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Nous rappelons que le magazine TOP SECRET est ouvert à tous les chercheurs et ne prétend pas imposer sa vérité. La rédaction invite simplement ses lecteurs à se poser les questions qu’elle se pose, sans chercher à les conduire vers un postulat qu’elle aurait arrêté à l’avance.
TOP SECRET, édité par Eden Edition, organe de presse réellement indépendant, se veut un instantané de la recherche dans le domaine des énigmes et des mystères en tous genres, et donc un incitateur aux questionnements.
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Si votre commerçant habituel ne connaît pas encore le magazine, vous pouvez lui demander de le commander aux NMPP avec la référence suivante : M 01857. Il devrait alors le recevoir au bout de 48 heures. Pour en savoir plus, voyez « Nos amis libraires ».
Le réchauffement climatique va refroidir l'Europe ?
- MAJ 06-2015
La température du pôle Nord peut varier entre -43 °C et 0 °C, ce qui favorise la permanence de la glace de mer dont l'épaisseur varie entre deux et quatre mètres. La banquise est cependant menacée et l'océan Arctique pourrait être libre de glace dès l'été 2014, en partie du fait du réchauffement climatique et de la diminution de l'effet albédo (réfraction de la lumière sur les surfaces blanches). Cette situation nouvelle rendra plus facile l'accès aux ressources du sous-sol Arctique et une dispute territoriale est enclenchée entre les cinq pays limitrophes de l'Arctique : le Canada, la Russie, la Norvège, le Danemark et les États-Unis. Bien que le pôle Nord soit hors des zones économiques exclusives de ces pays, la découverte récente de la dorsale de Lomonossov relance le débat de la souveraineté territoriale de l'Arctique...
Deux nouveaux articles de scientifiques vont dans le même sens et indiqueraient un accroissement global des températures maximales, aussi bien en positif en été qu'en négatif en hiver : de plus en plus chaud hors hiver, de plus en plus froid en hiver... (un provisoire qui peut durer un bon moment avant une élévation fortes des températures, y compris en hiver).
Une masse d'eau Arctique pourrait faire fortement baisser les températures en Europe
Des scientifiques britanniques qui publient une étude dans Nature Geoscience selon laquelle une énorme étendue d'eau froide dans l'océan Arctique est en train de s'élargir et pourrait à terme faire baisser les températures en Europe en ralentissant les effets du courant océanique du Gulf Stream.
Grâce à des satellites qui ont servi à mesurer le niveau de la mer de 1995 à 2010, des scientifiques du University College de Londres et du National Oceanography Center britannique ont découvert que la surface de l'Arctique de l'ouest avait augmenté de 15 centimètres depuis 2002. En tout, le volume d'eau douce a augmenté d'au moins 8000 kilomètres cubes, ce qui représente environ 10 % de toute l'eau douce de l'océan Arctique. Cette eau douce provient de la fonte des glaces et des cours d'eau qui se jettent dans l'océan.
Cette augmentation pourrait être due à des vents arctiques qui alimentent un courant océanique appelé Gyre de Beaufort, ce qui fait monter le niveau de la mer. Certains scientifiques pensent que le rythme naturel du Gyre pourrait être affecté par le réchauffement climatique, ce qui aurait des conséquences fâcheuses sur la circulation océanique et pourrait faire monter le niveau des mers.
Si les vents changent de direction, ce qui est arrivé au milieu des années 1980 et au milieu des années 1990, cette étendue d'eau douce pourrait se répandre dans le reste de l'océan Arctique, voire même au nord de l'océan Atlantique. Ce phénomène pourrait refroidir l'Europe en ralentissant un courant océanique en provenance du Gulf Stream qui permet à l'Europe de conserver un climat relativement doux en comparaison à d'autres pays situés sur les mêmes latitudes. (nord USA, Canada)
Les hivers rigoureux pourraient être dus au réchauffement global
Selon des travaux scientifiques publié dans la revue Environnemental Research Letters, les hivers rigoureux qu’a connu l’hémisphère nord ces dernières années seraient le fait du réchauffement climatique.
