Voulant approfondir les choses par rapport aux récits et dessins, peintures de Miltoran présents sur ce site (http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/temoignages/mon-experience-extraordinaire-6.html), j'ai cherché des analogies et d'autres exemples. J'avais entendu parler comme tout le monde de l'écriture automatique (qui me rendrait bien service parfois !) mais pas ou peu des dessins ou même peintures automatiques. Il s'avère en fait que, non seulement les exemples abondent, mais qu'ils concernent même des artistes très célèbres, sans qu'il y ait eu d'ailleurs une volonté d'y faire entrer le paranormal. Mais les expériences et acquisitions diffèrent selon les personnes, ce qui fait dire que ce phénomène n'est pas si éloigné de la réalité vécue par tout un chacun, dans la mesure où la réalité est composée aussi de différences et de perceptions expérimentales uniques selon chaque individu.
L'un des artistes à avoir sans gêne aucune mis en avant le fait que son don provenait d'une relation avec l'esprit des morts est Auguste Lesage. D'autres ont été beaucoup plus discrets ou ont peut-être aussi un peu triché sur l'origine de certaines de leurs toiles, car on parle aussi de gens comme André Masson, Picasso par exemple, qui l'ont pratiqué aussi... et certains à l'aide de l'hypnose ou de drogues... Le dessin automatique est une variante de l’écriture automatique. Il a été développée par le peintre et dessinateur André Masson (1896-1987). Il a été pratiqué par les surréalistes Joan Miro, Salvador Dali, Max Ernst, Hans Arp. Dans les années 1940 les Automatistes groupe d’artistes canadiens créé par Paul-Emile Borduas utilisent la technique, puis plus tard Picasso, dans les années 1960. L’artiste prend une feuille de papier. Il ferme les yeux ou met un bandeau.simplement. Il dessine librement guidé par son inconscient. Il trace des traits de droite à gauche et de haut en bas, des ovales des ronds. Il rouvre les yeux et en observant le résultat il verra apparaître l’ébauche d’une forme d’un sujet qu’il finalisera en le complétant, en y appliquant des couleurs...
Commençons par Auguste Lesage car son travail est exemplaire en la matière :
Augustin Lesage est né en 1876 dans le nord de la France, dans le Pas de Calais. En 1890, à 14 ans, il commence à travailler dans les mines de charbon. Il n'avait jamais manifesté une disposition pour le dessin et le seul contact qu'il a eu avec les arts était une visite au Palais des beaux-arts de Lille pendant son service militaire. Il était toujours mineur, en 1911, à l’âge de 35 ans, et il travaille au fond de la mine dans une minuscule galerie, lorsqu'il entend un énorme grondement venu de nul part et une “voix” lui dire : “un jour, tu seras peintre”. Il fut effrayé car bien entendu il est mineur de fond et ne connaît rien à l’art, craignant d’être pris pour un fou, il n’en parla à personne, même pas à sa femme. Une dizaine de mois passèrent avant qu'il entende parler de spiritisme. Il décida avec quelques amis de faire des séances car l'un d'entre eux avait quelques succès de guérisseur (Jean Béziat dit “le guérisseur d’Avignonet"). Les premiers dessins d’Augustin Lesage datent de ces séances spirites que lui et son groupe d’amis organisent en 1911, et où très vite Lesage est désigné en tant que médium. Il se met à recueillir les messages, et à exécuter des dessins qu’il signe « Marie », du nom de sa sœur, morte en 1883 à l’âge de trois ans. Ces dessins médiumniques sont totalement abstraits, avec une graphie très spiralée, parfois ondulée. Le papier est travaillé sur toute sa surface et comme encadré par des aplats ou des lignes festonnées. Un semis de points colorés envahit le fond. Le vert, le noir et les trois couleurs primaires se répartissent en masses équilibrées, aucune ne prévaut.
Quand les « esprits » lui commandent de passer à la peinture, il se met à « tamponner » la feuille avec le pinceau en une multitude de points, jusqu’à en remplir toute la surface. À dominante brun et bleu ou brun et vert, on y retrouve les structures spiralées des dessins. Il n’aurait pas exécuté plus d’une dizaine de ces « ébauches », avant de passer à son Grand Œuvre…
Un message s'adressa à lui : « Aujourd’hui il n’est plus question de dessin, mais de peintures. Sois sans crainte, suis bien mes conseils. Oui, un jour tu seras peintre et tes œuvres seront soumises à la science. Tu trouveras cela ridicule dans les débuts. C’est nous qui guideront ta main. Ne cherche pas à comprendre. Surtout suis bien nos conseils. Tout d’abord, nous allons te donner par l’écriture le nom des pinceaux et des couleurs que tu iras chercher chez M. Poriche à Lillers. Tu trouveras chez lui tout ce qu’il te faudra. » Ce qu'il fit, puis Augustin Lesage se mit au travail...
Sa première peinture date de 1912. Il reçu par erreur une grande toile, commandée par un ami alors qu’il en voulait une petite pour débuter. Il souhaite alors la découper mais un message s’y oppose : “ne découpez pas la toile, elle se réalisera, tout s’accomplira. Suis nos instructions et nous la remplirons dans la perfection. Mets toi à la peinture”.
C’est alors qu’il débute sa première toile monumentale, il y travaille tous les soirs après 12h dans la mine, lorsqu’il peint sa fatigue s’évanouit, il est dans une sorte d’extase !
C'est un très grand tableau carré, une huile sur toile de 3 mètres de côté (9 m2 en tout) que le peintre aborde dans le coin supérieur droit, et sans aucun plan préconçu de ce qu’il adviendrait ensuite.
