Cette question peut sembler saugrenue, voir ridicule pour certains, mais elle est en réalité venue très tôt dans l'ère moderne (*) de l'étude du phénomène aérien non identifié, puisque c'est dès 1947 que cette idée a été émise, très sérieusement...
(*) ère moderne pour différencier les études récentes considérées comme plus scientifiques que celles effectuées par les autorités religieuses par exemple sur les descriptions de phénomènes célestes lisibles dans les livres sacrés de plusieurs religions du monde antique ou du moyen-âge).
C'est donc John Bessor, dès 1947, qui émit l'idée que les OVNI avaient une origine organique. Dans un article écrit pour le magazine Fate en 1967, il se souvient :
" En juillet 1947, j'ai exprimé à l'US Air Force ma conviction que les « disques volants » consistaient en une variété d'espèces vivantes extraterrestres fort ténues, propulsées par énergie télécinétique ou par pure force de volonté. Elles proviennent vraisemblablement de l'ionosphère, et selon moi, elles sont forcées "d'imigrer" périodiquement vers les couches plus basses de l'atmosphère à cause de perturbations solaires ou cosmiques (...) Ma théorie, soutenue par les faits, est que les soucoupes volantes typiques sont des animaux célestes constitués d'une substance " ectosplasmique ", et capables de se matérialiser et de se dématérialiser. Au mois d'août, un commandant de l'US Air Force m'a répondu par le commentaire suivant : « Votre théorie concernant les disques volants est l'une des plus intelligentes que nous ayons reçues. »
De brillantes boules de lumière (Balls Of Light ou « BOL »), souvent teintées de bleu, constituent une classe d'OVNI particulière, étudiée dans le détail par l'ufologue Trevor James Constable. (crédit image David Tarn)
Mais auparavant, John Bessor avait précisé sa théorie dans un article publié en 1955 : « Les soucoupes sont-elles des animaux de l'espace ? ».
Trois ans plus tard, en 1958, un livre écrit par l'auteur néo-zélandais Trevor James Constable présente des documents photographiques en soutien à sa thèse.
La jaquette du livre donne le ton : " L'auteur décrit son contact télépathique personnel avec un être invisible et comment, sur fa suggestion de cette intelligence invisible, il a commencé à explorer les techniques de photographie infrarouge, en conjonction avec les principes élémentaires de la science spirituelle."
Nous voyons ici la silhouette de Trevor James Constable observant une escadrille d'OVNI, prise en photo infrarouge par Jim Woods dans le désert de Californie le 26-04-1958. (crédit Mary Evans Pictures Library)
Voir ci-dessous :
Le premier livre de Constable contient quelque 30 photographies recueillies sur film infrarouge, qui révèlent en effet d'étranges objets dans le ciel. Il ne s'agit, à vrai dire, que de taches globuleuses - sans grande ressemblance avec des soucoupes volantes traditionnelles...
La "Sky Critter Theory" de Trevor James Constable est peut-être l'une des théories les plus étranges avancées pour expliquer le phénomène OVNI. Trevor James Constable a été l'un des artisans de la théorie, affirmant que les OVNIS sont venus d'un univers parallèle appelé Etheria et qu'il y avait deux catégories d'OVNIs, certains étaient des machines et d'autres des créatures vivantes. Ces créatures invisibles qu'il a appelé «Sky Critters» et qui vivent dans l'atmosphère. Constable a affirmé avoir capturé les deux types d'OVNI sur des films, tout en travaillant avec Jim Woods dans les années 1950 et 1960. Il a écrit plusieurs livres sur la théorie : "Ils vivent dans le ciel" en 1959, [1] sous le nom de plume Trevor James, et "Sky Creatures-Living OVNIS" en 1978. [2]
Selon Constable, ces bioformes, qui sont invisibles à la vue normale, peuvent être enregistrées par un film infrarouge et des techniques spéciales conçues par Constable et décrites dans son livre "The Pulse Cosmic of Life: La puissance biologique révolutionnaire Derrière les OVNIS". [3] Ces objets, prétend Constable, qui font partie intégrante de la scène globale des OVNI, sont des organismes biologiques indigènes de notre atmosphère et pas des vaisseaux spatiaux extraterrestres. Lorsque ces bioformes entrent dans le spectre de la lumière visible, elles apparaissent aussi rapidement en mouvement, sont des sources lumineuses pulsatoires et sont mutuellement confondues avec des machines interdimensionnelles structurées plus classiques connues sous le nom de soucoupes volantes.
