J'ai pris la direction de cette colline. Ce château n’avait pas l’air accueillant mais une étrange curiosité m’attirait vers lui.
Je me dirigeais vers le château et continuais à marcher pourtant, je n'arrivais pas à me rapprocher du château.
Au début, je pensais qu'il devrait être plus loin qu'il ne me semblait. Mais lorsque j'ai monté la colline, le château n'y était pas non plus, pourtant on le voyait toujours. Il me semblait que ce château jouait au cache-cache avec moi. Je ne savais plus que faire lorsque deux chiens ont surgi de nulle part.
Ils avaient l'air très féroces et aboyaient très fort. Au départ leur aboiement me fit peur mais ensuite... Cela peut sembler très bizarre, mais je commençais à comprendre le sens de leur langage. Ils demandaient : « Qui êtes-vous et qu'est-ce que voulez-vous de notre château ? Êtes-vous venue avec la paix ou pour la guerre ?».
Jusqu'à ce jour, je ne savais pas aboyer donc j'étais bien embarrassée pour répondre. Si je parlais je n'étais pas sûre qu'ils comprennent. Donc j'ai fermé les yeux et j'ai ouvert la bouche et l’aboiement sortit tout seul.
J'ai dit ou j'ai plutôt aboyé : « Je voudrais simplement savoir où suis-je et pourquoi ce château m'échappe tout le temps ». L'un des chiens m'a répondu : « Nous ne sommes pas sensés vous répondre ». L'autre chien a ajouté : « le Noël arrive, donc les miracles sont dans l'air. C'est la seule période où on peut rencontrer ce château. Pour l’instant, c'est la seule chose qu'on peut te dire ».
Les grilles du château se trouvaient à quelques centaines de mètres et ce dernier ne semblait plus vouloir m'échapper. Je regardai vers la direction des chiens de garde du château : ils m'ont fait signe d'avancer.
Comme je l'avais déjà évoqué, le château était très morose. Il avait l'air bien effrayant et cette frayeur me rendait curieuse. Je voulais à tout prix savoir ce qu'il cachait dans ces murs. Il avait l'air inhabité, je dirais même abandonné. Mais vu qu'il y avait de chiens de garde, cela signifiait qu'il était quand même à des habitants. Mais qui étaient-ils ? C'était La question. Donc j'étais devant l'immense porte qui semblait dure à ouvrir. Soudain elle s'est ouverte toute seule et je dirais même qu’on croirait que quelqu’un m’y attendait.
A peine entrée à l'intérieur, quelqu'un cria dans mes oreilles «Bouh !». Si je vous dis que j'ai eu peur, vous n'allez pas imaginer ce que j'ai ressenti en réalité. Dans le hall où je me suis retrouvée, la pénombre régnait. Mais après le fameux «Bouh !», toutes les bougies du hall se sont allumées. J'ai eu un vertige et après avoir monté mon regard vers le plafond, je me suis évanouie.
En ouvrant les yeux, j'ai rencontré la même image effrayante qui a causé mon évanouissement. C'était une immense tête ronde, chauve et surtout sans corps. « Ne vous vous évanouissez plus, s'il vous plaît », -me supplia la tête. Ensuite, il m'aida m’asseoir : « Bonsoir ! Moi, je suis Boho. Vous savez on m'a donné ce nom car j'ai l'habitude d'effrayer les gens en faisant «Bouh !». Je suis le fantôme du château. En même temps, je fais guide pour les rares visiteurs de ce patrimoine mal présenté dans les livres de contes de fée. J'effectue un immense travail dans ce domaine… ». Je ne pouvais plus le laisser bavarder donc je l'ai coupé court : « à qui appartient cette demeure, s'il vous plaît ?».
Boho me regarda très étonné et répondit : « Vous le saurez pendant notre visite ». « Quelle visite ?»,-demandai-je. « La visite que nous allons effectuer ensemble pour que je vous présente ce château magnifique », -rétorqua-t-il. Nous avons traversé le hall et avons monté les escaliers qui menaient vers une immense salle. Boho m'expliqua que c'était la salle où je pourrais trouver.... Et il a disparu. Je suis resté au milieu de cette grande salle vide qui possédait plusieurs portes qui, à leur tour, devraient amener à quelque part dans le château. J'ai monté la tête pour voir le plafond qui était très grand et mon regard rencontra celui de Boho. Il m'a souri et dit : «Je voudrais que vous ayez peur. C'est ma première vocation et en plus ma préférée ». « Savez-vous M. Boho que quand c'est fait exprès, cela ne peut pas marcher à chaque fois de la même manière ? Je ne crois plus que je puisse avoir peur. Cela ne marchera plus avec moi car j’ai compris comment ça marche avec vous. Vous vous cachez au même endroit à chaque fois. C’est-à-dire au plafond ».