« L’esprit m’a tenu dans ce petit carré pendant trois semaines consécutives. Je ne faisais rien et c’en était un travail… Après, tout s’est développé, le pinceau a marché de gauche à droite, il y a eu de la symétrie… »
Lesage peint chaque jour, au retour de la mine, dans la pièce principale de sa maison. L’exiguïté lui empêche, de toute façon, d’avoir une vue d’ensemble de la toile, et une partie de celle-ci reste roulée. Lesage « descend » donc le long de la toile en une sorte de processus organique où l’évolution stylistique est très nette, plus libre, évoquant souvent des motifs végétaux en haut, évoluant progressivement vers des constructions symétriques «libres» d’abord, puis plus construites et contraintes ensuite, menant vers une sorte de « cristallisation » géométrique et architecturale. L’impression finale de cette peinture, que Lesage mit deux ans à finir, est d’avoir plusieurs tableaux en un, avec cette immense partie sauvage, anarchique, qui va du haut à droite vers la gauche, et plusieurs autres parties symétriques, dont quatre sortes de « temples » de tailles différentes, deux en bas très géométriques et deux vers le haut, plus libres.
" La première grande peinture d’Augustin Lesage est l’une des plus audacieuses de l’art moderne. Sans être à proprement parler non figurative (les figures, tant architecturales qu’anthropomorphes, y fourmillent), elle explore à peu près toutes les possibilités de l’abstraction –lyrique aussi bien que géométrique- à une époque où cette dernière, chez les artistes professionnels, en est encore à ses balbutiements. Ornementale, décorative, elle n’en répond pas moins –comme les œuvres de Kandinsky dont elle est contemporaine- à une intention spirituelle. La distance est-elle si grande, d’ailleurs, entre la théosophie chère à l’artiste russe et le spiritisme embarrassé par le mineur français ? Celui-là se réclame de Rudolf Steiner, celui-ci de Léon Denis. " (Christian Delacampagne, Outsiders : fous, naïfs et voyants dans la peinture moderne (1880-1960), Paris, Éditions Mengès, ).
Et à partir de juillet 1913, Augustin Lesage cesse de peindre pour exercer l'activité de guérisseur. Pendant quelques temps il ne peint plus et consacre son temps à ses patients. Très vite les médecins locaux le traduisent en justice pour exercice illégal de la médecine. 30 personnes viennent témoigner à son procès dont il sera acquitté (1914), il soignera même le président du tribunal !Il est ensuite mobilisé pour la guerre entre 1914 et 1916. À la fin de la guerre, après sa démobilisation, il est réaffecté aux mines de charbon.
Mais dès son retour, il reprend aussi la peinture et il continuera à peindre jusqu’à sa mort. Au retour de la guerre, Lesage réalise une vingtaine de tableaux d'un format plus réduit quoique encore assez important. « La symétrie partielle de sa première toile fait alors place à une symétrie totale, les peintures s’ordonnant autour d’un axe médian conférant à la composition un caractère monumental. » Lesage atteint alors l’apogée de son art durant ces quelques années, à travers des compositions de grand format. Selon les témoins, son rythme de progression est étonnamment rapide. De cette période l'exposition au Musée des arts décoratifs de Paris de 1967 a retenu notamment : Composition symbolique sur le monde spirituel, huile sur toile, 1923, 158,5 × 117 cm, Composition décorative, huile sur toile 1923, 140 × 92 cm, Composition symbolique sur le monde spirituel, huile sur toile, 1925, 205 × 145 cm, Les Grande œuvres ne s'élaborent que dans le recueillement et le silence huile sur toile, 1923-1925, 192 × 113 cm18.
Il utilise de préférence des couleurs pures avec un pinceau pour chacune d'elles, couleurs disposées dans des godets. Presque toujours abstraites, on peut trouver cependant dans ces peintures, ici et là, minuscules, des visages ou des oiseaux, géométrisés, qui se lovent dans les constructions. La composition n’occupe pas la totalité de la surface, elle se découpe sur un fond uni, et laisse apparaître des coupoles et des tourelles.
En 1921, il reçoit la visite de Jean Meyer, directeur de La Revue spirite. Celui-ci devient rapidement son mécène, ce qui permet à Augustin Lesage de quitter définitivement la mine en 1923. Sa toile est exposée en 1927 à l'Institut métapsychique de Paris pendant plusieurs mois et l'on s'étonne, selon les dires du docteur Osty, « qu'un homme inculte, sans hérédité artistique, simple mineur, soit arrivé à cette forme d'art. » Cette idée exprimée par le docteur Osty dans son étude contemporaine du peintre, répond à l'idée fortement accréditée à l'époque où le docteur écrivait, que l'esprit de création est inséparable de la culture de celui qui crée. Il rencontre l’égyptologue “Meret” et découvre la peinture égyptienne. Adepte de la réincarnation, Augustin Lesage croit avoir été un ouvrier des pyramides. En 1922, il aurait été averti par les esprits “lorsque tu peindras la moisson des blés en Egypte, ton voyage vers le Nil sera proche”.
Augustin Lesage - l'esprit de la pyramide - 1926
Il produira au total près de 800 œuvresdont 1 à l’institut Métapsychique International en 1927, où des personnalités scientifiques l’étudièrent en train de produire pendant un peu plus d’un mois ainsi qu’un public nombreux, il réalisera devant eux une toile de 2m sur 1,50m et en entame une autre d’un format plus modeste. Ceci est bien la réalisation de la prédiction qui lui avait été faite au départ “tes œuvres seront soumises à la science…”. En cette année 1927, Lesage prévient :
« mes guides me disent depuis un certain temps que je suis arrivé à l’apogée de mon premier apostolat, que je dois entrer dans la deuxième phase de mon apostolat ».
