Crises en séries : retour sur 2009
Début 2012 : Toutes les prévisions et avertissements émis depuis le début des années 2000 se concrétisent effectivement... Si vous avez le courage (mais aussi si vous voulez vérifier par vous-mêmes la complicité évidente de TOUTE la classe politique et même les raisons de ces crises fabriquées de toutes pièces historiquement...), ce film de plus de deux heures (qui regroupe toute une série) de 2009 commentant et expliquant les tenants et aboutissements des données des années précédentes nous mène assez facilement à notre actualité d'aujourd'hui et celle à venir : car contrairement à ce que l'on veut vous faire croire, tout est bien prévu depuis longtemps, et ce ne sont pas les Gouvernements qui décident, aussi bien dans leurs pays respectifs que mondialement...
Les banquiers mondiaux préparent l’Apocalypse
vendredi 13 novembre 2009
(Source : Denissto)
La reprise actuelle est un leurre : que les marchés décident de rebondir une dernière fois jusqu’en début 2010 ou de s’effondrer maintenant ne dépendra en rien de la pseudo reprise que vendent les ânes a listes et experts de tout poil... les banquiers cosmopolites préparent une magnifique crise en 2010 pour ruiner les classes moyennes de tout l’occident, et imposer leur "nouvel ordre mondial". Les ingrédients sont mis en place et la trappe s’ouvrira quand ils décideront. c’est a la face du monde et publiquement qu’ils envoient paître les élus ! les républiques, les démocraties ne sont plus que des ploutocraties........le peuple n’en a cure , il ne réclame que des jeux et du pain... Denissto
sources alternatives : http://www.dailymotion.com/relevance/search/FALL+OF+THE+REPUBLIC
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D'autres preuves récentes ? facile ! :
Un ancien de Lehman Brothers aux commandes de l'économie espagnole
LEMONDE.FR avec AFP | 21.12.11 | 20h43 • Mis à jour le 22.12.11 | 14h19
"Le conservateur Mariano Rajoy, nouveau chef du gouvernement espagnol, a nommé mercredi 21 décembre Luis de Guindos, ancien président de la banque Lehman Brothers pour l'Espagne et le Portugal, au poste de ministre de l'économie.
Agé de 51 ans, l'ancien secrétaire d'Etat à l'économie (2002-2004) occupera, au sein du nouveau gouvernement de droite, un poste-clé, chargé de mener un programme économique exigeant, mêlant austérité et réformes, afin de redresser un pays menacé de récession et frappé par un chômage record. Principal objectif : rassurer les marchés financiers, toujours sceptiques face à la santé financière de l'Espagne qui ne parvient pas à s'extirper de la crise de la dette.
Le nouveau ministre de l'économie a déjà fait part de son point de vue sur la future réforme du secteur bancaire espagnol : "La moitié du système financier a besoin d'une deuxième vague de restructuration", a-t-il dit, plaidant aussi pour la création d'une "bad bank", qui regrouperait les mauvais actifs immobiliers des banques dans une structure gérée par l'Etat."
Autrement dit : des banquiers américains (dont Lehman Brothers) ont volontairement déplacé leurs problèmes financiers sur d'autres banques et Etats, provoquant volontairement une crise majeure, et ceux qui en sont les victimes donnent des postes clés aux mêmes banquiers pour les aider à enfoncer encore plus le clou sur le dos de la majorité et continuer... mais bien sûr c'est normal et personne ne dit rien... de plus, vous remarquerez que c'est exactement ce qui est prévu et dit en 2009 qui est appliqué en 2011/2012 : les Etats (la France va faire de même avec Dexia) va utiliser l'argent de ses concitoyens, arraché à coups de taxes "sociales" et autres, pour transférer la totalité des "problèmes" des banquiers privés dans des banques gérées par le "public" et nationalisées...
Les banques et les agences de notation sont les dictateurs de l'Occident
Spécialiste du Moyen-Orient, Robert Fisk file la comparaison entre le "printemps arabe" et le mouvement des "indignés". Il s'en prend violemment aux banquiers et aux agences de notation qui agissent en propriétaires des pays et des peuples, aidés par des gouvernements veules et des journalistes soumis. Un point de vue roboratif.
(Extraits) :
"Ecrivant depuis cette région [le Moyen-Orient] qui produit plus de clichés au centimètre carré que n'importe quelle autre, je devrais peut-être y réfléchir à deux fois avant de déclarer que je n'ai jamais lu autant de foutaises, autant de débilités absolues que ce que j'ai pu voir au sujet de la crise financière mondiale.
Et puis non, je ne m'abstiendrai pas. J'ai le sentiment que le journalisme censé traiter de l'effondrement du capitalisme a atteint de nouveaux tréfonds que même le Moyen-Orient ne peut surpasser en termes de soumission sans frein à ces institutions et à ces "spécialistes" de Harvard qui ont justement contribué à déclencher tout ce désastre criminel."
