Açores, vestiges néolithiques et antiques dont des pyramides
Je continue encore sur ma lancée sur les découvertes archéologiques de la zone Atlantique médian au large de l'Europe et de l'Afrique de l'ouest. Après les Canaries donc, et les îles du Cap Vert, retour aux Açores dont j'ai déjà parlé ici... car d'autres découvertes ont eu lieu depuis ! (et voir aussi les nombreux liens connexes dans ces articles).
Et ces découvertes sont assez remarquables pour pouvoir en parler... d'autant plus qu'elles gênent l'archéologie officielle qui refuse de reconnaître que ses méthodes sont dépassées et souvent faussées par ses propres dogmes et mauvaises habitudes : l'obligation de corréler des monuments découverts avec des objets culturels découverts à proximité et de préférence de cultures déjà connues et identifiées... ce qui élimine logiquement toute découverte de nouvelles cultures inconnues (et donc gênantes dans les chronologies "déduites"), mais aussi d'autres possibilités pourtant toutes aussi logiques et plausibles (pillages ou imports d'objets culturels par d'autres cultures, envahissement d'une culture par une autre et réhabitation d'anciens lieux, etc... - fausses attributions donc de monuments à une culture données, par exemple...). Il est évident que ces méthodes font passer nos connaissances et découvertes à côté de réalités et vérités en contradiction avec celles que l'on veut maintenir à tout prix pour le soutien d'une certaine "civilisation à dominance occidentale", au détriment d'une civilisation entièrement "terrienne"...
Je vais tout de même reparler des précédentes découvertes, à commencer par un complexe mégalithique sur l'île de Terceira, surnommé depuis "Grota do Medo", qui n'a pas à rougir avec des comparaisons avec les mêmes identifiés en Irlande, Angleterre, France, République Tchèque, etc... cela ne peut dater que du néolithique d'après certains symboles découverts, même si il y a aussi à priori la présence de structures plus récentes qui sont venus se greffer dans le temps aux plus anciennes (les îles ont été redécouvertes entre le 13ème et le 14ème siècle, les découvreurs réels n'étant pas connus).
C'est donc sur l'île de Terceiro, à 4 kilomètres de cette cité classée au patrimoine mondial de l’Unesco qu’est Angra do Heroísmo, sur la commune d’Espigão, des édifices en pierre, sans doute mégalithiques, émergent d’une formidable jungle qui a été en partie défrichée récemment...
La thèse d’une présence antérieure aux Portugais dans l’archipel des Açores avait été présentée en 2013, lors d'une conférence devant le congrès international de l’Association des études méditerranéennes, qui réunissait à Angra do Heroísmo des représentants de plus de 50 universités du monde entier. Félix Rodrígues, professeur à l’université des Açores, et Antonieta Costa, chercheuse à l’université de Porto – tous deux açoréens – ont présenté des découvertes apparemment préportugaises et accompagné un groupe d’archéologues de différents pays pour les voir in situ sur l’île de Terceira. Certains ont confirmé la similitude de ces structures avec des constructions du néolithique ailleurs en Europe.
Dans un documentaire télévisé (RTP/Açores), on peut admirer diverses structures et symboles trouvés et des comparaisons avec d'autres lieux reconnus en Europe sont faites. Comme on dit, il n'y a pas photo, c'est très très proche... le peuple des mégalithes était donc probablement présent aux Açores il y a au minimum 3000 ans... et probablement plus puisqu'on parle de 5000 ans minimum pour Stonehenge et jusqu'à 10000 ans en arrière pour la culture des mégalithes...
On devine des gravures humaines sur cette roche
Pour le professeur d'université Felix Rodrigues, ces pierres étranges qu'il a trouvé dans les bois à l'intérieur de l'île, «elles sont sujettes au mystère". Felix Rodrigues, professeur d'université, l'anthropologue Antioneta Costa et l'historien Francisco Nogueira débattent sur le complexe mégalithique et concluent à sa réalité en comparaison aux européennes, en appelant à des fouilles officielles par les institutions... Ci-dessous une série de comparaisons entre le site de Terceira et d'autres sites européens :
Autres découvertes (en 2010 et 2011) : Des dizaines de sépultures creusées dans la roche (appelés “hypogées”), ressemblant fort à celles construites un peu partout en Méditerranée par la culture phénico-punique il y a plus de deux mille ans... On estime déjà à une centaine les hypogées disséminés sur tout le territoire de Corvo, cette île de l’extrême ouest de l’archipel. Sur l’île de Terceira, sur l’imposant Monte Brasil qui domine la baie d’Angra do Heroísmo, on retrouve aussi des structures creusées dans la roche, bien moins nombreuses mais plus vastes.
Figure 7
Les monuments en question sont placés dans une zone proche de celle où, en Août 2010, a été découvert la première hypogée. Ces nouveaux monuments présentes des plants trapézoïdaux, avec des entrées circulaires, l'un d'entre eux présente quatre petits trous circulaires dans son intérieur, menant à des canaux, un autre présente un réservoir probablement de cérémonie, auquel on devait accéder par un escalier. L'existence de murex (mollusque dont on tirait la pourpre dans l'antiquité) dans la région et le fait que ces îles disposent des meilleurs ports naturels des îles de l'Atlantique et aussi placées entre dans le Nord de l'Afrique et l'Europe (du point de vue courants maritimes notamment), avait apparemment rendu obligatoire cette zone comme un point d'arrêt entre les Canaries, les colonies de Lixus et Mogador et l'Europe.
Dans l'Antiquité et au Moyen Age, les légendes circulant en Europe ont été révélateurs de fantastiques mondes, de terres et voyages mythiques (la légendaire Atlantis, le voyage de Saint Brendan ou la légende des îles Fortunées) - les restes d'une mémoire collective qui a ensuite été perdue.
Ces voyages étaient en fait possibles dans l'antiquité, à l'époque où les techniques, le commerce et le désir de coloniser de nouvelles terres ont été motivés par la force commerciale de la Méditerranée. Ces longs voyages étaient possibles grâce à une certaine connaissance des courants marins et à la navigation astronomique de base connue depuis une longue période dans la Méditerranée (la navigation à l'aide des étoiles).
L'allusion la plus ancienne à la navigation céleste semble être le poème épique d'Homère nommé l'Odyssée (Écrit vers 1000 avant J.C) avec une référence à divers éléments du ciel utilisés par Ulysse pour la voile: les Pléiades, Arcturus et la Grande Ourse (Ursa Major).
En gros, l'utilisation de la constellation Ursa Major a été attribuée aux Grecs, tandis que Ursa Minor aurait été préférée par les marins phéniciens. A la moitié des latitudes nord, les étoiles et les constellations proches du pôle Nord céleste sont visibles toute la nuit, et étaient une indication non seulement de la direction, mais aussi de la position. Dans un temps où, pour des mesures des angles, aucun instruments de précision étaient disponibles, l'altitude d'une étoile était éventuellement prises à l'aide de la main, une flèche, une lance ou le haut du mat.
Voici les résultats de plusieurs visites de l'archipel des Açores entreprises depuis Août 2010. Ont été visitées les îles de Corvo (Groupe Ouest), Terceira (Groupe Central) et Santa Maria (Groupe Est). Sur ces îles, il a pu être identifié différents types de structures creusées dans la roche (figure 1).
