Interview d'un trader indépendant britannique logique...
Vidéo apparemment censurée...
C'était une intervention télévisée censée apporter le point de vue des traders en pleine crise financière. Une interview faite des centaines de fois par les médias de tous les pays. Mais lors de son apparition sur les antennes de la BBC lundi, Alessio Rastani, présenté comme un "trader londonien indépendant", a laissé ses interlocuteurs bouches bées. Sans fioritures et avec une honnêteté déconcertante, voire effrayante, il a calmement expliqué en trois minutes que son but était "de faire de l'argent" dans "des marchés dirigés par la peur", qu'il "rêvait de cette récession depuis trois ans" et que les véritables dirigeants de la planète ne sont pas "les gouvernement, mais Goldman Sachs". Ses paroles :
"Les marchés sont dirigés par la peur (…) L'argent, les fonds d'investissement, les institutions, ils ne croient pas du tout à ce plan de sauvetage [de la zone euro]. Ils savent que le marché est carbonisé, qu'il est fini. Il ne s'intéressent pas à l'euro (…) Ça ne va pas marcher.
"Je suis un trader. Quand je vois une opportunité pour faire de l'argent, j'y vais. Comme la plupart des traders, je ne me sens ni concerné par la situation économique, ni sur les façons de la résoudre. Notre job, c'est d'en tirer de l'argent. Personnellement, ça fait trois ans que je rêve de cet instant. Je vais vous faire une confession. Je vais au lit tous les soirs et je rêve d'une nouvelle récession.
"Les gens ne se souviennent pas que la récession des années 1930 ne se résumait pas à un krach boursier. Certaines personnes étaient prêtes à se faire de l'argent sur ce krach. Et tout le monde peut faire cela, ce n'est pas réservé à une élite. Quand le marché s'effondrera, quand l'euro s'effondrera, vous pourrez gagner énormément d'argent si vous savez quoi faire.
"Cette crise économique est un cancer. Si vous attendez, elle ne fera que s’agrandir. Mon conseil : préparez-vous (…) les gouvernements ne dirigent pas la planète. Goldman Sachs dirige la planète. Goldman Sachs n'en a rien à faire de ce plan de sauvetage. En moins de douze mois, les économies de millions de personnes vont disparaître. Et ce n'est que le début."
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'honnêteté brutale de son passage télévisé n'est pas passée inaperçue. Comme le signale Arrêts sur images, la presse britannique a rebondi sur cet entretien quelque peu surréaliste.
The Independent titre sur "le trader qui lève le voile sur ce que pense vraiment la City" (…) Le tabloïd Daily Express lui fait dire : "Je souhaite la récession… elle va me rendre riche." A la fin de son article, The Independent remarque que si les déclarations de Rastani ont été largement relayées sur Twitter, sa sombre prédiction sur l'avenir de l'euro et sur la crise économique n'a "mystérieusement pas intéressé les marchés financiers" : les actions des banques françaises ont grimpé de 10 % en une journée, après des semaines de dégringolade.
Les marchés, qui sursautent pourtant après n'importe quelle rumeur en ce moment, ne prendraient-ils pas au sérieux les vérités brutales d'un trader à une heure de grande écoute sur le service public britannique ? Ou bien Alessio Rastani s'est-il tout simplement moqué de tout le monde en tenant le discours caricatural par excellence d'un trader ?
Sur le Web, le travail de décryptage sur les réseaux sociaux aboutit rapidement à une question : et si Rastani n'était, en effet, qu'un plaisantin qui a roulé tout le monde dans la farine ? "Arrêts sur images" rapporte les trouvailles du Guardian, qui relaie lui-même l'idée que le trader serait en réalité un membre des Yes Men, groupe d'activistes qui tourne en dérision multinationales, hommes politiques et organisations internationales en mettant en scène de faux événements. Une fausse interview de trader au plus fort de la crise financière est, après tout, un scénario qui colle à la méthode des Yes Men.
Mais "si Rastani est bien un personnage de fiction, les Yes Men ont vraiment beaucoup travaillé dessus, ajoute l'article. Son compte Twitter est actif depuis deux ans, et son site a été enregistré en février 2010". Entre-temps, son site n'est plus en ligne.
Sa page Facebook semble également bien réelle, photos personnelles à l'appui. Les commentaires qui s'y accumulent depuis la diffusion de la vidéo alternent entre le respect — "Un homme qui dit tout haut ce que des milliers pensent…" —, le dégoût — "Alessio, tu symbolises tout ce qui ne va pas sur cette planète" —, et le déconcertant — "Alessio Rastani n'est pas un canular, si tu pensais vraiment qu'il s'agissait d'un canular. Le canular c'est qu'il ne s'agit pas d'un canular".
A l'heure actuelle, les Yes Men n'ont pas réagi à ces rumeurs, et la BBC assure avoir"mené une enquête" et n'avoir trouvé "aucune preuve qui suggère que l'interview d'Alessio Rastani était une farce".
Et l'homme en question, après avoir été temporairement injoignable, a répondu à plusieurs médias dans la journée de mardi pour confirmer qu'il s'appelait bien Alessio Rastani, qu'il était bien trader indépendant, et qu'il pensait tout ce qu'il avait dit. AForbes il confie : "Je crois que cela a été surmédiatisé. Je ne comprends pas pourquoi je suis au centre de tant d'attention (…) Je pensais que tout le monde savait déjà ce que j'ai dit (…) Les gens ont pensé que j'étais heureux à l'idée de me faire de l'argent sur la misère des gens. C'est probablement l'impression qu'ils ont eu en regardant la vidéo (…) Ce que j'essayais de dire, c'est, bon, tout le monde devrait être prêt. J'essayais d'être le mec bien."
