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Etrusques : une pierre gravée dévoilera une partie du mystère ?
Par yvesh Le 26/04/2016
Etrusques : une pierre gravée dévoilera une partie du mystère ?
Mugello Valley Archaeological Project.
Une rare inscription, trouvée sur une pierre déterrée près de Florence déchaîne la passion des archéologues, qui affirment qu'elle pourrait aider à révéler certains secrets des Étrusques, l'une des civilisations les plus anciennes et les plus énigmatiques de la péninsule italienne...
Les Étrusques ont prospéré dans le centre de l'Italie il y a plus de 2.500 ans, mais leur culture et leur langue ont été assimilées par l'empire romain. Ils ont laissé derrière eux des tombeaux somptueux, de la poterie et des statues, mais terriblement peu de documents écrits et seulement des preuves fragmentaires de leur vie quotidienne.
Les Étrusques écrivaient habituellement des textes plus longs, sur des livres en tissu de lin qu’ils pliaient comme des draps ou sur des tablettes de cire périssables, de sorte que les archéologues en train de fouiller la vallée de Mugello en Toscane, sur le site de Poggio Colla, ont été ravis lorsqu'ils ont trouvé une dalle de grès de 200 kg, inscrite avec plus de 100 caractères, dans les fondations d'un temple enfoui. La stèle étrusque de grès mesure plus d'un mètre de long et a été datée du VIe siècle avant notre ère.
Mugello Valley Archaeological Project.
La pierre a été soigneusement nettoyée et, bien que l'inscription doit encore être formellement déchiffrée, les experts commencent à comprendre sa signification.
« C'est le rêve de tout étruscologue de trouver quelque chose comme ça », a déclaré Gregory Warden, professeur d'archéologie dont l'équipe a fait des fouilles pendant 20 ans avant la découverte. Cela semble être " un texte sacré qui peut nous révéler des parties du système de croyances des Etrusques ".
La pierre pourrait donner une nouvelle perspective, car elle a été trouvée dans un sanctuaire religieux, plutôt que dans l'un des sites enterrés à partir desquels les archéologues ont recueilli la plupart de leur compréhension de la vie étrusque.
Elle gisait à plat dans les fondations du temple, mais semble avoir résidé à la verticale précédemment, laissant les questions sans réponse au sujet de sa fonction d'origine.
Mugello Valley Archaeological Project
Un nettoyage prudent, en appliquant de la pâte à papier et de l'eau distillée, semble avoir déjà révélé les noms des deux dieux les plus importants dans le panthéon étrusque: Tina et Uni, les équivalents du Jupiter et Juno romains ou des grecs Zeus et Héra.
Ce serait " juste merveilleusement excitant si la présence des noms était confirmée, dit Warden, ajoutant : " Je ne connais pas quoi que ce soit comme ça nulle part ailleurs ".
La stèle de Todi, Gallo-Etrusque, les celtes en Italie
Contrairement à beaucoup d'anciennes reliques qui sont découvertes hors de leur contexte, ayant été illégalement déterrées ou déplacées des sites archéologiques de l'Italie, les chercheurs espèrent que la pierre peut documenter l'histoire locale dans les parties de terres entre la Fiesole moderne et Bologne, où se trouvaient autrefois les grandes villes étrusques.
« L'acquisition de nouvelles connaissances et d'un atout pour la région est une aussi bonne chose que ce soit obtenu pour nous, que pour l'Etat ", a déclaré Susanna Sarti, un responsable de l'autorité archéologique régionale.
" Lorsque vous racontez une histoire sur un territoire peu connu, vous illustrez quelque chose de nouveau à propos de la société ".
Sources : (Reporting by Isla Binnie; Editing by Ros Russell) - Reuters, (voir la petite vidéo), Sciences et Avenir, http://www.poggiocolla.org/index.html
site de Poggio Colla - Mugello Valley Archaeological Project and Poggio Colla Field School
Yves Herbo Traductions, Sciences et Faits et Histoires, http://herboyves.blogspot.com/, 26-04-2016
Babylone : un savoir en astronomie encore plus avancé que prévu
Par yvesh Le 15/04/2016
Babylone : un savoir en astronomie encore plus avancé que prévu
Une récente comparaison entre plusieurs tablettes datées de -350 à - 50 avant JC révèle un savoir très étonnant en calculs astronomiques de la part des héritiers de la civilisation de Sumer... En fait, c'est tout simplement une invention que l'on croyait datée du 14ème siècle de notre ère que les babyloniens viennent de récupérer !Tout commence lorsque Hermann Hunger, un chercheur retraité de l'université de Vienne, spécialiste reconnu de l'Assyrie, cette ancienne région et civilisation du nord de la Mésopotamie dont la Bible, le Coran et la Torah parlent tant, prend à la fin de l'année 2014 des photographies d'une tablette babylonnienne comportant des gravures intéressantes. Ces photographies sont alors données à Mathieu Ossendrijver, archéologue de l'université Humboldt, à Berlin, qui date la tablette vers une période comprise entre -350 et -50 avant J.-C., et constate que cette pierre gravée comporte en écriture cunéiforme des calculs sur les mouvements de Jupiter. Il faut se rappeler que dans la mythologie babylonienne, Jupiter était associée à la principale divinité de la cité, Marduk.
