OVNIs : atterrissage avec traces vers Lens le 31-12-1973
Hulluch-31-12-1973
Je continue avec la publication d'affaires OVNIs intéressantes qui se sont produites durant la grande vague de témoignages en France (et dans le monde) durant les années 1973 à 1975. Vous avez peut-être lu mon propre témoignage, qui concerne une sphère lumineuse blanche à peu de distance, survenue plutôt vers 1969 d'après ma mémoire, mais on a pu déjà voir que les formes prises par ces objets non identifiés (qui volent souvent, il est vrai, mais pas toujours, puisqu'on en a vu sur le sol et aussi sur/dans l'eau) sont très diverses, y compris en ce qui concerne les témoignages très anciens et historiques - je suis d'accord personnellement avec certains auteurs qui pensent que, rien que dans la Bible et des textes sacrés similaires, il est exactement question de ce type de témoignages. Mais je ne saurais prendre une décision ferme sur leur origine réelle, tant le phénomène semble être "intégré" dans l'histoire de notre planète, et depuis longtemps, voir toujours (y compris dans le monde animal selon beaucoup de témoignages...)... mes diverses expériences, bien réelles même si peu de gens seraient enclins à y croire - et je ne peux le leur reprocher, sauf d'être aveugles devant tant de coïncidences prouvables - m'amènent plutôt à considérer le phénomène OVNI très proche de ce que les physiciens appelleraient un monde "parallèle" ou "dimensionnel", c'est à dire un phénomène pouvant intervenir dans notre univers matériel en 3 dimensions... sans pour autant en faire partie obligatoirement. Je suppose que les religieux appellent ça "le monde éthérique de Dieu ou des Anges" et que pour les médiums ou spirites, chamans, il s'agit "du monde des fantômes, des entités ou des ancêtres"... je pense qu'ils parlent tous de la même chose avec des "étiquettes" différentes... et, également à mon avis, la simple hypothèse "extra-terrestre" (ou même d'ailleurs "intra-terrestre" pour n'oublier personne !) est contenue dans ces appellations diverses, car une civilisation évoluée (comme la nôtre devrait l'être un jour si elle ne s'auto-détruit pas avant) fait, à mon sens, tôt ou tard sa propre incursion (pour se déplacer sur d'énormes distances, entre autres, tout simplement) dans un tel univers dimensionnel... autre que le nôtre. D'autant plus que, comme l'a dit l'astronome Hynek, de telles civilisations (nées ou non dans notre propre univers) sont en avance sur l'ensemble des panels scientifiques et spirituels que nous connaissons (et d'autres que nous ne connaissons même pas)... et peuvent donc posséder une durée de vie, d'existence matérielle, qui peuvent s'étaler sur des milliers d'années (sans parler d'immortalité... quoique - les Textes des Hébreux nous parlent bien d'une entité se faisant appeler l'Eternel, toujours visiblement accompagné de "nuées"... un indice ? !)...
Mais revenons à cette affaire étonnante, avec empreintes et près d'une aérodrome de surcroît, qui est arrivée à une personne réputée très sérieuse d'ailleurs :
" Il est courant d'admettre, dans les milieux des "soucoupistes" que les OVNI sont particulièrement attirés par les aérodromes. On ne compte plus les observations d'engins inconnus enregistrés sur les radars des bases aériennes et l'on va jusqu'à parler, sous le sceau du secret, d'atterrissages sur des terrains d'aviation : une escadrille de cinq soucoupes aurait atterri à Edward Air Force, une base des USA ; une autre soucoupe se serait posée sur une base américaine d'hélicoptères.
Il existe par bonheur, des observations plus précises qui démontrent la prédilection des OVNI pour les aérodromes.
