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Amazonie : preuves d'une communauté évoluée il y a 10600 ans

Par Le 29/04/2019

Amazonie : premières preuves d'une communauté évoluée il y a 10600 ans

 

Amazonie bolivie 500

 

Une communauté est considérée comme évoluée quand elle commence a enterrer ses morts dans des sites précis et à modifier son environnement. C'est bien le cas ici...

Un nouveau communiqué de presse (24-04-2019) émanant de l'Université Park de Pennsylvanie, USA, précise les choses au sujet de la présence d'une communauté ancienne dans la région Llanos de Moxos dans le sud-ouest de l'Amazonie, en Bolivie. On sait que cette région contenait des sociétés complexes il y a au minimum 2500 ans, mais les dernières fouilles et découvertes repoussent la présence d'une communauté humaine déjà évoluée au début de l'holocène, il y a 10600 ans. Communauté humaine n'ayant pas une simple structure de chasseurs-cueilleurs mais déjà évoluée car enterrant ses morts dans des endroits précis et ayant évolué au point de cultiver certains légumes et plantes...

Voyons ce que dit ce communiqué de presse au sujet de cette étude qui a regroupé des anthropologues, géographes et archéologues internationaux : Blaine Maley, président de l’anatomie, Idaho College of Osteopathic Medicine; Carlos Zuna, étudiant en archéologie à l'Universidad Mayor de San Andres; Heinz Veit, directeur de l'Institut de géographie de l'Université de Berne; et Douglas Kennett, professeur d'anthropologie à l'Université de Californie à Santa Barbara.

" Des humains se sont installés dans le sud-ouest de l'Amazonie et ont même expérimenté l'agriculture beaucoup plus tôt que prévu "

Résumé de la publication : L’Amazonie a été témoin de l’émergence de sociétés complexes, il y a 2500 ans, qui ont modifié les paysages tropicaux grâce à une agriculture intensive et à la gestion de systèmes aquatiques. Cependant, on sait très peu de choses sur le contexte et les conditions qui ont précédé ces transformations sociales et environnementales. Nous démontrons ici que les îles forestières des Llanos de Moxos, dans le sud-ouest de l’Amazonie, renferment des sépultures humaines et qu’elles représentent les premières colonies de peuplement de la région il y a entre 10 600 et 4 000 ans. Ces sites archéologiques et leur contenu représentent les premières preuves de l'existence de communautés ayant connu des conditions propices à la production alimentaire, telles que la stabilité de l'environnement, la perturbation des ressources et la territorialité accrue des basses terres tropicales amazoniennes.

" Nous savons depuis longtemps que des sociétés complexes ont émergé à Llanos de Moxos dans le sud-ouest de l'Amazonie, en Bolivie, il y a environ 2 500 ans, mais nos nouvelles preuves suggèrent que les humains se sont installés pour la première fois dans la région il y a jusqu'à 10 000 ans, au début de l'Holocène ", a déclaré Jose Capriles, professeur adjoint d'anthropologie.

" Ces groupes de personnes étaient des chasseurs-cueilleurs; cependant, nos données montrent qu’ils commençaient à épuiser leurs ressources locales et à adopter des comportements territoriaux, les incitant peut-être à commencer à domestiquer des plantes telles que la patate douce, le manioc, les arachides et les piments chiliens pour acquérir de la nourriture. " (lire la suite ci-dessous) :

Dans Sciences

Des cerveaux de cochons réanimés partiellement 4 heures après leur mort

Par Le 19/04/2019

Des cerveaux de cochons réanimés partiellement 4 heures après leur mort

 

Cerveaux porcs morts

 

Une étude publiée dans la très sérieuse revue scientifique Nature, explique comment des scientifiques ont réussi à restaurer une activité cérébrale sur des cerveaux de cochons abattus, 4 heures après leur mort. Des résultats qui remettent en question la vision scientifique sur l'extinction du cerveau et qui pourraient être utilisés pour mieux pendre charge des troubles cérébraux comme la maladie d'Alzheimer ou les AVC.