Selon de nouveaux travaux coordonnés par Judah L. Cohen, spécialiste en recherche atmosphérique et environnementale, la récurrence d’hivers froids et enneigés comme la France a pu en connaître en 2009 et 2010 ne s’expliquerait pas seulement par des variations aléatoires et locales de températures : elle pourrait aussi – surtout – être le fait du réchauffement climatique. Pour le chercheur, divers éléments attestent que les vagues de chaleur en été et à l’automne coïncident avec l’augmentation de l’humidité dans les hautes latitudes et avec l’accroissement de la couverture neigeuse eurasiatique, induisant un refroidissement dynamique du temps hivernal à grande échelle». Ainsi s’expliqueraient les hivers globalement plus rigoureux que connaît l’hémisphère nord depuis 1988. (YH : hiver 1985/1986 plutôt !)
Les relevés de température montrent un très fort réchauffement en Arctique de juillet à septembre qui perdure durant l'automne. Cet air plus chaud provoque une fonte de la banquise et se traduit par une atmosphère beaucoup plus humide. Cette humidité à son tour entraîne de fortes précipitations plus au sud. Toutefois, dans les régions suffisamment froides ces précipitations prennent la forme de neige. Les chercheurs relèvent ainsi que la couverture neigeuse a augmenté depuis le début des années 1990 sur le continent eurasien mais aussi dans l'est des États-Unis et le sud du Canada.
«Il n'y a aucun doute sur le fait que le Globe se réchauffe et que cela va favoriser des températures plus chaudes partout et en toute saison, explique Judah Cohen, du Centre de recherche sur l'environnement et l'atmosphère de Lexington (États-Unis). Mais je pense que pour le moment l'augmentation de la couverture neigeuse ces dernières années conduit à des refroidissements régionaux.» Cela pourrait par exemple expliquer l'hiver très rigoureux qui s'est abattu l'an dernier en Floride, tout comme le chaos provoqué par la neige en France et en Grande-Bretagne en décembre 2010. Des épisodes rigoureux que, selon les chercheurs, les modèles climatiques n'arrivent pas à prévoir.
L'étude toutefois n'emporte pas l'adhésion de tous les climatologues. «L'hypothèse de travail est intéressante, mais la démonstration n'est pas totalement convaincante», estime Pascal Yiou, chercheur au LSCE (Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement, CEA-CNRS et université Versailles-Saint-Quentin). «En climatologie, se baser sur une période de vingt ans est beaucoup trop court. On ne peut pas s'appuyer sur des variations décennales et en tirer des conclusions générales. En outre, l'équipe aurait dû confronter ses résultats à chaque modèle pris isolément et non pas sur une tendance moyenne, car tous les modèles n'aboutissent pas aux mêmes conclusions.»
Quoi qu'il en soit, si la hausse globale des températures se poursuit «les chutes de neige se transformeront en chute de pluie», conclut Judah Cohen, éliminant définitivement toute possibilité de refroidissement des périodes hivernales.
L’étude menée par Judah L. Cohen pourrait à terme faciliter les prévisions météorologiques et l’anticipation des phénomènes climatiques. Ce qui n’est pas un luxe au regard du contexte actuel.
MAJ 11-06-2015 : Cet article et ces études climatiques datent de début 2012 : où en est-on à mi 2015 et que dit maintenant le scientifique Judah L. Cohen ?
Bon, début 2012, on disait que la banquise du Pole Nord aurait disparu vers l'été 2014... en fait, il y a eu justement un record de fonte en septembre 2012 mais la glace a résisté un peu plus que prévu (mais est de moins en moins épaisse) et la disparition a été repoussée à septembre 2016... :
LEXINGTON - " Judah Cohen a positivement le vertige que nous ayons été ainsi frappé cet hiver. Il aimait l'idée d'un record de chutes de neige, mais plus que cela il aime avoir raison.
" Je suis vraiment heureux ", dit-il avec un sourire, assis dans son petit bureau soigné dominé par un écran d'ordinateur énorme qui semble en mouvement constant, lorsqu'il tire cette carte météorologique ou une image satellite. " Je pensais que nous avions fait un très bon travail de prédiction." En fait, ses prévisions se sont avérées meilleures que celle du gouvernement fédéral.
Cohen, 52 ans, qui se décrit comme "la météo saucissonnée" (ou emballée) est le directeur de la prévision saisonnière de l'atmosphère et de la recherche environnementale (ARE), une société de conseil en météo à Lexington qui compte parmi ses clients la NASA. Les amateurs météorologiques locaux peuvent le reconnaître comme le présentateur météo pour les prévisions de longue portée sur WCVB-TV de Harvey Leonard (Channel 5).
