populations (13).

Cette fois, c'est une étude génétique qui a tenté de de révéler de nouvelles choses sur le petit hominidé, bien que la tâche ne soit pas aisée car aucun ADN n'a pour l'instant pu être tiré des ossements du "Hobbit"... :

Chinaloess

Chine : Homo Erectus pourrait être apparu en Chine et non en Afrique !

Par Le 17/07/2018

Chine : Homo Erectus pourrait être apparu en Chine et non en Afrique !

 

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Une équipe chinoise a creusé le site de Sangchen pendant 13 ans pour en extraire des outils de pierre laissés par un hominidé (qui n'est pas obligatoirement un de nos ancêtres...). © Zhaoyu Zhu, Académie des sciences de Chine

 

Décidément, les origines de l'être Humain (avec un grand H car on parle logiquement de ses ancêtres quand on parle des origines) deviennent de plus en plus discutées et complexes avec la science moderne, les nouvelles découvertes et avancées des techniques archéologiques et de datations... En effet, après la découverte récente de nombreux outils de pierre (et donc logiquement attribués à un hominine) dans les Philippines (Asie), datés de 700 000 ans, mais malheureusement sans traces d'ossements liés, la même chose s'est produite en Chine, mais avec des datations allant jusqu'au triple par rapport aux Philippines !...

Il s'agit ici des plus anciens artefacts et outils de pierre découverts en-dehors de l'Afrique, trouvés par une équipe chinoise dirigée par le professeur Zhaoyu Zhu de l'Académie chinoise des sciences, accompagné par le professeur Robin Dennell de l'université d'Exeter. Les outils ont été découverts dans une localité appelée Shangchen dans le sud du plateau de Loess en Chine. Les plus anciens sont datés de 2,12 millions d'années, et sont donc plus anciens de 270 000 ans que les ossements et les outils en pierre de 1,85 million d'années de Dmanisi, en Géorgie, qui étaient auparavant la première preuve d'une Humanité en dehors de l'Afrique. En effet, il est estimé depuis des décennies que le premier à avoir quitté l'afrique dans la famille des Homo (qui exclue les Australopithèques par exemple), est probablement l'Homo Erectus (bien que ce soit contesté et que des traces d'Homo Habilis hors d'Afrique existeraient aussi !). Mais est-ce une bonne déduction, finalement ? car l'Homo Erectus africain est maintenant plus récent que l'asiatique...

Cette nouvelle publication scientifique (dans Nature du 11-07-2018 et dans un communiqué de presse de l'Université d'Exeter) remet en fait beaucoup plus de choses en question... :

 

Chinaloess

La région de la découverte, le plateau de Loess en Chine

Florisbad helmei homo heidelbergensis

Homo Sapiens : Nouvelles propositions sur son évolution

Par Le 12/07/2018

Homo Sapiens : Nouvelles propositions sur son évolution

 

Afrique 300000ansL'Afrique il y a +300 000 ans

 

Une nouvelle parution scientifique (https://www.cell.com/trends/ecology-evolution/fulltext/S0169-5347(18)30117-4) fait le point sur les nouvelles découvertes concernant directement les origines et évolutions de l'Homme Moderne (Homo Sapiens), qui suggèrent que notre espèce ne proviendrait pas d'un seul endroit donné, mais plutôt que tout le continent africain serait notre berceau. Ou tout au moins, aurait servi de multiples "pouponnières" à celui qui deviendrait l'homme moderne...

Jusqu'à présent, et c'est encore ce que certains apprennent à l'école de façon probablement erronée, la théorie était que notre espèce actuelle descendait d'un groupe d'hominidés qui vivaient quelque part en Afrique il y a environ 200 000 ans. Certains scientifiques ont placé cette origine en Afrique de l'Est; d'autres ont défendu un lieu de naissance méridional. Dans les deux cas, le récit commence toujours à un endroit. Ces hominidés ancestraux, probablement Homo heidelbergensis, accumulaient lentement les traits caractéristiques de notre espèce: le crâne arrondi, le petit visage, le menton proéminent, des outils avancés et une culture sophistiquée. De ce berceau précoce, nous nous sommes ensuite répandus à travers l'Afrique, et finalement dans le monde entier... Mais les récentes découvertes font que, de plus en plus de scientifiques repoussent cette idée. Car ce récit de manuel scolaire a tort dans sa simplicité, sa linéarité et sa géographie. Oui, nous avons probablement évolué à partir d'hominidés ancestraux en Afrique, mais nous l'avons fait d'une manière compliquée, qui implique tout le continent, et non pas un seul groupe et une seule région...

Considérez les fossiles humains antiques d'une caverne marocaine appelée Jebel Irhoud, qui ont été décrits juste l'année dernièreCes ossements, âgés de 315 000 ans, sont les plus anciens fossiles connus de l'Homo sapiensIls ont non seulement repoussé l'aube proposée de notre espèce, mais ils ont ajouté l'Afrique du Nord-Ouest à la liste des sites d'origine possibles. Ils ont également eu une combinaison étrange de traits, combinant les visages plats des humains modernes avec les crânes allongés des espèces antiques comme Homo erectus. En les regardant de face, ils auraient pu passer pour nous; En les regardant de profil, ils se seraient distingués...

Micro computerized tomography scans of jebel irhoud 1 qafzeh 11

Changements évolutionnaires de la forme du crâne humain, d'une forme allongée à une forme globulaire. Ce dernier évolue au sein de la lignée H. sapiens par une expansion du cervelet et un gonflement du pariétal. (à Gauche) Tomodensitométrie micro-informatique de Jebel Irhoud 1 (~ 300 000 ans, Afrique du Nord). (à Droite) Qafzeh 9 (~ 95 000 ans, le Levant). Crédits : curators of the original fossils in Morocco and Israel, and J-J. Hublin.

Dans OVNI/UFO
Entites strieber

OVNIs : les premiers enlèvements modernes -7

Par Le 27/06/2018

OVNIs : les premiers enlèvements modernes - 7

 

Entites strieberW. Strieber-Entités-Visitors

 

Suite de la partie 1 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-les-premiers-enlevements-modernes-1.html

de la partie 2 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-les-premiers-enlevements-modernes-2.html

de la partie 3 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-les-premiers-enlevements-modernes-3.html

de la partie 4 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-les-premiers-enlevements-modernes-4.html

de la partie 5 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-les-premiers-enlevements-modernes-5.html

et de la partie 6 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-les-premiers-enlevements-modernes-6.html

La continuité de l'étude et compilations de données sur les premiers cas connus d'enlèvements (abductions) par des entités non humaines ou considérées comme telles...

Très tôt, des souvenirs-écrans, des "temps perdus" (missing time), des "désincarnations" et des talents artistiques subits...

Le 26 décembre 1985, Whitley Strieber est dans l'état de New York, et reste dans sa cabane moderne isolée avec sa femme et son fils. A cette époque, Strieber était déjà un écrivain connu. Il était devenu un peu inquiet d'intrus potentiels, et avait récemment installé un système d'alarme de haute technologie dans la cabane. Le 26 décembre donc, après Noel, vers 23h00, il a activé le système et la famille s'est retirée pour la nuit. Après quelques heures, il a été réveillé par un son inhabituel. Il a estimé que la sécurité de sa cabine avait été violée. Il fut bientôt choqué de voir une créature dans sa chambre...

Après cela, la prochaine chose qu'il a su est qu'il était assis dans les bois qui entouraient sa cabine. Ses souvenirs de ce qui s'était passé étaient fragmentés. Finalement, pour rétablir les souvenirs de cette nuit, et comprendre ce qui s'était vraiment passé, il allait subir une hypnose régressive par le Dr Donald F. Klein.

La régression hypnotique révélerait beaucoup de détails de son expérience. Il se rappela qu'il avait "flotté" hors de sa chambre et pénétré dans un ovni en attente. Il verrait quatre types différents d'êtres extraterrestres, un petit type d'être robotisé, deuxièmement, un type court et trapu, le troisième étant très mince et d'apparence faible. Il avait des yeux noirs fascinants qui s'inclinaient, et le dernier être avait des yeux entièrement noirs.

Il a été soumis à des tests médicaux par ces entités. L'un d'eux était l'insertion d'une aiguille dans son cerveau, et un autre impliquait qu'un objet était inséré dans son rectum. Les êtres lui ont prélevé un échantillon de sang en faisant une incision dans son doigt...

Pendant très longtemps, l'écrivain occultera ses propres souvenirs par des souvenirs-tampons, probablement pour se protéger inconsciemment d'une réalité qui le dérangeait profondément. Ces faux souvenirs mettaient en scène un hibou et la lumière d'un autoneige par exemple. Certains chercheurs ont suggéré que les souvenirs-écrans étaient imposés par les entités pour empêcher le témoin de se rappeler la véritable expérience, d'autres qu'il s'agissait d'un mécanisme de défense naturel visant à repousser un traumatisme latent...

 

Strieber thegrays

 

Il attendra 1998 pour raconter les résultats de l'hypnose régressive et ses vrais souvenirs, dans son livre " Confirmation ". " Je souffre d'avoir été caricaturé comme un homme à l'imagination débordante, ou même un menteur, mais tout ce que j'ai raconté est véridique. Il y a aussi des choses que j'ai gardé pour moi. J'ai reçu la très grande bénédiction de voir en vérité et précisément un monde au-delà de la mort, et son peuple sacré, parmi lequel j'ai même lié des amitiés. C'est une telle humiliation d'avoir été violé, au-delà de ce que vous pourriez imaginer. En fait, j'ai gardé le silence pendant vingt ans avant de confier certaines choses à ma propre épouse. C'est horrible d'être déconsidéré dans les médias, quand on a simplement dit la vérité. J'ai réalisé au fil des années le pouvoir des forces obscures, qui veulent maintenir l'humanité dans un état de faiblesse et d'ignorance. A 63 ans maintenant, je ressens beaucoup d'amertume. Je constate un tel gâchis, quand tant d'efforts sont déployés pour nier la réalité. Je ne suis qu'un élément dans un vaste mouvement qui pourrait profondément transformer la vie humaine. Jamais auparavant cette occasion ne s'était présentée. Mais nous faisons comme si rien ne se passait. Les visiteurs (car pour Streiber, il ne s'agit pas "d'extra-terrestres" mais d'autre chose), m'ont expliqué que nous descendons d'une race de lémuriens. Ça explique notre attirance pour tout ce qui est clinquant. Notre civilisation utilise le pétrole pour faire du feu, grâce auquel nous transformons les composés chimiques de milliers de matériaux, pour fabriquer des objets.

Notre culture matérialiste est basée sur le feu. Mais ce n'est pas le cas des visiteurs. Leur source d'énergie est d'une autre nature, et leur culture a d'autres objectifs. C'est en rapport avec la seule chose de véritable valeur, c'est-à-dire l'âme – ce que le Maître des Clés a nommé "énergie consciente ". Il ne s'agit pas de collectionner des voitures, des bateaux ou des bijoux, mais de s'intéresser à ce que signifie cet univers – et découvrir le sens de la vie. Les Romains utilisaient la vapeur pour faire marcher des jouets, mais l'idée ne leur est jamais venue à l'esprit de s'en servir autrement. La Rome d'aujourd'hui démontre comment ils ont échoué à satisfaire leurs besoins essentiels. Nous sommes dans la même situation, mais avec une différence de taille. Dans l'ombre ou la lumière, que ce soit dangereux, glorieux, ou un peu des deux, quelque chose d'extraordinaire s'offre à nous, surgi de nulle part, pour nous proposer un avenir que nous refusons d'envisager. Si nous ne saisissons pas cette occasion, notre futur est clairement tracé. Il suffit de parcourir les ruines du vieux Forum Romain pour l'apercevoir... ". (Source : http://www.unknowncountry.com/journal/?id=349)

Lire la suite ci-dessous :

Squelette d epoque neolithique mis au jour en israel

Une nouvelle technique de datation des anciens ossements

Par Le 25/06/2018

Une nouvelle technique de datation des anciens ossements

 

Squelette d epoque neolithique mis au jour en israelUn squelette d'époque néolithique mis au jour en Israël. Photographie par Yosef Galili, Ehud Galili, Itamar Greenberg, Wikimedia Commons

 

L'intérêt pour les origines des populations humaines et leurs voies de migration s'est considérablement accru ces dernières années, avec de nombreuses nouvelles découvertes bouleversant certaines certitudes trop tôt établies. Un aspect critique du traçage des événements de migration est de les dater, et de les dater de façon fiable. Cependant, les techniques liées au radiocarbone *, couramment utilisées pour dater et analyser l'ADN de squelettes anciens, peuvent être inexactes et pas toujours applicables. Inspirés par le modèle de la structure démographique géographique qui permet de suivre les mutations de l'ADN associées à la géographie (et donc l'environnement), les chercheurs ont développé une nouvelle méthode analytique, la Time Population Structure (TPS), qui utilise les mutations de l'ADN pour déduire l'époque.

Le Dr Umberto Esposito, chercheur postdoctoral dans le laboratoire du Dr Eran Elhaik, Département des sciences animales et végétales à l'Université de Sheffield, Sheffield, Royaume-Uni, a annoncé à la conférence annuelle de la Société européenne de génétique humaine que la TPS peut calculer les mélanges d'ADN provenant de périodes différentes pour estimer son âge définitif. " Cela introduit une toute nouvelle approche de la datation. À ce stade, dans son état embryonnaire, TPS a déjà montré que ses résultats sont très similaires à ceux obtenus avec la datation traditionnelle au radiocarbone. Nous avons trouvé que la différence moyenne entre nos prédictions d'âge sur des échantillons qui existaient il y a 45 000 ans et ceux donnés par la datation au radiocarbone était de 800 ans ". La nouvelle technique n'en est qu'à ses débuts mais ils sont déjà très prometteurs...

Sahara neolithique teteallongee tinaboteka

Un étrange événement biologique il y a 7 000 ans

Par Le 01/06/2018

Un étrange événement biologique il y a 7 000 ans

 

Sahara neolithique teteallongee tinaboteka

 

Il y a environ 7 000 ans (autour de -5000 avant J.-C. donc), quelque chose de bizarre semble s'être produit chez les hommes: au cours des deux millénaires suivants, des études récentes suggèrent que leur diversité génétique - en particulier la diversité de leurs chromosomes Y - s'est effondrée. L'effondrement était si extrême que c'était comme s'il n'y avait plus qu'un seul homme à accoupler pour 17 femmes.

Les anthropologues et les biologistes étaient perplexes, mais les chercheurs de Stanford croient maintenant avoir trouvé une explication simple - mais révélatrice. L'effondrement, soutiennent-ils, était le résultat de plusieurs générations de guerres entre des clans patrilinéaires, dont l'appartenance est déterminée par des ancêtres masculins. YH : Comme on l'a découvert à force de fouilles et d'études génétiques, la société des chasseurs-cueilleurs humaine a été sous dominance des femmes, matriarcale donc, pendant des dizaines, voir des centaines de milliers d'années puisque la naissance de "l'Homme moderne" semble maintenant remonter à plus de 300 000 ans. Ce régime "matriarcal", avec notamment des chamans femelles et une vénération pour la déesse-mère de la fertilité, dirigeant et stabilisant les clans dans une vaste communauté en paix, a non seulement permis l'avènement d'une grande culture très étendue et assez semblable sur l'ensemble du monde colonisé de l'époque, mais une expansion et une multiplication des mêmes chasseurs-cueilleurs. Jusqu'à ce qu'un événement encore inconnu amène assez rapidement à l'abandon du matriarcat, l'adoption du patriarcat et l'avènement de guerres et autres bouleversements qui mèneront à cet appauvrissement du nombre d'hommes entre -5000 et -3000 dont il est question ici. En fait, il faut bien admettre que les conséquences de l'avènement du patriarcat sont toujours visibles de nos jours dans beaucoup de mentalités et nations-tribus actuelles...

 

Venus de laussel vue generaleVénus de Laussel, photographie de l'original conservé au Musée d'Aquitaine à Bordeaux -  l'une des plus célèbres Vénus paléolithiques (env. -25 000 ans), typique de la longue période matriarcale - ce type de gravure a été retrouvé de l'Europe à l'Asie - CC BY-SA 3.0

 

 

 

Les contours de cette idée sont venus à Tian Chen Zeng, un étudiant de premier cycle en sociologie à Stanford, après avoir passé des heures à lire des articles de blog qui spéculaient, selon Zeng, sur l'origine du «goulot d'étranglement du chromosome Y néolithique». Il a bientôt partagé ses idées avec son camarade de lycée Alan Aw, également un étudiant de premier cycle de Stanford dans la science mathématique et computationnelle.

" Il était vraiment lyrique à propos de ça ", a déclaré Aw, alors les deux ont amené leur idée à Marcus Feldman, un professeur de biologie à l'École des sciences humaines et des sciences de Stanford. Zeng, Aw et Feldman ont publié leurs résultats le 25 mai dans Nature Communications...

 

Recherche chromy

Tracés d'horizon cumulés bayésiens de la diversité du chromosome Y et de l'ADN mitochondrial par régions du monde. Reproduit de Karmin et al. avec la permission de Monika Karmin et sous licence Creative Commons (Attribution-NonCommercial 4.0 International)

Pieuvre

Panspermie : 33 scientifiques disent que la pieuvre est extraterrestre

Par Le 18/05/2018

Panspermie : 33 scientifiques disent que la pieuvre est extraterrestre

 

Pieuvre

Ce sont en effet 33 scientifiques, dont certains appartiennent à des universités renommées, qui viennent de faire paraître une publication scientifique apportant des contributions intéressantes à la théorie de la panspermie, c'est à dire l'apparition de la vie sur la Terre à l'aide de bactéries et/ou virus provenant de l'espace. Dans cet article, un chapitre, qui est déjà controversé mais c'est logique de la part des frileux et/ou adeptes de la Terre comme centre de l'univers et de la vie, concerne toute une étude sur la pieuvre et son origine, son évolution...

On peut ici rappeler les diverses théories concernant l'apparition de la vie sur la Terre (et pas extension pour certains, dans l'univers) :

- La théorie la plus classique et la plus acceptée par la communauté scientifique est celle de " la soupe primitive " : à un moment donné X dans l’histoire de la Terre, les conditions auraient été réunies pour que des molécules organiques complexes se forment dans une sorte de " mare chimique " en bordure d'océan. Ces molécules organique se seraient finalement assemblées et sont à l’origine de formes de vie primitive, qui ont fini par évoluer. C'est aussi l'une des théories de Darwin. Cet instant X se serait donc produit il y a environ 500 millions d'années, lors de l'étonnante et soudaine explosion de la diversification des espèces présentes sur notre planète (explosion Cambrienne). On ne connaît pas les raisons de cette date, d'autant plus que notre planète a tout de même 4,5 milliards d'années minimum et que des traces de vie ont été découvertes dès 3,9 milliards d'années... et que toutes les conditions climatiques ou chimiques ont eu le temps d'exister dans l'intervalle...

- La panspermie fait intervenir des germes, ou "briques" de la vie provenant de l'espace, via des météorites ou des comètes, pour l'apparition de la vie basique sur Terre, puis son évolution en formes élaborées et diversifiées. Cette théorie (qui date tout de même de 1870 via John Tyndall​) a vu récemment plusieurs découvertes aller dans son sens, avec notamment la présence importante de molécules organiques macromoléculaires (déjà "assemblées" et grandes !) révélées sur la comète Tchouri par la sonde Rosetta. On peut aussi ajouter des molécules organiques trouvées sur la météorite de Murchison, tombée en Australie en 1969, mais aussi la découverte de bactéries "extraterrestres" dans la stratosphère, à plus de 30 km de la surface de la Terre, sans oublier la découverte de la survie de bactéries dans l'espace au niveau de l'ISS par exemple... Cet apport de molécules extraterrestres se serait donc produit en nombre peu avant l'explosion Cambrienne... ce qui n'est pas non plus démenti par les découvertes de chutes d'astéroïdes et/ou comètes sur la Terre...

- Une troisième hypothèse n'est pas non plus totalement repoussée par plusieurs scientifiques de pointe, d'autant plus qu'elle est intermédiaire entre les deux premières et la quatrième : l'apport volontaire (ou non !) des germes nécessaires à la vie sur Terre par la visite d'êtres extraterrestres déjà évolués (l'univers ayant + de 13 milliards d'années d'existence par rapport aux 4,5 milliards de la Terre) sur notre planète, à l'ère du Cambrien donc et ayant par la suite pratiqué les manipulations chimiques et génétiques nécessaires à une évolution plus ou moins contrôlée...

- Ce qui nous amène à la quatrième hypothèse, celle-ci admise par un grand nombre de non-scientifiques dans le monde : celle d'un dieu créateur, à l'origine de la vie non seulement sur Terre mais dans l'univers... avec comme toile de fond la possibilité que des extra-terrestres très évolués aient été pris (ou se sont fait passés) pour des ou un dieu à un moment donné lors de cette évolution de la vie vers l'intelligence...

Mais revenons à nos moutons, qui ont pour une fois la forme de pieuvres ! :

 

Pieuvre

Cartedoggerland 400

La Mer du Nord à nouveau explorée

Par Le 23/04/2018

La Mer du Nord à nouveau explorée

 

Cartedoggerland 400Project Lost Frontiers

 

J'en ai déjà parlé à plusieurs reprises et d'autres découvertes ont eu lieu depuis, notamment la preuve qu'il a existé pendant quelques centaines d'années avant la séparation définitive des îles britanniques du continent européen, un véritable pont, dont la rupture a donné d'abord une cascade énorme qui a creusé le sol entre la France et l'Angleterre, précédant de peu un fleuve bouillonnant devenant la Manche, les eaux de la Mer du Nord provoquant une inondation brutale à cette époque. En ce qui concerne la Mer du Nord, plusieurs découvertes faites d'abord par des pêcheurs puis des plongeurs archéologues, alors que les cartes des fonds marins étaient affinées aussi par les spécialistes des pétroles, ont confirmé que non seulement une faune terrestre (dont des mammouths) déambulait alors sur une terre à l'air libre, mais aussi des hominidés probablement des érectus, puis des néandertaliens puis des hommes modernes. Voici les liens vers ces articles précédents, tant sur la Mer du Nord que les terres englouties au large des îles britanniques ou de la Baltique par exemple ou de la France :

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/la-mission-britannique-atlantis-decouvre-un-monde-englouti.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/actualite/mer-du-nord-un-yellowstone-inconsidere.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/les-tsunamis-nord-europeens.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/baltique-un-site-prehistorique-englouti-au-sud-de-la-suede.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-plongeurs-suedois-ont-trouve-des-reliques-de-11-000-ans-en-mer-baltique.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/une-foret-galloise-engloutie-il-y-a-5000-ans-refait-surface.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/angleterre-des-empreintes-humaines-vieilles-de-800-000-ans.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/archeologie-la-montee-des-eaux-a-englouti-une-partie-de-la-prehistoire-francaise.html

 

11 fevrier 2008 satellite europeen envisatcrédit : ESA

 

Après la mission britannique "Atlantis", c'est une équipe de scientifiques composée de britanniques et de belges qui est en train en ce moment même d'explorer la Mer du Nord, au large de Norfolk, à bord du navire belge RV Belgica. L'équipe a pour objectif de cartographier la zone de Brown Bank, une crête de sable d'environ 30 km de long sur laquelle ils pensent que des peuples du Mésolithique ont vécu entre 10 000 et 5 000 ans avant JC. En effet, au cours des dernières années, des équipes de chalutiers et des chercheurs ont trouvé des ossements d'animaux préhistoriques et des outils de base en pierre dans les sédiments de la mer du Nord​...

 

Rv belgicaLe RV Belgica en route vers le Banc de Brown

Maukallacta2

L'origine des Incas dévoilée par la génétique ?

Par Le 08/04/2018

L'origine des Incas dévoilée par la génétique ?

 

Maukallacta2

La génétique des héritiers modernes des Incas jette une nouvelle lumière sur leurs origines et leurs lignages. La première étude sur les familles d'ascendance documentée de la noblesse Inca montre au moins deux groupes patrilinéaires et leurs origines liées au lac Titicaca et à la région du sud de Cusco. 

UNIVERSITÉ DE SAN MARTIN DE PORRES - Une équipe multinationale sud-américaine du Pérou, du Brésil et de la Bolivie dirigée par l'  Université de San Martin de Porres  à Lima, au Pérou, a publié la première étude génétique sur les descendants modernes des lignées impériales incas dans la revue  Molecular Génétique et génomique. Ce travail soutenu par des fonds du projet Genographic (Geno 2.0), montre de nouvelles perspectives sur les origines et les lignées Inca... :

 

Temples de maukallacta perou

Ruines des temples de Mauka llacta dans le district de Paccarictambo à environ 50 km au sud de Cusco, construits par les Incas en l'honneur de leurs ancêtres. Une des origines intermédiaires probables de la lignée inca dans le voyage vers Cusco. Crédits : Ricardo Fujita

Megiddo tomb treasure 400

Canaan : une tombe royale de 3600 ans dans l'ancienne Armageddon - Megiddo

Par Le 29/03/2018

Canaan : une tombe royale de 3600 ans dans l'ancienne Armageddon - Megiddo

 

Megiddo tomb treasure 400

 

Comme chacun est censé le savoir, Canaan est une ancienne région du Proche-Orient, donc de l'est Méditerranéen. Cette région correspond plus ou moins aujourd'hui aux territoires réunissant l’État d'Israël, les Territoires palestiniens, l'ouest de la Jordanie, le Liban et l'ouest de la Syrie. On appelle Cananéens les habitants de ce territoire à l'âge du bronze, parfois appelé pour cette région « période cananéenne ». Dans le récit biblique, Canaan désigne la terre promise aux Hébreux, par Yahvé (l'Eternel) à Abraham. Elle désigne la région comprise entre la Méditerranée et le Jourdain, avant sa conquête par Josué et les tribus d'Israël sorties d'Égypte. Le terme proviendrait du nom de Canaan, petit-fils de Noé. Et, dans cette région très citée évidemment dans les textes anciens, religieux ou non, se trouve le site archéologique très célèbre de Mediggo, ville canaanéenne également citée dans la Bible à plusieurs reprises : dans la liste des 31 rois vaincus par Josué (Josué 12, 21) lors de la conquête de la Terre promise, dans le livre des Rois, le roi David élargit ses frontières et le roi Salomon la fortifia (1. Rois, 9,15) alors que dans l'Apocalypse (16,16) de l'apôtre Jean donne le nom d'Armageddon הר מגידו, Har-Megiddo, le mont Megiddo, le lieu où les rois de la terre se rassemblent pour faire la guerre...

Dans la partie nord-ouest du tél, les fouilles ont découvert des phases ultérieures de l'âge du fer, dont une couche du 7ème siècle avant notre ère qui a produit des découvertes reliées aux versets bibliques concernant le meurtre du roi Josias de Juda à Megiddo en 609 avant notre ère, dont il est aussi question dans les anciens textes.

Une découverte extrêmement intéressante a eu lieu dans l'ancienne cité de Meggido, qui pourrait donner des informations inédites sur la dynastie royale peu connue qui a régné sur ce centre très puissant avant sa défaite et conquête par l'Egypte  au début du 15ème siècle avant J.-C. Il s'agit d'une chambre funéraire intacte datée de 3 600 ans donc et qui contient tous ses trésors archéologiques mais aussi des données ADN potentiellement très instructives sur l'époque concernée.

Situé à 30,5 km au sud de Haïfa, ou encore 90 km au nord de Jerusalem, dans ce qui est aujourd'hui le nord d'Israël, le site antique de Megiddo a dominé une passe stratégique sur les principales routes militaires et commerciales internationales pendant près de neuf millénaires, de 7000 avant JC à 1918, dates de la première trace d'habitation humaine connue et d'une grande bataille entre les Anglais et l'Empire ottoman. Surplombant la vallée de Jezreel, le site a été témoin de nombreuses batailles décisives antiques qui ont modifié le cours de l'histoire, lui donnant le nom figuratif d' Armageddon (de Har-Megiddo, ou «colline de Megiddo») inventé pour la première fois dans le livre de l'Apocalypse.

Historiquement, lors de la première bataille enregistrée dans l'histoire du Proche-Orient ancien, à Megiddo, les forces du pharaon égyptien Thoutmosis III ont assiégé la ville fortifiée dans la première moitié du 15ème siècle avant JC. Après un long siège de sept mois, la ville a capitulé et céda au pharaon, qui incorpora Canaan comme province dans son empire. Et cette tombe royale date de la période juste précédente d'après la fourchette de datations...

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Un modèle représente la tombe avant l'ouverture. La chambre funéraire est la structure en haut à droite avec deux grandes dalles appuyées l'une contre l'autre - MODÈLE PAR ADAM PRINS ET ROBERT HOMSHER

Ata 2012 400

ATA et mutations : nouvelle publication de Garry Nolan

Par Le 26/03/2018

ATA et mutations : mars 2018, nouvelle publication de Garry Nolan

 

Ata 2012 400Ata 2012 - dans "Sirius" du Dr Greer - définitivement authentifiée en 2018 par l'Université de Stanford

 

Après la sortie du film "Sirius" de Steven Greer (l'un des instigateurs du fameux "Disclosure Project") en 2012 puis les premières analyses génétiques du scientifique universitaire Garry Nolan en 2013, incomplètes par manque de moyens financiers, c'est une nouvelle analyse plus complète, établie par de nombreux scientifiques de l'Université de Stanford, qui vient d'être publiée ce 22 mars 2018. 

Tout d'abord, un rappel de cette affaire qui date de 15 ans environ puisqu'elle part de la découverte, au Chili, dans le désert d'Atacama, en 2003, du squelette étrange d'un petit être de 15 cm de long, équipé d'un grand crane allongé et d'une crête et d'un squelette "non humain" (10 paires de côtes par exemple au lieu de 12, entre autres). Supposé être un petit alien ou un primate inconnu, l'être était surnommé Ata et faisait un peu la vedette du film Sirius en deuxième partie... Voici quelques articles que j'ai publié à l'époque, avec de nombreuses vidéos, afin de se remémorer l'histoire, en se rappelant aussi que le scientifique Garry Nolan (assez disputé à l'époque malgré son intégrité et indépendance !) avait déjà annoncé que l'être était très probablement humain, et pas un fœtus comme supposé un moment, mais bel et bien un enfant probablement décédé vers l'âge de 7 ou 8 ans, malgré ses difformités et petite taille, et possiblement au cours des 19 ème ou 20 ème siècle (des traces génétiques amérindiennes mais aussi européennes). Il soupçonnait déjà à l'époque une forme de mutation rare, il semble que les nouvelles analyses confirment largement ces soupçons, même si certaines suppositions ou résultats incomplets sont démentis maintenant, notamment sur l'âge au décès, alors que la fourchette estimée de son ancienneté semble plus large qu'estimée au départ (on parle de entre 500 ans et 40 ans d'ancienneté maintenant avec quelques contradictions sur la qualité des échantillons)...

Selon Garry Nolan, le squelette a été si bien préservé qu’on a du mal à le dater : “ Soit il a été conservé dans un coffre pendant cinq cents ans, soit il est très récent ”,confirme le chercheur à Courrier international. Le New York Times rapporte l’hypothèse des scientifiques : la momie (? plutôt squelette que momie en fait !) aurait vécu après les années 1500 et la colonisation du Chili, car des origines européennes ont été détectées dans ses gènes.

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/le-documentaire-sirius-du-dr-greer-va-etre-tourne.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/le-disclosure-project-et-le-film-a-venir-sirius.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/avant-le-ata-de-garry-nolan-il-y-avait-un-atta-boy-de-robert-ripley.html

On peut déjà dire qu'il s'agit d'une sorte de réhabilitation de Steven Greer, dans la mesure où nombre de sceptiques ou autres "zététiciens" auto-proclamés l'avaient clairement traités d'escroquerie et d'un montage artificiel de ce corps, sans aucune preuve mais juste par convictions inquisitrices, malgré les démentis rapides des scientifiques en 2013, attestant de l'authenticité de "Ata"... Chose largement prouvée maintenant !

Les nouvelles analyses révèlent que Ata était en fait une fille, bien humaine en dépit de sa taille étonnante et de nombreuses autres étrangetés: un crâne allongé, dix paires de côtes au lieu de douze, des os développés comme ceux d'un enfant de six ans (au niveau des genoux notamment) ou des dents déjà formées. Il s'agirait d'un fœtus de petite fille, vraisemblablement mort-née ou décédée peu après sa naissance, précise aujourd'hui l'équipe de chercheurs emmenée par Garry Nolan, professeur de microbiologie et d'immunologie à l'université de Stanford, en Californie. Les analyses génétiques détaillées réalisées après un prélèvement de moelle osseuse en 2012 viennent enfin d'être publiées jeudi dans la revue Genome Research.

Ata garry nolan

Les extrémités des membres non finalisées, le crâne non fermé et l'ensemble amène à un fœtus, alors que la grandeur du crâne, le nombre de côtes et 9 autres anomalies ne sont pas expliquées autrement que par des mutations rares... (crédit Garry Nolan)

Camp beringia

Découverte génétique d'une population amérindienne inconnue

Par Le 15/02/2018

Découverte génétique d'une population amérindienne inconnue

 

Map beringia

Retour sur une découverte et publication de ce début d'année, car elle est d'une grande importance en ce qui concerne l'Histoire de l'Humanité. Cette découverte bouleverse en effet certaines données faussement établies de la science moderne, mais fait aussi apparaître l'existence d'une population "Atlante" (en référence à la légendaire île engloutie) qui est demeurée des milliers d'années sur une terre maintenant engloutie, la Béringie, entre la Sibérie et l'Amérique du Nord....

L'analyse génétique de l'ADN d'un nourrisson trouvé sur le site archéologique d'Upward Sun River, en Alaska, a révélé une population amérindienne jusqu'alors inconnue, que les scientifiques ont baptisée «Anciens Beringiens». La recherche apparaît dans la revue Nature.

Il est largement admis que les premiers colons en Amérique du Nord (le Sud paraissant plus compliqué) ont traversé de l'Eurasie en Alaska via un ancien pont terrestre enjambant le détroit de Béring, qui a été submergé à la fin de la dernière période glaciaire.

Des questions telles que l'existence ou non d'un ou de plusieurs groupes fondateurs (les tout premiers), leur arrivée et les événements suivants font l'objet de débats. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont séquencé le génome complet d'un bébé - une fille nommée Xach'itee'aanenh T'eede Gaay (Sunrise Child-girl) par la communauté autochtone locale - dont les restes ont été trouvés sur le site de Upward Sun River d'Alaska en 2013.

À leur grande surprise, les scientifiques ont découvert que bien que Xach'itee'aanenh T'eede Gaay ait vécu il y a environ 11 500 ans, longtemps après l'arrivée des premiers habitants dans la région, ses informations génétiques ne correspondaient à aucune des deux branches reconnues des premiers Amérindiens, qui sont désignés comme "au Nord et au Sud".

Au lieu de cela, elles semblaient avoir appartenues à une population amérindienne entièrement distincte, qu'ils ont appelé Anciens Beringiens.

" Nous ne savions pas que cette population existait ", a déclaré le professeur Ben Potter, co-auteur de l'Université de l'Alaska Fairbanks.

 

Ancient beringians

Une illustration scientifique du camp Upward Sun River dans ce qui est maintenant l'Alaska intérieur. Crédit d'image: Eric S. Carlson / Ben A. Potter.

Israel modern humans mini

L'Homme moderne hors d'Afrique il y a 177000 à 194000 ans !

Par Le 28/01/2018

L'Homme moderne hors d'Afrique il y a 177 000 à 194 000 ans !

 

Israel modern humans mini

Décidément, les certitudes et choses apprises à l'école ne résistent pas au temps, les "théories prouvées" n'en sont pas du tout... Après la découverte de fossiles de l'Homme moderne (Homo Sapiens sapiens) au Maroc, datés de 400 000 ans l'année dernière, une nouvelle découverte vient non seulement confirmer les choses, mais indiquent que cet Homme moderne avait déjà quitté l'Afrique il y a entre 177 000 et 194 000 ans... A moins que, si on se réfère aux découvertes encore plus anciennes d'un hominidé possiblement ancêtre de Homo dans les Balkans... ou encore les crânes de Georgie russe, sans oublier les fossiles éthiopiens montrant un grand nombre de caractéristiques modernes mis au jour dans les sites d'Omo Kibish et de Herto, datés respectivement d'environ 195 000 et 160 000 ans. Homo Sapiens pourrait bien en fait n'être pas apparu "spécialement" en Afrique, mais un peu partout puisqu'il serait possiblement une mutation génétique d'Homo Erectus, qui s'était répandu dans le monde entier il y a environ 2 millions d'années... le débat restant ouvert en fait...

Cette nouvelle découverte a été faite donc au Moyen-Orient, hors d'Afrique, puisque c'est dans la grotte Misliya, sur les flancs ouest du Mont Carmel en Israël que la découverte a été faite. En réalité, c'est en 2012 que la découverte de cette mâchoire humaine encore équipée de sept dents a été effectuée, mais il a fallut 5 ans pour confirmer les soupçons des chercheurs et l'aide de la communauté internationale pour commencer à prouver l'appartenance de cette mâchoire à Homo Sapiens sapiens et non pas à Néandertalien par exemple ou à Erectus... Cette publication dans "Science", accompagnée d'autres publications d'accompagnement demeure encore très prudente, mais il faut bien avouer que les récentes découvertes au Maroc ou même déjà en Israël en 2015 vont toutes dans le même sens et confortent les scientifiques question probabilités.

Des découvertes antérieures en Israël avaient convaincu certains anthropologues que les humains modernes avaient commencé à quitter l'Afrique il y a 90 000 à 120 000 ans. Mais la mâchoire récemment datée est en train de modifier ce récit. " Ce serait le premier humain moderne que quelqu'un ait jamais trouvé en dehors de l'Afrique ", a déclaré John Hawks, un paléoanthropologue de l'Université du Wisconsin, Madison, qui n'a pas participé à l'étude. La mâchoire supérieure - qui comprend sept dents intactes et une incisive cassée, a été décrite dans un article de la revue Science et fournit des preuves fossiles qui soutiennent les études génétiques qui ont suggéré que les humains modernes ont déménagé plus tôt que supposé d'Afrique. En fait, les scientifiques pensent maintenant de plus en plus que l'Homme moderne était déjà hors d'Afrique il y a environ 220 000 ans selon l'article cité :

 

Misliyagrotte israel

C'est dans la grotte Misliya, sur les flancs ouest du Mont Carmel en Israël que la découverte a été faite. (Mina Weinstein-Evron, Université de Haïfa)

Dans Sciences
Ebe classique mini

EBE, dinosauriens et voyages temporels

Par Le 15/11/2017

EBE, dinosauriens et voyages temporels

 

Ebe classique mini

J'ai déjà abordé sur mon blog diverses théories et hypothèses liées à la présence pouvant être ponctuelle mais historiquement constante d'entités biologiques extra-terrestres (EBE) mais les possibilités étant nombreuses et s'entremêlant avec des hypothèses plus larges (voir même touchant à l'immatériel et à des possibilités métaphysiques, quantiques, psychiques et multi-dimensionnelles), il n'est pas inutile, surtout en considérant les progrès et recherches en cours, de parler du fait que ces mêmes entités pourraient ne pas être "extra-terrestres" au sens propre du terme, mais provenant d'une dimension qu'il nous semble bien déjà expérimentée par l'être humain : le Temps...

 

Ebe classiqueApparence "classique" d'un EBE vu près d'un OVNI, un "Gris" ayant le crane allongé et une machoire rétrécie...

 

J'ai parlé de la théorie du paléontologue et géologue américain (de naissance, naturalisé canadien) Dale Russel, professeur de recherche au MEAS, sur la possibilité d'un reptoïd intelligent qui aurait pu évoluer et être à notre place s'il en avait eu le temps. Ses recherches et dessins nous font bel et bien voir un être ressemblant en tout point à ces mêmes entités rencontrées à de multiples reprises depuis au moins 1947 (mais des représentations préhistoriques, antiques et même plus tardives, dont j'ai déjà parlé également, font apparaître des correspondances assez troublantes aussi) : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/legendes-mythes/ebe-is-be-les-gris-et-la-theorie-des-dinosauriens.html

 

Dalerussel dinosauroid mini

évolution d'un "raptor troodon" préhistorique en un être humanoïde ayant le crane allongé et la mâchoire rétrécie...

