Son origine n’est pas connue tellement elle est lointaine, mais il est certain que le Yéti a toujours fait partie des légendes et croyances des peuples du Tibet. Yéti dans le nord-est du Népal (traduction : créature magique), Migö ou Migou (Homme Sauvage) dans l’Himalaya ou aussi Gang-Mi (Homme des glaciers), tous les sherpas des montagnes en ont entendu parler, certains l’ont même aperçu. Selon eux, il pourrait tuer un yack d’un seul coup de poing.
Curieusement (mais peut-être pas tant que ça), les légendes du Yéti, aussi bien en Inde que jusqu’en Chine et Asie du sud-est (les Kmers en parlent), nous ramènent à un personnage ayant possiblement un lien avec les Annunakis de Sumer ! En effet, on trouve sa première citation écrite dans les manuscrits très connus du Ramayana, écrit en sanskrit aux alentours de notre an zéro, mais recopiant en grande partie des textes datant au minimum de 2000 ans AV. JC. Ces écrits ne sont pas seulement des textes religieux car, composés de sept livres, sont surtout composés de témoignages, données astronomiques et scientifiques (renommés en légendes et mythes à l’heure actuelle). Ce sont d’ailleurs les données scientifiques assez précises du ciel de l’époque qui ont permis la datation du règne de Rama, au 20° siècle avant J.C. Hormis le fait que ces données parlent des véhicules servant aux « dieux », ressemblants assez fortement à certains engins inconnus vus tout au long de l’Histoire humaine, ces textes parlent surtout des Hommes de l’époque et de leurs interactions avec les évènements de l’époque (Rama, héritier légitime, est désavoué par son père le « roi-dieu » et s’exile avec son frère et sa fiancée Sita. Cette dernière est enlevée par Ravana, cité comme un « démon » puissant et protégé des autres dieux et démons, mais pas des humains, et est emmenée vers des îles au sud (Sri Lanka peut-être). Après une épopée longue et une pénible recherche, Rama retrouve Sita…).
Hanuman, Kendrapada
En effet, lorsque Rama retrouve Sita, il est avec un dénommé Hanuman, Général de l’armée des Singes. Rama tue Ravana, et récupère par la suite son trône pour gouverner avec sagesse. Mais regardons de plus près comment sont décrits Hanuman et son armée de Singes :
Dans l'hindouisme, Hanumân (en sanskrit « pourvu (mân) de [fortes] mâchoires (hanu) ») est un héros du Rāmāyana, une épopée qui raconte le périple de Râma.
Fils de Vâyu ou de Pawan, le dieu du vent, il a l'apparence d'un singe et plus précisément d'un langur à face noire (Semnopithecus entellus). Il est décrit comme assez fort pour soulever des montagnes, tuer des démons et rivaliser de vitesse avec Garuda, l'oiseau véhicule de Vishnu.
Grand admirateur de Râma, (un avatar de Vishnu), Hanumân le rencontre à la recherche de sa femme Sîtâ, perdu dans la forêt de Kishkindhâ. Il l'aide à vaincre le roi des démons Râvana, qui avait enlevé Sîtâ.
Dans l'Hindouisme moderne, c'est un dieu très populaire dans les villages.
Hanumân est le dieu-singe, patron des lutteurs, dieu de la sagesse. Il est souvent représenté avec une massue.
Bas-relief Kmer-armée des Singes
Une caractéristique d’Hanumân est sa fidélité complète et permanente à Rama, son Maître spirituel. Sa vie entière, ses actions, ses jours et ses nuits sont consacrés à servir son Maître. En un mot, Hanumân est l’image du parfait disciple. Après la victoire, Rama voulut récompenser Hanumân. Celui-ci refusa, trop heureux d'avoir été le champion de l'amour et de la justice. Cette noblesse est aujourd'hui encore illustrée par le proverbe hindou: "les singes pleurent sur les autres, jamais sur eux-mêmes."
A l'origine Hanumân était le gardien des propriétés et tout fondateur d'un nouveau village se devait d'ériger sa statue.
Les singes hanumân (grandes mâchoires) seraient ses descendants. Ils sont respectés et protégés par les populations hindoues, malgré les nombreux saccages qu'ils commettent. Ils sont, après la vache et le serpent, les animaux les plus sacrés.
Ce petit article simplifié (qui est étayé par de multiples écrits reconnus - http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C4%81m%C4%81yana, suffit en lui-même pour établir un lien entre les yétis, décrits comme de grands singes puissants et les Hanuman, décrits comme des singes à fortes mâchoires, peut-être descendants des Annunakis, décrits eux-mêmes en – 6000 comme des géants à fortes mâchoires…
L’un des premiers témoignage visuel « récent » date de 1832, bien que l’explorateur J.B. Fraser a déjà mentionné des témoignages sur une étrange animal en 1820. En 1921, le Colonel Howard Bury, alpiniste renommé, photographie sur les flancs du Mont Everest la première découverte des empreintes identifiées par un Yéti. Les porteurs (Sherpas) de l’expédition déclarèrent tous qu’il s’agissait de traces du Metch-Kangmi (Répugnant Homme des Neiges), un monstre vivant dans les montagnes. Le répugnant (transformé en abominable) homme des neiges était né et fit le tour du monde. M. Tombazi, photographe grec, membre de l’expédition géologique britannique de 1925, aperçoit dans le secteur de Sikkim une créature de taille humaine, entièrement recouverte de poils et possédant un crâne de forme conique qui marche à travers les rhododendrons. De nombreuses traces de pas sont découverte à l’endroit où il se tenait. Au village qui sert de camp de base, les habitants lui dirent qu’il avait vu le démon Kanchenjunga.
En 1938, le Capitaine d’Auvergue se serait perdu lors d’une tempête de neige, et aurait été secouru et hébergé par un Yéti jusqu’à ce qu’il puisse rentrer chez lui. De nouvelles traces étaient photographiées en 1951 par Eric Shipton sur le glacier Menlung, situé entre le Tibet et le Népal, à plus de 6000 mètres d’altitude. Les traces mesuraient de 33 à 45 centimètres et semblaient très fraiches. L’abbé Bordet faisait la même trouvaille en 1955. D’après ces empreintes, le Yéti n’aurait que quatre doigts, assez étrange. Une autre hypothèse voudrait que deux de ses orteils soient très proches et ne se distingueraient pas dans les traces de pas. Le premier homme à avoir escaladé le Mont Everest, Sir Edmund Hillary, découvrait en 1953, dans le monastère de Khumjung Gompa, un scalp de Yéti conservé telle une relique sacrée. Ce scalp, vieux de 300 ans, a une circonférence de 65 centimètres.