Elles n'ont pas encore été datées et certaines sont liées à l'agriculture. Certaines sont comptabilisées en fonction de leur dernière utilisation connue. La fonction de certaines reste inconnue, même de la population locale. Il a également été découvert une inscription inédite, gravée sur ce qui est peut-être la base (socle) d'une statue située maintenant dans une maison de Posto Santo, près de la ville d'Angra sur l'île de Terceira. Il a été possible d'établir l'origine du matériau (pierre) constituant la base pour l'inscription: à environ 4 km de là où elle est maintenant.
Les vestiges archéologiques étudiés indiquent une origine pré-portugaise, avec des parallèles aux mêmes structures trouvées dans les grandes cultures méditerranéennes depuis l'âge du bronze tardif. Apparemment, la majorité de ces structures n'ont pas produit de matériaux restant au niveau superficiel.
Par manque de fonds des institutions officiellles, il a été impossible de pouvoir enquêter plus profondément. Les données ont été produites et réunies sur une base hebdomadaire par les différents chercheurs impliqués dans le projet, l'historien Joaquim Fernandes soulevant les premières questions. Les chercheurs Antonieta Costa et Félix Rodrigues étaient basés sur Île de Terceira, et l'architecte Ricardo Freitas sur Santa Maria Island. Par la suite, les chercheurs Prof. Antonio Rodriguez Colmenero et le professeur Herbert Sauren ont accepté la tâche de traduire les inscriptions découvertes et aider à comprendre une mosaïque de données. Un nombre important de sites archéologiques de différentes époques ont été inventoriés, dans l'espoir d'améliorer notre compréhension de la colonisation humaine dans cette région.
Parmi les différents types de monuments semblables présents sur les différentes îles, les plus importants sont ceux identiques à des hypogées, en particulier sur l'île de Terceira, sur une zone militaire restreinte, et effectivement classé comme étant de statut de patrimoine mondial par l'UNESCO. Cette zone, appelée Mont Brésil, porte plusieurs sites, le plus important étant le Fort de São Diogo. Plusieurs structures sont présentes dans cette zone en plein air, sur l'un des plus hauts sommets du mont Brésil, qui a été appelé le "Pico do Facho", situé à proximité de structures historiques. Les vestiges antiques sont caractérisés par la présence de dizaines de roches trouées (postholes archéologiques) de diverses dimensions, de petits canaux, des bassins, des sièges possibles, excavés de l'affleurement et par au moins un réservoir (figure 2 et 3). Ils pourraient former un sanctuaire protohistorique. Cet assemblage a été découvert par le préhistorien Manuel Calado lors d'une visite organisée par APIA en Décembre 2010.
Plusieurs autres structures en hypogées ont été trouvées sur le mont Brazil. En Août 2010, un premier hypogée a été découvert, et six autres ont été trouvés au cours des mois suivants (Figure 4). Toutes les six structures ont la même orientation géographique vers l'Ouest, avec leur ouverture directement face à l'ouest en direction de la baie de Fanal. Le second hypogée est plutôt endommagé, et dispose d'un petit autel ou un banc et un créneau possibles creusés dans le tuf. Il est situé sur la partie supérieure d'une colline, sur Fort São Diogo, où l'on retrouve les autres monuments dont les descriptions suivent ci-dessous.
Figure 4
Le troisième site d'hypogées creusés dans la roche est à Fort São Diogo, près de la mer et sur une ancienne route qui menait au port vers les XVe et XVIe siècles. Cette structure se compose de deux chambres, ou deux hypogées adjacentes. Il y a aussi une plus grande chambre portant des marques d'un dispositif de fermeture creusées dans la roche et certaines caractéristiques révélant un espace probablement lié à une sorte de culte (Figure 5).
Dans la paroi la plus intérieure de la chambre se trouve une petite cuvette qui mesure environ 27 cm par 55 cm, associée à deux canaux sculptés dans le mur des deux côtés de celle-ci (figure 6). Son but semble plutôt plus symbolique que pratique, car elle recueille l'humidité apparaissant sur les murs. A l'intérieur du monument et sur le sol, une petite coquille de mollusque marin a été découverte. Elle est encore à l'étude. Elle appartient à la famille des "Murex", utilisée dans l'antiquité dans l'industrie des colorants pour produire le pourpre Tyrian. Les deux structures montrent des signes de "réutilisation récente", comme des inscriptions de numéros et de lettres (YH : des touristes vendales comme un peu partout malheureusement).
En suivant le chemin qui mène aux structures décrites, nous arrivons à ce qui est considéré comme le groupe principal, très probablement un lieu de culte. Ils seront désignés hypogées 4, 5 et 6 (figure 7). Ils font face à la mer, à une distance d'une trentaine de mètres. Comme les structures précédentes, ils se tiennent près d'une route, mais à un niveau qui les aurait fait comme étant à l'abri de l'assaut de la mer. L'entrée de ces structures est circulaire et élevée de plus de 2.20 mètres. Les structures 4 et 5 ont à peu près le même style, formant presque un triangle, avec des côtés mesurant entre 5,5 et 6 mètres, avec le point convergeant vers l'entrée dans les deux monuments (figure 8). La structure 4 est légèrement inclinée de l'intérieur vers l'extérieur.
Dans la partie la plus interne, un ensemble de quatre cavités presque circulaires sculptées a été identifié, mesurant entre 50 à 70 cm de diamètre et moins que 40 cm de profondeur (figure 9). Elles sont liées à un canal creusé dans la roche et qui longe le bas de la paroi à travers des canaux d'environ 10 cm d'épaisseur et 25-45 cm de long.
Figure 9
Le canal le long de la partie inférieure du mur au sol niveau court vers l'entrée du monument (figure 10).
La structure numéro 5 est d'un plan similaire, et présente un ensemble d'éléments associés autrefois à l'eau. Nous pouvons y avoir accès par l'intermédiaire d'une entrée presque circulaire d'environ 2,40 mètres. L'une des parois, d'environ 65 cm de haut, semble avoir été faite dans les temps modernes, puisqu'elle porte des traces de chaux. A l'intérieur, nous pouvons trouver un réservoir excavé, de forme presque triangulaire. Un petit escalier y mène. Le fond de cette structure révèle une plate-forme qui ressemble à un banc, qui longe toute la structure, et peut-être utilisée pour des ablutions (figure 11).
A un niveau plus élevé de la surface et à proximité des parois internes du monument, il existe un canal creusé dans la roche, qui court le long de la totalité de la structure intérieure. Cela porte des traces de chaux, indiquant une réutilisation. Dans un coin de cette structure, à environ 1,70 m de haut, nous avons noté une niche anthropomorphique, avec une base de 80 cm et une partie supérieure de 50 cm (Figure 12). Sa profondeur variable est plus inclinée dans la partie supérieure, résultant d'un champ de vision différent du centre de l'entrée vers l'extérieur du monument, dans la direction d'un mont près de Posto Santo. Il faut souligner que les entrées de ces monuments font face aux îles de Pico et São Jorge, visibles seulement par beau temps.
Figures 11 et 12
Enfin l'hypogée nº6, près du nº5, est caractérisé par le fait qu'il est situé à un niveau plus élevé que les monuments décrits précédemment, au moins 3 mètres au dessus du sol. L'accès peut être obtenu par une entrée circulaire d'environ 1,82 m de haut, comme les précédentes. Son plan est moins complexe et plus petit (seulement 2,93 par 2,84 m) et en forme d'utérus. L'existence de ce monument près des deux autres structures et à un niveau accessible uniquement avec un escalier soulève la possibilité qu'il ait été utilisé pour laisser des offrandes. Cette hypothèse ne peut être vérifiée qu'à l'aide d'une fouille archéologique.
