Nous avons eu Tchernobyl, cela n’a pas servit de leçon, on a eu Fukushima, et nous ne savons toujours pas où cela va s’arrêter, c’est le flou total quand à l’avenir de cette centrale comme de la planète face à ce qui pourrait arriver, et tout peut arriver! Trois grands scenarii s’affrontent, le premier l’humanité arrive tant bien que mal à maitriser la situation et endigue le problème, mais nous ne sommes pas dans Star Trek non plus… Second scenario, la plaque sur laquelle repose le Japon subit un séisme d’une rare violence et bascule envoyant la centrale en question au fond de l’eau, refroidissant ainsi ce qui n’a pu l’être jusqu’à présent, le nombre de pertes humaines serait colossal dans ce cas précis. Troisième scenario, le pire de tous, rien ne parvient à endiguer la catastrophe et elle en devient totale, planétaire comme le redoutent certains… Quitte à choisir, j’opte pour la seconde, horrible mais entre un pays et la planète entière, le choix ne se pose pas tant que cela…
Publiée le 29 juin 2012 par Kna60
Interview par Marc Willacy d’ABC Australie sur les dangers de la piscine de combustible n°4 de Fukushima.
Les personnes interrogées sont :
- Pr. Hiroaki Koide, expert en réacteurs nucléaires de l’université de Kyoto. - Robert Alvarez, conseiller en politique énergétique aux Etats-Unis - Yoshimi Hitosugi, porte-parole de TEPCO - Tomohiko Suzuki, journaliste et travailleur clandestin à la centrale de Fukushima. - Misuhei Murata, ancien ambassadeur du Japon en Suisse.
Voici la vidéo des images prises par un robot dans la piscine en question recouvrant le réacteur nucléaire. Images étonnantes montrants des particules s'agitant sans arrêt, à la façon d'atomes, sous l'effet des intenses radiations :
" L'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi affirme que les dommages au combustible nucléaire dans l'un de ses réacteurs pourrait être pire qu'on ne le pensait. Les ingénieurs de la Tokyo Electric Power Company ont travaillé à la mesure des dommages à l'usine dus à l'accident de Mars 2011 et ont commencé le processus de démantèlement. En analysant les dégâts, ils peuvent dire maintenant que la plupart du combustible nucléaire dans le réacteur n ° 3 a fondu à travers le cœur du réacteur et s'enfonce maintenant au fond de l'enceinte de confinement. Ils avaient déjà dit qu'une partie du carburant était encore à l'intérieur du réacteur.
Leur dernière évaluation suggère que le démantèlement du réacteur n ° 3 pourrait être plus difficile qu'on ne le pensait. Une enquête du gouvernement sur l'effondrement avait dit qu'un arrêt incorrect d'un système de refroidissement d'urgence appelé "HPCI" avait contribué à l'accident. Mais les dernières analyses des données disent que le système de refroidissement était déjà dysfonctionnel avant sa fermeture par les travailleurs. Elles disent qu'une fusion dans le réacteur n ° 3 a commencé à 05h30 le 13 Mars 2011. C'est environ 5 heures plus tôt que prévu. Cela dit en plus que du combustible avait fondu à travers le cœur du réacteur et avait chuté dans l'enceinte de confinement dès le lendemain matin. "
" Quant au démantèlement de la centrale dévastée, il avance à pas de fourmis, et le retrait du combustible de la piscine du réacteur n°4 a été arrêté au début juillet 2014 pour des raisons inconnues qualifiée par Tepco de « période de maintenance », lequel prévoit de le reprendre en septembre prochain.
Au 30 juin 2014, plus de 75% des assemblages contenus dans la piscine du réacteur en question avait été enlevés, l’opération devant en principe être terminé à la fin de l’année, et devrait être suivi par l’extraction des combustibles des autres réacteurs.lien
C’est en décembre 2013 que Tepco avait décidé de démanteler les réacteurs 5 et 6, ce qui passera par un retrait de 994 assemblages de combustible entreposés pour l’instant dans la piscine du réacteur n°5 dont l’eau nécessite un refroidissement continu.