Donc Boho descendit et m'expliqua que je devrais trouver la porte qui m’emmènera vers la chambre du miroir. « Pourquoi ?» demandai-je. « Parce que, -répondit-il, c'est la seule opportunité de trouver la réponse pour ton «pourquoi»». Je lui ai dit : « c'est une question légitime parce que je voudrais simplement savoir pourquoi je devrais trouver la chambre de miroir ». Il me jeta un regard mystérieux et dit : « à toutes questions son propre temps à trouver la réponse ».
À la recherche du miroir
Domaine publique
Voilà comment et pourquoi je me suis retrouvée dans une salle presque opaque d'où s'ouvraient des portes mystérieuses. Boho ne me donna aucun indice qui pourrait être utile à appliquer pour trouver cette chambre qui appartenait au miroir. C'était une situation bien mystérieuse et bien évidemment bizarre. J'avais l’impression de participer à un jeu dont les règles m'étaient inconnues. Donc l'inconnu fait toujours peur.
C'est pourquoi moi, j'avais peur. En tout cas il fallait agir, il fallait faire quelque chose pour trouver cette chambre, même si je n'avais aucune envie de la chercher.
J'ai ouvert la première porte qui se trouvait la plus proche de moi. Derrière, il n'existait qu'un mur. Je la fermais et passais à l'autre. Cette fois, elle m'a menée vers un escalier. J'étais enfin contente de trouver une issue. L'escalier me menait à nulle part. Je descendais et descendais mais je ne n'avais pas l'impression que j'allais trouver quoique ce soit. Mais soudain, je me suis retrouvée devant une porte où il n'y avait plus d'escalier. Je l’ai ouverte et elle menait vers une autre porte. Cette dernière - vers une autre. Il me semblait que le château ou Boho, ou tous les deux, se moquaient de moi.
Derrière la quatrième porte j'ai découvert une immense salle, la pénombre y régnait. Non, ce n'est pas vrai ! C'est la même salle ! J'ai effectué tout ce chemin pour arriver à nulle part. Ce n'est pas possible ! « Si c'est possible, parce que c'est la porte qui menait vers le labyrinthe du château que tu as ouverte », rétorqua Boho. (Donc il réapparut). Pourtant je n'ai pas prononcé un mot (je les ai pensés). « Comment devrais-je savoir », dis-je. « En plus, ce n'est pas mon château !», - ajoutai-je en criant.
« Ce n'est pas la vraie raison de ton échec. C'est parce que tu n'as pas voulu trouver la porte. Si la curiosité te dirigeait, tu y arriverais, tu y serais déjà dans la chambre du miroir ». « C'est parce que tout cela n'a pas de sens ! Il faut m’intéresser, me donner un motif, c'est pourquoi j'ai posé la question « pourquoi devrais-je la trouver. Explique-moi !».
« Tu sauras les réponses pour tes pourquoi. Motive-toi !», -répondit Boho.
Donc je devrais me motiver vraiment pour arriver à mon but. On y va ! Cette fois, je suis motivée comme jamais. Dans ma tête sonnaient les paroles du fameux conte de fée :
« Miroir, Ô mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle !» Mais ce qui m'intéressait c'était où se trouvait le miroir, lui-même le beau miroir (j'ignorais s'il était vraiment beau). Donc je commençais à marmonner : « miroir ô miroir où te caches tu !»
Je cherchais la porte et je croyais que cette fois j'allais la trouver. En passant à côté de l'une des portes, il me sembla que quelqu'un m'appelait : « Lucy ! Lucy tu es arrivée. Je suis là ». Évidemment, je poussai la porte. Derrière, j'ai découvert une simple chambre, je dirais une pièce vide mais sombre et solennelle.
Je ne savais pas si je devrais parler au miroir mais en tout cas, j'ai prononcé : « Bonjour ! C'est moi Lucy. Enchantée !». Si je vous dis que le miroir ne m'a pas répondu, personne ne sera étonnée. Donc le miroir ne m'a pas répondu mais il s'est allumé. Oui ! Il s'est allumé et sur le miroir un visage est apparu. Le visage me sourit et prononça : « l'heure est venue de t'annoncer pourquoi tu es là et pourquoi tu m'as cherché ».
« Actuellement, tu te trouves dans un château qui est renommé en tant que château où se trouvent les portes du monde imaginaire. Le château lui s’appelle « Fantôme ». Car il apparaît lorsqu'il y a besoin de franchir les frontières des deux mondes, ceux du réel et de l'imaginaire. Cette fois, il était sur ton chemin car tu cherches à savoir pourquoi le Noël et la neige ne sont plus enchanteurs comme avant. C'est à toi de franchir ces frontières et partir au monde imaginaire ».
Je n'ai pas pu m'empêcher de poser la fameuse « pourquoi ». « Pourquoi moi et pourquoi ce besoin est apparu ?» Le miroir répondit : « tu en sauras plus sur ta mission et pourquoi tu as été choisie durant ton voyage ». Il m'a offert les clés des portails et a disparu.