Les caractéristiques architecturales de ces structures, leur emplacement sur une péninsule naturelle bordée de deux ports, un de chaque côté, la démonstration de fonctions liées aux sectes religieuses, démontrent des parallèles avec la proto-ville historique de Malaka, (aujourd'hui Malaga).
Lucien de Samosate est un écrivain grec / syrien (du IIème siècle après Jésus-Christ), souvent nommé dans la protohistoire pour ses études, en particulier pour le Moyen-Orient, comme il beaucoup voyagé là-bas. Il explique dans le texte cité ci-dessous :
" Les sanctuaires phéniciens étaient aussi appelés «hauts lieux», leur localisation n'était pas nécessairement au sommet de la montagne, mais sur la pente, sur le côté ouest pour un meilleur climat d'exposition. Une rivière, un ruisseau, une source ou une citerne faisait toujours partie de la structure, puisque, selon les Phéniciens et les Hébreux, "Dieu ne se manifeste que près de l'eau" "
Dans l'histoire de l'architecture méditerranéenne, l'utilisation du trapèze / triangle isocèle et les variations de ceux-ci sont associés à des temples en Egypte et Carthage par exemple. Ces représentations sont fréquentes dans la culture phénicienne, et sont liés à la figure de Astarté / Tanit.
La déesse phénicienne Astarté a été amenée à Carthage (qui signifie "la nouvelle Phoenicia") sous le nom de Tanit. Son culte a été implanté le long de la phénicie - et les itinéraires carthaginois, dans les nouvelles cités-états de Cadix (Gades) et Malaka en Hispanie, créé pour example. Le symbole le plus commun de Tanit, le trapèze, se trouve souvent dans les inscriptions et les sculptures de la déesse antique, et est souvent utilisé dans les mathématiques supérieures et les calculs.
C'est la forme des deux hypogées étudiées, construites sur un plan trapézoïdal. Les hypogées nº4 et nº5 sont un trapèze sans côtés parallèles. En ce qui concerne les entrées circulaires de l'hypogée nº4, pourraient-elles représenter une tête ?
Faciliter d'accès à l'eau n'a pas été la seule exigence. De nombreux auteurs mentionnent également l'importance de la relation entre la divinité et la terre, car ses sanctuaires ont été creusés dans la roche et fabriqués en forme d'un utérus ("Reine du Ciel" dans le Livre de Jérémie (7,17 à 18 et 44,15 à 19). En tant que protectrice ou patronne des marins, ainsi que de la ville de Carthage, Tanit a été associée à la défense et à la guerre. Cela explique pourquoi beaucoup de ses sanctuaires sont situés près de la mer.
Les grottes artificielles ou hypogées (identifiées par une flèche) sont situées sur le versant ouest de la Zimbreiro Peak et juste au-dessus de la mer, à la frontière entre la partie ligneuse de la pente et une zone sévèrement érodée.
Cette interprétation, à l'heure actuelle est basée uniquement sur l'architecture des monuments existants, et en attente de fouilles archéologiques, elle a besoin de confirmation. Cependant, une origine médiévale ou moderne des vestiges est exclue, nous les avons comparé avec ce que nous savons des XVe et XVIe siècle, de l'architecture portugaise et espagnole - l'époque où l'île était soi-disant colonisée la première fois. Nous pouvons également souligner que ces monuments ont déjà été notés sur les cartes du XIXème siècle, mais non pas comme des structures militaires.
Une inscription, gravée sur ce qui est peut-être la base d'une statue sur trouve maintenant dans une maison dans Posto Santo, près de la ville d'Angra sur l'île de Terceira. Il est aussi possible d'établir l'origine de la matière composant la base de l'inscription: à environ 4 km de là où elle est maintenant (figure 13).
L'association de ces monuments avec une inscription d'origine Dace confirme une occupation de l'île plus tôt que ce qui est généralement accepté.
(YH : les Daces sont natifs des Carpathes (Roumanie) et des bords de la Mer Noire ! Platon, dans le Charmide écrit qu'il a appris d'un Thrace qui vénérait Zalmoxis (un Dace donc), une mélodie pour rendre un homme immortel. On a découvert, dans une région des Gèto-Daces, à Histria, un instrument musical, datant du 3e siècle av. J.-C., formée de trois flûtes de bois. Orphée, un des plus grands poètes de l'antiquité, malgré des légendes contradictoires, semble bien provenir d'une peuplade thrace. On dit aussi que Musée, ami d'Orphée, Thamyris et même Eumolpos sont thraces).
La base est une roche volcanique légèrement colorée, de la trachyte, qui est rugueuse au touché, ronde de forme comme une colonne et inscrite à l'extérieur à environ 2/3 de la courbe. La pierre gravée est conservée dans une maison privée, située dans la ville d'Angra Héroïsm, sur l'île Terceira déjà depuis plusieurs décennies. Les circonstances de sa découverte ne sont pas connues. La base de pierre était à l'origine à environ 4 km à un endroit nommé "Posto Santo", où la roche de trachyte est présente.
Selon le professeur Herbert Sauren, on peut voir deux lignes de script, avec des lettres très bien connues comme des majuscules latines ou grecques, mais d'autres avec des formes étranges et irrégulières en hauteur (figure 14).
Figures 13 et 14 - l'une des meilleures preuves d'une colonie humaine aux Açores au minimum vers 200 Avant J.C (Daces/Romains)...
Une base (socle) pour une statue avec une taille précise était un monument important. La statue perdue était également très importante. On peut supposer la statue d'un gouverneur, d'un roi ou d'un dieu. Le début de l'inscription est cassé. La lettre D au début de la deuxième ligne marque la limite de l'inscription sur le côté gauche. Les dernières lettres des deux lignes sont conservées. L'inscription pouvait être lue lorsque le lecteur se tenait en face de la statue.
Translittération, forme vocalisé, traduction
[OD]ROY ELOFC ION
D A C C I C OFC
Odroy Elo’ǀs ’Ayon / Dacciǀs The’os
Odroy, the Lord of the gods,
the god of the Dacians.
Odroy, le Seigneur des dieux,
le dieu des Daces.
YH : (mais notons que les Daces vénéraient le dieu principal Zalmoxis, et plusieurs dieux secondaires comme Gebeleizis et Bendis. La traduction Odroy nous mène plutôt à la tribu Thrace Odryse (à mon humble avis !), les Thraces étant la première grande culture européenne connue officiellement (avec... celle de Tartessos (!) dans le sud de l'Espagne et du Portugal), les Daces y étant d'ailleurs assimilés... Les Thraces sont cités par Homère dans le second chant de l’Iliade où il désigne ainsi la population du Chersonèse de Thrace (actuelle Péninsule de Gallipoli, Grèce) ! Ce qui nous mène à... 1600 à 1200 avant JC pour la première citation connue de ce vaste peuple qui passera par l'étape Mycènienne...
Selon Hérodote d'Halicarnasse, la religion des Daces présente de nombreux points communs avec l’orphisme et semble avoir été à base de divinations et d'initiations. Leur médecine était de type holistique. Leur calendrier, très précis, rythmait les travaux agricoles mais avait également des connexions avec l'astronomie et l'astrologie. Les Daces connaissent et utilisent un calendrier solaire sacré, qui est conservé à l'intérieur de la cité de Sarmizégétuse. Il peut être considéré parmi les plus précis de l’Antiquité, car l'erreur de ce calendrier n'est que de 1 h 15 min 3 s chaque année (8840 ans si on applique des corrections tous les 3 ans).