Au Guardian, il dit suivre les répercussions de son apparition télévisée sur Twitter (à suivre sur #rastani) et refuse de faire tout commentaire avant d'avoir consulté "une tierce personne". Interrogé sur son appartenance aux Yes Men, il répond uniquement : "Ah, les théories de conspiration…"
Vous pouvez vous rendre sur la source pour trouver d'autres liens et voir les commentaires. Quoiqu'il en soit, les questions que se posent les médias, dont le Monde, à ce sujet paraissent bien stupides pour ceux qui connaissent les dessous de la finance : ce genre de discours EST très commun à la majorité des traders et c'est même basé sur ce qu'on leur apprend pour faire leurs classes... IL EST EVIDENT qu'aucun gouvernement élu de cette planète ne possède réellement du pouvoir de décision en matière financière... Tout à été fait pour le leur enlever il y a déjà des dizaines d'années, et ils ont même signé des deux mains pour ça...
D'ailleurs, on le voit tous les jours : les Etats prennent des "mesures", se réunissent... et octroient de nouveaux "prêts" pour allonger un peu plus les dettes... fuite en avant donc en "rêvant" que l'argent prêté (à taux énormes) soit un jour remboursé... par des Etats qui s'endetteront de plus en plus pour payer les intérêts, et qu'il faudra à nouveau aider car n'importe comment un tel remboursement est matériellement impossible, même sur 100 ans ou 1000 ans...
Il est aussi évident que ce ne sont pas les mesures que la majorité des humains de ce monde souhaiteraient voir prises : ce qu'ils veulent, c'est une réelle remise en cause du système capitaliste et bancaire, puis "libéral" (mais ce n'est qu'une étiquette) tel qu'il existe aujourd'hui...
Ainsi, mais ça c'est mon avis bien sûr, il est anormal que dans des démocraties où le peuple est censé avoir le pouvoir (je sais, c'est une illusion), certains individus, au nom de la "liberté d'entreprendre", réussissent à obtenir plus d'argent qu'eux et leur famille puissent avoir besoin pour toute leur vie. J'insiste sur ce point : le rôle de l'Etat est de défendre d'abord les intérêts de la collectivité, pas de l'individu. Chose qui a été détournée par plusieurs lois, principalement commerciales et financières.
Je dis qu'il faut établir une limite haute pour tout individu/famille du point de vue financier, au nom de l'égalité et de la liberté justement. Ainsi, je suis pour que, tout comme il existe des minima sociaux (et partout dans le monde) un revenu maximum mensuel soit appliqué à l'individu/famille. Un revenu établi pour apporter un confort maximum, d'accord, mais ce revenu doit être l'objectif de tout état : il doit tout mettre en oeuvre pour que chacun y ait un jour accès. A cette date, je citerai le chiffre maximum de 5000 € net par mois pour TRES BIEN vivre partout dans le monde pour un individu et je dirai donc que toutes les sommes dépassant ce chiffre par individu doit être utilisé pour la collectivité et faire en sorte que chacun atteigne ce chiffre. En attendant, le rôle de l'Etat devrait être de TOUT faire pour que le revenu minimum de ses citoyens soit de 2500 € net (et c'est parfaitement possible quand on voit certains budgets qui ne sont pas là où il faut).
Il est anormal qu'au nom de la liberté d'entreprendre individuelle (si chère aux américains endoctrinés), la liberté et l'égalité collective soit lésée : c'était bien là l'objectif (réalisé) du capitalisme et accentué par le "libéralisme", et les successions de crises financières du système capitaliste prouvent qu'il n'a jamais été fonctionnel ni stable : c'était une erreur (ou plutôt le résultat de manipulations d'individus qui ont réussi contre l’intérêt collectif, que les descendants de ces derniers continuent d'ailleurs d'exploiter, puisqu'on retrouve quand même les mêmes familles depuis + 200 ans parmi les actionnaires des grands groupes financiers mondiaux).
Il est impératif que les Etats reprennent le système financier de leur propre état, qu'ils ont vendus à des intérêts privés (très tôt aux USA, en 1974 en France par Pompidou, De Gaulle avait pu empêcher ça... jusqu'en 1968) en main.
Il est anormal, au nom d'une vraie démocratie, que la plupart des Etats, comme la France, ne puissent faire quoique ce soit sans l'intermédiaire de banques privées,aussi bien pour sortir de la monnaie que pour emprunter...
Il est également anormal que les organismes chargés de la surveillance des même marchés financiers soient des organismes privés et même parfois inféodés à des individus financièrement impliqués. (Goldman Sachs, Morgan Stanley, Standard & Poor’s...).
Ce type de contrôle doit être fait de façon tout à fait indépendante et ne pouvoir subir aucune pression, aussi bien de la part des gouvernements (qui sont toujours provisoires) que des groupes financiers (qui le sont beaucoup moins), ce qui n'est pas le cas actuellement.
Mais beaucoup de monde voudrait que les choses changent, surtout du point de vue financier, mais sans vouloir changer leur propre comportement et adhésion au système. C'est encore une illusion car ce système fonctionne précisément parce qu’il a été "implanté" dans l'Humanité au bon moment et par les gens qu'il "fallait" (je ne vais pas ici refaire l'Histoire de l'invention de la banque privée et du "papier-monnaie", puis de la "monnaie virtuelle" !), malheureusement.