Les aventures que je n'ai jamais vécues auparavant m'attendaient. J'ai pris un immense souffle et m’avançai.
Wiserman
Wikipedia - Domaine public
Derrière c'est le paysage où se dresse la fameuse colline, sur laquelle on ne voit plus le château Fantôme. Boho m'a accompagné jusqu'aux grilles et m'a souhaité bon voyage dans ce pays méconnu. « Mais qu'est-ce que tu racontes, comment ça le pays imaginaire t'est inconnu. Tu n'as jamais lu un livre de conte de fée ? Arrête ! Moi, le corbeau Wiserman ne te crois pas. D'ailleurs, je m'appelle Wiserman et toi, c'est bien Lucy n'est-ce pas ?»
Voilà, comment j'ai fait connaissance avec man. « Comment pouvez-vous entendre ce que je pensais dans ma tête ?», rétorquai-je. « Ma chérie ! Nous sommes dans un pays de possible et impossible et tu me demandes comment puis-je lire les pensées, phf !»
Je dois avouer que je n'ai jamais aimé les corbeaux, surtout dans le monde du réel où ils ne parlent pas mais ne font que «Kar! Kar!». Mais Wiserman n’était pas un corbeau habituel car il arriver à communiquer avec moi, ce qui me plaisait car je ne voulais pas rester sans compagnie dans ce monde étrange.
Sommes-nous passés par de longues ou petites distances, je ne saurais dire, lorsque nous sommes tombés dans un piège tendu au milieu.... « D’ailleurs, Wiserman où sommes nous ?». Il m'a répondu : « Nous sommes pile au milieu de Nulle Part ». « Je vois que nous sommes dans un endroit où il n'y a ni panneau, ni bord d'information, c'est pourquoi je te demande comment s'appelle l'endroit, c'est quoi comme pays ?» Wiserman bailla et répondit : « Encore une fois ma belle, nous sommes au milieu de Nulle Part et l'endroit n'appartient à personne, ni pays, et il se trouve au pile centre de Nulle Part ».
« Ce n'était pas dans le sens figuratif lorsque tu disais que nous étions à Nulle Part », - demandais-je. Il rétorqua : « Bien sûr que non, ce n'était pas figuratif ». Je me demandais : « S'il est aussi intelligent sait-il qui a tendu ce piège ? Et surtout pourquoi ?». Comme il arrive à lire les pensées, il m’a répondu : « Ce genre de piège aussi banal et de façon aussi ancienne ne pourrait être tendu que par un idiot, donc ma chère Lucy, je conclus que c'était un ogre et si c'était un ogre, il devrait bien évidemment le tendre pour des raisons alimentaires. Grosso-modo, nous sommes là pour être mangé tard ou tôt ».
J'avais les yeux qui étaient écarquillés : « Wiserman tu n'as même pas peur ?». « Si mais pas pour moi, je suis un maigre corbeau et dès qu'il arrive et ouvre le piège, je peux m'envoler. Et il s'en fichera complètement parce que les ogres mangent plutôt des humains, pas de corbeau. Je ne pèse pas grand-chose, tu sais ?».
C'était évident qu'il avait raison. Donc il ne me restait qu’à attendre ce fameux ogre. Au moins, je pourrais voir à quoi ressemblent de vrais ogres. Je ne les ai vus qu'à la télévision et en plus ils étaient truqués et n'étaient pas de vrais ogres. Wiserman éclata de rire : « Toi, au lieu de penser à comment t'en sortir, tu penses à quelle est la physionomie de l'ogre ? Oh, là, là ! Qui t'a envoyé chez nous ? Il fallait bien que tu restes chez toi. Ici, on n'aime pas celles et ceux qui ne tentent même pas de se battre. Tu devrais réagir de la manière suivante : comment dois-je faire pour agir et gagner. Donc au moins tente, ma chérie !». Donc il avait raison. Si je suis là, c'est forcément pour une raison et si je veux l'apprendre, il faut que j'agisse.
Cette fois en lisant mes pensées Wiserman sourit et acquiesça. Le soleil descendait dans l'horizon, la lune bâillait : la nuit tombait sur ce monde bizarre qui m'a accueilli aussi mystérieusement. Mes paupières se sont alourdies et j'étais en train de tomber en sommeil lorsqu'un bruit étrange m'a fait sursauter.
Ogre Sourry
Wikipedia - Domaine public
En ouvrant le piège, l'ogre Sourry me retrouva, une maigre créature qui n'avais pas l'air appétissant pour lui. Il jeta un regard méprisant et grogna : « Après trois semaines et deux jours d'attente, voilà ce que j'ai pu attraper, une maigrichonne et un fichu corbeau !». « Ce n'est pas si grave que ça. Vous pouvez nous libérer si nous ne vous conviendrons pas », dit le corbeau. « Toi, tu es libre de toute façon, les ogres ne mangent pas de corbeau. Ta chaire n'est pas mangeable. Mais la maigrichonne va rester. Moi et ma pauvre famille, nous n'avons pas mangé depuis …. Heureusement ou malheureusement, je ne sais pas compter au-delà du chiffre cinq. Bref, tu restes la maigrichonne et toi, tu es libre corbeau !».