 

La théorie liée à ces dinosauriens/reptiliens envisagerait une évolution finalement assez longue de ce reptoïd, qui ne se serait donc pas éteint (ou évolué en oiseau comme d'autres dinosaures !) mais aurait développé suffisamment son intelligence sur plusieurs dizaines de millions d'années (le troodon existant déjà il y a 70 millions d'années) après la catastrophe mondiale de -65 millions d'années (qui n'a finalement pas empêché la survivance de certains dinosaures à plumes qui ont évolué en oiseaux par exemple) pour finir par dominer un certain temps son éco-système mais dont les traces ont totalement disparu suite à la rupture de la Pangée et de l'enfoncement tectonique des plaques dans le sol terrestre... Mais, entre-temps, cette race dino-reptilienne (possiblement douée naturellement de dons psychiques (le serpent ayant toujours eu mythologiquement parlant un don de manipulation par exemple), aurait donc eu largement le temps de développer des techniques diverses, pour survivre aux catastrophes et aux autres prédateurs, y compris spatiales, peut-être même dimensionnelles et temporelles...

Nous avons étonnamment une autre hypothèse scientifique qui, elle, nous parle de l'évolution de l'Humanité actuelle, qui devrait nous mener à une modification assez importante de notre apparence physique si nous survivons les quelques millions d'années nécessaires... et qui nous amène au même type d'entité biologique (un "gris" !) que ce reptoïd préhistorique ! 

Il y a eu aussi la théorie (toujours controversée) des scientifiques françaises Anne Dambricourt Malassé et Marie-Joseph Deshayes (voir ici : http://www.hominides.com/html/references/homo-sapiens-dambricourt-chaline.php ) mais toutes les prévisions sérieuses nous mènent dans le futur à une apparence définie ainsi :

" Notre processus évolutif serait le résultat d'une logique interne qui aurait conduit nos ancêtres d'il y a 60 millions d'années vers l'homme d'aujourd'hui, et qui nous pousse déjà vers l'homme de demain. On peut imaginer que l'homme de demain aura le crâne de plus en plus bombé et une mâchoire de plus en plus petite...  En extrapolant, l'homme sera peut être la première espèce à pouvoir modifier ou intervenir sur sa propre évolution... "

 

Homo sapiens futur

évolution future de l'être humain... qui nous montre un être au crane élargi et avec une mâchoire rétrécie... cette triple conjonction vers une même apparence physique peut-elle vraiment être uniquement due au pur hasard ?...

 

L'objet de mon hypothèse présentée ici, qui en reste une de toute façon et qui a peut-être été émise par d'autres avant, cela ne me préoccupe pas, est donc de poser par écrit la possibilité qu'une grande partie des phénomènes inexpliqués au fil du temps et lisible aussi bien dans les textes et témoignages antiques, du moyen-âge et des temps modernes, tant mythologiques que religieux, parapsychologiques, paranormaux, ufologiques et métaphysiques, liés à des observations considérées parfois comme matérielles, parfois comme immatérielles, soient en forte relations avec la présence dans l'environnement de notre perception physique et matérielle, de ces entités provenant d'un lointain passé... ou du futur de l'humanité, par manipulations génétiques multiples tout au long de l'apparition de la Vie sur notre planète par exemple...

Dans OVNI/UFO
Homo gris mini

L'humanité n'est pas née sur Terre ?

Par Le 13/11/2017

Sumer : L'humanité n'est pas née sur Terre ?

 

Homo gris mini

Voici un résumé de l'hypothèse décrite par un spécialiste nommé Dr. Ellis Silver dans son livre « Les humains ne viennent pas de la Terre: une évaluation scientifique de la preuve», qui se base en partie sur des écrits sumériens, notamment la célèbre tablette de Kish, datée de 3500 avant JC (et l'un des plus anciens documents de l'Humanité) et d'autres recherches de spécialistes de la Mésopotamie, mais surtout sur le fait que les êtres humains affichent des problèmes inhabituels qui ne figurent pas parmi les membres du règne animal, ce qui laisse suggérer que le corps humain n’a pas évolué pour faire face aux conditions de la planète Terre comme les autres animaux.
 

C'est à Al-Uhaymir de l'Irak moderne, où se trouvait l'ancienne cité sumérienne de Kish qu'a été trouvé cette tablette millénaire en proto cunéiforme, et pour l'instant, les spécialiste disent que cet ancien document précède l'écriture cunéiforme des Sumériens et les hiéroglyphes égyptiens d'au moins cent ans. La liste des souverains sumériens (dont je parle ici : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/la-liste-des-rois-sumeriens-deconcerte.html ) déclare indirectement que Kish fut la première ville à avoir des rois après le déluge, alors que le tout premier roi de la fondation de la ville se nomme Jushur. Le successeur de Jushur s'appelle Kullassina-bel, mais il s'agit en fait d'une phrase en akkadien signifiant «Tous étaient seigneurs». Ainsi, certains chercheurs ont suggéré que cela pourrait avoir été destiné à signifier l'absence d'une autorité centrale comme un seul roi à Kish pendant un certain temps, entre Jushur et Etana, le premier roi après le "déluge-inondation".

Et il y a une étrange correspondance ici avec l'ancien testament de la Bible et le livre de Samuelhttps://www.jw.org/fr/publications/bible/bi12/livres/1-samuel/9/#v9009001-v9009027

 

Homo gris

Et oui, le père du tout premier roi des Israélites, Saül, se nomme dans ce livre... Qish ! Et quand on sait que le site de Kish ("père" de Saül ?) porte aussi le nom d'un dieu sumérien, Kish, qui apparaît dans une légende sumérienne dont on a retrouvé des extraits sur des tablettes, il semble bien que la conjonction entre l'ancien testament (ou plutôt la Thora des juifs) et les écrits sumériens est flagrante... Et on peut même insister entre les correspondances entre écrits religieux (avec aussi les textes védiques de l'Inde) avec le texte de la-dite légende de Etana :

Tianyuan cave mini

Surprises avec le génome de l'homme de Tianyuan

Par Le 21/10/2017

Surprises avec le génome de l'homme de Tianyuan

 

Tianyuan cave mini

 

Selon un article paru dans Science Magazine, des scientifiques menés par Qiaomei Fu, un paléogénéticien du laboratoire de paléontologie moléculaire de l'Institut de paléontologie et de paléoanthropologie des vertébrés de l'Académie chinoise des sciences à Beijing, ont examiné le matériel génomique extrait du fémur d'un squelette de 40 000 ans découvert dans la grotte de Tianyuan en Chine.

 

Tribu melanesie denisovien

Cet enfant d'une tribu mélanésienne contient dans ses gènes de l'ADN de l'hominidé disparu Denisovien, également trouvé en Sibérie (aparté)...

 

L'étude indique que "l'homme de Tianyuan" était un humain moderne partageant environ quatre à cinq pour cent de son ADN avec Neandertal, mais aucun ADN détectable hérité des Denisoviens (l'étrangeté au sujet des Denisoviens (original trouvé en Sibérie) est que leur gène a été aussi retrouvé... en Mélanésie (Australie du nord, Papouasie-Nouvelle-Guinée) !).

 

Tianyuan cave

Les grottes de Tianyuan en Chine où a été trouvé en 2003 le squelette daté de - 40 000 ans - (crédit Haowen Tong)

Antikythera disc mini

Anticythère : fouilles 2017, un mystérieux disque de bronze

Par Le 17/10/2017

Anticythère : fouilles 2017, un mystérieux disque de bronze

 

Antikythera disc mini

 

Un nouveau retour sur cette extraordinaire épave découverte il y a plus de 100 ans au large de l'île d'Anticythère, et qui cache toujours, sous un gros éboulement de pierres, des trésors archéologiques à découvrir. Il s'agit donc ici d'une nouvelle mise à jour d'un précédent article déjà mis à jour : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/le-mecanisme-d-anticythere-refait-parler-de-lui.html

Le mécanisme de l'extraordinaire machine antique découvert dans l'épave a été décrit et expliqué, même s'il semble incomplet, et sa datation a même été repoussée car il est maintenant certain que ce bateau transportait... des objets déjà vieux et provenant du passé grec, et non pas des objets contemporains du bateau ! En effet, il est estimé que cet énorme bateau (beaucoup plus grand qu'imaginé au 20ème siècle) a sombré en 67 Avant JC. Mais les études de la machine la datent de -205 Avant JC AU MINIMUM, elle peut être plus ancienne encore (voir le précédent article). Et certaines des statues trouvées remontent pour elles à au moins le 4ème siècle avant JC...

En ce qui concerne cet énorme navire antique (peut-être le plus grand jamais découvert à ce jour), les questions sur ses origines et utilisations sont multiples. Que faisaient toutes ces statues, dont certaines datant de plus de 300 ans avant l'époque concernée, à bord de ce navire ? Et cette machine si en avance sur son temps ? Certains scientifiques pensent à du recyclage : les vieilles statues de philosophes oubliés ou de rois déchus étaient fondues ou démembrées et réutilisées, "modernisées"... D'autres hypothèses font état d'un gros navire marchand, une sorte de "bazar" flottant de ports en ports, d'un gros navire pirate ou encore de passeurs. J'ajoute l'hypothèse faisant de ce navire celui d'un grand philosophe de l'époque transportant ses trésors d'une bibliothèque à une autre, mais qui n'est jamais arrivé à bon port... Espérons que les prochaines fouilles éclairent ce sujet. Quoiqu'il en soit, la campagne de fouilles 2017 a ramené de nouveaux objets et statues, dont un mystérieux disque de bronze orné de la figure d'un taureau :

Ap newmomies3 mini

Reliques étranges du Pérou : Les news au 30-09-2017

Par Le 30/09/2017

Reliques étranges du Pérou : Les news au 30-09-2017

 

Ap newmomies3 mini

 

Vous allez trouver un petit résumé des avancées de cet été, les quelques annonces qui sont apparues depuis le dernier article de la mi-juillet et la conférence de Lima tenue par Mr Maussan, journaliste mexicain, mais surtout par plusieurs scientifiques ayant le courage de parler de leurs examens et analyses sur ces corps biologiques découverts fin 2015 dans un site archéologique tenu encore secret par les pilleurs de tombes (huaqueros) à l'origine de la découverte (comme une grande majorité de découvertes péruviennes, quoiqu'en disent les archéologues locaux...).

Une première chose qui s'est produite en juillet est donc l'envoi par le chercheur Deï Mian d'un dossier complet des données en possession de l'Inkari Cuzco à BTLV (Bob vous dit Toute La Vérité) pour transmission aux scientifiques français (Mr Alain Froment notamment) en toute transparence et afin qu'ils étudient les choses avec de VRAIES pièces et non des montages ou mélanges de données comme lors des émissions précédentes de la radio alternative... Thierry Jamin a donné son soutien à cette initiative en insistant sur le fait qu'il a toujours voulu que les reliques et preuves disponibles soient analysées par un maximum de scientifiques (preuve qu'il n'y a aucune volonté de cacher quoi que ce soit), y compris des français. Ce n'est pas de sa faute si les scientifiques sont si frileux et moins curieux que la logique le voudrait...

Dans la foulée, le chercheur Deï Mian a annoncé avoir contacté et reçu un grand intérêt de la part de scientifiques britanniques, qui ont donc également reçu un dossier complet des données disponibles à cette date. "  De par mes contacts en Angleterre, nous avons des scientifiques de Cambridge, Cardiff, Glascow et Leicestershire universities qui ont déjà eu des rapports de l’affaire en main, et aussi étonnant que cela puisse paraître, leurs premières conclusions ont été bien différentes de celles des experts français qui ont exprimé une « conclusion hâtive » ". Et il y a eu aussi, question analyses scientifiques en cours, un apport de la part d'une scientifique française, neuroscientifique reconnue par ses pairs, qui s'est déplacée au Pérou en septembre et qui va pouvoir faire des analyses et séquences ADN dans un laboratoire français. De son côté, Michel Ribardière est en train de tenter de constituer (difficilement devant les à-priori) un groupe de scientifiques internationaux pouvant apporter un avis réfléchit après étude sur ces reliques, qui sont en majorité des corps momifiés artificiellement par de la terre de diatomée (très probablement), mais qui sont possiblement accompagnés de "poupées" ou "objets rituels" créés par les indiens locaux au fil du temps (comme c'est le cas d'objets assez similaires trouvés dans certaines tombes dans le passé, j'en ai déjà montré car il s'en trouve dans des musées...).

Quelques conférences ont eu lieu cet été, avec les participations de Deï Mian, Alain Bonnet et Michel Ribardière, avec la diffusion du reportage/historique de l'Alien Project, des explications et débats :

 

Conferenceseteap

Chaco 6 toe footprints mini

Chaco Canyon et le peuple aux 6 doigts ou orteils

Par Le 27/05/2017

Chaco Canyon et le peuple aux 6 doigts ou orteils

 

Chaco 6 toe footprints mini

 

Ceci est un extrait des recherches actuelles sur la mystérieuse civilisation Anasazi du Canyon Chaco au Nouveau-Mexique (USA). Cette civilisation s'est développée largement, sur une zone aussi grande que l'Irlande, entre le 6eme siècle et le 13eme siècle de notre ère, mais des traces de chasseurs-cueilleurs sont datées de -5000 ans dans les environs. Notons que les actuelles tribus des Hopi et des Zuni, en Arizona, considèrent le peuple Chaco comme étant leurs ancêtres. Un peu plus loin encore la Nation Navajo suppose un lien aussi. Son organisation reste mystérieuse avec à priori un nombre de grandes maisons regroupant une élite de quelques grandes familles dirigeantes, entourés de plus petites structures habitant des familles plus modestes, des prêtres et autres dignitaires. On sait que l'influence du peuple Chalco a atteint l'Amérique Centrale, sans comprendre obligatoirement les raisons de cette influence. Un long article a été publié sur cette étude : May 27, 2017, issue of Science News with the headline, "Seeing Chaco in a New LightA slew of studies try to piece together an early American society." - https://www.sciencenews.org/article/chaco-canyons-ancient-civilization-continues-puzzle

Un extrait de cette étude attire l'attention de part son étrangeté génétique (il y a aussi des études comparatives d'ADN dans ce rapport non liées à cette particularité, mais qui feraient descendre tous les squelettes analysés d'une élite régnant pendant les 330 dernières années (ou 10 générations) à une seule mère originelle : une véritable dynastie possiblement matriarcale) :

Dalerussel dinosauroid mini

EBE - IS-BE - Les Gris et les théories des dinosauriens

Par Le 25/05/2017

EBE - IS-BE - Les Gris et les théories des dinosauriens

 

Dalerussel dinosauroid mini

 

Cet article a un but essentiellement informatif et ne prend pas position, comme la plupart des articles écrits sur ce blog d'ailleurs. Comme toujours, c'est au lecteur, en possession d'un maximum de données sur un sujet, d'utiliser son cerveau et à s'interroger sur les implications éventuelles.

Contrairement à ce que certains "ufologues" de mauvaise foi affirment parfois sur facebook ou même à la télévision, ce ne sont pas des films ou des séries télévisées qui ont inventé ces fameux personnages, comme "E.T. the Extra-Terrestrial" (1982) ou vus dans "Rencontres du 3ème type" (1978), de Mr Spielberg ou dans "Stargate" (1997) par exemple pour la télévision, mais bel et bien des témoignages (y compris des témoignages de militaires de l'armée américaine), dès les années 1947-1960 (les témoignages du couple Hill dans les années 1960 en est un des exemples), bien avant donc toutes ces productions "fictives"... qui ne sont donc pas si fictives que cela au niveau des personnages...

 

Rencontre3eme type

Extrait de "Rencontres du 3ème Type" de Spielberg (1978 - 11 ans après le témoignage des Hill et d'autres témoins...)

Bracelet denisovien mini

Des scientifiques confirment qu'un bracelet a 40000 ans

Par Le 20/05/2017

Des scientifiques confirment l'ancienneté d'un bracelet à plus de 40000 ans

 

Bracelet denisovien mini

 

Découvert dans la région de l'Altaï en Sibérie en 2008, plus précisément dans la fameuse grotte de Denisova, un bracelet a été analysé très longuement et de façon très détaillée par les experts russes, qui acceptent maintenant que son âge remarquable soit correct : plus de 40.000 ans.

Il est intrinsèquement fabriqué avec de la pierre verte polie et est supposé avoir orné une femme ou un enfant très important dans des occasions spéciales. Cet objet façonné est maintenant considéré comme le plus ancien bracelet en pierre du monde... De nouvelles images montrent cette bijouterie ancienne dans sa pleine gloire, avec les scientifiques qui ont conclu qu'elle était faite par des hominidés préhistoriques, (pas de preuves qu'ils aient fait partie de nos ancêtres), les Denisoviens, et leur montre qu'ils étaient beaucoup plus avancés qu'imaginé.

Bracelet denisovien1

Made of chlorite, the bracelet was found in the same layer as the remains of some of the prehistoric people and is thought to belong to them. Pictures: Anatoly Derevyanko and Mikhail Shunkov

Pierresambrees figurines reliquesperou mini

Reliques étranges du Pérou - 9

Par Le 02/05/2017

Reliques étranges du Pérou - 9

 

Pierresambrees figurines reliquesperou mini

 

Suite de ces premiers articles et vidéos... :

L'HISTORIQUE complet de toute l'affaire des Reliques du Pérou en textes, photos et vidéos... : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-momies-etranges-decouvertes-au-perou.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-reliques-etranges-du-perou.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-3.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-4.html​

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-5.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-6.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-7.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-8.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-9.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-10.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-11.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-documentaire-analyses-photos-hd.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/reliques-etranges-du-perou-les-news-au-30-09-2017.html

Avec un complément "historique" sur les "Gris" : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/reliques-du-perou-et-les-e-b-e-gris.html

Et un autre sur la théorie EBE et les Dinosauriens/Reptiliens : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/legendes-mythes/ebe-is-be-les-gris-et-la-theorie-des-dinosauriens.html

 

Nous en étions à peu près arrêtés au 10 avril lors du dernier article, avec l'annonce de la réception des échantillons par le premier labo. Cet article vous propose donc un aperçu de ce qui est arrivé depuis ces trois dernières semaines et surtout une assez longue conversation du 1er mai avec Thierry Jamin, qui fait un peu ce résumé de trois semaines et aussi une mise au point sur les derniers événements.

Dans OVNI/UFO
Gris troisdoigts mini

Les Reliques du Pérou et les E.B.E. gris

Par Le 19/04/2017

Les Reliques du Pérou et les E.B.E. gris

Gris troisdoigts mini

 

Et bien, suite aux dernières nouvelles, témoignages de réels médecins péruviens et ce qui semble de plus en plus être une confirmation d'anciens témoignages (on peut remonter au minimum au crash d'ovni de mai 1953 à Kingman en Arizona, USA pour les concordances, voir Roswell ou autres en 1947 !) et l'évidence que de telles séries de hasards et de témoignages à travers le temps sont difficiles à contrer, y compris les témoignages de militaires maintenant à la retraite. Il devient évident que les autorités américaines ont voulu garder secrètes leurs interactions et rétroingénieries aliens le plus longtemps possible, mais que c'est bien une technologie récente, internet, qui est en train de les empêcher de maintenir ce secret plus longtemps...

Escalier jungle mini

Nicaragua : Les pyramides de Canta Gallo

Par Le 29/03/2017

Nicaragua : Les pyramides de Canta Gallo

 

Escalier jungle mini

 

C'est un site archéologique (ou tout au moins culturel) très peu étudié scientifiquement car il est situé en plein territoire d'une des trois principales communautés de natifs indiens du Nicaragua, et qu'ils considèrent ce site comme sacré. Le site est situé en plus en pleine jungle, dans une région de forêt appelée Indio Maiz, au sud-Est du Nicaragua, dans la Région Autonome de la cote Atlantique Sud. Il y a plusieurs choses étonnantes concernant ces vestiges, mais aussi la communauté qui les garde actuellement, les indiens Rama. Ces indiens n'ont à priori aucun rapport avec le Ràma de l'Inde, mais nous allons voir plus loin que leur appartenance à l'éthnie plus large des Indiens Chibcha et donc du peuple Kuna nous montre certains points communs (avec notamment un symbole ancestral) avec la bien lointaine Inde védique !

Une chose est assez certaine, pour aller visiter ces ruines (ça commence lentement à pouvoir se faire), vous devez encore passer par l'entremise des Indiens Rama car le voyage en pirogue, via la rivière Indio, met plusieurs heures, y compris un trajet d'une heure à pied après la rivière...

 

Nicaragua ling map

Le site est dans le territoire rama, au sud-est du Nicaragua.

Chine cranes2 mini

Des crânes de Denisoviens enfin découverts ?

Par Le 12/03/2017

Des crânes de Denisoviens enfin découverts ?

Chine cranes2 mini

Depuis leur découverte en 2010, des hominidés éteints de l'ère glaciaire appelés Denisoviens ne sont connus que par des morceaux d'ADN, prélevés sur un morceau d'os de la Grotte Denisova en Sibérie, Russie. Maintenant, deux crânes partiels de l'est de la Chine sont en train d'émerger comme les principaux candidats pour montrer à quoi ces gens mystérieux pourraient bien avoir ressemblé...

Dans un article publié en mars 2017 dans Science, une équipe d'archéologues présente des fossiles de 105 000 à 125 000 ans qu'ils appellent «Homo archaïque». Ils notent que les os pourraient être un nouveau type d'humain ou une variante orientale des néandertaliens. Mais bien que l'équipe évite le mot, «tout le monde se demandera si ce ne sont pas les Denisoviens», qui sont des cousins ​​proches des Néandertaliens, dit le paléoanthropologue Chris Stringer du Natural History Museum de Londres.

Reliquemaincoupee perou

Reliques étranges du Pérou - 3

Par Le 25/12/2016

Reliques étranges du Pérou - 3 - MAJ 28-12-2016

Reliquemaincoupee perou

3ème relique analysée : une main étrange de 33 cm avec trois doigts et des implants métalliques

 

Actualité oblige, des examens médicaux et analyses de peaux, de nouvelles déclarations du propriétaire de certaines reliques et sur la page facebook de Thierry Jamin font que je reviens pour la troisième fois en peu de temps sur cette étonnante affaire, qui semble en plus apporter une grande synchronicité avec la théorie d'un très sérieux paléontologue des années 1980, et certains de mes écrits de fictions (ou je considérais comme tels comme toutes mes "visions" futuristes et réflexions que je reprends (rarement il est vrai car peu de fictions écrites depuis de nombreux mois !) dans mes romans ou nouvelles !).

Depuis ces deux premiers articles et vidéos, : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-momies-etranges-decouvertes-au-perou.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-reliques-etranges-du-perou.html,

Momie perou14 mini

Les reliques étranges du Pérou

Par Le 04/12/2016

Les reliques étranges du Pérou

Momie perou14 mini

 

Suite du premier article : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-momies-etranges-decouvertes-au-perou.html, parlant de cette découverte qui, si elle est bien confirmée par les tests ADN en cours (premiers résultats espérés d'ici la fin de l'année), pourrait littéralement changer la perception que l'Humanité a de son passé, mais aussi de sa réalité actuelle. En fait, les implications sont énormes. Et c'est également bien sûr la raison pour laquelle, comme je l'ai dit dans le premier article, la plus grande prudence est de mise, y compris même si on a du mal à imaginer la possibilité d'un énorme canular devant l'accumulation actuelle de faits et de traces matérielles...Vous trouverez ci-dessous une interview exclusive de Thierry Jamin, l'historien-géographe, archéologue et explorateur d'expérience, qui s'est retrouvé bien malgré lui mêlé à cette extraordinaire affaire. L'interview a duré presque une heure, je n'ai procédé qu'à quelques coupures en début et fin d'interview car ni Thierry ni moi n'avons rien à cacher et l'entrevue a été très sincère et cordiale. Je m'excuse auprès des lecteurs et visionneurs de cette vidéo pour sa très mauvaise qualité, mais il faut bien comprendre qu'une capture en directe de Cuzco au Pérou avec Skype ne peut donner un meilleur résultat, l'essentiel étant surtout qu'on entende bien Mr. Jamin et les nouvelles informations qu'il nous apporte.

Momie perou14 mini

Des momies étranges découvertes au Pérou ?

Par Le 30/11/2016

Des momies étranges découvertes au Pérou ?

Momie perou14 mini

 

Certes, ce n'est pas la première fois (loin de là) qu'il est annoncé dans les médias (alternatifs ou non) la découverte de restes biologiques (anciens ou récents d'ailleurs) qui sont appelés ou surnommés comme étant "aliens" ou "extra-terrestres". C'est d'ailleurs pour cela qu'il faut être très prudent en ce qui concerne cette nouvelle "affaire" et qu'il est logique de multiplier les points d'interrogations et le conditionnel plutôt que l'affirmatif...

Momie perou14

Deux des 20 restes ou momies qui auraient été découvertes dans le désert d'Atacama (Désert sud péruvien)

 

On peut également considérer qu'il est dommage que le sous-titre "alien" soit systématiquement employé lorsqu'une découverte sortant de l'ordinaire, ou rappelant de près ou de loin des hypothèses précédentes (assez peu démontrées jusqu'à présent, sauf par l'accumulation de donnés se recoupant) est annoncées. Je me souviens ainsi que la découverte du bien réel Homo Florensis (l'Homme de Flores ou le "Hobit"), un hominidé de petite taille daté de l'époque préhistorique, avait fait l'objet sur certains sites spécialisés d'appellations d'alien ou de lutin... et, jusqu'à preuve du contraire, cette nouvelle découverte pourrait tout aussi bien concerner celle de la découverte d'un hominidé encore inconnu (des spécialistes de l'ADN affirment qu'il manque un ancêtre, encore inconnu donc, dans le génome de l'homme moderne)... qu'autre chose. Cette dernière chose étant assurément fantastique, extraordinaire et remettant beaucoup de choses en question... mais nous n'en sommes pas là, loin de ça.

Dans OVNI/UFO
Dessin ovni pascagoula

OVNIs : les premiers enlèvements modernes -4

Par Le 11/11/2016

OVNIs : les premiers enlèvements modernes - 4

 

Rencontre pascagoula

 

Suite de la partie 1 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-les-premiers-enlevements-modernes-1.html

de la partie 2 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-les-premiers-enlevements-modernes-2.html

de la partie 3 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-les-premiers-enlevements-modernes-3.html

 

Charles Hickson (né en 1931, mort en 2011) et Calvin Parker (né en 1954)

 

Hickson parker

Le 11 octobre 1973, Charles Hickson, âgé de 42 ans, et Calvin Parker, âgé de 19 ans et tous deux employés du chantier naval voisin de Walker sur la Pascagoula, partent vers 19 h faire une partie de pêche sur la même rivière, un affluent du Mississippi.
 
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Dans OVNI/UFO
Andreasson09

OVNIs : les premiers enlèvements modernes -3

Par Le 21/10/2016

OVNIs : les premiers enlèvements modernes - 3

 

Andreasson09

 

Suite de la partie 1 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-les-premiers-enlevements-modernes-1.html

et de la partie 2 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-les-premiers-enlevements-modernes-2.html

 

Betty Andreasson-Luca, née en 1937.

C'est six années après l'aventure des Hills, que la famille de Betty Andreasson et surtout elle, allait vivre une très étrange histoire, faisant peut-être appel à ce qu'on appellerait peut-être au 21ème siècle, selon certaines hypothèses de physiciens très sérieux, un monde parallèle qui partagerait certaines frontières avec le notre...

Betty3

En 1967, Betty a 30 ans pile

 

Ce soir du 27 janvier 1967, Betty (qui a donc 30 ans) se trouvait dans sa maison de South Ashburnham, dans le Massachusetts, avec ses sept enfants, ainsi que ses parents. Son mari était à l'hôpital depuis plus d'un mois, victime d'un accident de voiture dont il se remettait lentement...

 

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Betty et barney hill soucoupe mini

OVNIs : les premiers enlèvements modernes -2

Par Le 25/09/2016

OVNIs : les premiers enlèvements modernes - 2

 

Betty et barney hill soucoupe miniL'OVNI dessiné par les Hill

 

Suite de la partie 1 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-les-premiers-enlevements-modernes-1.html

BARNEY ET BETTY HILL

Le deuxième cas chronologique d'abduction est devenu aussi l'un des plus célèbres, une véritable aventure qui a d'ailleurs été adaptée à la télévision et qui a aussi probablement servi de stéréotype pendant de nombreuses années sur d'autres cas, notamment ceux mettant en scène les fameux "gris"...

Betty et barney hill

 

Barney Hill, né en 1922 et donc 39 ans à l'époque, était employé des postes à Portsmouth, dans le New Hampshire, et il est aussi particulièrement impliqué dans la cause des Afro-américains puisqu'il siège à la commission des droits civiques du gouverneur du New Hampshire. Son épouse Betty, née en 1920 et âgée de 41 ans lors des événements, était superviseuse au département pour l'aide sociale à l'enfance de la même ville. Tous les deux en étaient à leur second mariage.

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Paracas skull with its red hair mini

Cranes allongés et Paracas : de nouvelles analyses ADN

Par Le 16/08/2016

Cranes allongés et Paracas : de nouvelles analyses ADN

 

Paracas skull with its red hair mini

A Paracas skull with its red hair. Credit: Brien Foerster

En 2014, des premières analyses ADN de plusieurs cranes de la tribu des Paracas, une tribu antique ayant précédé les Nasca dans la même région du Pérou, il y a plus de 2800 ans, avaient déclanché une forte controverse. Ces premières analyses avaient pourtant bien été faites et annoncées par un généticien, mais comme on l'a constaté à de nombreuses reprises, les scientifiques n'ont aucun problème quand ils annoncent des découvertes conformes aux dogmes (voir dictats !) établis dont il ne faut guère s'éloigner sous peine de... chasse aux sorcières digne du moyen-âge...

Mais quand le doute est semé et que l'Histoire prouve qu'aucune science ne peut être figée ni définitive, le Temps se charge souvent de remettre "une couche" et de répéter, amplifier les doutes et éléments de preuves (bien qu'une preuve scientifique ne soit pas non plus, on l'a vu plusieurs fois, une donnée définitive, mais bien souvent une preuve provisoire et locale !). 

J'ai écris ou traduit déjà plusieurs articles sur le sujet de ces cranes allongés (artificiellement ou non), et même sur des analyses du génome humain disant des choses très surprenantes, et ce nouvel article est en droite ligne des précédents, complétant un peu plus donc cette compilation de données apparues dans nos temps modernes, surtout celui-ci en ce qui concerne les premières analyses ADN de cranes allongés de Paracas :

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/une-race-humaine-au-crane-allonge-une-autre-preuve.html

Vous trouverez tout en bas de cet articles des liens vers les autres données, qu'il est important de connaître pour ceux qui s'intéressent à ce sujet bien sûr très controversé (mais ce sont les sujets les plus intéressants aussi souvent !).

Polynesiensroutes mini

Les Polynésiens en Californie il y a plus de 1000 ans

Par Le 05/08/2016

Les Polynésiens aussi en Californie il y a plus de 1400 ans

 

Polynesiensroutes mini

 

Deux autres preuves consolident le fait que des Polynésiens ont bien débarqué aussi en Amérique du nord, plus précisément en Californie du sud, au minimum 1000 ans avant que Christophe Colomb arrive sur la côte est... avec les preuves qui s’amoncellent sur leur probable débarquement en Amérique Latine encore plus tôt qu'en Amérique du Nord...

C'est donc une très vieille idée, qui date du 19ème siècle, qui semble de plus en plus confirmée par de multiples preuves...

La première de ces preuves consiste en la datation au carbone 14 recalibré d'une antique coiffure de cérémonie utilisée par les Indiens Chumash de Californie du Sud. La seconde implique la recherche effectuée par deux scientifiques de Californie qui suggèrent qu'un mot Chumash pour "planche de canot cousu" est dérivé d'un mot polynésien pour le bois, utilisé pour construire exactement le même bateau.

A l'époque (2005) les scientifiques, la linguiste Kathryn A. Klar de UC Berkeley et l'archéologue Terry L. Jones de Cal Poly San Luis Obispo, avaient du mal à obtenir que leur thèse sur des contacts entre les anciens Polynésiens et les Chumash soit publiée dans des revues scientifiques. Les Chumash et leurs voisins, les Gabrielino, étaient les seuls Indiens d'Amérique du Nord à construire des bateaux en planches-cousues, une technique utilisée dans les îles polynésiennes.

Dans OVNI/UFO
Ufo 05 1951 salzburg

OVNIs : les premiers enlèvements modernes -1

Par Le 20/07/2016

OVNIs : les premiers enlèvements modernes - 1

Ufo 05 1951 salzburg 2"Prince George Citizen" - décembre 1957

 

Salzbourg, Autriche : une abduction étrange

Il s'agit d'un des premiers ou même du premier récit d'un enlèvement étrange en liaison avec le phénomène OVNI. Et d'autant plus étrange que l'enlevé n'a pas cherché du tout la moindre publicité et à même préféré l'anonymat. Il faut dire qu'il s'agit d'un militaire, et qu'il n'a parlé que plus tard, libéré de ses obligations de réserves... 

Son récit est paru dans un journal local canadien, le Prince George Citizen, en décembre 1957, alors qu'il décrit une histoire réellement arrivée le 15 mai 1951. Voici un résumé de son récit, raconté donc par ce soldat resté anonyme, membre de l'armée américaine d'occupation en Allemagne-Autriche, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

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Salzbourg, en Autriche

Il était vers 23 heures, ce 15 mai 1951 dans la banlieue de Salzbourg, en Autriche, et le soldat en question rentrait chez lui à pied lorsqu'il fut soudainement accosté par une silhouette qui braqua une instrument sur lui et le paralysa. Il fixa ensuite une sorte de "plaque" sur sa poitrine et l'être étrange pu facilement le tracter, comme s'il flottait dans les airs, vers un champ voisin où était posé un objet rond d'une cinquantaine de mètres de diamètre.

" Ma première pensée fut qu'un espion m'avait capturé (...) J'étais passablement effrayé. "

L'homme et son gardien flottèrent assez rapidement jusqu'au sommet de l'appareil et y pénétrèrent par une ouverture. Le soldat se retrouva dans une espèce de salle, où il fut délivré soudainement de sa paralysie et chuta sur le sol.

" Je ressentis comme une vibration et sus que la salle venait d'être fermée. Puis j'eus la sensation de flotter dans les airs. Je n'avais jamais volé de ma vie (...) J'avais très peur, mais je me disais que j'étais en train de rêver. "
Soudain, la scène s'éclaira comme en plein jour et le soldat put enfin voir son kidnappeur. L'extraterrestre avait une tête cylindrique, avec de grands yeux ronds, pareils à ceux d'un insecte, deux trous à la place du nez et une petite fente en guise de bouche. Sinon, la créature était plutôt humaine d'aspect général, quoique plus petite que la moyenne.

Le vaisseau lui-même était construit en un matériau translucide. Ils décollèrent et mirent le cap sur la Lune, puis sur une autre planète qui avait des champs tout rouges, des rivières bleues, des ponts et des routes. Ils se posèrent dans un champ, parmi d'autres soucoupes, et la créature laissa son détenu seul dans le vaisseau, le temps d'aller discuter avec ses congénères.

" Je me disais que je devais être sur Mars. Je me souvenais de ce que j'avais appris à l'école, que Mars était rouge avec des canaux, alors cela me semblait être Mars, quoique je n'en fusse pas sûr à cent pour cent... "

La créature revint et ils décollèrent pour prendre le chemin inverse. Le soldat fut débarqué là où il avait été enlevé (et de nouveau paralysé de la même façon), puis la soucoupe repartit. Une fois sa mobilité revenue, le témoin prit ses jambes à son cou et se précipita chez lui.

" Mon épouse était encore debout, et elle me vit entrer tout excité. Elle me demanda ce qui m'était arrivé et je lui répondis : « Rien, je suis seulement malade. » Je ne pouvais pas lui raconter mon histoire, parce qu'elle aurait cru que j'étais devenu complètement fou. "

À l'horloge, il s'aperçut que son voyage n'avait duré qu'une heure...

Au rédacteur en chef du Prince George Citizen, ce premier enlevé (connu) expliqua qu'il lui racontait l'histoire parce qu'il souffrait d'une maladie cardiaque, qu'il supposait qu'il n'allait pas vivre encore très longtemps, et que le public avait le droit de savoir ce qui se passait...

On n'entendit plus jamais parler de ce soldat, et l'histoire fut redécouverte des années plus tard par des ufologues en quête de références historiques...