Et, effectivement, le changement advient, pour le moins brutal, puisque, occupant la toile jusqu’à en repousser les limites, des formes rondes et ovales se mettent à enfler et bourgeonner comme débarrassées du carcan des lignes et s’épanouissent en plumages chatoyants, soulignés par des touches de peinture, qui font penser à la première manière de Lesage, organique, avec laquelle il avait attaqué sa première toile. Mais là, ce sont des formes d’oiseaux très nombreuses qui apparaissent, et des visages de plus en plus présents qui vont jusqu’à occuper le centre même des toiles. Les tons purs se raréfient pour laisser place aux roux, bruns, mauves… Très vite, ces éléments « naturels » vont venir s’insérer, entourer les tabernacles symétriques chers au peintre.
Augustin Lesage - Sans titre connu - 1929 - Musée LAM Villeneuve d'Ascq
C’est en 1937 qu’il peint “la moisson en Egypte”, lors de sa réalisation, ses “guides” lui disent qu’il retrouvera la même fresque lors d’un voyage en Egypte. Effectivement en 1939, l’occasion d’un voyage en Egypte lui est proposé. Là-bas, on l’invite lui et ses amis à visiter la tombe d’un égyptien prénommé “Menna” (un des scribe de Toutmösis IV), le guide présente une fresque qui viendrait juste d’être découverte (mais non), à ce moment là aucune reproduction n’existe donc, personne ne la connaît, sauf Augustin stupéfait de voir parmi cette fresque sa scène de “la moisson en Egypte” peinte par ses soins 2 ans auparavant cette découverte ! Augustin Lesage est alors persuadé qu’il s’agit d’une scène qu’il a peint durant une vie précédente alors qu’il était ce “Menna”. Mais on pense qu'il a du apercevoir cette fresque dans un magazine et qu'il l'a reproduite inconsciemment. En effet, La tombe de Menna est connue depuis 1888 des archéologues. La tombe a d'abord été dégagée par la Mission Archéologique française dans les années 1888, travail continué au début du XXe siècle. Robert Mond en particulier reprend, en 1905, le dégagement de la chapelle et des nombreuses sépultures qui s'étaient ajoutées dans la cour, tandis qu'il faut attendre 1910 pour voir un premier relevé du décor par Colin Campbell, et la fresque de la moisson a été plusieurs fois reproduite dans des publications européennes avant 1930... (notamment : Campbell, Stewart. Two Theban Princes, Kha-em-Usat & Amen-Khepeshf, sons of Rameses III, Menna, a Land Steward, and Their Tombs. Edinburgh: Oliver & Boyd, 1910. See esp. Pp. 85-106. - Gardiner, Alan H. and A. E. P. Weigall. A Topographical Catalogue of the Private Tombs of Thebes. London: Quaritch, 1913). - https://www.osirisnet.net/tombes/nobles/menna69/menna_01.htm
Il continuera à peindre des centaines d’œuvres chargées de symboles religieux de toutes origines (principalement venant d’Egypte mais aussi des motifs chrétiens et quelques références à l’Art du Moyen Orient).
Souffrant des yeux, affaibli par l’âge, Augustin Lesage doit se résigner à déposer les pinceaux durant l’année 1952, moins de deux ans avant sa mort (1954).
À travers le spiritisme, Augustin Lesage aura réussi le tour de force, sans aucune formation artistique, à créer une œuvre peinte qui accompagne, voire anticipe trois des plus grands mouvements artistiques du xxe siècle : l’art abstrait (la première œuvre non figurative de l’art occidental généralement admise est une aquarelle de Kandinsky de 1910, et le Carré noir de Malevitch date de 1915) ; le surréalisme (les premiers essais de créations « automatiques » ne débuteront qu’après 1917) et l’art brut (dont le terme et les fondements n’apparaissent qu’en 1945). D'après Lesage lui-même, ses guides artistiques ont été successivement sa sœur Marie, Léonard de Vinci, puis, à partir de 1925, Marius de Tyane, (peintre antique). Il ignore ce qu’il va représenter et dit : « Je fais ce qu’on me dit de faire… Jamais il ne m’est arrivé, avant de peindre une toile, d’avoir une idée de ce que ce serait. Jamais je n’ai eu une vision d’ensemble d’un tableau à n’importe quel endroit où j’en étais de son exécution. Un tableau se fait détail par détail sans que rien ne m’en vienne préalablement dans l’esprit. Mes guides m’ont dit : "Ne cherche pas à savoir ce que tu fais. » ...
Fleury Joseph Crépin (1875-1948) est un autre exemple, il peint en formant des gouttes. " A des toiles, j'ai fait jusqu'à 1500 points à l'heure. Mes tableaux n'ont pas de titre, je ne comprends pas ce qu'on me fait faire, pourquoi on me les fait faire, ni quand s'arrêtera ce travail ".
Madame d’Espérance (1849-1919), une anglaise du nom d’Elizabeth Hope, grand médium à effets physiques mais aussi une grande dame du spiritisme, consacra sa vie à nous délivrer les témoignages et les preuves transmises par l’autre monde. Parmi les multiples facettes de sa médiumnité, elle développa le dessin médiumnique. Bien qu’elle ne possédât pas de technique particulière, elle était capable de retranscrire sur le papier les portraits des entités qu’elle percevait. Ce qui est remarquable, c’est que ce travail s’exécutait dans l’obscurité la plus totale avec une vitesse de réalisation prodigieuse, allant parfois jusqu’à trente secondes.