Trevor James Constable était convaincu de l'existence de formes de vie invisibles vivant dans la haute atmosphère. Il leur a attribué un beau et simple nom: les Créatures du Ciel (Sky Critters). Il aligne ses pensées sur les ovnis comme étant des vaisseaux d'éther avec la théorie de l'énergie Orgone de Wilhelm Reich (un élève de Freud dont l'oeuvre a été très censurée par l'Etat américain, mort en détention en 1957). (Voir: Orgone)
Au cours de l'été 1957, l'année de la mort de Reich, Constable a fait équipe avec Jim Woods aux fins de tenter d'obtenir des preuves photographiques de sa théorie. Après avoir choisi un emplacement approprié dans le désert californien entre Yucca Valley et Old Woman Springs, les deux hommes ont installé leur matériel photographique chargé de films noirs et blancs sensibles à l'infrarouge. Le plan convenu était pour Constable de se tenir debout sur une petite éminence et de mener une pratique méditative connue comme "l'exercice étoile". Cela était supposé aligner son corps avec le champ magnétique de la Terre, tout en se fixant lui-même comme une «balise bioénergétique», dans l'espoir que cela attirerait des "bestioles curieuses" dans les gammes enregistrables du spectre de l'IR (infrarouge).
Dans le même temps Woods prendrait position, un peu plus loin et photographierait le ciel vide ainsi que les caractéristiques du fond, généralement avec Constable dans la partie inférieure du cadre (voir photo au-dessus, Crédit Constable). Les expériences devraient normalement avoir lieu dans le désert, au moment de la pré-aube, qu'ils ont décidé comme étant la plus propice à ce genre d'expérience psychique.
A la mi 1958, les résultats des sessions photographiques des deux hommes étaient clairement visibles. En un an, ils avaient capturé plus de 100 images anormales sur film. Certaines ont montré des objets sombres, d'autres ont montré des ellipses extraordinaires ressemblant à des cellules vivantes, tandis que d'autres ressemblaient à des OVNIS plus classiques. Toutes semblaient être de taille considérable et ont été prises avec des caractéristiques physiques telles que des paysages désertiques, des collines et des gens.
La puissance de ce que Constable et Woods avaient atteint peut être jugée par la remarquable série d'images enregistrées sur un film de caméra IR dans le désert de Mojave, à une date non précisée. La séquence tournée à 24 images par seconde et reproduite dans son ouvrage de 1976 «Le Pulse cosmique de la vie», montre six images consécutives dans lequel Constable se tient à une certaine distance avec ses mains levées en l'air. Descendant dans le cadre apparaît une anomalie sous la forme d'une amibe claire qui, dans un simple quart de seconde de l'exposition, se divise en deux, se réunit à nouveau ensemble, avant de finalement monter hors du cadre.
Constable est venu à croire que ses photographies montraient " la faune aériennes de bioformes conscientes du type de l'énergie éthérique supposée par les partisans de Rudolf Steiner et étudiées scientifiquement par Wilhelm Reich". YH : depuis, d'autres chercheurs ont assimilé et étendu ces hypothèses et traces physiques aux orbes, sylphs, plasmas, ondes électro-magnétiques...
Trevor James Constable vient de décéder le 31 mars 2016 à l'âge de 90 ans.
Mais de plus, Constable n'est d'ailleurs pas le seul à avoir photographié de tels phénomènes. En mai 1977, Richard Toronto s'est armé d'un appareil photo et de quatre pellicules infrarouge, et a mis le cap sur la vallée du Yucca en Arizona, où le climat désertique et le ciel clair sont propices à la photographie de telles créatures. Sur les quatre pellicules exposées, deux images montrent des OVNI. Encouragé par ses résultats, Richard Toronto a recueilli d'autres photographies de « météores globuleux ».
Enfin, il y a eu aussi une autre théorie sur " des bêtes du ciel ", proposée au cours de cette même époque au sujet des OVNIS, et c'était celle de la Comtesse Zoe Wassilko-Serecki. Auteure d'un certain nombre d'articles sur ce sujet, elle a jugé plausible que ces entités soient d'énormes, rougeoyantes créatures stratosphériques ressemblant à des vessies gargantuesques de silicones colloïdales, contenant un noyau central d'une matière inconsistante mais surtout principalement composées d'énergie pure. Elle a affirmé que leur apparition était sphérique à l'arrêt, mais devenait fusiforme lors du déplacement, et ainsi de diffuser à des niveaux plus élevés pour apparaître pratiquement invisible.
En outre, l'inventeur de l'hydrophone, John M. Cage, commentant à quel point la poursuite d'un l'avion par des ovnis ressemblait à celle des dauphins avec des navires, a suggéré que certains ovnis pouvaient être des êtres s'alimentant avec de l'électricité négative. Et dans son livre The Circlemakers (1992), le vétéran de la recherche psychique Andrew Collins a spéculé que peut-être que certains cercles de culture (crop circles) pouvaient être créés par l'énergie libérée par des OVNIS biologiques en plongeant vers le bas du ciel.
Les substances globuleuses et gélatineuses ne sont pas les seuls phénomènes qui soutiennent la thèse de formes de vie céleste. Lorsqu'il jeta les bases de sa théorie, John Bessorse demanda s'il n'y avait pas un rapport entre ses OVNI organiques et les « boules lumineuses » (abrégées BOL pour l'anglais Balls Of Light) si souvent évoquées dans les témoignages d'OVNI :
Un certain nombre de bons témoignages d'atterrissages d'OVNI font état de globes de lumière, rouges ou bleus, flottant à quelques mètres du sol à proximité des vaisseaux atterris. Ces globes lumineux sont-ils les occupants eux-mêmes ?