Un matin de mai 1967, Marcel Bretin, un ouvrier agricole, relève dans un champ de trèfle, sur la commune de Marlieux (YH : après enquête, il s'agit d'une erreur - ce n'est pas Marlieux dans l'Ain qu'il faut lire mais bien Marliens en Côte d'Or...), des traces suspectes. La végétation semble avoir brûlé sur plus de 30m². Au centre de cette plaque dénudée, on distingue une cuvette d'un mètre de diamètre. De là partent six sillons. Sur chacun d' eux, on remarque un trou profond de 15 à 40 cm. Ces trous ressemblent à ceux qu'aurait laissés un gigantesque trépied. Or, ils n'ont pu être creusés que par l'atterrissage d'un engin et qui plus est, d'un engin inconnu. C'est à cette déduction qu'arriveront Emile Maillotte, (YH : ou Camille suivant les versions - voir les liens plus bas sur cette affaire !), propriétaire du champs et maire du village, puis les gendarmes de Genlis et surtout les policiers de l'Air de la base aérienne de Longevie, près de Dijon ; car l'éarodrome militaire de Dijon est tout proche de ce champs où s'est produit l'atterrissage clandestin. Pourtant, malgré la vitrification du sol et l'absence de toutes traces dans le trèfle qu'aurait immanquablement laissées un véhicule sur roue venant des routes voisines, les irréductibles continuent à douter.
Or, les empreintes que vient de laisser un OVNI dans le sol du nord de la France, à proximité de l'aéroport de Lens (Pas-de-Calais), et l'observation faite par un témoin, risquent de venir à bout de leur septicisme. Ces traces, elles viennent à peine de s'effacer, puisque l'affaire s'est déroulée le 31 décembre 1973...
Ce matin-là, vers 7 heures, Jean Liefooghe, l'épicier de Haisnes, roule vers Lens au volant de sa 404 commerciale.
La Nationale qu'il emprunte est en ligne droite. La visibilité est bonne. Soudain, en arrivant sur le territoire de Hulluch, l'épicier aperçoit deux phares immobiles sur la droite de la route. Instinctivement, il freine au moment où il ressent l'impression que ces deux globes lumineux viennent à sa rencontre.
" J'ai alors supposé qu'il s'agissait d'une auto, nous a-t-il déclaré. Mais soudain, à une vitesse fantastique, les deux lumières traversèrent la route devant moi. J'ai cru que le véhicule avait emprunté une route sur ma gauche. Mais j'ai eu beau ralentir et écarquiller les yeux, il n'y avait plus rien à l'horizon. "
A peine remis de son étonnement, Jean Liefooghe poursuit sa route. Il ne va guère plus loin.
" Je n'avais pas fait 200 mètres, raconte-t-il, que j'ai aperçu sur ma gauche, dans un champ, une énorme lueur. Stupéfait, j'ai stoppé, sans toutefois couper mon moteur. C'est à ce moment que j'ai nettement distingué les contours de cette source lumineuse. C'était une sorte d'énorme cigare, posé sur le sol à la verticale. Il pouvait mesurer 30 mètres de haut et 4 ou 5 mètres de diamètre. Je me suis d'abord cru frappé d'hallucination, puis j'ai pensé qu'il pouvait s'agir des lumières d'un grand magasin situé dans ces parages et que je n'aurais jamais remarquées ; mais tout à coup, l'engin s'est embrasé comme s'il crachait, tout autour de lui, des flammes rouges ou orange. Puis, sans aucun bruit, il a basculé sur lui-même et s'est élevé vers le ciel à une vitesse fantastique. Il a très vite disparu... "
Contrairement à ce qui se produit couramment lorsqu'une auto se trouve à proximité d'un OVNI, le moteur de la 404 n'accusa pas la moindre défaillance.
" Quant à moi, poursuit l'épicier, tout au long de la route, je me demandais si je n'avais pas rêvé. Aussi, sur le chemin du retour, je me suis arrêté à la hauteur de l'endroit où j'avais vu le cigare."
Après s'être avancé d'environ 300 mètres dans un champ, il relève d'abord des empreintes de pas.