Là, je sais que certains diront que n'importe comment, le système précédent était pire, que ce système a tout de même tenu un bon moment, même s'il n'a jamais été stable réellement tout au long de son existence. Mes grands-parents, mes parents et moi-même sommes témoins d'un nombre très élevé de "crises" financières du système (ayant ou non entraîné des guerres ou des infamies), comme chacun peu le réaliser soi-même. Ce système fonctionne surtout parce que tous les Etats du monde s'y sont inféodés (y compris les soi-disant pays "communistes" qui ne le sont pas restés en fait très longtemps économiquement ^^) et ont axé une grande partie de l'éducation publique et commerciale (car c'est aussi une éducation) pour que les habitudes et le mode de pensée des peuples, transmis par lui-même via sa famille, impliquent l'adhésion nécessaire au système (pour y survivre).
En fait, la question serait déjà de comprendre le comportement des gens vis-à-vis du papier-monnaie (et des cours boursiers inclus dans le deal), et leur compréhension. Ainsi, j'ai encore vu récemment une personne, dans un commentaire, se moquer de certaines associations qui remettent un peu partout dans le monde des systèmes de trocs, en affirmant qu'on n'allait pas revenir au troc vu qu'il y avait l'argent... Cet homme n'a manifestement pas compris que l'argent, C'EST aussi du troc... le troc étant un moyen d'échange ou de transaction. On a remplacé une grande partie du métal-monnaie par du papier-monnaie par exemple, et aussi de la monnaie virtuelle, n'existant que par des lignes informatiques codées. On aurait pu prendre des boutons de culottes en pierre pour épargner des arbres... l'important, c'est juste la valeur qu'on lui donne ^^
En fait, il m'est déjà arrivé de ne pas voir d'argent liquide du tout pendant plusieurs semaines : ma carte bancaire suffisait toujours, pas vous ? Ça m'a amené à une réflexion amusante en entendant les discours enflammés de l'UMP et du FN sur l'insécurité... et leur hypocrisie évidente...
Selon eux, la jeunesse délinquante est en augmentation, l'immigration est dangereuse et les cités hors de contrôle et il faut sévir bien sûr.
George Clemenceau
1) Toutes les études sérieuses prouvent qu'il y a plus de sécurité au début du 21° siècle qu'au début du 20°... il suffit de revoir les discours de Clemenceau sur l'insécurité de l'époque (et la création des Brigades avec tractions avant) pour voir que ceux du FN ou de l'UMP en sont inspirés...
2) Qui a créé ces cités-dortoirs-mouroirs ? La plus grande partie ont été construites par les Gaullistes (ancêtres de l'UMP) pour loger les victimes des gâchis colonialistes, puis par des "relances" de l'économie du bâtiment dans les années 70 par les gouvernements "centristes" !
3) Comment se fait-il que ces "champions" de l'insécurité ne proposent pas le seul moyen d'augmenter ENORMEMENT la sécurité publique ?
Après tout, réfléchissez : les délinquants, tout comme d'ailleurs les voleurs de banque ou les trafiquants de drogues ne veulent qu'une chose : de l'argent LIQUIDE... (qui sera aussi "blanchi" par des banques complaisantes ou complices).
Comment se fait-il que personne n'ait pensé à tout simplement supprimer l'argent liquide, depuis l'invention de la carte à puce ? Ah, parce que ça dérange de sortir sa carte plutôt que 1 euro du porte-monnaie ? Ah, parce que c'est un droit constitutionnel d'avoir plusieurs choix de paiement ? (droit hypocrite vu que tous les choix de paiement restent dans le domaine des banques, que ce soit chèque (qui sont de plus en plus refusés dans la plus parfaite illégalité par les commerçants), espèces ou virtuel via la carte ^^). Ah, parce qu'on a mis pas mal d'années à les habituer à se servir des billets... c'est pas pour rien...
Surtout parce que les intérêts financiers liés à la "monnaie" font partie du système et que celui-ci passe bien avant l'insécurité, y compris pour les "penseurs" de l'UMP et du FN...
Bon, je dis ça car c'est une réalité si on y réfléchi un peu, mais le système bancaire, tel qu'il est actuellement, aux mains de quelques individus qui s'entendent très bien, n'apporte pas la garantie suffisante pour un système entièrement virtuel, ACTUELLEMENT. Mais je le sais, pour en avoir moi-même discuté avec des ingénieurs de Thalès impliqués dans cette activité il y a déjà quelques années, la suite du système a déjà été commandée par des organismes liés aux banques : des systèmes d'implants cutanés, contenant les données bancaires et autres (y compris pour voter en temps réel) ont été mis au point dans plusieurs pays du monde (y compris la France), et il y a même eu un communiqué de presse de l'AFP à l'époque (milieu des années 90)...
Les Chinois seront d'ailleurs les premiers à faire le test en réel (volontaires ou non ?) puisque un milliard d'implants auraient été commandés par leur gouvernement (avec des lecteurs d'implants).
Je serai à la limite moi-même d'accord avec ce système entièrement virtuel (avant les implants, il y a les cartes bancaires, puis les bracelets ou puces "collables" (mais jugés peu fiables car + soumis aux pertes et vols que la carte), et seulement si ce système était contrôlé par une banque UNIQUE et MONDIALE, détenue par des experts formés pour et ELUS démocratiquement : le pouvoir financier est le pouvoir le plus important et doit donc être soumis au suffrage, et surtout pas remis à des intérêts privés. Toutes les banques privées doivent être nationalisées et regroupées en une seule entité, d'abord par Etats, puis mondialement...