Or le 6 juillet 2014, Tepco a découvert une fuite externe sur une vanne du circuit d’eau de mer, assurant que « cet évènement n’a eu de conséquence ni pour les travailleurs, ni pour l’environnement ». lien
Quant aux containers destinés à recevoir l’eau polluée de la centrale, ils continuent de se multiplier et à fuir de temps à autre.
Nous voilà donc rassurés.
La question de dépollution de la terre reste préoccupante, et même si une équipe de botanistes japonais a défini quelles étaient les plantes les plus phyto-épuratrices, il faudra beaucoup de temps pour retrouver une terre cultivable sans danger. lien
Normal dès lors que les habitants de la zone contaminée soient sans grand espoir.
Le gouvernement a déjà investi 11 milliards d’euros dans la décontamination, et ce travail de titan semble ne jamais vouloir finir. lien
Meltdown at Fukushima reactor 3 worse than thought Nuclear & Energy Aug. 6, 2014 - Updated 08:54 UTC+2 The operator of the crippled Fukushima Daiichi nuclear plant says the damage to nuclear fuel in one of its reactors may be worse than previously thought.
Tokyo Electric Power Company engineers have been working to size up damage at the plant from the March 2011 accident and start the process of decommission.
Officials with the utility now say most of the nuclear fuel in the No. 3 reactor melted through the reactor core and is now resting at the bottom of the containment vessel.
They had previously said some of the fuel was still inside the reactor. Their latest assessment suggests decommissioning the No. 3 reactor could be more challenging than previously thought.
A government panel investigating the meltdown had said an improper shutdown of an emergency cooling system called "HPCI" had contributed to the accident.
But the utility's latest analysis states the cooling system was already dysfunctional before workers shut it down. It says a meltdown in the No. 3 reactor started at 5.30 AM on March 13th. That's about 5 hours earlier than previously estimated.
It says most of the fuel melted through the reactor core and had dropped into the containment vessel by the following morning.
OVNIs : 60 ans après, le retraité de l’Armée de l’Air Richard French raconte sa vérité
Dans les années 1950, Richard French est membre de l’Armée de l’Air américaine. Il était chargé par ses supérieurs d’aller enquêter sur les apparitions d’OVNI et de tout faire pour discréditer ces histoires. Aujourd’hui, Richard French raconte une de ces apparitions. Une histoire loin d’être banale et assez effrayante.
Il est venu témoigner devant d'anciens membres du congrès à Washington et fait parti de la conférence résumée ici :
Quand des OVNI sont aperçus aux Etats-Unis, des enquêtes sont ouvertes. Le Lieutenant Richard French, de l’armée de l’air américaine était chargé de se rendre sur place dans les années 1950 pour démanteler des rapports concernant des apparitions d’OVNI. Mais un jour, ce qu’il a vu était loin d’avoir été imaginé par un petit groupe de personnes. A l’époque, il a été tenu de mentir sur ce qu’il a vu de ses propres yeux. Aujourd’hui, âgé de 83 ans et à la retraite, il a décidé de dire la vérité. Et, le moins que l’on puisse dire est que ce témoignage est assez effrayant.
Deux soucoupes et deux aliens juste sous la surface de l’eau
En 1952, Richard French est envoyé à Newfoundland pour enquêter sur l’apparition étrange d’un OVNI. " Ils m’ont dit qu’il y avait deux êtres étranges qui se trouvaient sous l’eau après être entré en collision avec l’eau à près de 160 km/h ", a-t-il raconté au Huffington Post. " De nombreuses personnes étaient rassemblées au bord de l’eau. Toutes étaient en train de regarder ce qui se passait sous l’eau" a-t-il ajouté. C’est à ce moment précis que le discours de Richard French prend une tournure digne des films de Science-fiction. Selon ses souvenirs, l’eau était très claire et il pouvait voir deux embarcations circulaires mesurant chacune plus de 5 mètres de diamètre. Elles flottaient juste sous la surface de l’eau à près de six mètres du bord de l’eau. " La première chose que j’ai vu, c’était des OVNI. […]
L’eau était très claire et je pouvais vraiment voir ce qui se passait " a expliqué Richard French. Les êtres qu’il a vu " mesuraient entre 60 et 90 centimètres, ils étaient de couleur grise, une silhouette fine, de longs bras et des mains avec seulement deux ou trois doigts. […] Ils ressemblaient vraiment aux aliens qu’on avait l’habitude de voir dans les films (…) Cela a duré 20 minutes. Les deux soucoupes sont ensuite parties ensemble à une vitesse éclair. Je pense qu’ils étaient en train de réparer leurs engins pour ensuite repartir " a-t-il précisé.