" Elles ressemblaient à celles du pied d'un enfant de dix ans, mais dont la plante était moins large que celle d'un pied humain. Plus loin, à l'emplacement de l'engin, j'ai relevé 3 trous d'environ 10 cm de diamètre. Ils formaient entre eux un triangle. "
Les gendarmes de Pont à Vendin, prévenus par le témoin, vinrent aussitôt relever ces traces avec soin (YH : soit environ 3 heures après l'observation d'après d'autres rapports). Le plus grand côté du triangle formé par les trois trous mesure 8,80 m ; les deux autres, 4,10 m. (voir photo - mais il y est marqué 4,70m).
" Les empreintes correspondaient en tous points aux descriptions que nous en avaient faites M. Liefooghe, nous ont-ils déclaré. Elles étaient gelées et par conséquent assez nettes. Mais, si nous sommes tenus d'enquêter lorsqu'on nous signale des observations de ce genre, nous devons nous garder d'en tirer la moindre déduction. "
" Quant à moi, m'a dit Jean Liefooghe, je suis persuadé qu'il y avait deux appareils, un qui était en patrouille, et l'engin-mère qui l'attendait pour décoller. "
C'est une hypothèse profondément plausible. Elle est de plus émise par un témoin intelligent et sérieux. Car l'épicier de Haisnes est, aux yeux de tous ses compatriotes, un homme fort sensé et de plus équilibré.
" Moi, m'a dit Arlette Liefooghe, je n'ai eu qu'à regarder les yeux de mon mari quand il est rentré de Lens ce matin-là, pour acquérir la certitude qu'il avait bien contemplé quelque chose d'anormal. En effet, ses yeux pleuraient et ses paupières étaient cerclées de rouge, comme s'il était atteint de conjonctivite. "
On allait bientôt relever un autre indice qui prouvait que l'épicier n'a ni rêvé, ni menti : des spécialistes de la recherche des OVNI (du CFRU de Lille), à l'aide d'appareils spéciaux devaient relever "la présence d'ions" dans les trous qui avaient très probablement été creusés par le train d'atterrissage de l'engin. Pour toutes ces raisons, l'atterrissage de Hulluch, vient d'apporter de nouvelles et solides preuves de l'existence des OVNI.
Yves Herbo Archives, Article de journal inconnu de début 1974 (Nord-Matin, La Voix du Nord ? Lumières Dans la Nuit ?)...
Notez bien que toutes ces archives sont librement utilisables (notamment pour la recherche et l'éducation) à la condition absolue que les sources et références indiquées dessus, ainsi que mon nom, prénom et adresse de ces sites internet (https://www.sciences-faits-histoires.com/ et https://herboyves.blogspot.com/) soient mentionnés visiblement.
Dans la presse :
(M. FIGUET/ J.L. RUCHON: "Ovni, Premier dossier complet..." - éd. Alain Lefeuvre 1979, p. 435, 436) (Charles GARREAU : "Alerte dans le ciel : le dossier des enlèvements" éd. Alain Lefeuvre 1981, p.253, qui dit «29 décembre»)
2 janvier 1974 Haisnes-lés-la-Bassée Pas de Calais france
Journal « Var-Matin République ».
Encore des « soucoupes volantes.
Un commerçant d'Haisnes-lés-la-Bassée (Pas de Calais), M. Jean Liefooghe, affirme avoir vu lundi une soucoupe volante.
« Je roulais, a-t-il expliqué ; en direction de Lens, quand, dans la traversée d'Hulluch (Pas de Calais) sur ma gauche, à 500 mètres environ, j'ai perçu des appels de phares intermittents dans l'obscurité.
Alors que je me trouvais à deux cent mètres environ j'ai vu une sorte de fusée en forme de cigare, haute de dix mètre environ, disparaître à une grande vitesse et sans bruit vers l'ouest en laissant durant dix secondes un sillage de couleur orange derrière elle. »
A son retour de Lens, le commerçant s'arrête sur les lieux mêmes de cette inquiétante apparition et remarque sur le sol d'un champ non labouré, des empreintes de pas et surtout les traces de support d'un engin tripode.