Quand la légende de la Licorne se vérifie
Par yvesh Le 03/04/2016
Quand la légende de la Licorne se vérifie...
Lascaux II en France, la gravure de "la Licorne"
C'est une découverte scientifique relativement peu étonnante selon plusieurs spécialistes, mais elle pourrait ouvrir des perspectives intéressantes sur les mythes des sirènes, griffons et autres dragons par exemple...
En effet, le célèbre et vénérable (1933) Newsweek relaie une information très intéressante publiée dans l’American Journal of Applied Sciences sur une découverte de paléontologues... russes. Car ce sont en effets des scientifiques de la Tomsk State University de Russie qui sont à l'origine de la trouvaille et de sa publication. La découverte a été faire près de Kozhamzhar dans la région sibérienne de Pavlodar Priirtysh.
En rouge, l'endroit de la découverte
Les fouilles de plusieurs strates géologiques ont permis de découvrir plusieurs ossements à différentes profondeurs, principalement des mammifères tels que des mammouths. L'analyses des dents trouvées prouvent que certains mammouths étaient encore primitifs mais d'autres plus évolués et évoluant déjà vers l'éléphant... mais le plus intéressant reste la découverte de fossiles de Elasmotherium sibiricum qui prouvent donc son existence dans cette région. Avec surtout des datations surprenantes, car beaucoup plus récentes que ce que l'on pouvait imaginer, pour cet animal faisant partie de la famille des rhinocéros mais ressemblant à un gros cheval avec une corne...
Le peintre Heinrich Harder (1858-1935) a peint l'animal préhistorique d'après les fossiles découverts de longues dates... notez tout de même que cet animal était grand comme un mammouth et pesait dans les 5 tonnes, avec une corne mesurant 2 mètres de long et un mètre de circonférence à sa base ! De quoi effrayer et marquer l'esprit des hommes préhistoriques bien sûr, mais peut-être aussi en faire un gibier comme les mammouths l'ont été... (Florilegius/Leemage.)
Car, si elle est confirmée par d'autres découvertes de fossiles du même type et même datation, cette fouille prouve que l'animal ne s'est pas du tout éteint comme les scientifiques l'imaginaient (et oui les scientifiques affirment aussi des choses sans réelle certitude également !) il y a + de 350.000 années, mais était encore bien vivant vers 26.000 ans avant nos jours ! C'est-à-dire qu'il a parfaitement pu croiser des hommes modernes lors de sa migration vers les endroits plus chauds et plus secs, lors de cette période qui correspond à une fin de glaciation et donc une débâcle des glaces et une montée des eaux... ce qui est peut-être un peu plus surprenant, c'est que les scientifiques parlent aussi d'extinction à cette date de -26.000 ans... sans en avoir beaucoup plus de certitude que pour les -350.000 ans précédents ! Il semble bien que tous ces scientifiques, lorsqu'ils découvre un spécimen, veuillent affirmer qu'il s'agit toujours "du premier" ou "du dernier", au mépris de tout raisonnement scientifique réel... il serait plus honnête de parler de "plus ancien connu" ou de "plus récent connu" que de parler de naissance ou d'extinction d'une race !
Skull fragment (1521/2011 HYA) Elasmotherium sibiricum from Kozhamzhar: A-plane view; b-bottom view; c-right-side view; d-rear view (Andrei Valerievich Shpansky, Valentina Nurmagаmbetovna Aliyassova et Svetlana Anatolievna Ilyina)
On estime son apparition vers -2.6 millions d'années comme le dernier représentant d'une branche du rhinocéros, ayant ensuite divergé vers l'Europe et l'Asie. Et la datation de 26038 ans (+ ou - 356 ans) avant le présent de ces ossements confirmerait donc son existence en parallèle aux mammouths, mais aussi à bon nombre d'hominidés, y compris le néandertalien et l'homme moderne...
Cette datation de -26.000 ans confirmerait également la gravure connue du nom de "la Licorne" dans Lascaux II, en France. Reste à savoir si il y a eu de telles "licornes" de 5 tonnes vues en France à l'époque de ces graveurs, ou si ces graveurs provenaient en fait de régions plus à l'est et auraient donc dessiné dans les grottes françaises leurs souvenirs de Sibérie ou d'Europe de l'est, ou de leurs rencontres lors de leur voyage...
La célèbre gravure de "la Licorne" de Lascaux II, France
C'est en fait la conclusion de ce rapport (comme souvent), qui en fait tout l'intérêt : " The use of radiocarbon bone dating methods allows solving some problems of biostratigraphy and specify the time of the existence and extinction of certain species of mammals. Our study following the data by Kosintsev (2014) confirmed the longer existence of Elasmotherium sibiricum within the territory of the West Siberian Plain.