Voici maintenant, enfin retrouvé récemment, l'article en question et le témoignage complet, en vo puis sa traduction par Yves Herbo :

Reall news v14 n05"Prince George Citizen" - décembre 1957

 

“I was working for the United States Occupation Army in Austria. On May 15, 1951, I was driving for QM Colonel Cousin. He commanded me to drive Mr. Haste to Linz from Salzburg. Mr. Haste was teaching classes to United States soldiers in Linz three times a week. “This particular day I came back as usual from Linz at about 11 o’clock at night and arrived at the motor pool five miles north of Salzburg. I started for home, leaving the car at the motor pool. I took a short cut, and on the left side was brush. It was dark, with no moon. “Suddenly someone came out of the brush and came close to me. I could only see the outline in the dark, but he seemed to have a helmet on. He was about my height, maybe a little shorter. He had something in his hand and he pointed it at me. I thought it was his finger, but it made a ‘click.’ “After the click he waved his hand quickly and I went to put my arm up in front of my face but I was paralyzed. I felt like falling down, but I didn’t. He put a black square plate on my chest and strapped it around my back. I could hear a dog barking in the distance, but I couldn’t hear him walking. He must have walked very easily. I could see his outline as he walked around me. “After he strapped the plate on me he walked in front of me, and pointed the thing in his hand at the plate on my chest rather than at my head like before. He walked away and pulled me after him. I couldn’t move or walk, but he just pulled me along after him. I wasn’t actually in the air, but my full weight wasn’t on the ground. It seemed as if I was light. “Behind the brush was a small field. In the field, hidden from the road, was a round object about 150 feet in diameter. It was dark, and I couldn’t tell what it was. My first thought was that a spy had captured me for some reason. “The thing that led me sort of rose from the ground and took me after him to the top of the object. He did something, either stepped on something or pushed some button, and a door opened and he pulled me after him down into the dark. I was plenty scared and I wondered what would happen next. I got down into the dark and I could finally feel a floor under my feet. “I knew that where I was was either glass or plastic, because the stars could be seen shining up above. Then I saw what looked like the outline of what looked like a door, and he pulled me through into what I later found out was a room of glass or plastic. “He kept his finger, or what I thought was his finger but later saw was some form of pencilshaped object, pointed at me until I was inside the room. He kept it pointed at me all the time, then when I was in the room he took it off me and I sank down to the floor. He went out and I could see his outline. There was a sort of shaking sensation, and I knew the door to the room had shut. “The next sensation I had was rising up into the air. I had never flown in my life. In a few minutes I could see the left half of the moon shining. I was scared, but I figured I was dreaming. Then I started to feel my hands and feet again. I sat up, and then I got up on to my feet. By this time we were in the sunlight. “I looked across the ship and I could see the person that had brought me there. He was standing over by the wall, and there were some levers there. He looked like a person, like we are. A little bit shorter than me. “To me at that time he looked like a devil. He had no hair at all. I could see through the sort of glass helmet. His head was sort of cylinder form. A very high forehead, with big eyes. You could see lots of little eyes in the two big eyes. It seemed to me it looked like the eyes of a fly. No nose at all, just two holes. He had a very small slit for a mouth. It looked like he had skin, it was sort of white. There were two holes for the ears. His skull was very large. “The torso was round kind of like a tin can. The legs were of proportionate length. His arms were a little bit shorter than our arms, I would say. His hands seemed to be three long fingers. I couldn’t see any neck, but he was wearing material that was like silver but wasn’t shiny. This covered all of him except the head part, which had on the helmet. He didn’t look at me at all. “The main part of the ship that I could see from the room I was in appeared to be round and the walls were like glass, but you couldn’t see through them. The floor was made of plastic or glass. In the middle of the floor, under the glass, was a black plate, something like I had strapped on my chest. From the corners of the plate, which looked about ten feet square, black beams ran to the walls of the ship. “I could see under the black plate and there seemed to be a duplicate room on the other side of the ship. I could see the same kind of levers on the wall as the Thing was standing beside. “As soon as we came out in the sun, I could feel burning heat, but he pulled a lever, and a covering like blue water came over the roof. Then the sun was normal, but I could still see through it. “My first thought was that I was dreaming, and then my second thought was that I was dead and that my soul was rising up. “The ship was not rotating or going sideways, but kind of gliding straight up. I could see the Sun like a ball of fire, and the Moon was like a silver ball, but the rest was darkness. Suddenly, as I looked up, the Moon was right above us and it seemed to come down at us. Suddenly we were both standing on what had been the roof. We seemed to be about a quarter of a mile above the Moon. “I could see clearly the craters on the surface of the moon. There were lots of them. The ground seemed to be a grayish colour, and I could see rocks and hills. We were in the sunny part of the moon. The ship glided to the right and into the darkness. “Then the driver stopped the ship. I could feel it sort of waiting. It was dark all around outside, but the sun seemed to shine into the ship. I saw the thing take one of the pencil things that he pointed at me, and he pointed it downwards. I thought at that time he must be from the moon and that he was signaling someone down below. “There was no noise from the ship or from the signal. After about five minutes we started to move again to the right. My first thought was that we were going back to Earth. But I could see the outline of America and Asia and I could see clouds. “The Earth and the moon were going away from me very fast. Then I began to think this was from another planet. “Suddenly another planet seemed to loom up in front of us, and I thought we were going to crash into it. I was sure of this but the driver suddenly stopped it again, but there was no jerk. I realized then we were still quite a way from the planet, and then we started to glide sideways down towards the ground. “I looked out over the land and it looked like paradise. “As we went down I looked over the land, and on one side were red fields. On the other side there were what looked like grey-green fields. Some places in the fields were what looked like big chimneys rising from the ground. It was bright daylight and the sun was shining with no clouds in the sky. “We were approaching the red fields and I could see rivers with blue water in them. The rivers ran straight and at intervals there were bridges built across them and I could see roads. The bridges were just like our bridges. “From up high I could see no sign of life. “Then we glided to a field that was filled with the saucers like I was in. There appeared to be hundreds of them. They were of different colours, grey, gold and silver. But there were no black or red ones. “The driver stopped the ship about a quarter of a mile above them by just pulling a lever. Then we went straight down until we were about 20 or 30 feet from the ground, and he parked the ship on a high platform. “As we went down I could see the same kind of people were in them like my driver. “When we got on the platform the driver pulled a lever and the glass slid back, and he went outside. He put the pencil-like thing to his chest and slowly dropped to the ground like a falling leaf. He then started to walk very fast along to the third or fourth saucer. He pointed the pencil at his chest again and sort of jumped into the ship. He was inside that ship for about ten minutes. I could see that the Thing in the other ship was smaller than the driver of the ship I was on. “While he was inside the ship I looked around at the other saucers and I could see the same type of people. “Suddenly. Quite a way away I saw two ships that had people from Earth on them. One ship was sort of dirty looking and there was one man, one woman, and two kids on it. In another saucer nearby that kind of golden I saw one man and one woman. “I was going to wave at them but I felt scared. I was waiting for them to wave but they didn’t wave. After I saw them I thought that I would have to stay here with them now. “Down on the ground I could see big red flowers growing. They looked something like our sunflowers. There were some green patches between them. There were flowers as far as the eye could see. The earth could be seen in patches too and it was just the same as our Earth. I got to thinking that I must be on Mars. I remembered what I had learned in school about it being red with canals, and it seemed to me this must be Mars, although I wasn’t 100 per cent sure because I kind of lost location of things when we had left the Moon. “Then the driver of the ship came back from the other ship. He got back inside and closed the door again. Then we took off the same way we had come. We went up and up into the darkness and then I could see a moon that looked like a tin ball. We came quite close to it, and I could see it was smooth and silvery, without any signs of craters on it. “I didn’t know where we going then. I thought we might be going further yet. After about ten minutes, I could see what looked like half our moon and I realized we were approaching the sunny side of Earth. “I was very glad to see that it was the Earth. But we came at it with such a terrible speed that I thought for sure we would crash. The driver stopped the ship again when we seemed to hit the atmosphere, and he glided down towards Earth. I seemed to know he was going to take me back to where he found me, but I had the impression he was going to kill me because he would want to keep it secret. “We came into the darkness and then went down to the ground and I knew we at the same place he picked me up. “I was really afraid he would kill me. He opened the door and took the small pencil thing and pulled me out the door the same way he pulled me in. He guided me right back to the road. At that time I could walk, but I was very light and he was just pulling me. “He took the pencil from my chest and pointed it at my head. At that moment a dog started to bark at us from about a quarter mile up the road and it seemed to have startled him, because the pencil-thing clicked and nothing happened to me. “I knew from the first experience I should be paralyzed, so I just pretended to be so that he wouldn’t know. He took the plate off my chest and went back to the ship. “I stayed the way I was until I saw the outline of the saucer going off into the distance. Then I ran home. “My wife was still up and she saw me all excited. She asked what had happened and I told her, “Nothing, I’m just sick.” “I couldn’t tell her about the experience because she would have thought I was completely crazy. I noticed the time when I got home and it was 12:20 a.m. The whole trip had taken about an hour. I think when the Thing pointed the pencil at my head it was to make me forget what had happened, or else to kill me, I don’t know which. “I have not told anyone else about this for two reasons. First, no one would ever believe me, and they would want to lock me up as a crazy man. Second. I am sure those people on Mars know everything that is happening here, and if I had told people about it before they would have taken me away again, or killed me. “I’m telling people now in order to help people to know what is going on in space. My heart is bothering me now, and I feel I won’t be living too much longer, so I have nothing to fear from those Martian people. “From this experience I’ve had, I feel those people’s culture and scientific knowledge is much ahead of ours. They don’t need satellites to launch their spaceships and they have conquered many of the problems of space we are trying to conquer. They seem to power their ships with rays, maybe light rays, but it’s not with motors like ours. “My experience and seeing those other earth people on that planet show me those creatures have a great knowledge of the people here and are much ahead of us. The creature treated me only as an animal. “After that incident I couldn’t stay in that country, and in October of that year I came out to Canada. I have finally felt I want to make this story public. “With two satellites up circling the globe now (1957), maybe a few more people will believe my story. Anyway, I have told you it just as I remember it happening – and it is as clear as yesterday.” 

L'auteur de cet article est le rédacteur en chef Ron Powell. La coupure d'origine a été retrouvée et reproduite par le chercheur Chris Aubeck sur son site "Magonia exchange" il n'y a pas longtemps et il a intitulé l'article “Older Than The Hills”. Ce journal canadien était un journal classique d'informations sans aucune imagination, qui racontait les petites histoires réelles locales, telles que les accidents, les chats perdus, les naissances et décès, l'actualité des écoles et de la municipalité, etc... Aucune fiction, et encore moins de science-fiction ou de prospective-fiction...

Traduction : " Je travaillais pour l'Armée d'occupation des États-Unis en Autriche. Le 15 mai 1951, j'étais chauffeur pour le QM Colonel Cousin. Il m'a ordonné de conduire M. Haste de Salzbourg à Linz. M. Haste enseignait des cours aux soldats américains à Linz trois fois par semaine.

" Ce jour-là, je suis revenu comme d'habitude de Linz vers 11 heures du soir et suis arrivé à l'usine de moteurs à cinq miles (8 km) au nord de Salzbourg. J'ai commencé à me diriger vers la maison, en laissant la voiture à l'usine de moteur. J'ai pris un raccourci, et sur le côté gauche il y avait une haie. Il faisait sombre, sans lune.

" Soudain, quelqu'un est sorti de la haie et est venu près de moi. Je ne pouvais voir son contour dans l'obscurité, mais il semblait avoir un casque. Il était de ma taille, peut-être un peu plus petit. Il avait quelque chose dans sa main et il le pointa sur moi. Je pensais que c'était son doigt, mais ça a fait un «clic».

" Après le clic, il agita sa main rapidement et j'ai voulu passer mon bras en face de mon visage mais j'étais paralysé. Je me sentais comme tomber, mais je ne l'ai pas fait. Il a mit une plaque carrée noire sur ma poitrine et l'a attachée autour de mon dos. Je pouvais entendre un chien aboyer au loin, mais je ne pouvais pas l'entendre marcher. Il a dû marcher très facilement. Je pouvais voir sa silhouette marcher autour de moi.

" Après avoir attaché la plaque sur moi, il marcha devant moi, et a pointé la chose dans sa main sur la plaque sur ma poitrine plutôt que vers ma tête comme auparavant. Il est reparti et me tira derrière lui. Je ne pouvais pas bouger ou marcher, mais il m'a juste tiré tout du long derrière lui. Je n'étais pas réellement en l'air, mais mon poids n'était pas sur le sol. C'est comme si j'étais léger.

" Derrière la haie se trouvait un petit champ. Sur le terrain, caché de la route, se trouvait un objet autour de 150 pieds de diamètre (50 m.). Il faisait sombre, et je ne pouvais pas dire ce que c'était. Ma première pensée fut qu'un espion m'avait capturé pour une raison quelconque. La chose m'a cueilli comme une sorte de rose du sol et m'a emmené après lui vers le haut de l'objet. Il a fait quelque chose, soit il est intervenu sur quelque chose ou a poussé certains boutons, et une porte s'est ouverte et il m'a tiré après lui vers le bas dans l'obscurité. J'avais très peur et je me demandais ce qui allait arriver. Je suis descendu dans l'obscurité et je pouvais enfin sentir un sol sous mes pieds.

" Je savais que c'était du verre ou du plastique où je me trouvais, parce que les étoiles pouvaient être vues briller en haut. Puis j'ai vu ce qui ressemblait à l'aperçu à une porte, et il m'a tiré à travers, dans ce que j'appris plus tard comme étant une chambre de verre ou de plastique. Il a gardé son doigt, ou ce que je pensais était son doigt, mais j'ai vu plus tard que c'était une sorte d'objet en forme de stylo, pointé sur moi jusqu'à ce que je sois dans la chambre. Il l'a gardé pointé sur moi tout le temps, puis une fois que j'étais dans la chambre, il a pris congé et je me laissa tomber sur le sol. Il est sorti et je pouvais voir sa silhouette. Il y eut une sorte de sensation de secousse, et je su que la porte de la chambre s'était fermée.

" La sensation suivante que j'avais était qu'on s'élevait en l'air. Je n'avais jamais volé de ma vie. En quelques minutes, je pouvais voir la moitié gauche de la lune brillante. J'ai eu peur, mais je pensais que je rêvais. Puis je commençais à sentir mes mains et mes pieds à nouveau. Je me suis assis, et puis je me suis levé sur mes pieds. A ce moment, nous étions dans la lumière du soleil.

" Je regardais à travers le vaisseau et je pouvais voir la personne qui m'avait amené là. Il était debout contre un mur, et il y avait quelques leviers là-bas. Il ressemblait à une personne, comme nous sommes. Un peu plus petit que moi. « Pour moi, à ce moment-là, il ressemblait à un démon. Il n'a pas de cheveux du tout. Je pouvais voir à travers l'espèce de casque en verre. Sa tête avait une sorte de forme de cylindre. Un front très haut, avec de grands yeux. On pouvait voir beaucoup de petits yeux dans les deux grands yeux. Il me semblait que ça avait l'air comme les yeux d'une mouche. Pas de nez du tout, seulement deux trous. Il avait une très petite fente comme bouche. Il se voyait comme s'il avait de la peau, qui était en quelque sorte blanche. Il y avait deux trous pour les oreilles. Son crâne était très grand. Le torse était rond comme une sorte de boîte de conserve. Les jambes étaient d'une longueur proportionnelle. Ses bras étaient un peu plus courts que nos bras, je dirais. Ses mains semblaient être juste trois longs doigts. Je ne pouvais voir aucun cou, mais cela semblait matérialisé comme s'il était comme de l'argent, mais sans briller. Cela couvrait tout de lui, sauf la partie de la tête qui était sous le casque. Il ne me regardait pas du tout.

Grey3

Une reconstitution d'un "gris", un des "abducteurs" les plus décrits par les enlevés...

" La partie principale du navire que je pouvais voir de la chambre semblait être ronde et les murs étaient comme du verre, mais on ne pouvait pas voir à travers eux. Le sol était fabriqué en matière plastique ou en verre. Au milieu du plancher, sous le verre, il y avait une plaque noire, quelque chose d'identique à ce que je avais d'attaché sur ma poitrine. A partir des coins de la plaque, qui avait l'air d'environ dix pieds carrés (3 mètres ²), des poutres noires couraient sur les murs du navire. Je pouvais voir sous la plaque noire et il semblait y avoir une chambre double de l'autre côté du navire. Je pouvais voir le même genre de leviers sur le mur que comme celui où la chose était debout à côté.

" Dès que nous sommes sortis au soleil, je pu sentir la chaleur brûlante, mais il a tiré un levier, et une couverture comme de l'eau bleue est venue sur le toit. Mais le soleil était normal, et je pouvais encore voir à travers elle. Ma première pensée fut que je rêvais, et puis ma seconde pensée fut que j'étais mort et que mon âme s'élevait. Le navire ne tournait pas ou n'allait pas sur le côté, mais glissait légèrement vers le haut. Je pouvais voir le soleil comme une boule de feu, et la Lune était comme une boule d'argent, mais le reste était obscur. Tout à coup, comme je levai les yeux, la Lune était juste au-dessus de nous et elle semblait descendre sur nous. Tout à coup, nous étions tous deux debout sur ce qui avait été le toit. Il m'a semblé être à environ un quart de mile (400 mètres) au-dessus de la Lune. Je pouvais voir clairement les cratères sur la surface de la lune. Il y en avait beaucoup. Le sol semblait être d'une couleur grisâtre, et je pouvais voir des rochers et des collines. Nous étions dans la partie ensoleillée de la lune. Le navire a glissé vers la droite et dans l'obscurité.

" Ensuite, le conducteur a arrêté le vaisseau. Je pouvais ressentir comme une sorte d'attente. Il faisait noir tout autour à l'extérieur, mais le soleil semblait briller dans le vaisseau. Je vis la chose prendre l'une des choses comme un crayon qu'il m'avait pointé dessus, et il l'a pointé vers le bas. Je pensais à ce moment-là, qu'il devait être de la lune et qu'il faisait signe à quelqu'un en bas. Il n'y avait pas de bruit du vaisseau ou à partir du signal. Après environ cinq minutes, nous avons commencé à nous déplacer à nouveau vers la droite. Ma première pensée était que nous allions vers la Terre. Mais je pouvais voir le contour de l'Amérique et de l'Asie et je pouvais voir des nuages.

" La Terre et la Lune allaient loin de moi très vite. Puis je commençais à penser que c'était une autre planète. Tout à coup une autre planète semblait surgir devant nous, et je pensais que nous allions nous planter dedans. J'étais sûr de cela, mais le pilote s'est soudainement arrêté à nouveau, mais il n'y avait pas de secousses. Je compris alors que nous étions encore assez loin de la planète, puis nous avons commencé à glisser latéralement vers le sol. Je regardai sur le sol et cela avait l'air comme un paradis. Lorsque nous sommes descendus je regardais sur le sol, et sur un côté il y avait des champs rouges. De l'autre côté, il y avait ce qui ressemblait à des champs gris-vert. A certains endroits dans les champs il y avait ce qui ressemblait à de grandes cheminées qui sortaient de terre. C'était la lumière du jour et un soleil brillait sans nuages ​​dans le ciel. Nous approchions des champs rouges et je pouvais voir des rivières avec de l'eau bleue. Les rivières courraient tout droit et à des intervalles, il y avait des ponts construits à travers elles et je pouvais voir des routes. Les ponts étaient comme des ponts (terrestres). De très haut, je ne pouvais voir aucun signe de vie.

" Ensuite, nous glissions vers un champ qui était rempli avec des soucoupes comme celle où je me trouvais. Il semblait y en avoir des centaines. Elles étaient de différentes couleurs, gris, or et argent. Mais il n'y en avait pas de noires ou rouges. Le pilote a arrêté le vaisseau à environ un quart de mile (400 mètres) au-dessus d'elles simplement en tirant un levier. Puis nous sommes allés directement vers le bas jusqu'à ce que nous étions environ à 20 ou 30 pieds (6 à 9 mètres) du sol, et il a garé le vaisseau sur une plate-forme haute. Pendant que nous sommes descendus, j'ai pu voir que le même genre de personnes étaient en elles, comme mon pilote. Quand nous sommes arrivés sur la plate-forme, le pilote a tiré un levier et le verre a glissé en arrière, et il est sorti. Il a mis la chose en forme de crayon vers sa poitrine et est lentement tombé au sol, comme une feuille qui tombe. Il a ensuite commencé à marcher très vite le long de la troisième ou quatrième soucoupe. Il a pointé le crayon vers sa poitrine et a en sorte sauté dans le vaisseau. Il était à l'intérieur de ce vaisseau pendant environ dix minutes. Je pouvais voir que la chose dans l'autre navire était plus petite que le pilote du vaisseau où j'étais. Pendant qu'il était à l'intérieur du vaisseau, je regardais autour les autres soucoupes et je pouvais voir le même type de personnes.

" Soudainement, vers un chemin au loin, je vis deux vaisseaux qui avaient des gens de la Terre en elles. Un vaisseau avait un look poussiéreux et il y avait un homme, une femme et deux enfants à l'intérieur. Dans une autre soucoupe à proximité d'un genre doré, je voyais un homme et une femme. J'allais faire des saluts vers eux, mais je me suis senti effrayé. J'attendais qu'ils fassent des signes, mais ils n'ont pas fait de signes. Après les avoir vus, je pensais que je devais rester ici avec eux maintenant. Poussant sur le sol, je pouvais voir de plus en plus de grandes fleurs rouges. Elles avaient l'air de quelque chose comme nos tournesols. Il y avait quelques taches vertes entre elles. Il y avait des fleurs aussi loin que l'œil pouvait voir. La terre pouvait être vue dans des taches aussi, et c'était tout de la même façon que notre Terre. Je suis arrivé à penser que je devais être sur Mars. Je me suis rappelé ce que j'avais appris à l'école à ce sujet, qu'elle était rouge avec des canaux, et il me semblait que ce devait être Mars, bien que je n'en soit pas à 100 pour cent sûr, parce que j'ai en sorte perdu l'emplacement des choses quand nous avions quitté la Lune.

" Ensuite, le pilote du vaisseau est revenu de l'autre navire. Il est rentré à l'intérieur et referma la porte. Ensuite, nous avons décollé de la même manière que nous étions arrivés. Nous sommes allés jusque dans l'obscurité, puis je pouvais voir une lune qui ressemblait à une boule d'étain. Nous sommes venus très près d'elle, et je pouvais voir qu'elle était lisse et argentée, sans aucun signe de cratères sur elle. Je ne sais pas où nous allions alors. Je pensais que nous pourrions être allé plus loin encore. Après environ dix minutes, je pouvais voir ce qui ressemblait à la moitié de notre lune et je me suis aperçu que nous approchions du côté ensoleillé de la Terre. Je fus très heureux de voir que c'était la Terre. Mais nous sommes arrivés sur elle avec une telle vitesse horrible que je pensais à coup sûr nous crasher. Le pilote a arrêté le vaisseau à nouveau quand il nous a semblé frapper l'atmosphère, et il se glissa vers le bas vers la Terre. Je semblais savoir qu'il allait me ramener à l'endroit où il m'avait trouvé, mais j'eu l'impression qu'il allait me tuer parce qu'il voudrait le garder secret. Nous sommes arrivés dans l'obscurité, puis sommes descendus à terre et je nous savions au même endroit, où il était venu me chercher.

" J'ai eu vraiment peur qu'il allait me tuer. Il ouvrit la porte et a pris la chose petit crayon et me tira par la porte de la même manière. Il m'a guidé jusqu'au retour à la route. A ce moment, je pouvais marcher, mais j'étais très léger et il me tirait juste. Il a ôté le crayon de ma poitrine et le pointa sur ma tête. A ce moment, un chien a commencé à aboyer sur nous à environ un quart de mile (400 m) sur la route et il semblait avoir été surpris, parce que le crayon-chose a cliqué et rien ne se passait pour moi. Je savais de la première expérience que je serais paralysé, alors j'ai fait semblant de l'être pour qu'il ne sache pas. Il a pris la plaque de ma poitrine et il est retourné à bord du navire. Je suis resté comme j'étais jusqu'à ce que je voie le contour de la soucoupe partir au loin. Puis je courus à la maison.

" Ma femme était encore debout et elle m'a vu tout excité. Elle a demandé ce qui était arrivé et je lui ai dit: « Rien, je suis juste malade.» Je ne pouvais pas lui parler de l'expérience parce qu'elle aurait pensé que j'étais complètement fou. Je remarquai le moment où je suis rentré et il était 00h20. Tout le voyage avait pris environ une heure. Je pense que quand la chose a pointé le crayon sur ma tête, c'était pour me faire oublier ce qui était arrivé, ou bien me tuer, je ne sais pas quoi. Je n'ai rien dit à personne d'autre à ce sujet pour deux raisons. Tout d'abord, personne ne pourrait jamais me croire, et ils voudraient m'enfermer comme un homme fou. Secondement, je suis sûr que ces gens sur Mars savaient tout ce qui se passe ici, et si je l'avais dit aux gens avant, ils m'auraient pris à nouveau, ou me tueraient.

" Je suis prêt à le dire aux gens maintenant afin d'aider les gens à savoir ce qui se passe dans l'espace. Mon cœur me dérange, et je sens que je ne vais plus vivre très longtemps, donc je n'ai rien à craindre de ces gens martiens. A partir de cette expérience que j'ai eu, je sens que la culture de ces personnes et leurs connaissances scientifiques sont en avance sur les nôtres. Ils ne nécessitent pas de satellites pour lancer leurs vaisseaux spatiaux et ils ont conquis la plupart des problèmes de l'espace que nous essayons de conquérir. Ils semblent alimenter leurs navires avec des rayons, des rayons de lumière peut-être, mais ce n'est pas avec des moteurs comme les nôtres. Mon expérience et de voir d'autres personnes de la Terre sur cette planète me montre que ces créatures ont une grande connaissance des gens d'ici et sont très en avance sur nous. La créature m'a traité seulement comme un animal. Après cet incident, je ne pouvais pas rester dans ce pays, et en Octobre de cette année 1951, je suis venu au Canada. J'ai finalement senti que je voulais rendre cette histoire publique. Avec deux satellites autour du globe maintenant (en 1957), peut-être qu'un peu plus de gens vont croire mon histoire. Quoi qu'il en soit, je vous ai dit juste ce dont je me souviens qu'il s'est passé - et c'est aussi clair que hier ".

Les deux satellites cités au dernier chapitre étaient Spoutnik 1 et 2. Ils ont été lancés par la Russie à l'automne 1957 et ont été les premières créations de l'homme en orbite autour de la Terre et ont inauguré ce qui est venue à être connue comme l'ère spatiale...

Ce tout premier témoignage d'un "abducté", ou d'un être humain non contacté et involontairement amène évidemment certaines réflexions. Le premier réflexe facile, peureux et pas si rationnel que ça est bien sûr de nier le tout en bloc et de dire que cette histoire est une pure invention du rédacteur en chef de ce journal canadien, qui a voulu rebondir quelques mois après sur le lancement des Spoutniks russes. Pas très rationnel car on ne voit pas comment ce journaliste se serait soudainement découvert un grand talent d'auteur de science-fiction, en plus fortement inspiré et ayant des connaissances manifestes des anciens textes sacrés égyptiens, hindous, aztèques hébraïques, sumériens, car ce voyage ressemble fortement à un voyage initiatique (et muet) vers un univers d'une autre dimension, avec la même apposition d'une "clé" porteuse de connaissances ou de "pouvoirs" sur la poitrine et le front... Ce témoignage nous ramène à l'évidence devant (et la contradiction est là) la réalité plusieurs fois démontrée de l'existence d'une déformation de notre physique et "matérialité" de notre univers conscient. Celui dont l'être humain pense avoir une certaine conscience figée et commune, partagée par tous et donc démontrée de facto par cette communauté de perception. Ce genre de témoignage, qui rejoint les témoignages religieux, mythologiques et légendaires avec leurs parts d'irréalismes et "d'impossibilités" physiques et cartésiennes, est assez précisément ce qui caractérise souvent les perceptions des êtres humains confrontés à ce genre de phénomène, qu'ils vivent réellement et bien physiquement...

Et le fait que ce genre de témoignage soit assez rare en final (même si sur la durée de la civilisation humaine, ils se multiplient) est bien décrit et expliqué par le témoin lui-même : la peur du ridicule ou d'être prit pour de la folie. On note aussi que les "contactés" ou "enlevés" ont très rarement tiré quelque chose de positif de leur volonté de témoignage... tout comme les "saints" ou ceux qui ont voulu témoigner de leurs perceptions "étranges" dans le passé, ils se retrouvent la plupart du temps "lapidés" réellement ou pratiquement selon leur époque...

Alors oui, tout comme Jung a affirmé la réalité d'une étrange et anormale synchronicité dans la destiné des êtres humains (et il y a probablement un lien avec les phénomènes étranges de ces perceptions de la conscience humaine), j'affirme que la réalité humaine n'est pas seulement celle qui est partagée par l'ensemble des consciences humaines (ce monde matériel que nous voyons et expérimentons tout au long de notre existence sur ce plan de réalité), mais que cette réalité déborde largement le cadre de nos connaissances des lois physiques, et qu'elle peut se révéler sans prévenir et sans raison connue à nos perceptions individuelles, non préparées à son existence aussi large (et donc en contradiction avec notre apprentissage "banal" de la réalité commune) tant dans le panel des fréquences d'ondes que celui de la matière. Nous savons que nos sens sont incomplets (nos oreilles, nos yeux, notre sens du toucher ou des odeurs même, etc... ne nous permettent pas de percevoir toute la réalité de notre propre univers !), y compris par rapport à certains animaux, mais nos progrès scientifiques dans les domaines des ondes, mais aussi des particules en ce qui concerne la matière, nous le démontrent de plus en plus, prouvant que notre réalité est forcément fausse, ou tout au moins fortement incomplète... 

Vouloir être foncièrement "rationnel", ou "zététicien" et même simplement sceptique, cartésien, dans un univers prouvé comme étant en partie faux, incomplet, non connu en finalité dans sa réalité totale (car sinon les accélérateurs de particules sont de l'escroquerie !) ne relève-t-il pas en fait tout aussi bien de la folie ? Ou tout au moins ayant une volonté de limiter les progrès humains et la seule chose qui l'a fait évoluer tout au long des siècles : son imagination, sa curiosité, sa volonté de vouloir se projeter dans le futur et l'inconnu ? Le simple fait de vouloir absolument "prouver" certaines choses dans un monde qui n'est lui-même prouvé qu'en partie n'est-il pas "castrateur" et erroné en soit ? Par exemple, le fait que nous ne connaissions que la Vie de la planète Terre devrait impliquer que seule la vie terrestre existe ? La Vie est-elle un phénomène improbable ou tout au contraire un phénomène naturel et même inéluctable ? 

Déjà, scientifiquement, les débats sur la probabilité de l'apparition de la Vie, sur la Terre ou même ailleurs dans l'univers, ne sont pas clos... Si on écoute le spécialiste Jacques Monod, l'apparition de la vie est un phénomène hautement improbable : la molécule contenant la structure de l'ADN n'est pas seulement un problème, c'est une énigme incroyable. Le biochimiste Francis Crick, découvreur de cette structure, a même disserté sur un véritable "miracle", avec même sa "solution" : la vie a été importée de l'espace, par des extra-terrestres ! (ce qui ne fait que déporter le problème ailleurs selon le généticien Albert Jacquard). Par contre, ceux qui pensent que la vie est répandue partout dans l'univers (c'est actuellement la théorie "majoritaire" parmi les scientifiques), soulignent la rapidité de son apparition sur la Terre : on a découvert des fossiles d'algues bleues très primitives, imprimés dans des roches vieilles d'au moins 3.5 milliards d'années. Mais le problème est que non seulement on ne comprend toujours pas l'apparition des premières molécules géantes de la vie (les protéines et les acides nucléiques - l'ADN et l'ARN et leur synthèse naturelle), mais il y a aussi un long chemin inconnu pour expliquer l'apparition des premières cellules organisées, sans compter le problème épineux de l'évolution des êtres vivants d'un état "simple" à un état "complexe"... Le biologiste Michael Denton a résumé ces problèmes de l'apparition puis de l'évolution de la vie dans son livre devenu célèbre : " Evolution. Une théorie en crise ", qui suggère de fait un dépassement du cadre théorique actuel, comme l'a fait d'ailleurs la physique avec la physique quantique au 20ème siècle...

Comment Michael Denton décrit la complexité de la Vie a surpris tous ceux qui ne sont pas familiers avec les microscopes, mais c'est une réalité à ne jamais oublier : Une cellule vivante compte dans les dix mille milliards d'atomes. Si on pouvait l'agrandir jusqu'à une taille de 20 kilomètres de diamètre (les atomes auraient alors la taille d'une boule de billard), " on découvrirait alors un objet d'une complexité et d'une finalité adaptative sans pareil ". A sa surface, on verrait des millions d'accès s'ouvrant et se fermant pour laisser passer un flux continu de matériaux entrant et sortant. A l'intérieur, on contemplerait un monde d'une complexité ahurissante : réseau de couloirs et de canaux allant dans toutes les directions, " certains conduisant à la banque de mémoire centrale du noyau, d'autres aux unités de traitement et d'assemblage. Le noyau lui-même serait une vaste chambre sphérique de plus d'un kilomètre de diamètre, semblable à un dôme géodésique ; à l'intérieur, on discernerait des kilomètres de chaînes torsadées de molécules d'ADN bien empilées en rangées ordonnées ". Denton développe ainsi une vision de ces " étranges machines moléculaires " qui impose avec force l'idée qu'elles n'ont pu se manifester par hasard, comme le voudrait la théorie classique de l'évolution appliquée à l'apparition de la vie. L'idée de hasard extrême, soutenue par Jacques Monod, est selon Denton notoirement insuffisante pour justifier cela. Denton n'est pas pour autant un "créationniste", car il suggère une autre piste : " Les systèmes vivants pourraient posséder une propriété, une caractéristique nouvelle, encore inconnue, qui pourrait avoir joué un rôle dans l'évolution. Qui aurait cru, il y a quelques années, que les oiseaux sont sensibles au champs magnétique terrestre ? "... Denton en rajoute en citant d'autres domaines encore inexpliqués de la biochimie, tels que l'embryologie, la morphogenèse (ou croissance des formes), le fonctionnement du cerveau, la nature de la conscience... y compris le sujet principal du livre, la théorie de l'évolution de Charles Darwin (1859), dont les conceptions peuvent être résumé ainsi : " la variabilité des individus au sein d'une espèce et la sélection naturelle des plus aptes à vivre et à se reproduire ".Il s'agit donc d'un processus d'évolution graduelle, à petits pas, qui a été complété au 20ème siècle avec les mutations génétiques qui se produisent au hasard, et surtout par la recombinaison des gènes lors de la reproduction. Dans cette théorie, l'évolution est donc hasardeuse et progressive, et elle est illustrée par de nombreux exemples bien réels. Mais il y a tout de même un gros problème car cette théorie darwinienne, si elle explique assez bien la " micro-évolution " au sein d'une espèce ou entre deux espèces voisines, en revanche, la " macro-évolution " semble procéder par sauts rapides, en contradiction complète avec la théorie. En fait, Darwin était lui-même très conscient du problème : " L'imagination doit combler de très grands vides ".

L'étude des fossiles confirme ce problème : il y a une cruelle pénurie de formes transitoires (à part quelques rares exceptions) entre les principaux groupes d'organismes vivants, comme si le monde vivant était discontinu. Depuis Darwin, les paléontologistes n'ont cessé de chercher des " chaînons manquants ". Or, souligne Michael Denton, si " les roches n'ont cessé de livrer des formes de vie nouvelles, fascinantes, voire bizarres, jamais elles n'ont rapporté aucune des myriades de formes de transition invoquées par Darwin ". Cette constatation fort embarrassante était devenue " le secret professionnel de la paléontologie ", selon le mot du paléontologue Stephen Jay Gould. Ce dernier a d'ailleurs proposé, avec son collègue Eldredge, une autre théorie que celle de Darwin, dite " des équilibres ponctués ", ou le saltationnisme, selon laquelle les nouveaux types d'organismes surgiraient soudainement, par larges sauts évolutifs. Mais cette théorie, même si elle a maintenant la faveur de beaucoup de spécialistes, ne rapporte pas l'unanimité non plus. Car si les intervalles mineurs, du type chien/renard ou rat/souris sont ainsi explicables, il n'en est rien des passages d'une grande branche à une autre, ni de l'apparition d'organes hautement complexes, comme l’œil ou l'aile de l'oiseau par exemple, sans transition, prêts à l'emploi, en quelque sorte... 

Le grand neurologue, Sir John C. Eccles, spécialiste du cerveau et prix Nobel de médecine, va plus loin encore, car il n'accepte la théorie sur l'évolution que jusqu'à un certain point. Il montre du doigt ses limites dans l'émergence de la conscience, une autre énigme qu'il présente dans son livre " Evolution du cerveau et création de la conscience ". " je me concentrerai sur l'événement le plus extraordinaire dans le champs de notre expérience, à savoir l'avènement de chacun de nous en tant qu'être auto conscient unique. C'est un miracle à tout jamais au-delà des possibilités d'explication de la science ". " Puisque les solutions matérialistes sont incapables d'expliquer notre expérience d'unicité, je me sens contraint d'attribuer l'unicité du moi (ou de l'âme) à une création spirituelle d'ordre surnaturel. Pour m'exprimer en termes théologiques : chaque âme est une "création divine" nouvelle implantée dans le fœtus à un moment compris entre la conception et la naissance ". Selon Eccles, l'explication du tout, c'est la théorie classique de l'évolution, mais elle ne suffit pas, il faut y ajouter le surnaturel.

Hobbit karen neoh

L'Homme Moderne (Homo Sapiens) a bien un nouveau cousin

Par Le 15/06/2016

L'Homme Moderne (Homo Sapiens) a bien un nouveau cousin

 

Hobbit karen neoh

Reconstitution de la Femme de Florès (1er squelette découvert en 2003 - 1 mètre de hauteur) - Karen Neoh/Flickr (CC BY 2.0)

J'en ai déjà parlé un peu il y a trois ans (ici : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/homo-floresiensis-dit-le-hobbit-avait-un-plus-gros-cerveau-que-prevu.html), mais ce n'est qu'avec de nouvelles découvertes que le problème vient d'être tranché : Homo Floresiensis, surnommé "le Hobbit", est bien un être du genre Homo avec sa propre spécificité, qui a évolué à partir de Homo Erectus probablement, et qui a survécu jusqu'à une période contemporaine de l'Homme Moderne. Avec Homo Néandertalensis, il s'agit donc de notre deuxième cousin (en n'ayant encore aucune certitude sur un troisième cousin nommé Homo Penghu !), de plus, il est assez probable que l'Homo Sapiens Sapiens ait pu le rencontrer, puisque les premiers Homo Sapiens de l'île de Florès semblent bien y avoir copié les méthodes de fabrication de ses outils sur le modèle des Hobits !... bien qu'il ait bien fallut que les ancêtres des Hobits puissent traverser les 100 kilomètres d'océan séparant l'île de Florès de l'île la plus proche ou encore qu'il n'est pas impossible qu'on trouve d'autres traces du "Hobbit" dans d'autres îles indonésiennes ! Et, de plus, on ne peut s'empêcher non plus de penser à certaines légendes de races naines nous provenant de la plus lointaine antiquité... et datant de bien avant la découverte des très réels pygmées africains...

Megalithes flores tripteaser3De nombreux mégalithes sont visibles dans plusieurs villages de Florès, toujours près des cimetières, certains protégeant des tombes. (crédit Tripteaser.com)

L'île de Florès (ne pas confondre avec l'île de Flores dans les Açores, également nommée par les Portugais, leurs "découvreurs" occidentaux) fait partie de l'archipel des petites îles de la Sonde indonésiennes. Déjà habitée lors de sa découverte, peu de recherches archéologiques ou anthropologiques avaient été effectuées, mais on sait que les peuples locaux ont depuis très longtemps érigé des monolithes, dont certains ont servi de tombes. 

Megalithes tombes flores tripteaser2(crédit Tripteaser.com)

Megalithes tombes flores tripteaserAu milieu des maisons de bois, de surprenants mégalithes funéraires aux allures de dolmens s’élèvent, parfois accompagnés d’une tombe plus récente recouverte de carrelage. A l’intérieur des mégalithes, les défunts gisent embaumés en position fœtale dans un creux de la roche, les couples ensembles, la tête l’un contre l’autre pour l’éternité, mais aucune datation à priori n'a été effectuée sur les ancêtres des habitants. (crédit Tripteaser.com)

Ce que nous savons au sujet de l'Indonésie, c'est que Homo Erectus y était présent au moins de 1,8 à 1 million d'années avant maintenant (Java), mais aussi un dérivé d'Homo Erectus, l'Homo soloensis : une évolution locale du précédent selon un processus de dérive génétique semblable à celui qui aurait généré Neandertal en Europe, il aurait vécu à Java de 52 000 à 27 000 ans avant maintenant. Il y a bien sûr également l'Homme Moderne, Homo Sapiens, dont on a trouvé les traces (avec de magnifiques peintures dans des grottes identiques à celles de Cro-Magon en France !) dès 40 000 ans avant maintenant, tout en sachant qu'il a débarqué en Australie entre 65 000 et 50 000 ans... sans compter le mystérieux Meganthropus dont je parle un peu ci-dessous !

Pithecanthropus modjokertensis

By Midori - Own work, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=13499553

Le Meganthropus a été découvert en 1941 sur le site de Sangiran, près de Surakarta dans le centre de Java en Indonésie. Les découvertes sont rares et étonnantes : il s'agit de fossiles d'un hominidé de taille géante (entre 2 m 44 et 2 m 75) ayant vécu entre 1.4 million et 900 000 ans avant maintenant. A priori, 6 fossiles de différents individus ont été découverts depuis. Bien entendu, une bataille reste ouverte entre anthropologues, non pas sur la réalité de ces fossiles géants (ils ont été authentifiés) mais sur la race d'où ils proviennent : Homo Erectus géant, Homo Habilis géant et même Australopithèque géant (alors qu'on considère plutôt qu'Australopithèque n'aurait jamais quitté l'Afrique) : la bataille fait toujours rage, avec toutefois un avantage pour un Homo Erectus Géant, la version classique étant bien implantée en Indonésie... notons que D.O. von Engeln et Kenneth E. Caster. disent que " Une autre découverte étonnante est celle de dents humaines en Chine et à Java de telle taille que cela suggére une période de gigantisme dans l'évolution humaine. Si les dents peuvent être acceptées comme indicatives, ces hommes géants étaient de 9 à 10 pieds de hauteur (env. 3 mètres) et pesaient peut-être 600 à 700 livres ! (320 kilos) " Von Engeln, O. D .; Caster, Kenneth E. (1952). Géologie. : McGraw-Hill Book Co.Inc (pages 411-412)

Aucune hauteur exacte n'a été publiée dans une revue par des spécialistes depuis la fin du 20e siècle, et aucun ne donne une indication d'un Meganthropus comme étant sensiblement plus grand que Homo. Erectus. Toutefois, les estimations antérieures des années 1940 et 1950, sur la base essentiellement du fragment de la très grande mâchoire Sangiran n ° 6, a conduit le professeur Franz Weidenreich, et plusieurs autres anthropologues à conclure que le Meganthropus était un géant, et sensiblement plus grand que tout Homo Erectus connu, peut-être de l'ordre de 2 à 4 fois la masse du corps. C'est probablement pour exprimer cette théorie que Von Koenigswald et Weidenreich ont nommé le taxon de 1942, "Meganthropus palaeojavanicus", qui, en néo-latin se traduit par " grand ou un grand homme de l'ancienne Java ". Il y a eu quelques rumeurs et photos de matériels post-crânien découverts, mais ces derniers doivent encore être publiés ou appartiennent à Homo Erectus. Des rapports, la plupart sinon tous, proviennent apparemment du chercheur australien Rex Gilroy, et placent Meganthropus en Australie. Il associe des outils géants et des rapports, y compris récents. Mais, presque tous les paléoanthropologues soutiennent que Meganthropus est connu seulement en Java central. Dans les revendications non-évaluées par les spécialistes, certains chercheurs affirment que "Bigfoot" (ou Yéti) est un Meganthropus moderne...

Mais revenons plutôt à notre petit " Hobbit ", puisque de récentes découvertes et publications semblent éclairer ses origines lointaines. Comme on le sait, une autre bataille avait lieu entre les scientifiques : une partie disait que les petits fossiles découvert (un seul squelette complet au début en 2003, mesurant un mètre seulement tout en étant adulte) n'était rien d'autre qu'un Homo Sapiens (ancien certes) atteint d'une maladie type trisomie, alors que d'autres invoquaient déjà une nouvelle race "Homo Floresiensis", que l’évolution aurait conduit vers une petite taille après l’arrivée sur cette île, par un processus de nanisme insulaire, connu chez d’autres espèces animales (des squelettes d'éléphants nains ont aussi été trouvés dans cette île assez isolée (100 km de mer minimum) - on ignore aussi leur provenance d'ailleurs), quand les ressources se font plus rares. Sa position dans la famille humaine reste incertaine, avec plusieurs hypothèses en lice : une filiation avec Homo erectus (un probable ancêtre d’Homo sapiens (toujours une hypothèse car non prouvé génétiquement)), avec Homo habilis (un autre possible ancêtre d'Homo Sapiens) ou encore avec des australopithèques, dont certains spécimens découverts étaient de petites tailles (mais pas tous, il y a même des "robustus" de grande taille !).

