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Mexique Tehuacan: des ossements datés de plus de 30000 ans

Par Le 06/06/2021

Mexique Tehuacan: des ossements datés de plus de 30000 ans

 

Mexique 30000ans new evidence may chang 1

Un des os de lapin daté pour l'étude. Crédit : Andrew Somerville, Iowa State University

 

Une découverte inattendue d'un chercheur de l'Iowa State University suggère que les premiers humains sont peut-être arrivés en Amérique du Nord il y a plus de 30 000 ans, soit près de 20 000 ans plus tôt que prévu par rapport aux anciennes estimations.

Andrew Somerville, professeur adjoint d'anthropologie dans les langues et les cultures du monde, dit que lui et ses collègues ont fait la découverte en étudiant les origines de l'agriculture dans la vallée de Tehuacan au Mexique. Dans le cadre de ce travail, ils voulaient établir une date pour la première occupation humaine de la grotte de Coxcatlan dans la vallée, ils ont donc obtenu des dates au radiocarbone pour plusieurs os de lapin et de cerf qui ont été collectés dans la grotte dans les années 1960 dans le cadre du Tehuacan Projet Archéologique-Botanique. Les dates pour les ossements ont soudainement amené Somerville et ses collègues dans une direction différente avec leur travail.

Les plages de dates pour les échantillons d' os de la base de la grotte variaient de 33 448 à 28 279 ans. Les résultats sont publiés dans la revue académique Latin American AntiquitySomerville dit que même si les études précédentes n'avaient pas daté les objets du fond de la grotte, il ne s'attendait pas à un âge aussi avancé. Les résultats ajoutent au débat sur une théorie de longue date selon laquelle les premiers humains ont traversé le pont terrestre de Bering vers les Amériques il y a 13 000 ans.

" Nous n'essayions pas de peser sur ce débat ou même de trouver des échantillons vraiment anciens. Nous essayions simplement de situer notre étude agricole avec un calendrier plus précis ", a déclaré Somerville. " Nous avons été surpris de trouver ces dates vraiment anciennes au fond de la grotte, et cela signifie que nous devons examiner de plus près les artefacts récupérés à partir de ces niveaux."

Somerville dit que les résultats fournissent aux chercheurs une meilleure compréhension de la chronologie de la région. Des études antérieures reposaient sur des échantillons de charbon de bois et de plantes, mais il dit que les os étaient un meilleur matériau pour la datation. Cependant, des questions demeurent. Plus important encore, y a-t-il un lien humain avec la couche inférieure de la grotte où les ossements ont été trouvés ?

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Angleterre: Les bateaux agés de 4000 ans de Ferriby

Par Le 03/06/2021

Angleterre: Les bateaux agés de 4000 ans de Ferriby

 

Bateauxferriby 1963 tedwright3

https://www.penn.museum/sites/expedition/the-bronze-age-boats-of-north-ferriby-yorkshire/

 

Retour donc sur la navigation préhistorique et protohistorique, pour accompagner le changement de consensus en cours au sujet de l'ancienneté de la navigation (humaine et préhumaine) grâce aux découvertes et aux études scientifiques liées. Je vais parler donc aujourd'hui des bateaux de Ferriby, dont les dernières datations (calibrées C14 en 2001) font remonter le plus ancien à plus de 2000 ans avant JC. Et on ne parle pas ici de pirogues préhistoriques mais bien de bateaux en bois cousus.

Les plus anciens bateaux d'Europe construits en planches de l'âge du bronze ont été trouvés près des estuaires britanniques et des voies maritimes. Ces lieux de découverte montrent qu'ils faisaient du commerce et échangeaient des marchandises et pouvaient également prendre la mer. L'ambre et le métal étaient échangés depuis la mer du Nord et le canal (la Manche) où les marchandises de prestige allaient, les idées suivaient. Les constructeurs de bateaux étaient des techniciens, des marins et ils étaient des pionniers, des explorateurs. Autant le dire tout de suite : les navires cousus identiques semblent avoir existé aussi en Méditerranée, faisant de cette technique une sorte d'héritage mondial, mais que le plus ancien découvert est plus récent que ceux d'Angleterre. Les plus anciens étant probablement les asiatiques (inuits et sibériens) et aussi probablement à l'origine de l'héritage mondial concernant la navigation de l'homme moderne, via le nord de l'Europe notamment. A priori, le plus ancien bateau cousu de Méditerranée, découvert à Zambratija en 2014, date du 7e siècle av. J.-C seulement. On constate aussi que les techniques sont inchangées pendant de nombreux siècles à leur sujet, alors que d'autres techniques apparaissent en parallèle. 