Peut-être que le plus grand titre de gloire de Cohen vient du fait que lui et les prévisions saisonnières de son équipe de "Anomalies de températures et de précipitations" ont eu raison sur 75 pour cent du temps, un taux qui surmonte ceux des grands centres météorologiques du gouvernement, y compris la National Oceanic and Atmospheric Administration, principal prévisionniste du gouvernement fédéral. (En fait, Cohen et son équipe, qui ont fait des prédictions pendant 15 ans, ont battu la NOAA cet hiver.)
" Dans la littérature scientifique, notre modèle reste le plus précis à ce jour," dit-il.
La prescience météorologique de Cohen n'est pas la seule chose qui le distingue. Sa relation à l'égard de la couverture de neige en Sibérie pour prédire les résultats hivernaux en Amérique et en Europe est unique.
Chaque mois d'Octobre, Cohen se penche sur le niveau et le taux de chute de neige en Sibérie ce mois précis pour déterminer comment sera enneigé l'est des États-Unis et l'Europe pour l'hiver qui vient. " La couverture de neige est le réflecteur le plus efficace de la lumière du soleil dans l'espace, donc plus de couverture de neige crée des masses d'air denses qui restent près du sol," dit-il. Cet air froid et dense se propage sur le pôle Nord vers l'Amérique du Nord et à l'ouest vers l'Europe.
Cohen procède en entrant plus dans les détails que l'humain moyen ne peut le comprendre, avec des termes comme "la dépression des Aléoutiennes" et "la Haute Sibérie". Mais pour lui et nous, la ligne de fond est que ce qui s'est passé en Octobre a été la deuxième chute de neige la plus étendue de la Sibérie dans le dossier connu (un record donc), et Cohen connaissait les implications pour Boston et d'autres villes de la côte Est.
En un mot, telle est la façon dont fonctionne Cohen. Son analyse embrasse une multitude de faits et de chiffres, mais ses prévisions décrivent des grandes tendances. Comme l'Almanach des fermiers, vous pourriez demander. " Pas exactement", rit-il. "Les Almanachs des fermiers ne sont pas scientifiquement crédibles et ne devraient être considérés que comme une valeur de divertissement."
Cohen, en passant, n'a jamais été été en Sibérie. Ses recherches, largement financée par la National Science Foundation, sont basées entièrement sur ordinateur. " Le plus proche où je suis arrivé a été Moscou," dit-il. Il y est allé lorsque le gouvernement russe voulait une prévision de l'hiver pour 2007-2008.
Cohen a grandi à Brooklyn, NY, et a étudié à l'Université de Columbia, où il a obtenu un doctorat en sciences de l'atmosphère. Il a aimé la neige car il peut s'en rappeler, et sa bibliothèque de bureau est bourrée avec des titres tels que "Blizzard! La Grande Tempête de 1988", "Neige et climatiques" et "L'oscillation nord-atlantique".
A 52 ans, père de trois adolescents, il prend toujours un plaisir enfantin dans la substance blanche. "J'ai du mal à dormir pendant les tempêtes de neige," admet-il. "C'est une passion. Les gens disent, "Ouais, j'avais l'habitude d'aimer, et puis j'ai grandi." Je suppose que je ne grandi pas."
Cohen a été à l'ARE depuis 1998, après avoir terminé un stage postdoctoral au MIT, où il conseille les étudiants diplômés dans le département de génie civil et environnemental. Bien qu'il soit très fier de la prédiction de cet hiver, il n'a pas été aussi heureux avec l'an dernier. "Je l'avais prédit qu'il serait doux, mais ce fut un hiver froid et neigeux," dit-il. "C'est le seul moment où j'ai eu un échec."
Lors des quatre dernières années, le Show de Leonard a accueilli Cohen deux fois par an pour ses perspectives à long terme: à l'automne pour la prévision de l'hiver, et au printemps pour la prévision de l'été. Le 25 novembre, alors que Boston n'avait pas de neige, voici ce que dit Cohen au show de Leonard: " Ce sera un hiver actif et intéressant. Nous prédisons des précipitations supérieures à la normale pour la droite (des USA) le long de la côte Est. Ainsi, un hiver humide. Mais je suis particulièrement convaincu de la possibilité d'une chute de neige supérieure à la normale. "
Le reste, comme ils disent, est de l'Histoire.
Les pensées de Cohen de ces derniers jours se tournent vers l'été; spécifiquement, les prévisions qu'il va faire sur WCVB-TV avant le Memorial Day. L'été est toujours plus facile que l'hiver.