Dans son ouvrage "Au Pays de l'ombre" , Elizabeth nous parle de sa première expérience de dessin médiumnique : « Un soir, pour une raison quelconque nous étions assis dans l'obscurité… Ayant eu l'idée de regarder la partie de la chambre la plus sombre, il me sembla voir une curieuse luminosité nuageuse, parfaitement distincte, dans l'obscurité. Je la surveillai pendant une ou deux minutes sans rien dire, en me demandant d'où elle provenait et quelle pouvait en être la cause. …Tandis que je surveillais le nuage lumineux, celui-ci sembla se condenser, devenir compact et enfin revêtir la forme d'une enfant, éclairée comme par la lumière du jour, une lumière semblant venir non du dehors, mais du dedans, l'obscurité de la chambre servant de fond et mettant en relief chaque contour et chacun des traits de la figure. J'appelai l'attention des autres sur cette étrange apparition, et je ne fus pas médiocrement surprise lorsqu'ils déclarèrent ne rien voir du tout, ni enfant, ni luminosité.
- « Comme c'est étrange, fis-je, je la vois si bien que je pourrais faire son portrait si j'avais du papier et des crayons. »
- « Voici du papier et un crayon, » me dit ma voisine la plus proche. Me saisissant de ces objets, je commençai en hâte à esquisser la tête, les traits et les épaules de la petite visiteuse qui semblait très bien comprendre ce que je faisais.
- « Je crois que c'est Ninia, » remarquai-je, et aussitôt la petite créature affirma vivement de la tête. Je me mis à rire et à exprimer le plaisir que j'en éprouvais, et le dessin fini je le contemplai avec quelque orgueil.
- « Ne trouvez-vous pas que c'est très ressemblant ? » demandai-je à M. F., mon voisin.
- « Il est difficile d'en juger dans l'obscurité, répondit-il. Faisons de la lumière et l'on verra. »
Alors, pour la première fois, je me rappelai que nous étions assis dans l'obscurité la plus noire, et je commençai à penser que j'avais dormi et rêvé de l'enfant lumineuse, et rêvé que mon dessin était ressemblant. …
Je tenais nerveusement le papier, craignant que la lumière des bougies ne tombât sur une feuille de papier d'un blanc immaculé. Mais non ! Le dessin y était; je n'avais pas rêvé. Le visage de Ninia nous souriait sur le papier comme elle m'avait souri de son coin sombre.
A la nouvelle du développement de cette faculté, Elizabeth fut assaillie de demandes venant du monde entier. « La nouvelle de ce développement particulier de ma médiumnité se répandit bientôt, et je me trouvai, à mon grand ennui, obsédée de visites et de correspondance. De toutes parts, on désirait des portraits d'amis perdus, et l'on semblait croire que je n'avais qu'à fermer les yeux et me mettre à l'œuvre pour fournir des dessins à tout le monde »
Elle nous dit encore ; « Si quelque étranger assistait à l'une de nos séances, presque toujours des esprits étrangers y apparaissaient, et je réussissais souvent à faire leurs portraits. En général, ces esquisses étaient immédiatement reconnues et réclamées par les amis de ces esprits. »
C’est seulement après cette phase de dessin médiumnique qu’Elizabeth commença à produire des matérialisations d’Esprits.
Madge Gill et deux de ses dessins automatiques
Madge Gill (1882-1961), cette anglaise, se mit à écrire et dessiner de façon automatique, poussée par une force qu’elle ne peut définir. Elle dit : « J'ai senti que j'avais une faculté artistique qui cherchait à s'exprimer… je sentais que j'étais guidée très certainement par une force invisible, sans que j'aie pu dire quelle était sa véritable nature ». En fait, elle identifiera cette force comme étant son guide auquel elle donne le nom de Myminerest. Elle utilise l’encre de chine et diverses encres sur des toiles pouvant atteindre 11 mètres de long ou sur des cartes postales au dos desquelles elle note une pensée spirite. Elle laissera une œuvre considérable et on retrouva chez elle des centaines de dessins empilés dans les placards et sous les lits.
un dessin automatique de Lonne
Plus près de nous Raphaël Lonne (1910-1989), né dans les Landes, il aime la musique, la poésie, le théâtre. Il découvre ses dons de « médium dessinateur » lors d’une séance spirite chez sa cousine. Il utilise l’encre, le stylo bille, le marqueur, la cire et bien d’autres techniques. Il travaille dans un état proche de la transe et toujours de la même façon, de gauche à droite et de haut en bas, comme une page d'écriture. il raconte son premier dessin médiumnique : "Dans une séance spirite où je fus convié, chaque participant avait devant lui une feuille de papier et un crayon. Chacun était recueilli et attendait. Soudain, je suis parti, j'ai été contraint de suivre le mouvement de ma main. Sur la feuille il y avait des choses informes et pour finir un portrait fait d'arabesques et de spirales représentant un personnage, un être vivant, mi-homme, mi-animal, un être qui avait envie de naître. C'est ainsi que l'on me nomma peintre médium. Je pose la main et je me laisse aller, c'est comme un rêve qui se réalise au fur et à mesure. Je suis calme et tranquille ». Lonné précise qu'il n'invoque personne, il reçoit ce qu'on lui donne et sait que son tableau est achevé lorsqu'il le termine en bas à droite. Son oeuvre reste exemplaire de la création médiumnique, son univers est harmonieux confondant le règne animal, végétal et minéral.