Un rapport fictif
Mais à l’époque, le travail de Richard French était justement de discréditer ces théories d’aliens. Qu’a-t-il donc écrit sur son rapport concernant cette histoire ? " J’ai fait un rapport fictif. Je n’ai pas vraiment dit qu’il s’agissait d’OVNI, j’ai dit qu’il s’agissait de choses que l’on ne connaissait pas, des sortes de véhicules méconnaissables. En d’autres termes, j’étais très ambigu et je suis resté évasif " a-t-il avoué. Malheureusement pour nous, cette apparition à Newfoundland date des années 1950 et aucune image n’a pu être enregistrée.
OVNI : des milliers de gens en voient le 24-08-1990 à Greifswald, vers la Centrale Nucléaire...
Le 24 août 1990, ca. 8.35-9.03 P.M.
Greifswald en Allemagne,
Juste six semaines avant la réunification de l'Allemagne, des milliers de témoins oculaires ont observé une formation de sept objets lumineux, planant pendant presque 30 minutes au-dessus de la mer baltique près de Peenemünde, à l'ancien chantier de construction de fusée nazi V-2, ces OVNI s'approchent de la centrale nucléaire Greifswald.
Parmi les témoins oculaires se trouvaient des physiciens en nucléaire russe travaillant pour cette installation.
Les chercheurs allemands d'OVNI ont pu rassembler cinq vidéos d'amateur de cet événement, ce qui leur ont permis de reconstruire la position de la formation par triangulation.
Les sceptiques ont rapidement refusé ce cas en disant que pour eux c'étaient de simples fusées de signal mises dans le ciel par la marine russe ou polonaise, mais ils ignorent le fait que la formation, sans aucun doute, planait au-dessus des mers allemandes, à l'ouest de la frontière polonaise.
Et n'importe quelle manoeuvre militaire avant la réunification allemande aurait été considérée comme une agression et aurait causé des protestations diplomatiques importantes.
Mais en fait toutes les deux, la navy russe et polonaise, ont toutes les deux nié cette manoeuvre aérienne alors en question.
Nous présentons ci-dessous deux images tirées des trois meilleurs vidéos, pris par le Dr. en nucléaire russe physicien Ludmilla Ivanova de Greifswald, Bernhard Gröchel d'Ücheritz-Bansin sur Usedom et Jürgen Luchterhand, à l'est de Greifswald.
Le 24 Août 1990, à la centrale nucléaire de Greifswald en Allemagne de l'Est. Le personnel Est-Allemand et Russe travaillant à la centrale nucléaire a enregistré ces formations d'ovnis alors qu'ils semblaient se grouper dans le ciel au-dessus de cet endroit très sensible. Les lumières sont restées dans le ciel pendant des heures ou tout au moins quasiment une demi-heure sûre, et ont été filmées depuis différents points par différentes caméras. Parfois, le groupe a été approché par d'autres lumières voyageant à travers le ciel jusqu'à ce qu'elles joignent le groupe plus grand. Ce cas et d'autres cas semblables au-dessus de centrales nucléaires et autres installations atomiques pourrait être lié à des phénomènes encore inconnus du fait de notre connaissance limitée du comportement nucléaire en général.
Quatre vidéos amateursont été tournées depuis différents points de vue: 1) Greifswald: Jürgen Luchterhand, 2) Greifswald, Mendeleyev-Str. 12: Ludmilla Ivanova M.D., 3) Greifswald, pas loin de l'adresse ci dessus: Valery Vinogradov, vidéo ci-dessous, 4) Harbour of Lauterbach (sur l'île de Ringen): Irmgard et Ingo Kaiser.
OVNI pris au dessus de la centrale nucléaire de Greifswald, en Allemagne de l'Est, le 24 août 1990.