Scalp de yéti monastère de Khumjung Gompa
En 1957, une expédition est montée et conduite par Tom Slick, visant à prouver l’existence de primates encore inconnus. Des excréments ont été découverts et leur analyse a révélé des faits encore plus troublants et inexpliqués. En effet, trois parasites intestinaux découverts sont inconnus. Des poils ont également été analysés et les résultats se rapprochent des analyses de poils de Bigfoot américains, poils d’un grand primate d’espèce inconnue. Une précision est apportée cependant car le Yéti est décrit comme un primate roux, proche de l’orang-outan sans toutefois en être un. En 1961, l’Etat Tibétain reconnaît officiellement l’existence du Yéti (mais c'est lui qui n'existe plus maintenant !), au point d’en faire son symbole national. Don Whillans, lors d’une expédition sur la face sud de l’Annapurna en 1970 découvre de nombreuses traces de Yéti. Balayant la région de ses jumelles, il est stupéfait de voir, escaladant une paroi, une créature humanoïde de grande taille recouverte d’une fourrure sombre. Il put le voir marcher sur des corniches pendant trente minutes passées puis, parvenue sur un plateau, la créature disparut dans la forêt. Whillans apprit par la suite que la vallée dans laquelle il avait vu la créature s’appelait « la Vallée du Grand Singe » … Un incident eut lieu en 1974, lorsqu’une jeune sherpa se retrouva face à face avec un Yéti. Elle poussa des hurlements, paniquant la bête qui tua 2 yacks avant de s’enfuir. On retrouva de nombreuses empreintes de pas sur place.
Au fur et à mesure des témoignages, du temps qui passe et de la communication plus facile entre les peuples, on s’aperçoit qu’il existe plusieurs sortes de races, ou espèces de Yétis. Au Népal vivrait le Grand Yéti, végétarien mais qui peut devenir omnivore en cas de manque de nourriture. Dans le même secteur, on trouve également le Rakshi-Bompo, plus petit que le Yéti mais beaucoup plus agressif et carnivore. Plusieurs zones géographiques et ethniques citent le Bang, le Bangjakri, Ban-Vanas ou Van Manas.
Des études encore plus récentes de cryptozoologues indiquent que l’Homme des Neiges de l’Himalaya se décompose en fait en trois types bien distincts de primates, dont la zone de répartition de recoupe parfois : un être de taille modeste, le « petit yéti » qui est certainement le plus célèbre et vit au Népal, au Sikkim et dans le nord de l’Inde, un être de très grande taille (plus de deux mètres), le « grand yéti » signalé surtout en Chine du sud (Yeren), en Indochine et en Indo-Malaisie, que certains apparentent au Gigantopithèque, et pour fini, un homme sauvage véritable, appartenant sans conteste au genre Homo, dont l’aire de répartition est bien plus considérable, puisqu’elle couvrirait une grande partie de l’Asie depuis le Caucase jusqu’en Indochine, avec le Pamir,, la Cachemire, Mongolie du sud, Tibet… Ces trois variétés sont aussi appelées Nyalmot, de 4,50 mètres de haut, le Rimi, de 2,50 mètres et le Bombo, de 1,50 mètres. Ces trois variétés auraient en commun des poils roux, une force phénoménale, une odeur nauséabonde, certains peuvent rugir, mais dans la majorité des cas, ce sont des cris stridents qui ont été entendus.
En 1992, au Népal, deux randonneurs dans l’Himalaya filment un Yéti s’éloignant dans la neige, malgré la mauvaise qualité du matériel, certains y voient une preuve de plus.
En 2003 lors d’une expédition M. Takahashi avait pu voir à environ deux cent mètre de lui ce qu’il pense être un Yéti. La créature marchait sur deux jambes et mesurait environ un mètre cinquante. Depuis, l’homme n’a de cesse que de revoir cette créature et la filmer.
En 2008, durant les six semaines d’expéditions ils quadrillèrent la zone avec des caméras, des appareils photo, des longues vues et caméra à infrarouge.
Finalement ils ne trouvèrent que des traces de pas dans la neige… Pour les membres de l’expédition elles ne peuvent pas venir d’un ours ou un autre animal de la région. En effet, ces traces semblent assez semblables à celle d’un être humain.
Nous sommes en novembre 2010 lorsque des experts de la réserve naturelle de Shennongjia en Chine dans la province de Hubei ont fait des analyses sur des échantillons de poils. Ces poils auraient été découverts dans une zone où la population locale affirme voir des créatures ressemblant à des bigfoot.
Il semble que dans la région un peu plus de quatre cent personnes ont vu une créature qui d’après leurs témoignages seraient mi-homme mi-singe. Cette espèce se déplacerait debout et mesurerait un peu plus de deux mètres de haut. Les témoignages parlent d’un pelage gris, roux ou noir recouvrant l’intégralité du corps.
D’après les premières analyses des experts chinois, ces poils semblent plus épais que les cheveux d’un être humain. Ces poils semblent pour le moment aussi différent des espèces locales. Mais actuellement il faudra encore d’autres analyses afin de savoir si ils appartiennent à une espèce connu ou non.
Dans le Caucase, déjà cité, ce type d’hominidé/primate existe également et l’historien russe Boris Porshnev et le professeur Rinchen, de Mongolie, deux scientifiques reconnus, ont effectués de nombreuses recherches dans cette région dans les années 70. Témoignages en direct des témoins de rencontres avec des yétis, ils peuvent observer quelques spécimens au loin. Dans les comptes-rendus d’une exploration de la Mongolie et du désert du Gobi par le Colonel Nikolai Prsvalsky au 19ième siècle, il rapporte avoir aperçu des créatures marchant sur deux pattes, comme des hommes, de taille inférieure à l’humain. L’affaire fut étouffée à l’époque par le gouvernement impérial. Les habitants de cette région appellent ces créatures des Almas ou Almatys. On peut aussi découvrir qu’en Azerbadjan, les forêts tropicales sont peuplées d’Abanauyus, « les Hommes des Forêts » et celles du Kazakhstan par des Kiik. En Sibérie, des paysans affirment que des Chuchunaas, sorte d’hommes des cavernes de deux mètres de haut, leur ont dérobé des provisions de nourriture…
Certains pensent que les Yétis seraient une variété d’hommes préhistoriques qui n’aurait pas évoluée… mais comment expliquer sa taille imposante, car les hominidés étaient plutôt petits. Certains scientifiques prônent la théorie d’une colonie de Gigantopithèques. Ce dernier étant un grand singe ayant vécu sur notre planète de -1,8 million d’années à – 10.000 ans environ. Il ressemblait à un gorille mais sa taille à quatre pattes dépassait celle d’un homme actuel. On a surtout trouvé ses fossiles dans le Sud-Est asiatique et en Chine. De nouvelles photos d’empreintes et des moulages d’empreintes de pieds d’une créature de taille supérieure à un homme correspondent également au Bigfoot américain, y compris par les témoignages.
Octobre 2011 : Une délégation internationale de scientifiques a collecté des "preuves irréfutables" de l'existence du yéti dans la région russe de Kemerovo, en Sibérie, a annoncé l'administration régionale sur son site internet.
"Lors d'une expédition dans la grotte Azasskaïa, les participants ont collecté des preuves irréfutables démontrant que "l'homme des neiges" vit dans la contrée montagneuse", explique le communiqué publié dimanche soir, sur la base des découvertes de chercheurs russe, américain, canadien, suédois et estonien.
