C'est lors d'un meeting scientifique qui s'est déroulé en décembre 2018 qu'une publication importante, concernant Gunung Padang, est passée assez inaperçue pendant les fêtes.
Après des années de fouilles et de recherches scientifiques, la nouvelle publication du Dr géologue Danny Hilman Natawidjaja (Indonesian Institute of Sciences) vient étoffer ses précédentes analyses sur l'artificialité d'une grande partie du site...
Voici le résumé de cette publication accompagnée d'un PDF plus bas : " Le site archéologique du mont Padang est connu depuis la fin du XIXe siècle comme ayant un complexe mégalithique au sommet. Nos études prouvent que la structure ne couvre pas seulement le sommet mais qu’elle enveloppe également les pentes sur une superficie d’au moins 15 hectares.
Des études géophysiques complètes combinant des méthodes de radar de pénétration du sol (GPR) et de résistivité multicanal, une tomographie sismique complétée par des données de carottage et des fouilles archéologiques, montrent par ailleurs que les structures sont non seulement superficielles mais enracinées plus profondément. Les structures ne sont pas construites en une fois, mais consistent en plusieurs couches de périodes consécutives.
La couche la plus élevée de la surface est constituée de piles horizontales de roches en colonnes basaltiques formant des terrasses en escalier et décorées par des arrangements exotiques de colonnes rocheuses dressées formant des murs, des chemins et des espaces.
La deuxième couche, qui avait été précédemment interprétée à tort comme une formation rocheuse naturelle, enfouie à 1 à 3 mètres sous la surface du sol, est un remblai de plusieurs mètres d'épaisseur consistant en un agencement plus compact et plus avancé de roches en colonnes similaires dans une matrice à grains fins.
cet artefact, nommé " Kujang " par les Sundanais, a été découvert à 3 mètres de profondeur, à la limite du sol de la seconde couche, a été daté à entre 9770 et 9550 ans avant maintenant calibrés.
La troisième couche est également un arrangement artificiel de fragments de roche avec des types variés allant jusqu’à environ 15 mètres de profondeur. La troisième coucherepose sur une langue de lave fracturée et massive. L'enquête révèle également des preuves de grandes cavités ou chambres souterraines.
Les résultats de la datation préliminaire au radiocarbone indiquent :
que la première couche a été construite autour de Cal BP 3000. La deuxième couche a été construite autour de 7 000 Cal BP. La troisième couche a été construite avant Cal.BP. 9.500, et pourrait être aussi vieille que Cal.BP.13.000 à 28.000 ans. (YH : BP = Before Présent : Avant Maintenant - Cal = Calibré, C14 calibré (2004)).
Institut indonésien des sciences
L'existence du site est mentionnée dans les Rapporten van de oudheid kundigen Dienst (ROD, "Rapport du Service des Antiquités") hollandais en 1914, qui signale pour la première fois ce qui avait toujours existé pour être un lieu majeur sacré par les Sundanais, qui croient qu'il a pour origine une tentative du roi Siliwangi de Pajajaran de construire un palais en une nuit... Cette étude sera complétée en 1949 par l’historien néerlandais Nicolaas Johannes Krom, puis en 1979 par des employés du « National Archeology Research Centre ». Mais ce n’est que sous l’impulsion du géologue Danny Hilman Natawidjaja (Indonesian Institute of Sciences) que ce site mégalithique majeur de Gunung Padang sortira de l’anonymat.
Ces différents documents nous indiquent que même le sommet de la masse de basalte volcanique, vers 17 mètres de fond, représentant la quatrième couche, était modifié et ses contours aménagés.Jointes par un ciment artificiel composé de 45% de fer, des colonnes présentes sous la surface ont été retrouvés positionnées dans une direction Est-Ouest. Des indices de différents alliages montrerait que la civilisation ayant édifié ce site maîtrisait aussi une certaine métallurgie.