Luis Antonio Gasparetto, né au Brésil en 1949, tente à 13 ans de peindre. Mais il n’est pas doué et s’apprête à tout abandonner lorsque l’Esprit de Manet lui propose de l’aider. Il peint alors un superbe portrait en trois minutes. A partir de ce moment une cinquantaine de peintres viennent lui prêter leur concours dont Delacroix, Van Gogh, de Vinci, Monet, Rubens, Goya, Degas, Gauguin, Matisse …Il travaille sur une table, les yeux fermés ou la tête posée dans le creux du bras gauche. Tout se passe très vite, il ne regarde pas le résultat et passe directement au dessin suivant. Il se sert des couleurs sans les choisir et les pose sur la toile avec la paume de la main ou les doigts et signe chaque toile comme le ferait le peintre présumé. La vitesse d’exécution reste hors du commun (quelques minutes) et dans le plus pur style de l’artiste inspiré. Mais le plus remarquable est que lorsqu’il en a assez d’utiliser ses mains, il se déchausse et continue avec les pieds. Il parvient même à réaliser deux œuvres en même temps sous l’influence de peintres célèbres tels Renoir, Picasso ou Rembrandt. Notons enfin que Gasparetto n'est pas peintre professionnel mais psychologue et que toutes ses toiles sont revendues aux enchères au bénéfice d’œuvres de charité.
Marcello Modrego (1912-1997) est né en Espagne. Il quitte l’école à l’age de neuf ans pour garder les moutons. Puis à la mort de sa femme il est atteint par une profonde dépression qui va l’amener à une boulimie créatrice. Il peint tout : tableaux, meubles, accessoires de cuisine. En 1966, il commence à peindre les murs de son appartement, comme catapulté, comme il le dit vers un endroit précis pour y peindre des fleurs. Le mur tout entier est recouvert de fleurs, d'oiseaux, de motifs géométriques particuliers. Les couleurs sont vives et il ne sait par avance ce que sa main va peindre. Des personnages et figures diverses semblent apparaître comme dans un labyrinthe. Après quinze années de travail (1981), Marcello Modrego s’arrête brusquement de créer. Il meurt en 1997.
Un dessin automatique de Modrego
Florencio Reverendo Anton Neto est brésilien, c'est un médium peintre d'une trentaine d'années. Ce médium travaille sur toiles en disposant tout autour de la table de travail, les différents tubes de peinture, sa prestation dure en général une heure. Après une prière et à l'aide d'un support musical choisi par les esprits eux-mêmes, le médium se met à la disposition des frères spirituels et être un fidèle instrument.
Florencio Reverendo Anton Neto
Fernand Desmoulin
La liste serait encore longue et l’on pourrait citer Vadelice Salum, Maria Gertrudes Cohelo, Fernand Desmoulin, Marguerite Burnat-Provins, Hélène Smith, Josef Kotzian, Léon Petitjean et bien d’autres encore. Tous ont commencé à œuvrer sous l’impulsion d’une entité et tous réalisent leur travail de manière spontanée. Le geste est sûr, sans hésitation, précis. La vitesse d’exécution est époustouflante. Cependant l’œuvre n’en est pas moins empreinte d’élégance, souvent imprégnée de compositions florales, d’animaux ou d’humains. Bien que les conditions de réalisation échappent à l’entendement, les œuvres sont là et, bien là, preuves de la présence d’entités spirituelles travaillant à leurs côtés. Il se pourrait bien queMiltoran fasse partie de ces artistes médiums improvisés, car tout comme eux, ce n'est pas son métier ni ne fait partie de ses connaissances et c'est presque malgré lui que ses dessins puis peintures naissent...
Le Trésor du Capitaine Kidd : les indices se multiplient
William Kidd, ou Capitaine Kidd, est né, selon la légende populaire, le 22 janvier 1645 à Greenock Écosse, fils d'un pasteur qui a connu un destin hors normes, même pour son époque. En fait, en 1695, Kidd témoigna sous serment dans l'affaire Jackson et Jacobs v. Noell devant la Haute Cour de l'Amirauté d'Angleterre. À l'audience, il a donné son âge de 41 ans, et son lieu de naissance comme Dundee ~ qui est soutenu par une inscription dans le registre des baptêmes de la paroisse de Dundee : il serait donc né en 1654... et son père n'était pas pasteur mais marin. Un indice est donné par unepetite boîte de mer, qui a été découverte par les frères Palmer portant l'inscription "William Kidd - Leith". C'était peut-être la première boîte que Kidd avait emportée avec lui et dans laquelle il aurait gardé ses quelques effets personnels. Il a probablement rejoint son premier navire en tant que jeune matelot à la sortie de Leith, un petit port de la banlieue nord d'Edimbourg ~ sur la côte est de l'Écosse... On ne connaît rien de son enfance et pas grand chose de ses premiers trente ans, sinon qu'il s'engage vers 1672 (vers ses 18 ans réels donc) dans la Marine Royale britannique lors de la troisième guerre contre la Hollande, qui ne durera que trois ans. Après, on le retrouve au Nouveau Monde, et son nom réapparaît dans des documents en 1689 : Comme membre d'un équipage privé dans les Caraïbes, il réussit à réquisitionner un navire français et l'embarqua fièrement dans le port de Nevis, alors colonie anglaise. Christopher Codrington, le gouverneur de l'île a rebaptisé le bateau "Blessed William" d'après le roi William III et a nommé Kidd en tant que capitaine. Pourquoi Kidd a été nommé Capitaine n'est pas très clair, peut-être juste pour récompenser quelqu'un de l'équipage. Quelle que soit la raison, William Kidd a eu son premier commandement, avec une nomination privée par le gouverneur pour défendre l'île contre les maraudeurs français. Kidd devait garder les marchandises dérobées aux Français pour payer ses services. Le capitaine Kidd était maintenant prêt et autorisé à piller.