 

Flores crane vs homme 2

Comparaison entre le crâne d'un Homo Sapiens et d'un crâne de l'Homme de Florès

Ce premier squelette avait été daté avec les calibrages du carbone 14 de l'époque, et son ancienneté avait été déclarée être seulement de 18.000 ans, voir 12.000 ans... mais d'autres analyses mieux calibrées ont ramené le petit être un peu plus dans le passé, avec une disparition vers 50.000 ans... tout de même 10.000 ans après l'arrivée de Homo Sapiens estimée (60.000 ans). Mais, très rapidement, plusieurs autres squelettes sont découverts, plus anciens et un peu plus grands (1m20 au lieu de 1 m pour le premier, qui était une femme, probablement plus petite que les mâles de la même époque à priori) et ces derniers sont datés d'environ 95.000 ans... De plus, d'autres analyses confirment que le cerveau est plus gros que pensé au début (mais beaucoup de scientifiques tablent sur le fait que plus une capacité (grosseur) des cranes est petite, plus l'être est primitif, ce qui n'est pas exact à 100% puisqu'on a trouvé des erectus robustus avec une capacité crânienne supérieure à tous les Homo Sapiens, et qu'il est aussi prouvé que les premiers Homo Sapiens avaient également une capacité cranienne supérieure à l'homme d'aujourd'hui : sommes-nous au 21eme siècle plus primitifs que les Cro-Magnons d'il y a 30.000 ans ? Oui, selon certains critères de ces scientifiques !)

Sulawesi flores

Les outils ont été trouvés sur l’ile de Sulawesi, dans la zone de Wallacea, à 400 km de l’ile de Florès. Sunda désigne le tiers occidental de l’ile de Java et la province indonésienne de Banten. Sahul désigne la Papouasie. © Nature.

Les scientifiques, dont le découvreur de notre Hobit, Mike Morwood (décédé en 2013), décident de chercher des traces du petit être dans les îles indonésiennes, ou des traces de ses ancêtres directs entre 2007 et 2012. Et c'est dans l'île de Sulawesi que sont découverts de mystérieux parents de l'Homme de Florès... En effet, plusieurs centaines d’éclats tranchants ainsi que des choppers ont été mis au jour sur le site de Talepu, dans l’ile indonésienne de Sulawesi. " Ces artefacts ont été façonnés sommairement et utilisés il y a -118.000 ans à -194.000 ans ", estiment les chercheurs australiens, néerlandais, danois et indonésien dans la revue Nature. " Cette île a pu jouer un rôle pivot dans le peuplement de l’Indonésie ",  estime le paléontologue Gerrit van den Bergh, de l’université de Wollongong (Australie) et elle se situe à 400 km seulement de l’ile de FlorèsA 800 km à l’ouest, l’ile de Java, reliée à Florès par une chaine de "confettis rocheux" semés à travers la mer a déjà livré des restes d’Homo erectus vieux de plus d’un million d’années. Mike Morwood a donc préféré mettre le cap sur Sulawesi, à 400 km au nord " parce que de puissants courants océaniques déferlent rapidement du sud de cette île vers Flores ", raconte son collègue et "successeur" Gerrit van den Bergh.

Sulawesi avait déjà livré des outils mais impossibles à dater car retrouvés en surface. Les nouvelles excavations, menées entre 2007 et 2012, ont confirmé une occupation ancienne, entre – 118 000 et - 194 000 ans. " Le plus vieil Homo floresiensis date de 95 000 ans, donc ceux de Sulawesi taillaient la roche peu de temps avant que les hobbits en fassent autant à Flores ", soulignent les chercheurs. Pour les chercheurs, il y a quatre artisans possibles : des Homo sapiens, tout droit arrivés d’Afrique et au galop (on trouve leur trace au Levant vers – 120 000 ans). Des Homo erectus installés dans la région depuis plus d’un million d’années, et dont on trouve également des outils datés de – 800 000 ans à - 1 million d'années sur l’ile de Florès, même si la continuité entre l'industrie lithique des H.erectus et celle des H.floresiensis n'est pas encore démontrée. Des Homo floresiensis qui auraient colonisé plusieurs îles alentours. Et enfin des denisoviens, une espèce sibérienne dont les gènes persistent chez une partie de la population mélanésienne non loin de Sulawesi.

Outils ile flores

Florès, site de Mata Menge - 800.000 ans

" Nous avons la preuve qu’un homme archaïque vivait à Sulawesi, il y a 100.000 à 200.000 ans ", commente l’anthropologue américain Russel Ciochon dans le magazine Science. " Cette découverte rend le hobbit plus plausible en tant qu’espèce à part entière. Elle montre que des ancêtres sont passés d’ile en ile plus souvent qu’on ne le pensait ". C’est la seule certitude: Homo sapiens n’était pas le seul homme préhistorique capable de franchir de grandes étendues liquides. Le pied marin est semble-t-il une aptitude ancienne et très largement partagée.

Ce sont des découvertes en 2010 sur l'île de Florès d'outils lithiques, sur le site de Wolo Sege, qui avaient confirmé la très grande ancienneté du débarquement des premiers hominidés sur l'île : 48 outils exhumés dans le bassin de Soa, à 100 kilomètres à l'est de la grotte de Liang Bua, où les fameux "hobbits" ont été retrouvés et dont certains présentent des similitudes avec d'autres outils plus récents (site de Mata Menge - 800.000 ans). Ces artefacts et éclats devaient principalement servir à découper de la viande. Les outils ont été retrouvés dans des sédiments sur un socle rocheux et sous une couche de cendres volcaniques... C'est cette dernière couche qui a pu être analysée et datée au moyen de la méthode potassium-argon. Evaluée à 1 million d'années cette roche d'origine volcanique qui recouvrait les outils recule de 200 000 ans la colonisation de l'île par des hominidés... mais il serait étonnant que ces outils aient été ensevelis par une éruption volcanique dès leur arrivée dans l'île : leur ancienneté, même si inconnue, doit être plus ancienne encore... 

Les chercheurs proposent différentes hypothèses sur les créateurs de ce matériel : 
- soit ce sont des premiers Homo erectus arrivés sur l'île qui seraient donc les ancêtres d'Homo floresiensis. Cette hypothèse reste "vivace" dans la communauté scientifique
- soit une première vague d'Homo habilis, venus d'Afrique, seraient à l'origine de la population des hobbits. Cette nouvelle hypothèse est soutenue par Morwood, qui précise de surcroît qu'il existe des similitudes anatomiques entre les deux espèces. Pour Morwood : " ce qui est vraiment passionnant... est que nous n'avons effectivement pas idée du temps pendant lequel ces hominidés ont été présents à Flores ".

Flores dents 700000ans

Le fragment de mandibule (à gauche) et trois des six dents (à droite), ici vus sous différents angles, ont été retrouvés dans la grotte de Mata Menge, à une centaine de kilomètres de Liang Bua, où a été découvert l'Homme de Florès. Ces restes s'apparentent aux fossiles de ce dernier mais aussi à ceux d'Homo erectus. Ils font du petit « Hobbit » une espèce à part entière et très ancienne. © Gerrit D. van den Berg et al.

En 2014, d'autres découvertes ont lieu, qui font l'objet de deux publications en 2016, parues dans Nature, et qui viennent éclairer l’histoire d’un jour nouveau. Des restes ont été trouvés dans une autre grotte de la même île, sur le site de Mata Menge : un morceau de mandibule et six dents. Une récolte modeste mais bouleversante. La mandibule s’apparente à celle de l’Homme de Florès mais avec une taille encore plus petite que celle des fossiles de la grotte de Liang Bua (celle de la découverte de 2003). D’après les auteurs, il s’agit bien d’un individu adulte. Elle s’apparenterait davantage, ajoutent-ils, à H. erectus qu’à H. habilis. De plus, les dents semblent intermédiaires entre celles de H. erectus et celles de l’Homme de Florès de la grotte de Liang Bua. Nous partagerions donc un même ancêtre (à priori et par consensus) avec l’Homme de Florès, qui devient ainsi un cousin. La deuxième publication est une datation par la méthode des isotopes de l’argon (évaluant le rapport 40Ar/39Ar). Le résultat est lui aussi étonnant : 700.000 ans. Exit, donc la parenté directe avec H. sapiens puisque notre espèce n’existait pas encore. L’hypothèse qui est ainsi consolidée est celle d’une filiation avec H. erectus et un phénomène de nanisme insulaire, qui a par exemple, soulignent les auteurs, abouti a des éléphants mesurant 1 m au garrot, sur des îles de Méditerranée, et à des mammouths nains, retrouvés en Crète. Parvenu sur ces îles indonésiennes, ce descendant de H. erectus, confronté à des ressources alimentaires plus rares, se serait adapté au fil des générations par une taille plus faible ( YH : en 300.000 seulement si la date d'arrivée des Erectus "normaux" est confirmée ? Etonnant !) . Les outils les plus anciens retrouvés sur l’île indiquent, selon Gerrit van den Bergh, coauteur des deux études, que H. erectus a dû arriver il y a environ un million d’années. Il est toutefois dommage que, pour l'instant, aucun fossile d'Homo Erectus classique (de taille normale) n'ait été découvert dans l'île, pour confirmer ainsi non seulement leur capacité à naviguer il y a 1 million d'années (car ils devaient bien être plusieurs, et en couples pour pouvoir  créer ainsi une nouvelle race insulaire), mais aussi qu'ils sont bien à l'origine de l'Homme de Florès... mais les fouilles continuent sous les couches volcaniques (le volcanisme étant peut-être à l'origine de la migration d'Homo Erectus à l'époque, d'îles en îles...).

 

Autres articles sur Homo Erectus cette fois : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/homo-erectus-plus-sophistique-que-prevu.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/neandertal-etait-un-marin-graveur-mais-erectus-aussi-bien-avant.html

Sources : http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/20160115.OBS2827/a-sulawesi-de-mysterieux-parents-de-l-homme-de-flores.html

http://www.hominides.com/html/actualites/outils-hobbit-flores-1-million-annees-287.php

http://www.hominides.com/html/actualites/outils-hobbit-flores-technique-identique-sapiens-187.php

http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/actu/d/paleontologie-homme-flores-dit-hobbit-fait-notre-cousin-63120/#xtor=EPR-17-%5BQUOTIDIENNE%5D-20160611-%5BACTU-L-Homme-de-Flores--dit---le-Hobbit----est-en-fait-notre-cousin%5D

 

Yves Herbo, Sciences et Faits et Histoireshttp://herboyves.blogspot.com/, 15-06-2016

Monte aconcagua mini

Des gènes rares trouvés dans une momie Inca

Par Le 15/11/2015

Une momie d'un enfant Inca révèle l'histoire génétique perdue de l'Amérique du Sud

 

Monte aconcagua minil'Aconcagua en Argentine

 

C'est en 1985, que des randonneurs escaladant la montagne de l'Aconcagua en Argentine (qui est le point culminant de toute la cordillère des Andes avec 6962 mètres d'altitude), avaient trébuché sur une surprise horrible: le cadavre congelé d'un garçon de 7 ans. Il était évident qu'il avait été là pendant une très longue période, de sorte que les randonneurs ont prévenu les archéologues, qui ont examiné attentivement le corps. Ils ont déterminé que le garçon de l'Aconcagua, comme il a été appelé depuis, a été sacrifié dans le cadre d'un rituel inca, il y a plus de 500 ans et avait été naturellement momifié par le froid sec de l'environnement de la montagne. Il y a quelques jours, une nouvelle analyse de l'ADN mitochondrial du garçon de l'Aconcagua révèle qu'il appartenait tout à fait à une population indigène de Sud-Américains, mais qui a disparue juste après la conquête espagnole du Nouveau Monde...

Le garçon est mort sur l'Aconcagua dans le cadre d'un rituel de sacrifice d'enfants incas appelé capacocha. Des enfants et adolescents ont été emmené sur la cime des hauts sommets et on les a laissés mourir de froid ou tués sur le coup; ce garçon a probablement été exécuté sur l'Aconcagua d'un coup sur la tête. Plusieurs momies du rituel Capacocha ont été trouvées sur les montagnes éparpillées sur tout le territoire de l'Inca, mais le garçon de l'Aconcagua est "l'un des mieux conservés", explique Antonio Salas, spécialiste de la génétique humaine à l'Université de Santiago de Compostela en Espagne et un des auteurs de la nouvelle étude. Le garçon est mort à 5.300 mètres au-dessus du niveau de la mer dans "l'un des climats les plus secs qui existent", explique Salas. Cela a donné de l'espoir que la momie pourrait encore contenir des traces d'ADN.

 

Aconcagua argentine

C'était le cas. Salas et son équipe ont extrait les 37 gènes mitochondriaux complets du génome compris dans la momie, transmis uniquement par la mère -de l'un de ses poumons. Échantillonner un organe interne était un bon choix pour minimiser le risque de contamination, dit Bastien Llamas, un généticien à l'Université d'Adélaïde en Australie, qui étudie les populations anciennes d'Amérique du Sud. " Dans les années qui ont suivi la découverte de la momie, vous assumez que personne n'a touché le poumon de ses propres mains, donc qu'il n'y a pas de contamination par les gens qui ont travaillé sur elle ", dit Llamas, qui n'a pas participé à l'étude . Mais pour être sûr que sa propre équipe de recherche n'a pas contaminé la trouvaille avec son ADN, Salas a génotypé chacun d'entre eux.

Lorsque Salas a séquencé l'ADN mitochondrial du garçon de l'Aconcagua, il est rapidement devenu clair que ses efforts étaient récompensés. La momie avait un génome différent de tout ce que Salas avait jamais vu. Le type de variations génétiques du garçon l'a placé dans une population appelée C1b, une lignée commune en Méso-Amérique et dans les Andes dont toutes les datations mènent vers les premiers établissements paléoindiens, il y a plus de 18.000 ans. Mais C1b en lui-même est très diversifié, puisque ses membres sont répartis dans toute l'Amérique centrale et du Sud, de petits groupes se sont isolés les uns des autres et ont commencé à développer leurs propres variations génétiques particulières. En conséquence, de nombreux sous-groupes C1b contiennent des génomes génétiquement distincts. Le génome du garçon de l'Aconcagua ne rentre pas dans l'un d'eux. Au lieu de cela, il appartenait à une population indigène de Sud-Américains qui n'a jamais été identifiée. Salas et son équipe ont surnommé ce groupe génétique C1bi, dont ils disent qu'il a probablement surgi dans les Andes il y a environ 14.000 ans. Ils détaillent leurs résultats aujourd'hui dans "Scientific Reports".

 

IncamummyLa momie naturelle de l'enfant inca découverte (elle a plus de 500 ans).

Lorsque Salas a passé au peigne fin les bases de données génétiques, anciens et modernes, il a trouvé seulement quatre individus de plus qui semblent appartenir au C1bi. Trois sont des gens d'aujourd'hui du Pérou et de la Bolivie, tandis qu'un autre échantillon provient d'un individu identifié (YH : à priori mais unique), comme faisant parti de l'ancien empire Wari, qui a prospéré  entre les siècles 6 et 1000 et qui a précédé l'Inca au Pérou. De toute évidence, C1bi est extrêmement rare aujourd'hui, mais le fait qu'il a maintenant surgi dans deux échantillons d'ADN anciens (celui de l'enfant est maintenant le deuxième) suggère qu'il aurait pu être plus commun dans le passé, dit Andrés Moreno-Estrada, un généticien des populations qui étudie les Amériques chez le Laboratoire National de génomique pour la biodiversité du Mexique,  à Irapuato, et qui n'a pas été impliqué dans les travaux en cours. " Si vous découvrez un ou deux individus, quelles sont les chances que vous tombiez sur le type rare ? " Dit-il. " Très probablement, vous tombez sur le gars commun ".

Llamas n'est pas surpris qu'un groupe génétique pré-colombien potentiellement commun parmis tous les autres, ait disparu après l'arrivée des Espagnols. " Jusqu'à 90% des Sud-Américains indigènes sont morts très rapidement après la conquête, la plupart de maladie épidémique ", dit-il. " Vous pouvez imaginer que beaucoup de diversité génétique ait été ainsi perdue ". " Surtout dans les Amériques, où un tel effondrement démographique extrême a été suivi par des siècles de mélanges avec des européens, des amérindiens, et des groupes africains, les gènes des personnes vivantes ne sont pas toujours une représentation fidèle de ce qui est arrivé dans le passé ", explique Salas. " Le génome du garçon d'Aconcagua, d'autre part, est juste une fenêtre d'il y a 500 ans environ ".

 

Monte aconcagua

C'est comme si " l'Inca avait mis des échantillons génétiques au congélateur pour nous ", reconnaît Andrew Wilson, un archéologue à l'Université de Bradford au Royaume-Uni, qui étudie les momies du Capacocha et qui n'a pas été impliqué dans les travaux en cours. Salas n'a pas l'intention de perdre l'occasion. Il travaille déjà sur le génome nucléaire complet du garçon de l'Aconcagua, qui serait encore plus informatif sur son arbre de famille et avec son propre patrimoine génétique unique. Il espère également séquencer l'ADN de tous les microbes conservés dans l'intestin de la momie, y compris son microbiome et les germes infectieux dont il pourrait être porteur. Cela pourrait aider les scientifiques à comprendre comment les micro-organismes - tant ceux qui nous font du mal que ceux qui nous aident - ont évolué au fil du temps. Wilson espère que des études similaires puissent être faites sur d'autres momies du Capacocha. " Elles sont certainement des messagers remarquables du passé ".

 

Source : http://news.sciencemag.org/archaeology/2015/11/inca-child-mummy-reveals-lost-genetic-history-south-america

 

Yves Herbo Traductions, Sciences, Faits, Histoires.com, 14 et 15-11-2015

Nefertiti drawing

La momie de Nefertiti toujours cachée à Louxor ?

Par Le 15/10/2015

La momie de Nefertiti toujours cachée à Louxor ?

 

Nefertiti drawingNefertiti (Musée de Berlin)

 

La Reine à la beauté légendaire, Nefertiti, épouse du pharaon "hérétique" Akhenaton (également nommé Amenhotep IV (Aménophis IV en grec)), qui réussit l'exploit de convertir provisoirement l'Egypte antique au monothéisme en imposant un culte unique à Aton, Dieu du Soleil, exerça avec son mari un important rôle politique et religieux pendant plus de vingt ans (estimés) entre -1355 et -1337 avant Jésus-Christ. Autant il semble bien que la dépouille du roi Akhenaton ait bien été découverte (avec une identification génétique probable récemment, en 2010), autant la momie de la reine Nefertiti n'a jamais été trouvée et clairement identifiée (certains chercheurs pensent qu'il s'agit de la momie identifiée comme étant la " Younger Lady")...

C'est un archéologue britannique, Nicholas Reeves, qui a reçu en septembre l'autorisation officielle de la part des autorités égyptiennes de procéder à des fouilles à Louxor, dans la Vallée des Rois, pour vérifier sa théorie. Cette dernière repose sur certaines réalités historiques, même si la fin du règne du pharaon Akhenaton est très sombre et peu documentée. Car le décès d'Akhenaton est entouré de mystère. On ne sait ni quand ni les raisons de son décès, ses successeurs ayant tout fait pour effacer les traces du roi hérétique (avec martelage de son nom, destruction et mutilation de son sarcophage). Tout au plus peut-on dater de l’an XVII ou XVIII de son règne la dernière inscription qui le mentionne clairement. Certains chercheurs suggèrent également que l'éclipse totale de soleil du 14 mai 1337 av. J.-C. pourrait être concomitante avec sa mort. Des études récentes de son squelette (ou de celui qui lui est attribué) avancent l'hypothèse qu'il était atteint d'un trouble métabolique portant le nom de homocystinurie, les conséquences de cette maladie pouvant expliquer sa mort (assez jeune car il était monté sur le trône vers ses 16 ans).

Smenkhkarê, gendre et successeur d’Akhenaton après une probable corégence, meurt aussi mystérieusement à la fin d'un règne éphémère. Le pouvoir revient alors au fils cadet d'Akhenaton, alors âgé de 9 ans : Toutânkhaton, qui a épousé Ankhésenpaaton, la troisième fille d’Akhenaton. Avec la disparition d'Akhenaton s'éteint immédiatement le culte exclusif d'Aton. Au bout de trois ans, Toutânkhaton quitte Amarna, capitale de son père ; il adopte le nom de Toutânkhamon, restaure le culte des dieux traditionnels et rétablit le clergé dans les biens dont l’avait dépouillé le " l'hérétique Akhétaton ".

La tombe officielle d'Akhenaton a été aménagée dans la nécropole royale d'Amarna, sa nouvelle capitale. Découverte par des fellah à la fin du 18ème siècle, puis redécouverte en 1891, la tombe fut fouillée par Howard Carter en 1892, qui en releva les décors des parois accessibles pour le compte de l'Egyptian Exploration Fund. De 1893 à 1894, le tombeau a été fouillé par Alexandre Barsanti pour le compte du Service des antiquités égyptiennes, et dégagé des gravats qui l'encombraient, révélant son plan et découvrant les restes du sarcophage externe du roi ainsi que de son coffre à canopes et de nombreux fragments d'oushebtis au nom du roi, brisés en petits morceaux... L'ensemble de ces indices démontre que dans un premier temps, le roi a bien été inhumé dans la tombe qu'il s'était fait aménager dans sa nouvelle capitale. Après le retour à l'orthodoxie religieuse et (probablement) d'un premier pillage de la nécropole royale, le corps du roi a été déplacé et inhumé dans la tombe de sa mère dans la vallée des rois.

 

Pharaoh akhenatenBuste d'Akhenaton, musée égyptien du Caire.

En 1907, Davis et Ayrton fouillant dans la vallée des rois, mettent au jour la tombe KV55 qui contenait plusieurs restes de viatiques funéraires royaux de la fin de la XVIIIe dynastie, dont un grand sarcophage en bois doré dont les cartouches royaux ont été martelés, effaçant à jamais le nom de son propriétaire, et dont le visage en or a été arraché, défigurant la tête du sarcophage. Plusieurs autres objets portaient également des cartouches qui avaient été systématiquement effacés, signe caractéristique de la damnatio memoriae subie par les souverains amarniens au cours de la XIXe dynastie.

Le sarcophage contenait encore une momie réduite à l'état de squelette qui n'a pas été immédiatement identifiée. Des examens récents de ce squelette ont été menés de 2005 à 2009 par une équipe égyptienne dirigée par Zahi Hawass, permettant finalement par des analyses ADN de démontrer que ce corps était bien celui d'un fils d'Amenhotep III et de la reine Tiyi. Ces résultats révélés le 17 février 2010 à la presse et associés aux objets déjà découverts dans la tombe au nom d'Akhenaton, permettent de confirmer l'hypothèse qu'il s'agit bien des restes du roi.

Akhenaton a bien été momifié et a reçu une sépulture officielle dans la nécropole royale de sa capitale. Après avoir reposé une brève période dans son tombeau royal en Amarna, il a été déplacé avec les restes de son équipement funéraire dans la vallée des rois dans la KV55, probablement sous le règne de son fils Toutânkhamon.

Après le règne de ce dernier, la tombe a été ouverte et les objets aux noms du roi ont été délibérément saccagés. C'est à ce moment-là que le sarcophage royal a été abîmé et probablement ouvert afin de dépouiller la momie du roi des ultimes reliques permettant d'identifier son propriétaire, condamnation posthume à l'oubli et surtout interdiction de tout espoir de renaissance dans l'au-delà, ce qui représentait pour les Égyptiens la pire des punitions. Puis la tombe a été refermée et scellée à nouveau. La présence de ces sceaux sur le mur bloquant l'accès à la tombe indique que cet acte de désécration a donc été réalisé par ordre officiel et non par des pillards. Cet acte vient clore la campagne de damnatio memoriae qui a débuté sous le règne d'Horemheb et s'est achevée sous les premiers pharaons de la XIXe dynastie. Yves Herbo : notons tout de même qu'il y a une certaine contradiction ici avec le rapport officiel sur l'attribution du squelette à Akhenaton, qui mentionnerait et associerait donc des objets au nom du roi, découverts dans la tombe : pourquoi aurait-on martelé et effacé le nom du pharaon, ouvert et saccagé son sarcophage... si c'est pour y laisser des objets portant le nom qui a été effacé ? !... 

 

220px statueheadofnefertiti01Nefertiti (Musée de Berlin)

Mais tout ceci nous ramène à la Reine Nefertiti, qui n'était finalement pas la mère de Toutânkhamon, contrairement à ce que l'on a longtemps cru, de récente études de l'ADN de ce dernier prouvant qu'il était bien le fils d'Akhenaton, mais aussi celui d'une des sœurs de son père, dont l'identité n'est pas clairement établie (surnommée Younger Lady actuellement). L'épouse royale est finalement encore plus mystérieuse que son célèbre mari hérétique. En effet, L'origine de Néfertiti est incertaine. Même la date de son mariage et de sa montée sur le trône ne sont pas connues avec certitude, comme c’est le cas pour beaucoup d’autres données de cette époque. 

En l’an treize (ou quatorze ?) du règne d’Akhenaton (vers -1336 ?), Mérytaton remplaça sa mère comme grande épouse royale dans les cérémonies officielles, et, à partir de l’an quatorze, Néfertiti disparut de l’iconographie amarnienne. Sur quelques reliefs, son nom et son visage furent même martelés et remplacés par ceux de Mérytaton. Il n’est pas impossible qu’elle soit déjà décédée à cette date, d’après une hypothèse, de mort violente. Les raisons véritables de cette disparition subite nous échappent encore. Pour compliquer cette énigme, des sceaux de jarre à vin avec son nom qui porteraient comme indication : « l'an I de Néfertiti » ont été retrouvés dans le palais nord d'Akhetaton (l'actuelle Tell el-Amarna), ce qui signifie peut-être qu'elle y vécut à la fin du règne de son époux voire qu'elle régna après lui.

La disparition de Néfertiti coïncide avec l'apparition d'un nouveau personnage nommé au titre de corégent au nom de Ânkh-Khéperourê Néfernéférouaton. Plusieurs chatons de bague inscrits, trouvés par Sir William Matthew Flinders Petrie à Amarna, montrent que ce nouveau personnage est une femme puisque la forme attestée est Ânkh(t)Khéperourê. Manéthon, dans sa liste royale, évoque une « femme roi » à la fin de la XVIIIe dynastie qu'il nomme Acenchêrês (ou Akenkheres ou Achencherês) qui serait une mauvaise transcription d'Ânkh-Khéperourê. Ici encore, nous en sommes réduits à des conjectures. C'est sur ce postulat que des spécialistes y ont vu la certitude qu'il s'agissait de Néfertiti. Cependant l'identité de cette Ânkh(t)Khéperourê a été très discutée.

Après le court règne du successeur d'Akhenaton, c'est un jeune garçon d’une dizaine d'années qui monte sur le trône, Toutânkhaton, époux de la princesse royale Ânkhésenpaaton. Une nouvelle hypothèse, qui est toutefois du domaine de l'histoire-fiction, car aucun document ne l'étaye : Néfertiti, encore en vie, mais officiellement retirée des affaires publiques, aurait gouverné dans l'ombre, étant donné le jeune âge du nouveau roi. Cette influence — et probablement sa propre vie — se seraient alors achevées pendant la troisième année de règne de Toutânkhamon, en -1331. C'est en cette année en effet que Toutânkhaton adopte le nom de Toutânkhamon, reniant le culte monothéiste d’Akhenaton et marquant officiellement son soutien au dieu thébain Amon. En même temps, la famille royale abandonne Akhetaton, la ville d’Aton, et revient à Thèbes...

Autre étrangeté concernant la famille Akhenaton : D'après l'étude de Zahi Hawass et ses collègues publiée en 2010, Akhénaton et sa lignée patrilinéaire appartiendraient à l'haplogroupe du chromosome YR1b1a2, qui est surtout présent en Europe de l'Ouest et rare en Égypte (moins de 1 % des Égyptiens modernes appartiennent à ce clade). Il semblerait donc, que les Européens de l'Ouest aient les mêmes ancêtres, en ligne paternelle directe, que la famille royale de la XVIIIe dynastie égyptienne. Toutefois les résultats concernant le chromosome Y n'ont pas été révélés par l'étude de Zahi Hawass et ses collègues et, selon Carsten Pusch, un des généticiens ayant participé à l'étude, ce qu'affirme la société iGENEA est « simplement impossible »...  le débat a toujours lieu et d'autres tests génétiques sont à prévoir !

 

220px tuthankhamun egyptian museumLe célèbre masque funéraire en or de Toutankhamon - (musée égyptien du Caire).​

Suite à toutes ces conjectures et hypothèses, Nicholas Reeves propose que la momie de la Reine, possible régnante officielle pendant un an après le décès d'Akhenaton ou même officieuse pendant trois ans, ait pu d'abord reposer dans une chambre funéraire disposée au même endroit que celle de son successeur Toutankhamon, et que le décès de celui-ci (qui est mort jeune également) l'ait déplacée dans une chambre cachée au-delà de la chambre funéraire officielle du pharaon. En effet, début octobre 2015, de retour de trois jours d'exploration dans la Vallée des Rois, Nicholas Reeves a exposé au Caire son audacieuse théorie : des lignes sur les murs de la chambre funéraire de Toutankhamon, visibles seulement grâce à des scanners, démontrent qu'il existe deux portes dissimulées. Il y aurait donc deux chambres dissimulées d'après la conférence du 1er octobre 2015 à laquelle participait également le Ministre égyptien des Antiquités.

" Le tombeau de Toutankhamon au siècle dernier fut la plus grande découverte culturelle en Egypte dans l'histoire de l'Humanité. Si l'on y trouve aujourd'hui autre chose, ce sera la plus importante découverte du XXIe siècle", s'est enthousiasmé le nouveau ministre égyptien des Antiquités, Mr Mamdouh al Damati, lors de la conférence. Mais le ministre penche plutôt pour la découverte de la momie de Kiya, une épouse secondaire du pharaon Akhenaton, ou celle de sa fille, Mérytaton.

Les deux hommes s'accordent néanmoins sur un point : dans un mois, espèrent-ils, des radars sophistiqués vont sans doute révéler l'existence d'une autre chambre funéraire, au cœur du tombeau de Toutankhamon, dont la mise au jour, le 4 novembre 1922, avait été la "découverte du XXe siècle". Les spécialistes pensent donc que ces deux portes donneraient sur une vaste chambre funéraire, parallèle à celle du jeune roi Toutankhamon... mais qu'en pense notre ami Albert Fagioli qui, suite à la demande de ses lecteurs, a procédé à son habituelle recherche de radiesthésiste à distance, ne pouvant se rendre de par lui-même sur les lieux ?

 

Tombeautoutankhamon nefertiti

C'est donc à l'aide d'un plan de ce fameux tombeau de Toutankhamon qu'il fit ses recherches sur d'éventuelles salles inédites... Et d'après son impression générale et les indications de ses instruments, il y aurait bien deux salles inédites sur le côté droit de la salle du tombeau de Toutankhamon. (Symétrie par rapport à l'une des salles aux trésors).

Mais selon Mr Fagioli, il n’y aurait pas de tombeau dans ces deux chambres. Seulement un trésor, probablement archéologique.

On attend avec impatience de voir les résultats du radar de sol que le professeur Nicholas Reeves devrait pouvoir passer début novembre dans les directions indiquées par les premiers scanners. Et voir si cela correspond aux travaux à distance de Mr Fagioli.

Pour rappel, on espère toujours également une invitation que Mr Fagioli avait demandé auprès du Ministre des Antiquités Égyptiennes depuis presque 2 ans (mais celui-ci a changé depuis)... Pour confirmer des salles souterraines sous le Sphinx, des salles souterraines sous le Temple de Karnak et surtout la présence de 4 nouveaux tombeaux dans la Vallée des Rois, dont l'un aurait un long corridor de plus de 100 mètres

Dans l'un de ces quatre tombeaux, il pourrait bien y avoir celui de Néfertiti et d'un autre célèbre pharaon. 

Yves Herbo : quoiqu'il en soit, nous devrions en savoir plus courant novembre 2015, il y aura donc éventuellement une Mise à Jour de cet article...

Les pyramides d'Egypte et le Sphinx : 
http://albert-fagioli.blogg.org/les-pyramides-d-egypte-et-le-sphinx-c26554382  

La Vallée des Rois :
http://albert-fagioli.blogg.org/la-vallee-des-rois-c26554398 

Le Temple de Karnak :
http://albert-fagioli.blogg.org/le-temple-de-karnak-c26554400 

 


Egypte : la momie de Néfertiti bientôt découverte ?

 

Sources : http://www.francetvinfo.fr/sciences/archeologie/video-tombeau-de-nefertiti-l-egypte-reve-de-la-plus-importante-decouverte-du-xxie-siecle_1111101.html

http://albert-fagioli.blogg.org/les-deux-chambres-secretes-du-tombeau-de-toutankhamon-albert-fagioli-a118979386

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tout%C3%A2nkhamon

 

Yves Herbo, Sciences, Faits, Histoires.com, 15-10-2015

Niede pinturas

Brésil : les preuves d'une migration plus ancienne

Par Le 06/09/2015

Brésil : les preuves d'une migration plus ancienne

 

Niede pinturasNiede Guidon

 

Ce n'est pas la première fois que le sujet est abordé sur ce site mais il est évidemment nécessaire d'y apporter, dès que l'occasion s'offre ou est trouvée par l'auteur (moi-même), les pièces complémentaires qui étayent de plus en plus cette très probable réalité historique : l'Amérique du sud n'a pas été conquise en premier par les tribus asiatiques (comme celle, la plus nombreuse, nommée Clovis par la science moderne) et leur culture, via le détroit de Béring au grand Nord, mais bien par d'autres hommes, bien plus tôt, provenant probablement d'Afrique, mais aussi de l'Australie et des îles polynésiennes (mais on sait que premiers australiens provenaient probablement d'Afrique en suivant les côtes de l'Asie du sud-est, puis d'île en île). Les premières découvertes faites au Brésil ont été relatées ici via quelques articles :

 

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/le-bresil-avait-aussi-son-cro-magnon.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/bresil-prehistoire-migrations-adn-ovnis.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/prehistoire-antiquite/la-mysterieuse-pierre-d-inga-bresil.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/civilisations-tres-anciennes-en-amazonie.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/retour-sur-les-geoglyphes-amazoniens.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-hommes-installes-en-amazonie-il-y-a-plus-de-10000-ans.html

 

Après donc ces sites dont je parle dans ces articles (dont celui de la Roche Percée, devenu célèbre depuis), voici encore ces découvertes prouvées par des datations récentes, dans les sites de la Serra da Capivara au Brésil, qui remettent également en cause la théorie d'un peuplement précolombien du Nouveau-Monde par la seule culture asiatique de Clovis. En fait, il s'avère de plus en plus que des êtres humains pourraient bien s'être établis en Amérique du Sud il y a quatre fois plus longtemps que prévu. Au Brésil, dans le parc national Serra da Capivara, classé au patrimoine mondial de l’humanité, des peintures rupestres et divers autres preuves indiquent une présence humaine bien plus ancienne que prévu dans le Nouveau Monde.

 

Peinture pedra furadaL'une des peintures rupestres très anciennes de l'un des 1500 sites

 

Le New-York Times a d'ailleurs publié tout un article sur ce sujet précis.

Selon la théorie la plus acceptée (au point qu'elle est déjà apprise dans certaines écoles), l’Amérique aurait d’abord été peuplée il y a 13.000 ans environ par la culture de "Clovis", (nom d’un site archéologique du Nouveau-Mexique où elle a été découverte vers 1930). Elle est arrivée depuis l’Asie par le détroit de Béring alors émergé grâce à la glaciation encore en cours. Or, certains outils des sites brésiliens remonteraient à 22.000 ans et un crâne vieux de 11.000 ans, étudié par Walter Neves de l’université de São Paulo, présente davantage de ressemblances avec ceux des Aborigènes australiens que ceux des Asiatiques. Les archéologues et anthropologues spécialistes du Nouveau-Monde se déchirent violemment sur la question, certains comme Gary Haynes de l’université du Nevada n’hésite ainsi pas à déclarer que ces outils auraient pu être façonnés par des singes (!).

 

Par contre, il faut bien reconnaître que des analyses d’ADN mettent bien en valeur l’existence d’un lien entre les populations indigènes d’Amérique Centrale et d’un enfant de la culture de Clovis mort il y a 12.700 ans. Mais une étude de 2013 montre à l’inverse des liens génétiques entre les Amérindiens Botocudo et des Polynésiens...

 

La contestation d’un modèle unique basé sur la culture de Clovis prend donc de l’ampleur et s’appuie de plus en plus sur des éléments concrets. En novembre, un site uruguayen aurait montré un peuplement humain vieux de 30.000 ans, tandis que des charbons tirés d’un foyer découvert à Serra da Capivara ont été datés d’il y a environ 48.000 ans. "Si ces théories et datations sont vérifiées, ceux qui ont vécu à Serra da Capivara n’ont pas transmis leur patrimoine génétique aux populations d’aujourd’hui, explique au New-York Times Michael Waters de l’université A&M du Texas. Nous devons réfléchir longuement et profondément sur ces sites anciens et à comment ils s’insèrent dans l’histoire du peuplement des Amériques." - 2015 - Les datations ont été à nouveau confirmées (voir en bas).

 

In Piauí, Brazil, archaeologists say stone tools prove that humans reached what is now Brazil as early as 22,000 years ago, upending a belief that people first arrived about 13,000 years ago.  By Nadia Sussman on Publish DateMarch 27, 2014. Photo by Daniel Berehulak for The New York Times. Watch in Times Video »



sources : http://www.maxisciences.com/arch%e9ologie/comment-un-site-archeologique-bresilien-perturbe-les-modeles-en-cours_art32275.html

http://www.nytimes.com/2014/03/28/world/americas/discoveries-challenge-beliefs-on-humans-arrival-in-the-americas.html?partner=rss&emc=rss&_r=2

 

Conclusions provisoires : Les deux théories ne sont pas incompatibles mais complémentaires : comme ailleurs dans le monde (voir les traces de plusieurs migrations et même demi-tours au niveau de l'Asie du Sud-Est, mais aussi dans la péninsule de l'Arabie Saoudite), il y a probablement eu plusieurs migrations de Homo Sapiens (comme il y a aussi probablement eu plusieurs migrations encore plus ancienne des hominidés qui ont précédés Homo Sapiens, comme Homo Erectus par exemple, voir Néandertal et Denisovien aussi, etc...). Et ces migrations ont pu suivre différents chemins selon les possibilités climatiques de chaque époque, mais aussi les connaissances et inventions des diverses tribus et groupes d'humains concernés par ces migrations... Absolument rien n'interdit aussi de penser que la navigation ait pu être inventée bien plus tôt qu'on ne le pense (même si certaines traces trouvées sur des îles méditerranéennes, mais aussi d'Indonésie par exemples nous incitent à y penser fortement) par quelques groupes ou tribus de voyageurs, mais que cette invention précoce (et pourtant logique car ni l'eau, ni les fleuves par exemple, n'ont jamais pu arrêter l'Homme très longtemps) ait pu être reperdue par la suite, entre deux migrations. Donc, non seulement le détroit de Béring est devenu plusieurs fois un passage "à pied sec" entre la Sibérie et l'Amérique du Nord sur plusieurs dizaines de milliers d'années et selon plusieurs glaciations/déglaciations, mais on sait bien aussi maintenant que l'homme moderne est parvenu en Australie il y a au minimum 60.000 ans... et qu'il n'y avait pas de la terre partout reliant l'Australie à l'Asie et donc que l'homme connaissait déjà au moins le principe de la navigation il y a au minimum 60.000 ans. Et c'est un minimum quand on voit la répartition géographique d'Homo Erectus par exemple, qui a parfaitement pu transmettre des connaissances et laisser des indices aux suivants avant de disparaître, car on a bien découvert finalement ses propres capacités intellectuelles plus évoluées qu'on ne le pensait et une certaine sophistication de son industrie de la pierre également...