Les gendarmes ont relevé des traces de pieds de petite pointure, et surtout, trois marques assez profondes dans le sol délimitant un triangle rectangle de 8,80 m de base et 4,70 m de côté. Mais ils n'ont trouvé aucune trace de combustion.
(VMR du 02 janvier 1974)
http://ufo-logic.xooit.com/t129-ARCHIVES-DE-PRESSE.htm
Yves Herbo : je possède aussi le livre de Charles Garreau et Raymond Lavier "Face aux extra-terrestres - 200 témoignages d'atterrissages"- avec la carte de France les montrant tous, et ce cas en fait partie, pages 128 à 130.
Voici le texte des pages en question, extrait du livre, quelques infos supplémentaires :
Hulluch (Pas-de-Calais), le 31-12-1973, vers 7 heures. Références : Coupures de presse, dossiers personnels.
Un épicier de Haisnes, Jean Liefooghe, âgé de trente-six ans, se rend au marché de Lens, au volant de sa 404 commerciale. Il roule sur la RN 347. Il fait encore nuit, mais la visibilité est bonne : ni brume ni brouillard. Jean Liefooghe n'est plus qu'à quelques centaines de mètres de l'aérodrome de Lens-Bénifontaine lorsqu'il fait une première rencontre insolite :
" J'ai aperçu en face de moi ce qui m'a semblé être les deux phares d'une automobile en stationnement sur le bas-côté droit de la route. Ca m'a un peu étonné qu'une voiture soit arrêtée en sens contraire de la circulation. Mais, comme j'en arrivais à une centaine de mètres - je roulais à environ 70 kilomètres à l'heure - cette chose a brusquement démarré, traversé la route comme en effectuant un virage et a soudain disparu, comme volatilisée. J'en écarquillais encore les yeux quand, 200 mètres plus loin, et sur ma gauche cette fois, une énorme lueur est apparue dans un champ. Alors, là, j'ai stoppé, mais sans arrêter mon moteur. J'ai baissé la vitre de ma portière pour mieux voir. J'ai distingué très nettement les contours de cette source lumineuse : un énorme " cigare " posé verticalement. Une trentaine de mètres de haut et une dizaine de mètres de diamètre dans sa partie la plus renflée. J'en avais le souffle coupé. Tout à coup, l'engin a paru s'embraser. Une lumière intense, orangée, l'a enveloppé. Sans aucun bruit, il s'est incliné. J'ai cru qu'il allait s'effondrer au sol. Mais après s'être penché d'une vingtaine de degrés, il a décollé et s'est élevé vers le ciel à une vitesse de plus en plus élevée. "
Jean Liefooghe, qui commence à ressentir de forts picotements aux yeux, va faire son marché. Mais, ce matin-là, il n'a pas la tête à ses achats : " Je ne pensais qu'à ce truc que j'avais vu s'envoler. C'est pourquoi, au retour, je me suis arrêté à l'endroit où je me trouvais lors de mon observation. J'ai garé ma voiture dans un petit chemin, et je me suis mis à rechercher systématiquement des traces, en quadrillant le terrain. J'ai ainsi avancé d'environ 300 mètres à travers champs. Et je suis tombé sur des empreintes de pas. Toutes drôles. De la taille des chaussures d'un enfant de dix ans. Mais avec une plante des pieds extrêmement étroite. Ces empreintes venaient de nulle part. Elles apparaissaient brusquement sur le sol, et disparaissaient de même. J'ai poursuivi mes investigations, en progressant dans la direction où j'avais vu l'engin. Au bout d'un quart d'heure, j'ai découvert trois trous d'environ 10 centimètres de diamètre. Ils formaient un triangle. Les gendarmes sont venus prendre des mesures. Ils ont trouvé que le plus grand côté du triangle avait 8,80 m de long, les deux petits côtés 4,10 m. "
Pour expliquer les deux observations successives, Jean Liefooghe avance une hypothèse :
" ce que j'ai vu en premier était peut-être un petit engin de reconnaissance, qui s'est empressé de rejoindre le gros cigare, qui l'attendait pour décoller. " Une explication qui a le mérite de "coller" avec les faits.