D'une façon certaine et archéologique, les premiers bateaux de l'homme moderne datent du néolithique, des pirogues monoxyles, mais d'autres types de bateaux (de type skiff) ont été conçus également. Il semblerait aussi que des radeaux s'appuyant sur des outres ou des amphores, inspirés pour le transport de ces dernières ou non, émergent au Moyen-Orient : en Mésopotamie, en Égypte ou en Crète selon l'interprétation que l'on fait de certaines gravures. On a par exemple retrouvé à Noyen-sur-Seine en France une pirogue monoxyle, fabriquée dans un tronc de pin sylvestre et conservée sur une longueur de plus de 4 mètres, datée du mésolithique (-7000 av. J.-C.), et actuellement visible au musée de Nemours. Deux autres pirogues, disposées côte-à-côte et en excellent état, ont également été découvertes en amont de Paris, à Nandy en France, et sont datées de 7245-6710 av. J.-C. pour la plus ancienne, 7040-6620 av. J.-C. pour l'autre, ce qui en ferait a priori les plus vieux bateaux découverts sur le plan mondial. Archives: Un bateau en roseau vieux de 7 000 ans a été découvert au Koweït. En fait, le plus ancien bateau jamais découvert, le canoë Pesse, a été trouvé aux Pays-Bas, c’est une pirogue faite à partir de tronc d’arbre évidé de Pin sylvestre (Pinus sylvestris) qui a été construit entre 8200 et 7600 av. J.-C. (entre 10200 et 9600 ans avant maintenant donc) Ce canoë est exposé au Drents Museum à Assen, aux Pays-Bas. Notons que la découverte récente d'un chantier naval daté du mésolithique, en Angleterre également, apporte également une grande pièce archéologique à la navigation préhistorique précoce, y compris maritime.

Les bateaux de Ferriby sont datés eux du début de l'âge du bronze et ont été découverts en 1937 sur la rive nord de l'Humber, à proximité de North Ferriby dans l'East Yorkshire en Angleterre. Des planches furent remarquées dans l'estran de l'Humber en 1937 par Edward et Ted Wright, des fouilles eurent lieu à partir de 1938 effectuées par Philip Corder, mettant au jour entre 1939 et 1940 les vestiges du premier bateau, Ferriby-1. En novembre 1940 fut mise au jour la planche-quille du deuxième bateau, Ferriby-2, par les frères Wright, jusqu'à ce que la guerre oblige l'arrêt des fouilles.

 

Bateauxferriby 1963 tedwright4

Edward Wright, Les Ferriby Boats: Seacraft of the Bronze Age. 1990, Routledge, Londres.

 

À la fin de la guerre, en 1946, les fouilles sont reprises et les restes des barques (Ferriby-1 et Ferriby-2) sont alors découpés pour être amenés au musée national de la Marine à Greenwich, où elles sont datées de l'Âge du Bronze. En 1963, Ted Wright découvre les restes d'un troisième bateau, Ferriby-3, qui sont retirés et amenés au musée de Hull. En 1984 et 1989, sont découverts quelques rares restes de deux autres bateaux, Ferriby-4 et Ferriby-5.

Lors d'une nouvelle datation effectuée en mars 2001, ces restes furent alors proclamés comme étant les plus anciennes barques assemblées d'Europe.