The time of its extinction can now be compared with the boundary between Karginsky Thermochron and Sartan Cryochron of Late Pleistocene (boundary of MIS 3 and 2) in Western Siberia. These data significantly complicate the solution of stratigraphic and geochronological issues based on the remains of fossil mammals in the Quaternary sediments. New data are also pushing for mass radiocarbon studies of mammalian remains that were previously considered admittedly ancient and extinct more than 50-100 thousand years ago. "
Traduction : " L'utilisation de méthodes de datation au radiocarbone des os (YH : l'utilisation de la nouvelle calibration du C14 est obligatoire maintenant) permet la résolution de certains problèmes de biostratigraphie et de spécifier le temps de l'existence et de l'extinction des certaines espèces de mammifères. Notre étude, suite aux données de Kozintsev (2014) a confirmé l'évidence de l'existence de Elasmotherium sibiricum au sein du territoire de la plaine de Sibérie occidentale.
Le moment de son extinction peut maintenant être comparé avec la limite entre Karginsky Thermochron et Sartan Cryochron du Pléistocène tardif (limite de MIS 3 et 2) en Sibérie occidentale. Ces données compliquent considérablement la solution (actuelle) stratigraphique et les questions géochronologiques basées sur les restes de mammifères fossiles dans les sédiments quaternaires. Les nouvelles données font également pression pour envisager des études massives au radiocarbone des restes de mammifères qui étaient auparavant considérés plus anciens et éteints depuis plus de 50 à 100 000 ans. "
Ces scientifiques demandent donc ce que j'ai moi-même suggéré depuis la recalibration au plus juste du Carbone radioactif 14 : de nouvelles analyses massives de tous les fossiles préhistoriques (et même antiques pour certaines périodes) connus et détenus dans les musées et labo... afin de modifier la réalité et les livres d'Histoire qui sont faux question datations...
Au vu de ces résultats qui ne demandent qu'à être confirmés, on est en droit bien sûr de s'interroger sur les nombreuses traces historiques de "dragons" ou dinosaures ayant possiblement survécu plus longtemps que prévu, voir d'autres mythes très anciens comme la fameuse sirène, les griffons, le yéti ou le serpent de mer monstrueux...
Yves Herbo et traductions, sciences et faits et histoires.com, herboyves.blogspot.fr, 03-04-2016
La cité engloutie de Kitej découverte en Russie ?
Par yvesh Le 08/03/2016
La cité engloutie de Kitej découverte en Russie ?
lac Svetloïar
Même la majorité des scientifiques sont d'accord sur ce fait : toutes les légendes et mythes ont une part de vérité, une origine bien fondée... et cela pourrait être encore confirmé en ce qui concerne une très vieille légende liée à la cité engloutie de Kitej, ou Kitezh, Kitège, également surnommée l'Atlantide russe.
La légende : D'après les traditions orales, cette histoire remonte au moyen-âge russe et plus précisément au 12e siècle, puisqu'il est dit que c'est Iouri II Vladimirski, (né en 1189), grand prince de Vladimir, qui fut le premier à bâtir la ville de Maly Kitej (la petite Kitej) sur la Volga (aujourd'hui Krasny Kholm). Plus tard, le prince traversa les rivières Ouzola, Sanda, et Kerjenets et trouva un lieu magnifique sur les rives du lac Svetloïar, où il décida de bâtir la ville de Bolchoï Kitej (grande Kitej)...
image : dans l'ouvrage de Mikhail Nesterov "ville de kitej"
Puis vint le moment des invasions des Mongols. Après avoir conquis plusieurs territoires russes, le Khan Batu (ou Baty) entendit parler de Kitej, de sa cathédrale et des dômes de ses six églises, et ordonna à son armée de s'y rendre. Les Mongols capturèrent rapidement Maly Kitej, forçant Iouri à battre en retraite dans les bois aux alentours de Bolchoï Kitej. L'un des prisonniers des Mongols parla de chemins secrets qui mèneraient au lac Svetloïar. L'armée suivit ses instructions et pénétra rapidement dans la forêt pour trouver les murs de la cité. Mais, à la surprise des Mongols, la ville n'avait aucune fortification. Les citoyens n'avaient jamais eu l'intention de se défendre par les armes et commencèrent à prier avec ferveur, demandant à Dieu de pardonner leurs péchés. En voyant cela, les Mongols pressèrent leur attaque, mais furent stoppés net par les événements. Soudainement, ils virent des fontaines d'eau surgir du sol tout autour d'eux. Les attaquants reculèrent en catastrophe et regardèrent la ville être submergée par les flots. La dernière chose qu'ils aperçurent fut le dôme brillant de la cathédrale avec la croix à son sommet. Ensuite, il n'y eut plus que des vagues sur le lac qui avait doublé son volume...
Cette légende donna naissance à un nombre incroyable de rumeurs, pour la plupart prétendant que la cité aurait survécu, cachée, jusqu'à nos jours (tout à fait comme les légendes celtiques d'Ys ou de Taricum !). Il est dit que seuls ceux qui sont purs de cœur et d'âme pourront trouver le chemin pour se rendre à Kitej (nommé ironiquement Батыева тропа, le chemin de Batu). Il est aussi dit que par temps calme, on peut parfois entendre le son des cloches et des chants sous les eaux du lac Svetloïar. Plusieurs personnes disent que les individus les plus pieux peuvent aujourd'hui voir les feux de processions religieuses (nommées крестный ход) et les toits des bâtiments affleurant à la surface du lac. C'est pourquoi le lac Svetloïar est parfois appelé l'Atlantide russe...