Quant à Jean Liefooghe, il a soufert pendant plusieurs jours d'une conjonctivite. Comme bien d'autres témoins de telles observations.
17-07-1965 Buenos Aires, Argentine - 24-03-1966 Dexter Michigan USA - des cigares assez semblables de celui décrit à Hulluch-Lens en 1973 ?
MAJ du 09-11-2014 : Retrouvé dans mes archives, un autre document parue dans le magazine minier du Nord-Pas-de-Calais Relais de février 1974 et parlant de cet atterrissage à Hulluch/Lens le 31-12-1973, avec d'autres photos et schémas, le voici scanné, cliquer sur la photo pour mieux lire :
Le cas cité en premier de mai 1967 à Marliens, enquête :
Un jour de la 1ère semaine de mai 1967, au lieu-dit "Le Champ Terraillot", près de Marliens (Côte d'Or, près de Dijon,France), entre 550 et 800 m de la route Genlis-Longecourt, Camille Maillotte Phénomènes Spatiaux n° 13, p. 13 Lagarde, F. "Traces à Marliens", Mystérieuses soucoupes volantes, pp. 75-76 découvre dans un champ de trèfle appartenant à son père (Emile Maillotte, cultivateur, maire de Marliens) une trace étrange de 30 m2 environ. Aucun ovni n'a été observé. Vallée 1969, 179 - YH : on note ici que le découvreur n'est pas le même que dans l'article de journal en ma possession (Marcel Bretin cité).
Dans la soirée du 6 mai, après avoir déblayé des mottes de terre, on découvre d'étranges empreintes d'autant plus intriguantes qu'aucune trace de véhicule n'est visible alentour.
Vers l'est, une fissure reconnue naturelle par les géologues de l'Institut agronomique de Dijon, qui existait antérieurement aux traces, pénètre de 10 m dans un champ d'orge à proximité.
La cuvette
Dans la cuvette, on trouve des silex brisés, des vers de terre écrasés et quelques feuilles de trèfle séchées. Des racines semblent végéter encore.Au centre, une dépression très nette de 1,30 m de diamètre, qui semble avoir subi une forte pression : la terre y est dure, tassée Il faudra utiliser un marteau pour en extraire un échantillon, comme déshydratée. En son milieu on relève la présence d'un trou de 40 cm de diamètre, profond de 30 cm. Il est traversé sur 85 cm selon un axe est-ouest par une empreinte cylindrique de 12 cm de diamètre et profonde de 10 cm, coudée en son centre.
Les sillons
De la cuvette centrale partent 6 boursouflures de terrain qui, une fois ouvertes rèvelent des sillons creusés en demi-lune, aux parois dures mais moins que celles de l'empreinte centrale, dans lesquels la terre éclatée superficiellement était retombée. Autour, l'herbe, le trèfle et l'orge du champ avoisinant ne semblent pas avoir souffert du feu ou de la chaleur. Cependant toute trace d'humidité à disparu dans un rayon de 8 m. Chaque sillon est de longueur variable, d'une largeur moyenne de 12 cm et d'une profondeur moyenne de 25 cm. Leurs parois sont recouvertes d'une poudre gris-mauve.
Les trous
Schéma décrivant les trous présents dans les sillons
Dans presque chaque sillon (il y a 1 grand sillon où on en trouve 2, et 2 petits sillon qui s'en partagent 1 seul) on trouve un trou quasi-cylindrique (légèrement conique) de 12 cm de diamètre, à la profondeur variable (de 15 à 40 cm). Au fond de chacun d'entre eux partent 2 autres trous plus petits (4 cm de diamètre), inclinés à 45 °, aux profondeurs également variables (20 cm à 1 m). Chacun de ces trous s'arrête sur une pierre plate, recouverte de la même poudre gris-mauve.