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USA: Des outils de tatouage de plus de 5 500 ans découverts

Par Le 30/05/2021

USA: Des outils de tatouage de  plus de 5 500 ans découverts

Tennessee ancient tattoo feat 5500ans

Deux os de cuisse de dinde déterrés auparavant avec des pointes aiguisées (en haut) sont les plus anciens outils de tatouage connus. Deux autres os de dinde du même site (en bas) peuvent également avoir été utilisés pour le tatouage mais manquent d'autorisations pour l'analyse. - A. DETER-WOLF, TM PERES ET S.KARACIC / JOURNAL OF ARCHAEOLOGICAL SCIENCE: REPORTS 2021

 

 

C'est très étonnant, mais il semble bien que l'étude et publication scientifique récente au sujet d'artefacts découverts dans les années 1980 (comme quoi il faut être très patient en science !) révèle la découverte des plus anciens outils de tatouage à ce jour, mais au Tennessee, aux USA...

Les anciens outils de tatouage sont difficiles à trouver ou même à reconnaître comme des outils pour créer des designs de peau. Mais de nouvelles études microscopiques sur deux os de jambe de dinde aux extrémités pointues indiquent que les Amérindiens ont utilisé ces objets pour faire des tatouages de ​​il y a environ 5520 à 3620 ans.

Ces os tachés de pigments sont les plus anciens outils de tatouage connus au monde, disent l'archéologue Aaron Deter-Wolf de la Division d'archéologie du Tennessee à Nashville et ses collègues. La découverte suggère que les traditions de tatouage amérindien dans l'est de l'Amérique du Nord remontent à plus d'un millénaire plus tôt qu'on ne le pensait auparavant ( SN: 3/4/19 ). Ötzi l'homme des glaces, qui vivait il y a environ 5250 ans en Europe, affiche les plus anciens tatouages ​​connus ( SN: 13/01/16 ), mais les chercheurs n'ont trouvé aucun des outils utilisés pour fabriquer les tatouages ​​de l'homme des glaces.

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/les-tatouages-de-la-momie-de-otzi-revelent-la-medecine-de-l-age-du-cuivre.html

 

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L'Odyssée des Gaulois et Slaves de l'Inde/Pakistan en Europe

Par Le 26/05/2021

L'Odyssée des Gaulois et Slaves de l'Inde/Pakistan en Europe

 

Turquie monolithe1

Le monument de Fas ıllar (Turquie actuelle) a été taillé dans un bloc de roches basaltiques. Il pèse environ 70 tonnes, sa hauteur est de 8 mètres et sa largeur est de 2.75 mètres. Contrairement à de nombreux monuments hittites bien connus qui étaient gravés sur des murs de roches, le monolithe Fas ıllar l'a été fait dans un bloc de basaltes des carrières voisines, ce qui suggère que la statue ne s'est jamais rendue à sa destination finale. Ses caractéristiques proviennent nettement de l'Inde védique, origine probable des Hittites

 

Ayant été cité dans les références de cette longue étude émettant une hypothèse concernant les migrations néolithiques et la diffusion de la langue et des gènes de populations provenant d'Asie Centrale mais aussi en particulier du Nord-Ouest de l'Inde et du Pakistan devenues ce que nous avons appelé indo-européennes, j'y ai modestement un peu contribué par la transmission d'articles et photos, dans le domaine archéologique principalement, mais aussi linguistique et génétique. Voici la dernière mise à jour de la publication de cette étude, qui va faire l'objet de conférences (texte aussi en lien plus bas), l'auteur Xavier Rouard étant déjà invité dans ce sens où le buruchaski est encore parlé. L'auteur, universitaire français issu de l'Université de Rouen et spécialiste en linguistique des langages slaves, chercheur indépendant, m'a autorisé le relai d'extraits de sa longue étude et de sa conférence ici, avec citations bien sûr et liens.