"Des empreintes de l'homme des neiges, son antre supposée et différents marqueurs avec lesquels le yéti démarque son territoire ont été trouvés. Dans l'une des empreintes découvertes, le scientifique russe Anatoli Fokine a trouvé des poils appartenant potentiellement au yéti", selon la même source.
La région de Kemerovo souligne dès lors que ces trouvailles prouvent "à 95% que l'homme des neige vit "sur son territoire" et qu'elles seront "étudiées dans un laboratoire scientifique".
A ce titre les chercheurs de l'expédition ont milité pour la création à l'Université d'Etat de Kemerovo d'un centre d'étude du yéti, reprenant une proposition de l'administration régionale formulée en mars mais qui avait été rejetée alors par la faculté.
"Ces études feront en sorte que la société et les médias prendront plus au sérieux ce qui concerne (le yéti). Les données (du centre d'étude) pourront être utiles aux biologistes, aux médecins et à d'autres scientifiques", relève encore le communiqué de l'administration régionale. (Le Point-octobre 2011).
Patterson, 1967
En ce qui concerne le Big Foot du nord de la Californie américaine, les médias ne veulent entendre parler que des témoignages issus des cinquante dernières années, omettant volontairement tous les témoignages précédents et légendes indiennes locales. En fait, y compris aux Etats-Unis, les récits historiques de ces êtres remontent aux 18ième et 19ième siècles, et si on se réfèrent aux légendes indiennes du Sasquatch, remontent à bien plus vieux…
Selon certains septiques, un paradoxe survient tout de même quant à cette population possible de primates ou hominidés, signalée un peu partout dans le monde, là où il y a de grandes forêts, des lacs et des montagnes. C’est que pour survivre en tant que race sur de si longues années, c’est qu’ils devraient être des milliers… Or, les zoologues, anthropologues, n’ont apparemment jamais au l’occasion d’en examiner un de près. Pourtant, on le voit dans plusieurs reportages disponibles sur internet, même les gardes forestiers, les chasseurs et habitants de la région sont unanimes sur les traces et témoignages nombreux : il y a bien quelque chose. En 1967, le film de Patterson d’un Big Foot femelle trouble beaucoup la communauté, ses analystes et ceux qui enquêtent vraiment sur le sujet.
En se référant aux légendes indiennes, ont peut penser que les Sasquatchs hantent les lieux depuis des générations, d’ailleurs, leur puanteur y serait aussi mentionné, ainsi que des endroits où ils se cacheraient : des grottes et sous-terrains créés par les phénomènes telluriques de la région dans les monts au-milieu de la jungle. Ces endroits dégageraient une odeur nauséabonde empêchant toute vie humaine (des émanations volcaniques ?) mais les habitants des lieux y seraient habitués depuis des lustres…
Reste que même les analyses ADN des poils ne donnent rien en l’absence de toute correspondance : il s’agit de poils de singes (petits) découverts effectivement en Asie ces dernières années ou d’une race inconnue non encore identifiée pour d’autres… La nouvelle espèce découverte en Birmanie en 2010 contredit l’affirmation qu’il y aurait besoin de milliers d’individus pour qu’une race survive car on estime la population de cette nouvelle race découverte en 2010 est entre 260 à 330 individus, ce qui la classe bien sûr directement dans les espèces en voix de disparition, certes (et il y a urgence en la matière vu le pays), mais cela démontre aussi qu’un territoire de 270 kmde jungle peut inclure une telle population. Or, aussi bien la région de l’Himalaya que de la Californie du Nord comprennent des milliers de kilomètres carrés parfois inexplorés encore de nos jours… (10% du territoire des USA est totalement désert d’activité humaine). La taille des animaux sauvage étant proportionnelle aux territoires possibles, la présence d’êtres d’assez grande taille non encore répertoriés sur Terre est assez probable…
Des excréments ont été découverts associés à des pistes de yeti : l'étude parasitologique a révélé la présence de trois espèces de parasites intestinaux encore inconnues de la science, démontrant que leur hôte est lui-même inconnu ! (Sanderson 1963)
Des poils attribués au yeti obtenus par René de Milleville ont été étudiés par Michel Tranier, du Muséum National d'Histoire Naturelle, pourtant très réservé quant à la cryptozoologie : "il s'agit de "poils d'un primate roux proche de l'orang-outan", sans qu'ils appartiennent à ce dernier...".
En Californie, le Big Foot fait toujours parler de lui. Fin 2011, des habitués aux randonnées hivernales dans les montagnes enneigées et faisant partie de l'Expedition Big Foot 2011 (des chercheurs donc) ont été surpris par de fortes chutes de neige et ont dû abandonner leur véhicule pour se réfugier dans un abri connu. 3 jours plus tard, le calme étant assuré, ils ont rejoint leur voiture et ont découvert, imprimées par la neige et la saleté sur les vitres, des empreintes assez nettes d'un animal debout et assez grand. Des traces montrent aussi que le véhicule a été "brutalisé" et secoué par quelque chose de très fort. La question est toujours évidemment de savoir s'il s'agit d'un ours ou d'un Big Foot, mais l'empreinte de ce qui ressemble à de très longs poils ou même cheveux augmente le doute en ce qui concerne l'ours... :
Pour finir tristement, un chasseur nommé Justin Smeja a revendiqué tout récemment avoir tué (assassiné ?) un tout jeune Bigfoot, voici en VO une très longue interview ainsi que quelques photos (vers 33-34 mn) qui montrerait plutôt un chimpanzé à mon avis, mais il est dit dans la vidéo que des premiers tests ADN confirmeraient une découverte importante :
Les résultats et avis sur des analyses ADN de poils de Bigfoot (ou Sasquatch) confirment que celui-ci n'est pas humain, mais très proche. Les comparaisons avec des primates comme des chimpanzés et gorilles n'ont rien donné de concluant. Pour ces chercheurs, il semblerait qu'il s'agisse d'Homo Sapiens ayant évolué légèrement différemment que la majorité, une adaptation spécifique en faisant de "vrais hommes des bois"... Une prochaine comparaison avec l'ADN de Néanderthal va être effectuée. Voir l'article en VO ici : http://alamas.ru/eng/publicat/DNA_of_Bigfoot_e.htm
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les Alpes et ses environs, France comprise, possèderait aussi ses mystères concernant une race d'êtres ou d'Hommes des Bois. Certains scientifiques seraient même proches d'admettre une hybridation entre Homo Sapiens et Homo Neanderthalis pour donner cette race ! :
Le Bigfoot, fils d'une Homo sapiens... et de père inconnu ? Une vétérinaire texane déclare avoir pu séquencer de l'ADN de Bigfoot (ou Sasquatch). - 2013
Communiqué
Sur le site de la Société DNA Diagnostics, Inc. un communiqué de presse a été déposé concernant les premiers résultats de travaux dirigés du docteur Melba S. Ketchum. Le communiqué précise qu'une équipe d'experts (généticiens, médecine légale…) travaille depuis 5 ans sur de l'ADN de Bigfoot. Ce n'est pas un génome, mais trois génomes complets que les "experts" ont pu analyser !