Nous devons aussi saluer les scientifiques "de pointes" qui tentent déjà les premières recherches approfondies du site pour établir une chronologie de ces différentes peintures et en chercher d'autres. C'est en effet le site où nous avons trouvé les plus anciennes traces de l'homme sur l'ensemble des Amériques, une occupation continue donc entre -50.000 et - 20.000 ans (pas au Nord donc mais bien au Sud) et il faut donc s'atteler à en trouver d'autres ailleurs, et voir où ce premier habitant des Amériques a bien pu aller ensuite... :

 

Peinture pedra furada 2

(extrait) : " Dans la mesure où les plus anciennes occupations préhistoriques proviennent de la région du Piaui et que désormais l’authenticité des pièces et la validité des datations 14C ne sont plus mises en doute, la nécessité de poursuivre les recherches s’avère indispensable. En effet, le site de Pedra Furada qui a livré ces informations est un abri-sous-roche développé à la base de l’escarpement gréseux. Or ces conditions ne sont guère propices à la conservation des os, que ceux-ci soient humains ou animaux. Or, ce n’est pas le cas des sites développés dans les formations calcaires du pédiment et qui sont susceptibles de fournir beaucoup d’informations sur les paléoenvironnements du Pléistocène (lesquels sont presque totalement inconnus dans cette partie d’Amérique du sud).


C’est donc dans cet objectif que des recherches géomorphologiques, stratigraphiques et paléoenvironnementales sont menées. Elles permettront de comprendre l’organisation des formations sédimentaires et leurs relations latérales, de faire les liens entre les formations développées dans les abris-sous-roche de l’escarpement gréseux et celles que l’on retrouve dans les pièges karstiques du pédiment, et de localiser au mieux les secteurs susceptibles d’apporter le maximum d’informations.

Le cro magnon bresilien

Le "Cro-Magnon" brésilien habitait déjà la jungle brésilienne il y a 50.000 ans...


Parallèlement, nous développerons une politique de sondages à la recherche de niveaux archéologiques du Pléistocène final. En effet, il ne fait aucun doute que les industries de Pedra Furada (datées entre 50 et 20 ka) soient bien d’origine anthropique. Mais ce site reste unique au Brésil et il pose bien évidemment le problème des origines du peuplement de l’Amérique du Sud. Pour tenter de répondre à cette question, il faut rechercher d’autres sites et élargir le champ des occupations comprenant à la fois des artéfacts et de la faune. C’est pour cela que nous avons décidé de travailler dans la zone calcaire davantage propice à une meilleure conservation, car les premiers travaux menés par Niede Guidon et Claude Guérin ont permis de mettre à jour une mégafaune jusque-là totalement inconnue dans cette région d’Amérique du Sud.


En élargissant les secteurs d’étude et en entamant de nouvelles recherches, nous espérons replacer les données régionales dans les débats sur l’origine des peuplements sud-américains et participer au courant novateur qui touche toute l’Amérique sur ce thème. "

Source : http://www.mae.u-paris10.fr/arscan/Espaces-et-Temps-des-Premiers.html

 

 

Yves Herbo, Sciences, Faits, Histoires, 06-09-2015

Afrique production de lait 1

Archéologie : l'homme produisait du lait en Afrique il y a 7000 ans

Par Le 31/07/2015

Archéologie : l'homme produisait du lait en Afrique il y a 7000 ans - 2012 - up 07-2015

 

afrique-production-de-lait.jpg

 

Une équipe internationale de scientifiques, dirigée par l'université de Bristol au Royaume-Uni a démontré que les hommes préhistoriques sahariens ont utilisé des bovins pour leurs laits il y a près de 7 000 ans.

Une fresque de bovins peintes dans l'oued Imah, dans les montagnes de Tadrart Acacus, Sahara libyen. De nombreux images rupestres riches et vives représentent des scènes de bétail se retrouvent à travers toute l'Afrique du Nord.

C'est en analysant les acides gras extraits de poteries non-vernies, provenant d'un site archéologique de Libye que les chercheurs ont montré que des graisses laitières ont été contenues dans les récipients.

Cette première identification de la pratique de production laitière dans le continent africain, par les éleveurs préhistoriques du Sahara, peut être datée de manière fiable au cinquième millénaire avant JC.

Il y a environ 10 000 ans, le désert du Sahara était plus humide et plus vert ; les premiers chasseurs-cueilleurs dans la région ont vécu une vie semi-sédentaire, utilisant la poterie, chassant du gibier sauvage et récoltant des céréales sauvages.

Puis, autour de 7 000-5 000 ans, la région est devenue plus aride, les habitants ont adopté une approche plus nomade, avec un mode de vie pastoral. C'est ce que suggère la présence d'os de bétail dans les dépôts des cavernes et les camps près des rivières.

A travers l'art rupestre gravé et peint que l'on retrouve abondamment dans la région, on peut voir de nombreuses représentations d'animaux, en particulier des bovins. Mais jusqu'à présent, aucune preuve directe ne permettait d'affirmer que ces bovins avaient été traités.

Des chercheurs de l'Unité de Géochimie Organique à l'école de chimie de Bristol, ainsi que des collègues de l'Université Sapienza, à Rome, ont étudié des poteries non vernissées datant d'environ 7000 ans. Elles proviennent de l'abri sous roche Takarkori dans les montagnes de Tadrart Acacus, en Libye.

En utilisant des biomarqueurs de lipides et l'analyse d'isotope de carbone stable, ils ont pu étudier les acides gras conservés dans le tissu de la poterie et ils ont constaté que la moitié des récipients avaient été utilisés pour le traitement des matières grasses laitières. Cela confirme pour la première fois la présence ancienne de bovins domestiques dans la région et l'importance du lait pour les populations pastorales préhistoriques.

Julie Dunne, étudiante en doctorat à l'école de chimie de Bristol, et l'une des auteurs de l'article, explique:
"Nous connaissions déjà l'importance des produits laitiers tels que le lait, le fromage, le yaourt et le beurre, qui peut être extraite d'un animal durant toute sa durée de vie, pour les populations du néolithique en Europe.

Il est donc intéressant de voir que cela était tout aussi important dans la vie des hommes préhistoriques d'Afrique. Ces résultats fournissent également une base pour notre compréhension de l'évolution du gène de lactase persistante, qui semble avoir surgi une fois que les hommes préhistoriques ont commencé à consommer des produits laitiers.

Le gène se trouve chez les Européens et chez certains groupes d'Afrique centrale, apportant ainsi des arguments pour la circulation des personnes, avec leur bétail, du Proche-Orient vers l'Afrique de l'Est au début de l'Holocène moyen, il y a environ 8.000 ans".

Le Professeur Richard Evershed de l'école de chimie de Bristol, et co-auteur de l'article, a ajouté:
"Alors que le remarquable art rupestre d'Afrique saharienne contient de nombreuses représentations de têtes de bétail, y compris, dans quelques cas, des représentations de la traite réelle d'une vache, cela est difficile à dater de manière fiable.

En outre, la rareté des os de bovins dans les sites archéologiques rend impossible de déterminer la structure des troupeaux, ce qui empêche de savoir si la production laitière était pratiquée.

Cependant, l'analyse moléculaire et isotopique des résidus alimentaires absorbés dans la poterie est une excellente façon d'enquêter sur le régime alimentaire et les pratiques de subsistance de ces anciens peuples.

C'est une approche que mes collègues et moi avons déjà appliquée avec succès afin de déterminer la chronologie de la production laitière, qui a commencé dans le Croissant fertile au Proche-Orient (Mésopotamie (Iran/Irak/Turquie)) et s'est diffusé à travers l'Europe."

Source Physorg: "Chemical analysis of pottery reveals first dairying in Saharan Africa in the fifth millennium BC"  traduction : http://decouvertes-archeologiques.blogspot.fr/2012/06/l-homme-produisait-du-lait-en-afrique.html


Yves Herbo relai, Sciences, Faits, Histoires, 06-2012, up 07-2015

Clovis point 1

L'Amérique découverte 10.000 ans plus tôt !

Par Le 22/06/2015

L'Amérique découverte 10.000 ans plus tôt ? 2012 - MAJ 06-2015

clovis-point.jpgculture Clovis, Etat de Washington

De nouvelles preuves archéologiques suggèrent que l'Amérique a d'abord été découverte par des hommes de l'âge de pierre venant d'Europe ; soit 10.000 ans avant que les ancêtres des Indiens d'Amérique, originaires de Sibérie, ne mettent les pieds dans le Nouveau Monde.

Une série remarquable de plusieurs dizaines d'outils de pierre de style européen, datant entre 19.000 et 26.000 ans, ont été découverts à six endroits différents le long de la côte Est américaine.
Trois de ces sites sont sur la péninsule de Delmarva, dans le Maryland, et ont été découverts par l'archéologue Darrin Lowery de l'Université du Delaware. Un autre se trouve en Pennsylvanie et un autre en Virginie.
Un sixième a été découvert par des pêcheurs draguant des pétoncles à 60 miles des côtes de Virginie sur ce qui, à l'époque préhistorique, était la terre ferme.

Ces nouvelles découvertes sont parmi les avancées les plus importantes en archéologie depuis plusieurs décennies; elles devraient nous permettre de mieux comprendre la dispersion de l'homme dans le monde.

La similitude des outils de l'âge de pierre entre les côtes Est américaine et européennes avait déjà été remarquée. Mais tous ceux mis au jour, précédemment aux Etats-Unis, étaient âgés d'environ 15.000 ans ; soit bien longtemps après l'âge de pierre en Europe (les cultures solutréennes de France et d'Iberie) où la fabrication de tels objets avait cessée. La plupart des archéologues avait donc rejeté toute possibilité d'une connexion (leurs cerveaux ne pouvant imaginer que des nomades chasseurs-cueilleurs aient pu tous partir d'Europe pour aller s'installer aux amériques - et pourtant... !).

solutreens-amerique.jpgComment les européens ont atteint l'Amérique (Source: Daily Mail)

Mais ces récentes découvertes ont donné des datations comprises en 26.000 et 19.000 ans ; ces artéfacts sont donc contemporains avec le matériel pratiquement identique d'Europe occidentale.
Qui plus est, l'analyse chimique réalisée l'an dernier sur un couteau de pierre de style européen trouvé en Virginie en 1971 a révélé qu'il a été fait à partir de silex provenant de Françe.

Le Professeur Dennis Stanford, du Smithsonian Institution à Washington, DC, et le professeur Bruce Bradley, de l'Université d'Exeter, qui ont analysé l'ensemble des artéfacts, pensent que les gens de l'âge de pierre d'Europe occidentale ont migré vers l'Amérique du Nord, lors de la période glaciaire, en se déplaçant (sur la glace et/ou en bateau) le long de la partie gelée du Nord de l'Atlantique. 

À l'apogée de l'ère glaciaire, environ cinq millions de kilomètres carrés de l'Atlantique Nord étaient recouverts de glace tout ou partie de l'année. Toutefois, de façon saisonnière, la zone où prenaient fin les glaces étaient extrêmement riches en ressources alimentaires: des phoques migrateurs, des oiseaux marins, des poissons et des pingouins de l'hémisphère Nord...

Stanford et Bradley ont longtemps soutenu que les hommes de l'âge de pierre étaient tout à fait capable de faire 2400 km sur la glace de l'Atlantique ; mais jusqu'à présent il y avait relativement peu de preuves pour appuyer leur réflexion.
Mais les nouveaux indices provenant du Maryland, de Virginie et d'autres endroits de la côte Est américaine, ainsi que les tests chimiques sur le couteau en silex de Virginie, ont commencé à changer la vison des choses. Aujourd'hui, les archéologues commencent à enquêter sur une demi-douzaine de nouveaux sites dans le Tennessee, le Maryland et même au Texas.

mastodonte-avec-la-pointe-de-fleche.jpgos de mastodonte avec pointe de flèche, culture Clovis, Etat de Washington, trouvée en 1971, redatée à -13.800 ans

 

Une petite fenêtre migratoire de 4500 ans pour les européens...

Un autre argument clé pour la théorie de Stanford et Bradley est l'absence totale de toute activité humaine dans le nord-est de la Sibérie et l'Alaska avant 15500 ans. Si des habitants du Maryland et de la côte Est étaient présents de 26.000 à 19.000 ans et venaient d'Asie, et non d'Europe, les artéfacts datant d'avant 19.000 ans, auraient dû aussi se retrouver dans les deux régions du Nord. Ce qui n'a pas été le cas.

Bien que les Européens Solutréens peuvent très bien avoir été les premiers Américains, ils avaient un inconvénient majeur par rapport aux Indiens originaires d'Asie qui sont arrivés dans le Nouveau Monde via le détroit de Béring ou le long de la chaîne des îles Aléoutiennes, après 15.500 ans.
En effet, les Solutréens ont eu seulement une fenêtre de 4500 années de période glaciaire pour mener à bien leur activité migratoire ; les Indiens originaires d'Asie ont eu environ 15.000 ans pour le faire...

En raison de ces facteurs, les natifs américains d'origine européenne ont été soit partiellement absorbés par les nouveaux arrivants ou ont disparu progressivement en raison de la compétition pour les ressources.

chasseurs-pre-clovis.jpgos de mastodonte avec pointe de flèche, culture Clovis, Etat de Washington, trouvée en 1971, redatée à -13.800 ans

 

La génétique pour confirmer la théorie.

Certains marqueurs génétiques des Européens occidentaux de l'âge de pierre n'existent tout simplement pas dans le nord-est de l'Asie ; or, ils le sont en très petites quantités dans certains groupes indiens de l'Amérique du nord.
Des tests scientifiques sur de l'ancien ADN extrait de 8000 squelettes en Floride ont révélé un niveau élevé d'une clé d'un marqueur génétique probablement d'origine européenne.

Qui plus est, il existe un petit nombre de groupes amérindiens isolés dont les langues ne semblent être liées en aucune façon à des indiens d'Amérique originaires d'Asie.

Mais les preuves les plus tangibles sont susceptibles de venir de l'océan : la plupart des zones où les Solutréens auraient accosté sont maintenant jusqu'à 160 kilomètres au large. Le seul site sous-marin qui a été identifié (grâce à la pêches des pétoncles) est prêt à être examiné plus minutieusement cet été. 


Sources :


Derniers articles sur les Etats-Unis :

 

Autre article très intéressant sur le sujet, datant de 1994, mais cette fois-ci se situant au nord du Brésil, où l'on a trouvé plusieurs sites et artefacts paléolithiques, dont certains datés de plus de 48.000 ans avant maintenant !... comme quoi entre la découverte en 1971 d'un os de mastodonte avec une pointe de flèche en silex dedans, très contesté comme découverte à l'époque, peut en 2012 se révéler être très important et repousser d'autant certaines datations "établies"... on pourrait peut-être s'apercevoir aussi que les craintes, frilosités, soi-disant "Histoire attestée" et peurs de la contredire, délais pour communiquer, retardent énormément l'évolution de l'Humanité en général... certes, il faut des preuves matérielles solides, mais précisément, il semble que lorsqu'on en ait beaucoup, et depuis longtemps : le manque d'études sur des artefacts classés d'office dans des vieilles cases poussiéreuses données par des scientifiques dont on prouve maintenant les erreurs est criant...

MAJ 1 06-2015 avec regroupement des articles connectés : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/les-solutreens-ont-decouvert-l-amerique-il-y-a-26000-ans-au-moins.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/usa-des-reliques-et-des-structures-mal-placees-part-3.html (plusieurs pages concernées)

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/les-pages-des-anomalies-scientifiques-3.html (plusieurs pages concernées)

 

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/usa-oregon-un-outil-pre-clovis-de-16000-ans.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/gros-impact-sur-l-hemisphere-nord-il-y-a-12-900-ans.html

 

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-hommes-installes-en-amazonie-il-y-a-plus-de-10000-ans.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/le-bresil-avait-aussi-son-cro-magnon.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/bresil-prehistoire-migrations-adn-ovnis.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/civilisations-tres-anciennes-en-amazonie.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/la-liaison-entre-la-siberie-et-les-ameriques.html

MAJ 2 sur la théorie solutréenne (des hommes issus de France et d'Espagne (Cro-Magnon) ayant immigré en Amérique à cause de la glaciation y arrivant, via la banquise et les icebergs entre l'Europe et le Canada... :

Solutrean route 1

Au cœur de l'affaire Stanford se trouvent des outils de pierre récupérés dans cinq sites au milieu de l'Atlantique. Deux sites se trouvent sur des îles de Chesapeake Bay, ce qui suggère que les Solutréens se sont installés tôt à Delmarva. L'associé de recherche Smithsonien Darrin Lowery a découvert des lames, des enclumes et d'autres outils, trouvés coincés dans un sol vieux d'au moins 20.000 années [notez que le sol peut être daté de manière fiable, et non les objets eux-mêmes]...

En outre, des lames de Eastern Shore ressemblent fortement à celles trouvées sur des dizaines de sites solutréens de l'âge de pierre en Espagne et en France, dit Stanford. " Nous pouvons faire correspondre chacun de 18 styles jusqu'aux sites en Europe."

Des outils de pierre récupérés à partir de deux autres sites du milieu-Atlantique - Cactus Hills, en Virginie, à 45 miles au sud de Richmond, et Meadowcroft Rockshelter, dans le sud de la Pennsylvanie - datent d'il y a au moins 16.000 années. Ces outils, aussi, ressemblent fortement aux lames trouvées en Europe...

" Les gens "raisonnables" n'aiment pas l'idée que le Solutréen soit sur l'océan," a-t-il dit. Aucun bateau solutréen n'a été trouvé. Mais, étant donné que des gens sont arrivés en Australie il y a quelques 60.000 années - et ils ne marchaient pas jusque là - des bateaux à ossatures de bois et en peau de phoques étaient clairement possibles ", soutient Stanford...

Un problème majeur pour les enquêteurs est que les premiers peuples auraient vécu sur la côte près de l'océan - mais les niveaux de la mer ont augmenté jusqu'au présent depuis ce temps et la côte d'origine est peut-être à 50 miles (8 kilomètres) au large de la côte actuelle et profondément sous-marine. Les grottes et les artefacts de ces endroits sont difficiles à trouver.

2014 : Le journal allemand Der Spiegel a publié des rapports sur les études d'ADN de Nord-Américains :
" Aujourd'hui, une équipe de scientifiques dirigée par le généticien danois Eske Willerslev a analysé le garçon [un squelette de la race "Clovis" trouvé dans le Montana] pour ses origines et a découvert qu'il descend d'une tribu sibérienne ayant des racines remontant à l'Europe. Certains des ancêtres du garçon sont susceptibles même d'avoir vécu dans l'Allemagne actuelle.

Leurs conclusions vont même plus loin : Plus de 80 pour cent de tous les peuples autochtones dans les Amériques - à partir des Aleuts de l'Alaska jusqu'aux Mayas du Yucatan en passant par les Aymaras le long de la Cordillère des Andes - descendent de la lignée du squelette du Montana...

La semaine dernière, les chercheurs ont publié les résultats du séquençage de l'ADN de l'enfant dans la revue scientifique Nature. L'année dernière, la même équipe a publié le génome décodé d'un autre ancêtre humain : Un mineur enterré près du lac Baïkal en Sibérie il y a environ 24.000 ans. Leurs génomes ont montré des similitudes ancestrales surprenantes.

Cela a valu à l'équipe de Willerslev une présentation réussie dans une publication étonnante en seulement 100 jours : Le décodage des génomes des membres les plus anciens de l'homo sapiens analysés à la fois pour l'Ancien et le Nouveau Monde. Cela leur a permis de reconstituer la colonisation des Amériques via le pont terrestre de la Béringie pendant les périodes glaciaires - ce qui est aujourd'hui le détroit de Béring entre la Russie et l'Alaska quand il a été gelé - de façon plus détaillée que jamais auparavant.

Ce rapport est discuté dans un sujet Reddit et résumé sur la page Wikipedia, et à USA Today :
Lorsque les chercheurs ont analysé l'ADN de l'enfant "Anzick" et l'ont comparé aux génomes des Amérindiens vivants, ils ont constaté que les membres de la famille du garçon étaient les ancêtres de plusieurs groupes d'Amérique Centrale et d'Amérique du Sud, tels que les Mayas de l'Amérique centrale et les gens de Karitiana du Brésil. Willerslev estime qu'environ 80% des Amérindiens sont les descendants du groupe d'Anzick, contredisant les revendications par d'autres chercheurs, que les personnes de Clovis n'ont pas laissé beaucoup d'héritage génétique...

Les résultats bouleversent l'idée que les migrants qui ont colonisé les Amériques après que le peuple Clovis ait "disparu", sont les véritables ancêtres des Amérindiens. Et la découverte "met le dernier clou dans le cercueil" de la théorie disant que les ancêtres des Amérindiens sont peut-être passés vers le Nouveau Monde de l'Europe, dit l'auteur de l'étude Ripan Malhi de l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign. (YH : même s'il y a des origines aussi européennes, autrement dit, puisque ces tribus s'étendaient très largement, ils sont passés par la Sibérie en final et via le détroit de Béring).

Avec les données génétiques, les chercheurs peuvent construire un récit rigoureux du peuplement du Nouveau Monde. De la Sibérie, les anciens ont traversé progressivement un pont de terre maintenant disparu jusqu'à l'Alaska. Certains ont dérivé vers le sud, donnant naissance au peuple Clovis et ont colonisé les États-Unis et l'Amérique centrale et du Sud. D'autres sont restés dans le nord et ont fondé la lignée conduisant aux modernes peuples Cree et Athabasca du nord de l'Amérique du Nord. (YH : mais cette migration a bien commencé il y a au moins 26.000 ans, puisque ce pont de terres a existé plusieurs fois lors des glaciations...). L'étude est publiée dans la revue Nature de cette semaine. (YH : mais on note aussi beaucoup de disparités et de contradictions entre toutes ces études des génomes humains ! C'est à croire que chaque spécialiste trouve des résultats différents - voir ci-dessous... et finalement, on n'en sait toujours pas plus avec certitude, sinon que les ancêtres des indiens d'amérique seraient plutôt des sibériens provenant de l'Asie du nord-ouest, c'est-à-dire des portes de l'Europe moscovites, et non d'Asie de l'Est...)

http://www.usatoday.com/story/tech/2014/02/12/native-americans-origins/5259985/

MAJ 3 sur la grotte mexicaine engloutie du Yutacan où a été trouvé un crane humain d'une femme surnommée depuis Naia (voir dans l'un des articles cités ci-dessus) :

Les chercheurs ont annoncé aujourd'hui que l'ADN mitochondrial de Naia (ADNmt) partage une lignée génétique avec les Amérindiens. La lignée, connue sous le nom haplogroupe D1, provenant du nord-ouest de l'Asie (Sibérie) et de l'haplogroupe D et est unique dans les Amériques. Tout aussi important, les chercheurs n'ont constaté aucune preuve génétique suggérant que Naia avait des ancêtres venus d'ailleurs. La découverte à Hoyo Negro prouve au moins que certains ancêtres des Amérindiens modernes présentaient des caractéristiques Paleoamericaines, refermant effectivement les théories qui disputaient que cela n'était pas possible. (YH : autrement dit, il y a eu une évolution et une différenciation aussi particulière de gens nés en Amérique et bien après que les premiers migrants soient arrivés - créant ainsi une "race américaine" physiquement différente des premiers colons et de leurs propres ancêtres...). Parlant aux journalistes sur les résultats de Hoyo Negro mercredi, les chercheurs impliqués dans l'étude ont suggéré que les caractéristiques cranio-faciales spécifiques aux Amérindiens modernes ont pu facilement évoluer en quelques milliers d'années, bien après que les premiers Américains se soient établis ici...

Les plongeurs ont également trouvés [dans la même grotte] les restes d'au moins 26 animaux, y compris des chats à dents de sabre (Smilodon Fatalis) et des équivalents des éléphants gomphotheriidae (cf. Cuvieronius tropicus), les deux maintenant disparus (mais il y a bien eu des éléphants en Amérique, et au même moment que des humains !). Au moment où Naia a vécu, l'énorme caverne - d'environ 170 pieds (52 m) de profondeur et 200 pieds (61 m) de diamètre - était à environ cinq miles (8,04 kilomètres !) à l'intérieur de la façade Caraïbe et non submergée...

Parce que l'environnement sous-marin était trop pauvre pour préserver le collagène des os, les chercheurs ont échoué dans leurs tentatives de dater les os des deux restes humains et des animaux en utilisant la datation au radiocarbone. Au lieu de cela, l'équipe a invoqué trois méthodes distinctes. D'abord, ils ont agrégé des données sur les niveaux de la mer dans la région au cours des derniers milliers d'années et déterminé la période où Hoyo Negro a été rempli avec de l'eau, en postulant que les os trouvés devaient y avoir été déposés avant cette date. L'équipe a également pris note des dates approximatives d'extinction des espèces animales trouvées dans la même zone que Naia.

Enfin, les chercheurs ont effectué une analyse isotopique des cristaux en croissance sur les deux os humains et ceux d'animaux trouvés dans les grottes. Ils ont été en mesure de déterminer quand les cristaux ont commencé à se cultiver et si ils ont été exposés à l'air ou étaient sous l'eau, leur permettant de réduire l'âge du squelette à vers -12,000, -13,000 ans.
D'autres chercheurs de l'équipe internationale ont séquencé le génome ADNmt extrait de l'une des dents du squelette; deux laboratoires supplémentaires ont effectué indépendamment le même séquençage pour vérifier les résultats...

Le Washington Post a offert ce graphique sur l'agencement des niveaux d'eau et de la grotte :

Hoya negro cave

Remarquez l'échelle des plongeurs (Divers) par rapport à la grotte et l'accès extrêmement difficile.

Les plongeurs l'ont trouvée sur une corniche, son crâne au repos sur un os du bras. Les côtes et un morceau du bassin gisent à proximité. Elle était âgée de seulement 15 ans quand elle a erré dans la grotte de la péninsule du Yucatan, et dans l'obscurité, elle ne doit pas avoir vu l'énorme fosse qui se profilait devant elle...

La morphologie distincte des Paleoamericains se trouve dans le plus célèbre, qui est l' «homme de Kennewick», un squelette de 9.000 ans, découvert il y a deux décennies le long de la rivière Columbia dans l'État de Washington. La reconstruction faciale abouti à quelqu'un qui ressemblait un peu à l'acteur Patrick Stewart... Les scientifiques ont émis l'hypothèse qu'il pourrait avoir été lié à des populations de l'Asie de l'Est qui se propageaient le long de la côte et ont finit par coloniser la Polynésie. Selon ce scénario, les plus récents Amérindiens pourraient être issus d'une population migratrice distincte (comme aussi des tokariens blancs trouvés en Asie de l'Est et au Gobi, au Laos, Corée, Indochine et Indonésie...).

Chatters a déclaré dans une interview : « Cela fait 20 ans que j'essaie de comprendre pourquoi les gens du début sont si différents. La morphologie des gens plus tard est si différente des premiers que ceux-ci ne semblent pas faire partie de la même population ». " Est-ce qu'ils venaient de différentes parties du monde ? On revient avec la réponse, probablement pas... ".

L'un des co-auteurs de l'article, Deborah Bolnick, un anthropologue à l'Université du Texas à Austin, a déclaré que les nouveaux tests génétiques appuient l'hypothèse d'une population ancestrale unique pour les Amérindiens... (YH : mais d'autres scientifiques ont affirmé depuis qu'il était impossible d'être aussi affirmatif avec seulement des analyses sur un, ou même 10 squelettes trouvés : ce genre d'étude génétique nécessite au moins des milliers de sources diverses ! (et c'est en effet ce qui est pratiqué (des échantillons de 8000 personnes) à l'heure actuelle sur l'homme moderne...).

Pourquoi est-ce que cette jeune Naia est allée dans cette grotte et à sa perte ? " Peut-être, dit Chatters, qu'elle était à la recherche de l'eau à une époque où le Yucatan subissait une sécheresse. Ou peut-être qu'elle suivait un animal. Elle aurait été, en vertu de son scénario, une sorte de personne sauvage, une preneuse de risque. Et donc elle est allée de l'avant - dans la grotte, à travers l'obscurité, pour tomber dans un avenir lointain... "

http://tywkiwdbi.blogspot.fr/2011/03/earliest-first-american-found-in.html

Yves Herbo, Sciences, Faits, Histoires, 03-2012, MAJ 06-2015.

Arabie saoudite petroglyphe mini

Anomalies archéologie - Arabie - Oman - Serbie - UK

Par Le 06/06/2015

Anomalies archéologie - Arabie - Oman - Serbie - Roumanie - UK​ - 2011 - up 2015

 

Arabie saoudite petroglyphe miniArabie Saoudite - Pétroglyphes dans le désert

Cette rubrique apparaîtra de temps en temps pour faire le point concernant des découvertes archéologiques ou historiques pouvant apporter des données confirmant (ou non) notre interprétation actuelle de la réalité historique et par conséquence de notre civilisation. Il s'agit de découvertes remettant souvent en question les dogmes actuels en matière d'Histoire, de dates et de faits matériels...

DES FOUILLES EN SERBIE SOULÈVENT DE NOUVELLES QUESTIONS SUR LES PREMIERS HOMMES EN EUROPE - et sur les découvertes possibles en Bosnie proche...

 

Des recherches dans les grottes des gorges de Sicevo en Serbie pourraient apporter un nouvel éclairage sur ce qui est entrain de devenir un casse-tête de plus en plus complexes concernant l'ancienne présence humaine et la migration lors de l'Âge de Glace en Europe. Les gorges de Sicevo sont situées dans le plateau de Kunivica au sud de la Serbie. Comprenant un parc naturel, de nombreux touristes affluent pour la beauté du paysage, résultat de l'apparition et de l'interaction de phénomènes géologiques, géomorphologiques et hydrologiques.

Mais l'on y trouve aussi une série de grottes, dont au moins une qui a donné des preuves de présence humaine pendant les changements glaciaires lors de l'âge glaciaire de l'actuelle Europe.
La gorge s'est retrouvée au centre de l'attention du public lorsque, en 2008, des anthropologues avaient découvert une mandibule humaine partielle (mâchoire inférieure), avec trois dents, en fouillant une petite grotte (photo ci-dessous).

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"Nous étions à la recherche d'hommes de Neandertal", explique le Dr Mirjana Roksandic, un paléoanthropologue membre de l'équipe et travaillant en collaboration avec l'Université de Winnepeg, "mais cela est beaucoup mieux." Ce qu'ils ont découvert était un spécimen fossile, certainement un homme qui, au moins en termes de morphologie, a précédé Neandertal et qui avait peut-être plus en commun, physiquement, avec l'Homo erectus. De nombreux scientifiques pensent qu'il est le précurseur de l'homme de Neandertal et d'Homo sapiens (l'homme moderne).

Les premières datations du fragment ont donné un âge entre 130.000 et 250.000 ans, mais une récente série de tests menés par le Dr Norbert Mercier à l'Université de Bordeaux a donné une date plus précise, et plus récente, de 113.000 année

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Pourtant, la datation place l'échantillon dans un laps de temps qui précède de loin l'avènement de l'homme moderne dans l'Europe actuelle. (Mais notons aussi que, d'après d'autres découvertes récentes, l'Homme moderne était déjà (né ? - aucune preuve réelle d'une "naissance" en Afrique en réalité, c'est juste le "plus probable"... on y a juste trouvé les plus anciens spécimens pour l'instant... jusqu'à ce qu'on en trouve de plus vieux un jour ailleurs ! - même la génétique n'est pas claire sur certains groupes d'ADN de l'homme moderne !) présent en Afrique depuis un bon moment aussi...) - (Notez que ces prévisions de 2015 semblent de plus en plus vraies en 2018 avec les récentes découvertes...).

Cela soulève également de nouvelles questions sur les mouvements des anciens hommes et leur subsistance dans une zone géographique que les chercheurs suggèrent comme était un havre du sud pour les hommes au début de la glaciation de l'ère glaciaire.

Selon Roksandic: "L'absence de traits de Neandertal dans un spécimen de cet âge est à l'encontre de l'hypothèse commune selon laquelle les Néandertaliens étaient le seul groupe d'hominidés en Europe durant cette période, bien que la nature fragmentaire de la mandibule empêche toute attribution définitive à une espèce particulière. Étant donné que la date est un "terminus ante quem" la mandibule pourrait être substantiellement plus âgée. Toutes les nouvelles découvertes doivent être extrêmement pertinentes car il y a un manque d'informations sur cette zone critique concernant le mouvement humain et animal dans et hors de l'Europe".

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Les Balkans, qui comprend la gorge de Sicevo, seraient l'un des trois refuges pour les hommes du Sud et autres animaux au cours de l'avancement des glaciations en Europe dans l'ère glaciaire pléistocène.
La région des gorges de Sicevo est toutefois unique, en ce sens qu'elle a été la seule qui n'a jamais connu l'isolement géographique. Elle offre ainsi un immense potentiel dans le cadre d'importantes recherches sur la biogéographie des populations des anciens hommes mais aussi de la mégafaune au cours du Pléistocène, ou de la période paléolithique.
Cela inclue la recherche des routes migratoires que les premiers hommes ont emprunté lors de leur sortie d'Afrique. Lorsque la mégafaune s'est déplacée de l'Afrique vers l'Europe au début du Pléistocène, il s'agissait du corridor le plus probable pour leur mouvement. Logiquement, elle a été suivie par les hominidés chasseurs.

L'équipe de recherche envisage de revenir à nouveau explorer les grottes de Sicevo en 2012, et les fouilles seront menées par une école de terrain grâce à l'Université de Winnipeg pendant l'été. 


Sources :

 

Décidément, la Serbie et les Balkans n'ont pas fini de nous dévoiler tous leurs secrets :

Un site vieux de 7.000 ans et contenant les plus anciennes traces de fabrication du cuivre, a été découvert en Serbie.


Cela remet en cause la théorie de la propagation de la fonte du cuivre a partir d'une source unique. Elle a ainsi pu être inventé dans des parties distinctes de l'Asie et l'Europe à cette même époque (NDLR : l'invention a aussi pu être importée, ou encore il n'y avait qu'une grande civilisation mondiale à l'époque et qui communiquait très bien : il y a sûrement d'autres sites identiques ailleurs).

La découverte repousse le record connu de la fonte du cuivre d'environ 500 ans rapporte l'équipe archéologique dirigée par Miljana Radivojević et Thilo Rehren de l'University College London.

Ils ont été rejoints par Dušan Šljivar du Musée national de Belgrade, et des scientifiques allemands dirigés par Ernst Pernicka de l'Université de Tübingen.

 

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Couleurs de scories de cuivre

Les analyses chimiques et microscopiques du métal découvert précédemment sur le site Serbe Belovode ont permis d'identifier des morceaux de scories de cuivre, résidus d'un processus de chauffage intense utilisé pour séparer le cuivre des autres minerais. La matière première provenait des gisements de minerais de cuivre à proximité de la Serbie ou de la Bulgarie.
Une goutte de métal fondu trouvées dans une maison Belovode contient du cuivre pur, ajoutent les chercheurs. 

"Notre découverte fournie les dates les plus anciennes pour la fonte du cuivre et indique l'existence de différents lieux, probablement indépendants, pour l'invention de la métallurgie," explique Rehren

"Un grand nombre d'objets en cuivre ont été trouvés dans des sites du sud-est de l'Europe datant de plus de 6.000 ans," note-t-il.

Sa supposition remet en cause la théorie supposant que la fonte de cuivre s'est répandu en Europe depuis le Croissant Fertile, correspondant aujourd'hui au sud de l'Iran. Les archéologues ont daté des fonderie de cuivre au Moyen-Orient remontant à 6.500 ans.

Bien que Belovode apparaît désormais comme étant le plus vieux site de fonderie de cuivre au monde, ce statut ne durera probablement pas, remarque l'archéologue Benjamin Roberts du British Museum à Londres: "Il est probable que nous trouverons que la fusion du cuivre était au moins contemporain entre Belovode et le Croissant Fertile, une fois que les programmes de recherche seront en place sur des sites de fouilles,".

La fusion du cuivre pourrait avoir pour origine ce qui est maintenant la Turquie, commente l'archéologue Christopher Thornton de l'Université de Pennsylvanie à Philadelphie. Il y a 10.000 ans, les personnes qui y vivaient ont fabriqué des perles et autres ornements avec du minerai de cuivre, ils rendaient le minerai plus souple en le chauffant à basse température

Roberts et Thornton s'accordent pour dire que la fabrication du cuivre a probablement été inventé en un seul endroit, soit en Turquie, soit au Moyen-Orient. Le groupe de Rehren est en train d'examiner de possibles scories de cuivre provenant de sites en Turquie et en Iran, vieux d'au moins 7.000 ans. Les datations au radiocarbone des ossements d'animaux exhumés à Belovode indiquent que le site a été occupé de -7350 à -6650 ans.

Cependant aucune chambre de fusion, telle qu'un cylindre en céramique allongé (découvert sur des sites de l'âge du cuivre dans le sud-ouest de l'Asie) n'a été trouvé à Belovode. Les habitants Vinca ont pu avoir creusé des fosses pour la fonte du cuivre pensent les scientifiques.

SourceSerbian site may have hosted first copper maker

MAJ : http://www.metalurgija.org.rs/mjom/vol12/No%202-3/1Antonovic.pdf​

Parallèles avec la culture Cucuteni-Trypillian de Roumanie (5.500 Avant JC) et les mines de sel

" L'étude de l'économie de la culture Cucuteni-Trypillian a fourni des informations importantes sur l'histoire des débuts de l'Europe. La culture Cucuteni-Trypillian, qui existait dans les actuelles nations européennes du sud-est de la Moldavie, la Roumanie et l'Ukraine au cours de l'âge néolithique et l'âge du cuivre, d'environ 5.500 avant JC à 2.750 avant JC, a laissé derrière des milliers de ruines d'habitations contenant une foule d'artefacts archéologiques témoignant de leurs caractéristiques culturelles et technologiques. Tout au long de la plupart des 2.750 années de son existence, la culture Cucuteni-Trypillian a été assez stable et statique. Cependant, des changements ont eu lieu qui ont impliqué les conditions des bases économiques de la culture, du développement du commerce, de l'interaction avec d'autres cultures, et l'utilisation apparente de jetons d'échanges, une forme précoce de l'argent. Les Sociétés de la première période du mésolithique étaient composées de tribus de chasseurs-cueilleurs qui n'avaient pas de stratification sociale. A l'inverse, les Sociétés ultérieures de l'âge du bronze avaient une stratification sociale notable, une spécialisation professionnelle développée, un Etat souverain, des classes sociales d'individus qui allaient de l'élite dirigeante ou des classes religieuses, à des guerriers à temps plein, et des riches marchands. Les Sociétés de l'âge du bronze ont également eu des individus à l'autre bout du spectre économique, qui étaient pauvres, esclaves, et affamés. Entre ces deux modèles économiques (les tribus de chasseurs-cueilleurs et les civilisations de l'âge du bronze), nous trouvons des sociétés ultérieures néolithiques et énéolithique telles que la culture Cucuteni-Trypillian, où les premières indications de la stratification sociale commencent à être trouvées. Cependant, ce serait une erreur de trop insister sur l'impact de la stratification sociale dans la culture Cucuteni-Trypillian, car c'était encore (même dans ses phases ultérieures) une société très égalitaire. La stratification sociale était juste l'un des nombreux aspects de ce qui est considéré comme une "société civilisée" entièrement établie (notons que la notion de "civilisé" implique donc historiquement la naissance de l'inégalité, de la famine, de la pauvreté et de l'esclavage !), qui a commencé avec l'âge du bronze. Il y avait, cependant, certaines ressources minérales rares qui, en raison des limitations dues à la distance et la prévalence, a fait se former le fondement rudimentaire d'un réseau de commerce qui, vers la fin de la culture allait commencer à devenir de plus en plus important pour la survie des membres de cette société. Le plus important de ces minéraux est le sel, qui est essentiel pour la vie humaine. En effet, les salines Cucuteni-Trypillian situées dans les marais saumâtres à Lunca, Neamţ, de la Roumanie pourraient très bien être les plus anciennes du monde. Il existe des preuves pour indiquer que la production de cette denrée précieuse ait directement contribué à la croissance rapide de la société. Cette salines était si productives qu'elles ont fourni les besoins de toute la région. Pour ce faire, le sel a dû être transporté, ce qui a marqué le début d'un réseau commercial qui s'est développé dans un système plus complexe au fil du temps. " 

Le Cro Magnon britannique à 42.000 ans contesté

 

traduction et article de Sylvestre Huet 

Cro Magnon a t-il vraiment colonisé les îles britanniques dès il y a 42.000 ansC'est ce qu'affirmait un article paru dans Nature le 3 novembre dernier

Cette recherche prend place dans un sujet très "chaud" en préhistoire : la recherche des dates et conditions dans lesquelles les hommes anatomiquement modernes sont parvenus en Europe et les relations qu'ils ont pu y entretenir, ou pas, avec les derniers néandertaliens.