Peu de personnes à part Bessor ont envisagé que les BOL pouvaient être les actuels occupants des soucoupes. Mais pour nombre de spécialistes, ces boules lumineuses constituent la catégorie la plus intéressante du phénomène OVNI, notamment parce qu'elles se prêtent à l'analyse...
Notons tout de même que Charles Fort, plusieurs décennies auparavant encore, en 1934, a noté dans le deuxième volumes de ses compilations de faits étranges : " Unknown, luminous things, or beings, have often been seen, sometimes close to this earth, and sometimes high in the sky. It may be that some of them were living things that occasionally come from somewhere else." " Inconnus, des choses lumineuses, ou des êtres, ont souvent été vus, parfois proches de cette terre, et parfois haut dans le ciel. Il se peut que certains d'entre eux ont été des choses vivantes qui viennent de temps en temps d'ailleurs "- Charles Fort - Lo! (1934).
Durant la Seconde Guerre mondiale, les aviateurs des puissances en conflit ont observé un phénomène étrange dans les airs, tant au-dessus de l'Europe que de l'océan Pacifique. Il s'agissait de boules lumineuses (BOL), semblables aux boules de feu qui accompagnent parfois la foudre, mais beaucoup plus étranges dans leur mode d'apparition et leur comportement.
L'une des rares photos du phénomène, US Army - Fortean Library
Historiquement, il semble pourtant que dès 1941, les militaires américains basés dans le Pacifique soient confrontés à ce phénomène inédit. Lors de certaines opérations, ils sont suivis par d'étranges lumières, souvent verdâtres, qui paraissent avoir un comportement intelligent. Bien que les choses soient connues assez rapidement par les spécialistes peu après la guerre, il faut attendre février 1952 pour que des détails soient révélés. En effet, le Service des Renseignements de l'Armée de l'Air reçut à cette date une lettre d'un certain Albert Rosenthal : " Au cours de l'hiver 1944-45, j'étais instructeur de combat auprès de la 64ème escadre aérienne appuyant la 7ème Armée en France et en Allemagne. Nous avions sous notre autorité la 415ème escadrille de chasseurs de nuit. Lorsqu'il n'y avait aucune activité aérienne ennemie, elle effectuait des pénétrations dans le sud-ouest de l'Allemagne. Nous recevions continuellement des témoignages des équipages concernant des phénomènes similaires qu'ils appelaient " Foo-Fighters ". Ces derniers semblaient parfois avoir un lien avec le tir nourri de la DCA, et , à certains moments, paraissaient exploser lorsque pris en chasse. Il fut également dit que l'on captait un faible écho au radar. Nous n'avons jamais résolu le problème de leur nature. "
1943, Mer du Japon
Du côté des officiels alliés, on craignait surtout l'apparition d'une nouvelle arme secrète. Mais les espions ne trouvèrent jamais rien du côté des nazis, qui semblaient aussi penser la même chose de leur côté... une lettre retrouvée dans les archives déclassifiées dans les années 1990 révélera qu'une étude très sérieuse du dossier avait été menée après la guerre, mais qui n'avait pu déterminer quoi que ce soit... On apprend aussi seulement dans les années 1990, grâce à ces documents déclassifiés, que les pilotes de la 415ème escadrille de chasseurs de nuit ont été les principaux témoins de ces lumières étranges en 1944, et ils laissent une importante documentation sur le sujet...
De plus, même si le phénomène s'arrêta dès l'armistice, un autre phénomène prit le relais très rapidement, en 1946 : les réseaux du Renseignement, déjà bien rodés, rapportent une vague d'observations de " fusées fantômes " au-dessus, notamment, de la Scandinavie. Dans un rapport top-secret daté du 13 août 1946 envoyé à ses supérieurs, l'attaché naval américain à Paris se fait l'écho d'un rapport officiel français. Ce dernier, rédigé par les services du Renseignement français sur la foi des témoignages recueillis par les ambassades françaises en Scandinavie, est envoyé, entre autres, au président de la République de l'époque. On y lit "qu'il est impossible de douter de l'existence des projectiles (...) ". Le rapport des services secrets français s'interroge sur la nature de ces phénomènes et sur leur destination : " La majorité des projectiles, en particulier ceux des 8 et 9 juillet 1946, suivirent un itinéraire complexe, ce qui implique des changements de direction (parfois observés du sol), coupant le sud de la Suède sur une trajectoire du nord au sud, passant au nord de Stockholm et des îles Aaland (...) ". Et le rapport de préciser : " Les appareils semblent donc tous provenir du territoire soviétique et en particulier de Peenemunde qui aurait ainsi repris du service ". Peenemunde, centre de recherches allemand où avaient été développées les bombes volantes V1 et V2, n'était bien sûr pas en territoire soviétique. Mais certains agents occidentaux étaient persuadés que les Russes avaient saisi là quelque appareil secret qu'ils avaient perfectionné et qu'ils testaient au-dessus de la Suède...