Oui, je le dis simplement, et tout le prouve : la libre entreprise est un danger quand l’intérêt individuel supplante l'intérêt collectif, ce qui est toujours le cas vu l'éducation sur l'argent donnée par la société elle-même. Ça donne des Bill Gates qui tuent leurs concurrences pour créer des monopoles, provoquant des milliers de chômeurs en Europe dans les années 80, ça donne des traders et des banksters a qui on n'a appris qu'à gagner de l'argent par tous les moyens... Conclusion : il faut faire machine arrière et limiter beaucoup plus les possibilités (et l'intérêt) d'un seul individu a accumuler argent et pouvoir, et là je parle aussi évidemment au niveau des actionnaires d'entreprises. Ce n'est pas parce qu'un individu créé de l'emploi, de l'argent ou de la richesse qu'il doit être privilégié puis même autorisé à exploiter les autres : question changement de mentalité : la seule bonne réponse serait qu'il soit heureux de son action envers le genre humain et ne pas en attendre obligatoirement quelque chose... mais la société n'apprend pas ce genre de chose, évidemment, c'est plutôt le contraire...
Certains disent (y compris des banquiers) que le système est parti en cercle vicieux il y a déjà longtemps et que les Etats l'empêchent de s'écrouler depuis des années, régulièrement, en se ruinant petit à petit, au grand bonheur de certains trésoriers privés... d'autres disent que le moment est peut-être bien choisi pour faire s'écrouler l'édifice volontairement (c'est ce qu'il se passe en fait), afin d'une prise du pouvoir financier mondial par un seul organisme (le FMI ?) et le changement prévu (avec les implants et la disparition des monnaies réelles = le système des monnaies peu continuer à fonctionner pareillement avec des monnaies virtuelles) pourra se faire facilement après un crash mondial...
C'est à priori le futur de l'Humanité en ce qui concerne ses habitudes de consommateurs...
La foule s'amasse devant la Bourse de New-York, 1929.
Une autre réflexion en lisant un article historique sur la grande crise économique des années 1928 à 1934 : que c'est-il passé quand toutes les banques ont fermé à l'époque, que tous les gens ne pouvaient plus toucher à leurs économies ou mêmes salaires pendant plusieurs jours ? Quelques pillages bien sûr et émeutes dans les villes... mais ailleurs ? Rien du tout : les gens ont continué a travailler et à aller se servir dans les commerces... :
Plus d'argent ? En attendant que ça revienne, la majorité des gens ont continué a agir comme d'habitude : les commerçants ont ouvert des "ardoises" aux clients, les fournisseurs ont ouvert des "ardoises" aux commerçants et tout à continué ! Mais alors finalement, si l'argent n'était pas revenu assez rapidement, qu'auraient-ils fait ? Peut-être se serait-il aperçu tout simplement que le système peut fonctionner sans argent du tout : il suffit de continuer à travailler, de produire, de cultiver et puis d'aller chercher gratuitement sa nourriture grâce à d'autres qui ont tout simplement aussi fait leur travail : c'était en fait la réalité de certaines peuplades avant l'invention de l'argent : travail pour la communauté et gains pour la communauté réparti à l'égalité... Le problème étant bien sûr qu'il y a toujours un humain pour penser qu'il mérite mieux ou plus ou est mieux que les autres, plus fort, plus intelligent, etc... c'est cet être humain qu'il faut rééduquer (y compris s'il a raison d'ailleurs sur ses capacités) et non encourager comme le système le fait actuellement...
Il faudrait tout de même un sacré changement de mentalité pour que les gens acceptent de produire pour le bien commun, sans contrepartie autre que d'avoir logement, santé, nourriture et vacances assurés (pas d'argent). Et pourtant, je serai pour personnellement. Après tout, c'est juste une question de comportement et d'habitude : a l'heure actuelle, les gens travaillent (ou pas car j'en connais beaucoup qui ont un emploi mais ne "font" rien !) et gagnent de l'argent en échange, pour qu'ils puissent payer logements, etc... les Etats se désengagent donc de leur lutte constitutionnelle sur l'égalité en acceptant (encourageant même) les inégalités salariales diverses et en créant même des "classes" avec des niveaux de salaires ou de possessions inégales (méritées ou non, ce n'est pas la question).
Des références intéressantes sur le sujet des implants bancaires :
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Série Docu-Drama " Les Envoutés de l'Espace " - MAJ FIN - Update : 4 scènes coupées
Ce téléfilm de 1992 est basé sur des faits réels tirés du livre du spécialiste Budd Hopkins et vient en soutien à cet autre documentaire basé sur celui du scientifique John Mack.
Titre original : Intruders. Autres titres Canada : Les Visiteurs de l'au-delà. Tous Publics. Réalisateur Dan CURTIS. Scénariste(s) Barry ORINGER, Tracy TORMÉ. Auteurs originaux : D'Après le Livre ' Intruders ' de Budd Hopkins. Producteur(s) Michael APTED, Dan CURTIS, Branko LUSTIG, Eric SCHIFF, Tracy TORME.
Acteurs : Richard CRENNA, Mare WINNINGHAM, Susan BLAKELY, Daphne ASHBROOK, Alan AUTRY, Ben VEREEN, Steven BERKOFF, Lorry GOLDMAN, Rosalind CHAO, Robert MANDAN, Warren FROST
Sciences-Faits-Histoires (SFH) publiera les 19 parties à raison de 5 à la fois (4+présentation aujourd'hui) tous les 2-3 jours.
" Ce passage est extrait du reportage de Jimmy Guieu : « OVNI-USA : de nouvelles révélations », où Guieu présente le téléfilm que vous pouvez voir ici en 19 parties. Les commentaires sont du détenteur des vidéos "Videodocu".