Mais un préhistorien de Toulouse, Nicolas Teyssandier, conteste cette nouvelle datation pour le moins extraordinaire car elle place Cro Magnon - le nom populaire de "l'homme anatomiquement moderne" des scientifiques - dans les îles britanniques à une date si ancienne... qu'elle serait la plus ancienne pour notre ancêtre direct pour toute l'Europe ! (YH : ce qui est faux déjà puisqu'on a trouvé 45 000 ans pour l'homme moderne en Italie, qui est bien en Europe ! : http://www.archeolog-home.com/pages/actualites-1/anthropologie/recherche-4/grotta-del-cavallo-italie.html) (et en fait, le premier homme moderne européen a bien été découvert... en Roumanie pour l'instant (détroné donc par les découvertes anglaises et italiennes ? Notez que l'endroit des découvertes ne prouve absolument rien, (question migrations, "naissance" ou "apparition", contrairement à ce que veulent faire croire beaucoup de scientifiques..., et la plus ancienne petite cité en Bulgarie pour l'instant..., pas très loin de l'ex Yougoslavie (Serbie, Bosnie) donc ! De par ailleurs, on sait qu'à l'époque, les îles britanniques n'en étaient pas et étaient reliées au continent...)

Lire ici la suite de ce très intéressant article : Source : http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/11/le-cro-magnon-britannique-%C3%A0-42000-ans-contest%C3%A9.html 

Autre question : Pourquoi les Cro-Magnons (ou Hommes modernes, nés il y a environ 200.000 ans en Afrique (Sapiens archaïques ou pas ?), en sortant d'Afrique entre -60.000 et -50.000 ans, seraient-ils allés directement en Asie (Indonésie) puis Australie et pas en Europe aussi, alors que l'on sait que, malgré la glaciation, il a existé justement en Serbie, Bulgarie (donc Europe) des endroits "chauds" (relativement) et en tout cas dénués de glace et non coupés géographiquement... ? Il y a un certain manque de logique scientifique à cet égard assez flagrant... d'autant plus que les Lapons et autres Inuits nous ont bien appris que la glace n'a jamais été vraiment un obstacle pour l'Homme Moderne ...

MAJ : (...) " Le morceau d'os et les trois dents qui y restaient attachées ont été découverts dans une caverne préhistorique du sud de l'Angleterre en 1927.

Une soixantaine d'années plus tard, des scientifiques de l'Université d'Oxford dataient le fossile, l'estimant vieux d'environ 35.000 ans. Un âge respectable mais pas extraordinaire à l'aûne des connaissances sur le peuplement de l'Europe par nos ancêtres "Homo sapiens sapiens".

Des chercheurs se sont cependant mis à douter de la validité de cette datation après avoir découvert sur ce maxillaire supérieur des traces de colle, qui a servi à conserver l'os après sa découverte et aurait pu fausser l'analyse.

" Nous savions que nous allions devoir effectuer des tests supplémentaires pour obtenir une nouvelle datation ", explique Beth Shapiro, professeur à la Penn State University (USA) et co-auteur de l'étude publiée mercredi dans la revue Nature.

Mais l'échantillon d'os épargné par la colle était trop petit pour autoriser une nouvelle datation au carbone 14 !

Mme Shapiro et ses collègues ont donc décidé de prendre le problème à l'envers : dans le sol de la caverne, ils ont prélevé des ossements d'animaux situés au-dessus et en-dessous de la strate où le maxillaire humain avait été découvert.

Ils ont ensuite daté cet ossuaire de la faune préhistorique mêlant loups, cerfs, ours des cavernes et rhinocéros laineux, obtenant une fourchette comprise entre 50.000 et 26.000 ans. En utilisant des techniques de modélisation statistique pour situer le maxillaire dans cette chronologie, ils l'estiment désormais vieux de 41.000 à 44.000 ans." Nous pensons que ce morceau de maxillaire est la plus ancienne preuve directe que nous avons sur la présence des humains modernes dans le nord-ouest de l'Europe ", souligne Tom Higham, responsable de l'unité de datation par le radiocarbone de l'Université britannique d'Oxford :

Inah mexico 1

Suivi archéologique-2012-2

Par Le 27/05/2015

Suivi archéologique-2012-2 - Rappel 05-2015

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Photo de l'Institut National d'Anthropologie et d'Histoire (INAH), montrant l'une des 23 pierres tombales préhispaniques. Des serpents, des captifs, des ornements et des guerriers y sont gravés...

IMPORTANTE DÉCOUVERTE AU TEMPLE AZTÈQUE DE MEXICO - 18-02-2012

Un total de 23 plaques de pierres précolombiennes datant d'environ 550 ans ont été découvertes par des archéologues devant le Grand Temple de Tenochtitlan au centre-ville de Mexico. Des sculptures illustrant des mythes aztèques comme la naissance du dieu de la guerre Huitzilopochtli y sont reconnaissables.

l'INAH a déclaré dans un communiqué que les sculptures sont faites sur des dalles en tezontle (roche volcanique); elles rapportent les origines mythologiques de l'ancienne culture Mexica ( ou Aztèque) à travers des représentations de serpents, de captifs, d'ornements, de guerriers et autres figures.

Ces restes précolombiens ont une grande valeur archéologique, car c'est la première fois que de telles pièces sont trouvées dans les lieux sacrés de Tenochtitlan et qu'elles peuvent être lues, précise l'archéologue Raul Barrera, "comme un document iconographique racontant certains mythes de cette ancienne civilisation".

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La naissance de Huitzilopochtli.

Le Grand Temple était le centre le plus important de la vie religieuse des Mexicas. Construit dans ce qui est aujourd'hui la grande place de la capitale mexicaine, connue sous le nom de Zocalo.

Les sculptures de pierre se concentrent sur les mythes de la naissance de Huitzilopochtli et le début de la guerre sainte.
Elles ont été placées face à ce qui était le centre du culte de Huitzilopochtli, ce qui signifie que, comme le dallage d'andésite rose et les dalles de basalte, elles remontent à la quatrième étape de la construction du Grand Temple (1440-1469).

D'après le mythe de la naissance de Huitzilopochtli, la déesse de la terre et de la fécondité, Coatlicue, a été fécondée par une "plume" qui est entrée dans son ventre alors qu'elle balayait.
Mais sa grossesse a irrité ses 400 enfants-étoiles, qui, poussés par la déesse Coyolxauhqui, décidèrent d'aller jusqu'à la montagne Coatepec où vivait Coatlicue pour la tuer.

C'est ce qu'ils firent, mais Huitzilopochtli sortit du ventre de sa mère en armes et tua ses frères et sœurs étoiles. Il coupa la tête de sa sœur Coyolxauhqui et la lança dans le ciel, où elle se transforma, donnant la Lune.

YH : nous avons encore ici un mythe lié aux étoiles, la Lune et l'espace. Par certains aspects, on pourrait le rapprocher des mythes asiatiques et Hindoux (les Aztèques ayant à priori de lointains ancêtres asiatiques) liés à la venue de dieux du ciel commençant par éduquer les humains et les soigner avant de se fâcher entre eux et de s'entre-tuer : on est aussi toujours dans la théorie d'un vaisseau spatial ayant échoué sur Terre il y a des millénaires : ses survivants devenant les "dieux" des mythes...

L'Archéologue Lorena Vazquez Vallin, pour sa part, rapporte que l'une des autres images gravées sur les dalles de pierre représente un dard avec de la fumée sur les côtés, devant laquelle une pointe de flèche en obsidienne a été trouvée.

Une autre montre un guerrier-étoile portant son chimalli (bouclier) dans une main et dans l'autre une arme de tir avec un set de fléches, la même que celle utilisée par Huitzilopochtli pour la conquête de Coyolxauhqui.

Une dalle de pierre sculptée représente aussi un personnage captif à genoux, les mains attachées derrière le dos. Une larme tombe de ses yeux et il pourrait parler, rapporte Vazquez Vallin.

 
decouverte-templo-mayor-mexico1.jpgVue de quelques unes des pierres sculptées.


 Sources Latino Foxnews: "Big Find Made at Aztec Temple in Mexico.", traduction Les Découvertes Archéologiques.

 

DÉCOUVERTE DES FONDATIONS D'UNE GRANDE FORTERESSE À ASHDOD - 14-02-2012

L'Israel Antiquities Authority a rapporté qu'une équipe a découvert des restes de murs massifs de plus de 1m de large datant de la fin du VIIIe siècle et début du VIIe siècle avant notre ère.

Le Dr. Dmitri Egorov de l'Autorité des Antiquités d'Israël pense que ces murs ont entouré la base d'un grand bâtiment lors de la période du Premier Temple.

La découverte de cette forteresse confirme l'existence d'une vie active sur la colline de Jonas au cours de la période du Premier Temple, et elle rejoint d'autres découvertes qui ont eu lieu près du site dans les années 1960. Au cours de fouilles dirigées par Magen Broshi, du Département des Antiquités, qui avaient été réalisées avant la construction du phare d'Ashdod, des vestiges muraux similaires avaient été trouvés et dataient de la période du Premier Temple et de la période perse.

 vestiges-colline-de-jonas-israel.jpgDes vestiges de murs massifs sur la Colline de Jonas (Sa'ar Ganor / Israel Antiquities Authority)

En outre, les archéologues ont découvert un ostracon araméen portant l'inscription "בעלצד תקלן דשנא" (une traduction contemporaine: Ba'altzad / Ba'altzar - un prénom, Taklan shekels, et Dashna - un cadeau). Cela signifierait que la personne nommée Ba'altzad ou Ba'altzar a donné une somme d'argent en cadeau (à un lieu saint).

Givat Yonah, qui s'élève à 50 m au dessus du niveau de la mer, est la plus haute colline d'Ashdod, d'où l'on peut apercevoir la mer, Tel-Mor (située dans l'estuaire de Nahal Lachish qui était probablement un ancien point d'ancrage) et Tel Ashdod ", a expliqué Sa'ar Ganor, l'archéologue du district d'Ashkelon de l'Autorité des Antiquités d'Israël.

En raison de son emplacement stratégique, il n'est pas surprenant d'y trouver les restes d'une forteresse qui dominait la région au cours de la période du Premier Temple.

Il y a deux possibilités concernant les personnes qui ont habité la forteresse à l'époque : soit elle était gérée par les Assyriens qui contrôlaient la région pendant l'Age du Fer; soit Josias, le roi de Juda, occupait le fort à l'époque. Il avait conquis le territoire des Assyriens et contrôlé Ashdod Yam au septième siècle avant JC

SourceSCI news: "First Temple Period Archaeological Discovery on the Hill of Jonah", traduction Les Découvertes Archéologiques.

 

L'ORIGINE D'UN ANCIEN OUTIL DE JADE DÉCONCERTE LES SCIENTIFIQUES - 09-02-2012

 

outils-de-jade.jpg

La découverte d'un outil vieux de 3.300 ans a conduit les chercheurs à la redécouverte d'un manuscrit «perdu» du 20e siècle et d'un morceau de terre " géochimiquement extraordinaire "...

Découvert sur l'île d'Emirau dans l'archipel Bismark (un groupe d'îles au large de la côte de la Nouvelle-Guinée), l'outil de pierre long de 5 centimètres a probablement été utilisé pour sculpter, ou creuser, le bois.

Il semble être tombé d'une maison sur pilotis, dans un enchevêtrement de récif corallien pour finalement être recouvert par des sables mouvants.

L'objet de jade pourrait avoir été conçu par le mystérieux peuple Lapita, apparu dans le Pacifique il y a environ 3.300 ans. Il s'est ensuite propagé à travers le Pacifique jusqu'à Samoa en deux cents ans; à partir de là s'est formée la population ancestrale des Polynésiens.

Des outils de jade et des haches ont déjà été trouvés dans ces régions, mais ce qui est intéressant avec ​l'objet en question est que le type de jade dont il est fait semble provenir d'une région éloignée. Peut-être que les Lapita l'auraient rapporté de l'endroit non connu d'où ils provenaient.

 
lapita2.jpgCarte de répartition des sites Lapita

 
Les deux types de jade.

"Jade" est un terme général pour deux types de roches dures : la jadéite et la néphrite. Les deux types de pierres sont de couleur verdâtre, mais la néphrite est légèrement plus douce. Quant à la jadéite, elle est plus rare, la plupart du temps on la retrouve dans les cultures de l'Amérique centrale et au Mexique avant l'arrivée des Européens.

"Dans le Pacifique, la jadéite aussi ancienne que cet artéfact n'est connue que du Japon et est utilisée en Corée," explique  le chercheur George Harlow, de l'American Museum of Natural History à New York, " elle n'a jamais été mentionnée dans les données archéologiques de la Nouvelle-Guinée. "

Des chercheurs de l'American Museum of Natural History ont étudié l'objet aux rayons-X à micro-diffraction, afin de trouver sa structure atomique, et ensuite, les minéraux dans la roche.
La composition minérale d'une roche varie en fonction de la nature des produits chimiques présents dans le sol lorsqu'elle se forme. Les signatures sont donc spécifiques et les chercheurs peuvent parfois identifier l'origine de ces roches.


lapita1.jpg

Culture Lapita (entre 1350 et 750 avant Jésus Christ-Pacifique)

L'examen de la pierre

Lorsque nous avons regardé cet artéfact, il était très clair qu'il n'y avait pas grand-chose à apprendre de plus sur cette jadéite que tout le monde ne savait déjà, " a dit Harlow.

Cette jadéite est différente des jadéites trouvées au Japon et en Corée à l'époque. Il lui manque certains éléments et en contient d'autres en quantités plus importantes; la pierre provient donc d'une autre source géologique, mais les chercheurs ne savent pas d'où. La seule correspondance chimique que les chercheurs connaissaient était un site en Basse Californie du Sud, au Mexique.

Cependant, les chercheurs ne pensent pas qu'il soit possible que des gens du néolithique aient pu traverser le Pacifique il y a des milliers d'années; pourtant, ils ne pouvaient trouver d'autres explications... Jusqu'à ce qu'ils tombent sur un manuscrit allemand inédit du 20e siècle.

L'auteur du manuscrit, C.E.A. Wichmann, avait recueilli quelques curieuses pierres en Indonésie en 1903, à environ 1000 kilomètres de l'endroit où l'outil de jade a été découvert. Et, il s'est avéré que les propriétés chimiques qu'il y a noté et ramassés sont très semblables à celle de l'artéfact. (" in northeast Papua, Indonesia, from which samples of ‘‘chloromelanite’’ (actually jadeitite) were collected by C.E.A. Wichmann in 1903 near Humboldt Bay along with stone adzes fashioned from the same material. "
A jade gouge from Emirau island, Papua-New Guinea (Early Lapita context: 3300 BP): A unique jadeitite - ResearchGate. Available from: http://www.researchgate.net/publication/233398009_A_jade_gouge_from_Emirau_island_Papua-New_Guinea_%28Early_Lapita_context_3300_BP%29_A_unique_jadeitite [accessed May 27, 2015].

Les chercheurs étudient actuellement ces échantillons pour voir si les techniques modernes peuvent prouver que l'outil est venu d'Indonésie :

O2a1 mini

L'ADN révèle une ancienne route de migrations inconnue

Par Le 04/05/2015

L'ADN révèle une ancienne route de migrations inconnue

O2a1 mini

migration du groupe O2a1 mondial

Depuis dix ans, les scientifiques du projet Genographic ont exploré et expliqué comment les modèles dans notre ADN montrent des signes de migrations hors de l'Afrique et à travers le monde. Mais une nouvelle étude montre que, finalement, certains de nos ancêtres ont aussi reculé et fait le chemin inverse...

Pour découvrir des preuves d'un modèle de migration ancienne, les scientifiques ont étudié l'ADN d'un haplogroupe spécifique (l'O2a1).

Mais qu'est-ce qu'un haplogroupe ?

Un haplogroupe est un groupe qui partage un ensemble de séquences d'ADN similaires (appelés haplotypes). Les haplogroupes sont utilisés pour comprendre les lignées génétiques.

Selon le projet Genographic, " Votre haplogroupe est votre branche sur l'arbre de la famille humaine. Toutes les personnes vivant aujourd'hui appartiennent à des haplogroupes distincts basés sur la séquence de marqueurs génétiques existant dans leurs cellules. Les personnes appartenant au même haplogroupe peuvent tracer leur descendance d'un ancêtre commun et même d'un endroit précis où cet ancêtre doit avoir vécu ".

La carte ci-dessous montre quelques haplogroupes dominants dans le monde entier.

World map of y dna haplogroupsCouldn’t you look at this all day ? Click to enlarge ! Find the O2a haplogroup—that’s the population that fascinating new Genographic research has studied.
Merveilleuse carte par Chakazul, courtesy Wikimedia. Notez bien qu'il y a plusieurs points d'interrogations sur des groupes apparus sans traces de "routes de migration" connues. Les zones grisées sont des zones qui ont été inondées par la montée des eaux. CC-BY-SA-3.0

Les généticiens qui ont mené la nouvelle recherche disent qu'ils ont étudié l'haplogroupe O2a1 car " il représente près de 15 pour cent des lignées mâles des indiens (de l'Inde) et 58 pour cent des lignées mâles en provenance d'Asie du Sud-Est ", parmi d'autres raisons. Qu'en est-il des femmes ?

Quel est le pourcentage de femmes d'Asie du Sud appartenant au haplogroupe O2a1 ?

Ils n'y en a pas. Comme tous les haplogroupes indiqués sur la carte ci-dessus, O2a1 est un haplogroupe du chromosome Y. Cela signifie que les séquences d'ADN (haplotypes) qui relient ce sous-groupe particulier se trouvent sur le chromosome Y. Et seuls les hommes ont des chromosomes Y. (Les hommes ont également des chromosomes X. Les femmes ont seulement des X. Il y a, bien sûr, des exceptions notables.)

Le modèle de migration décrit dans cette nouvelle recherche est un peu différent de ce que les généticiens attendaient peut-être...

Quel est le modèle de migration typique en Asie du Sud ? A quel point  le nouveau modèle est différent ?

L'ADN a montré que les humains génétiquement modernes ont quitté l'Afrique il y a environ 60.000 ans et sont partis vers l'est, vers le Soleil levant, dans l'Asie.

La nouvelle étude montre que la population (de l'haplogroupe O2a1) a migré de ce qui est maintenant le Laos et l'Asie du Sud-Est vers l'ouest et vers le sous-continent indien.

Globaljourney1

http://education.nationalgeographic.com/education/media/global-human-journey/?ar_a=1

Cliquez sur ce lien pour accéder à une courte animation montrant la progression de la migration humaine globale

 

Jetez un œil à la carte ci-dessous. Quel type de voies de migration pensez-vous que l'ancienne population O2a1 a utilisé afin de passer de l'Asie du Sud au sous-continent indien ?

- Ils auraient pu suivre les routes terrestres, la randonnée à travers les basses plaines et les forêts de ce que sont aujourd'hui le Laos, la Thaïlande, le Myanmar, le Bangladesh puis l'Inde.
- Ils pourraient avoir suivis les rivières et leurs affluents, comme le Mékong, l'Irrawady, et le Gange-Brahmapoutre.
- Ils auraient pu suivre les voies de migration côtières, la navigation de la rive nord de la baie du Bengale, y compris le delta du puissant Gange-Brahmapoutre.

O2a1Around the darkest red spot in southern Asia in the map above, two small arrows indicate the westward movement of people of haplogroup O2a1 from Laos back into India. Seules deux flèches ici repartent vers l'ouest et l'Inde. (Image courtesy The Genographic Project)

Après ce résumé, que dit plus précisément cette étude ?

L'ADN a montré que les humains génétiquement modernes ont surgi en Afrique il y a environ 150.000 ans, puis il y a environ 60.000 années (on ignore pourquoi), ils ont quitté l'Afrique et sont allés à l'est en Asie, au nord vers l'Europe, et au sud vers l'Australie. Mais de nouvelles recherches en Inde des scientifiques du projet Genographic montrent que finalement, certains d'entre eux se sont également déplacés vers l'ouest, et ont apporté leur langue avec eux.

Les scientifiques du Genographic Project, les Drs. Ramasamy Pitchappan et GaneshPrasad Arunkumar du Tamil Nadu, en Inde, ont analysé le chromosome Y de l'ADN (paternellement hérité donc) de plus de 10.000 hommes de l'Asie du Sud. Les résultats, publiés dans le Journal of Systématique et Evolution, ont montré que dans les 8.000 dernières années, les humains se sont répandus de l'ouest de l'Asie du Sud-Est à l'Inde.

Cette migration non détectée auparavant est évidente à partir de la fréquence et de la diversité d'un clan génétique spécifique, ou haplogroupe, dans cette partie du monde. Les scientifiques du projet Genographic ont trouvé une fréquence beaucoup plus élevée de l'haplogroupe O2a1 dans leurs recherches que prévu. " Depuis que l'O2a1 est accepté comme la lignée fondatrice des langues austro-asiatiques (un groupe de langues apparentées à l'Asie du Sud), l'origine et la propagation de cette lignée donne des indices sur l'histoire de ces anciens langages et de la région. Notre étude montre une nette diminution de l'ancienneté et de la diversité des haplotypes O2a1 du Laos à l'Est de l'Inde, ce qui suggère une propagation de l'est vers l'ouest de l'Asie du Sud-Est ", explique le Dr Arunkumar dans ses conclusions.

Mais pourquoi se sont-ils concentrés sur un seul haplogroupe, alors qu'il y a des centaines de haplogroupes distincts en Asie ?

" L'haplogroupe chromosomique Y O2a1 représente près de 15 pour cent des lignées mâles indiennes et 58 pour cent des lignées mâles en provenance d'Asie du Sud-Est, et la distribution de cet haplogroupe correspond à la distribution des langues austro-asiatiques (c.-à-vietnamienne, cambodgienne, Munda, et Nicobarais), et certaines de ces populations parlant austro-asiatiques sont à 100 pour cent du haplogroupe O2a1, "ajoute le Dr Arunkumar. "Ainsi, la compréhension de la distribution des O2a1 jette la lumière sur l'origine et la circulation des personnes dans cette partie du monde."

Dr G. Arunkumar

Dr. G. ArunKumar collects samples in the field in eastern India. (Photo courtesy of G. ArunKumar)

Des études antérieures du projet Genographic ont également montré une forte corrélation entre la langue et la fréquence d'un certain haplogroupe. Les exemples comprennent la relation entre les langues indo-européennes et l'haplogroupe paternel R1 et les langues austronésiennes et l'ADN mitochondrial (maternel) de haplogroupe B4. Dans chaque cas, les similitudes linguistiques sont parallèles aux similitudes génétiques.

Donc, est-ce que cela signifie que la langue que vous parlez est enracinée dans votre ADN ?

Eh bien non, mais même si la langue est apprise (culture) et l'ADN est hérité (nature), les deux sont sans doute reliées entre elles et, comme nous l'avons montré, en corrélation.

Pour en savoir plus à ce sujet et d'autres recherches du projet Genographic et ces haplogroupes que nos scientifiques étudient actuellement, voir sur genographic.com.

http://voices.nationalgeographic.com/2015/04/21/genographic-southeast-asia/

Yves Herbo : Il semble bien que, géographiquement, cet haplogroupe soit apparu sur les terres de l'Asie du sud-est maintenant sous l'eau à cause de la montée des eaux... Cela correspond en tout cas question datations et fin de la dernière ère glaciaire... cela pourrait expliquer d'ailleurs ce demi-tour vers l'ouest et l'Inde... et aussi, par extension, l'apparition un peu plus à l'ouest encore des sumériens en Mésopotamie ensuite, avec des connaissances et un langage hérités... mais ce ne sont encore que des hypothèses...

Article lié : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/une-plus-ancienne-branche-genetique-du-chromosome-y-decouverte.html

Yves Herbo traductions, S, F, H, 04-05-2015

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Peuples de l'Arctique : l'ADN change les données

Par Le 31/08/2014

Peuples de l'Arctique : l'ADN change les données

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Migrations préhistoriques : l'étude de l'ADN dénoue l'histoire de la colonisation du Nouveau Monde de l'Arctique

Source : Université de Copenhague

Une nouvelle étude de l'ADN dénoue l'histoire de la colonisation du Nouveau Monde Arctique. Nous savons que les gens ont vécu dans le Nouveau Monde de l'Arctique depuis environ 5000 ans. Des preuves archéologiques montrent clairement que la diversité des cultures a survécu à la rudesse du climat en Alaska, au Canada et au Groenland depuis des milliers d'années. Malgré cela, il y a plusieurs questions sans réponse au sujet de ces personnes.

D'où sont-ils venus ? Sont-ils venus en plusieurs vagues ? Quand sont-ils arrivés ? Qui sont leurs descendants ? Et qui peut se dire encore être les peuples autochtones de l'Arctique ? Nous pouvons maintenant répondre à certaines de ces questions, grâce à une étude de l'ADN complet d'habitants actuels et d'anciens du Groënland, du Canada, d'Alaska, des îles Aléoutiennes et de la Sibérie, menée par une équipe internationale dirigée par le Centre de GeoGenetics du Musée d'Histoire Naturelle du Danemark, de l'Université de Copenhague.

Les résultats viennent d'être publiés dans la revue scientifique Science.

La recherche de restes humains anciens dans le nord du Groenland.

L'Arctique nord-américaine a été l'une des dernières grandes régions pénétrées par l'homme moderne. Cela s'est passé quand les gens ont traversé le détroit de Béring, de la Sibérie et erraient vers un nouveau monde. Alors que la région a longtemps été bien étudiée par les archéologues, on sait peu de sa préhistoire génétique. Dans cette étude, les chercheurs montrent que le paléo-esquimau, qui a vécu dans l'Arctique d'il y a environ 5.000 ans jusqu'à il y a environ 700 ans, a représenté une vague distincte de migration, séparée de deux Amérindiennes - qui a traversé le détroit de Béring beaucoup plus tôt - et les Inuits sont venus de la Sibérie à l'Arctique plusieurs milliers d'années après les Paléo-Esquimaux.

« Nos études génétiques montrent que, dans la réalité, les paléo-Esquimaux - représentant un seul groupe - ont été les premiers habitants de l'Arctique (et du nord-américain), et ils ont survécu sans contact avec l'extérieur pendant plus de 4000 ans », explique le professeur Eske Willerslev de la Fondation Lundbeck Willerslev du Centre pour la GeoGenetics au Musée d'Histoire Naturelle de l'Université de Copenhague, qui a dirigé l'étude.

« Notre étude montre également que les Paléo-Esquimaux, après avoir survécus isolés dans le rude milieu arctique pendant plus de 4000 ans, ont disparu il y a environ 700 années - environ en même temps que les ancêtres des Inuits d'aujourd'hui se sont répandus vers l'Alaska », ajoute le Dr Maanasa Raghavan du Centre pour GeoGenetics et auteur principal de l'article.

Impulsions migratoires dans les Amériques

Inuit kayak

Dans la littérature archéologique, des distinctions sont faites entre les différentes unités culturelles dans l'Arctique pour la période allant de la naissance de la culture Thulé, qui a remplacé toutes les cultures arctiques précédentes et est la source des Inuits d'aujourd'hui en Alaska, le Canada et le Groenland. Les cultures antérieures comprenaient la Saqqaq ou pré-Dorset et Dorset, comprenant la tradition paléo-esquimau, avec le Dorset étant en outre divisé en trois phases. Toutes ces dernières avaient des traits distinctifs de culture, de mode de vie et de séjours comme on le voit dans l'enregistrement archéologique. Il y avait aussi plusieurs périodes au cours desquelles l'Arctique était dépourvu de peuplement humain. Ces faits ont en outre soulevé des questions quant à la possibilité de plusieurs vagues de migrations de la Sibérie à l'Alaska, ou peut-être des Amérindiens migrant au Nord pendant les 4000 premières années que l'Arctique est habité.

« Notre étude montre que, génétiquement, toutes les différentes cultures paléo-esquimaux appartenaient au même groupe de personnes. D'autre part, ils ne sont pas étroitement liés à la culture Thulé, et nous ne voyons aucune indication de l'assimilation entre les deux groupes. Nous avons également constaté que les Paléo-Esquimaux n'étaient pas les descendants des Amérindiens. La génétique révèle qu'il doit y avoir au moins trois impulsions distinctes de migrations de Sibérie vers les Amériques et dans l'Arctique. D'abord des ancêtres des Amérindiens d'aujourd'hui, puis vint les paléo-Esquimaux, et enfin les ancêtres des Inuits d'aujourd'hui », explique Eske Willerslev.

Génétique et archéologie

L'étude génétique soutient certaines découvertes archéologiques, mais pas toutes d'entre elles.

Elle rejette la spéculation que les paléo-Esquimaux représentaient plusieurs peuples différents, y compris des Amérindiens, ou qu'ils sont les ancêtres directs des Inuits d'aujourd'hui. Également rejetés sont les théories que les Groenlandais de la côte Est ou la Sadlermiut canadienne, de l'île de Southampton dans la baie d'Hudson, qui sont morts pour les derniers vers 1902 à 1903, ont été des groupes de personnes survivantes du Dorset. La génétique montre que ces groupes étaient des Inuits qui avaient développés des traits culturels identiques au Dorset.

L'étude montre clairement que la diversité des outils et des modes de vie au fil du temps, ce qui en archéologie est souvent interprété comme un résultat d'une migration, ne reflète pas en fait nécessairement un afflux de nouvelles personnes. Les Paléo-Esquimaux ont vécu dans l'isolation pendant plus de 4000 ans, et pendant ce temps, leur culture s'est développée de ces différentes façons, qui ont conduit certains à les interpréter comme des peuples différents par erreur.

« Essentiellement, nous avons deux vagues successives de groupes distincts génétiquement entrant dans le nouveau monde de l'Arctique et donnant lieu à trois unités culturelles distinctes. Grâce à cette étude, nous sommes en mesure de répondre à la question de la diversité culturelle par rapport à la continuité génétique dans l'un des environnements les plus difficiles où les humains modernes se sont installés avec succès, et de présenter une image complète de la façon dont l'Arctique a été peuplé ", explique le Dr Raghavan.

Les premiers habitants

L'étude n'a pas pu établir la raison pour laquelle la disparition des paléo-Esquimaux a coïncidé avec les ancêtres des Inuits commençant à coloniser l'Arctique. Il ne fait aucun doute que les ancêtres des Inuits - qui ont traversé le détroit de Béring il y a environ 1000 ans et ont atteint le Groenland, il y a environ 700 ans - étaient techniquement supérieurs.

Les propres mythes des Inuits racontent des histoires mentionnant un peuple avant eux, qui, selon toute vraisemblance se réfèrent aux paléo-Esquimaux. Dans les mythes, ils sont désignés comme les «Tunit» ou «Sivullirmiut», qui signifie " les premiers habitants " Selon ces mythes, ils étaient des géants, qui étaient plus grands et plus forts que les Inuits, mais facilement effrayés de leurs colonies par les nouveaux arrivants.

Le Dr William Fitzhugh, co-auteur, du Centre d'études arctiques à la Smithsonian Institution, dit : " Depuis la découverte d'une culture paléo-esquimaude dans l'Arctique nord-américain en 1925, les archéologues ont été mystifiés par leur relation avec les ancêtres de la culture Thulé des Inuits modernes. La culture paléo-esquimaude a été remplacée rapidement vers l'an 1300-1400 Avant JC, leurs seules traces étant des références à "Tunit" dans la mythologie et l'adoption de certains éléments de la technologie Dorset par les Inuits. Cette nouvelle recherche génomique règle les questions en suspens dans l'archéologie de l'Arctique qui ont été débattues pendant près d'un siècle, estimant que les peuples paléo-esquimaux et néo-esquimaux étaient génétiquement distincts, avec des origines distinctes en Sibérie orientale (et donc possiblement d'ailleurs encore), et les paléo-esquimaux restés isolés dans l'Arctique de l'Est pendant des milliers d'années, sans mélange important avec l'autre culture ou avec les Indiens d'Amérique, des scandinaves, ou d'autres Européens ".

InuitsmodernesModern-day dog sledding in Greenland (stock photo). People have lived in the New World Arctic for about 5,000 years. Archaeological evidence clearly shows that a variety of cultures survived the harsh climate in Alaska, Canada and Greenland for thousands of years.
Credit: © Pavel Svoboda / Fotolia

Source de l'histoire :

L'histoire ci-dessus est basée sur des données fournies par l'Université de Copenhague. Remarque : Les données peuvent être éditées pour le contenu et la longueur.

Journal de références :

M. Raghavan, M. DeGiorgio, A. Albrechtsen, I. Moltke, P. Skoglund, TS Korneliussen, B. Gronnow, M. Appelt, HC Gullov, TM Friesen, W. Fitzhugh, H. Malmstrom, S. Rasmussen, J . Olsen, L. Melchior, BT Fuller, SM Fahrni, T. Stafford, V. Grimes, CARTE Renouf, J. Cybulski, N. Lynnerup, MM Lahr, K. Britton, R. Knecht, J. Arneborg, M. Metspalu , OE Cornejo, A.-S. Malaspina, Y. Wang, M. Rasmussen, V. Raghavan, TVO Hansen, E. Khusnutdinova, T. Pierre, K. Dneprovsky, C. Andreasen, H. Lange, MG Hayes, J. Coltrain, VA Spitsyn, A. Gøtherstrøm , L. Orlando, T. Kivisild, R. Villems, MH Crawford, FC Nielsen, J. Dissing, J. Heinemeier, M. Meldgaard, C. Bustamante, DH O'Rourke, M. Jakobsson, MTP Gilbert, R. Nielsen , E. Willerslev. La préhistoire génétique du Nouveau Monde Arctique. Science, 2014; 345 (6200): 1255832 DOI: 10.1126 / science.1255832

Université de Copenhague. "Migrations préhistoriques: étude de l'ADN dénoue l'histoire de la colonisation du Nouveau Monde de l'Arctique." ScienceDaily. ScienceDaily, le 28 Août 2014 <www.sciencedaily.com/releases/2014/08/140828142748.htm>.

http://www.sciencedaily.com/releases/2014/08/140828142748.htm

Yves Herbo Traductions, Sciences, Faits, Histoires, 31-08-2014

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La mémoire électromagnétique de l'eau et le codage ADN

Par Le 08/07/2014

La mémoire électromagnétique de l'eau et le codage ADN

 

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« Le problème, actuellement, c’est que cela demande aux biologistes d’être à la fois des physiciens et des chimistes », explique le Pr Marc Henry. - © Doc en Stock

 

Une annonce très intéressante que j'ajoute aux articles sur l'Homme Spirituel et la prise de conscience scientifique (enfin !) des réelles propriétés des ondes électromagnétiques et de l'eau. Le réputé professeur Montagnier parle surtout bien sûr des extraordinaires progrès prévisibles en biologie et médecine à venir, mais j'ajoute personnellement qu'il est évident que ces propriétés découvertes et prouvant cette interaction insoupçonnée entre les ondes électromagnétiques et l'eau amènent au passage de probables explications et preuves pour plusieurs phénomènes paranormaux liés à l'homme et même à l'animal...

Un bouleversement rapide en perspective pour le traitement des maladies confirmant les travaux de Jacques Benveniste repris par le prix Nobel de médecine Luc Montagnier.

A ne pas manquer l'émission sur FRANCE 5 le 5 juillet 2014 prochain :

ON A RETROUVE LA MÉMOIRE DE L’EAU !

Le samedi 5 juillet à 19h et rediffusé le lundi 7 juillet à 14h30 avec Luc Montagnier qui relate se dernières découvertes, et Marc Henry qui explique le pourquoi du comment.

Un documentaire de 52 minutes réalisé par Christian Manil et Laurent Lichtenstein, Production Doc en Stock avec la participation de France Télévisions (2014)

Ce reportage va bouleverser les conceptions que l'on a de la biologie et de la médecine. Il y est démontré que l'on peut non seulement coder un ADN tout entier sur de l'eau liquide, mais aussi lire la trace électromagnétique mémorisée sur cette même eau liquide pour reproduire fidèlement l'ADN utilisé lors de la dilution... Selon Luc Montagnier, il serait même possible d'identifier des bactéries encore inconnues de la science et responsables de maladies graves par la simple trace électromagnétique qu'elles laissent dans le sang. Ce n'est pas de la science-fiction mais bel et bien une réalité et le réalisateur Christian Manil, souhaite qu'une publicité maximale soit faite au sujet de ce reportage.

Mort en 2004, Jacques Benveniste, chercheur à l’Inserm, disait avoir découvert la mémoire de l’eau. Après un contact avec une molécule, l’eau garderait en son absence ses propriétés. C’était contraire à tous les dogmes scientifiques, et Jacques Benveniste fut mis au ban. Mais le prix Nobel de médecine Luc Montagnier a repris ses recherches après avoir fait un constat surprenant. L’ADN du virus du sida, dont il est le découvreur, émettrait des ondes que l’eau enregistrerait et qu’elle serait capable de réémettre. L’eau aurait donc bien une mémoire.
Cette découverte remettrait en cause l’approche médicale actuelle, sur le plan du diagnostic, tout comme sur celui de la thérapie...

A l’origine de la vie sur Terre, l’eau est indispensable à la survie des espèces. Mais, pour certains scientifiques, cet élément fondamental aurait des capacités insoupçonnées. Dans les années 1980, un médecin immunologue de renom, Jacques Benveniste, affirmait avoir découvert que l’eau serait capable de garder en mémoire les propriétés des molécules avec lesquelles elle a été en contact, même lorsqu’elles ne s’y trouvent plus. Une étonnante théorie qui a fait l’objet d’une énorme controverse. Rapidement, la validité de ses travaux fut mise en doute et Benveniste, rejeté par la communauté scientifique. Mais, poussé par la curiosité, Luc Montagnier, prix Nobel de médecine pour la découverte du VIH, a repris ses recherches. Dès la première expérience sur le plasma sanguin de malades infectés par le virus du sida, il détecte des ondes électromagnétiques. « Ça a été une vraie surprise. Je ne m’y attendais pas et j’étais fasciné par ce phénomène », se souvient le médecin virologue, qui pense immédiatement aux « applications médicales ». Pour mettre en lumière les étonnantes propriétés de l’eau découvertes par celui qu’il considère comme « le Galilée du XXe siècle », Luc Montagnier a décidé de lever le voile sur ses recherches en cours et propose de réaliser, devant la caméra, une expérience surprenante : la transduction de l’ADN.

 

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Professeur Luc Montagnier - © Doc en Stock

Des molécules d’ADN d’un patient infecté par le VIH hautement diluées dans de l’eau stérile sont placées sur un capteur d’ondes électromagnétiques relié à un ordinateur. Le signal obtenu, numérisé, est ensuite envoyé par mail à l’université du Sannio de Benevento, en Italie. Après avoir exposé un tube d’eau pure à ces ondes numérisées, l’équipe transalpine utilise la PCR, une technique révolutionnaire qui permet de répliquer une séquence d’ADN. Contre toute attente, une molécule identique à 98 % à l’originale parisienne a bien été reconstituée dans la solution aqueuse. L’eau aurait donc bien une mémoire ! Et les ondes électromagnétiques auraient les mêmes propriétés que la matière qui les a émises. Comment cela est-il possible ? Difficile de le savoir, car « le problème que ça pose actuellement, c’est que cela demande aux biologistes d’être à la fois des physiciens et des chimistes, et ça, ce n’est pas forcement facile pour eux », explique Marc Henry, professeur de chimie et de physique quantique à l’université de Strasbourg. Pour le Pr Luc Montagnier, qui travaille déjà sur des applications concernant le virus du sida, l’autisme, certaines scléroses en plaques, les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, les débouchés sont immenses. Car cette découverte remettrait en cause l’approche médicale actuelle, autant sur le plan du diagnostic que sur celui de la thérapie – le corps humain étant composé à 70 % d’eau. « Le jour où l’on admet donc que les ondes peuvent agir, on peut agir par les ondes, souligne Luc Montagnier. Et à ce moment-là, on peut traiter par les ondes. C’est un nouveau domaine de la médecine qui fait peur à l’industrie pharmaceutique. »

http://www.france5.fr/et-vous/France-5-et-vous/Les-programmes/LE-MAG-N-28-2014/articles/p-20549-On-a-retrouve-la-memoire-de-l-eau.htm

http://www.bernardsudan.net/post/Codage-ADN,-m%C3%A9moire-%C3%A9lectromagn%C3%A9tique-de-l-eau,-Luc-Montagnier-et-Jacques-Benveniste

Le professeur Montagnier qui a repris depuis peu les travaux de feu Jacques Benveniste, et lui rend un hommage :

 

 

Jacques Benveniste et ses découvertes sur la mémoire de l'eau et le professeur Montagnier :

Benveniste a été considéré comme l'un des biologistes français les plus respectés jusqu'à ce qu'il publie, en 1988 le résultat de ses travaux ce qui mit en colère la communauté scientifique car ils suggéraient que l'eau avait une mémoire.