Wiserman me jeta un regard plein de regrets et s'envola. A présent, j'avais les mains attachées et étais portée par cette étrange et moche créature qui louchait de l’œil gauche. Il me portait par la forêt vers les montagnes où d'habitude vivaient ces créatures (que je croyais imaginaires). Même s'il faisait encore noir nuit, je pourrais apercevoir la silhouette de Wiserman qui nous suivait. La caverne où habitait l'ogre Sourry était bien loin. Vous pouvez vous demander d'où je savais son prénom ? Comme le chemin était long, je voulais entamer une conversation. Je lui ai posé la question : « Avant que vous ne me mangiez, je voudrais savoir comment vous vous appelez, s'il vous plaît et aussi est-ce qu'allez-vous me manger crue ou cuite, s'il vous plaît ?». Il se tourna vers moi étonné et grogna : « Tu ne pourras pas m’apitoyer. Mais si c'est aussi important pour toi, on va te manger crue car on a bien faim. Moi, je m'appelle Sourry, ma femme Ahrrouy et ma belle-sœur Krrisouy. Trois gros ogres qui ne pourront pas rassasier leur faim. J'ai répondu à toutes tes questions ?».
Je n'ai plus prononcé un mot. Nous sommes sortis de la forêt et une immense vallée nous séparait des montagnes où devrait se cacher la caverne de Sourry.
Je ne saurais pas décrire le chemin par lequel nous sommes passés avec Sourry, car nous avons bien marchés. Enfin vers le midi il se tourna vers moi et dit : « Je ne crois pas que ma Ahrrouy soit contente. Tu es très maigre et nous avons très faim. En plus tu a bien marché, tu as encore maigri. Ouf ! Vas-y entre !».
Encore une fois je ne saurais pas trouver des mots pour décrire l'odeur épouvantable de la grotte. Une odeur vraiment pestilentielle ! On dirait qu'elle n'a pas été nettoyée depuis une éternité. Deux grosses ogresses avec des mentons très pointus m'ont fixée du regard.
Je vous avoue, j'ai eu la peur de ma vie. Elles étaient moches et effrayantes mais imaginez ce qu'elles ont dit en me voyant : « Oh non ! C'est quoi comme être humain !». Elles ont cherché assez longuement pour trouver mon ventre et après les recherches en vain, elles se sont regardées : « Elle me fait peur, pas de ventre, égale pas de viande » dit une des sœurs ogresses. Et elle ajouta : « Elle me fait peur !». L'autre ajouta : « C'est la faute de ton mari qui est bon à rien !». Ensuite, elle s'est approchée de moi et a prononcé : « Beurk ! Ce n'est pas bon ça !».
Je ne sais plus comment décrire ma détresse : les ogresses les plus abominables et effrayantes me critiquaient sans relâche. Et moi, je ne voulais pas être rejetée. Je voulais que la justice soit faite et j'ai rétorqué : « Vous êtes méchantes et en plus cela sent tellement mauvais chez vous et moi, je suis sûre que je suis très bonne à manger. Il faut simplement savoir cuisiner. Je suis sûre que vous êtes nulles comme cuisinières. Si vous m'insultez ainsi je m'en vais ».
Ahrrouy répliqua : « Personne ne t'a demandé ton avis. Tu es une nourriture et une nourriture pourrie donc reste à ta place ». Ensuite elles se sont regardées et sont parties pour mettre sur le feu une immense marmite. Ahrrouy cria sur son mari Sourry: « Va-t'en et cherche plus de nourriture, ma sœur Krrisouy n'est pas contente de ta chasse. Tu es nul comme chasseur !». Sourry partit la tête basse. Je suis restée avec les deux ogresses sœurs. Elles m'ont libéré les mains et m'ont ordonné : « Si tu penses que notre grotte n'est pas propre donc nettoie-la !». Voilà, voilà ! Je me suis mise dans une situation insoutenable. Je devrais faire femme de ménage pour mes ravisseuses.
J'ai ouvert la bouche pour demander où se trouvaient le balai et la pelle mais vu qu'elles ne me prêtaient plus attention, j'ai fermé la bouche et me suis mise à chercher avec quoi faire du ménage.
Cette grotte était sale mais aussi très bizarre, elle ressemblait à un labyrinthe, en cherchant avec quoi faire du ménage, j'ai réussi à trouver tout et n'importe quoi sauf un balai. Et en disant que j'ai trouvé tout et n'importe quoi, je n'ai rien exagéré.
Donc dans un coin de la grotte, dans une cage toute rouillée, j'ai découvert deux autres victimes de ces monstres. C'étaient deux petits bébés elfes. Ils m'ont fait signe de garder le silence.
