Les Açores, Débris de l'Atlantide ? Le documentaire partie 1 et bonus 1
Et bien voilà, la partie 1 du documentaire Les Açores, Débris de l'Atlantide ?, réalisé par Loïc Ochippenti, avec ma participation et celle du Professeur Felix Rodrigues est sortie sur Youtube, donc en free. Une décision en partie due aux promesses faites envers les membres de l'association culturelle Etudes des Civilisations Disparues, mais aussi bien sûr aux conditions sanitaires mondiales actuelles qui fait que les chaînes télévisées spécialisées dans les documentaires ont bloqué leurs budgets et ne diffusent en majorité que des rediffusions, et encore pour un bon moment.
Vous trouverez ci-dessous la vidéo partagée de Youtube de la partie 1 du documentaire, ainsi qu'un appel aux dons émis par l'Association Etudes des Civilisations Disparues (dont je suis membre), afin de nous aider à réaliser la partie 2 et de retourner enquêter dès que la situation sanitaire le permettra.
Mais je vous ai aussi réservé une petite surprise en réalisant moi-même (très vite) un Bonus 1 de presque 35 minutes de la partie 1, que vous trouverez également ici en vidéo partagée de Youtube plus bas. Il s'agit surtout d'un spécial "Cart-Ruts" ou Ornières en français, car nous avons pu en visiter plusieurs sur Terceira, en des lieux différents.
Cette vidéo vous permettra d'admirer certains paysages des Açores et de Terceira, mais aussi de voir un peu les conditions de tournage du documentaire, d'entendre certaines questions et réponses non obligatoirement incluses dans le reportage (limité en temps) et de nouvelles images inédites du reportage. Et vous verrez à nouveau le professeur Félix Rodrigues et un peu plus Loïc Occhipenti. J'ai filmé "caméra au poing" et donc sans pieds télescopiques, ce qui explique parfois les tremblements d'images (un peu stabilisées par logiciel), surtout lors des zooms. C'était volontaire, pour donner un complément aux images de Loïc un peu plus "vivant" et exploratoire. N'hésitez pas à poser des questions lors de l'avant première du bonus du 11 novembre 2020 à 17h00 ou après sur le site Sciences-Faits-Histoires.com ou encore sur Facebook. Les groupes et pages Etudes des Civilisations Disparues ou Sciences-Faits-Histoires sont là pour ça...
Vous trouverez aussi ci-dessous quelques liens et documents, photos sur des "Voies Romaines" en France, notamment en Meurthe et Moselle, mais aussi sur le Col du Perthus dans les Pyrénées ou de Salerne en Alsace, par exemple, dont certaines parties (dans d'actuelles forêts ou en bord de rivière) ressemblent assez aussi à des cart-ruts ou ornières... un indice de plus sur l'ancienneté de certaines traces aux Açores ? Pour rappel, les ornières de Malte (qui sont dans du calcaire) ont été datées d'il y a environ 5000 ans...
Voir les vidéos, lien vers l'appel aux dons et article ci-dessous :
Voici tout de suite le lien Youtube vers la première partie du documentaire "Les Açores, Débris de l'Atlantide" (52 mn) :
Le lien vers l'appel aux dons pour l'Association Culturelle Etudes des Civilisations Disparues qui a vraiment besoin de votre aide (comme beaucoup d'associations d'ailleurs vu les conditions de 2020 - il ne faudrait peut-être pas ne penser qu'aux commerçants...) :
Dans ce bonus principalement consacré aux cart-ruts (ou ornières en français), je vous parle d'une certaine ressemblance de certaines avec ce qui a été considéré au 19ème siècle en partie comme des Voies Romaines, en Bretagne (Loire Atlantique et les routes menant à Nantes par exemple), mais aussi en Meurthe et Mosellei (ce qui est d'ailleurs resté encore de nos jours dans les esprits de nombreux historiens et archéologues). Voici quelques documents et photos qui en parlent, je n'ai pas encore eu le temps de les étudier et de voir si des études récentes ont été faites sur la composition et nature de ces traces anciennes, en particulier la matière (si par exemple il est possible de déterminer si il s'agit de boue durcie par le temps par exemple, ou de pierres locales ou amenées sur place, mais il est assez souvent fait mention de grès, une pierre tendre donc, etc...).
Il existe des cart-ruts reconnus en France, au niveau du Col du Perthus, de Marseille et en Alsace (voir les liens ci-dessous les montrant):
Voici un vieux cliché montrant les ornières de Marseille, connues pendant des siècles sur un terrain très plat, du sable durci à priori, attribuées aux Romains ou Grecs selon. Je ne sais pas si ils existent encore.