Mais, comme dans l'affaire des " foo-fighters ", le phénomène s'arrête sans que personne ne trouve d'explication satisfaisante aux " fusées fantômes ". En fait, après l'apparition plus concrète du phénomène des " Soucoupes Volantes " en 1947, la CIA est créée (septembre 1947) et l'un de ses premiers objectifs est bien de tenter d'évaluer les dangers potentiels de ce phénomène aérien non identifié...
Le 22 décembre 1944, par exemple, l'équipage d'un bombardier américain en mission au-dessus de l'Allemagne vit deux lumières brillantes s'élancer du sol dans leur direction. Une fois à portée de l'avion, elles se stabilisèrent à son niveau et restèrent dans son sillage pendant près de deux minutes. Elles étaient énormes, brillantes et de couleur orange, et paraissaient parfaitement sous contrôle.
Rencontre entre un bombardier américain B-24 et d'étranges boules lumineuses, lors d'un raid au-dessus de l'Allemagne. Le phénomène, d'abord interprété comme une arme secrète des nazis, n'a jamais été expliqué. (crédit Mary Evans Pictures Library)
Durant une autre mission au-dessus de l'Autriche et de la Yougoslavie, au cœur de l'hiver 1944, le pilote de l'US Air Force William Leet fit état d'un BOL qui apparut soudainement à côté de son bombardier « comme une lumière qu'on allume ». Il estima la distance séparant le phénomène du bout de son aile à environ 100 mètres latéralement, et 5 mètres en arrière. Le BOL semblait plutôt plat, d'un diamètre de 3 mètres, et jaune orangé comme un feu routier. Il accompagna l'avion pendant près de trois quarts d'heure, puis disparut brusquement. Tout l'équipage en fut témoin, comme le précisa le pilote :
" Nos mitrailleurs voulaient le descendre, mais je leur ai interdit. Je leur expliquai que s'il était hostile, il nous aurait déjà descendus, et qu'il valait mieux tâcher de découvrir de quoi il s'agissait. "
Aucune boule de feu connue - du type associé à la foudre - ne dure trois quarts d'heure. Dans un livre publié en 1979, William Leet se demande « si cela pouvait être un vaisseau spatial piloté par des êtres avancés venus d'ailleurs ». Peut-être, hasarda-t-il, ce BOL cherchait à les protéger contre une attaque ennemie. Mais Leet émet toutes ces hypothèses sans grande conviction : l'expérience le laisse perplexe.
Une explication qui vient immédiatement à l'esprit est que l'avion aurait pu générer un plasma électrique dans l'atmosphère. Mais pourquoi d'un côté seulement de l'appareil, et comment expliquer sa durée et son intense luminosité ?
Cette luminosité était telle que Leet et son équipage ont supposé que leur avion avait été repéré par les phares de la DCA nazie. Mais ils ne virent aucun faisceau en provenance du sol, et un équipier nota plutôt « une lueur aveuglante qui semblait venir d'au-dessus », ainsi que plusieurs bouffées de chaleur.
Ces boules lumineuses ont été principalement observées au-dessus de l'Europe, et plus rarement au-dessus du Pacifique. De surcroît, elles se sont principalement manifestées sur un intervalle de temps de deux à trois ans, en pleine Seconde Guerre mondiale, d'où une possible explication historique du phénomène : un type d'activité militaire pourrait-il être mis en cause, peut-être en interaction avec des phénomènes naturels ?
Des témoignages plus récents de BOL atmosphériques ont été recueillis, notamment pendant la guerre de Corée, comme en témoigne le professeur Richard Haines dans son étude exhaustive des rapports fournis par les pilotes. En voici un exemple :
Durant la guerre de Corée, l'équipage d'un bombardier américain B-29 aperçoit un OVNI au-dessus de la baie de Wonsan en Corée du Nord. (crédit Mary Evans Pictures Library)
10 février 1952. Le lieutenant Perez, aux commandes d'un bombardier B-29, a signalé un objet en forme de globe, d'un diamètre estimé de 1 mètre (...) [sa] couleur rappelait celle du soleil, orange clair, mais devenait parfois bleutée (...) son pourtour paraissait flou, et il semblait agité par un brassage interne, pareil à des flammes ou à des gaz enflammés (...) il se cala sur le même niveau que le B-29 et resta dans la même position relative pendant approximativement une minute, avant de se laisser distancer et disparaître dans le lointain...
1952, Nord Corée
Si les BOL sont un phénomène naturel, associé aux avions à moteur, pourquoi ne sont-ils pas plus fréquents ? Rares sont les phénomènes rapportés pendant des vols commerciaux, mais on citera un incident survenu le 23 avril 1964. Ce jour-là, l'équipage d'un avion de ligne survolant Bedford en Angleterre parla d'une explosion sonore et d'un flash de lumière blanc-bleu. Une boule de lumière bleutée de la taille d'un ballon de football apparut à bâbord, sur la pointe de l'aile, avant de s'évanouir au bout de deux secondes.