 

L’Odyssée des Gaulois et des Slaves de l’Inde du Nord-Ouest vers l’Europe, par Xavier ROUARD

Extraits : " cette étude, dont l’objectif initial était de démontrer les correspondances entre le gaulois et les langues slaves, entre lesquelles j’ai trouvé 500 mots communs, m’a en outre permis de démontrer, sur la base de données génétiques, archéologiques et religieuses, que ces correspondances étaient liées à des migrations Néolithiques d’Inde et du Pakistan du Nord-Ouest vers l’Iran, la Mésopotamie, l’Anatolie, le Caucase, le Nord de la Mer Noire, l’Europe danubienne et balkanique, la Gaule et l’Ibérie, où les agriculteurs néolithiques ont contribué à former la civilisation mégalithique qui s’est développée à partir de -5.000. Cela explique les correspondances linguistiques que j’ai établies entre le gaulois et les langues dravidiennes - 250 mots communs sur les 500 mots étudiés (et 160 avec le bourouchaski), et les similitudes constatées dans l’organisation de la société et la religion, qui amènent certains chercheurs à suggérer, sur la base de la diffusion du très ancien haplogroupe H2-P96 de l’Inde à l’Europe de l’Ouest, que les premiers Européens et les proto-Dravidiens avaient une origine commune très ancienne."

" Il existe deux théories principales pour le peuplement de l’Europe et la formation des langues indo-européennes. La théorie conventionnelle, celle des kourganes, place le foyer originel des langues indo-européennes dans les steppes pontiques vers -6.000. Une théorie alternative lie la formation des langues indo-européennes à l’arrivée de l’agriculture en Europe depuis l’Anatolie il y a 8.000 à 9.500 ans. Cette dernière me semble mieux à même d’expliquer la formation des langues langues archaïques européennes, dont les langues des Balkans et le Gaulois. Selon la théorie des kourganes, la moitié des Européens actuels descendraient des cavaliers des steppes de la culture Yamna qui, venus du Caucase et de l’Iran, voire de l’Altaï, du Pamir ou de l’Hindou-Kouch, se seraient installés dans les steppes du Sud de la Russie et de l’Ukraine au contact de populations sédentaires proto-slaves, dont celles de la culture de Cucuteni-Tripolje (qui serait à mes yeux d’origine dravidienne, comme celles de Vinča, Butmir et Visoko). La culture Yamna serait génétiquement liée aux 3/4 à celles de la céramique cordée et de la hache de combat, qui se seraient diffusées de la Russie aux Pays baltes, à la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie, l’Allemagne et la Gaule. Ces cultures seraient à l’origine de toutes les langues indo-européennes et des peuples slaves, celtes et germaniques, expliquant les similarités du gaulois avec le slave et l’indo-européen. 

Selon cette théorie, l'indo-européanisation a suivi les progrès de la culture des kourganes, venue dans la steppe russo-ukrainienne depuis la Sibérie centrale en -5.000. La première vague de migration, vers -4.400/4.200, a créé les Anatoliens. La seconde, vers -3.400/3.200, a créé les Phrygiens, Germains, Balto-Slaves, Illyriens et Celtes. La troisième, vers -3.000/2.800, a créé les Daco-Thraces, Grecs, Arméniens et Indo-Iraniens. (...) La seconde vague s’est heurtée vers le Sud à la culture de Cernavoda I, dont les représentants ont dû refluer vers le Sud pour s'établir en Macédoine, en Bulgarie et jusqu'en Anatolie occidentale, notamment à Troie. Les cultures de Cucuteni-Tripolye, Vinča, Butmir et Petresti, dans les Balkans, ont été disloquées."

" Dans le dernier quart du IVème millénaire, toute la carte culturelle de l'Europe s’est trouvée bouleversée. La civilisation celtique, née des cultures des champs d'urnes, Hallstatt et La Tène, est issue des cultures d'Unetice et Vucedol, nées de celle de Baden, issue d'une « kourganisation » des cultures locales de « l'Ancienne Europe ». Cette théorie expliquerait les contacts très anciens des Celtes avec les proto-Slaves des Balkans mais est critiquée. "