Voici une petite vidéo de Loïc Occhipenti montrant les ornières du Col de Panissars au Perthus :
Voici les ornières de Saint Jean Saverne en Alsace (France), par Gregory "Tiki Viracocha" :
Mais revenons à certaines Voies Romaines, dont certaines montrent bien par parties de fortes ressemblances avec ce qui est aussi appelé cart-ruts ou ornières. Notons tout de suite que nous savons que les romains, comme d'ailleurs la plupart des cultures mondiales anciennes ou même modernes, ont souvent réutilisé d'anciens lieux et structures les précédant : seules des études modernes associant plusieurs méthodes et disciplines scientifiques pourraient faire la part des choses à ce niveau. La matière dans laquelle ces chemins et anciennes routes est bien sûr aussi importante : boue durcie par le temps ou calcaire/argiles/schistes peuvent s'éroder par des passages répétés au même endroit pendant des siècles. Le problème avec les ornières des Açores et d'autres régions volcaniquesest leur grande dureté dès l'origine, il ne s'agit pas de boues ou de matières friables durcies, mais de basaltes ou de trachites. Une idée m'est venue récemment les concernant, on lisant un article scientifique très poussé (lien ci-dessous) sur des empreintes de pieds (81 empreintes maintenant) datés de 300 000 ans (attribuées aux néandertaliens), sur les pentes d'un volcan italien. Si des néandertaliens ont pu laisser des empreintes de pieds nus sur de la lave encore molle (mais suffisamment refroidie), il n'y aurait aucune raison pour que l'homme moderne n'en fasse pas autant : pousser ou tirer un traineau préhistorique sur de la lave encore molle pourrait en fait expliquer ces "chemins" en pente et sinueux sur des basaltes. En effet, la lave se refroidit en surface assez vite, mais reste molle en-dessous : il suffirait de pousser des patins assez lourds pour l'enfoncer et créer des sillons, et de marcher entre, comme ces ornières nous le montrent. L'une de ces grandes cart-ruts de Terceira, longue de 700 mètres environ, que vous pouvez voir dans les vidéos "Les Açores, Débris de l'Atlantide" et "Bonus 1", a pu être datée avec une fourchette de temps assez certaine : elle est inscrite sur une coulée de basaltes datée de environ 4500 ans avant JC, et recouverte en parties par une autre coulée datée de + de 1000 ans avant le présent : dans les deux cas, avant l'arrivée des Portugais dans ces îles...
Voici par exemple la voie romaine à Raon Les Leau en Meurthe-et-Moselle (France)
On constate une usure de quelques centimètres sur la grosse pierre en grès au premier plan : cela date de 2000 ans environ, et même si les paysans ont fait ensuite passer leurs charrues pendant les siècles suivants, rien à voir avec les 40 centimètres de profondeur constatés sur du basalte au Açores !
Les cart-ruts de Salerne en Alsace sont considérées comme des voies romaines, mais elles pourraient tout aussi bien être beaucoup plus anciennes (et réutilisées), les traces sur la roche n'étant pas datables
La voie romaine à Conquerelle en Loire Atlantique (France) montre peu de traces de sillons, bien qu'il y en ait, et qu'il s'agisse de schiste, une matière assez friable. Il a été signalé ce qui ressemble à des "cart-ruts" vers La Chapelle sur Erdre (Loire Atlantique), en continuité de la route romaine locale, dans la forêt et aussi sur du schiste, mais il y a un manque d'images à ce niveau encore. On en parle un peu dans les liens ci-dessous.
Vous trouverez dans le lien ci-dessus de nombreuses photos des voies actuelles (dont beaucoup recouvertes par le bitume moderne et servant encore de routes).
Voici un lien du Courrier International qui parle du changement de paradigme actuel au sujet des Açores et de leur découverte, ainsi que sur la navigation ancienne. On constate en bas de cet ancien article de 2013 qu'une archéologue portugaise affirme que si aucun rapport ne peut être fait avec une culture connue, c'est pour elle infirmé... autrement dit, elle interdit de ce fait toute découverte d'une culture encore inconnue ou mal identifiée !! :
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Des milliers d'outils en pierre taillée, d'os de chevaux, et une dent de lait humaine: une grotte du plateau central iranien a livré des traces d'occupation humaine vieilles de 452.000 à 165.000 ans, les plus anciennes jamais trouvées dans cet immense territoire à la croisée du Levant et de l'Asie.