Source photo : PhotoXpress
Ce lac, presque parfaitement de forme ovale et rempli d'eau claire et froide, ne ressemble à rien d'autre dans le paysage des forêts au-delà de la rivière Volga. Les scientifiques n'étaient même pas d'accord sur la façon dont le lac a été formé; certains géologues croyaient que Svetloyar avait été créé par un tremblement de terre, tandis que d'autres soutenaient que le lac se trouvait dans le cratère d'une météorite préhistorique. En fait, une récente étude des géologues a prouvé que le lac se trouvait très précisément à l'intersection de deux failles géologiques, et qu'il n'était donc pas impossible que les soldats mongols aient réellement vu en temps réel sa création, qui a pu intervenir en quelques minutes, suite à un mouvement de terrain. En fait, ses parois rondes font bien sûr penser aux trous identiques qui se forment subitement en d'autres endroits du globe, suite à des micro-séismes qui transforment le calcaire ou le sable en matière friable ou quasi-liquide, poussière...
Par contre la première mention écrite de cette légende est plus récente car la première mention de cette ville sacrée remonte aux années 1780, même si la mention fait aussi référence à une vieille légende datant des invasions mongoles. La mort du prince Georgy Vsevolodovich sous les murs de Kitège a été décrit dans le Kitezh Chronicle, qui a été créé par les Ancients-Croyants dans les années 1780. Selon le Chronicle, la ville a été fondée par le prince Georgy. Le livre mentionne aussi un Kitezh Maliy (Small Kitezh) sur les rives de la rivière Volga, mais note que les deux villes ont été détruites pendant les invasions mongoles. La Chronique ne mentionne pas la disparition de la ville dans le lac - juste qu'elle a disparu après qu'elle ait été détruite et tous ses habitants tués.
Le lac et le village proche - Photo satellite de Google Earth
Géographie : Le lac est situé près du village Vladimirskoïé du district Voskressénski, dans le bassin de la rivière Liunda (affluent de la Vetlouga), à 130 km de Nijni Novgorod. Entre Sémenov et Vladimirskoïé circule un autobus (deux fois par jour). Près du lac, il y a un parking.
Le lac et la rivière proche (en haut et à droite) - Photo satellite de Google Earth
La superficie du lac est de 12 ha environ, sa longueur est de 210 m et sa largeur est de 175, la profondeur atteint 36 m, ainsi, c`est le lac le plus profond de la région. L`eau de ce lac énigmatique peut pendant des années se conserver dans un récipient sans perdre sa pureté, ni transparence ni fraîcheur.
Le lac, on distingue en transparence les bords qui s'enfoncent dans l'eau, des arbres engloutis - Photo satellite de Google Earth
Culture : Ce lac a été mentionné par beaucoup d’écrivains: V.Korolenko, A.Melnikov-Pétcherski, M.Prichvine, le compositeur N.Rimski-Korsakov a créé l’opéra “Légende de Kitej, ville invisible et de la jeune fille Févronia”. Le lac a été peint par beaucoup d’artistes: K.Korovine, A.Vasnetsov, N.Rérikh, I.Glazounov. Le lac Svétloïar a fait l'objet de nombreuses études scientifiques également.
Archéologie : en 1843, l'historien amateur de Nizhni Novgorod, Stepan Meledin, qui vient aussi d'une famille de conservateurs, a publié dans la revue "Moskvityanin" un essai : "Kitezh Svetloyarsky sur le lac", qui résume toutes les légendes des "Chroniqueurs", assaisonnées de leur juste part d'imagination. Fait intéressant, un archéologue amateur se cachant derrière le pseudonyme de AI, en 1915, dans la revue "Historical Journal" a littéralement anticipé le lieu des futures découvertes de la ville en affirmant : " Il y a trente ans, sur la colline, pouvait être vu dans un seul endroit des traces de fondations de certains bâtiments. Une partie des pierres a été chapardée par les villageois de Vladimir (le village d'à côté), et les fondations restantes sont restées dans la terre et le sous-bois, il serait bien que des archéologues creusent là pour résoudre le problème de l'ancienneté des fondations : elles peuvent être les restes de la réelle Kitezh, détruite il y a longtemps par les Mongols ".