À la guerre, les Daces prenaient le totem du loup et se nommaient "ceux qui sont semblables aux loups". Ainsi, les Daces ont eu comme enseigne de guerre le drapeau et le dragon avec tête de loup et queue de serpent, qui vole en se gonflant. Quand les Romains découvrent leur existence, les Daces croient en deux mondes et en l’immortalité de l'âme, sous forme d'une continuation du soi après la mort dans l’autre monde...)
Le chercheur espagnol Antonio Rodriguez Colmenero, (Professeur à l'Université Santiago de Compostela) interprète l'épigraphe d'une autre manière: Convergant avec l'époque romaine cela ne pouvait pas être la base d'une statue, mais une borne (ou stèle). Le scientifique lit aussi d'autres contenus au début du texte: OPELIO (texte indéterminé) et à la fin fecit, généralement les inscriptions sur un empereur ont généralement: IMP M. OPELIO SEVERE Macrinus, mais selon l'auteur ce n'est pas le texte qui se trouve dans cette épigraphe.
Le Prof. Félix Rodrigues de l'Université des Açores a étudié la composition de la roche et l'a comparé aux roches trouvées à proximité. L'inspection visuelle initiale indique que la roche est une trachyte ou ignimbrite. Cela a déterminé que la roche est pyroclastique, souvent associée à des matériaux de haute températures dérivés des flux pyroclastiques d'un volcan. Au cours d'une éruption, ceux-ci restent à proximité du sol en raison que leur densité est supérieure à celle de l'atmosphère environnante. Avec une loupe 2 à 50 fois, on peut facilement observer une composition dacitique avec des minéraux de silicate, où de la fayalite et du quartz sont insérés. La granulométrie de cette roche est fine et semi-cristalline. La taille des phénocristaux est comprise entre 1 et 10 mm, et celle de la matrice vitreuse, d'un millimètre. La roche est composée de minéraux de deux granulométries distinctes, grandes et petites. Des minéraux plus grands (des phénocristaux) sont moins nombreux, les plus petits (la majorité) constituant la matrice. La même composition dacitique est observée dans la roche d'un banc de pierre situé dans le jardin de la maison où se trouve la pierre gravée. Il a exactement la même matrice et les mêmes phénocristaux.
Des roches de Mount Brésil (ville d'Angra do Heroísmo, Terceira, Açores) ont été recueillies et analysées, et nous pouvons y trouver des tufs surtseyan hautement compactés. La matrice des trachytes soudées ou ignimbrites du Mount Brésil présente une granulométrie différente de celle de la roche étudiée ici, puisqu'elle est composée de ponce. Ceci a été observé avec le même type de loupe utilisée dans l'analyse de la roche comportant les inscriptions.
Ce projet de recherche vise à étudier les structures pyramidales existantes dans le Département de Madalena sur l'île de Pico. Le but de ce travail contribue à la connaissance historique et archéologique, la poursuite des travaux de valorisation du patrimoine de la région, développés surtout après les tremblements de terre de 1980 et 1998 par les services de la municipalité de la Madeleine. Il a donc eu lieu depuis lors, l'enregistrement et l'énumération des structures appelées "Maroiços". Étant donné que certaines d'entre elles avaient subi des impacts significatifs. Le but était aussi de nettoyer la végétation en train d'affecter certaines des structures et de mener des enquêtes archéologiques afin de déterminer l'existence d'éventuels contextes archéologiques préservés afin d'évaluer le potentiel archéologique de certains des sites locaux et obtenir une datation absolue. L'étude est le fruit d'une collaboration entre la Chambre Municipale de la Magdalena et de l'Association de recherche portugaise Archéologique (APIA).
L'île de Pico, selon la volonté de D. Henrique était initialement appelée île de S. Dinis, dont le débarquement a eu lieu autour de 1460. Mais déjà dans la cartographie du 14e siècle, l'île était largement connue et appelée "insula de Columbis", "Columbaria" ou "l'île des Colombes", et mentionnée dans les portulans d'Angelino Dalorto (1325), de Angelino Dulcert (1339), des frères Pizzigani (1367), et Mediceu Atlas 1351, Atlas catalan 1375 et Pinnnelli Walchaener (1384). Quoiqu'il en soit (les réels découvreurs et les dates de la (re)découverte des Açores sont en fait inconnus), la région de Magdalena n'a pas été habitée par les portugais avant... entre 1712 et 1723.
Dans la municipalité de Madalena, à Valverde, Criação Velha et Sete Cidades il y a un paysage monumental formé par des centaines de structures pyramidales (fig. 1 et 2) désignées par des «maroiços» en fonction de la désignation populaire. Le nom "Maroiço" a plusieurs variantes sur son orthographe comme "Marouco" "morouço" "Maroço," et "Meroço" et signifie montée de pierres, associé au nettoyage des terres agricoles, selon la tradition locale (YH : mais sans souvenirs de sa pratique réelle, comme aux Canaries !). Le nom apparaît également associé à mont (des "mons" Latin), tumulus (latin mammula) et Madorra (Beira Alta), appliqués à un grand nombre d'antiques monts de pierres, de gravier et de terre. Ce nom de lieu apparaît également dans les anciens documents et au Portugal continental dans les documents anciens manuscrits (les Forais portugais) souvent avec des noms associés aux monuments funeraires préhistoriques.
Les structures pyramidales existantes sur l'île de Pico ont une désignation précise, selon le classement publié (Journal la République, 1ère série - N.º134 - 13 Juillet 2006); et comme des constructions décrites, avec des pierres grossièrement coniques, pyramidales, la structure est souvent décalée ou plus ou moins étendue, ou massivement allongée, elle est construite avec les plus grosses pierres sur les parements latéraux, disposées irrégulièrement, et une buttée intercalaire et supérieure convexe de gravats. Selon l'anthropologue Rui Martins de Sousa " Ces grandes oeuvres fonctionnent comme des abris simples et exigus sans nécessiter de connaissances de maçonnerie spéciales, avec des petites pierres ". (Dans “Construções de Falsa Abóboda nas Paisagens de Pedra Seca da Madalena do Pico"). Ces bâtiments en pierre sèche, après une observation attentive, présentent plusieurs types distincts selon leurs caractéristiques morphologiques et probablement chronologiques:
1) Leurs dimensions:
a. des maroiços d'environ 20 mètres de large et 6 mètres de hauteur, ce qui impose des structures associées à l'intérieur;
b. des maroiços d'environ 10 mètres de large par 13 mètres de hauteur, réparties avec des terrasses d'environ 1 mètre de hauteur et une rampe sur le côté vers le haut;
c. des maroiços entre 3 à 5 mètres de hauteur. 2)Associés à d'autres éléments architecturaux comme une longue terrasse sur le toit avec murets pour délimiter la zone supérieure, avec des structures
sur le sommet.
Figure 3
Les Maroiços étudiés, un peu plus d'une centaine, concentrés sur une zone de 6 km2, au SE de Madeleine (fig. 3), dans un territoire en pente douce de 3°, une orientation ouest (270 °). Ils sont situés dans des endroits qui ont un horizon lointain entre 105e - 135º et entre 280-330 degrés d'azimut (Fig. 4), avec une direction des hauteurs de Pico Mountain à environ 120 ° azimut. Les orientations des axes majeurs des Maroiços se concentrent sur deux directions orthogonales si bien définies (fig.5) que la probabilité que cette distribution ait été un hasard est extrêmement peu plausible. (YH : il est donc aussi peu probable que ces structures aient été édifiées par des paysans du moyen-âge ou même récemment).