Le séquençage du génome du Bigfoot
Le Docteur Melba S. Ketchum donne, dans le communiqué, des précisions : «Notre étude a permis de séquencer 20 génomes mitochondriaux complets et utilisé la prochaine génération de séquençage pour obtenir 3 génomes nucléaires complets à partir d'échantillons supposés de Sasquatch. Le séquençage du génome montre que l'ADNmt de Sasquatch, semblable à celui d'Homo sapiens modernes, correspond toutefois à un nouvel hominidé inconnu, liée à Homo sapiens et d'autres espèces de primates. Nos données indiquent que le Sasquatch d'Amérique du Nord est une espèce hybride, résultant de métissages de mâles d'une espèce d'hominidé inconnu avec des femelles Homo sapiens."…
Le Bigfoot, proche de l'homme actuel ?
"L'ADN nucléaire du Sasquatch est incroyablement nouveau et ne correspond pas du tout ce que nous avions imaginé. Bien qu'il ait l'ADN nucléaire humain dans son génome, il y a aussi distinctement des séquences d'ADN qui n'appartiennent ni aux humains actuels, ni à des hominidés anciens et ni aux autres primates (singes)". En effet, pour le Docteur Melba S. Ketchum le nouvel ADNmt n'a pas de parenté avec Homo néanderthalensis ni avec l'Homme de Denisova (qui, rappelons-le, n'a été identifié que grâce à son ADN).
Ce qu'il faut retenir… avant de s'enflammer !
- ce communiqué, repris par les médias n'est qu'un… communiqué ! C'est-à-dire que l'étude n'est pas publiée et encore moins dans une revue scientifique avec comité de relecture.
- pour frapper les esprits la presse fait un amalgame entre le BigFoot (Sasquatch) et le Yéti… alors que ces hypothétiques animaux ne sont même pas sensés vivre dans la même région du monde.
- l'auteur du communiqué, le Docteur Melba S. Ketchum, est en fait la fondatrice de la société DNA Diagnostics, Inc. qui a publié le communiqué : on n'est jamais mieux servi que par soi-même...
- aucune mention sur l'origine des 3 échantillons et les moyens de prouver que l'ADN correspond bien à ce mystérieux Sasquatch.
Selon les travaux d'une vétérinaire texanne, Melba S. Ketchum, le Bigfoot ou Sasquatch serait un cousin de l'espèce humaine qui serait apparu il y a de cela 15.000 ans. Une hypothèse soutenue par l'étude de son ADN qui suggère également qu'il se serait même reproduit avec des femmes humaines donnant ainsi naissance à des individus hybrides.
Big Foot, Sasquatch ou encore abominable homme des neiges en version moins flatteuse, le Yéti possède bien des noms à travers le monde. Pourtant, au sein de la communauté scientifique, il reste aujourd'hui un être légendaire dont on n'a jamais vraiment réussi à prouver l'existence. Et ce, malgré de nombreuses recherches dont certaines sont encore en cours. Entre témoignages visuels et supposés indices matériels, les hypothèses se multiplient ainsi depuis des décennies. Toutefois, pour une vétérinaire texane, cela ne fait aucun doute : Bigfoot (la version américaine du Yéti himalayen) existerait bel et bien.
C'est du moins ce qu'affirme une société du nom de DNA Diagnostics qui rapporte dans un communiqué les travaux de Melba S. Ketchum. "Une équipe de scientifiques peut attester que leur étude d'ADN de cinq ans, actuellement en relecture, confirme l'existence d'une nouvelle espèce d'homininé hybride, couramment appelé Bigfoot ou Sasquatch vivant en Amérique du Nord", explique le fameux communiqué cité par LiveScience. Mais celui-ci va même plus loin en indiquant que Sasquatch serait en fait "un cousin de l'espèce humaine qui est apparu il y a environ 15.000 ans".
Un croisement entre un homininé inconnu et un Homo sapiens
Pour arriver à cette conclusion, la vétérinaire et ses collègues auraient travaillé à partir de trois génomes nucléaires complets issus de prétendus échantillons de Yéti. Ils auraient également obtenu du génome mitochondrial, contenu dans les structures productrices d'énergie des cellules, les mitochondries. En étudiant les deux génomes, les chercheurs auraient alors constaté que l'ADN mitochondrial était identique à celui de l'Homo sapiens moderne. En revanche, l'ADN nucléaire lui, a montré des différences s'apparentant à celles d'un nouvel homininé cousin de l'Homo sapiens et d'autres espèces de primates.
"Nos données indiquent que le Sasquatch d'Amérique du Nord est une espèce hybride, le résultat d'un croisement entre un mâle d'une espèce inconnue d'homininé et d'une femelle Homo sapiens", précise le communiqué. Autrement dit, les chercheurs suggèrent qu'un ancien homininé se serait un jour accouplé avec un Homo sapiens et aurait ainsi donné naissance à un hybride donc en partie humain. Reste que cette hypothèse est sans surprise largement sujette à débat, notamment parce que l'étude de Ketchum n'a pas encore été publiée et que la vétérinaire a refusé d'en dévoiler davantage à son sujet.
Le mystère plane sur l'origine des échantillons
Pour l'heure, il est donc impossible de valider ces conclusions, mais si les résultats s'avèrent corrects au sujet de l'ADN mitochondrial, deux hypothèses peuvent être envisagées : la première, celle envisagée par Ketchum, qu'une hybridation a bien eu lieu. La seconde, plus simple, celle que les échantillons ont été contaminés. Autrement dit que la personne qui a collecté ou manipulé ces derniers y a accidentellement introduit son ADN, ce qui peut se faire aussi facilement qu'en toussant ou en éternuant. Une hypothèse renforcée par le fait qu'en dehors de Ketchum et de son équipe, personne ne sait d'où sont issus les fameux échantillons, ni qui les ont prélevés.
De même, on ignore comment les chercheurs ont pu s'assurer que ceux-ci venaient bien du Yéti américain relève LiveScience. Comment peuvent-ils être sûrs que cela ne vient pas d'un autre animal errant ou même d'un humain ? Dans la mesure où aucun prélèvement n'a jamais pu être formellement identifié comme appartenant à Bigfoot, ils ne disposent d'aucun support de comparaison. Par le passé, l'analyse ADN de certains échantillons a permis de qualifier ces derniers d'inconnu ou de non identifié. mais là encore, la preuve n'est pas faite que non identifié veuille dire appartenant à Bigfoot.
Le mystère reste donc entier aujourd'hui et ne pourra se dévoiler que lorsque l'étude de Ketchum sera enfin publiée. Si la vétérinaire détient réellement la preuve qu'elle affirme, alors la preuve sera faite que Bigfoot existe bel et bien. De quoi captiver l'attention du monde entier et d'inciter les scientifiques à partir à la recherche de la créature. Mais si ce n'est pas le cas, aucun doute que les spécialistes n'en resteront pas là et tenteront encore et toujours de prouver son existence. "
En août 2014, à l'émission "Coast to Coast", la scientifique Ketchum a parlé de ses analyses et du fait qu'elle a récupéré les échantillons de poils et cheveux ayant permis cette étude de l'ADN grâce aux indiens natifs américains, elle a aussi montré une lettre d'un autre technicien de l'ADN qui confirme ses analyses à sa façon... elle assurerait également que des gens chercheraient à cacher et censurer ses travaux... :
L'affaire semble donc loin d'être terminée après 5 ans de polémiques... Elle est aussi maintenant partie prenante pour une recherche poussée sur les origines réelles de l'Homme et a adhéré au mouvement Ancient Humans Origins puisque pour elle, le Big Foot est une composante de la race humaine ancienne...