Avec son équipe de l'INSERM ainsi que douze chercheurs de trois laboratoires : Italien, Canadien et Israëlien, ils ont publié leurs travaux sur la dégranulation des basophiles humains induite par de très hautes dilutions d'un anti-sérum anti-IgE. Ces basophiles ont la particularité de "dégranuler" lorsqu'ils sont en présence d'un allergène. Cette dégranulatiion étant précisément provoquée par l'activation du sérumanti-IgE. Au cours de leurs expériences, ils se sont aperçus qu'en diluant plusieurs fois le sérum à un point tel qu'il ne restait plus aucune molécule du produit dans la solution, ils obtenaient malgré tout la dégranulation. (En septembre 94, Hal Puthoff avait assisté à Stockholm à une de ces expériences, source DVS).

 

MAJ du 08-07-2014 : Voilà l'émission diffusée les 5 et 7-7-2014 sur France 5 :

 

 

Yves Herbo, Sciences, Faits, Histoires, 01-07-2014/08-07-2014

Homo heidelbergensis2 mini

Génétique : Heidelbergensis n'est pas l'ancêtre de Néandertal

Par Le 04/05/2014

Génétique : Heidelbergensis n'est pas l'ancêtre de Néandertal

 

Homo heidelbergensis2 mini

Les théoriciens de l'évolution et pour certains, leur logique d'évolution linéaire avaient commencé à ancrer dans les esprits une succession d'évolutions d'un genre humain X parvenant jusqu'à nous. La théorie était (et est encore pour beaucoup) un beau tableau ordonné avec une séparation quelque part d'abord d'un primate inconnu et non encore identifié en deux branches, l'une donnant l'australopithèque et l'autre les grands singes. De l'Australopithèque, une ou plusieurs branches aurait créée (s) diverses possibilités adaptatives (plusieurs sortes d'Australopithèques donc suivant les régions) donnant à leur tour diverses espèces : Homo Rudolfensis, Homo Habilis, Homo Ergaster, Homo Robustus, Homo Antecessor...). On note aussi ici une toute autre espèce, très mystérieuse et dont la nomination comme "hominidé" n'est pas obligatoirement reconnue par tous : les Paranthropus, très rares. La théorie actuelle fait de Homo Habilis l'ancêtre de Homo Erectus, qui mènerait lui (éventuellement) à l'Homo Heidelbergensis, puis à Homo Floresiensis, Homo Dénisoviens, Homo Neanderthalensis et Homo Sapiens.

Déjà, de plus en plus d'anthropologues commencent à repousser purement et simplement du genre Homo et mêmes des genres "hominidés" tous les Australopithèques. Pourquoi ? Tout simplement parce que le concept de les prendre pour des ancêtres du genre Homo ne repose que sur 1 fait : il est parfaitement bipède, sa démarche ressemblait à celle de l'Homme grâce à la disposition de son bassin. Absolument rien d'autre ne le distingue du genre primate et singe, juste sa démarche... ce qui n'est pas suffisant.

" Les paléo-anthropologues admettent donc aujourd'hui que l'australopithèque n'est pas un maillon entre les grands singes et l'homme, comme on le supposait auparavant dans la théorie classique de l'évolution. Comme les grands singes (chimpanzé, gorille, orang-outan), ils sont trop éloignés de l'homme pour ce qui est du cerveau et du corps pour en faire des ancêtres du genre humain.

Excavation level4

De chasseurs à éleveurs : une ancienne Civilisation préhistorique a fait une mutation rapide

Par Le 30/04/2014

De chasseurs à éleveurs : une ancienne Civilisation préhistorique a fait une mutation rapide

 

Excavation level4

 

Des os exhumés d'un ancien monticule en Turquie suggèrent que les humains de l'époque ont modifié leur régime alimentaire de la chasse à l'élevage en quelques siècles, des résultats qui mettent en lumière l'aube de l'agriculture, ont commenté les scientifiques. L'agriculture dans le néolithique, ou l'âge de la pierre, a commencé il y a environ 11.500 années. Des groupes de personnes anciennement nomades s'installèrent et commencèrent l'agriculture et l'élevage, et ont changé fondamentalement la société humaine et la façon dont les gens étaient liés à la nature.

Pour en savoir plus sur les conditions initiales qui sous-tendent l'évolution des villages, une équipe internationale de scientifiques a étudié le site de Aşıklı Höyük, le plus ancien tertre du néolithique connu en Cappadoce, dans le centre de la Turquie. Dans ce paysage volcanique, l'érosion a sculpté dans la roche tendre des flèches minces appelées « cheminées de fées ». Les nouveaux colons sédentaires ont également utilisé cette pierre malléable pour construire des habitations troglodytiques et des villes souterraines.

Le monticule, dont le nom signifie « colline de l'os de la cheville ", atteint 52 pieds (16 mètres) de hauteur. Les plus anciens niveaux de la zone étendue sont d'environ 8200 à 9000 avant JC, avant même l'apparition de la poterie dans la région. Le monticule a été formé par les gens déplaçant sans cesse les matériaux tels que de la boue et du bois pour préserver les bâtiments, des incendies et à d'autres fins. Au fil des siècles, les débris des humains recueillis ont soulevé la hauteur de la colline, avec les résidents qui ont ajusté leurs bâtiments en conséquence.

 

Excavation level4 grandeCrédit: MC Stiner

L'équipe de recherche, dirigée par l'archéologue Mihriban Özbaşaran à l'Université d'Istanbul, a découvert que les habitants des anciens niveaux du site ont à l'origine mangé un vaste régime de viande de créatures qui peuplaient les plaines et les prairies le long de la rivière Melendiz. Cela comprenait divers petits animaux, comme des lièvres, des poissons, des tortues, des hérissons et des perdrix, ainsi que de plus grosses proies comme les cerfs, sangliers, chevaux, chèvres, moutons, des bœufs sauvages éteints connus comme l'aurochs, et l'onagre, également connu sous le nom d'âne sauvage d'Asie.

Cependant, en 8200 avant JC, la viande dans l'alimentation s'est décalée massivement pour les moutons et les chèvres. Ces animaux en ce temps représentaient moins de la moitié de tous les restes de squelettes sur le site, mais a progressivement augmenté à entre 85 à 90 pour cent de ces os, avec des os de mouton surpassant ceux de chèvre par un facteur de trois ou plus. Les jeunes mâles moutons et chèvres ont été tués sélectivement, sans doute pour leur viande, laissant les femmes et les hommes élever plus de bétail.

En outre, l'analyse des excréments dans le monticule a révélé que les animaux herbivores ont été emprisonnés à l'intérieur de la colonie, probablement entre les deux bâtiments. Au total, ces résultats suggèrent que les gens de cette région sont passés de la chasse à l'élevage en quelques siècles.

Capadoce landscapeCrédit: MC Stiner

La culture des céréales peut avoir joué un rôle majeur dans le mouvement de la chasse à l'élevage, a déclaré le principal auteur de l'étude Mary Stiner, un archéologue à l'Université de l'Arizona à Tucson.

« Si les gens deviennent plus sédentaires pour profiter de grains, ils ont tendance à manger ce qui est à proximité, et les meilleurs et les plus grands types d'animaux vont être ciblés en premier lieu, " dit Stiner à Live Science . « Finalement, les gens doivent se déplacer plus loin pour obtenir de grands animaux. L'alternative est d'élever des animaux vous-même. "

Dans de futures études, les chercheurs souhaitent examiner les conséquences de la détention des animaux en captivité dans le camp pour la population.

" Quels sont les avantages et les problèmes qu'ils ont eu ? " demande Stiner. " Est-ce que leur nutrition et leur santé s'est améliorée ? Ont-ils souffrent de maladies qui venaient de l'élevage ? Comment le peuple a réorganisé son travail pour s'assurer que les animaux ont été nourris ? Quels types de modifications structurelles ont été faites sur le site pour protéger et contraindre ces animaux ? "

Excavation westCredit: O Toprak

Stiner, Özbaşaran et leurs collègues ont révélé en détail leurs résultats en ligne aujourd'hui (Avril 28) dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

Suivez-nous @ livescience , http://www.livescience.com/45188-neolithic-transition-hunting-herding.html

 

Yves Herbo Traductions, Sciences, F, Histoires, 30-04-2014

 

Dans Sciences
Petitirlandais

Surprises de l'ADN : les Irlandais ont une origine commune aux Basques !

Par Le 11/01/2014

Surprises de l'ADN : les Irlandais ont une origine commune aux Basques !

Le gène des cheveux rouges est le plus courant dans le sang irlandais.
Le sang dans les veines irlandaises est celtique, non ? Eh bien, pas exactement. Bien que l'histoire que de nombreux Irlandais ont appris à l'école présente l'histoire de l'Irlande comme provenant d'une race celtique, la vérité est beaucoup plus complexe, et beaucoup plus intéressante que ça ...

Les recherches menées dans l'ADN des hommes irlandais a montré que les anciens tentatives anthropologiques pour définir l'«irlandais» ont été désavouées. Dans les années 1950, les chercheurs étaient occupés à recueillir des données chez les personnes irlandaises, telles que la couleur des cheveux et leur hauteur, afin de les classer comme une «race» et les définir comme différent de la Britannique. En fait, les peuples britanniques et irlandais sont étroitement liés dans leur ascendance.

La recherche sur l'ADN et l'ascendance irlandaise a révélé des liens étroits avec l'Ecosse, remontant à avant la création de l'Ulster du début des années 1600. Mais les parents les plus proches de l'Irlande en matière d'ADN sont en fait tout à fait d'ailleurs !

Medieval map of Ireland, showing Irish tribes. Irish origin myths confirmed by modern scientific evidence

Le Sang irlandais : les origines de l'ADN

Les premiers colons sont arrivés en Irlande il y a environ 10.000 ans, à l'époque l'âge de pierre. Il y a encore des restes de leur présence dispersés à travers l'île. Mountsandel à Coleraine, dans le Nord de l'Irlande, est le plus ancien site connu implanté en Irlande (à ce jour) - des restes de huttes tissées, des outils de pierre et des aliments tels que des baies et noisettes ont été découverts sur le site en 1972. (YH : -11.000 ans en fait, dans le comté de Waterford).

Mais d'où les premiers irlandais venaient-ils ? Pendant longtemps, le mythe de l'histoire irlandaise a été que les Irlandais étaient les Celtes. Beaucoup de gens se réfèrent toujours à irlandais, écossais et gallois en tant que culture celtique - et la supposition a été qu'ils étaient Celtes, qui ont émigré d'Europe centrale autour de 500 avant JC. Keltoi était le nom donné par les Anciens Grecs à un peuple «barbare» ( à leurs yeux ), qui vivait au nord d'eux, en Europe centrale. Alors que l'art primaire irlandais montre certaines similitudes avec le style d'art de l'Europe centrale des Keltoi, les historiens ont également reconnu beaucoup de différences significatives entre les deux cultures.

Les dernières recherches en ADN irlandaise ont confirmé que les premiers habitants de l'Irlande ne sont pas été directement descendus des Keltoi de l'Europe centrale. En fait, les plus proches parents génétiques de l'Irlande en Europe se trouvent dans le nord de l'Espagne dans la région connue comme le Pays Basque. Ces mêmes ancêtres sont partagés dans une certaine mesure avec les gens de la Grande-Bretagne - en particulier les écossais.

Des tests d'ADN à travers le chromosome Y mâle a montré que les hommes irlandais ont l'incidence la plus élevée du gène haplogroupe 1 en Europe. Alors que d'autres parties de l'Europe ont intégré les vagues continues des nouveaux colons en provenance d'Asie, la position géographique éloignée de l'Irlande a fait que le patrimoine génétique irlandais a été moins susceptible de changer. Les mêmes gènes ont été transmis des parents aux enfants pendant des milliers d'années.

Cela se reflète dans les études génétiques qui ont comparé l'analyse de l'ADN avec les noms de famille irlandais. Beaucoup de noms en irlandais sont des noms de famille en gaélique, ce qui suggère que le titulaire du nom de famille est un descendant de personnes qui vivaient en Irlande bien avant les conquêtes anglaises du Moyen Age. Les hommes avec des noms gaéliques, ont montré les incidences les plus élevées du gène de l'haplogroupe 1 ( ou Rb1 ). Cela signifie que ceux dont les ancêtres irlandais datent d'avant la conquête anglaise de l'île, sont les descendants directs des premiers colons de l'âge de pierre qui ont migré de l'Espagne.

The Kingdom of Dalriada c 500 AD is marked in green. Pictish areas marked yellow. Irish and British DNA : a comparison

Les Mythes d'origine irlandaise confirmés par des preuves scientifiques modernes

L'un des plus anciens textes composés en Irlande est le Leabhar Gabhla, le Livre des Invasions. Il raconte une histoire semi- mythique d'invasion de gens qui se sont installés en Irlande plus tôt. Il dit que les premiers colons à arriver en Irlande étaient une petite race foncée appelée Fir Bolg (vers -11.000 ans donc ?), suivie d'une super-race magique appelé les Tuatha de Danann (le peuple de la déesse Dana).

YH : archéologiquement, on note une deuxième vague d'immigration en Irlande à la période mésolithique, vers - 6.600 ans avant JC : s'agit-il des Tuatha de Danann ? il semble qu’il s’agisse de peuples venus d’Europe du nord, passés par l’Écosse...

La 3ième vague archéologiquement prouvée arrive vers - 2.000 avant JC, construit des mégalithes et apporte l'âge de bronze : pareil, s'agit-il des Tuatha de Danann ? ou des Celtes espagnols ? ou autres ? C’est de cette époque que date l’exploitation de mines de cuivre dans les régions de Cork et Kerry et d’or dans le Wicklow.

Le plus intéressant, le livre dit que le groupe qui est alors venu en Irlande (la troisième vague donc) et s'est imposé entièrement comme dirigeant de l'île a été les Milésiens - les fils de Mil, le soldat de l'Espagne. La recherche de l'ADN moderne a même confirmé que les Irlandais sont des parents génétiques proches de la population du nord de l'Espagne.

" Archéologiquement parlant, c’est vers -500 avant JC que les Celtes font leur apparition en Irlande, leur civilisation sur l’île va durer près de mille ans. Leur arrivée s’est faite par deux routes différentes, par l’actuelle Grande Bretagne et par l’Espagne. La mythologie celtique a d’ailleurs conservé le souvenir de cette origine espagnole puisque, selon le Lebor Gabála Érenn (Livre des Conquêtes d’Irlande), les Milesiens (c’est-à-dire les Gaèls) sont dits fils de Míl Espáine. Avant l’introduction de la civilisation de La Tène (second Âge du Fer), l’histoire d’Erin est largement mythique. "

Bien qu'il puisse sembler étrange que l'Irlande soit peuplée par l'Espagne plutôt que par la Grande-Bretagne ou la France, il convient de rappeler que dans les temps anciens, la mer était l'un des moyens les plus rapides et les plus faciles pour voyager. Lorsque la terre était couverte de forêts épaisses, les villages côtiers étaient courants et les gens se déplaçaient le long de la côte de l'Europe en toute liberté.

Je vis en Irlande du Nord et dans ce petit pays, les différences entre les Irlandais et les Britanniques semblent encore très importantes. Le Sang a été versé sur la question de l'identité nationale.

Cependant, la recherche récente, à la fois sur l'ADN britannique et irlandaise, suggère que les gens sur les deux îles ont beaucoup en commun génétiquement. Les Hommes dans les deux îles ont une forte prédominance du gène de l'haplogroupe 1, ce qui signifie que la plupart d'entre nous dans les îles britanniques sont les descendants des mêmes colons espagnols de l'âge de pierre.

La principale différence est le degré des migrations ultérieures des personnes vers les îles qui ont affectées l'ADN de la population. Des parties de l'Irlande (notamment la côte ouest) ont été gardées presque intactes d'une influence génétique extérieure depuis l'époque des chasseurs-cueilleurs. Les Hommes là-bas, avec les noms de famille irlandais traditionnels, ont la plus forte incidence du gène haplogroupe 1 , plus de 99%.

Dans le même temps à Londres, par exemple, c'était une ville mutli-ethnique pendant des centaines d'années. Par ailleurs, l'Angleterre a vu plus d'arrivées de nouvelles personnes de l'Europe - les Anglo-Saxons et Normands - que l'Irlande. Par conséquent, tandis que les premiers ancêtres anglais étaient très similaires dans l'ADN et dans la culture aux tribus de l'Irlande, les arrivées tardives en Angleterre ont créé plus de diversité entre les deux groupes.

Les Peuples irlandais et écossais partagent un ADN très similaire. Les similitudes évidentes de la culture, la peau pâle, la tendance aux cheveux rouge, ont toujours été prescrits aux deux peuples comme partageant une ascendance celtique commune. En fait, il semble maintenant beaucoup plus probable que les résultats de cette similarité provienne de la circulation des personnes du nord de l'Irlande en Ecosse dans les années 400 à 800 après JC. A cette époque, le royaume de Dalriada, basé près de Ballymoney dans le comté d'Antrim s'est étendu loin sur l'Ecosse. Les envahisseurs irlandais ont apporté la langue et la culture gaélique, et ils ont également apporté leurs gènes.

Caractéristiques irlandaises et l'ADN

Le gène MC1R a été identifié par les chercheurs comme le gène responsable des cheveux rouge, ainsi que de la peau claire d'accompagnement et la tendance à des taches de rousseur. Selon une étude récente, les gènes des cheveux rouges sont apparus chez des êtres humains il y a environ 40.000 à 50.000 ans.

Ces gènes ont ensuite été amenés dans les îles britanniques par les colons, hommes et femmes qui étaient relativement grands, avec peu de graisse corporelle, athlétiques, au teint clair et qui aurait eu les cheveux rouges. Donc tous les roux peuvent bien être les descendants des premiers ancêtres des irlandais et britanniques.

Une parodie ( et très drôle ) d'exploration sur les caractéristiques du sang de tous les hommes irlandais peut être lue sur ce lien : www.irishtimes.com / journal / week-end. Les Gènes identifiés comprennent le IMG ou le Gène Mère irlandais et le GK ( MF ) S Gene Kelly-Michael-Flately - syndrome qui explique l'incapacité de l'homme irlandais à bouger ses hanches tout en dansant !

Marie McKeown pour http://www.sott.net/article/263587-DNA-shows-Irish-people-have-more-complex-origins-than-previously-thought

Yves Herbo : Bon, on a déterminé qu'une grosse base de l'ADN irlandaise avait une même origine que celle existant au pays basque... mais on ignore d'où vient l'ADN des Basques, justement très atypique par rapport aux Espagnols et Français ! Et si, beaucoup plus simplement, un peuple X (de marins à priori) avait envahi à la fois le pays Basque, la Bretagne(où beaucoup de roux se rencontrent aussi) ,l'Irlande , (et probablement Scandinavie), à l'âge de pierre ? Et si ce peuple X était celui qui possédait cette caractéristique des "cheveux rouges" avait débarqué en même temps (-11.000 ans ?) dans tous ces pays (victime d'une catastrophe marine) ? Ne retrouveraient-on pas également la même chose : une forte caractéristique (renforcée par la suite par l'arrivée d'une vague provenant d'Espagne, avec le même sang, en fait que les tous premiers arrivants...) ? En effet, où serait la trace des premiers irlandais dans leur ADN, puisque cette étude semble démontrer que les plus anciens irlandais descendent tous d'arrivants de 500 Avant JC ? Quid de ceux de -11.000, -6.600 et -2.000 ans ? ADN totalement disparu chez l'Irlandais ? Peu probable... On constate donc que quelque chose "ne colle pas" entre cette étude génétique et la "réalité" archélogique actuelle... et au sujet de la race noire inconnue des Fir Bolg citée dans le manuscrit (arrivée en premier vers - 11.000 ans ?), je signale qu'il existe de nombreux cas (dans les îles surtout mais aussi en Asie), de noirs avec des cheveux roux... quelle est la principale race, avec des caractéristiques d'ADN des cheveux roux, née il y a 50.000 ans environ (d'après la génétique), et où est-elle née, pourquoi ne s'est-elle répandue et a subsistée que sur les côtes ouest et nord de l'Europe ? Finalement, les irlandais sont plus proches des basques question génétique, mais ne serait-ce pas plutôt parce que l'irlande a reçu deux fois la même invasion par le même gène, vers -11.000 ans, comme le pays basque envahi aussi, puis - 500 (par des descendants espagnols ayant le même sang sans le savoir) ?...

 

Algérie-Kabylie - Selon une étude génétique réalisée en 2010, les populations d'Afrique du Nord descendent en partie, du coté maternel, de migrants de la péninsule ibérique arrivés il y a environ 8 000-9 000 ans. - Ottoni C, Primativo G, Hooshiar Kashani B, Achilli A, Martínez-Labarga C, et al. 2010, Mitochondrial Haplogroup H1 in North Africa: An Early Holocene Arrival from Iberia [archive]. PLoS ONE 5(10): e13378. doi:10.1371/journal.pone.0013378

" L'origine des cheveux roux (à ne pas confondre avec le blond vénitien, qui est un blond à reflets roux) fut seulement révélée en 1997. Elle est liée au gène MC1R (melanocortin-1 receptor) qui se trouve sur le chromosome 16 et dont l'allèle (version d'un même gène) normal ne conduit pas à la rousseur contrairement à cinq autres qui donnent des cheveux roux, une peau pâle et des taches de rousseur. L'âge du gène MC1R a été estimé entre 50 000 et 100 000 ans mais les recherches ont mis en évidence que les cinq mutations sont apparues dès - 80 000 ans et jusqu'à - 30 000 ans selon les cas (J. Rees). Or, pour pouvoir muter il y a 80 000 ans, il fallait que le gène initial existât déjà. Cela veut dire aussi qu'il y a au moins cinq origines différentes pour la rousseur et qu'une étude basée seulement sur le phénotype (la manifestation du gène, ici la rousseur) peut être fausse si elle est généralisée à tous les allèles roux sans distinction. 

Malgré ce lien privilégié de la rousseur avec le Royaume-Uni (Écosse), il existe une proportion non négligeable de roux en Afrique du Nord, parmi les Berbères : on peut en trouver une occurrence très importante en Kabylie et dans les massifs de l'Aurès (Algérie orientale), et du Rif (Maroc septentrional). On range d'ailleurs parfois certaines populations d'Afrique du Nord dans le groupe des atlanto-méditerranéens, qui comprend les Irlandais de l'Ouest, les Gallois, les Bretons du Sud, les Basques et les Espagnols de la côte Sud-Est. Une recherche récente sur le chromosome Y a mis en évidence la parenté génétique de ces populations. Les atlanto-méditerranéens seraient issus d'un mélange de peuplades paléolithiques qui auraient quitté le Proche-Orient et l'Europe orientale il y a 8 000 ans et auraient couvert une grande partie de l'Afrique du Nord et de l'Europe, se mêlant aux peuples cro-magnoïdes déjà présents.

Les Néandertaliens seraient roux le gêne MC1R étant présent chez eux. Cependant, la rousseur des Néandertaliens et celle des Cro-Magnons (homme moderne) ne serait pas due à une transmission, mais à une évolution convergente : « le gène rencontré sur les deux fossiles comporte une mutation qu'on ne retrouve pas chez l'humain moderne […] Confrontés à des climats semblables, les deux espèces ont donc évolué de la même façon. ». " Wikipedia

 

Les blonds et blondes à peau noire des îles Salomon, dans le Pacifique, possèdent un gène propre, différent de ceux des Européens.

Sur les noirs blonds des îles Salomon : http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/05/04/18123-cheveux-blonds-melanesiens-enfin-expliques

Et notons tout de même un détail qui ne correspond pas du tout au scénario celte en ce qui concerne les Basques (ou alors très tardif) : leur langue, le Basque, est considéré comme l'une des 4 langues en provenance directe de... l'Oural, dans le Caucase Russe. Et le peuple basque est en même temps considéré comme l'un des plus anciens présent en France et Espagne...

 

Yves Herbo Traductions-SFH-01-2014

Dans Sciences
Adnmutation 1

Un deuxième code découvert dans l'ADN humain

Par Le 17/12/2013

Un deuxième code découvert dans l'ADN humain

L’ADN est une molécule très longue, composée d’une succession de nucléotides accrochés les uns aux autres par des liaisons phosphodiester. C’est le support de l’information génétique. Son code, connu depuis plus de 50 ans, en cacherait un autre. © Spooky Pooka, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0

" La molécule d’ADN est loin d’être un livre ouvert. Alors que l’on croyait avoir éclairci les secrets du code génétique il y a plus de 50 ans, une équipe états-unienne vient d’identifier un autre code, caché sous le premier, qui aurait un rôle dans le contrôle des gènes. Cette découverte pourrait aider les chercheurs à mieux évaluer les conséquences des mutations et à mieux comprendre certaines maladies. "

Un code peut en cacher un autre…

" Dans le cadre du projet Encode (Encyclopedia of DNA elements), qui vise à répertorier l’ensemble des séquences d’ADN du génome humain, des chercheurs de l’université de Washington (États-Unis) ont fait une découverte surprenante. Ils ont montré que le code génétique tel qu’on le connaissait jusqu’ici en cachait un autre, destiné quant à lui à la régulation de l’expression des gènes. Cette découverte est publiée dans la revue Science.

Le génome contient des séquences codantes et des séquences qui permettent aux facteurs de régulation de se fixer sur l’ADN pour contrôler l’expression des gènes. Grâce à des techniques de biologie moléculaire, les chercheurs ont analysé la répartition de ces deux types de séquences. Ils ont montré que 15 % des codons du génome humain avaient une double fonction : d’un côté ils participent à la fabrication des protéines, de l’autre ils donnent des instructions aux cellules pour moduler l’expression des différents gènes. Pour cette raison, les scientifiques les ont appelés « duons ».

« Le code génétique peut simultanément écrire deux sortes d'informations, explique John Stamatoyannopoulos, le directeur de l’étude. Il est donc possible que certaines mutations que l’on croyait uniquement liées à la séquence protéique, perturbent aussi le contrôle de l’expression des gènes. » Selon les auteurs, cette découverte pourrait permettre de mieux comprendre le développement de certaines maladies. "

extraits de : http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-second-code-cache-adn-50992/#xtor=RSS-8

Autres liens en rapport : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/prehistoire-antiquite/des-segments-d-adn-humain-ont-mute-plus-vite-que-d-autres.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/retour-sur-de-l-adn-extra-terrestre-dans-l-humain.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/les-geneticiens-sortent-l-adn-de-la-poubelle.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/l-adn-sera-t-il-le-support-de-stockage-ultime-de-l-humanite.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/adn-extra-terrestre-sur-terre-et-dans-l-homme.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/bresil-prehistoire-migrations-adn-ovnis.html

 

Yves Herbo-SFH-12-2013

Femur simas de los huelos javier trueba madrid scientific films

De l’ADN vieux de 400.000 ans complique l’histoire de l’Homme

Par Le 06/12/2013

De l’ADN vieux de 400.000 ans complique l’histoire de l’Homme

Le plus vieux génome d'hominidé séquencé a 400.000 ans. Il a été extrait de mitochondries trouvées dans ce fémur d'Homo heidelbergensis. © Javier Trueba, Madrid Scientific Films

Près de 400.000 ans : voici l’âge de l’ADN mitochondrial qui vient d’être intégralement séquencé. Il a été extrait du fémur d’un hominidé découvert en Espagne dans les années 1990. Surprise : bien que morphologiquement proche de l’Homme de Néandertal, cet inconnu aurait plus d’affinités génétiques avec l’Homme de Denisova. Lequel, pourtant, a vécu en Sibérie plusieurs milliers d’années plus tard.

Au cours du temps, l’ADN d’un être mort se dégrade progressivement, à une vitesse qui dépend des conditions dans lesquelles la dépouille est conservée. En d’autres termes, il se fragmente en une multitude de séquences nucléotidiques de plus en plus petites, au grand dam des paléogénéticiens. En effet, ce processus limite l’âge maximal des séquençages pouvant être réalisés sur des restes humains ou animaux. Cependant, les spécialistes ne s’avouent pas vaincus pour autant.

Ainsi, plusieurs laboratoires cherchent à améliorer les techniques d’extraction de l’ADN fossile, notamment pour mieux saisir les séquences nucléotidiques qui ne font que quelques dizaines de paires de bases. Et le succès est au rendez-vous. Pour preuve, en septembre dernier, l’ADN mitochondrial d’un ours des cavernes mort voici 300.000 ans a intégralement été présenté à la communauté scientifique. Cet animal avait été exhumé de la Sima de los huesos, une grotte tempérée et humide qui se situe dans la sierra d’Atapuerca (Espagne).

Ce site est bien connu des anthropologues, puisque des restes de 28 Homo heidelbergensis y ont également été trouvés depuis le début des fouilles en 1978. Parmi eux figure un fémur exhumé dans les années 1990. Ce jour, nous venons d’apprendre que des chercheurs ont non seulement réussi à en extraire de l’ADN mitochondrial, mais qu’ils sont aussi parvenus à le séquencer dans son intégralité. Or, cet os est vieux d’environ 400.000 ans ! Présenté dans la revue Nature, cet exploit est une fois encore l’œuvre de l’équipe dirigée par Svante Pääbo du Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology (Allemagne).

Les 28 Homo heidelbergensis découverts dans la Sima de los huesos (Espagne) ont vécu voilà 300.000 à 400.000 ans, au Pléistocène moyen. De nos jours, la grotte se caractérise par une température constante de 10 °C et par un taux d'humidité proche de la saturation. © Javier Trueba, Madrid Scientific Films

La morphologie et la génétique divergent une fois de plus

Ce génome mitochondrial a été comparé à celui d’autres représentants du genre Homo. Les résultats ont laissé certains spécialistes sans voix. Morphologiquement, Homo heidelbergensis ressemble à l’Homme de Néandertal qui a vécu dans la même région, mais quelques milliers d’années plus tard. D’ailleurs, pour quelques experts, le second descendrait du premier.

Génétiquement… c’est une toute autre histoire. En effet, les hominidés de la Sima de los huesos seraient plus proches des Hommes de Denisova, le groupe frère des néandertaliens qui s’est épanoui dans le sud-est de la Sibérie, donc à des milliers de kilomètres de l’Espagne. Cette découverte a tout simplement apporté plus de questions que de réponses, car il est difficile de l’expliquer.

De l’ADN nucléaire extrait d’ici un an ?

À partir de là, chacun y va de sa petite théorie. Pour sa part, Svante Pääbo a rappelé que la comparaison des génomes des Hommes de Denisova et de Néandertal a montré qu’ils ont un ancêtre commun qui a vécu voici 700.000 ans. L’Homme de la Sima de los huesos pourrait avoir appartenu à cette population fondatrice, qui avait alors une distribution eurasienne.

Ainsi, les Néandertaliens et les Dénisoviens auraient théoriquement reçu un patrimoine génétique mitochondrial similaire, mais les premiers l’auraient ensuite perdu. Rappelons-le, l’ADN mitochondrial se transmet uniquement par la mère. Ainsi, il est possible qu’une néandertalienne ait donné naissance à un fils qui se serait hybridé avec une femelle d’une autre espèce, ce qui aurait fait disparaître les gènes retrouvés en Espagne (Homo heidelbergensis) et dans la molaire de la fille morte dans la grotte de Denisova voici 30.000 à 50.000 ans.

Pour y voir plus clair, l’équipe allemande s’est déjà remise au travail, avec pour objectif d’extraire de l’ADN nucléaire du fémur d’ici un an. Puisqu’il est transmis par les deux parents, celui-ci fournit de meilleures informations sur l’histoire évolutive d’une population. Il faut avouer que les défis à relever sont nombreux. Souhaitons leur bonne chance.

Par Quentin Mauguit, Futura-Sciences

De leurs côtés, les professeurs russes Anatole A. Klyosov et Igor L. Rozhanskii développent depuis quelques années des travaux très intéressants sur l'ADN du Caucasien (et les découvertes d'ADN de Denisoviens de 400.000 ans en Espagne pourraient intéresser leurs théories), et ces derniers semblent amener le renouvellement de la question : L'Homme Moderne est-il bien né en Afrique ? - attention, c'est très technique et je ne traduit que l'essentiel... voir le document pdf pour des schémas très intéressants et d'autres explications techniques.

 

Ré-examen de la théorie «Out of Africa» et de l'origine des Europeoids (Caucasoïdes) à la lumière de la Généalogie de l'ADN

" Cette étude porte sur l'origine des Humains anatomiquement modernes (Homo Sapiens Sapiens), qui appartiennent vraisemblablement aux haplogroupes chromosomiques Y de A à T selon la classification établie dans la génétique humaine et de la phylogénie de l'ADN de l'homme. Ce document 1 ) présente un calendrier pour l'origine de Europeoids ( Caucasoïdes) ; 2 ) d'identifier avec certitude leur position parmi toutes les haplogroupes (tribus) connus aujourd'hui sur l'arbre des haplogroupes et 3) apporter la preuve qu'il faut réexaminer la validité du concept de "La sortie d'Afrique".

" La principale différence de notre approche par rapport à celles connues dans la génétique humaine, c'est que notre méthodologie est basée sur l' identification des branches d'haplotypes dans chaque haplogroupe et sa sous-clade (chaque branche provient de son unique ancêtre commun), et, dans chaque cas, est calculé un laps de temps à partir d'un ancêtre commun de la branche en vérifiant que la branche est effectivement dérivée d'un ancêtre commun et en utilisant les critères décrits dans (Klyosov , 2009a ; Rozhanskii & Klyosov , 2011; Rozhanskii , 2011). Par conséquent, nous avons obtenu une chronologie de toutes les branches disponibles dans chaque haplotype et entièrement dans leur ensemble - de A à T (dans la classification actuelle). En d'autres termes, pour chaque haplotype nous avons identifié avec succès sa place dans l'ensemble du système de multi-haplogroupes de l'humanité. Il est raisonnable de supposer que les haplotypes de l'ensemble de l'humanité forment un système continu, quoique interrompu localement par la population des " goulots d'étranglement " qui perturbent essentiellement les haplotypes fabriqués au départ en continu. Ce tissu peut être reconstruit à partir de ses fragments, de la même manière que la cinétique des réactions chimiques peuvent être reconstruites sur la base de relativement peu de points expérimentaux. Cette analogie est assez proche puisque les mutations dans les haplotypes obéissent aux mêmes lois de la cinétique chimique, cela a été discuté dans le premier article de cette série ( Rozhanskii & Klyosov , 2011).

Merci en grande partie aux généticiens, le concept de l' « Out of Africa» (la sortie d'Afrique de l'Homme Moderne) a été popularisé au cours des deux dernières décennies, mais il n'a jamais été directement prouvé, mais, pour de nombreux spécialistes sa logique était indéniablement convaincante. Le concept repose principalement sur l'hypothèse que l'Afrique possède la plus forte variabilité ou la variance de l'ADN humain et de ses segments. Ceci à part, ce n'est pas un argument de poids en raison qu'un mélange de différentes lignées d'ADN se traduit également par une forte variabilité et, comme nous le montrons ci-dessous, c'est en grande partie ce qui se passe en Afrique. En outre, un écart existe entre la génomique des Africains et des non-Africains, qui a également été interprété comme un argument que ces derniers sont descendus des Africains. Une interprétation plus plausible aurait été que les deux Africains actuels et les non-Africains descendent séparément à partir d'un plus ancien ancêtre commun, formant ainsi une fourchette proverbiale. Une région où cet ancêtre commun serait né en aval ne serait pas nécessairement en Afrique. En fait, il n'a jamais été prouvé qu'il a vécu en Afrique.

La recherche sur cette question a servi de base pour le sujet de notre travail. Nous avons constaté qu'une grande diversité de haplotypes chromosomiques Y en Afrique est le résultat du mélange de plusieurs lignées très éloignées, certaines d'entre elles pas nécessairement d'Afrique, et que les Europeiods (au moins) ne contiennent pas de SNP «africains» (ceux des haplogroupes A ou B). Ces résultats importants ont mis une "dent proverbiale" dans la théorie de l' «Out of Africa».

Sept mille cinq cent cinquante six (7556) haplotypes de 46 sous-clades dans 17 grands haplogroupes ont été considérés en fonction de leur base de haplotypes et des intervalles ( ancestraux) de leurs ancêtres communs, pour construire une définition du temps équilibrée de l'arbre des haplogroupes. Il a été constaté que l'haplogroupe A africain (origine 132.000 ± 12000 années avant le présent-BP) est le début temporel exact de tous les autres haplogroupes, qui avaient un ancêtre commun séparé, appelés β - haplogroupe très éloigné, et d'origine de 64.000 ± 6000 ans BP. Il comprend une famille de Europeoid (caucasoïdes) des haplogroupes de F à T qui proviennent de 58.000 ± 5000 ans BP. Un ancêtre commun en aval de l'haplogroupe A et β - l'haplogroupe inventé α - a émergé il y a 160.000 ± 12.000 ans BP. L'origine territoriale des haplogroupes α - β - demeure inconnu, mais l'origine la plus probable pour chacun d'eux est un vaste triangle qui s'étend de l'Europe centrale jusqu'à l'ouest par la plaine de la Russie à l'est et au Levant au sud. L'Haplogroupe B est descendu de l'haplogroupe β ( et non de l'haplogroupe A, duquel il est très lointain, et séparé par autant que 123.000 années de "latences-erreurs " de l'évolution mutationnelle), a probablement migré vers l'Afrique après 46.000 ans BP. La constatation que les haplogroupes Europeoid ne descendent pas des haplogroupes "africains" A ou B est étayée par le fait que les porteurs de l'haplogroupe Europeoid, ainsi que tous les haplogroupes non-africains ne portent pas non plus de SNP M91 , P97 , M31 , P82 , M23 , M114 , P262 , M32 , M59 , P289 , P291 , P102 , M13 , M171 , M118 ( haplogroupe A et ses sous-clades SNP ) ou M60 , M181 , P90 ( haplogroupe B ), comme il a été montré récemment dans le " “Walk through Y” FTDNA Project ( la référence qui y est incorporé ) sur plusieurs centaines de personnes de divers haplogroupes. "

Source : Klyosov, A. & Rozhanskii, I. (2012). Re-Examining the "Out of Africa" Theory and the Origin of Europeoids (Caucasoids) in Light of DNA Genealogy. Advances in Anthropology, 2, 80-86. doi: 10.4236/aa.2012.22009.  - etudesadnrusse05-2012.pdf etudesadnrusse05-2012.pdf

References :

[1] Cruciani, F., Trombetta, B., Sellitto, D., Massaia, A., Destro-Bisol, G., Watson, E., et al. (2010). Human Y chromosome haplogroup R-V88: A paternal genetic record of early mid Holocene trans-Saharan con- nections and the spread of Chadic languages. European Journal of Human Genetics, 18, 800-807.

[2] Cruciani, F., Trombetta, B., Massaia, A., Destro-Bisol, G., Sellitto, D., & Scozzari, R. (2011). A revised root for the human Y chromosomal phylogenetic tree: The origin of patrilineal diversity in Africa. The American Journal of Human Genetics, 88, 1-5. doi:10.1016/j.ajhg.2011.05.002

[3] Klyosov, A. A. (2009a). DNA Genealogy, mutation rates, and some historical evidences written in Y-chromosome. I. Basic principles and the method. Journal of Genetic Genealogy, 5, 186-216.

[4] Klyosov, A. A. (2009b). DNA Genealogy, mutation rates, and some historical evidences written in Y-chromosome. II. Walking the map. Journal of Genetic Genealogy, 5, 217-256.

[5] Klyosov, A. A. (2011a). The slowest 22 marker haplotype panel (out of the 67 marker panel) and their mutation rate constants employed for calculations timespans to the most ancient common ancestors. Pro- ceedings of the Russian Academy of DNA Genealogy, 4, 1240-1257.

[6] Klyosov, A. A. (2011b). DNA genealogy of major haplogroups of Y chromosome (Part 1). Proceedings of the Russian Academy of DNA Genealogy, 4, 1258-1283.

[7] Klyosov, A. A. (2012). Ancient history of the Arbins, bearers of hap- logroup R1b, from Central Asia to Europe, 16,000 to 1,500 years before present. Advances in Anthropology, in press.

[8] Rozhanskii, I. (2010). Evaluation оf the сonvergence оf sets in STR phylogeny and analysis оf the haplogroup R1a1 tree. Proceedings of the Russian Academy of DNA Genealogy, 3, 1316-1324.