En effet, dans une étude publiée dans la revue scientifique Nature, le 17 avril 2019 des chercheurs expliquent comment ils sont parvenus à relancer partiellement les cerveaux de 32 cochons abattus, près de 4 heures après leur mort.

Pour cette expérience, les chercheurs ont collecté leurs sujets dans un abattoir et assurent avoir vérifié qu’aucun signal électrique dans le cerveau n’indiquait un état de conscience ou le moindre signe de vie. Ils ont ensuite connecté les cerveaux des porcs par transfusion à un système mis au point par l’université américaine de Yale qui reproduit le rythme de pulsations sanguines générées par le coeur. Ce mécanisme envoie du sang de synthèse transportant de l’oxygène et des médicaments conçus par les scientifiques pour réduire et inverser la mort des cellules du cerveau. Pendant 6 heures les cerveaux des cochons ont reçu ce traitement :

Officiel : un homininé inconnu aux Philippines ?

Par Le 12/04/2019

Officiel : un homininé inconnu aux Philippines ?

 

Philippines grotte callao1

L'entrée de la grotte de Callao

Surnommé " l'Homme de Callao " ou encore « Homo luzonensis », ce nouveau représentant d'une espèce humaine a en fait été découvert dès 2007 par Armand Salvador Mijares (Muséum national des Philippines). Il s’agissait d’un métatarse (un os du pied) qui avait une forme bizarre et avait pu être daté à l'époque d’au moins 67 000 ans. « Cela ne collait pas bien avec Homo sapiens, mais avec un seul os, on ne pouvait pas aller plus loin », se rappelle Florent Détroit (Muséum national d’histoire naturelle, Paris), à qui son collègue philippin avait demandé d’analyser ce métatarse.

 

os-humain-vieux-de-67-000-ans.jpg

L’os de pied a été découvert à la suite de fouilles dans des grottes situées à Callao près de Penablanca
Read more at http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/indonesie-malaisie-philippines-les-mysteres-caches-vont-ils-finir-par-reapparaitre.html#6UFVPb8orvBYcVIE.99

 

Florent Détroit, premier signataire de l’étude de Nature parue le 11 avril 2019, estime que son protégé remplit parfaitement le critère le plus discriminant : « Il est différent de tout ce que l’on connaît déjà ! ». C’est-à-dire un mélange de caractères archaïques et modernes, qui enrichissent la diversité du genre Homo, un groupe apparu il y a plus de 2,5 millions d’années et défini par trois critères : une bipédie permanente, l’augmentation du volume cérébral et l’utilisation d’outils. (YH : notons que cette augmentation du volume cérébral n'est pas toujours constante car on sait que les premiers hommes modernes (Cro-Magnon) avaient un volume cérébral plus élevé que les actuels, et que son cousin néandertalien en avait un encore plus important que lui).

Homo luzonensis vivait à Luçon, la plus grande île des Philippines, il y a plus de 50 000 ans. Treize restes fossiles (dents, phalanges de pied et de main, fragments de fémur), attribués à au moins trois individus distincts, dont un enfant, sont décrits dans cette étude. Les restes fossiles ont été retrouvés lors de fouilles menées dans la grotte de Callao en 2007, 2011 et 2015. Les scientifiques n’ont pas pu prélever leur ADN mais ils ont déterminé par la méthode des séries de l'uranium qu’un des individus a vécu il y a 67.000 ans et un autre il y a 50.000 ans. Ce dernier était donc contemporain des premiers hommes modernes arrivés sur l'île.

