C'est assez étonnant mais de grands scientifiques comme de simples chercheurs curieux se sont pareillement posés au cours du temps la même question : Un lien existerait-il entre les dimensions de la Grande Pyramide de Kheops et différentes prophéties connues de longues dates ?
C'est pour cette unique raison qu'en 1864, le professeur et astronome de la Cour écossais Piazzi Smyth passa quatre mois à Gizeh, en Egypte, à calculer les dimensions mathématiques de la pyramide afin de pouvoir les comparer par la suite à une liste de datations prophétiques... Il publia d'ailleurs ses travaux dans " Our inheritance in the great pyramid ", qui devenait aussi la base de la pyramidologie, jusqu'en 1928...
La plus surprenante observation du professeur Smyth à l'époque fut le rapport précis (1/2 n) existant entre la hauteur de la pyramide et la circonférence dans laquelle s'inscrit sa base. Il en conclut que la fameuse « coudée sacrée », mesure utilisée par les bâtisseurs du gigantesque édifice, était de la même longueur (0,525 m) que celle utilisée par Moïse pour bâtir le tabernacle. Cette hypothèse révèlait au monde du 19ème siècle très influencé par la Franc-Maçonnerie la richesse des significations ésotériques de la pyramide, et plus particulièrement ses dimensions. Dans son ouvrage, le réputé professeur démontrait, entre autres, que la grande pyramide était un repère géodésique, une horloge astronomique et une sorte de bibliothèque des connaissances de l'époque antique. Connaissances très avancées qui ne peuvent être déchiffrées qu'à l'aide de l'introduction de deux unités de mesure arbitraires, le pouce pyramidal valant 1,001 pouce anglais et la coudée sacrée (différente de la coudée royale égyptienne) valant 25,025 pouces anglais, toutes deux créées par l'astronome à cette occasion... Mais le tout basé sur des mesures assez approximatives, qui seront affinées dans le temps jusqu'à nos jours par divers auteurs et chercheurs...
Gizeh au début du 20ème siècle
C'est alors que Robert Menzies et ses disciples (dont Morton Edgar), poussant plus loin la curiosité, échafaudèrent une théorie prêtant à la grande pyramide de Kheops une signification beaucoup plus profonde. Les tunnels furent mesurés au centimètre près, et les chiffres obtenus convertis en années, puis mis en relation avec la chronologie biblique. L'entrée extérieure de la pyramide fut considérée comme représentant la Création (en 4004 av. J.-C.) et la chute d'Adam, l'entrée du tunnel en pente vers le bas le Déluge, et son intersection avec le tunnel en pente vers le haut l'Exode d'Egypte, en 1615 av. J.-C. L'endroit où le tunnel en pente vers le haut s'élargit à l'intérieur de la grande galerie représenterait la naissance du Christ, tandis que le seuil de l'entrée symboliserait sa vie et sa crucifixion, en l'an 33...
Gertrude Bell entre Winston Churchill et Laurence d’Arabie (1921)
Les interprétations de ces croyants de l'époque victorienne reflétaient bien leur foi en un progrès par le christianisme. C'est ainsi que la grande galerie signifiait, pour eux, le progrès ascendant du christianisme après l'an 2000 ou la « Distribution de l'Évangile de Grâce », et que la chambre du roi marquait « l'accession par le salut à la félicité céleste ». L'entrée de la chambre du roi et son antichambre nous intéressent particulièrement, car elles sont censées correspondre à la période historique dans laquelle nous entrons actuellement au 21ème siècle...
Extrait d'une vidéo de 1984 sur la théorie des dimensions de la pyramide en lien avec la bible ou des datations prophétiques (pyramidologie). L'auteur de l'article et du site ne cautionne ni ne croit en aucune théorie particulière, ceci est seulement à titre informatif et non incitatif.
Selon Morton Edgar, un des disciples de Menzies qui a fait un nombre considérable de photographies prises dans la Grande Pyramide en 1910, avec aussi des mesures assez précises, l'âge millénariste de la félicité devait se produire vers 1874. Il parvenait à ce chiffre en prenant comme date de la Création l'an 4128 av. J.-C. Si l'on admet qu'il situait cette date 124 ans trop tôt, et si on lui préfère celle retenue par l'archevêque Ussher (4004 av. J.-C.), l'ère millénariste révélée par la grande pyramide commencerait en 1998. Edgar avança également une date pour la fin de cet âge et pour l'épreuve finale de l'humanité : l'an 2914 apr. J.-C.