Comme les lignes directrices vers le NE et SO correspondent aux horizons proches, comme illustré dans (Fig.4), la direction principale qui guide l'axe principal des Maroiços sera sur la ligne 120 - 300 (Fig. 6). Cette direction correspond au printemps, vers le sommet du Peak Mountain (fig. 7) et à l'ouest, le coucher du soleil au Solstice d'été sur l'île de Faial (fig. 8). Dans la construction des Maroiços et peut-être en conséquence, les parois séparant les propriétés de la région, ont été intégrées dans les règles de l'aménagement du territoire qui semblent associer, peut-être pour des raisons rituelles, la montagne de Pico et en particulier la direction du coucher du soleil en plein été.
Avec la première visite d'un des auteurs en Août 2012, il a été lancé un processus qui a abouti à la présentation d'un projet de recherches à la Mairie de Magdalene Peak, dans le but de réaliser un inventaire photographique et typologique des structures observées.
Selon la tradition, sur la base de la mémoire populaire et les quelques études ethnographiques existantes, il a été indiqué que les structures auraient une chronologie entre les 17e siècle et 19e (YH : mais on sait aussi que les traditions servent aussi souvent à tenter d'expliquer certaines choses inexplicables ou inconnues, de façon logique mais sans preuves. Comme on dit, toute légende a un fond de vérité déformée... la déformation ici serait une raison agricole, les locaux cherchant à justifier leurs connaissances et capacités... alors que ces structures étaient probablement là déjà à leur arrivée...). La justification de la construction de ces structures serait la nécessité d'un nettoyage des sols, et du rangement en hauteur de ces "biscoito" (biscuits de basalte) en des structures pyramidales.
Mais cette justification n'a pas répondu à tous les problèmes, étant donné l'existence de plusieurs bâtiments de plus de 10 mètres de hauteur, suivant la même orientation. Une autre raison est le fait qu'il n'y a aucun espace portugais ayant ce choix architectural en tout autre lieu; entendu que le phénomène est situé uniquement dans cette partie de l'île, entre la zone de Sept Cités (Sete Cidades), Valverde et Criação Velha, dans la municipalité de Magdalena. Un autre facteur, est le fait qu'il existe des parallèles architecturaux dans d'autres régions, par exemple en Méditerranée, sur l'île de Sicile et dans les îles Canaries à Tenerife (Guimar) (YH : et aussi sur l'île de Las Palmas aux Canaries). Cela n'est évidemment pas à ce stade simplement une curiosité.
Figures 12, 13 et 14
Il a été décidé de s'en tenir à des enquêtes archéologiques plus précises sur une structure déjà identifiée en 2012, compte tenu de ses caractéristiques impair (site n ° 7, Fig. 9 à 14).
Mais au cours de ce travail, il a été effectué une observation d'environ 140 structures appelées "maroiços", certaines détruites ou partiellement abîmées à la suite des tremblements de terre ou d'une action humaine. Parmi les différentes structures pyramidales observées, il y a un ensemble de sites qui est décrit ci-dessous:
Le site n.º122 est situé dans la zone de logement des Sept Cités (fig.15) proche de la Station Agronomique, le Service du développement agricole de Pico. Ayant une forme décalée, et un plant oblong (fig.16) avec une orientation NO / SE. Il a été détecté dans l'un des sommets de celle-ci une éventuelle trace d'une ancienne surface (Fig.17) consistant en des galets d'origine marine, formant un plant circulaire basé sur une plate-forme créée à la fin du Maroiço / structure pyramidale et profitant d'un mur de protection. Sa configuration plane amène l'hypothèse d'une fondation d'habitation combinée avec une structure supérieure détruite. La plate-forme est en partie recouverte par les roches basaltiques du glissement de terrain venant du «Maroiço». Les villages fortifiés protohistoriques ont une telle terrasse en tant que base recouverte d'un pavage d'argile et de gravier. La ville de Saint Julien dans le bassin de la rivière Cávado, présente des plates-formes similaires de 5 mètres de diamètre ou Penalba castro à Pontevedra avec des bases rondes avec environ 6 mètres de diamètre et une cheminée centrale.
Sur la surface du sol ont été identifiés 7 outils en basalte, la distribution des artefacts sur la surface du sol, ainsi que trois actions thermiques présentes, amènent à considérer qu'il s'agit d'une conséquence de leur utilisation et leur action pour tailler (la pierre) sur place. Au niveau morphologique et fonctionnel de la typologie et de la technologie de ces artefacts, ils ne sont pas différents des communautés préhistoriques, proto-historiques ou qu'avait le peuple Guanche sur les îles Canaries au XVe siècle ou des outils primitifs de cultures courantes, comme le peuple des Bushmen, des chasseurs-cueilleurs vivant au sud-ouest Afrique...
L'ensemble des artefacts, représente un motif intense d'activités quotidiennes, produisant la seule matière première disponible en basalte de l'île. Cependant, il y a des variations dans les objets de basalte, en fonction de la quantité de fer et de gaz, créant des différences de poids et sur la durabilité de la pierre basaltique. Ce qui semble indiquer une intention sur le choix délibéré de certains cailloux comme outils de production en tenant compte de leurs propriétés.
Suit la description technique de plusieurs outils de pierre trouvés (figures 18 à 22) que je n'ai pas traduit mais que vous pouvez voir dans le document dont le lien figure sous cette traduction partielle. Il s'agit d'outils lithiques du même type trouvé un peu partout en Europe...
La désignation «complexe» a été utilisée par l'équipe d'archéologie pour décrire le site formé par les sites n ° 104 et 105 (fig.23 à 27), étant donné l'existence de plusieurs bâtiments pyramidaux organisés afin de créer une sorte de "carré" large, où il a été ouvert seulement sur un côté. Cette organisation de l'espace ne peut pas être expliquée par un nettoyage de la terre, qui aurait impliqué une grande planification et un gros effort collectif qui ralentirait pendant des années à construire toujours en suivant ce même plan. Le plus étonnant est le fait que ces structures obéissent aux mêmes orientations que les autres monuments de Valverde et Seven Cities, avec des motifs astronomiques apparents.
Proche de cette zone décrite ci-dessus ont été observées plusieurs structures ayant un plan de base rectangulaire ou oblong, tous pyramidaux, certaines d'entre elles avec environ 10 mètres de hauteur; les sites n.º66, 75, 76, 77, 103, 108. Dans deux de ces structures pyramidales, de grands sites de beauté, n.º107A (Fig. 28) et 107B (fig. 29) ont été observés au-dessus divers éléments architecturaux et archéologiques, y compris sur le site 107A, l'existence de structures en forme de "Cistes" (Figure 30 à 32.), Environ 18 de différentes formes: oblongues et circulaires, dépassant rarement 1,5 m de diamètre. Aucun
matériaux archéologiques n'a été recueilli sur ce site. Il convient de noter également l'existence de deux "voies" possibles, qui relient certaines des structures d'entre elles. Ces deux «canaux» sont formés par une dépression artificielle causée par la façon dont les pierres sont posées sur la surface. Il convient de noter que ces structures «cystoïdes» sont présentes sur le sommet du monument ayant une forme pyramidale, où le dessus est en mauvais état. Une observation de plus pour réaliser que ces bâtiments ne devaient pas être une construction pyramidale contemporaine. Nous croyons que ces bâtiments "cystoïdes" devrait provenir d'une occupation plus postérieure. De futurs travaux archéologiques sur le site répondra à ces questions.