Photo tirée du documentaire sur "TV Allemande publique ARD".
Un autre clip de Greifswald en Allemagne de l'Est en 1990, enregistré par le cameraman Valery Vinagradov. Valery déclare qu'il n'était pas le seul témoin de l'événement et déclame que des "centaines de témoins ont assisté à cet événement anormal et de nombreuses photographies ont été prises." Il a décrit les objets comme étant " des boules rougeoyantes qui étaient suspendues en formation dans le ciel. Les sphères qui ont composaient la formation semblaient tourner et planer, mais d'une façon stable et ordonnée." Il a également déclaré " ils agissaient de concert sans aucun mouvements brusques." Plus tard lors de l'observation, une autre sphère apparue et voyagea vers le groupe juste pour disparaître dès qu'elle l'atteignit. C'est pour ces raisons que Valery ne croit pas que ces choses étaient des fusées ou des engins classiques.
Sept photos des objets ont été prises, parmi lesquelles l'une depuis 20 km de là par Rainer-Michael Ladwig de Berlin. Il n'y a aucun doute sur le fait que les quatre vidéos et les sept photosmontrent les mêmes objets, il est donc improbable qu'il s'agisse d'un canular. Une analyse informatique des vidéos et photos ont montré que les objets ont manoeuvré a une altitude de 6000 mètres sous les nuages. Ils ont pu être vus depuis une distance de 125 kilomètres.
Le 10 Octobre 1993 à 20:15 le documentaire "Les OVNIS - pourtant ils existent " ("UFOs - und es gibt sie doch") par Heinz Rohde fut diffusé sur ARD, une chaîne allemande publique, avec commentaire et analyses de ces événements et documents.
OVNI pris au dessus de la centrale nucléaire de Greifswald, en Allemagne de l'Est, le 24 août 1990.
Photo tirée du documentaire sur "TV Allemande publique ARD" et de la vidéo prise par Valery Vinagradov.
Voyez encore des photos ci-dessous, et remarquez que la configuration géométrique des points lumineux change, cela explique une chose simple, ces points lumineux ne pouvaient être que plusieurs engins extraterrestres en formation effectuant des figures pour le plus grand spectacle des "Hommes" se trouvant à Greifswald.
Toutes ces photos sont en fait des arrêts sur image provenant de plusieurs films faits par les témoins ce jour-là, pour ceux qui sont des septiques indécrottables, vous êtes au moins obligés de reconnaître que des OVNI existent, et là c'est impossible de répondre autre chose, impossible !
Maintenant libre à vous de croire que ce ne sont que des engins d'origine terrestre genre F-117 en pleine démonstration pour un 14 juillet ou des oies en rut éclairées par des lampions ou des lucioles !...
Au fait voyez à quoi ressemble le F-117 vu de nuit, nous avons justement une photo de lui en bas de page, rien à voir avec ces lumières ! De plus s'il avait volé à la même hauteur qu'elles, cela n'aurait été que juste un point dans le ciel !
Et de plus n'oubliez pas aussi par dessus tout cela qu'aucun bruit ne ressortait de ces lumières !
CI-dessous, voici une photo du F-117, l'avion américain furtif vu de nuit. Rien à voir comme comparaison...
Rappelons également qu'en 1990, les lanternes asiatiques n'étaient pas encore connues ni trouvables en europe, et surtout pas dans cette région de l'Allemagne de l'Est très protégée, et qu'également, les lanternes asiatiques ne peuvent pas dépasser l'altitude de 500 mètres environs alors que là, nous parlons de 6000 mètres...
Et Sommaire en texte : News de l'Insolite - Le pouvoir des médiums, Un texte de Daniel Castille - Courrier des lecteurs - Truman Bethurum, "Le capitaine de la soucoupe était une femme"...Un texte de Ludovic Bonin - OVNI : Les preuves d’un COVER-UP, Une enquête exclusive de Pierre Fleming - Maître Philippe, Le thaumaturge de Lyon, Un texte de Pascal Cazottes - Sur la route avec... Dominique Moret, Une interview de La rédaction - La révélation des pyramides, Par l’informateur du film "La Révélation des Pyramides" - Planificateurs invisibles. Voyageurs du temps et réplication de l’ADN, Un texte de La rédaction - Le code subliminal des Illuminati 666 et 21/12, Un texte de Xavier Daniel - News des publications - Revue de presse...