Yves Herbo, Sciences et Faits et Histoires, 17-7-2012, up 05-12-2014
Nouvelle étude postulant une navigation préhistorique
Figure S1. Images Google Earth obliques et orientées vers le nord d'ABS (A), ABC (B) et ABN
(C) sites d'échantillonnage avec trois fois l'exagération verticale. Les symboles blancs sont nos échantillons ;
les symboles jaunes sont des âges de Réf. (23). Âges 10Be corrigés de l'uplift avec analyses
incertitude notée en kilo annum. Les italiques indiquent une valeur aberrante exclue du calcul de
la moyenne et l'incertitude de l'échantillon. - PNAS - Anexe (voir fichier pdf en bas de l'article)
Une étude scientifique parue fin mars 2022 dans les PNAS (Actes de l'Académie Nationale des Sciences - sources en bas de l'article comme toujours) s'est évertuée à dater précisémment une route migratoire possible entre les glaciers nord-américains lors de la dernière glaciation.
Il existe deux hypothèses principales quant à la façon dont les gens ont d'abord migré vers l'Amérique du Nord. L'idée la plus ancienne suggérait que les gens avaient fait ce voyage lorsque la Béringie - la masse continentale qui reliait autrefois l'Asie à l'Amérique du Nord, maintenant divisée par le détroit de Béring - était relativement libre de glace. La notion la plus récente suggérait que les voyageurs se déplaçaient sur des embarcations le long des côtes pacifiques de l'Asie, de la Béringie et de l'Amérique du Nord.
Un facteur majeur influençant la manière dont les premiers Américains sont arrivés était les calottes glaciaires géantes qui recouvraient autrefois l'Amérique du Nord. Des recherches antérieures ont suggéré qu'un couloir libre de glace entre les marges de ces calottes glaciaires aurait pu permettre un voyage de la Béringie vers les Grandes Plaines.
Sur la base d'outils en pierre datant de 13 400 ans, les archéologues avaient longtemps suggéré que les peuples de la culture préhistorique connue sous le nom de Clovis (nom de la ville où ont été découvert ces premiers outils) étaient les premiers à migrer de l'Asie vers les Amériques. Des travaux antérieurs concernant l'âge du corridor libre de glace ont suggéré qu'il aurait pu servir de voie de migration pour les Clovis.
Cependant, les scientifiques ont récemment découvert de nombreuses preuves d'une présence pré-Clovis en Amérique du Nord. Par exemple, en 2021, 60 empreintes de pas anciennes au Nouveau-Mexique suggéraient que des humains s'y trouvaient il y a environ 23 000 ans, et en 2020, des archéologues ont découvert des artefacts en pierre dans le centre du Mexique qui avaient au moins 26 500 ans.
Et de toute façon, il y a maintenant des preuves formelles et plusieurs études sur la présence en Amérique du Nord d'hommes (Idaho par exemple) il y a au moins 15 700 ans. Et cette dernière étude prouve que ce fameux corridor permettant un passage à pied entre les glaciers ne s'est ouvert qu'après la présence de ces humains... la seule possibilité pour leur présence étant donc une navigation en suivant les côtes. Voyons comment les scientifiques en sont arrivés à cette conclusion :
Des estimations récentes suggèrent que le couloir libre de glace ne s'est ouvert qu'il y a environ 14 000 à 15 000 ans, ce qui signifierait que les premiers Américains auraient pu compter sur une route côtière au lieu d'une route terrestre. Pourtant, une grande incertitude subsistait quant à l'âge du couloir libre de glace.
Pour aider à résoudre ce mystère, les chercheurs ont cherché à déterminer quand le couloir libre de glace s'est ouvert. Ils ont enquêté sur 64 échantillons géologiques prélevés à six endroits s'étendant sur 1 200 kilomètres le long de la zone où le couloir libre de glace aurait existé.
Carte montrant l'étendue des calottes glaciaires de la Cordillère et des Laurentides après l'ouverture initiale de l'IFC et l'emplacement des sites datés. Les marges des calottes glaciaires de la Cordillère (CIS) et de la Laurentide (LIS) à 14,2 cal ka proviennent de la réf. 55 et les emplacements des sites avec les âges sont discutés dans Résultats . Les sites avec des âges 14 C sont représentés par des cercles bleus et gris, les premiers sites étant plus proches du retrait de la marge glaciaire et de l'ouverture de l'IFC initial ou du corridor côtier, et les derniers sites étant plus éloignés de l'IFC initial. Les sites avec des âges de luminescence sont représentés par des losanges orange et gris, les premiers sites étant plus proches du retrait de la marge glaciaire et de l'ouverture de l'IFC, et les derniers sites étant plus éloignés de l'IFC initial. Sites avec 10 Les âges Be sont représentés sous forme de carrés, les âges publiés étant représentés par des carrés bleus contraignant le recul de la marge ouest de la calotte glaciaire de la Cordillère ( 53 , 54 ), les carrés verts contraignant l'ouverture de l'IFC sud ( 34 ), le carré noir contraignant l'âge de la déglaciation ∼ 500 km à l'est de l'IFC ( 41 ), et des carrés bruns (avec texte souligné indiquant le nom du site) représentant nos âges moyens qui contraignent l'ouverture de l'IFC. La carte en médaillon montre nos emplacements d'échantillons dans le contexte de l'emplacement approximatif de la zone de suture (ligne pointillée épaisse) du CIS et du LIS au LGM ∼21 ka. AB = Alberta, BC = Colombie-Britannique.
Les scientifiques ont examiné des rochers que les glaciers transportaient autrefois loin de leurs foyers d'origine, tout comme les rivières pouvaient entraîner des cailloux dans les lits des rivières au fil du temps. Ils ont analysé combien de temps ces roches ont été exposées à la surface de la Terre - et donc combien de temps elles sont restées sur un sol sans glace - en examinant les niveaux d'éléments radioactifs générés lorsque les roches ont été bombardées par des rayons à haute énergie provenant de l'espace.
Les nouvelles découvertes suggèrent que le couloir libre de glace ne s'est complètement ouvert qu'il y a environ 13 800 ans, et que les calottes glaciaires « peuvent avoir atteint une hauteur de 1 500 à 3 000 pieds (455 à 910 m) dans la zone où elles recouvraient le couloir libre de glace. ", a déclaré Jorie Clark, auteure principale de l'étude, géologue et archéologue à l'Université d'État de l'Oregon. En comparaison, le plus haut bâtiment du monde, le Burj Khalifa à Dubaï, mesure environ 2 722 pieds (829,8 m) de haut.