" Ces études tendent à corroborer la thèse évoquée de longue date par des historiens français selon laquelle les Gaulois descendent des Cimmériens (kymru signifiant compatriote en gaulois), qui seraient issus de la civilisation Yamna. Les Thraces, proches des Cimmériens, les Illyriens, les Sarmates et les Vénètes seraient également originaires du Nord de la Mer Noire. Vers -5.000, les ancêtres des Indo-Européens occidentaux, dont les Ligures (dont le nom viendrait du dravidien gori, montagne) et les Gaulois, auraient construit un empire en Ukraine, Russie du Sud-Est, Moldavie, Roumanie et Carpates. La tribu gauloise des Boudins serait même restée sur les bords du Don. Tous ces peuples auraient poursuivi leur migration, certains vers la Pologne (Vénètes), d’autres vers la région danubienne, se joignant à la civilisation de Hallstatt (Celtes, Cimmériens, Illyriens et Vénètes), d’autres vers les Balkans (Thraces et Illyriens), d’autres vers l’Anatolie (Thraces, Cimmériens, Vénètes et Celtes). Chassés d’Anatolie, les Cimmériens, Celtes et Vénètes auraient poursuivi leur migration vers la Gaule. Ce n’est toutefois qu’à la fin de l’âge du bronze, vers -1.500, que la civilisation de Hallstatt et des champs d’urnes a commencé à se diffuser de la région du Danube vers la Gaule, ce qui pose la question de la pertinence de cette théorie pour expliquer l’origine de la civilisation mégalithique qui s’est épanouie en Gaule à partir de -5.000."

 

Cartemigrations geonographicproject1

La carte ci-dessus, réalisée dans le cadre d’un projet géno-géographique de National Geographic financé par IBM, résume bien ces migrations et le rôle majeur que l’Inde a joué dans la diffusion d’une civilisation venue d’Afrique de l’Est tant vers l’Asie du Sud-Est que vers les steppes d’Asie centrale, l’Europe et l’Afrique du Nord. (Source : Genographic Project web site. http://www-03.ibm.com/press/us/en/photo/35881.wss )

 

" (...) Diverses études apportent des éléments de réponse à cette question, dont une étude de l’UNESCO, qui évoque des migrations d’Asie vers l’Europe au 7ème millénaire av. J. C., et une étude de l’Université de Toronto, qui explique la proximité avec le sanskrit des langues slaves archaïques, tel le vieux slavon (lié au vieux bulgare) et le slovène, par des contacts très anciens. Cette proximité, que l’on retrouve en gaulois, peut s’expliquer par l’apport au gaulois des Vénètes, dont les Slovènes sont issus et dont le nom serait issu du sanskrit vind, connu, familier, selon cette étude. S. Zaborowski, dans L’origine des Slaves, souligne les liens très étroits des Vénètes avec les Gaulois dès la naissance de la civilisation de Hallstatt, puis en Gaule, en Italie du Nord, en Bohème, en Pannonie et en Illyrie, où les Gaulois n’étaient entourés que de Slaves et se sont fondus dans la population locale. Une étude roumaine souligne aussi les liens très anciens de la civilisation pélasgienne carpato-danubienne avec les Indo-Aryens védiques, antérieurs à la civilisation des kourganes. Une autre étude souligne les similitudes entre le dravidien, les langues caucasiennes, le roumain, l’albanais, l’étrusque et les langues ibériques. André de Paniagua, dans plusieurs ouvrages, conforte cette thèse en suggérant que les Celtes et les Vénètes seraient en partie issus de Dravidiens venus de l’Inde primitive, qui se seraient mêlés aux peuples des steppes venus de l’Altaï pour s’installer en premier lieu dans le Caucase et au Nord de la Mer Noire. "

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Histoire orale et techniques de mémorisations ancestrales

Par Le 22/05/2021

Histoire orale et techniques de mémorisations ancestrales

 

Methode memoire domaine public

 

La transmission des données techniques, connaissances culturelles et généralement des us et coutumes en l'absence d'écriture (ou reconnue comme telle par les normes modernes) divise la communauté scientifiques des spécialistes depuis des générations. Entre les tenants de l'oublie rapide, en trois générations pour une déformation des informations via la transmission seule de la bouche à l'oreille, et ceux d'une très bonne mémorisation au contraire des données grâce à diverses techniques de mémorisation acquises depuis des millénaires, les extrêmes sont défendues par plusieurs chercheurs de pars et autres, avec d'ailleurs certains tests et études abondant dans les deux sens.