Nous rappelons que le magazine TOP SECRET est ouvert à tous les chercheurs et ne prétend pas imposer sa vérité. La rédaction invite simplement ses lecteurs à se poser les questions qu’elle se pose, sans chercher à les conduire vers un postulat qu’elle aurait arrêté à l’avance.
TOP SECRET, édité par Eden Edition, organe de presse réellement indépendant, se veut un instantané de la recherche dans le domaine des énigmes et des mystères en tous genres, et donc un incitateur aux questionnements.
Dépêchez-vous de découvrir ce numéro pendant qu’il est encore facile de le trouver.
Si votre commerçant habituel ne connaît pas encore le magazine, vous pouvez lui demander de le commander aux NMPP avec la référence suivante : M 01857. Il devrait alors le recevoir au bout de 48 heures. Pour en savoir plus, voyez « Nos amis libraires ».
Réchauffement Climatique : le catastrophisme monte, pour quand la panique ?
La Banque mondiale redoute le "cataclysme" d'une hausse de 4 °C de la température
La Banque mondiale (BM) n'hésite pas à parler d'un "cataclysme" qui pourrait frapper les pays pauvres. Dans un rapport (pdf) publié dimanche 18 novembre 2012 à Washington, elle redoute une hausse de la température du globede 4 °C dès 2060, bien au-delà du garde-fou posé par la communauté internationale. (vous trouvez ça normal vous une "banque" qui sort un rapport comme ça un dimanche ?, pas moi...)
" Un monde à +4 °C [...] déclencherait une cascade de changements cataclysmiques, dont des vagues de chaleur extrême, une chute des stocks alimentaires et une montée du niveau de la mer frappant des centaines de millions de personnes ", résume la BM, ajoutant qu'il n'y avait "aucune certitude" que le globe puisse s'adapter à une telle situation. Ce scénario, le plus sombre envisagé dans le rapport, tranche avec l'engagement pris par la communauté internationale de contenir le réchauffement du globe à +2 °C par rapport à l'ère pré-industrielle.
UNE RESPONSABILITÉ "SANS ÉQUIVOQUE" DE L'HOMME
Le niveau actuel d'émissions de CO2 " devrait porter le réchauffement climatique bien-au delà de ce seuil ", assure la Banque mondiale, qui prédit une hausse de 4 °C "au cours du siècle" et " dès 2060 " en cas d'inertie politique. " Ce monde serait tellement différent de celui dans lequel nous vivons qu'il est difficile de le décrire ", commente le président de la BM, Jim Yong Kim, soulignant que la responsabilité de l'homme dans le réchauffement du globe est " sans équivoque ".
Listant les dangers qui menaceraient alors la planète (inondations, sécheresses, malnutrition...), l'institution prédit une aggravation des "pénuries d'eau" en Afrique de l'Est, au Moyen-Orient ou en Asie du Sud et un "rebond significatif" de la mortalité infantile en Afrique subsaharienne. " L'intensification prévue des événements climatiques extrêmes pourrait inverser les efforts pour réduire la pauvreté, particulièrement dans les pays en développement ", résume le rapport, assurant que la planète serait encore "plus inégalitaire" qu'à l'heure actuelle.
Aucune région ne sera épargnée, prévient toutefois le rapport. Les récentes sécheresses ayant frappé les Etats-Unis ou l'Europe de l'Est pourraient se reproduire et l'Occident serait aussi confronté à l'afflux de populations fuyant les bouleversements climatiques. " Il faut faire baisser la température et seule une action internationale concertée et rapide peut y contribuer ", clame la Banque mondiale, appelant à une utilisation plus "intelligente" de l'énergie et des ressources naturelles.
Source : Le Monde : http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/11/19/la-banque-mondiale-redoute-le-cataclysme-d-une-hausse-de-4-c-de-la-temperature_1792492_3244.html
YH : la façon la plus intelligente est bel et bien de passer par-dessus la notion d'argent et d'économie, de réquisitionner les moyens, force de travail et ressources auprès des 100 familles les plus riches au monde... si elles veulent se sauver aussi...