" Il s'agit d'une étude très bien exécutée qui aborde une question de longue date ", a déclaré Matthew Bennett, un chercheur qui étudie les traces de fossiles à l'Université de Bournemouth en Angleterre et qui n'a pas participé à ce travail. " Les résultats sont intéressants et aident à améliorer notre compréhension de cette voie de migration potentielle. Les auteurs doivent être félicités pour leur grande science."
Dans l'ensemble, " nous avons maintenant des preuves solides que le couloir libre de glace n'était pas ouvert et disponible pour le premier peuplement des Amériques ", a déclaré Clark. Pourtant, " il reste encore beaucoup à apprendre pour savoir s'ils sont réellement descendus par la route côtière, et si oui, comment ont-ils voyagé. Nous devons trouver des sites archéologiques dans la région ".
Une industrie du traitement de l'ocre de 40 000 ans en Chine
Artefacts trouvés gisant sur la plaque de sédiments teintés d'ocre rouge dans l'atelier d'ocre du nord de la Chine. (Andreu Ollé / Wang et al / Nature ) - Source : Université Griffin
Une équipe internationale d'archéologues rapporte dans Nature des preuves indirectes mais convaincantes de la présence d'Homo sapiens à Xiamabei, un site du nord de la Chine près de la rivière Huliu qui remonte à au moins 40 000 ans.
Des fouilles archéologiques sur le site de Xiamabei dans le bassin de Nihewan au nord de la Chine ont révélé la présence d'inventions, d'outils et de comportements associés à des sites plus récents. La nouvelle étude montre également que l'atelier d'ocre trouvé sur le site est le plus ancien d'Asie de l'Est et que les outils lithiques trouvés là-bas sont liés à l'Afrique, mais d'une manière nouvelle.
Bassin de Nihewan, site des premières activités humaines modernes en Chine Crédit : Lumières dans le noir, Wikimedia Commons
" Xiamabei se distingue de tout autre site archéologique connu en Chine, car il possède un nouvel ensemble de caractéristiques culturelles à une date précoce ", a déclaré le Dr Fa-Gang Wang de l'Institut provincial des reliques culturelles et d'archéologie du Hebei, dont l'équipe a d'abord fouillé le site, indique un communiqué de la Max Planck Society.
En fait, il semble qu'ils aient développé une culture technologique de la pierre unique qui n'émergera largement que plus de 10 000 ans plus tard.
Les preuves trouvées à Xiamabei incluent la première découverte de traitement de l'ocre dans la région - par opposition à la simple utilisation de l'ocre, qui a été trouvée même chez les Néandertaliens.
Alors que les humains archaïques sont connus pour avoir commencé à atteindre l'Eurasie il y a au moins 2 millions d'années (Homo Erectus), le moment où leurs homologues anatomiquement modernes ont commencé leur propagation depuis l'Afrique est plus un mystère.
Résumé de la publication scientifique dans Nature : " Homo sapiens (homme moderne) était présent dans le nord de l'Asie il y a environ 40 000 ans, ayant remplacé les populations archaïques à travers l'Eurasie après des épisodes d'expansions démographiques antérieures et de croisements1 , 2 , 3 , 4 . Les adaptations culturelles des derniers Néandertaliens, des Denisoviens et des populations d'H. sapiens entrant en Asie restent inconnues1 , 5 , 6 , 7. Nous décrivons ici Xiamabei, un site archéologique bien conservé d'environ 40 000 ans dans le nord de la Chine, qui comprend la plus ancienne caractéristique connue de traitement de l'ocre en Asie de l'Est, un assemblage lithique miniaturisé distinctif avec des outils en forme de lamelles portant des traces d'emmanchement, et un outil en os. L'assemblage culturel de traits à Xiamabei est unique pour l'Asie de l'Est et ne correspond pas à ceux trouvés dans d'autres assemblages de sites archéologiques habités par des populations archaïques ou ceux généralement associés à l'expansion de H. sapiens, tels que le Paléolithique supérieur initial 8 , 9 , dix. Le dossier de l'Asie du Nord soutient un processus d'innovations technologiques et de diversification culturelle émergeant dans une période d'hybridation et de mélange d'hominidés2 , 3 , 6 , 11 . "
Fa-Gang Wang de l'Institut provincial des reliques culturelles et d'archéologie du Hebei en Chine, le professeur Michael Petraglia de l'Institut Max Planck pour la science de l'histoire humaine et ses collègues.
Ce que l'on sait des études précédentes, c'est qu'il y a 40 000 ans, Homo sapiens était présent dans le nord de l'Asie, ayant remplacé les populations archaïques après des épisodes antérieurs de déplacement et de métissage. Cependant, on ne sait pas grand-chose de leur vie, de leurs adaptations culturelles et de leurs interactions avec leurs cousins évolutifs plus âgés tels que les Néandertaliens et les Dénisoviens.
Des preuves abondantes dans le plus ancien atelier d'ocre d'Asie de l'Est
L'une des découvertes les plus étonnantes sur le site vieux de 40 000 ans a été l'atelier d'ocre rouge où le minéral était traité. L'utilisation de l'ocre a été une caractéristique de la lignée Homo antérieure à notre espèce, semble-t-il. Surtout l'ocre rouge. La pierre colorée friable a peut-être été utilisée par Homo erectus au Kenya il y a 285 000 ans. Alors que l'utilisation de l'ocre elle-même a été documentée de manière assez fiable sur un site néandertalien ancien aux Pays-Bas il y a environ de un quart de million à 200 000 ans, l'atelier d'ocre préhistorique de Xiamabei est désormais le plus ancien d'Asie de l'Est.
A, B : Artefacts sur sol teinté de rouge C : Ocre modifié par broyage D : Fragment d'ocre provenant du broyage E : Dalle teintée Crédit : Fa-Gang Wang, Francesco d'Errico / Wang et al., Traitement innovant de l'ocre et utilisation d'outils en Chine il y a 40 000 ans. Nature. 2022
De l'ocre a été trouvée sur 10 des outils. Un morceau d'ocre riche en fer avait été broyé pour produire une poudre rouge foncé. Un autre petit morceau d'un autre type d'ocre semble avoir été les restes d'un morceau plus grand. Et une dalle de calcaire allongée, clairement tachée d'ocre, a également été découverte sur le site.
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Le fossile d'un grand hominidé inconnu de 1,5 Million d'années étudié en Israel
Une vue de dessus (a), arrière (b), bas (c) et avant (d) de la vertèbre découverte à 'Ubeidiya (Crédit image : Dr Alon Barash)
Une nouvelle étude datée du 02 février 2022 parle de l'analyse d'un fossile de vertèbre d'un hominidé inconnu découvert en Israël. Une vertèbre vieille de 1,5 million d'années d'une espèce humaine éteinte découverte en Israël suggère que les humains anciens ont peut-être migré d'Afrique en plusieurs vagues, selon cette nouvelle étude.