• Le Sundaland, un continent englouti
Au moment de son érection le tertre pyramidale de Gunung Padang faisait parti d’un vaste continent, le Sundaland (lui-même rattaché au vaste Sunda). Il regroupait l’ensemble des îles de la péninsule indonésienne au continent euroasiatique. Aujourd’hui englouti, cet espace connu une expansion culminante au maximum glaciaire il y a environ 22 500 ans. L’ingénieur indonésien Dhani Irwanto allait y consacrer de longues études et compilations des découvertes faites par différents chercheurs ou instituts internationaux. Son ouvrage est la somme de tous les éléments connus autour de ce vaste espace disparu à la remontée des eaux (suite au dégel), mais aussi aux dynamiques et ingénieuses civilisations austronésiennes qui y prospérèrent dès la fin du Paléolithique se dispersant dans les Océans Indien et Pacifique (3), préludes à de riches échanges et civilités avec les ports ou cités de ce vaste ensemble disparu que fut le Sundaland.
Une grande salle et un tunnel ont été possiblement détectés par plusieurs méthodes. Institut indonésien des sciences
Sources :
- Présentation officielle des résultats finaux validés au Congrès international AGU 100 Fall Meeting, Washington DC (10-14 déc. 2018)
- Danny Hilman Natawidjaja - NS33B-0785: Evidences of Large pyramid-like structure predating 10,000 Year BP at Mount Padang, West Java, Indonesia: Applications of geological-geophysical methods to explore buried large archeological site (https://agu.confex.com/agu/fm18/meetingapp.cgi/Paper/385509)
- Dhani Irwanto, «Sundaland, tracing the cradle of civilisations», Indonesian HydroTM Media, 2019. Voir références p. 327-377.
MAJ 07-03-2020 : Il ne s'agit pas du même site, mais d'une récente découverte (à priori) également dans le Sundaland. Les découvreurs parlent d'un site "comme une pyramide", mais je ne vois personnellement qu'un grand mur, effectivement sur les photos. La visualisation d'une vidéo semble confirmer une structure plus ou moins pyramidale, très archaïque, surtout au niveau d'une prise vue du ciel (drone ?) montrant un sommet assez "pointu" à l'origine ou rectiligne. Je vous laisse juger vous-même, je ne suis pas convaincu pour l'instant entre une structure pyramidale effective, ou d'un temple très vieux effondré, voir d'une construction mégalithique (la structure ne semblant pas creuse), en attendant d'autres précisions à ce sujet, il pourrait s'agir de murs d'un temple ancien ou une colonne de basalte naturelle même. Voilà la traduction de l'article accompagnant les photos et vidéo :
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" Une pyramide à Kalimantan ?
Une structure pyramidale se trouve dans les bois de Muara Batuq, village de Uping, sous-district de Mook Manaar Bulatn, régence West Kutai, province de Kalimantan Est, en Indonésie, au bord de la rivière Bengeh, dans la zone minière David. La structure est composée de pierres de la taille de buffle pour former une pyramide d'environ 50 mètres de haut et 50 mètres de large, dans la zone tribale de Dayak Tunjung.
Le site est listé sous le nom de Batu Begulur (" Pierres ") ou Gunung Candi (" Temple Hill ") qui est considéré comme une relique historique de ".l'Hindouisme ".
De plus, il y a aussi des pierres en forme de triangle avec un Longueur de 2 mètres de hauteur jusqu'à 50 mètres, dans la zone tribale de Dayak Modang. Il y a aussi des passages souterrains composés de pierres d'une longueur d'environ 50 mètres. "
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Cette vidéo semble montrer le même endroit : " Temple Hill peut être une cible du tourisme dans le Kutai occidental. J'espère qu'à l'avenir, cet endroit pourra être géré par des parties liées (gouvernement). " :
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Des milliers d'outils en pierre taillée, d'os de chevaux, et une dent de lait humaine: une grotte du plateau central iranien a livré des traces d'occupation humaine vieilles de 452.000 à 165.000 ans, les plus anciennes jamais trouvées dans cet immense territoire à la croisée du Levant et de l'Asie.
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