Les modèles climatiques les plus pessimistes seraient les plus fiables
Le climat va t-il réagir avec violence ou douceur à nos émissions de gaz à effet de serre ?? Plutôt avec violence, répond un article paru dans la revue Science (1). Signé de John Fasullo et Kevin Trenberth, du Centre national de recherche atmosphérique de Boulder (Etats-Unis), il conclut que « les modèles climatiques les plus sensibles [à la perturbation anthropique, ndlr] fonctionnent mieux et les modèles les moins sensibles ne sont pas capables de bien reproduire des aspects décisifs du climat actuel». (image, l'albedo planétaire, le pourcentage d'énergie solaire réfléchie, le 20 juin 2005, vu par l'instrument Ceres du satellite Terra de la Nasa).
Les deux scientifiques se sont attaqués à l’un des points noirs de la prévision climatique. Entre les modèles qui promettent une réaction douce du climat aux émissions de gaz à effet de serre et ceux qui menacent d’un coup de bambou, la différence est grande. En températures globales, les premiers aboutissent à une hausse de 1,5°C en fin de siècle, pour un doublement de la concentration en gaz carbonique dans l’atmosphère, les seconds affichent 3°C. Avec un scénario d’émissions plus fortes, la fourchette va de 3°C à 6°C.
Or, jusqu’ici, les spécialistes es-simulations numériques n’avaient pas d’arguments convaincants pour favoriser ou discréditer un modèle plutôt qu’un autre. Leur principale source d’incertitude demeure la représentation des nuages, systèmes physiques très complexes. L’essentiel des différences, expliquent Fasullo et Trenberth, provient de la manière dont les «paramètres et l’ajustement aux observations» sont intégrés dans ces sortes de planètes virtuelles. Ils ont donc décidé de contourner la difficulté. Au lieu de se concentrer sur les nuages, ils se sont intéressés à ce qui les produit et les transporte en étudiant spécifiquement les zones tropicales ? : l’humidité de l’air et les grands mouvements verticaux dans l’atmosphère, liés notamment aux moussons asiatiques et africaines et aux zones désertiques.
Pour ce faire, ils ont exploité les observations des satellites météo et de recherche américains de la NOAA et de la Nasa. Ils offrent depuis une dizaine d’années une vision très détaillée des nuages, de l’humidité de l’air sur toute la hauteur de l’atmosphère, de l’albédo (le pourcentage d’énergie solaire réfléchie vers l’espace, voir l'image au dessus). Ils ont ensuite étudié les variations saisonnières de la répartition de l’humidité de l’air, de l’albédo des nuages et les structures de la circulation atmosphérique. Enfin, ils ont comparé ces observations aux modèles climatiques en se demandant quels étaient ceux qui représentaient le mieux la réalité actuelle. Réponse ? : ceux qui prévoient un coup de bambou climatique ?! De là à considérer qu’ils sont également meilleurs prévisionnistes d’un climat réchauffé, il n’y a qu’un pas. Les deux scientifiques proposent de le franchir, avec des arguments plutôt convaincant relatifs à la physique du climat, même s’il reste des mystères à résoudre dans cette nébuleuse affaire.
Cetteconclusion scientifique pèse d’un lourd poids politique. Les rapports du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) présentent à leurs lecteurs (gouvernements et citoyens) un éventail très large de futurs possibles, sans préciser lesquels sont les plus probables. Ce flou provient d’une double incertitude ? : combien allons-nous émettre de gaz à effet de serre au cours du XXIe siècle et quelle sera la sensibilité du climat à ces émissions ??
Les économistes ont concocté des scénarios très différents, allant du très « vert » au très « gris ». Les plus verts, fondés sur une réduction rapide des émissions des pays riches et une maîtrise de celles du reste de la planète, sont aujourd’hui les moins réalistes. L’étude de Fasullo et Trenberth montre que l’espoir d’une très faible sensibilité climatique à nos émissions de gaz à effet de serre devrait être abandonné. L’objectif officiel des Nations Unies – pas plus de 2°C de réchauffement planétaire – paraît donc de moins en moins réaliste.