Bien que les humains modernes, Homo sapiens, soient maintenant les seuls membres survivants de l'arbre généalogique humain, d'autres espèces humaines parcouraient autrefois la Terre. Des travaux antérieurs ont révélé que bien avant que les humains modernes ne quittent l'Afrique il y a environ 270 000 ans, des espèces humaines aujourd'hui disparues avaient déjà migré d'Afrique vers l'Eurasie il y a au moins 1,8 million d'années, au début du Pléistocène ( 2,6 millions à 11 700 ans), l'époque qui comprenait la dernière période glaciaire.
Les scientifiques avaient débattu de la question de savoir si les anciens humains se sont dispersés d'Afrique lors d'un événement ponctuel ou en plusieurs vagues. Maintenant, les chercheurs ont découvert que ce dernier scénario est plus probable, basé sur une vertèbre récemment analysée d'une espèce humaine inconnue. " Avec environ 1,5 million d'années, la vertèbre est la plus ancienne preuve à ce jour d'anciens humains en Israël ", a déclaré à Live Science l'auteur principal de l'étude Alon Barash, paléoanthropologue et anatomiste humain à l'Université Bar-Ilan en Israël.
L'os a été découvert sur le site préhistorique d'Ubeidiya dans la vallée du Jourdain, le deuxième site archéologique le plus ancien hors d'Afrique. Le site comprend non seulement d'anciens artefacts en pierre ressemblant à ceux trouvés sur des sites d'Afrique de l'Est, mais également une riche collection d'ossements d'animaux appartenant à des espèces disparues telles que les chats à dents de sabre et les mammouths.
Le site de 'Ubeidiya(Crédit image : Emil Alagem/Autorité des antiquités d'Israël)
En 2018, après avoir réexaminé des os initialement déterrés à Ubeidiya en 1966, les scientifiques ont découvert ce qui semblait être une vertèbre du bas du dos d'un hominidé, le groupe qui comprend les humains, nos ancêtres et nos plus proches parents évolutifs.
" C'est formidable de voir de nouvelles découvertes provenant d'anciennes collections comme celle-ci ", a déclaré John Hawks, paléoanthropologue à l'Université du Wisconsin-Madison qui n'a pas participé à l'étude. " Cela montre qu'il reste toujours quelque chose à trouver même lorsque les archéologues pensent avoir tout fait."
Après que les chercheurs ont comparé la vertèbre avec celles d'une gamme d'animaux - tels que des ours, des hyènes, des hippopotames, des rhinocéros, des chevaux, des gorilles et des chimpanzés - qui vivaient autrefois dans la région d'Ubeidiya, l'équipe a conclu que l'os provenait d'une espèce éteinte du genre Homo. (Il n'y a pas suffisamment de données sur cet os pour révéler s'il appartenait à une espèce connue d'humain disparu.)
Sur la base de la taille, de la forme et d'autres caractéristiques de l'os, les chercheurs ont estimé qu'il appartenait à un enfant de 6 à 12 ans. Cependant, ils ont estimé qu'à la mort, l'enfant aurait mesuré environ 5 pieds 1 pouce (155 centimètres) et pesé environ 100 à 110 livres (45 à 50 kilogrammes) - aussi gros qu'un enfant moderne humain de 11 à 15 ans. En d'autres termes, cet enfant aurait eu la tête et les épaules plus grands que ses homologues modernes.
Mexique: les mystérieuses dalles de San Miguel Ixtapan
Crédit ARX Project
Le ARX Project vient d'annoncer la récupération et le transport réussies de la plus grande des dalles de pierre mégalithique de la région de San Miguel Ixtapan, dont les fragments ont été trouvés dans un ranch à quelques kilomètres du site archéologique au début de 2021.
Toute l'opération a été coordonnée par l'archéologue Victor Osorio, directeur du site archéologique de San Miguel Ixtapan, et l'association ARX, en collaboration avec l'Institut national mexicain d'anthropologie et d'histoire (INAH) et le Sec retaire de la culture de l'État du Mexique.
Comme le précise les fondateurs de l'ARX Project, Le projet a été lancé en 2020 dans le but de fournir une approche multidisciplinaire à l'étude du passé antique. Ils travaillent en partenariat avec des institutions gouvernementales et non gouvernementales pour faire progresser notre connaissance de l'histoire humaine et des origines de la civilisation. C'est une organisation à but non lucratif basée au Mexique qui est soutenue par le travail et la passion de ses associés, ainsi que par la générosité et les contributions de nos sponsors, publics et privés. Les fondateurs sont : Marco M. Vigato, italien vivant au Mexique, a étudié à Harvard et à l'université Bocconi de Milan. Il fait des recherches sur les civilisations anciennes en tant que chercheur indépendant depuis 15 ans. Il est un expert de la Méso-Amérique ancienne, ainsi qu'un contributeur régulier au magazine en ligne Ancient Origins et à divers autres journaux et podcasts imprimés et en ligne. Il est également l'auteur d'ouvrages et de publications sur divers sujets d'histoire et de préhistoire liés aux origines de la civilisation. Ludovic Celle, français vivant à Oaxaca, est diplômé en architecture de l'école d'architecture de Grenoble. Il est illustrateur spécialisé en architecture depuis 12 ans, depuis 2017 avec un focus sur la visualisation précolombienne et l'investigation iconographique. Sa reconstruction 3D détaillée de la ville postclassique zapotèque de Mitla lui a valu des éloges dans le domaine archéologique. Son enquête centrale est le vaste monde des conceptions de frettes étagées à travers le continent américain. Alexandre Tokarz, Polonais vivant à Mexico, a fréquenté le California College of the Arts à San Francisco où il a obtenu un baccalauréat en architecture. Il a passé plusieurs années à travailler au Danemark avec Bjarke Ingels Group, Henning Larsen Architects et 3XN Architects. Par la suite, il a obtenu une maîtrise ès arts en architecture de l'Arkitektskolen Aarhus au Danemark. Avec son propre studio de design, il a construit de nombreux projets au Mexique, notamment en participant aux efforts de reconstruction après le tremblement de terre du 19 septembre 2017. Leur équipe est composée d'experts de différentes disciplines, notamment des archéologues, des géophysiciens, des spéléologues, des architectes, des ingénieurs, des photographes et des artistes numériques.
Une composition photographique des près de 14 dalles de pierre mégalithiques connue du site de San Miguel Ixtapan. Source : Marco M. Vigato
Leur site internet se centralise sur ce résumé : " La question de l'origine de la civilisation mésoaméricaine a intrigué des générations d'archéologues, d'historiens de la culture et d'anthropologues. Les Olmèques, qui ont prospéré entre 2 500 et 400 av. JC.
Depuis le début des années 1990, cependant, une nouvelle hypothèse a émergé selon laquelle la civilisation mésoaméricaine n'est pas apparue isolément, mais dans le cadre d'un réseau complexe d'interactions commerciales régionales qui ont favorisé les échanges culturels et la diffusion de styles artistiques similaires ainsi que la poterie, la pierre et techniques de travail des métaux dans une vaste zone entre l'ouest du Mexique, l'Amérique centrale et l'Amérique du Sud.
Ces contacts ont certainement profité du vaste réseau fluvial de l'ancien Mexique et du Guatemala, en particulier le long des rivières Balsas et Usumacinta, où se trouvent certains des premiers centres de la civilisation mésoaméricaine en dehors de la côte du golfe du Mexique.