Elie et Nanni
Domaine public
L'une des elfes avait de cheveux bouclés, l'autre de cheveux lisses. Celle avec les cheveux bouclés chuchota : « Bonjour, ça va ? Moi c'est Nanni et c'est ma sœur Elie. Nous sommes des elfes de la forêt de Sage. Connais-tu notre forêt ? Comment t'appelles-tu ?».
« Je m'appelle Lucy et je ne connais pas du tout votre monde. Je suis en visite chez vous. Saviez-vous par hasard comment sortir d'ici ?». Nanni me jeta un regard suppliant et dit : « Je sais comment sortir d'ici. Sourry est stupide et manipulé par sa femme et sa belle-sœur. Ces deux-là se moquent de tout ce qui n'est pas mangeable. Elles ne veulent pas nous manger donc elles ont déjà oublié nos existences. Il faut simplement qu'elles partent chez leur voisines ogresses pour faire des commérages. Sourry va rester seul et dormir. C'est le moment idéal, il faudra nous en servir pour nous enfuir ».
Le plan était impeccable. Il fallait attendre.
Après deux jours, les deux ogresses à peine parti, Sourry s'est allongé et a fermé les yeux. Dès qu'il a commencé à ronfler, j'ai ouvert la porte de la cage et mes elfes sont sorties. La cadette Elie avait déjà oublié comment voler, Nanni l'a épaulé : « Penches sur mes ailes mon Elie, ma belle, vas-y. Encore un ou deux essais et tu y arriveras ».
Comme c'est agréable de sentir l'air frais sur son visage après l'air nauséabond de la grotte des ogres. Je marchais et chantais selon mon habitude :
Mon ballon, beau ballon
Tu sautes et sautes plus haut
Je cours, je cours après de toi
Oh ballon mon beau ballon !
Lorsque je chantais Elie s'amusait comme une folle. Elle me regarda avec ses grands yeux et fit un signe avec la tête pour que je recommence. Elie était toute petite, elle ne savait pas encore parler. Donc j'ai recommencé et elle a recommencé à s'amuser. Nanni fredonnait avec moi et dansait aussi. Le chemin passait par des montagnes. Les deux elfes voulaient rentrer chez elles à la forêt du Sage.
« Mais comment et pourquoi êtes vous devenues les victimes des ogres ? Qui vous a autorisé à sortir de chez vous ? Vous êtes toutes jeunes pour des balades aussi dangereuses ! » dis-je.
Nanni m'expliqua qu'elles sont sorties un jour de leur maison en cachette et sont parties pour explorer leur forêt. Pourtant leurs parents les ont prévenus de ne pas sortir et s'éloigner. Vite, elles sont tombées dans un piège dressé par Sourry. Mais comme il n'arrive jamais à attraper des victimes costaudes, il a piégé les deux pauvres petites. Ensuite, il les a emmenées chez lui où les deux ogresses les ont mis dans la cage et oubliées.
Le problème était que les petites ne se souvenaient plus comment rentrer chez elles. Il fallait les aider. Donc je me suis engagée à les aider. Aider je voulais bien, mais je ne connaissais rien de ces endroits. Une aide, j'en aurais besoin moi aussi pour aider mes petites elfes.
Sur le chemin vers la forêt du Sage
Image free par Valentin de Pixabay
Nous étions en train de papoter et chercher le chemin pour trouver la forêt où habitaient les petites elfes. Elles étaient très contentes mais assez faibles pour pouvoir voler.
Elles avaient tellement faim que soudain Elie commença à parler. Elle a dit : « j'ai tellement faim que je mangerais un immense éléphant ». Nous avons éclaté de rire.
« Je ne vous promets pas d'éléphant mais un dîner simple est dans mes capacités », c'était Wiserman. J'ai regardé dans sa direction et criai : « tu es revenu ! Génial ! »
Un dîner entre amis
Domaine public
Wiserman, comme cela était son habitude, était en train de bavarder. Je lui ai coupé la parole : « Wiserman pourquoi m'as-tu laissé seule ? Était-ce honnête de ta part ? » « Honnête ? Cela dépend de quel côté on examine la situation. Toi, tu devrais t’en sortir toute seule ? Te souviens-tu ? Par exemple, si je ne te quittais pas, je ne serais pas ici maintenant et je n'aurais pas pu trouver où dîner après ta libération de tes ravisseurs. En plus, actuellement, tu n'es pas seule, tu as avec toi deux petites elfes qui à leur tour ont besoin d'être secouru. Donc mon sacrifice serait inutile. On y va ? » Je ne sais plus comment il le fait mais il arrive toujours à avoir raison.
Les petites elfes faisaient un bruit épouvantable : « Nous avons faim, nous voulons manger ! » Wiserman les interrompit : « Nous allons visiter mes nouveaux amis écureuils qui sont au courant de vos aventures et ont préparé une immense table avec de la nourriture pour tous les goûts ».