Questions / Réponses
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Bonjour,
J'ai trouvé la vue des murs monolithiques dans les Açores intéressante.
Mais avez-vous cette vidéo sur la pyramide engloutie :
https://www.youtube.com/watch?v=Q9C0VabifwY
Ainsi que ce texte écrit par un homme qui n'est pas allé au delà de la 5e et qui a écrit des dizaines de milliers de pages de haut niveau
https://au.figu.org/atlantis_mu.html
voir https://billymeiertraductionsfr.blogspot.com/
et https://www.youtube.com/c/BillyMeierInFrenchBM/videos
Bien cordialement,
yveshLe 10/04/2021
Et bien j'avais publié un article à l'époque, puis j'ai fait une enquête plus récemment, et j'ai aussi posé des questions lors de notre voyage sur Terceira en 2019. Localement, les avis sont partagés entre ceux qui croient les déclarations de l'armée portugaise disant qu'il ne s'agit que d'un plateau volcanique connu, d'autres disent que l'armée portugaise ne s'est jamais déplacée pour vérifier en fait, mais ne s'est basée que sur les cartes. Graham Hancock s'est plaint de l'utilisation d'une fausse photo au sujet de cette affaire (montrant la pyramide de Gizeh engloutie ^^) et a dit que le sujet était toujours ouvert, mais ne semble pas en avoir reparlé depuis 2014... En ce qui concerne vos autres liens et traductions de conversations avec des "contacts", il est évidemment difficile de vérifier quoi que ce soit de concret, c'est difficile à prendre en considération. Voici le lien sur ces échos de GPS satellite détectés en 2013 et le point sur cette affaire à ce jour à priori. Les recherches à venir au niveau tectonique du plateau des Açores (mon dernier article sur ce sujet) vont peut-être faire avancer les choses, nous verrons. https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/une-pyramide-engloutie-a-40-m-des-cotes-des-acores-decouverte.html
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stephane
Le 20/11/2020
Merci pour votre site et tous vos articles plus intéressants les uns que les autres
ce reportage qui nous permet de nous poser de nombreuses questions
je pense qu'effectivement ces hommes étaient de grands navigateurs
il n'y a pas de raisons qu'ils aient fait exclusivement du cabotage le longs de cotes
depuis L'Écosse l'Irlande la Bretagne l'Espagne le Portugal jusqu'au Maroc Malte la Sardaigne la Corse et pourquoi pas aux Acores
il y a du y avoir des expéditions plus lointaines soit par volonté soit par accident ( courants, tempêtes, naufrages, etc )
et puis même C'est peut-être l'inverse qui c'est passé
ils venaient de l'ouest de L'Écosse et ce sont échoués a l'est
en différentes migrations
Cette humanité avait les même capacité intellectuelles que les notre
les constructions mégalithiques sont vraiment surprenantes menhirs, dolmens, cairns,cromlech,cupules, pétroglyphes
maitrise du déplacement de lourdes charges agencement bref ils étaient des bâtisseurs maitrisant bien ces techniques
la il y a une constante dans la maitrise qui c'est propagée
je passe du temps dans le massif de Fontainebleau a regarder la foison des abris ornés de pétroglyphes
on y retrouve des choses similaires
et bien souvent la question ce pose naturel ou fait ( ou modifié par la main de l'homme ? )
pour les traces les routes dans la pierre j'avoue que c'est une colle
forcement il y a une utilité qu'elle qu'elle soit
c'ètait quelque chose de pratique qui venait d'un besoin c'est une trace d'une sorte d'industrie
pour quoi faire ?
transporter des pierres ... pourquoi des pierres
il y a pleins de pierres disponibles autour dans votre reportage
alors pourquoi vaudrait t'il en chercher ailleurs ?
des pierres spéciales ( comme a Stonehenge qui viennent de loin )
alors ou sont elles ?
des charges lourdes alors pourquoi pas mais de quelle nature ?