Il a tout d’abord été diffusé en décembre 1993 sur Canal +, sous le titre « Les envoûtés de l’espace » (et le samedi 1er janvier 1994 à 14 h 00, dans son intégralité), puis plusieurs fois sur M6 à partir d’août 1995, sous le titre « les visiteurs de l’au-delà », sous la forme de téléfilms en deux parties.
John Mack et Budd Hopkins ont tous deux été conseillers techniques sur le film, ce qui lui donne une indéniable qualité de « docu-drama ».
Le générique du début signale que le film est basé sur le livre d’Hopkins « Intruders » (l’affaire Kathie Davis/Déborah Tomey), et le message final stipule bien, par ailleurs, que le film se base sur des faits réels.
Le tout est servi par un casting composé de stars du petit ou du grand écran (Richard Crénna et Steven Berkoff de la saga « Rambo », Mare Winningham de la série « Les oiseaux se cachent pour mourir ») et des effets spéciaux très bons pour l’époque, utilisés à bon escient et sans excès.
Personnellement, je trouve que les Extraterrestres montrés dans ce film sont beaucoup plus convaincant et saisissant que nombre d’ET actuels en images de synthèse.
Enfin, n’oubliez pas, en le regardant, que ce téléfilm date de 1992, c’est-à-dire bien avant la création d’ « X-Files » ou l’affaire de la créature de Roswell.
A noter que deux ouvrages français ont traité plus en détail de ce téléfilm :
« Alien Télévision » de Richard D. Nolane (Editions CGR, P. 227 à 232) et « Aux frontières du réel. Vol. 2 : l’appel des étoiles » de Francis Valéry (editions DLM, P. 121 à 124).
Trailer :
Partie 1 :
Téléfilm réalisé par Dan Curtis en 1992, et basé sur des faits réels : les « abductions » ou enlèvements extraterrestres.
Conseillers techniques : Budd Hopkins & John E. Mack
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène : La détection des OVNI par les radars militaires ; la conspiration du silence et la politique de black-out sur le dossier OVNI. - Commentaires divers : Ce téléfilm semble clairement avoir influencé Chris Carter, pour « X-Files », à tout le moins l’épisode « L’ange déchu » (« Fallen Angel ») de la saison 1.
Cet épisode d’X-Files traite des enlèvement E.T., réutilise le même code que celui dont se sert le général Hanley dans le film (« Confirmation d’un ange ») pour désigner l’atterrissage d’un OVNI, et surtout vous y retrouverez presque tel quel la scène d’intro d’ « Intruders », lorsque la technicienne radar s’oppose à son supérieur hiérarchique…
Partie 2 :
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène : Les symptômes classiques de l’ « abduction » : les souvenirs-écrans, les réminiscences partielles mais intrusives de l’expérience aux hasard de la vie quotidienne (particulièrement le souvenir marquant de grands yeux noirs), phobie liée à certains animaux, et surtout apparition inexplicable de cicatrices ou autres traces d’opérations sur le corps des victimes.
Partie 3 :
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène : Les symptômes classiques de l’ « abduction » : les souvenirs-écrans, le « Missing Times » ou amnésie temporaire de plusieurs heures, séquelles psychologiques se répercutant dans la vie quotidienne, et les saignements de nez consécutifs à la pose d’un implant nasal.
Partie 4 :
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène : Les symptômes classiques de l’ « abduction » : les réminiscences partielles mais intrusives de l’expérience aux hasard de la vie quotidienne, phobie liée à certaines images. La mise sous surveillance illicite des « abductés » et de leur environnement.
Partie 5 :
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène : La régression hypnotique comme technique thérapeutique et d’investigation des cas d’ « abductions ». L’ « abduction » et ses caractéristiques : les souvenirs-écrans dissimulant l’enlèvement et l’apparence réelle des EBE, la description des « Petit-gris » et les expériences médicales auxquelles ils se livrent sur les victimes. L’hypothèse sceptique d’abus sexuels humains refoulés, puis resurgissant sous forme d’enlèvement extraterrestre à l’âge adulte.
Partie 6 :
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène : Les symptômes classiques de l’ « abduction » : séquelles psychologiques se répercutant sur la vie de famille, crise de panique et phobie liées à certaines images (la vue de lumière dans le ciel, celle d’un hélicoptère, mais rappelant inconsciemment celle d’un OVNI).
Partie 7 :
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène : La mise sous surveillance illicite des ufologues et autres enquêteurs s’intéressant de trop près aux « abductions ». Les symptômes classiques de l’ « abduction » : les saignements de nez consécutifs à la pose d’un implant nasal, et les séquelles physiques de l’abduction (inexplicable trace d’opération chirurgicale), angoisse et phobie liées au milieu médical ou à la vue d’instruments médicaux. - Commentaires divers : Vous remarquerez que l’ufologue se présente comme un « ovniologue », francisation amusante du terme. Il ajoute aussi, dans sa discussion avec le Dr Chase à propos des « abductions », « avant que les enlèvements ne devienne à la mode », ce qui démontre qu’aux USA, en 1992, on parlait depuis déjà un bon moment de ces faits !
Partie 8 :
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène : Les symptômes classiques de l’ « abduction » : grossesse inexplicable, crise de panique et phobie liées à certains animaux, souvenir-écran d’animaux aux comportement bizarre dissimulant les EBE responsables de l’enlèvement.
Partie 9 :
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène : La régression hypnotique comme technique thérapeutique et d’investigation des cas d’ « abductions ». L’hypothèse sceptique d’abus sexuels humains refoulés, puis resurgissant sous forme d’enlèvement extraterrestre à l’âge adulte. C’est vraiment une scène-clé du film, car elle montre la reconstitution de façon très réaliste de l’ « abduction » en tant que telle, comme la vivent généralement les victimes.
