L’Iran face à la menace Ovni
crédit : Forbes
Extrait de cet aricle paru dans Forbes et traduit par Ovnis-Direct
La connexion entre « Iran » et « Ovnis » est d’autant plus accentuée par les informations diffusées récemment par le très célèbre magazine Forbes. L’armée de l’air iranienne a tenté d’abattre des avions ne ressemblant à rien de terrestre. L’article a été tiré par Forbes du magazine d’aviation militaire Combataircraft dont certains rédacteurs sont extrêmement respectés dans le milieu.
Par exemple le journaliste Babak Taghvaee raconte dans l’article que l’Iran avait tenté d’intercepter ce que l’armée pensait être des drones-espions américains survolant les installations nucléaires iraniennes.
Le plus intéressant est la manière dont les Iraniens décrivent ces intrus appelés « objets lumineux » vu qu’ils émettaient de la lumière intense pour éventuellement permettre les photographies de nuit.
« Selon des sources iraniennes, « les drones de renseignement de la CIA » affichaient des caractéristiques de vol étonnantes, y compris une capacité à pouvoir voler hors des limites de l’atmosphère, atteindre une vitesse de croisière maximale de Mach 10, et une vitesse minimale de zéro, avec la possibilité de planer au-dessus de la cible.
Ces puissants drones (équipée pour les contre-mesures électroniques) possédaient des capacités de brouillage de radars ennemis en utilisant des niveaux très élevés d’énergie magnétique et perturber les systèmes de navigation. »
Lors d’une interception au-dessus de la centrale nucléaire d’Arak en novembre 2004, un avion F-14 Tomcat essayait de verrouiller son radar sur un objet lumineux, ce qui provoqua de fortes perturbations sur ce même radar à bord de l’appareil. Selon l’article, « Le pilote a décrit l’objet comme étant de forme sphérique, avec quelque chose comme un système de postcombustion provoquant une quantité considérable de turbulence derrière l’objet ». L’intrus a ensuite augmenté sa vitesse avant de disparaitre comme un météore ».
L’histoire prit une tournure mortelle en janvier 2012, lorsqu’un F-14 a été brouillé lors d’une tentative d’interception d’un intrus volant vers la centrale nucléaire de Bushehr. Quelques secondes après le décollage, le F-14 a explosé, tuant deux membres d’équipage. Aucune cause de la tragédie n’a été déterminée.
Ce n’est pas la première fois que les combattants iraniens font face à de présumés ovnis. Durant le règne du Shah et avant que les fondamentalistes n’aient pris la relève, celui que l’on connait aujourd’hui sous le nom de Parviz Jafari (ancien général de l’armée de l’air iranienne) avait tenté, le 19 septembre 1976, d’intercepter un ovni à bord de son F-4, sans succès. L’ovni émettait des lumières clignotantes et colorées, mais lorsque le pilote tenta d’activer sa force de frappe, son système de contrôle d’armement ainsi que sa radio cessèrent de fonctionner.On note que nulle part dans l’article du magazine Combataircraft les autorités iraniennes n’assimilent à des ovnis les objets lumineux observés en 2004 et 2012.
crédit : Forbes
Il est bien évidemment plus facile d’envisager qu’un brouillage du matériel de contrôle de l’avion F-4 se soit reproduit à bord du F-14 en 2004. Puis que l’explosion de 2012 soit due à du vieux matériel de contrebande (en raison de l’embargo occidental) avec le lequel le F-14 a été conçu au lieu d’une hypothétique action exotique.
À noter que l’ovni a été décrit comme volant à Mach 10, c’est à dire 10 fois la vitesse du son, soit 7,612 miles par heure (le SR-71 Blackbird l’avion-espion légendaire a volé à environ Mach 3, soit 2,283 miles par heure). Le candidat évident à ce type de manœuvre est un avion hypersonique expérimental comme le NASA X-43 qui a volé à Mach 9,68 en 2004. Ce programme a pris fin, et brièvement ressuscité par l’Air Force sous le nom X-51 Waverider, qui a volé à Mach 5 pendant près de quatre minutes en mai dernier avant de se crasher dans le Pacifique.
Les projets sont surtout considérés comme des missiles expérimentaux pouvant un jour devenir des aéronefs avec ou sans pilote. Si les «objets lumineux» décrits par l’Iran ont vraiment volé à Mach 10, comme l’ont constaté les radars, alors cela suggèrerait l’existence d’un avion hypersonique ultrasophistiqué et suffisamment fiable pour mener à bien des missions de reconnaissance sensibles. Peut-être le semi-mythique Aurora ?
Rappelons tout de même que l’avion militaire supersonique américain appelé Falcon HTV-2 (Hypersonic Technology Vehicle), capable de parcourir 27 000 km en une heure à Mach 20, n’a pas réussi sa manœuvre d’expérimentation le 11 aout 2011.
D’autres engins top secret en seraient-ils capables et de surcroit réussir à demeurer stationnaire comme les témoins nous le décrivaient durant la vague Belge ?
Vous comprendrez donc le scepticisme de certains par rapport au fait que les États-Unis aient pu être en mesure de déployer des avions de reconnaissance à Mach 10 il y a une dizaine d’années ou durant cette fameuse vague belge de 1990. Encore pire : durant la vague de 1954 en France.
Pourquoi l’Amérique dépense-t-elle un billion de dollars pour développer un avion de combat, dans le cadre du programme « F-35 Joint Strike Fighter », qui ne peut même voler à Mach 2 ?
Selon Wikipédia, le programme Joint Strike Fighter est un programme de recherche aéronautique menée par le gouvernement des États-Unis d’Amérique depuis la fin des années 1990 en vue de développer un avion de combat multirôle de nouvelle génération destiné à remplacer une grande partie des avions de chasse, de combat et d’attaque au sol en service aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada et dans d’autres pays sous influence OTAN.
Il est toutefois totalement probable que des prototypes militaires secrets traversent fréquemment les cieux iraniens.
C’est certainement le pays le plus surveillé du monde et peut être pas que par les puissances de notre planète.
Si une guerre de grande ampleur devait avoir lieu dans les années à venir, elle proviendrait certainement d’un conflit entre Israël et l’Iran, impliquant les nations du monde entier.
Yves Herbo-S-F-H-01-2014