C'est peu, par rapport aux 45 minutes évoquées par Leet durant la Seconde Guerre mondiale. S'agit-il du même type de phénomène ? Pourquoi une telle différence entre vols militaires et vols commerciaux ? Les avions sont-ils si différents qu'ils n'engendrent pas les mêmes phénomènes ?
Le phénomène aérien des BOL paraît véridique dans la mesure où il existe un certain nombre de cas rapportés par des professionnels, et qu'ils sont distincts des autres phénomènes connus.
Le phénomène des BOL, pour étonnant qu'il soit, ne prouve bien sûr pas l'existence de mystérieuses créatures dans la haute atmosphère. Néanmoins, de nombreux cas de boules lumineuses, on l'a vu, ont été rapportés par des observateurs au sol, et on en a des photos, bien que les images ne montrent que des points lumineux.
Dans cette chasse photographique aux BOL, trois régions se démarquent du reste de la planète : celles de Piedmont dans le Missouri (centre des États-Unis), Yakima dans l'Etat de Washington (côte ouest des États-Unis) et Hessdalen en Norvège. Toutes trois ont enregistré des phénomènes de BOL dans un espace limité et sur des périodes relativement longues.
Cette particularité mérite d'être soulignée, puisque la plupart des OVNI apparaissent semble-t-il de façon ponctuelle et spontanée. Les témoins les rapportent à la presse ou aux autorités, et lorsqu'une enquête est menée, c'est souvent longtemps après que les faits ont eu lieu : il n'y a plus rien à voir, et seul subsiste le témoignage...
À Piedmont, Yakima et Hessdalen, les phénomènes sont récurrents et les inspecteurs peuvent donc les observer directement. En outre, les témoins sont souvent des personnes hautement qualifiées, avec un solide bagage scientifique dans nombre de cas, et mentalement préparés à voir des BOL : fréquemment armés d'appareils photographiques et d'autres instruments scientifiques, ils ont enregistré plusieurs centaines d'images de phénomènes lumineux.
Pour toutes ces raisons, les BOL observés dans ces trois régions constituent l'une des catégories les plus crédibles d'OVNI. De plus, il se trouve que sur les trois sites - et tout particulièrement Piedmont et Hessdalen -, les BOL ont un comportement que certains ont qualifié d'intelligent.
À Yakima, les phénomènes ont été observés dans une région boisée, munie de tours de guet contre les incendies de forêt. Des équipes de professionnels qui s'y relayent 24 heures sur 24 ont l'habitude de faire le tri entre les phénomènes naturels et les lueurs suspectes. Les secondes ont été détectées à plusieurs reprises, principalement sous forme de BOL, et photographiées.
Trois phénomènes importants ont été rapportés : en 1972, un témoin a signalé un objet lumineux de la taille d'une maison ; un autre a vu un BOL qui répondait à ses signaux de lampe de poche ; un troisième a croisé un objet lumineux qui affectait les instruments de son tableau de bord en passant à la verticale de son tracteur.
À Piedmont, dans le Missouri, des lumières entr'aperçues dans les collines environnantes ont fait l'objet d'une enquête du professeur Harley Rutledge, sur une période de sept ans. Son rapport publié en 1981 fait état de 178 phénomènes lumineux anormaux, dont l'origine ne paraissait ni naturelle ni imputable à une activité humaine. En utilisant des méthodes de triangulation, à partir d'observations simultanées depuis plusieurs sites, les enquêteurs sont parvenus à calculer la distance, le cap et la vitesse des objets. Ainsi, ils ont pu éliminer satellites, avions, météorites et mirages comme causes possibles des phénomènes.
Un détail intéressant : au moins à 32 reprises, le professeur Rutledge ou ses collègues ont noté un haut degré de synchronisme entre le mouvement des objets et l'activité des observateurs. Cette activité pouvait consister en l'allumage des phares de leur voiture ou en l'utilisation de leur poste de radio. Coïncidence troublante ! Les observateurs peuvent-ils s'auto-influencer lorsqu'ils sont aux aguets et dans un grand état d'excitation ? Ou le phénomène est en liaison (à distance) avec les ondes cérébrales humaines ?
Des boules de lumière (« BOL ») ont été photographiées de nuit au-dessus de la vallée de Hessdalen en Norvège, celles-ci entre 1981 et 1984. (crédit Mary Evans Pictures Library)
En Norvège, à Hessdalen, une vallée difficile d'accès et peu fréquentée, 188 cas de BOL ont été répertoriés depuis 1981, et documentés sur plus de 500 photographies. Un programme de recherche - le projet Hessdalen - étudie le phénomène depuis maintenant plus de 15 ans, avec la participation de chercheurs japonais, russes et américains. Aucune explication satisfaisante n'en a été donnée.