En décembre 1689, le bienheureux William se joignit à une escadre de la Royal Navy dirigée par le capitaine Thomas Hewetson pour attaquer la plantation de canne à sucre française de Marie Galante. La ville a été saccagée et, à la fin du raid, Kidd avait rangé dans sa cale 2000 £ de butin. Son équipage a reçu la part habituelle et il était maintenant un homme riche selon les normes de son époque. Hewetson a écrit sur le raid dans son journal, et a dit de Kidd "était un homme puissant qui s'est battu aussi bien que n'importe quel homme que j'ai jamais vu" .
Peu de temps après ce succès, Kidd reçut l'ordre de rejoindre un autre escadron, mais cette fois pour attaquer des navires de guerre français dans une bataille navale - une mission bien plus dangereuse. Son équipage a refusé de rejoindre l'escadron. Ils ont soutenu qu'ils étaient payés à même le produit du pillage et du pillage et qu'ils n'auraient rien pour participer à une mission aussi dangereuse. Kidd les a confrontés et leur a rappelé qu'ils étaient employés par la Couronne en tant que corsaires et qu'ils devaient donc obéir loyalement à ses ordres. Comme le problème n'était toujours pas résolu, Kidd se rendit à terre à Nevis. Au milieu de la nuit, son équipage en colère, dirigé par un certain Robert Culliford, coupa le câble et vola le "Blessed William", ainsi que le butin de Kidd dans la cale. En colère et sans ressources, Kidd reçut un autre navire, un sloop nommé "Antigua" et l'équipage par le gouverneur pour rechercher et reprendre le"Blessed William". Mais on ignore s'il réussit cet exploit...
En 1690, Kidd est soudainement arrivé à New York. À l'époque, New York était au milieu d'une rébellion. Le chef autoproclamé de la colonie, Jacob Leisler, avait refusé de reconnaître le nouveau gouverneur, le colonel Henry Sloughter. Kidd, après avoir évalué la situation, a accepté de se joindre au gouverneur et a offert de transporter des fusils et des munitions pour aider à réprimer la rébellion. Pour cette action, Kidd a reçu 150 £ et une mention élogieuse du gouverneur. Kidd était maintenant un New-Yorkais bien connu et respecté. Il a rencontré Sarah Bradley Cox Oort, l'épouse de John Oort, un riche propriétaire foncier et homme d'affaires de la ville. William et Sarah ont demandé une licence de mariage le 16 mai 1691, juste deux jours après que John Oort soit soudainement et mystérieusement mort. La cause exacte de la mort n'est pas connue, cependant la spéculation et la rumeur couraient, avec Kidd et Sarah soupçonnés d'être impliqués dans sa mort. Rien n'a pu être prouvé cependant, et ainsi William et Sarah, avec les deux filles de Sarah d'un mariage précédent, se sont installés dans une vie conjugale respectable. Kidd a noué une amitié étroite avec le colonel Benjamin Fletcher, le nouveau gouverneur colonial, qui devait être relevé de ses fonctions à cause de ses relations avec des pirates bien connus, dont Thomas Tew et Henry Every. Au cours des cinq années suivantes, Kidd a assumé et vécu la vie d'un homme d'affaires et d'un citoyen new-yorkais prospère. Il possédait de grandes propriétés surplombant l'Hudson et avait même un banc dans l'église Trinity. Pourquoi Kidd a quitté cette vie apparente de luxe pour revenir à une vie en mer est un grand mystère...
Le mariage lui a apporté une propriété considérable et il sera un marchand respectable, faisant le commerce entre le Royaume natal et le Nouveau Monde avec son propre bateau de commerce, l'Antigua...Quelle que soit la raison du désir de Kidd de retourner aux aventures, lorsqu'il rencontra Robert Livingston à New York, au début de 1695, un compatriote écossais et confident du roi Guillaume III, Kidd était prêt à accepter un nouveau défi. Le plan de Livingston consistait à approcher des bailleurs de fonds en Angleterre qui financeraient l'achat et l'équipement d'un navire approprié. La deuxième partie de son plan consistait à obtenir les services d'un corsaire chevronné et d'un capitaine de navire digne de confiance, ce qui correspond à la situation de Kidd. Ils (les bailleurs de fonds) récupéreraient leur investissement des profits réalisés à partir de butin pillés dans l'océan Indien. New York, Boston et le Rhode Island étaient inondés de «Gold Arabian» pillés et de précieux bijoux ramenés de l'océan Indien par des pirates américains, dont Thomas Tew. Livingston convainquit Kidd qu'il pourrait aussi profiter de cette occasion, mais sous la protection d'une commission royale. C'était une opportunité à laquelle Kidd a eu du mal à résister.