(...) "Ce qui a poussé les Arabes à descendre par dizaines de milliers, puis par millions dans les rues des capitales du Moyen-Orient, c'est une dignité revendiquée, ainsi que le refus d'admettre que les dictateurs locaux et leurs familles étaient de fait les propriétaires de leurs pays. Les Moubarak, Ben Ali et autres Kadhafi, les rois et émirs du Golfe (et de Jordanie) et les Assad s'imaginaient tous qu'ils jouissaient de l'usufruit de l'ensemble de leurs nations. L'Egypte appartenait à Moubarak Inc., la Tunisie à Ben Ali & Cie (et à la famille Traboulsi), la Libye à Kadhafi & Fils, et ainsi de suite. Les martyrs arabes contre la dictature sont morts pour prouver que ces pays appartenaient à leurs peuples.
Et c'est là que réside le vrai parallèle avec l'Occident. Les mouvements de protestation visent effectivement le monde des affaires – une cause tout à fait juste – et les "gouvernements". En revanche, ce qu'ils ont découvert, un peu tard, certes, c'est que depuis des décennies, ils ont foi dans une démocratie frauduleuse : ils votent sagement pour des partis politiques, qui confient ensuite leur mandat démocratique et le pouvoir du peuple aux banques, aux cambistes en produits dérivés et aux agences de notation, qui peuvent tous compter sur une coterie répugnante et malhonnête de "spécialistes" venus des meilleures universités et des "cabinets de consultants" des Etats-Unis, lesquels entretiennent la fiction qui veut que l'on soit confronté à une crise de la mondialisation plutôt qu'à une énorme arnaque pour flouer les électeurs.
Les banques et les agences de notation sont devenues les dictateurs de l'Ouest. Comme les Moubarak et les Ben Ali, elles croyaient – et continuent de croire – qu'elles étaient les propriétaires de leurs pays. Les élections qui leur donnent le pouvoir sont aujourd'hui aussi factices – à cause de la couardise et de la collusion des gouvernements – que celles auxquelles les Arabes ont été obligés de participer décennie après décennie afin de sacrer leurs propres propriétaires nationaux. Goldman Sachs et la Royal Bank of Scotland sont désormais les Moubarak et les Ben Ali des Etats-Unis et du Royaume-Uni, chacun engloutissant la richesse du peuple sous forme de primes et de bonus bidons offerts à leurs patrons sans pitié, animés d'une cupidité infiniment supérieure à ce que pouvaient imaginer leurs frères en dictature arabes, pourtant rapaces."
(...) " Je n'ai pas attendu Inside Job, de Charles Ferguson [ce documentaire sorti en 2010 revient sur les origines et les responsabilités de la crise financière de 2008], diffusé au début du mois sur BBC2 – même si ça m'a aidé – pour savoir que les agences de notation et les banques américaines sont interchangeables, que leur personnel passe sans heurt des agences aux banques et au gouvernement des Etats-Unis. Les gars des agences (presque toujours des gars, d'ailleurs) qui ont attribué un triple A aux prêts hypothécaires à risque et aux produits dérivés aux Etats-Unis ont désormais entrepris de dépecer – par le biais de leur influence délétère sur les marchés – les nations d'Europe en menaçant de dégrader, voire de supprimer, ces mêmes notes qu'ils avaient attribuées si généreusement à des délinquants avant le krach aux Etats-Unis. D'ordinaire, je considère que la retenue suffit généralement à l'emporter dans une discussion. Mais là, foin de sous-entendus, qui sont ces créatures dont les agences de notation font aujourd'hui plus peur aux Français que Rommel en 1940 ?
Pourquoi mes camarades journalistes ne me le disent-ils pas ? Comment se fait-il que la BBC et CNN – oh mon Dieu, et même Al-Jazira – traitent ces bandes de criminels comme d'inébranlables institutions du pouvoir ? Pourquoi n'y a-t-il aucune enquête – Inside Job a ouvert la voie – sur ces magouilleurs scandaleux ?"
Les Arabes, au moins, ont commencé à se débarrasser de ces absurdités. Mais que les manifestants de Wall Street fassent de même, et ils se transforment en "anarchistes", en "terroristes" sociaux des rues des Etats-Unis qui osent exiger que les Bernanke [président de la Fed] et les Geithner [ministre des Finances américain] passent devant les tribunaux comme Hosni Moubarak. Nous, en Occident – nos gouvernements –, avons créé nos dictateurs. Mais contrairement aux Arabes, nous ne pouvons pas y toucher.
Début décembre, Enda Kenny, le taoiseach [Premier ministre] irlandais, a solennellement déclaré à ses concitoyens qu'ils n'étaient pas responsables de la crise dans laquelle ils se retrouvaient. Ce qu'ils savaient déjà, bien sûr. Ce qu'il ne leur a pas dit, c'est qui en était à l'origine. Ne serait-il pas temps que lui et ses collègues Premiers ministres de l'Union européenne nous le disent ? Et nos journalistes aussi ? "
Il est évident que cette année 2012 est une année-charnière dans ce plan orchestré depuis longtemps. Comme les banquiers comptent évidemment sur une augmentation des taxes et prix pour que les Etats et public puissent rembourser les dettes créées par les manipulations des mêmes banquiers, tous les gouvernements (et partis politiques "traditionnels") sont au garde-à-vous pour aider cette mafia financière grâce aux plans de rigueurs... mieux : ces mêmes-banquiers sont nommés ou se retrouvent sur des listes électorales pour participer activement à cette escroquerie évidente... et dans tous les pays...
Yves Herbo 01/2012