Figures 34 à 38
Une structure pyramidale, le site nº 107B, est reliée à l'avant, elle a une base de forme rectangulaire (fig. 33) et est décalée, avec la pointe d'un côté. Au sommet se trouvent deux petits bâtiments quadrangulaires du type pinacles (fig. 34-36) une à l'extrémité de la structure et l'autre au milieu, et il y a à l'autre extrémité une dépression presque circulaire ou oblongue. Le côté SE montre les restes d'une petite paroi formée avec des pierres, d'environ 40 cm d'épaisseur et de moins de 50 cm de hauteur, qui entoure le sommet de la pyramide.
Il y avait aussi une structure pyramidale presque conique, entièrement artificielle, avec une porte possible, murée, au site n.º48 (Fig. 37). Enfin, des sites observés ont également été noté sur un site à Valverde, le Site 119 (fig. 38) avec une forme oblongue, d'environ 8 m de hauteur et 20 m de longueur, avec la particularité qu'il y a une "chambre" (câmara), en dépit de l'absence de couloir, cette structure en faux dôme présente certaines caractéristiques semblabes au site architectural numéro 7.
Le Site n° 7 se caractérise par l'existence d'une structure avec plus de 20 mètres de hauteur, de forme oblongue et décalée. Présente en son centre se trouve une entrée qui donne accès à un long couloir étroit qui à son tour donne l'accès à une chambre plus large que le couloir. L'ensemble a été construit comme une fausse coupole et contient un plan en utérus, compte tenu de ses caractéristiques architecturales. Il convient de noter que cette structure à l'intérieur du monument a été construite perpendiculairement à la structure du monticule oblong et à l'apparence pyramidale.
Figure 39
Le travail correspondant aux études archéologiques a été réalisé entre les mois de Juillet et Août, après avoir été commencé avec le nettoyage de la région en coupant la végétation, du choix des emplacements pour les enquêtes, les places de marquage et de la conception du plan général. Le site est géologiquement formé par un paysage où la terre existante est le résultat au sol de la fragmentation du "biscuit" (basalte), un sol très acide et pauvre en résultant.Les terres environnantes ont des murs de division de propriétés probablement centenaires, assez élevés. L'accès se fait par une route secondaire qui mène au village de Valverde.
Le site n ° 7 est sur un terrain plat et à proximité se trouve un autre site désigné par le site n° 8, qui montre un plan différent du précédent, étant donné que cette structure la dépasse en hauteur, d'environ 13 mètres (Fig.39 et 40). Doté de multiples niveaux de terrasses (ou degrés) de plus de 1 mètre de hauteur, également avec une forme pyramidale. Il présente également une possible rampe haute et une autre caractéristique, l'existence d'une sorte de paliers, avec plus de 1,5 m de hauteur à une extrémité du monument.
Avec la découverte d'une construction en faux dôme, décrite comme comportant un couloir d'environ 4 m et une chambre autour de 2 m associée à un plan en utérus, du couloir à la chambre; et inséré dans un site de monuments pyramidaux désigné Numero 7, il avait été précédemment demandé la permission à la direction régionale de la culture de l'archipel des Açores d'effectuer trois enquêtes archéologiques pour vérifier l'existence de strates archéologiques qui pourraient clarifier la chronologie du monument et au cas où, les différentes étapes d'occupation. Pour la réalisation de ce travail, la méthodologie habituelle a été utilisée pour les travaux manuels d'études archéologiques, qui sont décrits ci-dessous:
Le travail a consisté en un décapage manuel des zones hachurées afin d'évaluer le potentiel du site; tout le travail a été enregistré et documenté en utilisant les techniques habituelles. Dans un premier temps, et après les documents photographiques initiaux, il a été affecté à la coupe de la végétation sur le sol, étant donné qu'elle était en train de détruire le monument par l'existence de racines de plusieurs arbres qui poussaient sur elle. Ensuite, a procédé à la mise en œuvre des cadres de la grille de référence ciblée à travers une ligne ou axe (X) de référence en commençant à l'entrée du monument et se prolongeant à l'intérieur de la chambre et a marquer un point topographique, le «point 0» dans son intitulé, où le zéro classique correspond à un site fixe choisi pour cette fonction, avec l'emplacement: 29S0367105 / 4265414 avec une hauteur absolue de 36 mètres d'altitude; il a été également procédé à l'arpentage du monument. Enfin, dans le bureau, il a été fait un traitement graphique des dessins de champ, plans et étude des matériaux archéologiques recueillis.
La première enquête a été réalisée dans la chambre à environ 4 mètres de l'entrée où il y a le point 0, en projetant cette ligne juqu'à l'axe (X). Le rectangle marqué pour le sondage, on trouve 1 mètre de long par 0,50 mètres de large.
Le sondage. Le travail a été suivi par une méthode d'excavation / décapage manuel des niveaux artificiels sur 10 cm, le marquage lorsque chaque nouvelle unité stratigraphique est trouvée. Description brève des unités stratigraphiques observées dans l'enquête :
A l'intérieur du monument.
I-I - une couche de terre avec des pierres brunes ("biscuit" basalte) avec beaucoup de racines.
UE-II - Terre brune avec des racines, contenant l'un des quadrants du sondage, une réserve d'artefacts faits de pointes et de crochets métalliques, alors que le sondage commence à détecter la variation de la terre, apparaissent en sondant plusieurs fragments d'os dispercés, il a été détecté également plusieurs possibles poids de filets sphériques (sphéroïdes), une pointe sur une partie de pierre. Il a également été recueilli des coquilles, en particulier dans la zone plus sombre, près des os.
I-III - une couche avec beaucoup de pierres, parfois avec des espaces libres entre elles, toute la terre de l'unité est brune
sombre, contenant du charbon de bois et des coquillages.
UE IV - Cette unité a, jusqu'à présent, 35 cm d'épaisseur (figure 41.) Et est formée par une couche noire avec une termoclastie de haute densité de dimensions différentes, des concentrations de charbons, de fragments de la faune des mollusques et un domaine artifactual directement associé constitué d'un fragment d'un petit récipient en céramique, possiblement d'une jarre et d'un morceau lithique. Ce niveau semble indiquer la présence d'un rituel funéraire d'incinération, mais il convient de noter l'absence de fragments d'os, cela peut être dû à une incinération «pleine» et à l'exposition à des agents biologiques et climatiques auxquels ce contexte a été soumis.
Le monument n ° 7, avec un type de structure intérieure du type "tholos" a été perturbé (violé) en des temps indéterminés, et il est impossible de déterminer comment ce facteur a compromis les vestiges archéologiques existants. Mais la chambre du monument, étant actuellement soumise à études archéologiques, dont une stratigraphie, possède une expression significative. L'ensemble des articles collectés dans les présentes enquêtes sont expressifs et hétérogènes, un horizon cerné lié à l'activité de la pêche. Le domaine exhumé est principalement composé de pièces métalliques, telles que des pointes et des crochets; des artefacts lithiques comme des sphéroïdes, les poids de filets probables et un fragment d'une extrémité pierreuse; et des fragments possibles de la faune terrestre et de la faune des mollusques.