Morton Edgar a photographié son frère John en train de mesurer un petit passage vers une chambre de la Grande pyramide (1910)
David Davidson, coauteur de La Grande Pyramide : son message divin en 1924, identifia le passage bas entre l'antichambre et la chambre du roi comme représentant la période de 1928 à 1936, et, en un sens, l'étroitesse de ce passage symbolise bien la période difficile qui suivit le krach de Wall Street de 1929 ! Il affirme aussi que la Grande Pyramide, entre autres lois éternelles, renferme les principes de la loi de la gravitation.
Le Sphinx, encore partiellement enterré au 19ème siècle et montrant encore un trou au sommet...
Max Toth dans son livre Le pouvoir de la pyramide paru en 1974 mit l'accent sur la date de juillet 1992, associée à l'extrémité du passage et au début de ce qu'il appelait « la fin du temps ». Prédisant qu'à partir de 1995 se produiraient des éruptions volcaniques et de très violents orages, il affirmait, à la suite de Joachim de Flore, qu'un Royaume de l'Esprit émergerait après une période de tribulations devant s'achever, en l'an 2025, par l'effondrement de la civilisation. Le Messie était censé devoir paraître aux cieux en l'an 2034 et prendre, 6 ans plus tard, une apparence humaine pour vivre sur terre pendant 76 ans...
Les théories de datations bibliques reportées sur un plan de la pyramide, on y voit les conduits d'aération (1911)
Flinders Pétrie, après avoir réexaminé la pyramide et corrigé les erreurs de mesure de Smyth, rejeta la prétendue corrélation établie entre l'Histoire humaine et les différents passages du monument. Il démontra même que la date significative aurait dû être août 1882 ! Cela n'empêcha pas un certain colonel J. Garnier de se lancer à son tour dans l'interprétation des mesures de l'entrée extérieure de l'antichambre de la chambre du roi, et de proposer l'an 1913 comme nouvelle date !
Edgar Morton à côté d'un revêtement original de la Grande Pyramide (1910)
Cette obstination à vouloir que le second avènement du Christ ait lieu de leur vivant conduisit ces millénaristes victoriens à modifier les règles et analogies admises jusque là. Celle du « un pouce pour une année » donna une intéressante série de dates. Ainsi, après l'entrée, associée à l'an 1913, 51,95 pouces nous mènent, à travers l'ouverture et dans l'antichambre, à 1964, qui est la fin de la ségrégation aux USA... L'autre côté de l'antichambre est atteint en 116,26 pouces, soit l'an 2082. On pénètre alors dans un autre passage bas, qui nous mène de 2082 à 2182. L'entrée de la chambre du roi représente l'an 2182, tandis que le mur qui en marque la fin nous transporte en l'an 2388... L'avenir tranchera sur les événements éventuels de ces dates !
L'une des découvertes de Rudolf Gantenbrink en 1993, au bout d'un des "conduits d'aération"...
En 1993, un chercheur allemand, Rudolf Gantenbrink, fit la découverte d'une nouvelle chambre dans la grande pyramide. Utilisant un dispositif télécommandé, l'un des premiers petits robots, il sonda l'extrémité d'un conduit d'air en pente, long de 65 mètres et d'à peine 20 centimètres de largeur et de hauteur. A l'extrémité de ce passage se trouve une minuscule porte de pierre (en albâtre ou calcaire jaune) comportant des rainures permettant, peut-être, de la faire glisser vers le haut. Un peu de fine poussière noire suggère la présence de matière organique. Derrière la porte se trouve une vaste chambre dont les dimensions sont suffisantes pour que l'air puisse y circuler librement.
Le contenu de cette chambre est certainement intact, car les pilleurs de tombes n'ont pu y avoir accès, étant donné l'étroitesse du passage qui y mène. La chambre est située au cœur de la masse de pierre constituant la pyramide, à environ 21,50 m du sol de la chambre du roi et à 25 mètres de la paroi extérieure du monument. Elle est, semble-t-il, dans l'alignement de Sirius, cette étoile mystérieuse appelée aussi Grand Chien et qui était associée à la déesse Isis. Et, hasard ou pas, la distance séparant verticalement la chambre de la reine de la chambre du roi est de... 21,50 m exactement.
« En ce jour-là, il y aura un autel [élevé] à l’Éternel au milieu du pays d’Égypte et, à la frontière même, un monument [dédié] à l’Éternel ; et ce sera un signe [ un symbole ] et un témoignage à l’Éternel des armées dans le pays d'Égypte » — Ésaïe 19 : 19, 20 (Ancien Testament).
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Des milliers d'outils en pierre taillée, d'os de chevaux, et une dent de lait humaine: une grotte du plateau central iranien a livré des traces d'occupation humaine vieilles de 452.000 à 165.000 ans, les plus anciennes jamais trouvées dans cet immense territoire à la croisée du Levant et de l'Asie.
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