En 1968, des scientifiques dirigés par des archéologues de renom, Mark Barinov et Tatiana Makarova ont commencé la recherche de la cité perdue et ont examiné tous les coins des rives du lac; des plongeurs ont même exploré la topographie du fond du lac. YH : J'ai retrouvé un document qui date de cette époque : qu'en dit précisément Mark M. Barinov à l'issue de ces recherches ? : " In the autumn of 1968, we set out for Lake Svetloyar. The archaeologists in our group explored the lake shore for traces of the city; scuba divers examined the lake basin and studied the bottom; geologists, hydrologists and other specialists determined the age and source of the lake; and folklore experts probed the recesses of local folk memory, collating everything that people knew about Kitezh, the lake and the events of the past. This first expedition revealed that Lake Svetloyar is relatively young and was formed as a result of three land cave-ins, one of which dated back precisely to the time of Batu Khan's invasion. Our scuba divers discovered tree trunks on the bottom that had once been part of the forest, thus definitely confirming that the lake had been formed as a result of a natural catastrophe, but thick silt prevented them from searching for traces of a sunken city. Radioactive carbon analysis substantiated the dating of the cave-in. The following year we returned with a sonic-geolocator, an instrument specially designed by a Leningrad scientist, which not only measures the depth of water down to the bed of a sea or lake, but' also identifies the nature of underlying geological layers. In an ordinary fishing boat we carefully quartered the lake to plot a sonic cross-section of the bottom. In the northern part of the lake we discovered an oval-shaped formation which seemed to suggest the presence of some kind of enclosed structure. Another year passed and, in 1970, five test borings in the indicated area pierced ten metres of silt to bring up pieces of wood which bore tracesof human activity. Did we find Kitezh? This question can only be answered after a further expedition by underwater archaeologists using powerful modern equipment. ".
Traduction : " À l'automne de 1968, nous partîmes pour le Lac Svetloyar. Les archéologues de notre groupe ont exploré les rives du lac pour trouver des traces de la ville (YH : mais pas les collines apparemment); des plongeurs examinèrent le bassin du lac et ont étudié le fond; des géologues, hydrologues et autres spécialistes ont déterminé l'âge et source du lac; et les experts en folklore ont sondé les profondeurs de mémoire populaire des locaux, pour collationner tout ce que les gens connaissaient de Kitezh, le lac et les événements du passé.
Cette première expédition a révélé que le Lac Svetloyar est relativement jeune et a été formé à la suite de trois effondrements de terres, qui datent précisément du moment de l'invasion de Batu. Nos plongeurs ont découvert des troncs d'arbres sur le fond qui avaient autrefois fait partie de la forêt, pouvant ainsi certainement confirmer que le lac avait
été formé à la suite d'une catastrophe naturelle, mais la vase épaisse les empêchait de chercher des traces d'une ville engloutie. L'analyse de la radioactivité du carbone a étayé la datation de la grotte submergée.
L'année suivante, nous sommes revenus avec un "sonic-géolocalisateur", un instrument spécialement conçu par un scientifique de Leningrad, qui mesure non seulement la profondeur de l'eau vers le lit d'un mer ou d'un lac, mais " identifie aussi la nature des couches géologiques sous-jacentes."
Dans un bateau de pêche ordinaire, nous délimitons soigneusement le lac entièrement pour tracer une section transversale du fond avec l'appareil sonique. Dans la partie nord du lac, nous avons découvert une formation de forme ovale qui semblait indiquer la présence d'une sorte de structure fermée.
Une autre année a passé et, en 1970, cinq forages d'essai dans la zone indiquée ont percé dix mètres de limon pour faire apparaître des morceaux de bois qui portaient des traces d'activité humaine.
Avons-nous trouvé Kitezh ? Cette question ne pourra pas avoir de réponse avant une nouvelle expédition par l'archéologie sous-marine utilisant un puissant equipement moderne. " (qui n'eut jamais lieu, les tensions entre russes et reste du monde s'agravant après les événements de 1968 et suites).
Source Unesco doc 1972 : http://unesdoc.unesco.org/images/0007/000782/078276eo.pdf Page 6.
En conséquence, les scientifiques, depuis de nombreuses années, ont estimé que Kitezh n'a jamais existé en dehors de la légende. Mais, vers 2006-2007, l'expédition archéologique Vetluzhsky a décidé de tenter un autre regard. Elle a commencé une enquête sur Krestovozdvizhensky Hill, où une ancienne chapelle n'avait pas été suffisamment examinée par les expéditions précédentes.
" Nous avons lu les rapports des précédentes expéditions, et nous avons pensé que quelque chose n'avait pas été dit sur ce lieu ", dit Evgeny Chetvertakov, chef de l'expédition archéologique Vetluzhsky. " Je voulais tout revérifier par moi-même."
La première expédition sur le terrain ne put avoir lieu avant l'été 2011, mais elle mena à une découverte inattendue : sur la pente d'une colline, les archéologues ont trouvé des traces d'une ancienne colonie. Et, directement sur le chemin d'une procession religieuse qui a lieu tous les ans, de la rive du lac à l'église, les scientifiques ont trouvé des tessons de poterie traditionnelle russe. Et derrière le Temple, les restes de l'ancienne colonie qui avait séjourné là.
Des milliers de tessons de poterie, des fragments de couteaux de fer, des morceaux de harnais, une meule et une tinderbox (une boite à ustenciles pour faire du feu dans l'antiquité-moyen-âge) est pratiquement tout ce qui reste de la colonie, qui a vécu jusqu'il y a six siècles au moins, sur les rives du lac Svetloyar. Mais il y a autre chose - les restes de cabanes en rondins, trouvés à une profondeur d'un demi-mètre sous la surface du lac.