S'agit t'il de quelque chose de lourd que l'on a voulu acheminer a des endroits ou mènent ces pistes et qui n'était pas disponible sur place ?
d'ailleurs que voit t'on au bout de ces pistes que pouvons nous y trouver ?
y a t'il des constructions des choses particulières tout au bout de ces dernières ?
qu'elle est la nature des sols ?
dans certains cas on débouche vers la mer; est ce que cela veux dire que l'on aurait acheminer un chargement depuis un bateau vers
l'intérieur des terres ? ou l'inverse aussi peut-être extrait des choses localement pour les charger vers des bateaux ?
a creuser ...
l'écartement entre les bords pistes ( sillons ) est variable est ce que cela ne voudrait pas dire que la structure portante qui a fait ces marques n'était pas forcement rigide mais plutôt souple ?
les différents éléments de la structures étant reliés par des sorte de cordages résistants mais pas fixés par des clous des vis
un truc solide et brimbalant, a la fois ... simple question
Yves bonne idée pour l'histoire de la lave plus ou moins solide sur la quelle on peut marcher sans s'y enfoncer alors que les "patins" y laissent des marques
il faut vérifier sur d'autres sites ( Malte etc ... ) si ils sont aussi volcanique
mais l'un n'empêche pas l'autre
pour ce qui est de l'orientation des sites sur les solstices ( hiver l'été et calendriers ) c'est une évidence universelle
les scientifiques qui ne prennent pas cela en compte ne méritent le nom de scientifique
c'est une constante universelle depuis la nuit des temps
cela doit être justement pris en compte pour savoir si un ou des sites archéologiques sont naturel ou pas
cela devrait être un point requis depuis le temps ...
je suis bien conscient que je pose plus de questions que j'apporte des réponses
en tous les cas merci encore pour votre travail et à bientôt pour la suite
courage
bien sincèrement
Stéphane
yveshLe 21/11/2020
Merci pour votre avis et intérêt. Plus de questions que de réponses, évidemment, c'est le propre de l'archéologie et des recherches. Vos propos sur la navigation préhistorique sont un peu une synchronicité, car j'ai travaillé justement sur le sujet hier, et publié un nouvel article sur le sujet peu de temps après l'heure enregistrée de votre commentaire : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/navigation-prehistorique-les-donnees-actuelles.html
Il y a par exemple des textes historiques mentionnant que des bateaux (du Moyen-âge) se seraient retrouvés involontairement aux Canaries, alors qu'ils étaient partis d'Islande et d'Irlande et avaient essuyés une forte tempête ou des vents forts lors d'un voyage prévu moins long. Un échouage d'autres navires, à toute période, aux niveau des Açores est donc très réaliste. Il est maintenant admis que les asiatiques du sud-est et du Japon pratiquaient la navigation il y a au moins 45000 ans (voir dans mon dernier article). Dans la mesure où l'on sait maintenant que les peuples européens ont été très tôt en contact avec la langue devenue "indo-européenne" et des migrations provenant d'Asie, il serait très logique que les techniques de navigation aient été aussi connues très tôt par les peuples de l'Ouest (45000 ans est aussi d'ailleurs maintenant la date de l'arrivée des premiers hommes modernes en Europe...). La navigation néandertalienne possible pose question aussi d'ailleurs. Le mégalithisme européen est actuellement daté de environ 5000 ans avant JC, mais le mégalithisme asiatique semble bien plus ancien aussi...
En ce qui concerne les "cart-ruts" ou ornières que nous avons vu sur l'île de Terceira aux Açores, il m'était venu une hypothèse aussi : Il a été découvert à proximité du deuxième visité, long de 700 mètres environ avec ses méandres et jonctions, une sorte de village mégalithique très archaïque (avec même ce que j'ai identifié par comparaison un four en dôme très semblable à ce qui a été trouvé en France par exemple). Mon idée est que ces routes tracées dans du basalte (et parfois sur de fortes pentes et remontées), se dirigeant vers la mer, n'auraient pas obligatoirement servi à transporter des charges lourdes, mais quelque chose d'assez léger et ne craignant pas les éventuels accidents et chocs: Les corps de personnes décédées dans ce village situé en hauteur, avec des endroits pour faire des rituels comme étapes, et allant rejoindre les structures en forme d'hypogée (Temples ?) et/ou le columbarium, le grand four identifié aussi, au niveau de la mer... là où les grandes cérémonies avaient lieu et les corps brûlés... Rien qu'une hypothèse bien sûr...
Bien cordialement
3
Fred
Le 15/11/2020
Superbe documentaire qui comme d'autres soulève énormément de question qui mettent le crâne en ébullition. Vivement la partie 2.
yveshLe 16/11/2020
Merci pour votre avis ! Ce documentaire vise surtout à aider les scientifiques locaux de cette région autonome et de plus en plus délaissée par les autorités portugaises financièrement à établir enfin une vérité historique sur l'ancienneté de la présence humaine dans ces îles (hypogées, columbarium, structures, cavités et traces préhistoriques et antiques sur toutes les îles mais peu analysées et fouillées...). C'est aussi un appel aux scientifiques du monde entier, avec une quasi certitude de découvertes, analyses et publications importantes pour la connaissance.