Dans un petit parc magnifique vivait une famille d'écureuils qui était très gentille et accueillante. La famille était grande et très soudée : le grand-père, la grand-mère, le papa, la maman, et les quatre enfants écureuils. J'avais oublié de mentionner qu'il y avait également l'oncle écureuil qui était chef cuisiner. La cuisine était une passion dans la famille mais l'oncle écureuil nous a gâté comme personne.
A la fin du dîner, nous avons commencé à converser. Bien évidemment nous avons parlé de notre envie de trouver la forêt où habitaient les petites sœurs elfes. C'est là que les écureuils nous ont appris qu'ils connaissaient le chemin vers la forêt. L'oncle écureuil connaissait le Sage même et il nous a conseillé d'aller le voir et de lui remettre sa tarte préférée, « Tarte aux myrtilles », préparée à la façon d'oncle écureuil.
La Forêt du Sage
Image par Joe de Pixabay
Au petit matin, mes petites elfes, Wiserman et moi, partîmes pour trouver la forêt du Sage. Wiserman nous guidait comme le lui a expliqué l’oncle écureuil. La forêt était immense, jolie et mystérieuse. Le chemin était chaleureux. Nous chantions moi et mes petites elfes (selon notre habitude).
Le chemin est passé si vite que nous n’avons pas pu apercevoir comment nous nous retrouvâmes au milieu de la forêt dans le quartier des elfes. Soudain deux elfes adultes sont venus vers nous. Le père elfe exclama : « C’est notre Elie, c’est son regard nonchalant ». La mère elfe ajouta : « C’est notre Nanni ! Où étiez-vous nos filles ? ».
Les petites elfes racontaient leurs mésaventures. Le père elfe sourit et dit : « Elie ma belle tu as commencé à parler. Nanni même si c’était de ta faute que vous toutes les deux sont tombées dans cette histoire mais je suis heureux car vous avez réussi d’en sortir comme des grandes ! J'espère que vous serez sages et désormais allez obéir aux demandes de vos parents ».
Ensuite, les elfes ont organisé une fête pour célébrer le retour de deux petites perdues depuis de semaines. À la tombée de la nuit, les elfes ont donné un concert et ont présenté une danse synchronisée que je n’ai jamais vue. C’était un moment magique !
Lorsque tout le monde profitait de la fête, j’ai aperçu un vieil homme qui s’approchait de la vallée où se tenait les festivités. Soudain un chuchotement se répendit « Le Sage ! Le Sage ! Il est là ! » Le vieil homme sourit sous ses moustaches et enleva son chapeau pour saluer la foule. Après il ajouta : « Le pigeon facteur m’a apporté des nouvelles disant que nous avons une visite du monde réel et que c’est une fille qui s’appelle Lucy et qui veut me voir. Où est-elle ? Si elle veut bien me voir, je l’invite chez moi ».
La maison du Sage
Image par Nino Carè de Pixabay
Le Sage s’est installé dans cette forêt magnifique depuis qu’il avait quitté le monde réel devenu trop inintéressant pour y vivre.
« C’était quand ? » demandai-je. « Je ne pourrais pas vous dire exactement, je peux seulement ajouter qu’à l’époque je l’ai sauvée des bûcherons qui voulaient l’exterminer pour de bon ». « Comment avez-vous su l’existence de cette forêt ? » « C’est une autre histoire qui habite dans un autre conte de fée. Pour l’apprendre il faudra le visiter un jour » expliqua le Sage.
Sa maison était très confortable et agréable. Les murs étaient construits pour accueillir des étagères de livres. C’était une maison conçue pour accueillir des livres, une bibliothèque. Après avoir diné, le Sage demanda à Wiserman de nous suivre et nous sommes allés dans son bureau. Le Sage y chercha et trouva un livre intitulé “Manuel pour des fées”. Il me l’a tendu : « C’est pour toi la fille qui aime tant le Noël ». Je l’ai regardé étonnée mais il fit mine de ne pas le remarquer.
Le lendemain au petit matin, nous avons quitté la maison du Sage. Wiserman m’accompagna jusqu’à la vallée des Nouveaux Horizons.
Il me fit signe de faire une petite halte. « Je finis ma mission, je t’accompagnai jusqu’à ce que tu arrives à te débrouiller seule. Dès maintenant, tu dois chercher et trouver les chemins qui mènent à la résolution de tes questions toute seule ».
Il tourna la tête juste au moment où deux grosses larmes perlaient de ses yeux. Les mêmes coulaient de mes propres yeux, abondamment.
J’ai pris la direction des Nouveaux Horizons.
Lac de cygnes
Image par Christine Sponchia de Pixabay
Devant moi, c’est l’aube qui se lève. L’horizon est empourpré où le ciel et la terre semblent se confondre. Moi, je suis seule, je suis avec moi-même et je vois, j’ai un pressentiment que quelque chose d'incroyable arrivera. Il faut attendre jusqu’à minuit. J’emprunte le chemin qui longe vers l'horizon.