" Nous avons toujours eu raison, " dit-il. " Et maintenant, nous prévoyons un été plus chaud que la normale. " Il tire une carte qui est si rouge qu'elle brille pratiquement. " Il y a un signal à la hausse robuste pour Juin, Juillet et Août."
Poussé pour que nous ayons plus de détails, il va seulement dire: "Nous prédisons une température d'un degré plus chaud que la moyenne sur trois mois, mais il est encore tôt."
Juste après le spectacle de Leonard de mai, Cohen se dirigera vers l'Irlande grâce à une bourse Fulbright, où lui et l'Université de Limerick iront fournir des informations météorologiques aux agriculteurs en Europe.
Malgré son record sur la piste stellaire, Cohen sait que les prévisions climatiques à long terme sont des appels difficiles. "Je fais le climat," explique t-il. "Le temps est ce que vous obtenez. Le climat est ce que vous souhaitez. C'est un domaine difficile avec un très faible taux pour le succès ", dit-il.
Pourtant, il rit lorsqu'il décrit comment les amis constamment le relancent pour obtenir des conseils sur la météo - "On me demande tout le temps" - et quand il a tort, "j'en entends parler pour toujours."...
mars 2015 (Bella English pour Bostonglobe, traduction Yves Herbo)
YH : On note chez les climatologues que les dernières périodes climatiques les plus chaudes et les plus froides, avec ces épisodes très humides et enneigés en Amérique du Nord et ces périodes sèches (incendies) en été semblent confirmer, sans les accentuer, ces prévisions alarmistes sur un certain refroidissement à cause du réchauffement moyen mondial (qui n'est pas si contradictoire donc que les incultes en la matière le pensent). Pour l'Europe, il y a eu un taux de tempêtes et d'humidité (inondations) assez important sur le nord mais aussi des épisodes orageux ponctuels très violents dans le sud (inondations, tornades), après une longue période de sécheresse (2014) et de baisse des niveaux des eaux phréatiques. On ne peut pas parler néanmoins d'un hiver très remarquable en Europe pour cet hiver 2014-2015, avec une période froide assez courte, encore et toujours depuis plusieurs années... Autrement dit, on n'en sait pas plus, sinon que la banquise rétrécit en épaisseur toujours et que l'annonce de sa disparition prochaine est maintenue. On sait que des études spécifiques sont en cours et que des bateaux équipés, des satellites et des modèles climatiques travaillent continuellement pour tenter de préciser les données. Il est par contre regrettable que les recherches et leurs progrès, évolution, atteignent de moins en moins le public dans les faits (difficile de trouver des images et données pour 2014 alors que nous sommes pourtant à la mi 2015...). Cela pourrait tout aussi bien vouloir dire qu'il n'y a eu aucun progrès dans les faits et données, ou que l'on cache de plus en plus de choses au public, ce qui n'est bon pour personne dans tous les cas...
Lors de la réfection du musée du palais Topkapi Sarayi d'Istanbul en 1929, le directeur des musées nationaux turcs, M. Halil Edem mit la main sur la fameuse carte en peau de gazelle de Piri Reis, peinte en 1513.
Cette carte représente l'Océan Atlantique avec une partie des côtes américaines, africaines et de l'Antarctique.
Piri Reis a écrit sur sa carte, en notes et dans son "Bahriye" :
"Personne n'a au temps actuel une carte comme celle-là ( 1 ) ". "Ces cartes ont été dressées selon les données de chartes, des portulans de quatre Portugais qui montrent le Sind, le Hind et la Chine et d'une carte dessinée par Christophe Colomb. Elles sont aussi justes pour la navigation sur les sept mers que les cartes de nos pays." Il dit avoir compilé sa carte à partir de vingt autres ( 2 ) provenant de la Grande Bibliothèque d'Alexandrie et datant au moins du IVe siècle av. J.C. .
Au premier coup d'oeil cette carte peut paraître inexacte, si l'on est habitué aux cartes Mercator, mais pas si l'on est familier des projections stéréographiques polaires ( plus précisément c'est une projection cordiforme ). Cette carte faisait sans doute partie d'un ensemble qui constituait une mappemonde comme celle-ci :
La carte de Piri Reis a fait l'objet de nombreuses études par :
L'ingénieur américain A. Mallery.