Cette étude confirme un article que j'ai écris en 2012, dans lequel je parle entre autres des premières découvertes à Callao (voir en bas de cet article) : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/indonesie-malaisie-philippines-les-mysteres-caches-vont-ils-finir-par-reapparaitre.html

Ainsi qu'un autre plus récent dans lequel on annonçait la découverte de nombreux outils lithiques associés à des ossements animaliers : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/un-hominide-present-dans-les-philippines-il-y-a-700-000-ans.html

L’analyse des fossiles a mis en évidence “ une mosaïque de caractéristiques morphologiques singulière qui différencie Homo luzonensis des autres espèces du genre Homo et souligne le rôle majeur joué par l’Asie du sud-est insulaire dans l’histoire évolutive des homininés ”, lit-on dans un communiqué de l’Université de Poitiers, dont le chercheur Guillaume Daver a participé à l’étude sous la direction de Florent Détroit, paléoanthropologue au Musée de l’Homme-Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris. :

Preuves trouvées sur deux personnages cités dans la bible

Par Le 05/04/2019

Nouvelles preuves trouvées sur l'existence de deux personnages cités dans la bible

 

Israel bul1

 

Une découverte rare et passionnante: une bullae (empreinte de sceau) et un sceau portant des noms hébreux datant de 2 600 ans avant maintenant ont été découverts dans parc national de la Cité de David à Jérusalem.

Les artefacts ont été découverts dans un bâtiment public détruit lors de la destruction du Premier Temple et ont été mis au jour lors de fouilles archéologiques sur le parking Givati, dans le parc national de la Cité de David à Jérusalem.

Les fouilles ont été menées par des archéologues de l’Autorité des antiquités israéliennes et de l’Université de Tel-Aviv. Selon le professeur Yuval Gadot de l’Université de Tel-Aviv et le Dr Yiftah Shalev de l’Autorité des antiquités israéliennes, responsables de la fouille, ces artefacts spéciaux ont été découverts à l'intérieur d'un grand bâtiment public, qui a été détruit au sixième siècle avant notre ère - probablement lors de la destruction de Jérusalem par Babylone en 586 avant notre ère. De gros débris de pierre, des poutres en bois brûlées et de nombreux fragments de poterie calcinée ont été découverts dans le bâtiment, indiquant qu'ils avaient survécu à un immense incendie.

YH : Je rappelle ici que "l'exil à Babylone" est le nom qu'on donne généralement à la déportation à Babylone des Juifs de Jérusalem et du royaume de Juda sous Nabuchodonosor II, qui fait suite au siège de Jérusalem de 586 av. JC. La plupart des chercheurs supposent que c'est lors de cet exil à Babylone que les érudits hébreux, aidés par les babyloniens et leurs riches bibliothèques (car on sait que les hébreux ont été bien traités) ont écrits les textes qui deviendront la bible hébraïque « TaNaKh », acronyme formé à partir des titres de ses trois parties constitutives : la Torah (la Loi), les Nevi'im (les Prophètes) et les Ketouvim (les autres écrits). En effet, du déluge et Noé, jusqu'à une bonne partie de l'histoire de Moïse (avec beaucoup de points commus avec l'histoire de Sargon l'Akkadien) et même les 10 commandements, il y a beaucoup de références à l'histoire de Sumer... Ce n'est pas très surprenant en fait car toutes les religions reprennent en partie les choses connues de leur propre passé, pour s'appuyer sur des faits historiques connus ou appris, comme c'est le cas ici.

 

Givati parking lot excavations in the city of david

Les fouilles sous l'ancien parking révèlent des bâtiments datant du 1er Temple (attribué à Salomon) Photo Credit: Eliyahu Yanai, City oif David

 

L'importance de ce bâtiment se distingue notamment par sa taille, les pierres de taille finement taillées dans lesquelles il a été construit et la qualité des éléments architecturaux trouvés dans les couches de destruction - par exemple, les restes d'un sol en plâtre poli, qui s’est effondré et s’est effondré à l’étage inférieur.