Mes petites elfes me manquent, Wiserman me manque. Je commence à chanter. Dès que je me sens seule ou triste, je fais appel à la musique.
Le chemin est désert, je ne possédais pas de boussole. Soudain je me suis souvenue du manuel de fées que m’a offert le Sage. Je l’ai ouvert et ai commencé à étudier. Je suis tombée sur le paragraphe “ Comment devenir fée de Noël “. Le paragraphe m’intéressa bien. Peu de temps après, j’avais presque tout lu.
Voici, sans que je m’en aperçoive, le soleil quitte l’horizon. Il était toujours rouge mais cette fois la journée se préparait à s’endormir. Et moi, je n’ai pas passé cette journée pour rien. Je savais déjà où me mènent les nouveaux horizons.
Je devrais chercher et trouver le lac de cygnes. J’avais besoin du Cygne magicien. J’ai appris qu’il devenait noir à la tombée de la nuit et redevenait blanc immaculé au lever du soleil. Le lac, je le trouverais si je suivais le ruisseau chantant. Ça je pourrais faire : il me suffisait de commencer à chanter.
Voilà, j’entends déjà le rire du ruisseau. Je me précipite vers cette voix. On s’est trouvé. Actuellement, je suis ruisseau et il m’a raconté qu’il connaissait bien le Cygne magicien. Il a ajouté qu’il était un peu atypique. Comment ça atypique ? Le ruisseau précisa que j’allais voir par moi-même.
Voilà le fameux lac ! Il est beau et il y nage plusieurs cygnes noirs ainsi que blancs, il y avait également des moitié blancs, moitié noirs. Comment trouver celui qui est le magicien ?
C’est la nuit qui s’installait et qui allait résoudre le problème. Voici un des cygnes qui se sépare des autres : au milieu du lac il se transforme, il change de couleur. Mes pas lents me rapprochent du cygne. Je suis fascinée. Je regarde et je n’arrive pas à parler. La lune apparait et plonge son visage dans les eaux mystérieuses du lac.
Le Cygne magicien tourna sa tête vers moi : “ je vois que tu n’oses pas ouvrir ta bouche. Donc tu as appris comment devenir fée de Noel ? “ “ Oui ! C'est pourquoi je suis là. Je voudrais que vous me guidiez, s’il vous plait ! “ “ Je ne suis qu’un magicien, tu peux me tutoyer tranquillement “. “ Donc peut-on déjà y aller ? “ demandai-je. “ Aller ? Où veux-tu aller ? “ rétorqua le Cygne. Et il éclata de rire. “ Non ! Pour l’instant tu n’es pas encore prête. Ils te manquent des détails “. “ Quels détails ? ”
Et le Cygne sans ajouter un mot monta ses ailes et s’envola. Il arriva jusqu’au ciel, conversa un peu avec la Lune. En descendant il apporta une baguette avec laquelle il prononça quelques mots dont je ne connaissais pas le sens. Ensuite, il frappa avec la baguette. Des milliers de petites étoiles tombèrent dans le lac. Il les ramassa et les mit dans un sac. Ensuite, il me fit signe de me rapprocher. En me rapprochant, j’inclinais la tête. Il toucha mes épaules avec la même baguette.
J’ai eu une étrange sensation. Cela me faisait un peu de mal. J’ai tourné la tête et j’ai vu que deux ailes transparentes étaient en train de pousser. Je devenais une fée, une vraie fée. Même si je suis une fée mais je ne pourrais jamais expliquer c’est comment avoir des ailes, deux petites jolies ailes transparentes.
Le Cygne me regarda et dit : “ essaye de voler ! “
C'est vrai que je n’ai jamais volé auparavant. Donc j’ai fermé les yeux et ouvert les bras. J’ai essayé encore une fois et encore une fois les ailes ne m’obéissaient pas : je n’ai ouvert que des bras.
Le magicien éclata de rire encore une fois. Il sortit du lac et dit : “ Regarde ! tu fermes les yeux et tu t’abandonnes au vent, tu parles aux oiseaux et aux elfes, tu chantes, tu imagines et tes ailes s’ouvriront toutes seules. Essaye ! “
J'ai fermé les yeux, j’ai senti la force du vent, j’ai chanté et ai imaginé voler dans les nuages. Oh la force de la magie ! Mes ailes s’ouvrirent toutes seules. J’ai senti l’apesanteur, mon corps devenu tout léger, j’ai décollé du sol. Mon souffle se coupa, le vent m’emporta, je volais avec mes propres ailes !!!
Vers la dernière destination
Image par Anja de Pixabay
En me souhaitant bonne route, le Cygne m’a offert le sac avec les étoiles ramassées dans le lac et la baguette obtenue de la Lune. J’ai ouvert mes ailes et en osmose avec le vent qui a commencé à souffler du nord, je me suis envolée. C’était la dernière destination de ma mission. Je savais qui j'étais en réalité et pourquoi j’aimais tant le Noël. Il me restait à savoir comment aider les autres aimer cette fête. Pour cette mission, je devrais rencontrer le Père Noël. Personne n'était au courant où il habitait exactement. Donc je savais comment me débrouiller dans des circonstances identiques. J’avais le manuel et les ustensiles tels que la baguette magique. Cette dernière va me guider dans mon voyage.