M. Walters du Bureau d'Hydrographie de l'U.S. Navy.
Le professeur D. Lineham directeur de l'observatoire de Weston et chef des services sismologiques de l'année géophysique.
Le professeur C. H. Hapgood du Keene College, New Hampshire, USA, auteur de la théorie sur le glissement de l'écorce terrestre.
Le professeur R.Strachan, du Massachusetts Institute of Technology.
Le Lt-Colonel H.Z.Ohlmeyer, Cdt du 8e escadron de reconnaissance technique de l'US Air Force.
Il ressort de ces études que cette carte est impossible, hors de son temps, compte tenu des connaissances de l'époque pour de nombreuses raisons :
L'île de Marajo à l'embouchure de l'Amazone n'a été découverte qu'en 1543.
Les îles Malouines seront découvertes en 1592.
Les Andes sont représentées, elles ne sont pas encore connues.
Le Lama, mammifère typique de l'Amérique du sud, est peint sur les Andes, il a été identifié en 1598 par les Espagnols.
Les grandes îles au-dessus de l'équateur, inconnues, correspondent aux haut-plateaux sous-marins des îlots St Pierre et St Paul, sur la Grande Dorsale Atlantique ( dont personne ne soupçonnait l'existence ).
On y voit les côtes de l'Antarctique qui ne sera découvert qu'en 1818 soit 300 ans plus tard.
L'Amérique du sud est reliée à l'Antarctique par un isthme qui a disparu il y a 10 000 ans.
Enfin l'élément le plus troublant, celui qui soulève le plus de questions : Les rivages de l'Antarctique que l'on peut voir sont ceux de la Terre de la Reine Maud sans aucune glace ! Nous avons eu la confirmation de ce tracé en 1949 après les relevés sismiques d'une expédition anglo-suédoise.
Or, même s'il existe encore quelques scientifiques qui continuent à prétendre que la calotte entière est vieille de plusieurs millions d'années, d'autres admettent la possibilité que cette partie de l'Antarctique ait pu être dégagée de ses glaces pendant environ 9 000 ans, jusqu'à il y a au moins 6 000 ans !
1 : En fait il se trompait, il existait d'autres cartes, (voir ci-dessous).
2 : L'équipe du Pr Hapgood a reconstitué les différents morceaux, pas toujours à la même échelle ( par exemple l'Amazone est placé deux fois ) et pas toujours bien orientés ( par exemple les Caraïbes ) ni bien placés dans l'ensemble ( par exemple une portion du Chili placée au hasard ). Ce qui est pardonnable puisque ces terres étaient inconnues.
3 : Cette hypothèse fort probable, repose sur les datations effectuées par l'Institut Carnegie de Washington des carottages de la mer de Ross ramenés par l'expédition de Byrd en 1949. La banquise à cet endroit est maintenant épaisse de plusieurs centaines de mètres.
excellent article de Marc ANGEE, toujours d'actualité (voir lien en bas).
Il existe d'autres cartes impossibles :
Celles de Ptolémée, datant du IIe siècle et retrouvées au XVe siècle, montrent le Groenland non entièrement recouvert de glace et des glaciers en Suède tels qu'ils étaient il y a 10 000 ans.
Le Yu Ji Tu, ou Carte de la Voie de Yu Gong, sculptée dans la pierre en 1137, localisée dans la Forêt de stèles à Xi'an (Chine). Cette carte de moins d'un mètre carré environ présente une échelle de 100 li pour chaque rectangle gradué. Les côtes et rivières chinoises sont clairement définies et localisées avec précision sur la carte.
Celle gravée sur un pilier en 1137, en Chine (ci-dessus), tracée selon une grille faisant appel à la trigonométrie sphérique ( technique utilisée dans les autres cartes occidentales citées ci-après ).
Divers portulans, notamment celui de Dulcert (1339), d'une précision de notre temps, sur la Méditerranée et l'Europe de l'Irlande à la Russie. Les latitudes y sont parfaitement exactes et l'erreur maximale des longitudes est inférieure au demi-degré.
Celle d'Ibn Ben Zara (1487) montre l'Europe du nord et son glacier tel qu'il était il y a 12 000 ans et la Méditerranée dont le niveau correspond à celui qui existait à la dernière période glacière. Là encore la précision des longitudes est étonnante.