Les BOL de Hessdalen prennent généralement la forme de lueurs d'un mètre de diamètre, observables sur des durées dépassant souvent la demi-heure, et qui se déplacent sur des distances pouvant atteindre 20 km. Certaines lueurs ont été photographiées sur fond de montagnes, ce qui permet leur localisation exacte. Dans un cas précis, l'un des chercheurs disposait d'un instrument laser qu'il a pu braquer sur un BOL qui clignotait. A chaque fois qu'il l'illuminait au laser, le clignotement du phénomène doublait de fréquence. Le spécialiste américain des OVNI, J. Allen Hynek, prétend que cela «suggère un comportement intelligent». Des géologues ont également remarqué la configuration très spéciale et rare du sous-sol de la vallée, y voyant un possible rapport avec le phénomène en lui-même, sans toutefois expliquer les fréquences et raisons des apparitions à tel moment et non à d'autres...
Un cas étrange dans les montagnes du Caucase en 1978. L'alpiniste Victor Kavunenko campait avec ses quatre équipiers à une altitude d'environ 4 000 mètres lorsque, en pleine nuit, il se réveilla avec le sentiment d'une présence étrangère sous sa tente. Jetant un coup d'œil hors de son sac de couchage, il vit « une boule brillante de couleur jaune » flottant un mètre au-dessus du sol. La chose s'infiltra alors dans le sac de couchage d'un compagnon qui se mit à hurler de douleur. La boule de lumière bondit hors du duvet et circula au-dessus des autres sacs de couchage, tentant de s'infiltrer dans chacun.
" Lorsqu'elle fit un trou à travers le mien, je fus frappé par une douleur insoutenable, comme si j'étais brûlé par une lampe à souder, et je m'évanouis. En reprenant conscience, je vis la même boule qui zigzaguait d'un sac à l'autre, plongeant dans les duvets et arrachant des hurlements épouvantables à mes compagnons (...) Après m'être évanoui à plusieurs reprises, je refis surface pour constater que la boule était partie. Je ne pouvais plus bouger ni les bras ni les jambes, et mon corps me brûlait comme s'il était lui-même une boule de feu. À l'hôpital, où nous fûmes évacués par hélicoptère, on me découvrit sept blessures. Elles étaient bien pires que de simples brûlures : des fragments de muscles étaient arrachés jusqu'à l'os. Trois de mes compagnons étaient aussi mal en point, le cinquième était mort, vraisemblablement parce que son sac était isolé du sol par un matelas de caoutchouc. La "boule de foudre" n'avait pas touché le moindre objet métallique, ne s'en prenant qu'aux hommes.
Kavunenko a-t-il raison lorsqu'il attribue des intentions hostiles à cette boule de feu ? Ou bien ne s'agit-il que d'un phénomène physique, la conductivité électrique des hommes se chargeant d'attirer la foudre ?
Une "boule de foudre" (encore plus rarement observées que le phénomène OVNI !) photographiée durant l'été 1978 par Werner Burger à Sakt Gallenkirch (province de Vorarlberg) en Autriche. (Crédit Werner Burger)
Une Allemande du nom d'Eisa Schmidt-Falk a raconté son étonnante histoire au chercheur Hilary Evans. Il s'agissait d'une expérience qu'elle avait vécue dans les années cinquante, en plein cœur des Alpes bavaroises où elle s'était égarée :
" Je suivais un chemin de montagne particulièrement rude. Il y avait une bonne piste pour monter, autant que pour descendre, mais il ne fallait pas la rater, comme je venais de le faire. Ayant pris le chemin du retour un peu tard, et la lumière s'étant mise à décliner, je me retrouvai dans une situation vraiment dangereuse. En fait, un an plus tard, une jeune fille fit une chute mortelle à cet endroit précis. Soudain, je vis une espèce de grosse boule de lumière, qui se matérialisa sous la forme d'un homme de grande taille, plutôt chinois d'apparence. Bizarrement, sur le coup, je ne fus pas du tout effrayée, ni même étonnée : cela me parut tout à fait naturel. Le monsieur fit une courbette, m'adressa quelques mots, me guida par une petite piste jusqu'au chemin des touristes, puis disparut en une boule de lumière. "
Les boules lumineuses peuvent être dangereuses ou, au contraire, salutaires. Une histoire extraordinaire nous est ainsi contée par l'Américaine Peggy Hight.
En 1953, son mari et elle prospectaient le désert du Nouveau-Mexique à la recherche de gisements d'uranium. Son mari l'avait quittée l'espace d'une semaine, pour explorer un terrain prometteur et, en son absence, Peggy Hight tomba gravement malade, au point de se croire à l'article de la mort.
Alors qu'elle gisait dans sa cabane, se demandant comment elle pourrait s'en sortir, une petite lumière apparut dans le coin de la pièce. Elle grandit en intensité, au point de devenir en quelques minutes une large boule lumineuse. La lumière commença alors à se rapprocher, et de simple boule, elle devint une roue géométrique, constituée de sept rayons encerclés d'un arceau. La figure lumineuse lui parcourut le corps, lui apportant une merveilleuse sensation de bien-être, puis disparut. Peggy se leva et comprit qu'elle était complètement guérie.