Ce n’était que mon premier voyage effectué en vol. Je commençais à fatiguer. Soudain une tempête de neige monta. Les conditions météorologiques n’étaient pas bonnes pour le vol. Je devrais descendre sur terre ou plutôt sur la neige. J’étais proche quelque part du pôle nord. Je ne voyais que des sapins et des pins couverts de neige. Donc être fée et savoir voler n’étaient pas suffisant pour ne pas rencontrer de problèmes sur son chemin.
Je demandais à la baguette magique “Ayssra, mayssra, courra ! ” mais elle ne m’a pas répondu.
De loin, j’ai aperçu un traineau qui ressemblait à celui du Père Noël. Mais il n’y avait pas de reines, même pas de Père Noël. Le traineau volait tout seul avec un bonhomme de neige aux rênes.
Je fis signe et il s’arrêta. “ Bonjour ! Je suis Lucy, je viens de devenir la fée de Noël, je suis en train de chercher la maison du Père Noël. Mais les conditions météorologiques ne sont pas convenables…” et je n’ai pas pu finir ma phrase. Le bonhomme de neige me coupa : “ Je suis le bonhomme de neige du Père Noël et j’ai l’habitude de prendre son traineau sans le prévenir et m’envoler. Si tu me promets de lui rien dire, je t’emmène chez lui.”
Le marché était conclu.
Jusqu’à ce jour, je ne savais pas que le traineau du Père Noël pourrait être conduit sans reines. Donc le bonhomme de neige profitait très souvent du traineau lorsque Père Noël se couchait ou était tout simplement occupé. Le traineau nous amena devant des grilles du grand palais du Père Noël. Le bonhomme de neige les a ouvertes et nous sommes entrés.
Devant le palais il y avait l’atelier où les elfes travaillaient et bonhomme de neige expliqua : “ Ils réalisaient les rêves d’enfants ”. Quant aux adultes, leurs genres de rêves, le Père Noël n’avait pas la vocation de les réaliser. “ Pourquoi ? “ demandai-je. “ Parce qu’il existe une condition: on doit croire à Père Noël vraiment “. Donc étant donné que les adultes ne croyaient plus au Père Noël, il ne pouvait pas réaliser leurs rêves.
Il régnait une ambiance très chaleureuse dans la cour du palais du Père Noël. Tous étaient très occupés. Mais Père Noël, que faisait il à ce moment précis ? J'allais l’apprendre tout à l’heure. Le bonhomme de neige annonça qu’une fée voudrait le voir. Il répondit : “ C’est Lucy, j’espérais bien qu’elle me rendrait visite “.
Je suis entrée un peu perdue et gênée. Père Noël que j’attendais chaque année et en espérais avoir les cadeaux rêvés. Voici, lui en personne, je le vois et lui il m’attendait. J’étais aux anges.
“ Bonjour Lucy ! Comment ça va ? Je suis très heureux que tu sois venue. J’ai besoin, c’est-à-dire, tous ont besoin d’une fée de Noël. Nous avons un gros travail à effectuer “. De mon regard étonné, il devina : “ Tu veux savoir ce que tu vas faire dans mon équipe ? Tu le sauras le moment venu “.
C’est ainsi que je me suis installée dans le palais du Père Noël. Chaque année, je prends la liste que les agents du Père Noël procurent. Dans la liste sont mentionnés les noms des familles ou des gens qui sont tristes durant les fêtes de fin d’année. Je la prends et franchis la frontière des mondes réels et irréel.
Je chante sous les fenêtres de ces gens et prends un peu d’étoiles de mon sac et les disperse pour qu’elles les enchantent. Enfin, avec l’aide de la baguette magique, je chuchote les mots qui ont le pouvoir de rendre les gens heureux. Je suis la fée de Noël qui ai pour vocation d’apporter du bonheur et de la magie durant les fêtes !
Joyeux Noël et bonne année à tous ceux qui ont lu mon incroyable histoire !
Texte de Lussiné Terteryan (C)
Arménie, archéologie et légendes
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/armenie-retour-sur-les-mysteres-prehistoriques.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-mysteres-de-l-armenie.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/armenie-la-pyramide-de-dvin.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/legendes-mythes/melusine-affinites-avec-les-deesses-meres-de-l-asie-mineure.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/legendes-mythes/le-lac-sacre-un-conte-de-loussine-terteryan.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/legendes-mythes/foret-des-reves-un-conte-de-loussine-terteryan.html
YH : Bonnes fêtes de fin d'année à tous !
Yves Herbo, relecture, corrections et relai, Sciences-Faits-Histoires, 23-12-2022