"Il y avait un temple païen ici " dit Alexander Bazunov, l'un des archéologues de l'équipe, " dans lequel des sacrifices ont probablement eut lieu "
" Très probablement, ce ne fut pas réellement une ville, mais un odnodvorka - une maison avec dépendances exterieures qui abritait 10-15 personnes ", a déclaré Evgeny Chetvertakov. " Peut-être, en réalité, que ce site était plus grand, mais qu'une partie de celui-ci a été emmené par les glissements de terrain dans le lac Svetloyar, ce qui a formé la base des légendes sur la disparition mystérieuse de la ville de Kitezh."
lls croient que la taille du village qu'ils ont découvert ne reflète en rien les véritables frontières de l'ancienne colonie. Ils pensent que Krestovozdvizhensky Hill était toujours sujette à des glissements de terrain, dont un a absorbé l'ancienne ville russe, donnant naissance à une belle légende.
" En outre, nous pouvons dire avec confiance que ce site a été abandonné par les habitants pour une raison inconnue ", a déclaré Chetvertakov. " Peut-être qu'ils l'ont laissé en relation avec le déclin économique de la principauté de Nizhny Novgorod peu après que Nizhny Novgorod ait été dévastée en 1408 par les troupes de la Horde du Khan Yedigei. Ensuite, des nouveaux colons sont venus ici et ont trouvé les restes de la ville abandonnée. Ainsi, la légende de la ville miraculeuse de Kitezh reposant au cœur des forêts, au-delà de la rivière Volga, pourrait être née et a été transmise de génération en génération.
Première publication dans le magazine Ogonyok.
De nos jours, Svétloïar est un monument naturel et un endroit protégé. Le lac est un lieu saint vénéré par les orthodoxes. Mais il n'attire pas seulement les pèlerins, il est apprécié de ceux qui s’intéressent aux énigmes historiques et à la nature. Le lac a ses attraits pour le tourisme historique, écologique, botanique et ethnique.
Beaucoup de gens arrivent aux bords du Svétloïar pour fêter la Saint-Jean (du 6 au 7 juillet). On vous invite aussi à devenir spectateurs ou participants des rites anciens et processions. Source photo: ITAR-TASS
Au bord du lac existe une chapelle dédiée à l’icône de La Sainte-Vierge de Kazan, on peut y voir une pierre avec l’empreinte du pied de la Sainte-Vierge. Au village proche de Vladimirskoïé vous pouvez aussi visiter l’église en bois du XVIIIe siècle, qui a été dédiée à l’icône de La Sainte-Vierge de Vladimir, ainsi que le musée de l’histoire et des beaux arts “Kitej”, dans le centre ethno-culturel pour enfants. Depuis 1999, le lac Svétloïar est une réserve protégée.
Cette vidéo d'une chaîne de télévision russe de 2011 montre les fouilles, les chercheurs sont interviewés. Kitej nahodka veut dire : " Kitej trouvée ". Vetluzhsky archaeological expedition Museum of Nizhny Novgorod State University named. NI Lobachevsky found near Lake Svetloyar remains of the medieval Russian settlement, dating back to pre-XIV — early XV centuries. In addition to numerous pottery shards Russian ceramics found fragments of medieval knives, flint and kresalnoe fragment of a millstone for grinding grain.
Sources : http://www.kommersant.ru/doc/1951210
http://rbth.com/articles/2012/07/04/discovering_the_russian_atlantis_16089.html
expédition archéologique Vetluzhsky (district de) : enquête sur cette mission archéologique, autres citations dans les médias et références : http://en.rusmybb.5bb.ru/viewtopic.php?id=38&p=2
http://benedante.blogspot.fr/2012/07/svetloyar-lake-and-myth-of-sunken-city.html
http://fr.tourismnn.ru/maintour/cultinter/voskr_district/svetloyar
https://fr.sputniknews.com/photos/201110181022284049-kitej-l-atlantide-russe/
http://survincity.com/2011/02/kitezh-was-a-place-of-prayer-cheremis-pagan/
http://www.scatoday.net/node/23026
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kitej
http://unesdoc.unesco.org/images/0007/000782/078276eo.pdf (Page 6)
Conclusion : les chercheurs ont trouvés des traces d'occupations sédentaires sur les collines entourant le lac, avec de probables traces d'effondrements de ces collines dans le passé, dans le lac. D'autres chercheurs ont trouvés des traces de ces effondrements jusqu'au fond du lac, avec de possibles structures humaines englouties au fond. Cette légende de plusieurs siècle semble donc bien se confirmer historiquement sur plusieurs aspects, et non les moindre... il manque certainement des moyens plus importants pour percer le mystère qui se cache probablement sous les vases de ce lac profond...
Yves Herbo, Sciences et Faits et Histoires, https://herboyves.blogspot.fr/, 08-03-2016
Par yvesh Le 10/02/2016
Poveglia, l'île maudite (?)
Un petit retour rapide dans le monde des mythes et légendes avec cette visite de l'île sanglante, ou île de l'Enfer de l'Adriatique italienne... avant l'ouverture d'un gros dossier sur les légendes de l'Auvergne, un endroit où je viens de m'installer et que je me dois donc d'explorer...