Vue d'ensemble de l'empreinte, présentant le trou central, les différents sillons, et les trous qui s'y trouvent Procès-verbal de la brigade de gendarmerie de Genlis
Enquêtes
Un enquêteur du CSERU arrive sur les lieux. Par la suite le 10, la brigade de gendarmerie de Genlis (à 5 km de Marliens) est avisée et vient faire des relevés. Arrive l'adjudant Geslain, commandant de la brigade, accompagné des gendarmes Journaux, Mercier et Guilbert. Ils ne relèvent aucune trace de véhicule ni de pas. Aucune radioactivité n'est détectée.
La poudre
L'analyse de la poudre gris-mauve, confiée au laboratoire municipal de Paris, conclut à la présence d'un oxyde réfractaire, silice ou aluminium, qui aurait subit une fusion partielle. Il semble en fait qu'il s'agisse de petits cristaux de silice, genre quartz, dont les arêtes sont arrondies, ce qui fait effectivement penser à un début de fusion (qui aurait nécessité une température minimale de 1500 °C). Une analyse par la faculté des Sciences de Dijon, par spectrographie aux rayons X, arrive aux mêmes conclusions.
Détection radar... trop tard
Le 11, M. Bois (ingénieur de la navigation aérienne, chef de la division D5 de la direction de la région aéronautique nord) appelle Charles Garreau pour lui demander de lui communiquer des renseignements sur les traces d'un ovni observé dans la région de Genlis, un écho non-identifié ayant été détecté par le radar militaire de Creil. Garreau en déduit que l'objet détecté est l'ovni ayant laissé la trace de Marliens, dont il date l'atterrissage au 10 mai - Garreau, C. Soucoupes volantes, 25 ans d'enquêtes, pp. 28 et 34. Cette date est cependant en contradiction avec les enquêtes de Roger Mignot Ouranos n° 33, pp. 3-5 qui rapporte la date de découverte du 5 mai, confirmée par l'enquête de la SVEPS Approche n° 12, pp. 6 à 10 (documents photographiques fournis par l'enquêteur du CSERU qui a pu se trouver sur les lieux avant l'arrivée de la gendarmerie) et surtout avec l'arrivée de la gendarmerie ce même 10 mai pour examiner les traces.
L'affaire commence à être traitée par la presse le 12 mai France Soir, 12 mai 1967. Cercles, Jean. La Nouvelle République, 12 mai 1967 Le cas est rapporté la même année dans la FSR.
Une poudre laissée par la foudre à Huntsville, semblable à celle de Marliens Lamb, Daniel: "Lightning+Sand=Glass... Fact or Fiction???"
Explication ?
L'ensemble des éléments amène à expliquer la trace par la foudre, d'autant qu'un orage a effectivement frappé la région le 5 mai. Mais Camille Maillotte déclare se souvenir avoir découvert la trace avant l'orage du 5 mai. On s'étonne aussi que la végétation environnante ne comporte pas de trace de brûlures, pas plus que le sol, comme le confirmera le commandant Gerlach, directeur départemental de la lutte contre l'incendie.
En 1968 le rapport Condon cite le cas Craig, R. "Parts of UFOs, or UFO Equipment" in "Direct Physical Evidence", Scientific Study of Unidentified Flying Objects, 1969. En 1971 le capitaine Kervendal cite également ce cas, avec l'autre cas de trace de Valensole, comme significatif d'un problème réel et sérieux.
Figuet, M. et Ruchon, Jean-Louis. OVNI: Le 1er dossier des rencontres rapprochées en France, Connaissance de l'étrange, Alain Lefeuvre, 1979, pp. 269-271 Vachon, Patrice. Marliens, mai 1967 - Les dossiers du CNEGU, HS, 63 pp.