Qui était « le serviteur du roi, Natan-Mélech » ? :

Navires égyptiens antiques, Hérodote avait raison

Par Le 01/04/2019

Navires égyptiens antiques, Hérodote avait raison

 

Egypte navire antique1

Ce n'est pas un "poisson d'avril" malgré la date, l'information date du 18 mars 2019. Après 25 siècles de dénégation de la part des érudits et archéologues (aucun navire de ce type d'avait été encore trouvé), la découverte d'une épave en Mer Méditerranée, proche du delta du Nil, correspond parfaitement aux écrits d'Hérodote vers - 500 avant notre ère...

Le naufrage, découvert récemment au large de la côte méditerranéenne de l'Égypte, près de l'ancienne ville de Thonis-Heracleion, aujourd'hui engloutie, était celui d'un navire appelé "baris".

Ce type de navire a été décrit en détail par Hérodote dans son livre «Histories» (ἹΣΤΟΡΙΑΙ en grec) après une visite à la ville portuaire de Thonis-Heracleion en Égypte.

Hérodote était émerveillé par la façon dont les gens construisaient le navire, qui était utilisé pour naviguer sur le Nil, mais aussi le long des côtes méditerranéennes probablement vu le lieu de découverte.

Pendant des siècles, les érudits et les archéologues ont estimé que le type de navire décrit par Hérodote n'avait jamais existé, car de tels navires n'avaient jamais été découverts par personne sur Terre. Cette affirmation a récemment explosé lorsqu'un groupe d'archéologues a découvert un naufrage bien conservé au large des côtes égyptiennes, dans l'embouchure canopique du Nil, en mer Méditerranée :

Canaries : l'ADN prouve une conquête des îles plus tôt que supposé

Par Le 30/03/2019

Canaries : l'ADN prouve une conquête des îles plus tôt que supposé

 

Canaries adn6

Les écrits des premiers européens abordant les îles Canaries au 15ème siècle font bien mention à l'époque de la présence d'autochtones (surnommés les Guanches) sur plusieurs îles. C'est derniers étaient très nombreux et ont pu résister plusieurs années aux envahisseurs, avant d'être submergés et traités en esclaves, avant de disparaître totalement, à tel point qu'on ignore pratiquement tout des origines de ce peuples, sa langue et sa culture. Ces mêmes écrits mentionnent qu'ils sont grands, de couleur de peau claire, possèdent un langage, mais qu'ils sont incapables de naviguer. Les scientifiques des siècles suivants se sont bien sûr posé la question de leur origine, de multiples hypothèses ont vu le jour, de la possibilité de "déportés" romains ou carthaginois jusqu'à l'hypothèse viking au 20ème siècle, sans oublier bien sûr la théorie de survivants de l'Atlantide de Platon...

Les recherches ont aussi prouvé qu'en fait, il y avait eu deux peuples sur les îles Canaries, les Guanches étant probablement les plus anciens et les Bimbapes, une tribu arrivée plus tardivement et dont ont trouve encore l'ADN dans la population locale. 

Une toute nouvelle publication de Plos One concernant l'analyse de l'ADN de 48 génomes mitochondriaux dans des restes de 25 sites répartis sur toutes les sept îles apporte de nouvelles données qui précisent non seulement l'origine probable de ces restes analysés, des datations et aussi le fait que ce n'était pas une arrivée aléatoire comme supposée, mais bien une conquête organisée, que le mouvement était grand, créé par des personnes disposant des ressources nécessaires pour survivre sur les îles. Bien que la plupart des datations archéologiques aient été uniquement faites au carbone 14 au 20ème siècle (avant donc la recalibration du carbone 14 en 2004), cette analyse génétique correspond à peu près aux datations archéologiques, avec tout de même la nuance que certaines des traces génétiques semblent remonter à plus ancien que les plus anciennes datations connues à ce jour (datations qu'il conviendrait de préciser avec la nouvelle calibration du carbone 14, mais aussi d'autres méthodes modernes plus précises).

En effet, les datations au carbone 14 semblent indiquer, pour les plus anciennes, une date du premier siècle après JC. L'analyse ADN indique que des traces remontent à plus ancien que 100 après JC, sans préciser d'estimation ou fourchette de dates, omis cette mention importante :