Extrait de : " Tradition orale : La tradition orale représente la tradition du peuple

« et s’oppose d’une certaine façon à la culture officielle, comme caractéristique du combat qui se livre depuis des siècles entre deux formes de civilisation 1 ».

Une tradition est en quelque sorte atemporelle 2. Une tradition est vouée au changement lorsque son environnement est lui-même modifié. La tradition orale, comme son nom l’indique, est avant tout une « tradition 3 » dans le sens où nous l’entendons, – une tradition est un fait remontant du passé, conservée en partie ou dans son intégralité –. Ce passé représentant bien entendu celui du genre humain. Il est la preuve de l’identité d’un peuple, il démontre les savoirs, les habitudes, l’art de vivre, et démontre à travers toutes les représentations traditionnelles ou autres, ce qui doit être préservé. La tradition orale est ainsi en relation avec les aspects du pays, de la région à laquelle elle correspond, qu’elle soit en relation avec le peuple, la langue utilisée par ce dernier, les coutumes, les croyances, les activités, et bien d’autres aspects, lesquels appartiennent à notre environnement. L’expression de « tradition orale » impliquerait que celle-ci ait été transmise de génération en génération seulement par voie orale 4. Nous pouvons cependant difficilement imaginer que la tradition orale – les récits, les doctrines, les croyances, appartenant au répertoire des contes – ait été uniquement transmise par voie orale. De plus, il est ardu de trouver de nos jours des conteurs acceptant de narrer les traditions d’antan. Ainsi, la voie orale n’est pas seulement l’unique moyen de transmission. Il existe par conséquent une tradition, auparavant orale, et qui est actuellement écrite. De nombreuses anthologies nous permettent de retrouver « l’authentique ». Sans elles, ces traditions auraient été vouées sans aucun doute à une totale disparition. Le souci est cependant de recréer à l’écrit, à l’identique, les versions orales et d’en faire ressortir toutes les caractéristiques lexicales, linguistiques, propres à l’environnement et à l’époque à laquelle elles correspondent. En effet, les termes utilisés autrefois pour nommer certains aspects de la vie courante ne sont plus les mêmes de nos jours."

Ces suppositions de pars et autres de spécialistes (cela a mené à la naissance de la civilisation en liaison avec l'écriture reconnue par normes modernes), doivent être modérées par les avancées sur les connaissances sur les pétroglyphes et peintures pariales préhistoriques, ainsi que par les affirmations des aborigènes d'une  tradition orale accompagnée de symbolisme et d'indices à travers les pétroglyphes, gravures et peintures, et donc bien d'une forme d'écriture avant l'heure, appuyant la tradition orale pour une meilleure préservation, mais non décryptée comme telle selon des normes définies modernement.

 

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/bresil-une-amazonienne-parle-des-pyramides-du-xingu.html

 

" Dans la grotte du Parpallo près de Valence (Espagne), Jean Clottes a relevé la récurrence de rites immuables pendant 10.000 ans (offrandes répétées avec 4.500 plaquettes gravées ou peintes dans des couches allant du Gravettien au Magdalénien final). Comme le constate ce spécialiste de l'art pariétal : « ces comportements témoignent de façon indiscutable de la persistance de la même tradition religieuse sur dix millénaires ».

La grotte de Taforalt est un site majeur pour comprendre l'évolution des cultures préhistoriques du Paléolithique supérieur de l'Afrique du Nord. À des niveaux « Atériens » (industrie de type paléolithique moyen taillée par un homme moderne archaïque) qui semblent commencer vers -100.000 succèdent abruptement vers 25.000 BP (Before present) des niveaux « ibéromaurusiens » (industrie du Paléolithique supérieur à outillage microlithique associée à des hommes modernes). L'Ibéromaurusien se termine vers 10.000 BP et évolue vers le Néolithique. Le site a fourni de nombreuses sépultures des hommes ibéromaurusiens et de nombreux renseignements sur leur mode de vie. Les fouilles dans ce site ont repris récemment. Ces hommes ibéromaurusiens ont vu l'émersion et la disparition des îles du détroit de Gibraltar.