Tout au long de l'Histoire, cette petite île a reçu un grand nombre de noms, d'appellations, comme " l'île sanglante ", " l'île de la folie " et " l'île de l'enfer ".
De nos jours, elle s'appelle l'île Poveglia, elle est située sur la côte de Venise, au nord de l'Adriatique italienne.
Historiquement, on commence a parler de cette île vers le 5ème siècle après JC : les textes et légendes romaines affirment alors que l'île a été formée à partir des cendres des victimes de la peste, qui étaient toutes déversées au même endroit... les textes les plus sérieux disent en fait que cette petite île a été utilisées pour isoler les nombreux pestiférés vénitiens de la population seine... et abandonnés là. On y ajoute aussi les malades mentaux et les criminels, qui forment la première population fixe de l'île...
Et des siècles plus tard, au Moyen-âge, lorsque la Peste Noire a ravagé l'Europe entière, la même chose s'est reproduite... les victimes ont été jetées en grand nombre dans de grandes fosses, après avoir été brûlées ou non.
Lorsque l'épidémie s'est arrêtée, la population survivante de Venise a commencé à paniquer, et les résidents montrant le moindre signe de maladie (y compris un simple rhume !) étaient pris dans leurs domiciles et emmenés dans l'île sans pouvoir se défendre... là-bas, ils étaient jetés sur des piles de cadavres en décomposition et brûlés avec. Des hommes, femmes et enfants étaient tous abandonnés à une horrible mort...
Au 19ème siècle, Napoléon utilise aussi l'île et ses prisons a de sombres dessins, et y stocke aussi des armes...
En 1922, un hôpital psychiatrique a été ouvert à Poveglia. La légende locale dit qu'un médecin de l'hôpital a torturé et tué plusieurs de ses patients, en les massacrant horriblement. Mais plus tard il est mort en tombant de, ou peut-être jeté hors du clocher de la chapelle de l'hôpital. Sa mort reste un mystère jusqu'à ce jour...
Les débris de l'hôpital psychiatrique (ou maison de retraite selon les versions) qui aurait donc fermé en 1968...
Au fil du temps, l'île est devenue un cimetière... Les morts ont été amenés ici pour être soit incinérés ou enfouis dans des fosses communes. Les chercheurs ont suggéré que plus de 200.000 personnes sont enterrées ici.
Tous ces événements ont conduit à la conviction que l'île était hantée... De nos jours, l'île n'est plus habitée... pire, personne ne la visite et même les pêcheurs contournent largement l'île, de crainte de ramasser encore des ossements humains dans leurs filets... cet endroit sombre a inspiré une terreur superstitieuse dans le cœur des gens depuis des décennies...
Les gens ont rapporté avoir vu des fantômes de victimes de la peste et avoir entendu les cris horribles de patients torturés. L'endroit horrible est devenu connu comme l'île maudite...
Aujourd'hui, l'île Poveglia reste strictement interdite aux visiteurs. L'office du tourisme italienne interdit de visiter l'île (sur papier) et cela nécessite un long processus de démarches administratives pour obtenir l'approbation, avant de pouvoir poser le pied sur l'île. Si vous voulez vraiment, vous pouvez toujours y arriver par bateau en payant cher un pêcheur... mais la question est de savoir si vous aimerez vraiment visiter l'endroit agité où ont succombé des milliers de personnes malades, meurtriers et fous !
Yves Herbo, à partir d'un article paru dans Messagetoeagle.com, merci pour l'autorisation.
Voici une vidéo qui nous propose de visiter un peu en photos cette île très spéciale (qui a été mise en vente récemment ! + https://ijsbergmagazine.com/calmement/8670-poveglia-lile-hantee-sauvee-les-venitiens/) :
" Voici un nouvel épisode de l'émission Ghost Adventures où notre équipe de choc part enquêter en Italie, sur une île qui a la réputation d'abriter des entités par centaines.
C'est sur les canaux de Venise que nous retrouvons Zak, Nick et Aaron, ces derniers partent à la recherche d'informations sur le lieu de leur enquête. C'est en bateau que les trois hommes rejoignent l'île de Poveglia. En arrivant, ils se retrouvent en face d'un ancien hôpital psychiatrique où les malades de la peste étaient rassemblés avec les handicapés mentaux. En faisant les interviews, Zak apprend que le nombre de morts est extrêmement important et pour toutes les personnes interrogées, l'île est hantée de toute part depuis des siècles. Au vu de son histoire dramatique, il est fort possible que cet endroit puisse regorger d'énergie. De plus, des milliers de personnes malades ont été brûlés après leur décès et le tour de l'île est rempli des cendres des victimes. L'atmosphère y est lourde et sinistre. Dès leur arrivée dans le bâtiment, l'équipe ressent rapidement les effets négatifs de l'endroit. Ils font la visite de la bâtisse tout en racontant les histoires qui l'entourent. Pendant cette dernière, l'homme qui les accompagne refuse d'entrer dans une partie du bâtiment et demande à quitter l'île sur-le-champ.