Plus tard cette année, Kidd a navigué en Angleterre à bord de son sloop "Antigua" pour rencontrer à nouveau Livingston, afin de mettre la touche finale à leur plan. Une fois à Londres, Livingston présenta Kidd à Richard Coote, comte de Bellomont ~ qui possédait des contacts de haut rang et, surtout, avait aussi l'oreille du roi. Son aventure était sur le point de commencer. Coote fait en fait chanter Kidd, qui doit accepter de toute façon les règles édictées par les nobles sous la menace de voir son navire saisi.Lord Bellomont met lui-même de sa poche 3000 livres et trouve pour affréter le navire quelques « hautes personnalités » dont le nom doit rester secret mais qui sont les mêmes qui fournissent le financement de la plupart des corsaires de l'époque : Sidney, comte de Romney et grand maître de l’artillerie, Edward Russel, comte d’Orford, premier lord de l’amirauté, Sir John Somers, garde du sceau, Charles Talbot, duc de Shrewsbury, secrétaire d’Etat. Bellomont, Livingston et Kidd ont signé le contrat d'engagement de l'entreprise en octobre 1695. Bellomont devait fournir 80% du coût de l'entreprise (qu'il a obtenu de ses quatre bailleurs de fonds secrets) pour un total de £ 6000. Les 20% restants (1500 £) devaient être investis par Livingston et Kidd. Ce dernier prendra possession de l’Adventure Galley lancée à Deptford en décembre 1695. Le contrat de corsaire est adapté et élargi : " ...Donner et accorder le plein pouvoir et l'autorité au Capitaine William Kidd, Commandant du navire Adventure Galley ... pour appréhender, saisir et garder les-dits Thomas Tew, John Ireland, Tho Wake, et William Maze, et tous les autres Pirates, Libres-combattants et des marins, de n'importe laquelle nation, avec qui il devrait se trouver ou se rencontrer, sur les-dites côtes ou mers d'Amérique, ou dans d'autres mers ou parties, avec leurs navires et vaisseaux, et toutes ces marchandises, argent. Les marchandises et richesses doivent être trouvées à bord d'eux ". Les bénéfices devaient être divisés de sorte que les premiers 10% soient versés au Trésor du Roi en échange de la Commission Royale de Kidd, et du reste, 60% devaient aller aux bailleurs de fonds anonymes, 15% à Kidd et Livingston et 25% à l'équipage. Mais craignant pour ses propres intérêts au cas où Kidd échouerait et qu'il devrait rembourser les bailleurs de fond comme prévu, Livingston a persuadé Kidd de conclure un accord à trois avec un certain Blackham en lui vendant une partie de leurs actions (ils détenaient officiellement 15% d'entre elles) en échange de l'argent nécessaire. Dans un document extraordinaire, trouvé dans la Collection Gilder Lehrman et montré par Brian Riggs, chercheur, Livingston et Kidd concluent un accord séparé avec un marchand londonien dénommé Richard Blackham. Ils ont vendu un tiers de leurs actions à Blackham en échange d'argent, que Kidd et Livingston ont utilisé pour financer leur investissement requis (£ 1500) dans l'entreprise. Cet arrangement était très peu orthodoxe et a été conclu dans le secret complet, qui à l'époque, était inconnu du roi ou de l'amirauté ou des autres bailleurs de fonds secrets... C'est probablement cette accumulation de contrats secrets impliquant plusieurs nobles et personnalités politiques britanniques qui condamna à mort William Kidd plus tard, son silence étant primordial...
L’Adventure Galley est une galère mixte (à voile et à rame) à tirant d’eau réduit, armé de 34 canons et jaugeant 287 tonneaux. Kidd et un marchand londonien ont triés sur le volet plus de 70 marins anglais pour l'Adventure Galley. Presque tous les hommes qu'il a choisis étaient mariés avec des familles en Angleterre. Il prévoyait de se rendre à New York pour recruter 80 autres hommes avant d'entreprendre sa dangereuse mission dans l'océan Indien.Il part le 27 février 1696, mais à cause d'un manquement au salut respectueux envers un capitaine de la Royal Navy à quai sur la Tamise, un vaisseau de guerre britannique a saisi l'essentiel de son équipage. Alors, Kidd doit perdre du temps à Plymouth pour recruter les hommes manquant pour aller à New-York. Il n'arrive à New York qu'en juillet 1696. Cela mit gravement Kidd sous la pression du temps, car sa commission l'obligeait à retourner à Boston avec son butin le 20 mars 1697. Il doit compléter son équipage car le navire a besoin de 150 hommes environ, mais ses engagements ne lui ont permis d'offrir aux parts d'équipage seulement le quart du butin (au lieu de la moitié habituelle) et il n'y aurait aucun salaire régulier; le voyage serait strictement «pas d'achat, pas de salaire», ou en argot marin, «pas de proie, pas de salaire». Kidd a été forcé de signer "l'écume pirate" du quai de New York, des flibustiers sans travail. Une fois sorti du port, il n'a eu aucune chance de trouver des bateaux de pirates rapidement. Le seul navire qu'ils croisent dans les Caraïbes leur tire bien dessus, mais quand il a capturé le navire, il s'est avéré être un navire hollandais, qui est en paix à nouveau avec les anglais. Son équipage - dirigé par le canonnier William Moore - a voté pour le prendre de toute façon, mais Kidd, les pistolets à la main, a changé d'avis... Et ses problèmes débutent assez rapidement lorsqu'il a du mal à couvrir les frais engendrés par des patrouilles qui ne rapportent pas toujours de quoi payer les hommes et le ravitaillement dans les ports. Sous la pression de ses hommes, il est contraint de plus en plus à attaquer tout ce qui n'est pas anglais, y compris les alliés de la Couronne, et à se transformer petit à petit en pirate, sans arborer obligatoirement le fameux pavillon noir d'ailleurs...