Fleuves d'Amérique sur la carte d'Enricus Martellus en 1489 !!! - cartes publiées par Paul Gallez
1 - RIO ORINOCO <> 2 - RIO AMAZONAS <> 3 - RIO TOCANTINS <> 4 - RIO SAN FRANCISCO <> 5 -RIO PARANÁ 6 - RIO PARAGUAY <> 7 - RIO NEGRO <> 8 - RIO COLORADO <> 9 - RIO CANANEA
Celle du portugais De Carneiro (1502) qui représente toutes les côtes d'Afrique avec une grille utilisant également la trigonométrie sphérique..
Celle d'Andrea Benincasa (1508) sur la mer Baltiqueavec ses glaciers disparus depuis 10 000 ans.
Celle de Jorge Reinel (1510) qui montre l'Océan Indien avec une étonnante précision des longitudes.
Celle d'Oronteus Finæus (1531) décrit l'Antarctique avec une très grande précision et dégagé d'une grande partie de sa calotte glacière, soit tel qu'il était il y a au moins 6 000 ans. ( 3 ) Outre les côtes dépourvues de glace, les fleuves, les chaînes montagneuses intérieures découvertes assez récemment, elle indique également le pôle sud !
Celle de Zeno (1380 recopiée en 1558) montre le Groenland sans glaces, avec ses montagnes et des îles inconnues (?).
Celle d'un autre turc, Hadji Ahmed (1559), représente l'Amérique avec une précision qui ne sera égalée que deux siècles plus tard ; elle montre également une terre entre la Sibérie et l'Alaska, là où se trouve le Détroit de Behring, cet isthme a disparu il y a environ 10 000 ans.
Mercator lui-même, dans son Atlas de 1569, montre l'Antarctique avec des éléments encore plus précis que ceux d'Oronte Fine. Un détail amusant : sa description de l'Antarctique est plus précise que celle de l'Amérique du sud et de l'Afrique du sud, pourtant élaborée à partir des rapports de ses contemporains, et jugée plus fiable !
Selon toute vraisemblance, les cartes originales entreposées à la Grande Bibliothèque d'Alexandrie ont été copiées, compilées et sans doute transférées dans les cités les plus rayonnantes comme Constantinople qui fut reprise par les Vénitiens ( grands navigateurs ) en 1204, puis diffusées d'une manière très confidentielle. Ces portulans avaient non seulement une très grande valeur marchande mais ils étaient également du plus haut intérêt sur le plan militaire et commercial.
Tous ces éléments semblent donc bien démontrer qu'il a existé, il y a au moins 6 000 ans, une civilisation inconnue possédant :
Une connaissance des mathématiques extrêmement sophistiquée : Trigonométrie sphérique. Translation trigonométrique. Projection cordiforme. Conversion de coordonnées polaires et rectangulaires...
Une parfaite connaissance de la rotondité de la Terre.
Des instruments de mesure très précis permettant de mesurer notamment la longitude avec une finesse atteinte seulement à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Des moyens de navigation qui nous sont inconnus, des navires robustes, ou bien... certains experts affirment que la précision des tracés n'a pu être obtenue qu'à l'aide de relevés aériens... (voir prochainement les artefacts "d'avions" trouvés...)
C'est seulement à cette époque que l'homme serait sorti de ses grottes et aurait commencé à se "civiliser" au Moyen-Orient (coïncidence ? ). Or il semble bien que l'ensemble de la planète ait été cartographié.
De plus, il faut souligner le fait que ce ne sont pas seulement des cartes côtières, car on y trouve également les chaînes montagneuses à l'intérieur des continents avec leurs altitudes ! En plus d'être de fameux marins, ils devaient également être de sacrés explorateurs...
Le plus ancien tertre préhistorique découvert en Amérique du nord (Labrador) - 6100 ans avant JC
Un certain nombre d'auteurs de l'antiquité, parmi lesquels un grand nombre d'anciens Grecs, ont, dans leurs écrits historiques ou philosophiques, mêlés avec de vrais descriptions d'endroits connus ou découverts depuis, des détails ou des affirmations sur des endroits considérés de nos jours comme étant de la fiction, ou à base de mythes, en l'absence de toute découvertes ou preuves les concernant. Ces endroits sont néanmoins comparables à des endroits comme Troie (surtout citée par le poète Homère) ou Rungolt par exemple, qui étaient considérés jusqu'à leur réelle découverte, comme des légendes ou de la pure fiction... La science est donc beaucoup plus prudente de nos jours, surtout qu'elle a fait des progrès et sait maintenant que le niveau des eaux était beaucoup plus bas à certaines périodes, mais qu'il existe et a existé aussi un grand nombre de phénomènes catastrophiques naturels (tsunamis, lames de tempêtes (eaux ou sables d'ailleurs), météores, séismes et éruptions volcaniques, inondations fluviales, incendies et tornades dévastatrices, etc...) ou artificiels (Guerres d'élimination et de déportation principalement) qui ont été susceptibles de faire disparaître des villes entières dans le passé... Je vais en faire ici un petit résumé pour ce qui concerne les endroits cités par les Anciens et appartenant (à priori) aux régions au nord de l'Europe.