Une boule de lumière guérit une femme malade ; une autre vient à la rescousse d'une alpiniste égarée. On peut toujours spéculer que des pouvoirs occultes soient intervenus, attirés par le désarroi des victimes. Le sauveteur « chinois » aurait traversé l'espace pour se matérialiser à l'endroit voulu, un peu par téléportation comme les personnages de la série télévisée Star Trek. En ce sens, les BOL peuvent être perçus comme une phase de transition d'un état à l'autre de la matière - une matière intelligente dans ce cas précis. De façon plus prosaïque, on peut aussi penser évidemment qu'il s'agit de simples hallucinations : Peggy Hight était fort souffrante, sans doute fiévreuse ; quant à Eisa Schmidt-Falk, en haute altitude, elle était à bout de nerfs et à bout de forces... des explications simples, qui rassurent surtout mais qui empêchent aussi de voir plus loin, qui " brident en quelque sorte l'intelligence humaine"...
Le médium américain Charles Victor Miller a fasciné le Paris de la Belle Époque avec ses séances de spiritisme. Cette image illustre la matérialisation d'un esprit lors d'une séance en 1908. (Mary Evans Picture Library)
L'association de figures humaines et de boules de lumière est un thème populaire de la littérature occulte. Le médium américain Charles Victor Miller a été crédité de nombreuses apparitions du genre, notamment à Paris en 1906. Octave Béliard nous raconte :
" Le médium Millerfit paraître environ 30 fantômes devant un public d'une centaine de personnes, dont je faisais partie. Ils étaient grands et petits, de tous âges et des deux sexes, et on en voyait souvent deux à la fois. Leur façon d'apparaître était très étrange. Dans l'obscurité, au-dessus de la plate-forme où Miller reposait dans un état de transe, nous apercevions d'abord une vague lueur suspendue près du plafond, pareille à une boule de coton de la taille d'un poing. Elle se mettait à descendre jusqu'à toucher le plancher, puis gonflait soudain en une forme humaine, entourée d'une gaze fine. Cette forme se mettait à parler et déclinait son nom, en une voix distante et onirique. Puis une conversation était établie avec elle. Je me souviens d'un
Hindou colossal, avec un diadème et des bracelets étincelants comme des diamants. Il traversa la plate-forme à grandes enjambées en récitant des mots incompréhensibles (...) une négresse demanda au public de chanter une chanson ridicule (...) une petite fille apparut qui se mit à danser (...) "
Béliard, comme tant d'autres qui participèrent aux séances de Miller, fut impressionné par le spectacle, mais nullement convaincu. Miller n'était pas un médium professionnel et ses démonstrations s'arrêtèrent là : le secret de son spectacle reste entier.
Nous terminerons par le témoignage suivant, qui échappe à toute classification :
La vieille cuisinière de Hilary Evans lui a dit qu'à de nombreuses reprises, réveillée soudainement en pleine nuit, elle avait vu sur le mur de sa chambre une tache de lumière rouge, ou parfois blanche, ronde à ovale, qui disparaissait au bout de quelques minutes. Mais après chacune de ces apparitions, il y avait un décès dans sa famille ou chez ses voisins. Une nuit, le globe lumineux quitta le mur, traversa lentement le plafond, et vint se positionner près de son lit, au niveau de ses yeux. Le lendemain, son fils mourut à l'hôpital (...) Une autre nuit, une jeune fille couchait dans sa chambre, et toutes deux virent deux lumières : il y eut deux décès parmi leurs amis peu de temps après (...)
On peut difficilement ranger tous ces BOL dans la même catégorie. Lorsqu'ils sont porteurs de mauvais présages, ou jouent les anges gardiens, il est bien difficile de leur trouver une explication scientifique, et on aurait plutôt tendance à penser qu'ils sont le résultat de supercheries ou d'hallucinations (mais on note aussi que les témoins de ces faits en tirent rarement du bienfait ou une reconnaissance, au niveau de la société. Ils sont en fait le plus souvent traités de fous ou de menteurs, de mythomanes ou de chasseurs de renommée (et c'est le plus souvent l'inverse qui se produit !)). De même, il est difficile de croire sans sourciller à de mystérieuses créatures habitant la haute atmosphère terrestre. Les personnes les moins critiques diront que ces phénomènes inexpliqués prouvent l'existence de quelque chose qui dépasse notre entendement actuel, jusqu'à ce que la physique fasse des progrès (peut-être que la physique des particules permettra sur ce sujet précis de faire des progrès...).
[1] Trevor James Constable, "They live in the Sky", Los Angeles New Age Publishing Company, 1958.
[2] Trevor James Constable, "Sky Creatures-Living UFO's", New York Pocket Book Library, 1978. (ISBN 0671818422)
[3] Trevor James Constable, "The Cosmic Pulse of Life: The Revolutionary Biological Power Behind Ufo's", 1975.