La nuit tombe sur l'île maudite et l'équipe prépare son matériel pour l'enquête. Une fois seule, celle-ci repasse les lieux où elle va placer les caméras fixes. Zak, Nick et Aaron entrent dans le bâtiment et commencent une séance de PVE avec un détecteur de champ électrique. Rapidement, une voix étrange se fait entendre. Zak provoque les différentes entités et encore une fois, une voix répond aux questions. Le détecteur se déclenche et les trois hommes ne se sentent pas à l'aise. Le plus affecté est Nick qui ressent beaucoup de choses négatives. Zak se sent de plus en plus mal et des bruits de pas résonnent dans la bâtisse alors qu'ils sont seuls. De plus, un orbe est filmé apparaissant et disparaissant sur les images. Soudainement, un bruit fort retentit et Aaron sent une énorme vague d'énergie le traverser. Il se met à avoir le vertige et se sent de plus en plus faible. Le détecteur augmente considérablement et les phénomènes s'enchaînent. L'appareil s'éteint subitement et les trois amis se sentent encore plus mal à l'aise. Aaron a du mal à continuer l'enquête et une voix d'homme se fait entendre. Soudainement, Zak devient vulgaire et agressif, il s'éloigne de ses camarades et dit ne pas se souvenir de ce qui s'est passé par la suite. Nick et Aaron arrivent tant bien que mal à le calmer et à le ramener à lui. D'un seul coup, le jeune homme se retrouve vidé et assis parterre, pour lui, l'île est habitée par une force démoniaque. Une fois à l'extérieur, les hommes se sentent un peu mieux, mais se servent d'huile sainte pour se protéger.
Malgré tout, l'enquête continue dans les champs où les malades ont été brûlés. Une odeur de fumée se fait sentir et on entend clairement un cri étrange. Ils avancent prudemment sur un pont et rejoignent les champs. Ils remarquent que le sol est jonché de cendres et d'os humains. Pour provoquer les entités, Zak passe un masque particulier et rapidement, le jeune homme entend une voix l'appeler et dire docteur. Il fait une séance de PVE et demande à ce que l'esprit se montre, Nick quant à lui entend quelqu'un courir et voit un projecteur tomber brutalement.
Les trois hommes retournent dans le bâtiment et testent une nouvelle théorie avec un poste audio et un champ électrique. Ils partent de la pièce laissant le matériel en marche. Une voix est enregistrée et celle-ci parle en italien. Fort de toutes ces manifestations, ils décident de se séparer pour mieux récolter d'éventuelles preuves. Aaron doit récupérer une caméra et une brume blanche est filmée, de plus on entend une voix suivre cette brume.
Nick est dans l'ancienne chapelle et Zak retourne dans la pièce où il a été attaqué plutôt. Rapidement, le jeune homme entend des bruits de pas et un gémissement puissant, il fait également une séance de PVE.
De son côté, Nick fait la même chose dans la chapelle et une voix résonne clairement. Il pose plusieurs questions et une brume noire est enregistrée, elle est accompagnée d'une plainte masculine. Nick remarque que sa caméra se vide rapidement.
Pendant ce même temps, Zak filme un orbe étrange et fait un relevé de température, celle-ci ne correspond pas à ce qu'il ressent. Au même instant, une voix sombre est enregistrée et le jeune homme se sent de plus en plus mal à l'aise, des voix désincarnées résonnent tout autour de lui.
Aaron se rend au clocher où un médecin se serait suicidé. Le jeune homme entend un bruit sourd et une voix répond à ses questions. Les phénomènes sont intenses et violents, le jeune homme sursaute à chaque bruit. Beaucoup de sons et de voix résonnent tout autour de lui et sa caméra se vide subitement.
De son côté, Nick continue sa séance de PVE et des voix se font toujours entendre. Il place une caméra fixe et plus tard, un cri puissant est enregistré.
Zak se sent de plus en plus mal, mais continue de poser des questions. Une voix appelle le jeune homme et sa caméra se vide également. Il change la batterie et part retrouver ses deux compères. Les trois hommes se retrouvent et l'enquête prend fin.
L'île de Poveglia est un véritable repère d'entités malfaisantes et nos trois amis en ont été les victimes, mais grâce à leur ténacité, ils ont pu récolter de splendide preuves de l'existence des fantômes ". Sources : http://www.mystere-tv.com/ + http://www.dailymotion.com/grandeetoile
Yves Herbo, Sciences et Faits et Histoires, 10-02-2016
Chili, des glyphes sur 4 km visibles que de loin
Par yvesh Le 12/07/2015
Chili, des glyphes sur 4 km, visibles que de loin
Ruines de Tulor, Chili, Wikimedia Commons - Photo : Daniel Gutiérrez Paredes.
Découverts il y a déjà quelques années, ces énormes glyphes sont toujours un mystère. Ils sont intacts car placés dans un endroit assez isolé et peu visité par les touristes, mais aussi les chiliens. Pour vouloir les admirer, il faut prendre une mauvaise route (car non entretenue depuis des années) menant à l'ancienne cité minière de Humberstone. C'est une ville fantôme, abandonnée, comme les mines de cette partie du désert d'Atacama au Chili...