Un premier hommage a fait l'objet d'un article ici : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-et-personnalites-guy-mouny.htmlGuy-Claude Mouny était un écrivain français qui s'est mit à l'écriture assez tardivement, vers ses 59 ans. Membre de l'ORSEM en tant que Colonel, il a affirmé lui-même avoir eu des rapports très suivis avec les services secrets lors de sa carrière professionnelle, et que c'est certains papiers et rapports, ainsi que son goût des mystères non élucidés (il a été aussi en rapport avec l'Ufologie), qui l'avaient incité à devenir écrivain. Dans la préface du livre « Le Secret de François 1er » de son ami Didier Coilhac, il avouait avoir eu pour ami le Comte de Marenches, ancien Directeur Général du SDEC, (le Service de Documentation Espionnage et Contre Espionnage). Il déclara laconiquement à la radio « Ici et Maintenant » : « J'ai roulé avec le SDEC… ». Egalement auditeur de l'IHEDN, l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale : il en avait fondé la section marnaise. On retrouve des membres de l'IHEDN comme auteurs du fameux rapport Cometa qui statuait sur les Ovnis. De hautes personnalités bien informées concluaient que les ovnis étaient des engins volants à la provenance inconnue. L'hypothèse extraterrestre était discrètement présentée comme la plus plausible. Comme on pouvait s'y attendre, ce texte fut sévèrement jugé par certains officiels qui n'y participaient pas.Ses enquêtes l'ont finalement convaincues qu'il touchait du doigt une certaine vérité, ce qui l'a poussé à écrire sans relâche et chaque année sur des sujets très proches. Né à Reims en 1930, il est mort dans la nuit du 14 juillet 2007. Il était également Commandeur de l'Ordre National du Mérite.
C'est une découverte scientifique relativement peu étonnante selon plusieurs spécialistes, mais elle pourrait ouvrir des perspectives intéressantes sur les mythes des sirènes, griffons et autres dragons par exemple...
En effet, le célèbre et vénérable (1933) Newsweek relaie une information très intéressante publiée dans l’American Journal of Applied Sciences sur une découverte de paléontologues... russes. Car ce sont en effets des scientifiques de la Tomsk State University de Russie qui sont à l'origine de la trouvaille et de sa publication. La découverte a été faire près de Kozhamzhar dans la région sibérienne de Pavlodar Priirtysh.
En rouge, l'endroit de la découverte
Les fouilles de plusieurs strates géologiques ont permis de découvrir plusieurs ossements à différentes profondeurs, principalement des mammifères tels que des mammouths. L'analyses des dents trouvées prouvent que certains mammouths étaient encore primitifs mais d'autres plus évolués et évoluant déjà vers l'éléphant... mais le plus intéressant reste la découverte de fossiles deElasmotherium sibiricum qui prouvent donc son existence dans cette région. Avec surtout des datations surprenantes, car beaucoup plus récentes que ce que l'on pouvait imaginer, pour cet animal faisant partie de la famille des rhinocéros mais ressemblant à un gros cheval avec une corne...
Le peintre Heinrich Harder (1858-1935) a peint l'animal préhistorique d'après les fossiles découverts de longues dates... notez tout de même que cet animal était grand comme un mammouth et pesait dans les 5 tonnes, avec une corne mesurant 2 mètres de long et un mètre de circonférence à sa base ! De quoi effrayer et marquer l'esprit des hommes préhistoriques bien sûr, mais peut-être aussi en faire un gibier comme les mammouths l'ont été... (Florilegius/Leemage.)