Partie 10 :
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène : Les caractéristiques de l’ « abduction » : début des premiers enlèvements dès l’enfance, neutralisation du conjoint ou de toutes autres personnes présentes mais non-directement visées par les enlèvements au moment des faits, impuissance des victimes à faire face et à réagir pour contrer les exactions EBE, et enfin, saignements de nez généralement consécutifs à la pose d’un implant nasal.
Partie 11 :
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène : La régression hypnotique comme technique thérapeutique et d’investigation des cas d’ « abductions ». Les caractéristiques de l’ « abduction » : le commencement des premiers enlèvements dès l’enfance, et le suivi génétique de famille entière, d’une génération à l’autre, par les EBE. Il est bien stipulé que l’enlèvement est rarement unique, mais se répète tout au long d’une vie, ce qui correspond aux caractéristiques réels du phénomène. Enfin, cette scène montre une cicatrice typique des séquelles physiques d’un enlèvement : la « scoop-mark », généralement à la jambe. Notez que le passage du début, en quelques lignes de dialogue, prend également en compte les implications des enlèvements par rapport à la religion biblique. C’est aussi la première fois dans ce film que des « métis » humains-extraterrestres sont mis en scène.
Partie 12 :
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène : Traces physiques au sol, avec effet sur l’environnement, d’atterrissage d’ OVNI. Récupération par les ufologues et analyse des implants métalliques, bien réels, posés dans le corps des « abductés » par les EBE durant les enlèvements. Ces implants, d’une technologie avancée, peuvent entrer en symbiose avec le corps humains, et sont quelquefois pourvus d’un système d’autodestruction pour ne pas laisser de preuves. Ceux qui sont intéressés par cet aspect des « abductions » pourront lire avec profit le livre « OVNI et implants » du Dr. Roger K. Leir (traduit et paru en français, aux éditions du Mercure Dauphinois).
Partie 13 :
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène : L’affaire du crash de Roswell, couvert par le black-out militaire, et les crashes d’OVNI en général. Vous remarquerez que le lieu de l’action se situe près de la base d’Holloman, une base du Nouveau-Mexique, ufologiquement réputée pour avoir reçu la visite « officielle » d’extraterrestres en avril 1964 (selon Richard Doty), ce qui démontre que les scénaristes ont vraiment bien travaillé leur sujet... A moindre titre, cette scène montre aussi les diverses anomalies électromagnétiques qui se produisent fréquemment lors d’observations d’OVNI (dérèglement des appareils électriques). - Commentaires divers : Aux USA, Ben Vereen, qui joue ici le rôle de Jim, est un célèbre acteur de théâtre, de télévision et de cinéma. Il a été plusieurs fois nominé aux Golden Globes et aux Emmy Awards. Son rôle le plus marquant est celui qu'il a interprêté pour la série "Racines". Avez-vous aussi remarquez ce petit détail ? Vers 4’18/4’19 de cette scène, à la limite de l’image subliminale, on peut voir une sorte de « tête de mort » formé par le jeu d’ombres et de lumières sur un pan de mur, à l’intérieur de la soucoupe, lorsque Jim entre dans l’OVNI écrasé.
Partie 14 :
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène : Les expériences d’engeenerie génétique auxquelles se livrent les EBE grâce aux enlèvements, dans le but de créer des hybrides humains-extraterrestres : insémination artificielle de femmes humaines lors d’un premier enlèvement, lesquelles servent de mères porteuses jusqu’au moment d’un second enlèvement, où les EBE prélèvent le fœtus. Il va sans dire que c’est souvent une expérience très traumatisante pour les femmes qui subissent ces exactions, comme le restitue très bien cette scène. On y voit également un de ces hybrides adultes, au visage étrange, mi-humain, mi-alien. Dans la réalité, ce type d’humanoïde est effectivement signalé aux côtés des « short greys » durant les abductions. Une courte séquence laisse aussi apercevoir un homme normal enlevé à bord du vaisseau ET, montrant qu’il y a aussi des « abductions » masculines, même si le film se concentre les « abductions » féminines.
Partie 15 :
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène :
Les différentes questions et hypothèses des ufologues vis-à-vis des abductions, de l’origine des E.T. et du but final des expériences d’hybridation.
Les groupes de soutien organisés aux USA pour les « abductés », les premiers ayant été créés à l’initiative de Budd Hopkins.
Chaque enlevé peut venir y faire part de son expérience, et partager son vécu avec d’autres.
Cette scène permet à cette occasion de montrer plusieurs autres infos sur le phénomène des « abductions », en se plaçant surtout du point de vue des enlevés et non plus de l’enquêteur (le Dr. Chase).
Premièrement, l’isolement terrible ressenti par les victimes d’enlèvements extraterrestres, qui ne peuvent guère parler de leur calvaire dans la vie courante.
Deuxièmement, les « abductions » peuvent toucher n’importe qui, n’importe quand, sans discrimination, que l’on soit WASP ou latino (dans le film), homme ou femme, de n’importe quelle catégorie socioprofessionnelle. Dans une certaine mesure, le film s’attachait déjà à ce fait via ces deux protagonistes féminins : Mary la « campagnarde » est enlevée comme Lesley la « citadine ».
Enfin, le tour de table des différents « abductés » montrent la diversité des réactions ressentis par ceux-ci vis-à-vis de leurs ravisseurs EBE, que l’on retrouve aussi dans la réalité.