William Kidd
Le Capitaine Kidd s'enfonce alors de plus en plus dans la piraterie pure et dure, possiblement à cause d'enchaînement d'événements :
J'ai déjà abordé sur mon blog diverses théories et hypothèses liées à la présence pouvant être ponctuelle mais historiquement constante d'entités biologiques extra-terrestres (EBE) mais les possibilités étant nombreuses et s'entremêlant avec des hypothèses plus larges (voir même touchant à l'immatériel et à des possibilités métaphysiques, quantiques, psychiques et multi-dimensionnelles), il n'est pas inutile, surtout en considérant les progrès et recherches en cours, de parler du fait que ces mêmes entités pourraient ne pas être "extra-terrestres" au sens propre du terme, mais provenant d'une dimension qu'il nous semble bien déjà expérimentée par l'être humain : le Temps...
Apparence "classique" d'un EBE vu près d'un OVNI, un "Gris" ayant le crane allongé et une machoire rétrécie...
J'ai parlé de la théorie du paléontologue et géologue américain (de naissance, naturalisé canadien) Dale Russel, professeur de recherche au MEAS, sur la possibilité d'un reptoïd intelligent qui aurait pu évoluer et être à notre place s'il en avait eu le temps. Ses recherches et dessins nous font bel et bien voir un être ressemblant en tout point à ces mêmes entités rencontrées à de multiples reprises depuis au moins 1947 (mais des représentations préhistoriques, antiques et même plus tardives, dont j'ai déjà parlé également, font apparaître des correspondances assez troublantes aussi) : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/legendes-mythes/ebe-is-be-les-gris-et-la-theorie-des-dinosauriens.html
évolution d'un "raptor troodon" préhistorique en un être humanoïde ayant le crane allongé et la mâchoire rétrécie...
La théorie liée à ces dinosauriens/reptiliens envisagerait une évolution finalement assez longue de ce reptoïd, qui ne se serait donc pas éteint (ou évolué en oiseau comme d'autres dinosaures !) mais aurait développé suffisamment son intelligence sur plusieurs dizaines de millions d'années (le troodon existant déjà il y a 70 millions d'années) après la catastrophe mondiale de -65 millions d'années (qui n'a finalement pas empêché la survivance de certains dinosaures à plumes qui ont évolué en oiseaux par exemple) pour finir par dominer un certain temps son éco-système mais dont les traces ont totalement disparu suite à la rupture de la Pangée et de l'enfoncement tectonique des plaques dans le sol terrestre... Mais, entre-temps, cette race dino-reptilienne (possiblement douée naturellement de dons psychiques (le serpent ayant toujours eu mythologiquement parlant un don de manipulation par exemple), aurait donc eu largement le temps de développer des techniques diverses, pour survivre aux catastrophes et aux autres prédateurs, y compris spatiales, peut-être même dimensionnelles et temporelles...
Nous avons étonnamment une autre hypothèse scientifique qui, elle, nous parle de l'évolution de l'Humanité actuelle, qui devrait nous mener à une modification assez importante de notre apparence physique si nous survivons les quelques millions d'années nécessaires... et qui nous amène au même type d'entité biologique (un "gris" !) que ce reptoïd préhistorique !
Il y a eu aussi la théorie (toujours controversée) des scientifiques françaises Anne Dambricourt Malassé et Marie-Joseph Deshayes (voir ici : http://www.hominides.com/html/references/homo-sapiens-dambricourt-chaline.php ) mais toutes les prévisions sérieuses nous mènent dans le futur à une apparence définie ainsi :
" Notre processus évolutif serait le résultat d'une logique interne qui aurait conduit nos ancêtres d'il y a 60 millions d'années vers l'homme d'aujourd'hui, et qui nous pousse déjà vers l'homme de demain. On peut imaginer que l'homme de demain aura le crâne de plus en plus bombé et une mâchoire de plus en plus petite... En extrapolant, l'homme sera peut être la première espèce à pouvoir modifier ou intervenir sur sa propre évolution... "
évolution future de l'être humain... qui nous montre un être au crane élargi et avec une mâchoire rétrécie... cette triple conjonction vers une même apparence physique peut-elle vraiment être uniquement due au pur hasard ?...
L'objet de mon hypothèse présentée ici, qui en reste une de toute façon et qui a peut-être été émise par d'autres avant, cela ne me préoccupe pas, est donc de poser par écrit la possibilité qu'une grande partie des phénomènes inexpliqués au fil du temps et lisible aussi bien dans les textes et témoignages antiques, du moyen-âge et des temps modernes, tant mythologiques que religieux, parapsychologiques, paranormaux, ufologiques et métaphysiques, liés à des observations considérées parfois comme matérielles, parfois comme immatérielles, soient en forte relations avec la présence dans l'environnement de notre perception physique et matérielle, de ces entités provenant d'un lointain passé... ou du futur de l'humanité, par manipulations génétiques multiples tout au long de l'apparition de la Vie sur notre planète par exemple...
Bonjour je me nomme MILTORAN et je viens ici sous mon pseudo vous raconter mon aventure hors du commun qui m'apporte régulièrement la preuve que nous devons conserver en nous un grand esprit d'ouverture, de tolérance et de respect...
...Nous avons tous à un moment ou à un autre de notre existence été confrontés à des événements, des histoires, des faits qui ont servi de base aux fondements de nos valeurs ou nos doutes...
Il arrive parfois que ces aventures possèdent à elles seules la capacité de faire s'ébranler en un instant nos convictions intimes les plus profondes.
Il est des moments dans notre vie qui dépassent nos conceptions de l'existence et qui nous guident bien au delà de tout, des instants si uniques, si intenses, qu'ils créent en vous un bouleversement tel que vos croyances s'en trouvent à jamais ébranlées...
Je vis actuellement cette remise en question et je viens ici vous faire part de mon expérience extraordinaire.
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Commentaires
1
mezo
Le 31/03/2018
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