Car, si elle est confirmée par d'autres découvertes de fossiles du même type et même datation, cette fouille prouve que l'animal ne s'est pas du tout éteint comme les scientifiques l'imaginaient (et oui les scientifiques affirment aussi des choses sans réelle certitude également !) il y a + de 350.000 années, mais était encore bien vivant vers 26.000 ans avant nos jours ! C'est-à-dire qu'il a parfaitement pu croiser des hommes modernes lors de sa migration vers les endroits plus chauds et plus secs, lors de cette période qui correspond à une fin de glaciation et donc une débâcle des glaces et une montée des eaux... ce qui est peut-être un peu plus surprenant, c'est que les scientifiques parlent aussi d'extinction à cette date de -26.000 ans... sans en avoir beaucoup plus de certitude que pour les -350.000 ans précédents ! Il semble bien que tous ces scientifiques, lorsqu'ils découvre un spécimen, veuillent affirmer qu'il s'agit toujours "du premier" ou "du dernier", au mépris de tout raisonnement scientifique réel... il serait plus honnête de parler de "plus ancien connu" ou de "plus récent connu" que de parler de naissance ou d'extinction d'une race !
Skull fragment (1521/2011 HYA) Elasmotherium sibiricum from Kozhamzhar: A-plane view; b-bottom view; c-right-side view; d-rear view (Andrei Valerievich Shpansky, Valentina Nurmagаmbetovna Aliyassova et Svetlana Anatolievna Ilyina)
On estime son apparition vers -2.6 millions d'années comme le dernier représentant d'une branche du rhinocéros, ayant ensuite divergé vers l'Europe et l'Asie. Et la datation de 26038 ans (+ ou - 356 ans) avant le présent de ces ossements confirmerait donc son existence en parallèle aux mammouths, mais aussi à bon nombre d'hominidés, y compris le néandertalien et l'homme moderne...
Cette datation de -26.000 ans confirmerait également la gravure connue du nom de "la Licorne" dans Lascaux II, en France. Reste à savoir si il y a eu de telles "licornes" de 5 tonnes vues en France à l'époque de ces graveurs, ou si ces graveurs provenaient en fait de régions plus à l'est et auraient donc dessiné dans les grottes françaises leurs souvenirs de Sibérie ou d'Europe de l'est, ou de leurs rencontres lors de leur voyage...
La célèbre gravure de "la Licorne" de Lascaux II, France
C'est en fait la conclusion de ce rapport (comme souvent), qui en fait tout l'intérêt : " The use of radiocarbon bone dating methods allows solving some problems of biostratigraphy and specify the time of the existence and extinction of certain species of mammals. Our study following the data by Kosintsev (2014) confirmed the longer existence of Elasmotherium sibiricum within the territory of the West Siberian Plain.
The time of its extinction can now be compared with the boundary between Karginsky Thermochron and Sartan Cryochron of Late Pleistocene (boundary of MIS 3 and 2) in Western Siberia. These data significantly complicate the solution of stratigraphic and geochronological issues based on the remains of fossil mammals in the Quaternary sediments. New data are also pushing for mass radiocarbon studies of mammalian remains that were previously considered admittedly ancient and extinct more than 50-100 thousand years ago. "
Traduction : " L'utilisation de méthodes de datation au radiocarbone des os (YH : l'utilisation de la nouvelle calibration du C14 est obligatoire maintenant) permet la résolution de certains problèmes de biostratigraphie et de spécifier le temps de l'existence et de l'extinction des certaines espèces de mammifères. Notre étude, suite aux données de Kozintsev (2014) a confirmé l'évidence de l'existence de Elasmotherium sibiricum au sein du territoire de la plaine de Sibérie occidentale.
Le moment de son extinction peut maintenant être comparé avec la limite entre Karginsky Thermochron et Sartan Cryochron du Pléistocène tardif (limite de MIS 3 et 2) en Sibérie occidentale. Ces données compliquent considérablement la solution (actuelle) stratigraphique et les questions géochronologiques basées sur les restes de mammifères fossiles dans les sédiments quaternaires. Les nouvelles données font également pression pour envisager des études massives au radiocarbone des restes de mammifères qui étaient auparavant considérés plus anciens et éteints depuis plus de 50 à 100 000 ans. "
Ces scientifiques demandent donc ce que j'ai moi-même suggéré depuis la recalibration au plus juste du Carbone radioactif 14 : de nouvelles analyses massives de tous les fossiles préhistoriques (et même antiques pour certaines périodes) connus et détenus dans les musées et labo... afin de modifier la réalité et les livres d'Histoire qui sont faux question datations...