- Commentaires divers :
Une phrase formidable de la part du personnage de Steven Berkoff, qui pourrait devenir une des devises de l’ufologie : « Les personnes qui avancent de nouvelles idées sont traitées de malades ou de fous. Et puis un jour, le monde les rattrape, et les appelle des visionnaires !… »
Partie 16 :
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène :
L’intolérance et le déni de la communauté intellectuelle et scientifique vis-à-vis du problème des enlèvements extraterrestres, et des chercheurs qui les étudient ou essayent d’en parler ouvertement.
Parmi l’auditoire qui crie au scandale, un personnage représente notamment les psychosociologues hostiles à la réalité objective des « abductions ».
L’hypothèse socio-psychologique y est plutôt bien résumée : « Avant les gens voyaient apparaître la Vierge ; maintenant, sous l’influence de la S-F, ils voient des petits hommes verts ! » Les pressions mises en œuvre au niveau professionnel et social pour faire taire les chercheurs s’étant penchés sur les « abductions » ou les OVNI, notamment par l’usage de menaces pour leur carrière.
Là encore, les scénaristes n’ont rien inventé du tout : des universitaires comme Léo Sprinckle, John Mack ou des médecins comme le Dr. Leir, ont réellement eu à subir ce genre de pressions chacun dans leur milieu professionnel respectif.
Partie 17 :
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène :
Le MJ12et les groupes « ultra-top secret » destinés à gérer le dossier OVNI. Les implications politiques de la reconnaissance officielle des OVNI, des « abductions », et la mise en place du black-out gouvernemental destiné à cacher la vérité au grand public.
Partie 18 :
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène :
Traces physiques au sol, avec effet sur l’environnement, d’atterrissage d’ OVNI.
La trace au sol sur laquelle la neige ne tient pas est effectivement un phénomène s’étant produit durant l’affaire « Kathie Davis » étudiée par Hopkins dans son livre « Intruders ».
Les expériences d’engeenerie génétique auxquelles se livrent les EBE grâce aux enlèvements, dans le but de créer des hybrides humains-extraterrestres :
dans de nombreux comptes-rendus d’ « abductions », les enlevés décrivent des parois (voire des pièces) entières remplies d’incubateurs pour les embryons hybrides, tel que Mary en voit à bord du vaisseau.
Il n’est pas rare que des jeunes femmes « abductées » et ayant servi de mère-porteuse pour un fœtus hybride à un moment de leur vie, soit également enlevées par la suite pour voir et toucher leurs « enfants »
Pour plus de détails, je vous recommande de regarder en entier le reportage de Jimmy Guieu : « OVNI – USA : de nouvelles révélations », et/ou de lire « Les kidnappeurs d’un autre monde » de David Jacobs.
Partie 19 :
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène :
Il y a deux grandes thèses ufologiques à propos du but poursuivi par les extraterrestres au travers des enlèvements et de leurs expériences d’hybridation : la thèse « optimiste » (Mack, Sprinckle) et la thèse « pessimiste » (Jacobs, Hopkins).
Comme vous pouvez le voir, la scène finale de ce téléfilm conclut en se rattachant à la vision « optimiste » des enlèvements, façon John E. Mack.
Ouf ! Le « Happy End » à l’américaine est sauf ! C’est le seul petit reproche que je ferais à ce téléfilm.
Il se pourrait bien, en effet, que la réalité soit beaucoup moins angélique quant au but des EBE et de leurs expériences d’hybridations !…
Si vous vous donnez la peine de regarder le générique en entier, vous pourrez voir que Budd Hopkins et John Mack ont bel et bien été crédités comme conseillers techniques, et que le sempiternel message : « Ceci est une fiction, toute ressemblance avec des faits ou des personnages réels ne seraient qu’une pure coïncidence » a laissé place à un message final précisant que ce téléfilm est basé sur des faits réels.
-------
Jimmy Guieu Vs Pierre Lagrange (1997) – Les abductions
Le lundi 27 janvier 1997, le magazine d’Arte « 7 ½ », présenté par Dominique Bromberger, a consacré sa troisième partie aux enlèvements extraterrestres, ou « abductions ».
Sur ce thème, un reportage confronte deux hommes diamétralement opposés : l’ufologue Jimmy Guieu, chercheur indépendant, qui dénonce le complot planétaire de nos institutions pour cacher la réalité de ces enlèvements extraterrestres, et le débunker Pierre Lagrange, sociologue, qui cherche à le discréditer en ne voyant là que de vulgaires ragots issu de l’extrême-droite.
A titre d’exemple concret, on peut voir Jimmy Guieu mener une enquête sur le cas d’enlèvement d’une femme, Edmonde, abductée en 1972, dans le Doubs, alors qu’elle était en voiture avec trois collègues de travail.
Au cours d’une régression hypnotique pratiquée par l’hypnotiseur Daniel Huguet, Edmonde se souvient de sa rencontre avec une entité nommée Axor (il me semble qu’elle a quelque rapport avec Haurrio, de l’affaire Cergy-Pontoise…) et de l’examen médical qui s’en est suivi.
Le livre de Jimmy Guieu dont il est question à partir de 02:15, « Terre : ta civilisation fout le camp », resté longtemps inédit, est maintenant disponible gratuitement sur Internet.
A noter enfin que le magazine « L’œil du cyclone », de Canal +, reprendra quelques extraits de l’intervention de Jimmy Guieu pour illustrer son numéro sur « Le grand complot », à peu près un an plus tard, en avril 1998.
« Intruders » - Scène coupée 1
Après avoir revu récemment le film « Intruders » en DVD (présenté ici en 19 parties), il m’a semblé de mémoire qu’il manquait certaines lignes de dialogues.
J’ai donc repris l’enregistrement VHS que j’avais fait sur Canal + du film en janvier 1994, et j’ai ainsi repéré pas moins de trois « scènes coupées » qui, pour une raison qui m’échappe complètement à ce jour, n’ont pas été retenues pour le montage final de la version DVD.