En adoptant une vision panaméricaine du développement de la civilisation dans les Amériques, notre mission est de documenter la mosaïque complexe d'influences culturelles qui ont façonné la période formatrice et classique de la civilisation mésoaméricaine.
Nos méthodes combinent l'exploration traditionnelle avec l'utilisation des dernières technologies en imagerie aérienne et satellite pour aider à démêler le grand puzzle des origines mésoaméricaines, en cartographiant et en documentant les couloirs commerciaux et les centres originaux de civilisation des Amériques. "
Et les sites étudiés sont : Mitla, Oaxaca, Étude et exploration géophysiques - San Miguel Ixtapan, Une influence andine au centre du Mexique ? - Tamoanchan, Cités perdues des hauts plateaux du centre du Mexique et Mictlan, Exploration souterraine de Teotihuacan (Tunnels et grottes).
Nous nous intéressons ici au Projet San Miguel Ixtapan, dont les énormes dalles gravées de formes géométriques découvertes récemment reflètent une étonnante similitude avec les structures proches du Lac Titicaca en Bolivie, surtout celles de Puma Punku.
Vue de la partie fouillée du site archéologique de San Miguel Ixtapan, dans l'État de Mexico. Crédit Marco M. Vigato
" Au cours du siècle dernier, des dizaines de dalles de pierre mégalithiques sculptées d'origine et de fonction inconnues ont été découvertes dans le sud de l'État de Mexico et au nord de Guerrero, principalement autour du petit site archéologique de San Miguel Ixtapan.
Les fouilles menées à San Miguel Ixtapan à partir de 1995 ont révélé de nombreuses structures archéologiques, dont une grande pyramide, un terrain de balle mésoaméricain et un escalier monumental construit d'énormes blocs de basalte. Ils ont également découvert une chambre mystérieuse sur un côté de la pyramide principale qui, pour des raisons inconnues, avait été rituellement enterrée dans l'antiquité sous une couche de plâtre et de stuc de 2 mètres (6 pieds) d'épaisseur. La chambre contenait deux énormes dalles mégalithiques couvertes de motifs géométriques complexes et plusieurs idoles dans une pose particulière de bras croisés. La découverte a montré hors de tout doute que les dalles étaient en effet des artefacts anciens et non coloniaux fabriqués avec des outils en métal.
Crédit ARX Project
Déjà dans un article de 1959, l'anthropologue américain Charles R. Wickeavait décrit de nombreuses dalles mégalithiques similaires de l'Hacienda voisine de Guadalupe, remarquant leur grande similitude avec les styles artistiques et architecturaux sud-américains. "
Un pendentif de 41 500 ans et un collier de perles de 9 000 ans
Entouré de gorges profondes, le site néolithique de Ba`ja se trouve sur un haut plateau au milieu
des montagnes de la région de Petra, dans le sud de la Jordanie [Crédit : HGK Gebel]
Fin de mois de novembre 2021 préhistorique avec la découverte d'un pendentif gravé en mammouth daté de 41 500 ans et la reconstitution d'un très ancien collier découvert en Jordanie, daté de 9 000 ans.
Commençons par le plus ancien avec la découverte d'un pendentif vieux de 41 500 ans sculpté dans un morceau de défense de mammouth laineux, qui pourrait être le plus ancien exemple connu de bijoux décorés en Eurasie fabriqués par des humains, selon les archéologues.
Le pendentif a été trouvé dans la grotte de Stajnia, un abri sous roche naturel dans le sud de la Pologne. Les résultats de la datation au radiocarbone, publiés dans Scientific Reports 1, suggèrent qu'il est plus ancien de milliers d'années que les artefacts décorés de la même manière provenant d'autres sites. D'autres objets trouvés dans la grotte de Stajnia incluent un poinçon de 7 centimètres de long - un outil pointu utilisé pour faire des trous - façonné à partir d'un morceau d'os de cheval.
« Ceux qui ont fabriqué les artefacts de Stajnia avaient clairement un langage, et la nature des artefacts eux-mêmes nous donne un aperçu fascinant de ce que les fabricants ont pu apprécier et de leur monde », explique Laura Basell, archéologue à l'Université de Leicester, au Royaume-Uni. " Il est raisonnable de suggérer que les chevaux et les mammouths étaient vraiment importants dans leur vie et que ces objets ont une signification à plusieurs niveaux."
Le pendentif, vu ici sous deux angles différents, présente des trous percés et une cinquantaine d'indentations plus petites qui créent une courbe irrégulière. Crédit : Antonino Vazzana/BONES Lab
Le pendentif de forme ovale a deux trous percés et est décoré d'au moins 50 petites marques de perforation qui créent une courbe en boucle. Le véritable but et la signification de ces points restent flous, mais ils pourraient représenter un système de comptage, des observations lunaires ou un moyen de marquer des victimes, suggèrent les chercheurs. L'extrémité pointue du poinçon en os de cheval est usée, ce qui indique une utilisation intensive.
La datation au radiocarbone place le morceau de défense de mammouth utilisé pour fabriquer le pendentif entre 41 730 et 41 340 ans.
Le pendentif lui-même ne pouvait pas être beaucoup plus ancien que sa décoration - les défenses de mammouth n'étaient pas souvent conservées dans la région en raison des conditions écologiques locales. " Une vieille défense de mammouth aurait été impraticable pour façonner l'ornement Stajnia et sculpter le motif ponctué ", explique Sahra Talamo, chimiste à l'Université de Bologne en Italie, qui a dirigé l'étude. Le poinçon avait environ 42 000 ans.
Talamo et ses collègues ont comparé leurs découvertes avec des objets présentant des motifs en pointillés similaires provenant de sites archéologiques d'Allemagne, de France, de Russie et de l'Arctique sibérien. Le pendentif de la grotte de Stajnia est antérieur à d'autres objets décorés de la même manière trouvés ailleurs de 2 000 ans, selon l'équipe.
« Par rapport à des artefacts tels que des objets lithiques – des outils en pierre taillée – les découvertes de ce type sont vraiment assez inhabituelles », explique Basell. " Les dates correspondent bien aux dates des premiers instruments de musique connus en Europe en provenance d'Allemagne."
Mais l'affirmation de l'équipe selon laquelle le pendentif est le plus ancien bijou orné d'Eurasie pourrait s'avérer controversée.
Lire la suite ci-dessous:
Questions / Réponses
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Commentaires
1
Jules M
Le 04/02/2022
Bonjour,
Excellent site sur les "big foots" français, vraiment génial. Le doc enquete que vous présentez dans l'article est du même auteur, M. Barrère.
Je vous le recommande chaudement.
Cordialement,
Jules
yveshLe 06/02/2022
Merci Jules, juste un historique probablement incomplet, je ne parle pas de Zana par exemple au niveau des Almatys. Il ne s'agit pas de "big foot" français bien sûr mais au niveau mondial. Les vidéos youtube ne fonctionnaient pas en https sécurisé, c'est corrigé.