Si l'ethnographie et la Préhistoire nous montrent l'efficacité de la tradition orale chez les peuples sans écritures et l'aptitude à transmettre sur des millénaires le souvenir d'évènements naturels catastrophiques, pourquoi refuserons-nous cette possibilité aux peuples antiques ? "

En fait, la volonté de démontrer une certaine linéarité en ce qui concerne l'évolution de l'écriture pourrait masquer le fait que les proto-écritures proviendraient elles-mêmes d'une culture pétroglyphique multimillénaire en faisant remonter ses origines à l'aube des temps et à cet accompagnement au fil du temps de la mémoire orale par des traces symboliques (avec des périodes géométriques, y compris sur les céramiques) très répandues mondialement et sur des périodes très longues. 

Cette nouvelle étude nous amène à découvrir d'autres techniques de mémorisation ancestrales. 

Une ancienne technique de mémorisation autochtone s'est avérée supérieure à l'ancienne technique grecque du «palais de la mémoire» pour rappeler et conserver des informations factuelles.

 

Source: Université Monash

Des scientifiques australiens ont comparé une technique grecque ancienne de mémorisation de données à une technique encore plus ancienne de la culture aborigène, utilisant des étudiants dans une école de médecine rurale.

L'étude a révélé que les élèves utilisaient une technique appelée palais de la mémoire dans laquelle les élèves mémorisaient des faits en les plaçant dans un plan de mémoire de la maison d'enfance, leur permettant de revisiter certaines pièces pour récupérer ces données. Un autre groupe d'étudiants a appris une technique mise au point par des aborigènes australiens au cours de plus de 50 000 ans de vie dans une relation de garde de la terre australienne.

Les élèves qui ont utilisé la méthode autochtone de se souvenir avaient une rétention des faits significativement améliorée par rapport au groupe témoin et au groupe «palais de la mémoire».

L'étude dirigée par le Dr David Reser, de l'École de santé rurale de l'Université Monash et le Dr Tyson Yunkaporta, de l'Institut NIKERI de l'Université Deakin, vient d'être publiée dans PLOS One.

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Qulong - Tibet - fouilles sur des reliques de 3 000 ans

Par Le 18/05/2021

Qulong - Tibet - fouilles sur des reliques de 3 000 ans

 

Tibet quan

Des archéologues chinois ont dévoilé plusieurs nouvelles découvertes lors d'une récente fouille sur le site de Qulong dans la région autonome du Tibet, dans le sud-ouest de la Chine, fournissant des indices clés sur la plus ancienne culture indigène sur le plus haut plateau du monde.

Les archéologues de l'Institut de recherche sur la protection des reliques culturelles de la région autonome du Tibet, de l'Institut de recherche archéologique provincial du Shaanxi et de l'Université du Nord-Ouest ont passé plus de quatre ans à mener une série de fouilles et de recherches archéologiques sur le site préhistorique de Qulong, qui est composé de deux ruines à grande échelle de colonies concentrées, couvrant plus de 100 000 mètres carrés.

Datant du 8ème siècle avant JC, le site de Qulong, situé à 4400 mètres d'altitude, présente de riches vestiges et des reliques culturelles, notamment des résidences troglodytes, des cours, des maisons, des reliques en pierre, des pagodes, des grottes et des temples bouddhistes.

Dans certaines tombes datant de 2800 à 2500 ans, les archéologues ont déterré 98 pièces et 16 types d'ornements de conques perforés en août 2020, marquant le plus grand nombre de conques sud-asiatiques jamais trouvés sur le plateau Qinghai-Tibet et dans les environs.

 

Tibet quan

(Video edited by Hong Yaobin. Cover: View of the Ngari Prefecture, Tibet, China. /CFP)

 

Le site est situé au sud-ouest du mont Kailash, avec Kyunglung Ngulka («Palais d'argent de la vallée de Garuda») situé dans la haute vallée de Sutlej, étant la capitale de l'ancien royaume tibétain de Zhangzhung.

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