Ce qui est fort dommage, car cela ampute non seulement le film d’un total de 8 minutes, mais nous prive aussi de trois scènes qui éclairent le scénario en nous montrant quelques éléments ufologiques supplémentaires.
Cette première scène coupée se situe dans le courant de la scène 3.
Raccompagnant Lesley après leur premier rendez-vous thérapeutique, le Dr. Chase découvre une trace étrange dans le jardin de celle-ci.
Ce qui explique pourquoi une équipe de faux « géologues » vient faire des prélèvements de terrain à cet endroit dans la scène suivante (scène 4), et fait un lien avec la trace au sol qui sera découverte plus tard par les protagonistes de l’histoire, dans la scène 12.
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène :
Traces physiques au sol, avec effet sur l’environnement, d’atterrissage d’ OVNI.
Plus spécifiquement, cela fait référence à la trace mystérieuse découverte près de la maison de Kathie Davis, dans l’ouvrage « Intruders » de Budd Hopkins (illustration en face de la P. 138 et Chap. 2). A moindre titre, la ligne de dialogue concernant « la lune » qui aurait atterri fait penser à une déclaration d’un des membres du couple Hill à propos de son abduction : « La lune semble avoir atterri dans la clairière ».
« Intruders » - Scène coupée 2
Cette seconde scène coupée se situe exactement entre les scènes 13 et 14.
Le fait qu’elle se situe juste entre le moment où le Dr. Chase a reçu les confidences de Jim sur un crash d’OVNI façon Roswell, et celui où il est convoqué dans le bureau de son supérieur hiérarchique donne un sens supplémentaire à l’histoire : on peut supposer que l’on envoie des MIB « prévenir » le Dr. Chase à partir du moment où il commence à en savoir trop et à rassembler véritablement des éléments positifs (confidences de Jim, découverte et photos de l’implant), et que parallèlement aux pressions exercés sur celui-ci, des consignes ont également été officieusement données à son supérieur hiérarchique pour augmenter la pression.
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène :
Les « Hommes-en-noir » ou MIB (men-in-black), se faisant souvent passer pour des membres d’une institution officielle (ici : la NASA), qui viennent conseiller « amicalement » aux chercheurs s’étant penchés sur les « abductions » ou les OVNI d’abandonner leur recherche, et qui essayent de les décourager pour les inciter à se taire.
« Intruders » - Scène coupée 3
Cette troisième scène coupée se situe exactement entre les scènes 16 et 17.
En montrant que le « MIB » vu dans la scène coupée 2 est à la fois au courant de l’emploi du temps du Dr. Chase et le représentant du Général Hanley, cette scène fait le lien entre les différentes scènes précédentes montrant témoins et chercheurs sous surveillance illicite (scènes 4 et 7), les manœuvres de black-out militaire (scènes 1 et 13) et la rencontre avec le Général Hanley, dans la scène suivante, évoquant les groupes « ultra top-secret » chargés de gérer le dossier OVNI.
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène :
La visite d’ « Homme-en-noir » ou MIB (men-in-black) au domicile des chercheurs ou des témoins.
Le « messager » du Général Hanley en a d’ailleurs fortement l’apparence vestimentaire : imper noir et chapeau mou noir.
« Intruders » - Scène coupée 4
Après avoir revu récemment le film « Intruders » en DVD (présenté ici en 19 parties), il m’a semblé de mémoire qu’il manquait certaines lignes de dialogues. J’ai donc repris l’enregistrement VHS que j’avais faites sur Canal + du film en janvier 1994.
A la suite de cela, j’avais déjà repéré trois « scènes coupées » qui, pour une raison qui m’échappe complètement à ce jour, n’ont pas été retenues pour le montage final de la version DVD. Avec cette scène coupée 4 d’une durée d’environ 3 minutes 30, cela porte actuellement à plus de 10 minutes le total de l’amputation effectuée sur la version originale.
Cette quatrième scène coupée se situe dans le courant de la scène 12, juste après la découverte de la trace au sol.
- Eléments ufologiques montrés dans cette scène :
Traces physiques au sol, avec effet sur l’environnement, d’atterrissage d’ OVNI.
En Août 1608, les habitants du Sud la France et du nord-ouest de l'Italie, de Marseille à Gênes, assistent à une véritable vague d’OVNIs, relatée dans une chronique d’époque intitulée “Discours des terribles et espouvantables signes apparus sur la mer de Gennes”.
Ce livret datant de 1608 est rédigé par un certain Pierre Ménier “portier de la porte saint-victor” à Paris. Il n'y est pas question de "soucoupe volante" ou "d'engins mystérieux" car les engins volants n'existaient pas du tout à l'époque et le terme n'avait pas encore été inventé. N'oublions pas que, par exemple, les indiens d'amérique appelaient "Cheval de fer" les premières locomotives à vapeur utilisées par les colons européens en amérique... ne jamais oublier que tout témoignage est lié non seulement aux perceptions des témoins, mais aussi à leurs connaissances et époques...
Ce document est une banale brochure comme on en a découvert beaucoup datées de ces périodes du XVIIe siècle, le récit fait tout de même 7 pages, et est écrit en provençal (dialecte français de dérivation néo-latine).
Couverture et 1ère page. Ceci est probablement une réédition de 1875 par l'imprimeur Louis Perrin à Paris dont l'ornement en couverture est connu à cette époque
Voici ci-dessous la traduction en français moderne de tout le texte :
Questions / Réponses
Aucune question. Soyez le premier à poser une question.