Une trace en cercle à Gavray, Manche, France, 11-2011
Jérome Tesnière au centre de la trace apparue dans son jardin (2011)
Un matin, fin octobre 2011, en ouvrant une fenêtre de sa maison, il a vu un cercle au fond de son jardin, d'environ trois mètres de diamètre, dessiné par une bande de 20 centimètres d'herbe totalement jaunie, comme brûlée. Un cercle parfait, "comme tracé au compas", remarque ce peintre en bâtiment. Phénomène étrange également, les feuilles de l'automne semble tombées surtout dans le contour du cercle, dans cette bande de 20 cm brûlée.
Pas vraiment friand d'histoire surnaturelle, Jérome Tesnière se pose quand même des questions et évoque, presque géné, l'hypothèse d'une soucoupe volante. Au début, il en a peu parlé autour de lui : " J'avais peur qu'on se moque de moi ". Mais, un peu poussé par sa famille et amis, il est sorti de sa réserve et indique clairement son intention : " Je veux maintenant savoir ce que c'est "...
D'où sortent ces étranges cercles, un peu partout dans le monde et sans intérêt pour quiconque, en final ? A part des questions sans réponses...
Voilà un autre fait, datant de 2007, mystérieux d'abord, puis expliqué par des champignons :
Article Sud-Ouest/3 octobre 2007 :
" l'ETRANGE CERCLE NOIR "
"Insolite. Hier matin, à Libourne, Georges Frustier a découvert dans son jardin un mystérieux cercle noir imprimé sur sa pelouse. Aucune explication à ce jour. Bizarre, vous avez dit bizarre? Georges Frustier a encore du mal à croire ce qu'il a découvert hier matin dans le jardin de sa maison, à Libourne, Gironde, France.
"Vers 7h30, j'ai ouvert les volets et je suis tombé sur ça". Ca? C'est un cercle noir régulier de 5,80 mètres de diamètre et 30 centimètres de largeur imprimé sur sa pelouse, tout près de sa terrasse. "Je m'approche. Autour, il n'y a pas d'autre trace. Cela n'a pas d'odeur, ne sent pas le pétrole et ce n'est pas gluant", raconte avec le sourire Georges Frustier.
Le retraité arrache alors un morceau d'herbe et commente, preuve à l'appui: "On dirait des milliers de petits grains microscopiques noirs". "C'est dingue!" ajoute en tournant autour du cercle, son épouse, Pierrette, qui cherche vainement une explication rationnelle. Une mauvaise blague? "Nous n'avons pas retrouvé traces de pas, ni de véhicule. La maison est très isolée". La nuit, aucun bruit ne les a réveillés. "Nous n'avons rien vu, rien entendu. Ils n'ont pas laissé de carte de visite!" s'amuse Georges Frustier.
La question qui troublait hier les esprits était bien de comprendre pourquoi cet ensemble formait un cercle? "Y aurait-il une marque ou un trou au milieu de ce rond?" s'interroge l'un des trois policiers dépêchés sur place hier après-midi. "C'est bizarre. On dirait des petits champignons, des bactéries. En tout cas, c'est organique..." commente un autre.
Le service de l'identité judiciaire s'est déplacé hier matin pour prélever la substance noire. Mais aucune enquête ne sera ouverte et la substance ne sera pas analysée, faute d'infraction et de délit pénal. "Ca n'empêchera pas qu'il faudra tondre" conclut Pierrette Frustrier. "
Finalement, le coupable est trouvé, et il s'agit d'un champignon noir, et le phénomène est déjà connu dans la région. Classé donc comme phénomène naturel intégral. Ce qu'il n'est qu'en partie car les champignons n'apparaissent pas au hasard, et encore moins systématiquement en formation de cercles très réguliers. Ce qu'il fait effectivement d'après les nombreux témoins. Des analyses de terrains (ruines ou puits enterrés ?), d'humidité, de flores et terres locales, magnétismes sont les seuls moyens d'en avoir une idée plus précise...
D'énigmatiques cercles dans la glace du lac Baïkal
"D’étranges formations circulaires sont apparues, le temps d’une gelée, à la surface du lac Baïkal en Sibérie méridionale. Géologues et météorologues se perdent en conjectures et ne parviennent pas à expliquer cet étrange phénomène naturel.
S’étendant sur une longueur de 636 km avec une largeur moyenne de 48 km, le lac Baïkal se classe en huitième position avec une superficie de 31.500 km². D’origine tectonique, ce lac est riche d’un passé géologique mouvementé. En contact avec la plateforme sibérienne d’un côté et de l’autre avec les monts de l'Asie centrale, il longe une faille orientée du sud-sud-ouest au nord-nord-est, active depuis l’époque tertiaire.
Toujours en mouvement (30 séismes ont été ressentis durant le vingtième siècle), le lac Baïkal est profond de 1.637 mètres, et surmonte une couche de sédiments de plus de 7 km d’épaisseur. Il s’agit ainsi du lac le plus profond de la planète, mais aussi du volume d’eau douce le plus important avec 23.600 m³ (260 fois le lac Léman). Sa faune et sa flore, particulièrement riches, y compris en espèces endémiques, l’ont fait considérer comme la « Galapagos de la Russie » et classer en 1998 au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco.
Fin avril 2009, les astronautes de la Station Spatiale Internationale ont observé une étrange formation circulaire constituée de glace amincie dans l’extrémité méridionale du lac Baïkal. Cette région est une des plus froides, et l’eau peut y rester gelée jusque fin juin. L’examen d’enregistrements effectués au moyen de l’instrument Modis (satellites Aqua et Terra de la Nasa) indique que cette étendue circulaire, d’un diamètre de 4,4 kilomètres, était apparue le 5 avril.
Un autre cercle identique a été observé près du centre du lac, à proximité d’un relief immergé qui en sépare l’étendue en deux, jusqu’au 20 avril. Puis les nuages ont recouvert la zone, et le 24 avril, un trou apparaissait nettement dans la glace, laissant voir l’eau liquide. Un même phénomène s’était déjà produit en avril 1994 et en mai 1995, observé par les missions de navettes STS-59 et STS-51-B.
Bien qu’aucune explication n’ait pu être produite sur l’origine de ces phénomènes, leur configuration particulière suggère la présence d’une colonne de convection d’eau chaude provenant du fond du lac, survenant à une saison où l’épaisseur de la glace est réduite. Les différents cas enregistrés surviennent en effet en avril, et durent jusqu’à la fonte complète courant juin.
Si cette hypothèse apparaît la plus plausible, rien cependant ne peut expliquer actuellement l’origine de la source d’eau chaude provenant du fond du lac Baïkal, probablement en relation avec l’activité tectonique de la région."
Même si ces formations en cercles sont explicables en partie scientifiquement et rationnellement, leur multitude et aspects, matières, endroits, récurrences historiques en font l'une des manifestations "naturelles" et étranges qui ont le plus marqué les esprits au cours des âges. Même si l'Humanité l'a oublié de nos jours, ce symbole recèle une importance et une constance éternelle qui interpèle obligatoirement la curiosité et l'intérêt des esprits évolués...
Yves Herbo-(11-2011)
http://www.toutes-les-villes.com/50/gavray.html
http://nousnesommespasseuls.xooit.com/t8022-L-ETRANGE-CERCLE-NOIR.htm