[9] Rozhanskii, I. L., & Klyosov, A. A. (2011). Mutation rate constants in DNA genealogy (Y chromosome). Advances in Anthropology, 1, 26- 34. doi:10.4236/aa.2011.12005

[10] Simms, T. M., Martinez, E., Herrera, K. J., Wright, M. R., Perez, O. A., Hernandez, M. et al. (2011). Paternal lineages signal distinct genetic contributions from British Loyalists and continental Africans among different Bahamian islands. American Journal of Physical Anthro- pology, 146, 594-608. doi:10.1002/ajpa.21616 ".

 

YH : Cette étude démontre donc (sans avis contraire démontré), compte-tenu à la fois des découvertes archéologiques récentes, mais aussi la génétique de l'ADN, que l'apparition de l'Homme Moderne en Afrique est maintenant moins probable qu'une naissance de cet ancêtre primaire commun dans le grand triangle évoqué, mettant en jonction ses différentes branches. Certains ne manqueront pas de noter que, cette région étant inconnue de toute façon pour l'instant, elle pourrait, vu les 200.000 ans évoqués pour l'apparition de l'Homme Moderne de nos jours, être sous l'eau maintenant, sous les glaces ou ensevelie sous des dizaines de mètres de sédiments...

Yves Herbo Traductions-SFH-12-2013

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Des analyses ADN des Néandertaliens et Denisoviens révèlent une autre espèce inconnue

Par Le 23/11/2013

Des analyses génétiques des Néandertaliens et des Denisoviens révèlent une autre espèce inconnue

 

L'homme préhistorique s'est entrecroisé de façon effrénée entre Néandertaliens, Denisoviens et une autre espèce inconnue. Cette nouvelle espèce mystérieuse semblerait indiquer un monde proche de celui du "Seigneur des Anneaux" avec différentes créatures (issues de ces croisements). Les analyses du génome du groupe humain de Néandertal, tout comme celles de celui dénommé Denisoviens révèlent que la bonne et longue entente sexuelle semble avoir inclus un autre mystérieux ancêtre de l'homme.

Ces analyses ont été présentées à une réunion de la Royal Society de Londres, et elles comprenaient  des «extraits» du mystérieux ADN - ni Homme ni Néandertal, ni Denisovien. Elles suggèrent que le croisement était endémique et plus largement entre les groupes humains vivant en Europe et en Asie 30.000 années plus tôt qu'on ne le pensait, disent les scientifiques.

Les résultats proviennent d'une nouvelle analyse de l'ADN à partir d'une Denisovienne, une hominidé découverte après les analyses d'ossements et de dents trouvés dans une grotte de Sibérie, et publiée dans la revue Nature.

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Des segments d'ADN humain ont muté plus vite que d'autres

Par Le 13/11/2013

Des segments d'ADN humain ont muté plus vite que d'autres

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De nouvelles recherches génétiques ont révélé l'existence de certaines régions du génome humain qui ont changé ou muté plus rapidement que la plupart des autres, ce qui a entraîné des différences qui nous rendent humains par rapport à nos cousins primates.

En utilisant le dernier séquençage et les outils bioinformatiques, les chercheurs de l'Institut Gadstone ont pu identifier certaines régions génomiques qui guident le développement des caractéristiques spécifiques à l'homme.

" Les progrès dans le séquençage de l'ADN et des supercalculateurs nous ont donné le pouvoir de comprendre l'évolution à un niveau de détail qui, il y a quelques années, aurait été impossible ", a déclaré la chercheuse Katherine Pollard du Gladstone laboratoire, qui est également professeure d'épidémiologie et de biostatistique à l' Université de Californie (UCSF) Institute of San Francisco for Human Genetics. " Dans cette étude, nous avons constaté que des segments d'ADN ont évolué beaucoup plus rapidement que d'autres. Nous croyons que ces tronçons en évolution rapide étaient cruciaux pour que nos ancêtres de l'homme deviennent distincts de nos plus proches cousins primates. "

Appelées «régions accélérées de l'homme» , ou Hars, elles ont été découvertes à muter à un rythme relativement rapide. Plus précisément, les Hars agissent comme des « améliorateurs », contrôlant quand et pour combien de temps certains gènes sont « activés » ou activés au cours du développement embryonnaire. Cela a été révélé par des expériences sur des modèles embryonnaires d'animaux et l'utilisation de supercalculateurs pour effectuer des analyses génomiques avec des calculs puissants. L'équipe de recherche a identifié plus de 2.600 Hars. Puis, en utilisant un algorithme d'apprentissage automatique appelé EnhancerFinder et l'entrée de l'information génétique, ils ont réussi à réduire la liste des Hars qu'ils prévoyaient comme étant des améliorateurs probables. " Nous avons prédit que près de huit cents Hars agissent comme des amplificateurs à un moment précis au cours du développement embryonnaire », a expliqué Tony Capra, PhD, auteur principal de l'étude. " En confirmant cette prédiction pour plusieurs dizaines de Hars, notre prochain objectif était de voir si l'un de ces modèles améliorés  de Hars de l'activation des gènes était spécifiquement humain. "

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Cinq de ces Hars ont été identifiés, actifs dans les génomes humains et chimpanzés, mais dont les gènes sont activés dans des différentes régions embryonnaires. Par exemple, les versions humaines de Hars 2xHAR.164 et 2xHAR.170 sont actifs dans une région du cerveau entre le mésencéphale et rhombencéphale, tandis que les versions chimpanzé ne le sont pas. Ce soi-disant « gain de fonction » de ces deux Hars dans des embryons humains peut se remarquer dans des différences dans le développement des régions clés du cerveau comme le cervelet, qui est connu pour réguler non seulement le contrôle du moteur, mais peut aussi réguler les fonctions cognitives supérieures, comme le langage, la peur et le plaisir.

" Ces résultats, bien que préliminaires, offrent un aperçu sans précédent sur la façon dont de très récentes modifications apportées au génome humain ont modifié les programmes génétiques qui contrôlent le développement embryonnaire, pour éventuellement donner des résultats différents ", a déclaré Capra. " Nous prévoyons que si nous devions regarder l'activité des Hars, qui sont des activateurs, au cours des étapes de développement plus tardif, nous verrons encore plus de différences entre les humains et les chimpanzés . "

Source : http://popular-archaeology.com/issue/09012013/article/genetic-study-reveals-new-insight-into-origins-of-our-species


YH : La question se pose donc de savoir d'où est venu cette subite accélération, ce nouvel apport essentiel et rapide, qui se duplique est est devenu persistant chez un ancêtre commun à l'Homme et au chimpanzé pour lui donner à lui, et lui seul parmi tous les animaux du monde, cette extraordinaire amélioration menant à l'Humain. Cette unique mutation chez un mammifère semble peu probable dans l'état actuel de nos connaissances de la Nature... une intervention extérieure semble toujours aussi possible, même probable... Dieu ou Extra-terrestres, c'est la question du 21ième siècle à priori...

Yves Herbo Traductions-SFH-11-2013

Dans Sciences
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Retour sur de l'ADN Extra-Terrestre dans l'Humain

Par Le 07/11/2013

Retour sur de l'ADN Extra-Terrestre dans l'Humain

 

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Voici une suite à ces articles concernant les possibilités et même affirmations concernant des liens entre l'ADN Humain et une génétique extra-terrestre : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/adn-extra-terrestre-sur-terre-et-dans-l-homme.htmlhttp://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/les-geneticiens-sortent-l-adn-de-la-poubelle.html  +  http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/l-adn-sera-t-il-le-support-de-stockage-ultime-de-l-humanite.html

Des astrophysiciens pensent qu'un message extraterrestre est caché dans l'ADN humain

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Deux scientifiques originaires du Kazakhstan ont révélé qu'un message de nature extraterrestre serait inscrit dans l'ADN humain. Le physicien Vladimir I. Shcherbak, d'une université du Kazakhstan, et l'astrobiologiste Maxim A. Makukov, de l'Astrophysical Fesenkov Institut, avancent qu'un message de nature extraterrestre pourrait être caché dans l'ADN humain. Ces chercheurs affirment donc que chacun pourrait porter en lui une preuve de l’existence tant controversée des extraterrestres.

La théorie de l'évolution de Darwin trouve ses limites :

Dans Sciences
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Le dogme scientifique de 60 ans sur la discontinuité entre le monde viral et le monde cellulaire s'écroule

Par Le 23/07/2013

Le dogme scientifique de 60 ans sur la discontinuité entre le monde viral et le monde cellulaire s'écroule

pandoravirus-mini.jpgPandoravirus salinus observé par microscopie électronique.
© IGS CNRS-AMU

Des chercheurs du laboratoire Information génomique et structurale (CNRS/Université Aix-Marseille), associés au laboratoire Biologie à Grande Échelle (CEA/Inserm/Université Grenoble Alpes), viennent de découvrir deux virus géants dont le nombre de gènes rivalise avec celui de certains microorganismes cellulaires eucaryotes (cellules à noyau). Ces deux virus d’un type totalement nouveau ont été baptisés « Pandoravirus », ce qui évoque à la fois leur forme en amphore et leur contenu génétique mystérieux. Ces résultats sont publiés en couverture du numéro du 19 juillet 2013 de la revue Science.
 
Après Mimivirus, découvert il y a 10 ans, et plus récemment Megavirus chilensis1, les chercheurs pensaient avoir touché la limite ultime du monde viral en termes de taille et de complexité génétique. Avec un diamètre proche du micron et un génome contenant plus de 1100 gènes, ces virus géants qui infectent des amibes du genre Acanthamoeba empiétaient déjà largement sur le territoire que l’on pensait être réservé aux bactéries. A titre indicatif, des virus courants, tels que le virus de la grippe ou celui du SIDA, ne renferment qu’une dizaine de gènes.
 
Dans l’étude publiée dans la revue Science, les chercheurs annoncent la découverte de deux nouveaux virus géants :
 
  • Pandoravirus salinus, sur les côtes chiliennes ;
  • Pandoravirus dulcis, dans une mare d’eau douce à Melbourne (Australie).

 

pandoravirussalinus.jpgPandoravirus salinus observé par microscopie électronique.
© IGS CNRS-AMU

L’analyse détaillée de ces deux premiers Pandoravirus révèle qu’ils n’ont quasiment aucun point commun avec les virus géants précédemment caractérisés. De plus, seul un infime pourcentage (6%) des protéines codées par les 2500 gènes de Pandoravirus salinus ressemble à des protéines déjà répertoriées dans les autres virus ou les organismes cellulaires. Avec un génome de cette taille, Pandoravirus salinus vient démontrer que la complexité des virus peut dépasser celle de certaines cellules eucaryotes2. Autre singularité : les Pandoravirus n’ont aucun gène qui leur permettrait de fabriquer une protéine ressemblant à la protéine de capside, la brique de base des virus traditionnels.
 
Malgré toutes leurs propriétés originales, les Pandoravirus conservent les caractéristiques essentielles du monde viral : absence de ribosome, de production d’énergie et de division.
 
Dans ce contexte de nouveauté absolue, l’analyse du protéome de Pandoravirus salinus a permis de montrer que les protéines qui le constituent sont bien celles prédites à partir de la séquence du génome du virus. Les Pandoravirus utilisent donc le code génétique universel, code commun à tous les organismes vivants sur notre planète.
 
Ce travail souligne à quel point notre connaissance de la biodiversité microscopique reste étonnamment partielle dès que l’on explore de nouveaux environnements. En effet, les Pandoravirus, jusqu’alors totalement inconnus, ne sont sans doute pas rares comme l’atteste la découverte simultanée de deux spécimens de cette nouvelle famille virale dans des sédiments localisés à 15000 km de distance.
 
La découverte qui a été réalisée comble définitivement une discontinuité entre le monde viral et le monde cellulaire, discontinuité qui a été érigée en dogme depuis les fondements de la virologie moderne dans les années 1950. Elle suggère également que l’émergence de la vie cellulaire a pu s’accompagner d’une diversité beaucoup plus foisonnante de formes pré-cellulaires que celles envisagées classiquement, ce nouveau type de virus géant étant quasiment sans homologie avec les trois domaines du vivant reconnus : eucaryotes, eubactéries et archébactéries.
 

Notes

1 Arslan D, Legendre M, Seltzer V, Abergel C, Claverie JM (2011) “Distant Mimivirus relative with a larger genome highlights the fundamental features of Megaviridae”. Proc Natl Acad Sci USA. 108: 17486-91.

2 Il s’agit notamment des microsporidies parasites du genre Encephalitozoon.

“Pandoraviruses: Amoeba viruses with genomes up to 2.5 Mb reaching that of parasitic eukaryotes”. Nadège Philippe, Matthieu Legendre, Gabriel Doutre, Yohann Couté, Olivier Poirot, Magali Lescot, Defne Arslan, Virginie Seltzer, Lionel Bertaux, Christophe Bruley, Jérome Garin, Jean-Michel Claverie, Chantal Abergel. Science. DOI : 10.1126/science.1239181

Source : http://www.science.gouv.fr/fr/actualites/bdd/res/4896/decouverte-d-un-chainon-manquant-entre-le-monde-viral-et-le-monde-cellulaire/

SFH-07-2013

Dans Sciences
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Une plus ancienne branche génétique du chromosome Y découverte

Par Le 15/03/2013

Une plus ancienne branche génétique du chromosome Y découverte

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Le chromosome X (à gauche) et le chromosome Y (à droite) détermine le sexe. Photo : Université de l'Arizona

Jusqu'à présent, les recherches généalogiques aidées par ADN faisaient remonter le tout premier "Adam" de l'humanité moderne à entre 60 000 et 140 000 ans avant maintenant mais les dernières découvertes font remonter notre premier "père" à... 340 000 ans pour l'instant, du côté du Cameroun en Afrique...

L'ADN humain n'a pas fini de révéler tous ses secrets. Aux États-Unis, des chercheurs américains ont récemment découvert le chromosome Y le plus ancien au monde pendant ce qui s'avérait être un banal test génétique. Sollicitée par des centaines de clients, l’entreprise Family Tree DNA spécialisée dans la recherche généalogique fut pour la première fois bien embêtée lorsqu'elle fut incapable de déterminer les origines d'Albert Perry, un Afro-américain vivant en Caroline du Sud décédé il y a quelques années.

Et pour cause : son chromosome Y ne ressemblait à aucun chromosome connu jusqu'ici. Or, le chromosome Y de chaque homme mène normalement à un ancêtre masculin commun, surnommé "l'Adam génétique". Ce dernier aurait vécu sur Terre il y a 60 à 140 000 ans. Intriguée par cette incohérence, une équipe de généticiens de l'université de l'Arizona ont poussé plus loin les recherches sur le chromosome de cet Américain.

Des cousins éloignés découverts (?)

Selon leur étude, publiée dans la revue American Journal of Human Genetics (AJHG), il existerait un ancêtre encore plus lointain dont seraient issus le chromosome Y de tous les hommes actuels et le chromosome Y d'Albert Perry. Cet homme aurait vécu en Afrique il y a près de 340 000 ans soit bien avant l'apparition des premiers Homo Sapiens, également appelé "Homme moderne".

" Cette nouvelle fait reculer la date de la découverte de ce chromosome ancestral et montre l'extraordinaire diversité génétique que l'on peut déceler en Afrique, explique à Metro Evelyne Heyer, professeur au Muséum National d’histoire Naturelle en anthropologie génétique ". Mais elle ne remet pas pour autant en cause les précédentes recherches scientifiques : le chromosome Y provient forcément d'un ancêtre commun. "

D'autant que le chromosome Y de cet Américain ne serait pas si unique que cela : les généticiens ont réussi à trouver des similitudes avec des chromosomes Y d'une dizaine d'hommes en provenance d'un même peuple vivant dans un village du Cameroun. Selon eux, Albert Perry et ces hommes auraient hérité leur chromosome Y d’une lignée éteinte depuis. Ces chercheurs comptent bien poursuivre leurs recherches dans toute l'Afrique subsaharienne pour trouver d'autres cousins éloignés.

Sources : http://www.cell.com/AJHG/retrieve/pii/S0002929713000736 + http://www.metrofrance.com/info/il-portait-le-plus-ancien-chromosome-y-du-monde-en-lui/mmck!P9V5Jtc1F4eg/

SFH 03-2013

Dans Sciences
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Génétique : découverte importante

Par Le 20/02/2013

Génétique : découverte importante

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Le cerveau humain est bien plus gros que celui de ses plus proches cousins. Est-ce en partie grâce à miR-941 ? © Por adrines, arteyfotografia

Le gène miR-941, codant pour un microARN régulateur de gènes, serait apparu après la divergence entre le dernier ancêtre commun à l'Homme et au chimpanzé et se trouve ainsi être le propre de notre espèce. Très actif dans le cerveau, il pourrait jouer un rôle dans l'intelligence humaine.

Les microARN sont de courtes molécules d'ARN, produites par l'ADN, connues pour réguler l'expression des gènes en venant se fixer sur les séquences codantes, empêchant leur transcription et les réduisant au silence.

Dans une étude, des scientifiques de l'université d'Édimbourg (Écosse) viennent de mettre en évidence un microARN, miR-941, qui ne serait présent que chez l'espèce humaine. En effet, après comparaison des génomes de 11 espèces de mammifères, dont l'Homme, les chimpanzés, les gorilles et les souris, il s'avère que cette séquence y est absente.

À quoi peut bien servir ce miR-941 ? Il pourrait être lié au fonctionnement cérébral car il est surexprimé dans deux régions du cerveau, connues pour participer à nos prises de décisions ou associées au langage. Un nouveau gène de l'intelligence ? De plus, les auteurs de ce travail, publié dans Nature Communications, expliquent que la délétion de la région chromosomique qui code pour miR-941 aboutit à un retard mental.

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L'Homme et le chimpanzé partagent plus de 98,5 % de leur patrimoine génétique. Parmi les petites divergences qui existent, il y aurait un fragment d'ADN à l'origine du microARN miR-941. Quel impact a-t-il eu sur l'évolution humaine ? La question reste entière... © Ynse, Wikipédia, cc by sa 2.0

miR-941, un gène qui détient encore des secrets

Cependant, il faut rester prudent quant à l'interprétation des résultats, comme le font les chercheurs. Sur ce même fragment de chromosome on trouve une vingtaine d'autres gènes, et rien ne permet de déterminer lequel est responsable de la diminution des facultés intellectuelles. Pas de conclusion trop hâtive donc.

Que sait-on finalement de miR-941 ? D'après les premiers éléments, il serait apparu entre -6 et -1 million d'années, depuis un fragment d'« ADN poubelle », et serait devenu opérationnel sur un très court laps de temps. Le nombre de copies serait très variable au sein de notre espèce, et celui-ci aurait commencé à diminuer depuis les migrations en dehors de l'Afrique. Le microARN jouerait un rôle dans la différenciation cellulaire : il est très présent dans les cellules souches pluripotentes avant que celles-ci ne se spécialisent, et disparaît après.

Pour la première fois selon les auteurs, on aurait retrouvé un gène propre à l'espèce humaine et doté d'une fonction unique. Il y a cependant fort à parier qu'il en existe beaucoup d'autres et que ceux-ci contribuent peut-être à expliquer ce qui fait l'Homme.

Par Janlou Chaput, Futura-Sciences

Yves Herbo : de nouvelles données qui demandent réflexions, notamment sur le fait que son nombre de copies  chez le genre humain de cet important microARN aurait commencé à diminuer depuis les sorties de l'Homme de l'Afrique... des questions sur les théories de Darwin et de l'Evolution de l'Etre Humain qui semble s'en écarter de plus en plus par rapport au reste de la nature... car cette diminution de ce miR-941 ne semble pas refléter une évolution mais plutôt une forme de régression ou encore d'échange d'une évolution intellectuelle contre une régression physique...  on nous dit que l'Homme a finit par devenir de plus en plus sociable et intelligent en se sédentarisant après des millénaires de chasses et migrations... mais ils sont restés bien plus longtemps en Afrique, et aux mêmes endroits (Afrique du Sud, de l'Est...), n'était-ce pas une forme de sédentarisation finalement de connaître par coeur ses territoires et camps de repos ? A méditer...

SFH 02-2013

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Nouvelles génétiques et archéologie : l'Histoire Change...

Par Le 01/02/2013

Nouvelles génétiques et archéologie : l'Histoire Change...

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Il y a 40.000 ans, Asiatiques et Européens avaient déjà divergé génétiquement

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© Istockphotos.

Publiant ses travaux dans PNAS, une équipe internationale a étudié l'ADN d'un Homo sapiens fossile vieux d'environ 40.000 ans découvert non loin de Pékin. Ils ont établi que cet individu, génétiquement distinct de la lignée humaine européenne, partageait des ancêtres communs avec ceux des Asiatiques et Amérindiens actuels.

Des chercheurs de l'Institut Max Planck d'anthropologie évolutive de Leipzig (Allemagne) et de l'Académie des Sciences de Chine à Pékin ont collaboré pour séquencer l'ADN (nucléaire et mitochondrial) extrait d'un fossile vieux de 40.000 ans. Celui-ci appartient à un homme anatomiquement moderne découvert en 2003 dans la grotte de Tianyuan, près de Pékin, et est l'un des fossiles d'Homo sapiens les plus anciens connus en Asie.

Pour séquencer et étudier le génome de cet ancêtre, les chercheurs ont utilisé de nouvelles techniques permettant d'éviter toute contamination par de l'ADN moderne. L'analyse génétique de ces ossements a alors montré que leur propriétaire partageait une origine commune avec les ancêtres de nombreux Asiatiques et Amérindiens d'aujourd'hui. Mais également que cet homme préhistorique possédait la même proportion de matériel génétique néandertalien et denisovien que ses 'compatriotes' actuels.

Cette découverte suggère ainsi que lorsque vivait cet homme, il y a 40.000 ans, les ancêtres des Asiatiques et Amérinidiens d'aujourd'hui avaient déjà divergé génétiquement de ceux dont descendent les Européens modernes. "Cet individu de la grotte de Tianyuana vécu pendant une transition importante de l'évolution, quand les premiers hommes modernes (...) ont remplacé les Néandertaliens et les Denisoviens qui, plus tard, se sont éteints", a expliqué Svante Pääbo, directeur de l'étude.

Mais "de nouvelles analyses, sur d'autres hommes modernes fossiles d'Eurasie, affineront notre compréhension sur 'quand' et 'comment' ceux-ci se sont répartis en Europe et en Asie", a t-il souligné.

De l’ADN à quatre brins observé dans des cellules humaines

 

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© Istockphotos.

Une équipe de chercheurs britanniques a découvert dans des cellules cancéreuses humaines une forme d’ADN qui n’avait jusque-là pu être observée que in vitro : de l’ADN à quatre brins, le G-quadruplexe ou encore G4.

L’ADN est connu pour adopter la structure d’une hélice à double brin. Dévoilée en 1953 par Watson et Crick, cette découverte ne laissait toutefois pas présager qu’il puisse exister une autre forme d’ADN. Or, tout récemment, une équipe britannique de l’université de Cambridge et du Cancer Research UK a publié une étude dans la revue Nature Chemistry qui révèle la découverte d’un ADN à quatre brins comportant une quadruple hélice, l’ADN G-quadruplexe, ou encore ADN G4.

La lettre G désigne la guanine (une des bases de l’ADN et de l’ARN) qui, ici, en se groupant par quatre, forme une structure tout à fait particulière : plane et carrée. Elle est ainsi capable de se fixer par chacun de ses coins à de l’ADN ou de l’ARN en l’obligeant à se replier ce qui entraîne la formation d’un morceau d’ADN qui semble constitué de quatre brins parallèles. En vérité, cette structure n'est pas foncièrement nouvelle puisqu'elle avait été découverte en 2004 par une équipe de l’Inserm. Mais c’est la première fois que des chercheurs l’observent dans des cellules vivantes.

En effet, l’équipe britannique menée par Shankar Balasubramanian a retrouvé de l’ADN G-quadruplexe dans des cellules tumorales humaines. En associant un anticorps spécifique à cet ADN et un marqueur fluorescent, ils ont pu constater que cette forme à quatre brins apparaît sur les chromosomes au moment où la cellule duplique son matériel génétique, juste avant la division cellulaire. Les chercheurs soulignent ainsi que la formation de segments quadruples est plus importante dans les cellules qui se divisent rapidement, à l'instar des cellules tumorales.

Une nouvelle piste de traitement contre les tumeurs

Ils précisent également que ces cellules stabilisent les portions d’ADN G4 grâce à de petites molécules : des ligands. Ces formations quadruplexes se multiplient de plus en plus au fur et à mesure que les cellules se divisent, les ligands venant soit ralentir soit accélérer ce phénomène. Cette nouvelle vision de la cellule cancéreuse et de ses mécanismes de fonctionnement ouvre donc d’intéressantes perspectives à explorer pour les scientifiques qui cherchent de nouvelles méthodes pour aborder voire traiter le cancer.

"Nous voyons là des liens entre piéger ces quadruplexes avec des molécules et la capacité de stopper la division des cellules, ce qui est extrêmement excitant", a commenté le Pr Shankar Balasubramanian cité par Sci-News. "Pour nous, cela soutient fortement un nouveau paradigme à approfondir - utiliser ces structures à quatre brins comme des cibles pour des traitements personnalisés dans le futur", a t-il ajouté.

Maxime Lambert pour Maxisciences

 

La double hélice de l'ADN photographiée pour la toute première fois

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Des chercheurs italiens ont développé une nouvelle technique qui leur a permis de photographier directement la double hélice de l'ADN à l'aide d'un microscope électronique. C'est la première fois qu'une telle prouesse est réalisée.

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On l'a entièrement décodé, on le manipule régulièrement, on arrive à le modifier mais on n'avait encore jamais réussi à le photographier. C'est désormais chose faite : des chercheurs italiens ont livré la toute première image directe de l'ADN et de sa double hélice. Une prouesse que l'on attendait depuis plus de 60 ans. En effet, c'est en 1953 que James Watson et Francis Crick (avec l'aide de Rosalind Elsie Franklin) ont établi que l'ADN (pour acide désoxyribonucléique) présentait une configuration en double hélice.

Pour cela, ils avaient alors observé des cristaux d'ADN par une technique de diffraction des rayons X. Mais ceci n'avait fourni qu'une image indirecte : ils avaient donc interprété l'image pour établir l'existence de cette structure sans l'observer réellement. Or, depuis, malgré de nombreuses recherches portant sur le génome, jamais personne n'avait vraiment pu observer l'ADN directement. C'est pourquoi le professeur Di Fabrizio et son équipe du Département des Nanostructures de Gènes ont développé une toute nouvelle technique utilisant un microscope électronique.

Celle-ci consiste à récupérer les "fils" d'ADN à partir d'une solution diluée, avant de les sécher et de les étirer sur un lit de colonnes nanoscopiques en silicone. Ces dernières sont en fait extrêmement hydrofuges et provoquent ainsi une évaporation rapide de l'humidité. Il ne reste donc plus que les brins d'ADN étirés et prêts à observer. En plus de ces colonnes, l'équipe de Di Fabrizio a percé de minuscules trous dans la base à travers desquels ils ont pu faire passer des faisceaux d'électrons. Le tout a alors permis de fournir une image claire et précise de la fameuse double hélice.

Observer une seule molécule d'ADN

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Néanmoins, la technique d'observation demande encore quelques perfectionnements. En effet, l'énergie des électrons est assez importante pour casser une molécule d'ADN. Aussi, les chercheurs n'ont pu observer que des "cordons" d'ADN, autrement dit des ensembles formés de six molécules d'ADN enroulées autour d'une septième qui sert de coeur. L'équipe prévoit donc d'utiliser des détecteurs plus sensibles capables de répondre à des électrons de basse énergie. En enlevant le risque de casser l'ADN, les chercheurs espèrent ainsi observer des doubles hélices individuelles voire un brin d'ADN unique et déroulé.

"Avec une préparation améliorée de l'échantillon et une meilleure résolution d'image, nous pourrions observer directement l'ADN au niveau des bases simples", a indiqué Di Fabrizio cité pr le New Scientist. "L'observation directe devient importante quand la connaissance au niveau d'une ou de quelques molécules est requise et quand la diffraction ne permet pas d'obtenir des informations structurelles et fonctionnelles", écrivent les auteurs dans la revue Nanoletters qui publie leurs travaux.

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Cette nouvelle étape pourrait donc permettre d'en apprendre bien plus sur l'ADN et d'étudier notamment comment un brin peut interagir avec d'autres biomolécules.

Émeline Ferard pour Maxisciences : photos : © Istockphotos.

 

LES INDIENS HABITAIENT EN AUSTRALIE IL Y A 4000 ANS !

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Les derniers éléments génétiques et archéologiques montrent que les australiens n'étaient pas isolés avant l'arrivée des européens.

De nouvelles recherches montrent que d'anciens Indiens ont émigré en Australie et se sont mélangés avec les Aborigènes il y a 4 000 ans. Ils ont aussi rapporté l'ancêtre du dingo avec eux.

L'étude a ainsi réévalué le long isolement du continent avant la colonisation européenne.

On pensait que le vaste continent austral était coupé des autres populations jusqu'à ce que les Européens débarquent à la fin des années 1700. Mais les dernières données génétiques et archéologiques rejettent cette théorie.

Des chercheurs de l'Institut Max Planck d'anthropologie évolutionniste à Leipzig, en Allemagne, ont rapporté "des flux de gènes important entre les populations indiennes et australiennes il y a environ 4 000 ans". Ils ont analysé les variations génétiques dans le génome des Aborigènes d'Australie, des Néo-Guinéens, des Asiatiques du Sud-Est et des Indiens, y compris les dravidiens du sud.

Le point de vue dominant était que, jusqu'à l'arrivée des Européens à la fin de 18ème siècle, il y avait peu ou pas de contact entre l'Australie et le reste du monde...

Mais l'analyse de l'ensemble du génome des données a apporté une signature importante des flux de gène de l'Inde à l'Australie que l'on peut dater à environ 4 230 ans, ou 141 générations.

"Bien avant que les Européens se soient installés en Australie, des hommes ont migré à partir du sous-continent indien vers l'Australie et se sont mélangés avec les Aborigènes d'Australie", souligne l'étude.

Le dingo

Selon la principale chercheuse, Irina Pugach, "cette date coïncide également avec de nombreux changements dans les archives archéologiques de l'Australie, qui comprennent un changement soudain dans les technologies des outils en pierre ... et la première apparition du dingo dans les données fossiles".

L'étude a expliqué que, bien que l'ADN du dingo semble avoir une origine sud-asiatique, morphologiquement, le dingo ressemble plus aux chiens indiens.

Le fait que nous détectons un afflux important de gènes provenant de l'Inde vers l'Australie à cette époque donne à penser que l'ensemble des ces changements en Australie peuvent être liés à cette migration.

Le dingo, prédateur sauvage, est devenu une légende australienne aux côtés de kangourous, mais il est souvent considéré comme nuisible car il attaque le bétail.

Le terme de dingo est censé provenir des premiers colons à cause de la ressemblance d'un mot similaire aborigène pour désigner un chien docile.

Mais une origine commune a également été découverte entre les populations d'Australie, de Nouvelle-Guinée et Mamanwa des Philippines, qui avaient suivi une route migratoire depuis l'Afrique commencée il y a plus de 40 000 ans.

Les chercheurs estiment que ces groupes se sont divisés il y a environ 36 000 ans, lorsque l'Australie et la Nouvelle-Guinée formaient une masse terrestre. "En dehors de l'Afrique, les aborigènes Australiens sont la plus ancienne population ininterrompue dans le monde", a déclaré Pugach, un anthropologue moléculaire.

L'Australie offre certaines des premières preuves archéologiques de la présence de l'homme en dehors de l'Afrique, avec des sites datés d'au moins 45 000 ans.

Sources : Mail Guardian: "Indians inhabited Australia 4 000 years ago, study shows" + http://decouvertes-archeologiques.blogspot.fr/2013/01/

 

SFH 02-2013

Dans Sciences
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Les généticiens sortent l'ADN de la poubelle

Par Le 08/09/2012

Les généticiens sortent l'ADN de la poubelle

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Comme quoi les découvertes s'enchaînent et semblent de plus en plus confirmer certaines choses sur notre propre ADN : c'est un vrai programme informatique sophistiqué qui enregistre même les problème de stress sur plusieurs générations... on disait encore récemment que 80% de l'ADN humain ne "faisait" rien, n'étaient que des débris... tout faux car il s'agit au contraire des contrôleurs de ce programme incroyable qui se loge dans les 20 autres pourcents. Une découverte qui confirme celle-ci et certaines théories... : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/l-adn-sera-t-il-le-support-de-stockage-ultime-de-l-humanite.html

En réalisant une encyclopédie du génome humain, une équipe internationale de chercheurs met en évidence que l’ADN non-codant, dit « poubelle » et qui constitue 80% du matériel génétique, joue un rôle fondamental dans l’expression des gènes.

Le linguiste a le nez fourré dans son dictionnaire, le chimiste ne se sépare jamais de son handbook, le juriste est toujours prêt à dégainer son Code civil. Le généticien, lui aussi, vient d’acquérir sa « bible » grâce au travail d’une équipe internationale de 442 chercheurs. Ces derniers viennent de réaliser la première version d'une encyclopédie du génome qui permet de préciser les fonctions biologiques des trois milliards de paires de bases qui composent l’ADN humain. Une trentaine de publications, parues le 5 septembre dans Nature, Science et d’autres revues, font la synthèse de ces données accessibles sur les sites Nature ENCODE Explorer et Encodeproject.org.

« ADN-poubelle », un concept à la corbeille

Le séquençage complet du génome humain, réalisé en 2003 dans le cadre du Human Genome Project, avait laissé aux scientifiques pléthore de données brutes à traiter et à interpréter. Sur les milliards de bases de l’ADN, moins de 2% sont utilisées pour la production des protéines. Cette faible portion du génome, appelée « ADN codant », s’organise en 21 000 gènes. À chaque gène correspond une protéine qui remplit des fonctions bien spécifiques : le gène de la dopamine, par exemple, code pour la protéine du même nom.

Quid du génome restant ? « En examinant les séquences de l’ADN, on s’est aperçu que 80% du génome est constitué de régions très conservées, avec les mêmes enchaînements de bases d’un individu à l’autre. On se doutait que ces séquences jouaient un rôle de régulation des gènes, mais pas plus », explique Jean-François Prudhomme, chercheur au génopole d’Evry. Encombrés par tant de matériel génétique sans fonction apparente, les chercheurs avaient laissé de côté cette portion du génome non-codant et l’avaient surnommée « ADN poubelle ».

Or, les données du projet Encode, issues de quelque 1 640 génomes extraits de 147 tissus cellulaires distincts, montrent que ces séquences sont bien plus utiles qu’elles n’y paraissent. Mieux : elles interviennent chacune dans au moins un processus biochimique. Plus précisément, l’ADN poubelle est traduit en micro-ARN et autres objets biologiques qui agissent comme des régulateurs de l’expression des gènes et donc contrôlent la production des protéines.

Pascal Soularue, chercheur en génomique sur le site d’Evry, compare le mode de fonctionnement de ces régulateurs à celui d’une lampe halogène : « On peut non seulement mettre l’interrupteur sur On et Off, mais aussi réguler la luminosité de la lampe. Avec l’ADN non-codant, c’est la même chose. Il produit des régulateurs biologiques capables de faire varier l’expression d’un gène ».

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Pas un dépotoir mais un chantier immense

Ce nouveau rôle attribué à l’ADN-poubelle offre une vision à la fois plus complexe mais aussi plus fine du génome, « qui restitue la logique et l’architecture des réseaux de transcription de l’ADN », explique Wendy A. Bickmore dans la revue Nature. « Etablir comment les régulateurs agissent sur les gènes ouvre des pistes pour mettre en place de nouvelles thérapies», ajoute Pascal Soularue. Plutôt que d’agir sur le gène lui-même comme en rêvait les pionniers de la thérapie génique, on agirait plutôt sur ces « interrupteurs biologiques » pour contrôler la production de protéines intervenant dans certaines maladies génétiques.

L’ « encyclopédie » fournie par les généticiens est vouée à devenir une gigantesque plateforme publique où les laboratoires échangeront leurs informations. Le chantier est immense. « À nous de comprendre maintenant comment les régulateurs agissent sur les gènes, estime Pascal Soularue. Ce n’est que le début de l’aventure ! »

Gautier Cariou, le 07/09/2012 http://www.universcience.fr/fr/science-actualites/actualite-as/wl/1248134251236/adn-poubelle/

SFH 09-2012

Dans Sciences

Des test ADN pour éclaircir le mystère du yéti

Par Le 23/05/2012

Des test ADN pour éclaircir le mystère du Yéti

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LONDRES (Reuters) - Démontrer l'existence du yéti grâce à des analyses ADN: tel est le pari dans lequel s'est lancé une équipe anglo-suisse formée de chercheurs d'Oxford et du Musée zoologique de Lausanne.

Les scientifiques s'apprêtent à examiner des restes de la créature, dont la présence a été signalée de longue date dans l'Himalaya.

"C'est un domaine que tout universitaire aborde avec beaucoup d'excitation (...) Il regorge de témoignages excentriques de faux grossiers", souligne Bryan Sykes, chercheur du Wolfson College d'Oxford, qui partage la direction du projet avec Michel Sartori, directeur du musée de Lausanne.

"De prétendus yétis ont déjà été soumis à des analyses ADN et à ce genre de choses, mais les méthodes, notamment pour les poils, ont beaucoup évolué depuis du fait des progrès de la médecine légale", poursuit-il.

La légende du yéti court dans le monde occidental depuis la publication d'une photo montrant une empreinte de pas gigantesque, prise par les membres d'une expédition pour la conquête de l'Everest en 1951. La créature avait toutefois été aperçue longtemps avant dans des zones isolées d'Amérique, où on la nomme sasquatch, ainsi que dans le Caucase et à Sumatra, où on parle d'almasty et d'orang pendek.

Les analyses pratiquées jusqu'ici ont pour la plupart montré que les restes découverts étaient ceux d'êtres humains, mais les résultats pourraient avoir été faussés par contamination. "Il n'y pas eu d'examen systématique de ce matériel", soulignent les chercheurs.

Leurs travaux porteront sur des échantillons collectés par Bernard Heuvelmans, qui a effectué des recherches sur le sujet de 1950 jusqu'à sa mort en 2001. Ils sont conservés au Musée zoologique de Lausanne.

Selon l'une des hypothèses avancées pour expliquer l'existence hypothétique du yéti, il s'agirait d'hommes de Néandertal ayant échappé à la disparition. Les analyses ADN de l'équipe anglo-suisse auront notamment pour but de déterminer si la présence de gènes communs aux Néandertaliens est plus importante chez les habitants des zones où sa présence a été signalée.

"Au cours des deux dernières années, il est devenu clair qu'il y a eu beaucoup de métissage entre homo sapiens et Néandertal (...) De 2 à 4% de l'ADN des européens provient de Néandertal", explique Sykes.

Chris Wickham, Jean-Philippe Lefief pour le service français http://fr.news.yahoo.com

Yves Herbo, SFH 05-2012 en complément de cet article : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/une-autre-legende-qui-perdure-le-yeti.html

Dans OVNI/UFO
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ADN Extra-terrestre sur Terre et dans l'Homme

Par Le 27/04/2012

ADN Extra-terrestre sur Terre et dans l'Homme

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Depuis la découverte de briques organiques élémentaires extra-terrestres à l'intérieur de météorites (http://www.futura-sciences.com), beaucoup de scientifiques ont évidemment renforcé la thèse que la vie et ses premières molécules avaient effectivement été amenées sur Terre via des météorites et des comètes. En fait, c'est la vie elle-même qui serait extra-terrestre et tous les organismes ici-bas seraient ses enfants. Cette théorie ne contredit pas obligatoirement celle d'un "dieu créateur universel", au contraire : la vie se répand partout, est présente partout, et s'installe dès qu'un minimum de conditions favorables sont réunies... en fait, le vrai dieu, le vrai miracle que l'on voit tous les jours devant ses yeux, c'est bien la Vie...

 

Le documentaire du projet multiplateforme francophone sur la cosmologie contemporaine, Du Big Bang au Vivant. © Groupe ECP : Ce documentaire n'est plus disponible sur internet...

"La découverte inédite en janvier 2000 d'un fragment du météorite du Lac Tagish (Colombie-Britannique) suggère que les conditions propices à la vie existent aux confins du système solaire, voire au-dela. On peut aussi penser qu'une météorite ait amené sur Terre les matériaux ayant servi à l'apparition de la vie. (Vous voulez en savoir plus www.dubigbangauvivant.com)" :