Autres Sources :
Fortean Library, "Mondes d'Ailleurs" de Hilary Evans (extraits),
Voici le septième volet (et dernier pour l'instant) d'une série d'articles compilant les données connues sur ces étranges oeuvres humaines qui ne sont pleinement visibles et admirables que du ciel, c'est à dire d'une certaine hauteur dans l'atmosphère (bien que les grandes lignes de Nazca par exemple soient même visibles de satellites). Il ne s'agit que des anciens et très anciens géoglyphes présents autour du monde, les géoglyphes modernes et artistiques (en Australie par exemple) ne sont pas traités...
Voici le cinquième volet d'une nouvelle série d'articles compilant les données connues sur ces étranges oeuvres humaines qui ne sont pleinement visibles et admirables que du ciel, c'est à dire d'une certaine hauteur dans l'atmosphère (bien que les grandes lignes de Nazca par exemple soient même visibles de satellites).
Voici le quatrième volet d'une nouvelle série d'articles compilant les données connues sur ces étranges oeuvres humaines qui ne sont pleinement visibles et admirables que du ciel, c'est à dire d'une certaine hauteur dans l'atmosphère (bien que les grandes lignes de Nazca par exemple soient même visibles de satellites).
Voici le troisième volet d'une nouvelle série d'articles compilant les données connues sur ces étranges oeuvres humaines qui ne sont pleinement visibles et admirables que du ciel, c'est à dire d'une certaine hauteur dans l'atmosphère (bien que les grandes lignes de Nazca par exemple soient même visibles de satellites). Je vais donc parler de, et montrer ces gigantesques énigmatiques oeuvres d'art pour certains, cultes aux anciens dieux venus du ciel pour d'autres, témoignages de connaissances ancestrales liées aux astres célestes et à l'agriculture pour encore d'autres... et, comme ma qualité et imagination d'écrivain d'anticipation passionné d'Histoire ancienne me le permet, au contrario d'une science frileuse qui vit de ses théories mal remises en question, je me permettrai donc quelques hypothèses, englobant, vous vous en doutez, la possibilité et même probabilité (la mémoire étant une denrée non périssable pouvant faire abstraction du temps comme de l'espace matériel) d'une grande civilisation mondiale perdue physiquement mais non spirituellement... (je rappelle que, contrairement à ce qu'affirment certains scientifiques, l'écriture n'est pas absolument nécessaire pour que certains faits soient transmis à travers les générations : les mythes et légendes transmises oralement, par dessins et signes en sont des exemples évidents, sans compter la probabilité de l'existence d'une mémoire ancestrale (via l'ADN ?) quand on met en relation (par exemple) la notion de "licorne" en liaison avec la découverte récente d'un animal préhistorique y ressemblant, contemporain de l'homme préhistorique bien avant l'invention de l'écriture...
Le plus ancien tertre préhistorique découvert en Amérique du nord (Labrador) - 6100 ans avant JC
Un certain nombre d'auteurs de l'antiquité, parmi lesquels un grand nombre d'anciens Grecs, ont, dans leurs écrits historiques ou philosophiques, mêlés avec de vrais descriptions d'endroits connus ou découverts depuis, des détails ou des affirmations sur des endroits considérés de nos jours comme étant de la fiction, ou à base de mythes, en l'absence de toute découvertes ou preuves les concernant. Ces endroits sont néanmoins comparables à des endroits comme Troie (surtout citée par le poète Homère) ou Rungolt par exemple, qui étaient considérés jusqu'à leur réelle découverte, comme des légendes ou de la pure fiction... La science est donc beaucoup plus prudente de nos jours, surtout qu'elle a fait des progrès et sait maintenant que le niveau des eaux était beaucoup plus bas à certaines périodes, mais qu'il existe et a existé aussi un grand nombre de phénomènes catastrophiques naturels (tsunamis, lames de tempêtes (eaux ou sables d'ailleurs), météores, séismes et éruptions volcaniques, inondations fluviales, incendies et tornades dévastatrices, etc...) ou artificiels (Guerres d'élimination et de déportation principalement) qui ont été susceptibles de faire disparaître des villes entières dans le passé... Je vais en faire ici un petit résumé pour ce qui concerne les endroits cités par les Anciens et appartenant (à priori) aux régions au nord de l'Europe.
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Commentaires
1
Josselin Dehédin
Le 16/05/2016
Très bon article, ces boules de lumière intelligentes sont peut-etre une forme de vie encore inconnue et inexplicable scientifiquement à l'heure actuelle. Pour l'anecdote, le film d'animation SF-Fantastique "Métal Hurlant" (1981) met en scène un de ces fameux Foo-Fighters dans l'une de ses séquences: un bombardier américain B-17, en pleine mission la nuit au dessus du pacifique, durant la 2nde guerre mondiale, se retrouve suivit par une une boule luminescente verte qui finit par pénétrer à l'intérieur du bombardier et ressuscite les membres de l'équipage décédés sous la forme de dangereux morts-vivants...