La pêche pour les communautés qui vivaient sur l'île ont été à la base de l'alimentation et essentielle pour leur survie dans toutes les étapes de leur profession. Une des espèces de poissons, la plus importante pour cette industrie des Phéniciens, était le thon. Selon un texte des fidèles d'Aristote, il y avait une forte demande pour le thon de l'Atlantique, qui a été vendu aux Carthaginois (Garcia Vargas, Ferrer Alberda, 2006). Lors des travaux archéologiques effectués dans l'enquête I, il a été réuni un ensemble de matériaux métalliques: il y a trois crochets, six échantillons incomplets et un ardillon d'hameçon de plus grandes dimensions de 8 cm de longueur (Fig. 42), composé uniquement par la tige et l'oeillet à pied. Parmi les huit autres , seulement trois ont la tige, et deux ont l'œil à pied, mais ont la particularité d'être pliés dans l'anneau (Fig. 43). L'absence de bavure dans tous les crochets est un facteur à considérer, cela est probablement dû au mauvais état de conservation causée par la corrosion. Les premiers crochets en cuivre avec ardillon ont émergé à l'âge du bronze, où l'idée est venue de l'efficacité des projectiles comme les ailes et les ailerons des lances en pierre et en os, et les morphologies des crochets n'ont pas changé, gardant la même forme et la conception que les crochets actuels.
Une longue partie sur l'étude des pierres et artefacts trouvés suit, non traduite ici, voir le lien du rapport en portugais ci-dessous. Il a été trouvé en tout cas plusieurs sortes d'objets à priori de différentes époques, tant en pierre qu'en métal, dont des grattoirs, des crochets et pointes de pierre et de métal en mauvais état (harpons ou lances), des petites sphères de filets, des vestiges d'animaux et mollusques cuits ou non...
La faune mollusque se compose de bivalves marins apparemment complets, fragmentés par des sédiments et la pression des pierres, d'espèce indéterminée et distribués sur la zone du sondage. Enfin, lors de l'enquête menée sur le monument, il a été trouvé à environ un mètre de l'entrée 3 fragments de céramique de cuisson mixte, réduite sur leur intérieur et une cuisson oxydante de 1,5 mm sur chaque surface. La couche de finition est composée par un polissage bifacial, plus soigné à l'extérieur, et a probablement été produit en la tournant lentement.
Certains de ces articles ont une «individualité» difficile à adapter au contexte déjà très spécifique d'un monument en faux dôme au sein d'une structure pyramidale de plus de 20 mètres de longueur. La poursuite de ce sondage du monument et d'autres qui présentent des caractéristiques uniques permettront dans l'avenir d'entrevoir l'importance de sa structure interne en conjonction avec de probables influences atlantiques et méditerranéennes.
Une question qui se pose est de savoir si les objets sont contemporains du monument ou à la suite d'une ou plusieurs réutilisations. Les travaux et futurs datations archéologiques fourniront des chronologies absolues et plus d'informations sur ces interactions (YH : réutilisations très probables).
Mais il est à noter la dépendance des personnes par rapport à leur environnement naturel (YH : agriculture très difficile et pêche obligatoire), qui devrait être liée au degré de développement et de l'étendue de leur connexion avec des contacts externes. La complexité du monument se joint également aux paysages de mer et terre, leur orientation, leur combinaison avec l'océan Atlantique et la montagne Pico, créant un concept susceptible d'être idéologique et sacré, que nous ne pouvons pas interpréter dans son intégralité.
A Lajes, sur l'île de Terceira, a été identifiée une structure archéologique où les cendres des morts étaient conservées.
Marisa Toste et José Carlos Rosa étaient en train d'établir un sentier de rendonnée près de la base aérienne de Lajes, à Terceira. Le couple appartient
à un groupe de Pistes, qui organise des randonnées dans plusieurs endroits de l'île ayant un intérêt touristique. En passant proche d'une falaise à 2 km de la mer, il a été trouvé deux structures excavées dans la roche ayant une architecture inconnue. Ainsi, après la prise de photographies, ils ont été trouver Felix Rodrigues, professeur des sciences de l'environnement de l'Université des Açores, qui a été relié à plusieurs découvertes archéologiques sur Terceira. Felix Rodriguez est entré en contact avec deux archéologues de l'Association portugaise de la recherche archéologique (APIA), Nuno Ribeiro (voir interview) et Anabela Joaquinito, qui, ces dernières années ont identifié une série de constructions aux Açores qui semblent beaucoup plus anciennes que 1427, date de la découverte officielle de l'archipel.
Les deux experts ont transmis une hypothèse : les structures seraient une nécropole de l'époque romaine - ou même plus ancienne - connue pour ses "columbariums", très communs dans toute la région de la Méditerranée.
Terceiro demeure une île mystérieuse où les trouvailles archéologiques pré-portugaises se sont multipliées. La présumée Nécropole de Lajes, une évidation de la roche tendre et poreuse d'un tuf volcanique, est de sept mètres de hauteur, un plafond semblable à un dôme romain et 178 niches disposées en forme semi-circulaire avec sept niveaux de parois jusqu'au sommet.
Selon le communiqué envoyé aux autorités locales - Maison de Praia da Vitória et Direction Régionale de la Culture - par Felix Rodrigues et le couple qui a trouvé la nécropole, « La forme des niches, le plancher de la structure et l'orifice d'entrée ont des similitudes claires aux columbariums Romains de Castle Boulevard à Lenton, au Royaume Uni ", construits il y a 3000 ans et servant à conserver les cendres des morts. Le document se réfère également aux columbariums de la vallée de Elah et Beit Lehi en Israël (ce dernier construit il y a 2500 ans), et pointe qu ' " ils sont similaires dans les formes avec Lajes en termes de logique constructive et de dispositions architecturales. "
" Je ne donne pas de conclusions personnellement et donc mon avis est basé sur des photos prises sur place. Mais les caractéristiques uniques - la structure avec des niches - a été identifiée comme un columbarium, un éventuel monument funéraire " clarifie Anabela Joaquinito. " Il y a des columbariums Etrusques et Romains identiques, mais cette hypothèse ne peut être considérée qu'après la collecte de mobilier local et une datation ".
Un archéologue, spécialiste de l'industrie lithique (technologie du travail de la pierre), assure que la Direction Régionale de la Culture " prendra cette hypothèse en considération parce que sinon il n'aurait pas été choisi d'effectuer de fouilles archéologiques, en tenant compte de l'animosité qui a toujours été montrée en le faisant en d'autres occasions. "
Anabela Joaquinito se plaint que les archéologues de APIA " ont une nouvelle fois été supprimés du processus d'investiguation ", en dépit de leur connaissance et lien avec diverses constatations archéologiques dans les Açores.
" Dans l'architecture traditionnelle Açorienne aucun parallélisme n'a été reconnu avec toute construction excavée dans les escarpements, les dimensions indiquées dans l'espace trouvé à Lajes " note Celina Vale, enseignante à Université des Açores (YH : C'est unique aux Açores). " Il appartient à la science à la croisée des chemins de différentes disciplines, de comprendre les possibilités de la fonction historique de cette structure ". C'est précisément
cet objectif, la responsabilité de la Direction régionale de la culture (DRAC) qui a visité le site, suivi par les trois responsables du communiqué. Ensuite, la DRAC a annoncé qu'elle fera avancer les fouilles archéologiques.
Nuno Ribeiro Lopes, directeur de la Culture des Açores, a dit à l'Express : " il est nécessaire de le résoudre rapidement parce que parfois, lorsque les médias ont rapporté au sujet de ces conclusions, il y a de l'invasion et de l'infection locale » par la population. " En tant que science, l'administration publique a cette responsabilité et ne peut pas persister dans des interprétations subjectives sur le sujet. "
Tôt ou tard, " il finira par être trouvés des matériaux de preuves archéologiques sur la présence des Romains ou d'autres personnes anciennes aux Açores », admet Rui de Sousa Martins. Le professeur d'anthropologie de l'Université des Açores et directeur du Musée de Vila Franca do Campo rappelle que, dans les cinq dernières années, de nombreux experts ont préconisé " L'hypothèse que les Açores ont eu une occupation humaine avant le débarquement Portugais " en comparant les découvertes archéologiques dans l'archipel avec d'autres existant dans des régions éloignées et des datations de périodes reculées. " Quelle que soit l'interprétation qui est effectuée sur les conclusions sur Lajes, le plus positif est la création d'un nouvel imaginaire pré-portugais aux Açores, très médiatisé, qui a contribué à révéler, à améliorer l'étude et la sauvegarde pertinente des aspects de la culture marginalisée des Açores ". Sousa Martins donne un exemple: " L'étude et enquête sur les dizaines de pyramides de pierre de l'île de Pico réalisée par les archéologues APIA, qui n'avait jamais été faite auparavant. "
L'Apia interrogée : Comment se soutient l'idée d'une culture inconnue ?
" En se basant sur les hypogées (tumulus creusés dans la roche), des sanctuaires et de l'art rupestre visibles dans Terceira - la Grota Fear au Mont Brazil - et d'autres îles, comme la Crow et la Pico, des matériaux de l'industrie lithique (technologie du travail de la pierre) que l'APIA a recueilli dans les maroiços (pyramides de pierres) à Pico, l'indiquent. C'est vrai, une nouvelle culture, et ces découvertes sont égales à celles trouvées dans les Canaries, où les Guanches vivaient, des personnes d'origine berbère "... (YH : berbères qui sont eux-mêmes reliés à une culture "du peuple de la mer"... et donc de celle supposée des Atlantes de Platon !).
Notons aussi ces commentaires parus dans la presse : (Courrier International) : "Je ne serais absolument pas étonné que des navigateurs se soient approchés des Açores avant l’arrivée des Portugais”, déclare pour sa part José Malhão Pereira, membre de l’Académie de marine et auteur de plusieurs études sur l’histoire nautique. Selon lui, “il était possible de naviguer de la Méditerranée jusqu’aux Açores sur les voiliers de l’époque des Phéniciens ou des Romains.”
Romeo Hristov, archéologue à l’université du Texas, à Austin (Etats-Unis), est lui aussi venu observer les structures de l’île de Terceira. “Il n’est pas improbable qu’une découverte importante soit faite dans les Açores, révélant l’existence d’une navigation largement antérieure dans l’Atlantique, dit-il. Mais impossible d’aboutir à une conclusion définitive tant que des fouilles n’auront pas été menées.”
D'autres sont plus sceptiques, comme Ana Arruda, spécialiste de la civilisation phénico-punique du Centre d’archéologie de l’université de Lisbonne (Uniarq), qui affirme que "“ll est nécessaire, pour pouvoir la confirmer, de disposer de preuves absolument sans équivoque, et de matériel archéologique associé à une culture précise.” (YH : ce qui est un peu stupide et interdit l'existence d'une nouvelle culture inconnue de facto... et limite donc la science et les connaissances humaines !, mais ces avis datent d'avant la découverte de la nécropole...)
Sayhuite est un site archéologique précolombien situé à Abancay, une province de la région péruvienne du centre-sud d'Apurímac. Ce site a été daté de la période de l'Empire Inca mais il ne reste plus grand chose de l'époque des Incas car les conquérants espagnols ne trouvaient aucun intérêt à conserver quoique ce soit. On sait aussi que les Incas ont envahi la région vers le 15ème siècle après J.-C. et ont assimilé les peuples locaux, comme partout où se peuple conquérant s'est imposé, avant d'être lui-même conquis par les conquistadors...
Le site en question ne présente pas un très grand intérêt archéologique car peu de vestiges subsistent en surface, ou alors ils sont enterrés profondément et aucune fouille n'est envisageable sans traces d'une plus ancienne civilisation locale, bien que ce soit une possibilité citée par plusieurs chercheurs.
Les seuls intérêts locaux relevés par les chercheurs sont cette sculpture mystérieuse nommée Monolithe Sayhuite et, dans les environs, d'autres grands blocs gravés et sculptés de structures mystérieuses ayant subi des dégâts considérables et tout aussi inexpliqués...
Sur ce Monolithe Sayhuite se trouvent plus de 200 dessins soigneusement gravés en formes de reptiles, de félins, de crustacés et de grenouilles, qui sont entourés de terrasses, d'étangs, de rivières, de tunnels et de canaux d'irrigation. Le but exact et la signification derrière ces fonctionnalités reste un mystère. Nous allons donc montrer ces structures et parler des diverses hypothèses avancées pour expliquer ce monolithe en particulier et même les blocs environnant.
Le monolithe Sayhuite (Source: AgainErick / CC BY SA 3.0)
Cités englouties, données compilées - MAJ 19-08-2014
Dwarka, Inde
Comme on le sait avec de plus en plus de fiabilité et de précisions, l'être humain et ses civilisations ont connu dans le passé des bouleversements souvent catastrophiques, non seulement liés aux migrations de peuples envahissant les autres et guerres de territoires, mais le plus souvent liés aux bouleversements climatiques dus aux périodes glaciaires-interglaciaires et aux éruptions volcaniques, séismes et tsunamis (qui sont souvent des conséquences de précédents événements eux-mêmes). Tous ces bouleversements, souvent méconnus, sont découverts de nos jours et apportent un éclairage nouveau sur des disparitions de civilisations ou même d’ethnies humaines et races animales du passé. Un grand nombre de ces données réapparaissent d'endroits aujourd'hui sous les eaux et nous font comprendre et réaliser l'immensité réelle des territoires ainsi perdus et engloutis, et la probabilité que certains territoires aient bien été habités par des milliers, voir des millions d'individus à certaines périodes. L'un de ces énormes endroit disparu est bel et bien en train d'être redécouvert au nord de l'Europe avec la civilisation du Doggerland et ses probables annexes englouties vers l'Ecosse et la Scandinavie. Mes réflexions me font pour l'instant penser que les anomalies récemment découvertes dans la Mer Baltique (attention, ce dossier a commencé en 2012 !) font bien partie de la même période que cette civilisation du néolithique du Doggerland et qu'il s'agit de territoires et paysages possiblement terraformés par l'homme...
Commençons donc déjà cette compilation de données avec celles déjà présentes sur ce site en ordre dispersées, je me propose de les réunir par océans/mers et par coordonnées des parallèles géographiques classiques (adaptable) - notez bien qu'il s'agit de cités ou ruines englouties par les eaux, mais aussi par la jungle parfois ou les boues volcaniques, les sables et également parfois dans des lacs ou fleuves, il est aussi question de vestiges sur des îles...
Retrouvez l'intégralité de ce dossier mis à jour, composé de liens d'articles documentés avec photos et/ou vidéos et cartes au niveau des PAGES ou via ce lien :
Madère, des ruines englouties au seamount Ampere ?
Archipel volcanique entre les Canaries, l'Afrique du Nord et les Açores, Madère a très probablement été connu des Phéniciens dès l'antiquité, tout comme les Canaries et probablement les Açores aussi, étant donné les récentes découvertes dont j'ai déjà parlé. Cet article fait bien sûr également partie de mes recherches sur les découvertes archéologiques de la zone Atlantique médian au large de l'Europe et de l'Afrique de l'ouest. Après les Canaries donc plusieurs,fois, les îles du Cap Vert, et les Açores dont j'ai aussi parlé il y a peu ici...
(Wikipedia)
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